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Johann Dizant

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Poches Littérature internation

La reine des souris

Il fit bouillir notre certificat de mariage dans la bouilloire en disant qu'il ne travaillerait pas dans un cimetière le restant de sa vie uniquement pour nourrir les enfants de Mars et, finalement, il partit pendant que j'étais descendue faire des courses, lui acheter de la salade et du café. Dans un modeste appartement poussiéreux rempli de livres et de babioles vit un couple de latinistes légèrement hors du temps. Quand la femme tombe enceinte de jumeaux, le mari l'abandonne et elle doit élever seule ses deux enfants, dans le plus grand dénuement. Rien que de très banal. Mais ajoutez à cela un mélange de vos cauchemars les plus sombres. Un croque-mort, le cadavre d'une femme naine aux airs de leprechaun, un orgue hanté, des enfants-monstres, une narratrice-louve assoiffée de sang, dévoreuse de pigeons, de rats et de bébés. Les épouvantails disposés à chaque tournant de cette nouvelle ont de quoi donner le frisson. Ce qui frappe encore davantage, c'est le naturel déconcertant avec lequel Camilla Grudova les brandit, à la manière dont on raconterait les épisodes d'un rêve dès le réveil. Un récit, en fin de compte, d'une implacable simplicité : celui d'une femme aliénée par le couple, le travail et la maternité, de celle qui enfant se rêvait Reine des souris et qui, mariée à un "homme idéal" sentant les fleurs pourries et la pierre froide, est devenue mère, autant dire bête féroce aux désirs infanticides, loup-garou qui trouvera son salut, comme de juste, dans l'écriture. On ressort avec un rire nerveux de ce court texte qui transforme le réel en fantastique, l'horrible en drôle, et vice-versa.

10/2020

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Littérature française

Nous aurons toujours Paris

Quelques mots singuliers entendus enfant dans la conversation ses grands, quelques cartes figurant les monuments d'une cité mythique, un livre qui tombe d'un rebord de table et s'ouvre à la page du 2 mai 1950, une villa blanche qui vous rappelle l'Afrique, et un vieux poste de radio, et revoilà la légende du Rosebud, le souvenir qui imprègne le présent et dont le parfum ne se dissipe jamais, et qui aide, transforme l'avenir en un jardin vivable, comme Bogart trouve la force de quitter Ingrid Bergman en lui disant, pendant que l'avion mouline du brouillard sur la piste, We'll always have Paris. " Et c'est ainsi, dans Casablanca, que les deux amants réussissent à continuer à vivre, à se séparer s'il le faut et à suivre chacun son propre chemin, en se souvenant de leur idylle dans le Paris d'avant l'occupation allemande. En puisant dans cette réserve de lumière. Avec ce livre entièrement dédié à un sentiment, celui du " merveilleux ", à sa naissance et son cours à travers la vie d'un homme - la sienne - l'auteur nous invite à le suivre dans son propre puits de lumière. Nous aurons toujours Paris est conçu sous forme de boucle, et c'est dans le perpétuel aller-retour entre les rêveries de l'enfant, ses projections et leur prolongeaient à l'âge adulte, dans leur décalage, souvent, que se glisse le merveilleux, que se construisent la vie et l'œuvre, avec leurs impasses, fausses pistes, déceptions et surprises. Il n'est donc pas, ou très peu, question de Paris dans ces pages. Mais plutôt de pérégrinations et de rencontres : du Japon à l'Afrique, et de julien Gracq à Ismail Kadaré ou Albert Cossery, quand ce n'est pas l'ombre du toujours énigmatique B. Traven.

02/2009

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Vins, alcools, boissons

Invignez-vous !

La France a deux grandes spécialités : son vin, et sa capacité à entraver tout ce qui peut faire fonctionner et briller le pays. La loi Evin réunit les deux. Celle-ci interdit toute publicité, et au-delà toute communication, émission ou reportage portant sur le plaisir du vin. Au pays des grands crus que le monde entier nous envie, il est proscrit, sous peine de lourdes amendes, de commenter une dégustation professionnelle ou un repas associant mets et vins, bien que le repas gastronomique à la française soit inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, et que le vin représente, en France, la seconde rentrée de devises après l'aéronautique (soit la valeur de 41 airbus tous les ans) ! Un moralisme sournois pèse sur notre démocratie. Comment, au pays des sans-culottes assoiffés de liberté comme de vin, en est-on arrivé là ?Né de la défaite de 1870 et de la volonté de trouver un bouc émissaire, l'hygiénisme et le prohibitionnisme ont engendré une médicalisation de la société. Au nom du risque zéro l'action, la décision et la responsabilité de chacun s'effacent désormais devant le « Nous savons mieux et décidons à votre place » de soi-disant experts pas toujours désintéressés. D'où vient cette idéologie culpabilisatrice qui confine parfois au ridicule ? Va-t-on interdire les « routes des vins » sous prétexte qu'il ne faut pas associer les mots routes et vins ? Face à cette prohibition rampante, l'éducation, l'apprentissage du goût, et la transmission du savoir à nos enfants doivent être remis en avant ! Dans ce pamphlet-manifeste, Jacques Dupont dénonce les excès du moralisme ambiant pour en chercher les causes, en souligner le ridicule, et en indiquer les remèdes. N'ayons pas peur, « invignons-nous ! ».

05/2013

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Poésie

Les Soliloques du pauvre. Suivi de Le Coeur populaire

Gabriel Randon, dit Jehan Rictus, né en 1867 et mort en 1933, connaît une enfance difficile et conflictuelle, il quitte l'école vers quatorze ans, vit de petits métiers divers et commence à fréquenter le milieu des artistes et anarchistes de Montmartre. Menant une vie précaire, sans-logis pendant un temps, il fréquente à vingt-deux ans le monde des clochards et des vagabonds, expérience cruciale qui lui inspirera le meilleur de son oeuvre littéraire. Il a vingt-huit ans quand il entreprend en effet de donner la parole au petit peuple des rues et des déclassés dans des poèmes entièrement écrits dans sa langue, l'argot parisien. Ce sera Les Soliloques du pauvre qu'il fait connaître en les disant lui-même dans les cabarets montmartrois, au Chat noir notamment. Livre inclassable, sans équivalent dans l'histoire de la poésie, ce recueil qui connaît un succès immédiat en raison de sa force lyrique, de sa puissance oratoire et de sa maîtrise prosodique est sans doute, après Villon et avant Prévert ou Queneau, un des rares exemples d'une poésie qui use de la langue populaire et il préfigure d'une certaine façon le rap contemporain. Nous y avons adjoint le recueil Le Coeur populaire, écrit dans la même veine. C'est Nathalie Vincent-Munnia, universitaire spécialiste de la littérature populaire du XIXe siècle, qui a établi l'édition de ces deux recueils et le glossaire qui permettra au lecteur d'aujourd'hui de se familiariser avec l'argot truculent de Rictus. On trouvera à la fin du volume un lien vers l'enregistrement que fit Rictus de ses poèmes chez Polydor en 1931, extraordinaire document sonore disponible sur le site de la BNF.

11/2020

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Littérature française

Le commandement

Un soir de neige, un enfant, un petit mulâtre, vient trouver une vieille, et lui remet une liasse de lettres et de pages arrachées à des registres. Dans une langue étrange et avec le peu de mots qu'il a, il lui apprend le retour et la mort, tout près d'elle, dans une cabane sur la falaise, d'un fils qu'elle a autrefois envoyé en Amérique. C'est à peine si l'enfant parle, s'il dit ce qu'il a à dire, mais ce qu'il y a à entendre elle l'entend, elle et tous ceux qui cette nuit de neige sont rassemblés autour d'elle dans cette masure des coteaux de Nantes, et qui bientôt racontent, disent ce qu'ils savent. Et l'on se demande au terme de cette histoire d'amour et de soumission, de ces soumissions éperdues où la volonté n'a plus de place, ni le rêve d'une vie, qui donc ici est le véritable narrateur : ce " nous ", obscur, immémorial que l'on entend de la première page à la dernière, à la manière d'un chœur antique disant et accompagnant la fatalité. Ou cet enfant dont les silences sont comme autant de paroles, et des plus terribles. En arrière-plan de ce récit nourri des lettres du fils à la mère, et d'une marche à travers l'île aussi longue et obsédante que les années qui suivront, règnent les images silencieuses d'un univers étrange et cruel, celui des plantations au XVIIIe siècle, d'une solitude et d'un exil partout présents dans l'œuvre de Michèle Desbordes. Et comme dans La demande dont ce livre constitue, en une sorte de diptyque, l'exact pendant, un besoin éperdu d'éternité.

10/2001

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Religion

Marcel Légaut. Une parole féconde

Marcel Légaut (1900-1990) a été l'un des grands spirituels du XXe siècle. Sa rencontre et ses livres ont profondément marqué des générations d'hommes et de chrétiens en recherche de leur propre humanité et d'une vie chrétienne adulte. Ceux-ci ont trouvé auprès de lui souffle et nourriture pour inventer leur voie personnelle en expérimentant une liberté exigeante. C'est que le témoignage de son existence, patiemment mûrie à travers une série de choix qui se sont imposés à lui, inspirés par son souci constant d'authenticité, rejoignait les aspirations intérieures de ses interlocuteurs et lecteurs. Vingt-cinq ans après sa mort, la parole de Marcel Légaut est toujours d'actualité. Ses livres sont réédités, des groupes d'hommes et de femmes, chrétiens ou non, les lisent et la maison communautaire qu'il a créée en 1967 dans la Drôme avec ses amis ne désemplit pas chaque été. Cet ouvrage atteste la fécondité de son témoignage à travers les voix singulières de trois contemporains : deux l'ont fréquenté de son vivant, le troisième l'a découvert après sa mort. Chacun a fait fructifier à sa manière la parole reçue. Ils partagent ici les échos personnels qu'a suscités en eux un des grands textes de Marcel Légaut, tiré de "Prières d'homme", qui est comme un condensé de sa démarche spirituelle. Leurs paroles plurielles et situées sont les fruits uniques à la fois de leur propre démarche intérieure et de l'auteur qui les a inspirés. Ce livre illustre ce qu'écrivait Marcel Légaut en 1980 dans "Devenir soi" : "En se disant en toute fidélité, avec exactitude, sans rien voiler, majorer, extrapoler, l'auteur offre à son lecteur l'occasion et peut-être la possibilité de se déchiffrer lui-même". Ainsi d'humain en humain les paroles vraies reçues, recréées et partagées deviennent indéfiniment source, souffle et nourriture.

09/2014

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Littérature érotique et sentim

A fleur de peau Tome 1 : Rêve

Je ne peux pas dormir... Lorsqu'un amour non partagé laisse Dylan Hart insomniaque et pensant ses blessures, son instinct l'attire vers seul endroit où il a trouvé du répit dans le passé : le Lovato. C'est l'endroit de tous les fantasmes - et des rencontres brûlantes - où une nuit intense de sexe sans attaches soulage ses sentiments fragilisés. Cela aurait dû être une évasion parfaite, et pour une nuit magique, cela semble être le cas, mais deux mondes entrent en collision et la réalité reprend ses droits lorsque son partenaire sexuel a désespérément besoin d'un ami. Dylan peut-il faire confiance à son instinct alors que son coeur a déjà été brisé par une amitié auparavant ? Cela me tue à petit feu... Les dés sont pipés pour l'ancien danseur de ballet Angelo Giordano qui ne trouvera jamais le véritable amour. Au moins, se rendre au Lovato lui offre un répit dans une vie définie par la maladie ; un soupçon de lumière dans le gris terne de sa soi-disant vie sans la danse. Puis il rencontre Dylan - un véritable rayon de soleil des plus brillants - qui fait une fois de plus battre son coeur avec un but. Angelo est subjugué par cet homme, mais la maladie qui a mis fin à sa carrière ne le laissera pas profiter de ce nouvel amour. Il se noie et Dylan ne peut pas le sauver alors que des insécurités les submergent tous les deux. Le seul moyen de s'en sortir est de confronter leurs démons. Si Dylan peut tourner le dos au passé et Angelo peut faire face à son avenir incertain, ils pourront peut-être poursuivre leurs rêves ensemble.

03/2019

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Littérature française

Une femme d'exception

Il est des vies qui passent au gré des saisons. Lisses, linéaires, sans surprises... Et d'autres qui cahotent, chutent, se reprennent, évoluent de moments de désespoir en instants de bonheur absolu. Celle de Marie semble plutôt être de celles-là. Elle connut son futur mari en 1972, avant de l'épouser en 1975. S'ensuivront des années très heureuses couronnées par la naissance d'une fille qui demeurera unique. Son mari, après de multiples bouleversements professionnels, l'entrainera dans une situation que peu de femmes auraient acceptée. De turpitudes en excès en tout genre. alcoolisme notoire, tromperies avec d'autres femmes, flambeur jusqu'au surendettement. Elle réussit, avec le soutien, pourtant lointain de sa fille, à le sortir de ce puits qui s'avérait sans fond, à le faire rebondir, pour qu'il redevienne, enfin, l'homme qu'elle avait connu de nombreuses années auparavant. Malheureusement, malgré tout son courage, sa volonté et sa foi de vivre, en 2009 un cancer des deux seins soi-disant guéri en 2014 revint de plus belle en 2015. Alors qu'elle commençait à profiter, avec son mari retrouvé, d'une retraite douce, agréable, au bord de la mer qu'elle aimait tant, Marie allait reprendre le combat... Avec beaucoup de sensibilité et de franchise, Clément Bernard livre un témoignage rare sur la maladie, sur le cancer des deux seins qu'a combattu son épouse. Leur rencontre, leur vie, les moments de bonheur, les déboires et dérives... Un témoignage sur le courage d'une femme d'exception, qui fût la sienne, toujours à ses côtés malgré les épreuves que la vie, mais aussi son mari, qui pourtant l'adorait, lui ont infligé. Un témoignage pour lui rendre hommage. Juste pour elle, rien que pour elle !

02/2019

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Littérature française

Ernest Dossette - professeur de silence

Jean-Paul Colin, écrivain, auteur de nombreux essais et romans, nous livre ici "Ernest Dossette, le prof du silence" . Il raconte la métamorphose de ce professeur de français, latin, grec, au lycée Desnos durant les années 70. Celui-ci, un beau jour, devant ses élèves fait "aveu d'impuissance à relater des vérités, surtout littéraires" , et dit être aussi "faible et ignorant qu'eux" . Accusé d'être contestataire, à la fin d'une honorable carrière, il se verra prié de quitter l'éducation nationale. Et au lieu de se retrouver parmi les bannis, il se retrouve "rajeuni" dans une autre vie, où il découvre un véritable bien-être, sans plus chercher à "apporter la lumière dans ce qui n'est pas obscur" , ceci après avoir tenté de réinventer les cours "par un cheminement souterrain de la pensée" , c'est-à-dire, le silence, qu'il nomme chef d'orchestre d'instruments nouveaux, afin qu'aucun autre son ne vienne troubler les accords de ceux-ci. Ernest Dossette est-il bouffi d'orgueil au point de simplifier lui-même le monde ? Est-il un imposteur qui abandonne ses élèves à une soi-disant liberté, les condamnant à ne rien apprendre ? Un égoïste, un lâche ? Ou au contraire un courageux héros qui se bat pour affranchir le savoir du pouvoir ? Un vrai maître à penser qui incite "les jeunes tourments qui se cachent derrière les pattes de mouche" non plus à livrer leur part la plus secrète d'eux-mêmes, mais à comprendre que toutes vérités s'emboitent, gigognes sans fin ? Ou encore un professeur tellement épris de lectures et de littérature qu'il ne peut suffisamment en toute humilité retransmettre son envoûtement et en enseigner la magie ?

10/2017

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Economie

Francafricophonie - la "decolonisation" par la recolonisation perpetuelle

Les présidents et régimes français changent, passent et trépassent. L'empire colonial français d'Afrique Noire, solide lui, demeure et se porte bien. Le mythe et les fantasmes de l'empire colonial – préjugés stupides, racisme primaire et autres poncifs coloniaux débiles – sont toujours là, vivaces. Décolonisation, indépendance : de belles fictions depuis 50 ans pour structurer, renforcer et rendre indolores la colonisation, l'humiliation multiforme des peuples africains, la tutelle et la soumission que Paris veut perpétuelles sur l'Afrique. Avec souvent hélas, la complicité, connue et visible ou non, de ses propres fils soi-disant gouvernants, traîtres professionnels bien stipendiés ! Cette bien incongrue histoire de célébration par Paris, en juillet 2010, des 50 ans (1960-2010) de ce qu'on prétend être les "indépendances" des pays d'Afrique Noire colonisés par la France et où ont été convoqués ses vassaux africains, en est la preuve la plus éclatante avant d'être suprême humiliation coloniale, cynisme et mépris flagrants pour les demeurés colonisés. La puissance colonisatrice supposée avoir perdu son empire, ses colonies et perles vitalement juteuses avec logiquement l'indépendance et la souveraineté de celles-ci (comme l'Angleterre pour les USA et l'Inde, par exemple, ou encore le Portugal et le Brésil), en célèbre le Jubilé ! Du jamais vu dans l'histoire des nations et/ou des colonisations. Quel flagrant aveu (mère des preuves) que la décolonisation n'a jamais eu lieu ! Et l'avenir de l'Afrique avec ses grandes questions (démocratie en échec, mal-gouvernance chronique, dégradation sanitaire, sous-développement continu, jeunesse sacrifiée, famine, absence d'un siège au Conseil de Sécurité de l'ONU, école, sciences et techniques, etc.) et celles de ses peuples maintenant ? Bien incertain, hélas ! Même si le continent n'est pas fatalement, obligatoirement condamné, perdu… Mais que de forteresses à forcer !

06/2016

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Technique et entraînement

La préparation mentale du sportif

Ce guide pratique de psychologie s'adresse à tous ceux qui portent des baskets, à ceux qui enseignent le sport et même à ceux qui en parlent. Peut-on apprendre à être un vrai " guerrier " sur un terrain de sport ? A ne jamais rien lâcher et savoir pourquoi surtout ; à refuser l'échec et en même temps en accepter l'éventualité ; avoir une très bonne image de soi-même et une confiance inaltérable qui ne peut vraiment exister qu'avec une très bonne estime de soi ? Ca marche comment la concentration ? La motivation ? La confiance ? Comment ne pas sortir mentalement d'une compétition à cause de cela ? Et ce n'est pas en disant " concentre-toi " ou " faut avoir confiance " que cela ira mieux si on ne sait pas comment cela fonctionne et comment faire pour revenir dans la compétition. Ce n'est pas non plus en hurlant " allez " au bord des terrains que tout va se mettre en place, cela se saurait. Il faut donc donner un sens à ce " allez ". Savoir pourquoi on est là ? Ce que l'on va donner de soi-même et pourquoi ? Pourquoi il faut accepter la pression compétitive ? D'ailleurs pourquoi dans notre pays cette fameuse pression ressort le plus souvent comme quelque chose de négatif ? Et puis ce serait bien que la fameuse " remise en question " du lundi matin se concrétise par de vrais changements. Ce livre propose donc des solutions et des moyens pratiques pour progresser dans tous les domaines du mental. Il s'adresse d'abord aux enseignants et aux éducateurs mais les sportifs y trouveront bien sûr de nombreux conseils et de sources de réflexions sur leur pratique, les parents accompagnateurs aussi (un chapitre leur est d'ailleurs consacré).

03/2022

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Romans d'espionnage

G.s.r facteur x

Un appel sécurisé à 04H10 du matin tire le lieutenant-colonel Saint-Régent do son sommeil. Le Directeur de cabinet du Premier ministre le convoque dans son agence immédiatement en présence du Chef d'état-major de la marine, l'Amiral Jean C., celle du Premier ministre et celle du ministre des Armées. A son arrivée, le Directeur Exécutif du B.S.I reçoit dans les mains un pli classé "Secret Défense" dans lequel la situation est exposée : le porte-conteneur "Andromède" d'une compagnie française internationale est assailli par soit disant des pirates somaliens au large de la capitale, Mogadiscio. Interpellant les personnes du gouvernement présentes, un aveu est finalement livré au Lieutenant-colonel : à bord deux conteneurs dont le contenu n'a pas été déclaré officiellement sont la cible réelle des pirates. Un effet dévastateur se produit quelques heures plus tard par la réception d'un sms codé sur la ligne sécurisée du Lieutenant-colonel lors d'un déjeuner Place Vendôme en présence de la dirigeante d'une maison de haute joaillerie... La mission enclenchée, répondant au nom de "Blue Ocean", endosse le mode "clandestin" compte tenu des enjeux découverts lors de cet acte de piraterie. De Paris à Porto Cervo, puis retour à Paris, à nouveau décollage pour la capitale de la French Riviera, Nice, avant de rejoindre l'Angola pour une opération critique. La mission répondant au nom de code "Blue Ocean" amène le Lieutenant-colonel Saint-Régent à piloter à une équipe restreinte et surtout habituée aux méthodes rugueuses des OPEX clandestines. Une main se tend, celle de Julian R., officia de la C.I.A avec qui dans le passé ils ont déjà accompli une mission clandestine.

03/2022

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Ethique

Euthanasie, stade suprême du macronisme

Ses tenants ont beau la magnifier comme le bouquet final d'un feu d'artifice des mille libertés, l'euthanasie n'est que le produit d'une économie et d'une politique. C'est parce que l'Europe de toutes les restrictions est devenue un océan de récession du fond duquel ne monte plus aucune espérance nouvelle, que les dirigeants, dont ceux de la France, financièrement acculés, choisissent en effet " la piqûre pour tous ". Comme une seringue d'or facilitant leur quête d'équilibres budgétaires, dans un bouillon d'inculture qui sent le ranci des vieilles idéologies, du malthusianisme au nouvel obscurantisme. Quand ce n'est pas le dernier racisme pratiqué : l'anti-vieux ! Mais les idiots utiles de droite se préparent à vendre la seringue pour se faire piquer, pendant que ceux de gauche travaillent déjà à se la faire rembourser, sans jamais comprendre que le mal de celui qui veut mourir vient de plus loin que la maladie qu'il affronte. Car s'il parle de mourir, tant sa souffrance est grande, c'est parce qu'il n'a personne pour la partager et lui donner des raisons d'espérer. La loi sur l'euthanasie, loin d'être l'extase de la République, dans la fraternité compassionnelle des injections, n'est alors que la fuite en avant d'une société qui, ne voulant pas voir les détresses qu'elle crée, préfère éliminer tous ceux qui viennent les lui rappeler. En racontant en plus au passage que c'est au nom de leur liberté qu'on les fait piquer. Ce cynisme et cette hypocrisie des " conventions pharisiennes " qui l'ont habillée, ce livre les débride, en disant les raisons de la colère à voir une loi nous faire mourir avec une longueur d'avance, au moment même où se déploie le génie de notre espèce sapiens.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

Histoire de Martinus Scriblérus, de ses ouvrages & de ses découvertes

Au printemps 1714, la fine fleur des lettres anglo-irlandaises se retrouve dans un pub et forme un club : on projette d'écrire un livre collectif. " Vous donnez chaque jour de meilleurs conseils que nous tous réunis ne pourrions le faire en un an ; & pour dire la vérité, Pope, qui a pensé le premier à l'intrigue, n'a pas du tout de génie pour cela, à mon avis. Gay est trop jeune ; Parnell a bien quelques idées, mais il est paresseux ; je pourrais assembler, enrichir & biffer assez bien, mais tout ce qui concerne les sciences doit venir de vous. " (J. Swift à J. Arbuthnot) Doué pour la satire, ce groupe se demanda après beaucoup d'autres comment triompher de la bêtise, et il créa Martinus Scriblérus, scribouillard barbouillé de tous les arts et de toutes les sciences. En le ciblant, on attaquait les impostures morales, politiques et culturelles de son temps : théories absurdes, faux savoirs, idiotie intellectuelle, esprit de sérieux, prétendus conservateurs, soi-disant progressistes, etc. Près de trois siècles plus tard, Pierre Lafargue (Annotateur) et Pierre Senges (Préfacier-Postfacier) ont voulu compléter le tableau inachevé de leurs illustres aînés en apportant une touche personnelle à cette Histoire. La littérature, ce monstre bizarre qui a tendance à s'échapper aussi vite qu'il est apparu, y reprend des couleurs grâce à leurs facéties redoublées. Le Scriblérus Club poursuit donc son galop (car toujours à dada ! ) sur les terres de la haute fantaisie, offrant une fable malicieuse sur les moeurs universelles. Cette oeuvre eut une influence certaine au XVIIIe siècle : Laurence Sterne y prélèvera des matériaux pour son Tristram Shandy ; Swift ne se priva pas d'y chaparder pour faire grandir son Gulliver. Quant au rire retentissant qui s'en échappe, il n'a pas fini de faire trembler quelques maisons, et dans ces maisons les tasses du service à thé.

10/2022

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Couple, famille

L'éloge du divorce

De nos jours, une difficulté majeure se manifeste quand il s'agit de réfléchir sur l'identité d'un couple et de sa pérennité. Depuis notre plus tendre enfance, on nous inculque un modèle de couple qui semble de plus en plus dépassé. Fini le temps où le couple n'était qu'un, indivisible. Aujourd'hui, plus d'un mariage sur deux se termine par un divorce et pourtant ce sujet reste tabou... Et si notre vision du couple changeait ? J'ai été réellement surprise par le nombre de personnes, pour la plupart inconnues, venues me dire qu'elles auraient préféré que leurs parents divorcent au lieu de devoir vivre leur enfance et leur jeunesse dans un climat de tension. Nombreux sont les parents qui infligent inconsciemment des souffrances morales à leurs enfants en leur disant que c'est pour eux qu'ils restent en couple et qu'ils se sacrifient pour leur bien. Mieux vaut un divorce qu'une insatisfaction permanente transmise en héritage à son enfant ! Et si la mentalité changeait ? Et si le mariage n'était plus envisagé pour la vie ? Ce livre n'est en aucun cas un encouragement à divorcer pour un oui ou pour un non, pour un caprice ou pour une passade ! C'est, au contraire, l'éloge des personnes qui ont fait tout ce qui est en leur pouvoir pour vivre en couple et qui ont su reconnaître leurs limites, limites à ne pas dépasser si elles veulent préserver l'estime qu'elles ont d'elles-mêmes. Et si le divorce était souvent une chance à saisir ? Il y aurait beaucoup plus d'enfants et d'adultes heureux : l'enjeu est grand.

01/2006

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Généralités

De l'Histoire et de la littérature. Sélection d'articles de 1964 à 1974

Sont réunis ici des articles publiés par Henri Guillemin entre 1964 et 1974 et édités en 1975 par le Cercle d'Education populaire de Bruxelles (C. E. P.), au public duquel il a proposé à cette époque de nombreuses conférences. Il ne s'agit pas de transcriptions de ces conférences, mais d'articles, presque tous parus dans La Tribune de Genève ; cela dit, les thèmes sont, ici et là, ceux qui passionnaient l'orateur comme le journaliste. Les articles ne sont pas repris dans l'ordre de leur publication, mais suivent un plan thématique par grands sujets : l'évolution du christianisme, la place des écrivains dans leur siècle, la façon dont s'écrit (ou devrait s'écrire ! ) l'Histoire. Ce plan reste souple, car parler de Lamartine amène à interroger son attitude religieuse, sa poésie, son courage politique ; même chose pour Victor Hugo. De ce fait les articles de la fin du volume, plus explicitement historiques (sur la Révolution, sur la guerre de 70 et les deux suivantes...), se placent en réalité dans la continuité de ceux qui paraissaient n'être "que" littéraires. Tout s'interpénètre. Autant dire que ce livre est un captivant raccourci de l'oeuvre écrite et parlée de Guillemin. Le volume du C. E. P. (Cahier 58) avait été publié "nu", sans même les dates des articles. Pour la réédition on a indiqué non seulement ces dates, mais les remaniements (surtout des coupures) subis par une partie des textes. Par ailleurs des notes clarifient les allusions à ce qui, cinquante et soixante ans après le temps de l'écriture, ne parle plus ou plus assez au lecteur actuel. Tout a été fait pour que, dans cette anthologie, Guillemin s'adresse à nous comme il s'adressait à ses contemporains, en leur disant "vous" et en les entraînant à sa suite...

03/2023

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Littérature française

Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie

Joy a trente-quatre ans, vingt ans dans son corps et cent ans dans sa tête. A quel moment sa prise de joie s'est débranchée ? Difficile à dire. Ces choses-là, ça arrive sans prévenir. Joy travaille dans une agence de Celebrity marketing qui connecte des talents VIP avec de grandes marques pour les auréoler de prestige. Dans ce monde d'image et de luxe mieux vaut être brillant. Mais Joy ne se sent pas vraiment de talents particuliers. Pour compenser ce côté soi-disant lambda qui la complexe, elle se met de toujours plus de pression. Elle est au bord de l'implosion, prête à tout pour ne pas montrer aux autres ses états d'âmes. La seule chose qui lui maintient la tête hors de l'eau est le toc digital qu'elle a développé par instinct de survie : à chaque fois que la pression la submerge, elle installe sur son smartphone une nouvelle application censée l'aider à performer davantage. Pour couronner le tout, voilà qu'on confie à Joy la délicate mission d'organiser un événement original pour célébrer les dix ans de l'agence. C'est ainsi qu'elle va faire la connaissance de Benjamin et de sa joyeuse petite troupe. Ils ont un mois pour relever le défi. Leur rencontre va bouleverser Joy dans ses certitudes et lentement lui ouvrir les yeux. Car ces personnages singuliers, attachants et libres ont le sourire facile, et pour se " désappliquer ", ils ne sont jamais à court d'idées. Le spleen s'éloigne, peu à peu remplacé par une irrésistible envie de se transformer. Mais attention, car un pop-corn qui éclate, ça fait du bruit, beaucoup de bruit...

10/2022

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Biographies

Louis-Ferdinand Céline, Lucette Almanzor et la troisième marche

Dauphine Heron de Villefosse : "Jai longuement hésité à écrire ce recit d'une période de ma jeunesse qui m'a permis de découvrir pendant sept années le quotidien du couple hors norme que formaient Lucette Almanzor et le docteur Destouches devenu l'ecrivain Louis-Ferdinand Céline. J'ai rédigé ce manuscrit a partir de mes notes prises sur le vif presque quotidiennement afin d'en restituer, selon les souhaits de Céline, le plus precisement l'atmosphere, les expressions, les sons, les voix si singulières. (. .)J'avais 14 ans a l'automne 1955 lorsque ma grand mère m'a inscrite à l'école de danse de Lucette Almanzor car elle était convaincue que ma passion pour la danse me permettrait de me remettre de deux années de soucis de santé. Chaque matin, sauf le dimanche, pour accéder au cours de Lucette (dans leur maison, 25 ter Route des Gardes a Meudon), je passais devant le fauteuil de Céline situé juste devant la porte d'entrée et plusieurs fois par semaine, il etait là et impressionnait la jeune fille que j'étais. Petit à petit il m'interpella. Je restais debout pour l'écouter puis échanger quelques mots avec lui. Un jour il m'a prié de m'asseoir sur la première marche de l'escalier en me disant "dans quelques jours avec vos progrès, vous occuperez la deuxieme ". Au bout de quelques semaines il m'invita à occuper la troisieme marche, face à lui, qui curieusement fut a l'origine d'une anecdote et du surnom de Boum Badaboum qu'il m'attribua. Ce fut le debut de dialogues fascinants, d'echanges profonds, ou de simples "bavardages" et donc de ces "notes"que je prenais régulièrement selon ses propres voeux et aujourdhui retranscrites par mes soins dans ce livre".

03/2024

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Histoire des idées politiques

De l'action directe. Suivi de L'idée dominante

Extrait : " Si vous choisissez la liberté, la fierté et la force de l'âme individuelle, et la libre fraternisation des hommes, comme le but que votre vie doit manifester, alors ne les bradez pas. Pensez que votre âme est forte et qu'elle tiendra le coup ? ; et lentement, au prix d'une lutte acharnée peut-être, la force grandira. Et le renoncement à des biens pour lesquels d'autres troquent la dernière possibilité de liberté deviendra facile. A la fin de votre vie, vous pourrez fermer les yeux en disant : " Je n'ai pas été contrôlé par l'idée dominante de mon époque ? ; j'ai choisi ma propre allégeance et je l'ai servie. J'ai prouvé par ma vie qu'il y a en l'homme ce qui le sauve de la tyrannie absolue des circonstances, ce qui, à la fin, conquiert et refaçonne ces circonstances, le feu immortel de la volonté individuelle, qui est le salut de l'avenir. " Il nous faut de tels hommes, des hommes qui s'engagent envers leur âme et qui s'y tiennent, non pas quand c'est facile, mais quand c'est difficile, quand l'orage gronde, quand le ciel est blanc et la foudre bleutée, quand les yeux sont aveuglés et les oreilles assourdies par la guerre des contraires, quand le ciel est plombé et que la grisaille ne se lève jamais. Tenir bon jusqu'au bout : voilà ce que signifie avoir une idée dominante, que les circonstances ne peuvent briser. Et de tels hommes font et défont les circonstances. " Voltairine de Cleyre est une militante et théoricienne anarchiste américaine (1866-1912), connue pour son anarchisme sans adjectif et sa pensée-libre vaste, son féminisme et son engagement dans la révolution mexicaine.

03/2024

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Communication - Médias

La collision des récits. Le journalisme face à la désinformation

C'est devenu un lieu commun : les fake news ont envahi internet, et c'est la faute aux médias sociaux. Mais est-ce vraiment le cas ? Comment expliquer cette vague de désinformation ? Sommes-nous réellement entrés dans l'ère dite de la "post-vérité"? Pour Philippe de Grosbois, il s'agit d'abord et avant tout d'une crise de confiance envers le journalisme "positiviste", qui prétend être fondé sur des faits empiriques et une éthique de la neutralité. Si les fausses nouvelles prolifèrent, ce n'est pas simplement parce qu'un public passif et crédule se fait berner par des "faits alternatifs", mais parce que les récits des médias traditionnels sonnent de plus en plus faux à nos oreilles. Parallèlement à la montée du néolibéralisme, un nouveau "régime de vérité" a émergé à la fin du siècle dernier : non plus celui des faits tangibles et soi-disant "objectifs", comme dans le journalisme positiviste, mais celui de la vérité ressentie. Le succès des radios d'opinion, la multiplication des chroniqueurs démagogues ou l'élection de Donald Trump en témoignent, ce sont principalement les forces de droite et d'extrême droite qui ont accaparé ce régime de vérité. Pandémie aidant, les théories complotistes ont gagné du terrain, brouillant encore davantage les frontières entre le réel et le virtuel, le vrai et le faux. C'est la collision des récits. Pour regagner la confiance du public, les journalistes auraient intérêt à opérer un virage dans leur rapport à la vérité et au pouvoir. Accepteront-ils de reconnaître les biais inhérents à leur métier ? Sauront-ils renouer avec les citoyen.ne.s dans un esprit de démocratisation de la société? Malgré les critiques qu'il leur adresse, c'est l'espoir que porte Philippe de Grosbois avec cet essai qui déjoue tous les clichés sur le quatrième pouvoir.

05/2022

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Terreur

L'abomination de Dunwich illustré

L'horreur à Dunwich proprement dite se manifesta entre la fête de la Moisson et l'équinoxe de 1928. Le docteur Armitage fut l'un des témoins de son abominable prologue. A Dunwich, village reculé du Massachusetts, perdu dans les profondeurs d'une campagne inhospitalière aux vallons obscurs envahis de ronces, les anciennes histoires de sorcières sont encore vivaces et d'étranges bruits souterrains résonnent par fois sous les collines surmontées de mystérieux cercles de pierres. Dans une ferme isolée de la région, Lavinia Whateley, albinos simple d'esprit, met au monde un enfant, Wilbur, dont le père est inconnu. Le vieux Whateley, le père de Lavinia, élève Wilbur en suscitant la méfiance des habitants des environs, effrayés par la vitesse de croissance de l'enfant et son faciès repoussant. Depuis toujours, des rumeurs de sorcellerie courent sur le compte du vieux Whateley et, après sa mort, Wilbur, une fois adulte, semble décidé à accroître les connaissances impies qu'il lui a transmises. Dans ce but, il se rend à l'université Miskatonic d'Arkham afin d'y emprunter l'exemplaire du sinistre Necronomicon en leur possession. Le professeur Armitage, comprenant les intentions malveillantes de son visiteur, refuse d'accéder à sa requête. Déterminé à s'emparer de l'ouvrage, Wilbur va tenter d'entrer de nuit, par effraction, dans la bibliothèque, déclenchant une série d'événements tragiques... Combes encaissées rendues impénétrables par une végétation hostile, sabbat s dément s autour de feux la nuit de Walpurgis, engoulevent s prêt s à voler l'âme des mourants, créature invisible dévastant la campagne la nuit... Loin des paysages grandioses et exotiques de L'Appel de Cthulhu ou des Montagnes hallucinées, cette nouvelle de Lovecraft prend place dans la Nouvelle - Angleterre, région chère à l'auteur, où il situera nombre de ses récits. Fasciné depuis toujours par l'univers de H. P. Lovecraft, François Baranger, illustrateur reconnu dans le monde pour ses talents de concept artist pour le cinéma et le jeu vidéo, s'est attelé à la tâche "cyclopéenne" de mettre en images ses principaux récits. Lovecraft est indessinable. Par définition. Chacune de ses nouvelles fourmille d'adverbes et de substantifs qui insistent sur le fait que non, on ne pourra pas représenter ces visions horrifiques. Comment fait François Baranger ? Quelle est sa stratégie ? Je l'ignore, mais elle fonctionne. Joann Sfar

10/2022

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Thèmes picturaux

Couleurs de Loire

"Couleur du ciel, couleur de Loire, la mare était dans l'herbe comme une éclaboussure du ciel". Maurice Genevoix : La Boite à Pêche. Curieuse appellation de couleur : La Loire en effet, plus que tout autre fleuve passe par une vaste gamme de teintes, allant de l'argenté au lilas, selon la couleur du ciel et selon le moment du jour. (Dicos point virgule, Le Seuil) Unique ! la Loire comme vous ne l'avez jamais vue. Plus de cent peintres, poètes et écrivains ! Plus de 70 reproductions en couleurs, Des tableaux inédits, notamment ceux de Maurice Genevoix ! La Loire et ses affluents ont inspiré d'innombrables artistes, peintres, écrivains et poètes qui ont fréquenté ses rives. Ils ont été séduits par ses aspects pittoresques : villes au bord du fleuve, activités des bords de Loire... Ils ont souvent peint ou écrit sur la Loire. C'est ce que révèle ce beau livre. Rieuse, épanouie, sablonneuse, ample et magnifique... la LOIRE, miroir de l'âme les a inspirés. La Loire sous les regards croisés de Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Nicolas Mecheriki, Henri-Joseph Harpignies, Francis Picabia, Prosper Barbot, Charles Le Roux, Claude Rameau, Louis-Robert Antral, Jean Fouquet, Jean-Albert Gorin, Théodore Rousseau, Léon Eugène Dambeza, Maxime Maufra, Jean Commère, Louis Dupont, Maurice Loirand, Richard Boutin, Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Eugène Delacroix, Prosper Barbot, William Turner, Emmanuel Lansyer, Eugène Prévost-Messemin, Olivier Debré, Roger Toulouse, Paul Fachet, Maxime Maufra, Jacques Lefebvre, Jacqueline Cailliau, Bernard Lorjou, William Turner, Balitran, Jacques Villon, Thomas Aignan Desfriches, Louis Joseph Soulas, Jacques Poirier, Nicolas Chapuy, Jeanne Champillou, Jacques Ousson, Johan Barthold Jongkind, Jean-Pierre Houel, Emmanuel Lansyer, Paul Désiré Trouillebert, Edouard Debat-Ponsan, Stephano Della Bella, Pierre-Antoine Demachy, Justin Ouvrié, Lambert Doomer, Jean Zaccheo, Stephano Della Bella, Denise Bruneau, Ferdinand Perrot, Charles Péguy, Marguerite Cécile Albrecht, Louis Aragon, Germain Audebert, Paul Badin, Honoré de Balzac, René Bazin, Maurice Bedel, Joachim du Bellay, Adam Billaut, Lucien Bodard, Michel Bondu, Roger Bonhomme, Jacques Branger, Marcel Bréchet, Francine Caron, Paul Fort, Hervé Guerlin, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Maurice Genevoix, Victor Hugo, Max Jacob, Henry James, Jean-Marie Laclavetine, Jacques Lacarrière, Jean de La Fontaine, Jules Lemaître, Géo Norge, Pierre de Ronsard, Mme de Sévigné, Emile Souvestre, André Spire, Jules Vallès, André Turquet, Hubert Tillay, Francis Viélé-Griffin, Alfred de Vigny, Arthur Young.

04/2022

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Théâtre - Pièces

La statue de temps

La délicatesse. C'est le mot qui me vient à l'esprit à la lecture des poèmes de Gaëtane de Lansalut. Délicatesse et simplicité. Un univers enveloppant bien que minimaliste. La beauté de l'instant saisi dans sa fugacité. L'harmonie des contraires, puisque la statue évoque l'objet lourdement ancré, tandis que le temps, fugace, est par essence volatile. Les mots de Gaëtane ouvrent nos yeux sur ce monde qui nous entoure, et que nous avons perdu l'habitude de contempler. Pas besoin de chichi : une miette de pain, des flocons de neige, le café du matin, la rosée, le soleil levant, le ciel bleu, un caillou, suffisent à éveiller l'intensité de nos sens. La statue de temps est à l'image de l'autrice : sensible et émouvante, drôle et profonde, idéaliste et réaliste tout à la fois. A travers les lignes se devine la quête de l'Absolu dans les moindres détails du quotidien. Mis en scène au théâtre de Nesle, les poèmes de Gaëtane, subtilement interprétés par la comédienne Bérengère Warluzel et accompagnés à la flûte par Julie Huguet, faisaient l'effet d'un temps comme suspendu. Dans son atmosphère clair obscur, dans son dépouillement, la scène ressemblait à une peinture de Georges de La Tour. Intimistes et vibrants, les tableaux de Gaëtane de Lansalut interrogent la vie en même temps qu'ils la célèbrent, avec amour. Virginie Larousse Rédactrice en chef du Monde des religions. Ce sont des poèmes de jeunesse bien souvent, écrits d'une traite sous une impérieuse inspiration qui me faisait prendre le stylo ou la plume (de l'ordinateur) sans attendre. Un trépignement à écrire. De jour, de nuit. Je me suis toujours demandé dans quel état il fallait être pour écrire. Pour être inspiré(e). Que devenait notre conscience ? Dans quel univers fallait-il être pour succomber aux délices des mots bien souvent au bord de l'intime si ce n'est aux marges de l'indicible. Il est apparu que le temps avait une valeur pondérale dans certains de mes textes. Faisant accroitre leur maturation. Puis un déclic. Des textes nés comme ça. Au fil de l'eau. Au fil du temps. Au gré des rencontres. Ce fut celle avec la flûtiste Julie Huguet au Japon, qui a cru en mes textes et les a proposés à la comédienne Bérengère Warluzel pour en faire un spectacle d'une heure au théâtre de Nesle, les jeudis des mois de février et mars 2019. Avec le soutien du metteur en scène Jean-Daniel Laval. Et un projet est né. Une statue de temps qui veut se promener dans les théâtres, les bibliothèques ou les librairies ou chez les gens, dans leur salon, au gré des rencontres là aussi. Poèmes en prose et morceaux de musique s'intercalent judicieusement pour narrer la vie, sous une forme plutôt introspective, sensible et imagée. Chacun pourra y retrouver le thème du temps qui passe, de la vie allègre qui se déroule inexorablement comme pourrait-on dire un voyage. Ce spectacle s'adresse à toutes et tous. Les poèmes nus peuvent aussi être agencés et mis en scène d'une autre manière, avec une autre musique. Ainsi y a-t-il eu une alliance complice de la musique de Johann Sebastian Bach à la flûte et du texte qui a pu émouvoir. Un spectacle à hauteur d'enfant, contemporain et classique à la fois, qui a eu l'ambition folle de nous faire nous réjouir. Car tout, au fond, est à faire avec amour. Gaëtane de Lansalut

04/2021

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Lycée parascolaire

Anglais Tle séries L, ES, S. Edition 2020

Comment optimiser vos révisions et être sûr(e) de maîtriser en profondeur les thèmes et les enjeux du programme d'anglais ? Le jour du bac, comment rendre une copie qui saura faire toute la différence et vous assurer la meilleure note possible ? Pour vous y aider, voici une collection totalement inédite ! Elle est la première et la seule à vous proposer-en plus des révisions traditionnelles- d'étoffer vos connaissances grâce aux articles du Monde et de Courrier international. Enrichissement culturel et linguistique, approfondissement des thématiques au programme, consolidation du lexique et des notions clés : chaque article est une mine d'informations à exploiter pour optimiser la qualité de vos productions écrites et orales le jour de l'examen. Inspirée de la presse, la mise en page met en valeur l'information et facilite la mémorisation des points importants. Sélectionnés pour leur pertinence par rapport à un thème précis du programme, les articles sont accompagnés : des mots clés et repères essentiels à retenir ; d'exercices d'entraînement (questions de compréhension, exercices de grammaire et sujets de bac corrigés) pour une parfaite maîtrise de la langue anglaise. Sans oublier la méthodologie des épreuves et les conseils pour s'y préparer.

01/2020

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Football

Van Basten, ma vie, ma vérité

L'autobiographie explosive du meilleur footballeur des années 1980-90. En 1995, Marco van Basten doit mettre fin à son immense carrière, handicapé par une blessure à la cheville mal soignée. " J'ai arrêté de courir et d'applaudir. Mon tour d'honneur était fini. Quelque chose avait changé. Quelque chose de fondamental. Le football était ma vie et je venais de la perdre. Ce jour-là, je suis mort en tant que footballeur. Et j'avais été invité à mes propres funérailles. " " Pendant trois ans, j'ai fait tout ce que je pouvais pour retrouver la forme. Absolument tout. Bien au-delà des limites de la douleur. Mais c'était fini. En vérité, à la fin, j'étais juste heureux de pouvoir marcher jusqu'à la boulangerie sans avoir mal. Cela m'a coûté très cher. Et je n'en ai jamais vraiment parlé. " Il deviendra entraîneur (Ajax, sélection néerlandaise) mais sans connaître les sommets qu'il avait atteint comme joueur, victime parfois de sa franchise et de sa capacité à dénoncer les compromissions et magouilles du milieu du foot. Son récit sans complaisance ne cache rien de la pression paternelle qu'il a subie afin de le voir réussir dans le football (comme Verstappen en F1), de sa dépression post-blessure, de ses mauvais placements financiers (38M de dettes fiscales) ni de sa brouille avec l'autre triple lauréat du Ballon d'Or Johan Cruyff qui était son idole et son ami. Une autobiographie directe qui nous replonge dans le football champagne des années 1980-90 que les fans de foot n'ont pas oublié. Sur les réseaux sociaux tournent encore régulièrement les vidéos des buts hyper-spectaculaires du grand Marco. " Je pense que le temps est venu de raconter mon histoire. De mon point de vue. Ma vérité. L'histoire que je n'ai jamais racontée. Dans laquelle je peux remettre les choses en place. Je n'épargnerai personne. Et moi moins que quiconque. " Palmarès Champion d'Europe 1988 avec les Pays-Bas Vainqueur de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1989 et en 1990 avec le Milan AC Vainqueur de la Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe en 1987 avec l'Ajax Amsterdam Champion des Pays-Bas en 1982, en 1983 et en 1985 avec l'Ajax Amsterdam Champion d'Italie en 1988, en 1992 et en 1993 avec le Milan AC Triple lauréat du Ballon d'Or (1988, 1989, 1992).

06/2022

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Revues

L'enseignement des mathématiques - Revue 93

L'enseignement des mathématiques fait partie des enjeux prioritaires de tous les systèmes éducatifs. A travers dix études de cas, réparties sur quatre continents, ce numéro se propose de cerner quelles mathématiques sont enseignées dans le monde, et dans quels buts. Quatre textes portent sur des pays européens (France, Islande, Portugal et Royaume-Uni). Ils manifestent d'assez nettes différences en ce qui concerne l'organisation de l'enseignement des mathématiques et les résultats des élèves. Deux articles venus d'Asie (Chine et Inde) montrent un éclairage original sur un enseignement des mathématiques qui puise ses racines dans des cultures ancestrales mais évolue, sans doute davantage qu'en Europe, au rythme des mutations sociales et économiques de ces pays. Les deux articles sur des pays d'Amérique latine (Argentine et Chili) insistent sur les efforts des chercheurs pour équilibrer savoirs disciplinaires et didactiques dans la conception des programmes et la formation des enseignants. L'article sur le Québec propose une voie qui retient l'attention, en façonnant une culture des mathématiques en contexte scolaire, tracée dans la continuité et avec pragmatisme, qui aboutit à des résultats enviables pour les élèves. Cet ensemble est complété d'une analyse des résultats en mathématiques issue d'une évaluation internationale menée dans les pays francophones d'Afrique subsaharienne (Pasec 2019). Cette étude met en évidence le faible niveau des acquis en primaire et, du côté des enseignants, la fragilité de leurs connaissances, aussi bien en termes didactiques que de contenu. A la lecture de ce dossier, se font jour cinq questions liées les unes aux autres. Les enjeux actuels de l'enseignement des mathématiques sont-ils les mêmes partout ? Quels sont les contenus mathématiques à enseigner et comment ont-ils évolué durant les dernières décennies ? Comment ces mathématiques sont-elles enseignées, avec quelles marges de manoeuvre des écoles et des enseignants ? Qui enseigne les mathématiques et quelle est la place de la formation des enseignants ? Enfin, que nous disent les évaluations nationales et internationales, telles que Pisa et Timss, des effets de cet enseignement et quel est leur impact ? En matière d'enseignement des mathématiques, les systèmes éducatifs sont nombreux à rencontrer de grandes difficultés pour atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés, aussi bien sur la qualité de la formation réservée à tous les élèves que sur l'égalité des chances selon l'origine sociale ou le genre, ou encore sur le recrutement des enseignants. Un numéro coordonné par Jean-François Chesné, coordinateur exécutif du Centre national d'étude des systèmes scolaires et Johan Yebbou, inspecteur général de l'éducation, du sport et de la recherche

10/2023

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Beaux arts

Osmoscosmos

La sixième édition de la triennale 50JPG du Centre de la photographie Genève a eu lieu du 19 juin au 25 août 2019. Sous le titre "OSMOSCOSMOS" , l'exposition principale a tenté de réunir Eros & Cosmos, mettant en évidence le trait d'union entre ces deux univers, un lien peu étudié dans nos cultures occidentales, probablement trop marquées par les monothéismes et la culpabilisation développée autour de l'éros visant à mieux soumettre l'individu à l'emprise des églises. Jean-Pierre Vernant, spécialiste de l'antiquité grecque, souligne que la sexualisation du dieu Eros se fait au moment où Uranus est castré et qu'il se dégage de Gaïa dans la souffrance pour devenir, au-dessus de nos têtes, le ciel étoilé. Et pour le philosophe Michel Onfray, se référant au Kama Sutra, le sexe est défini ainsi : "... naturel, en rapport avec le cosmos, jamais séparé du monde, toujours là pour rappeler la liaison entre les parties d'un grand tout" . Une douzaine d'oeuvres établissent cette relation entre les deux facettes d' "OSMOSCOSMOS" , telles que Words and Stars de Grazia Toderi et Orhan Pamuk ou les contributions de Ursula Böhmer, Bunu Dhungana, Heidi Hassan, Eden Levi Am, Urs Lüthi, Boris Mikhailov, Johan Österholm, Thomas Ruff, Pierre Radisic, Catherine Radosa, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens), Christian Waldvogel et d'autres. "OSMOSCOSMOS" assemble des oeuvres photographiques et vidéographiques contemporaines ainsi que diverses sources iconographiques. Parmi les artistes sélectionnés, plusieurs d'entre eux ont, dès les années 1970, mis radicalement en question la définition des genres, voire la commercialisation d'Eros, que ce soit Manon, Jürgen Klauke, Renate Bertlmann, Natalia LL, Urs Lüthi, Barbara Hammer, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens) et Liliane Vertessen ; d'autres, à la même époque, revendiquaient des esthétiques homosexuelles à l'instar de Pierre Keller ou de Walter Pfeiffer, revisitées sous une forme contemporaine par Mauricio Dias et Walter Riedweg. La trame féministe est poursuivie aujourd'hui par des artistes tels que Romy Alizée, Dorothée Baumann, Anne Collier, Déborah de Robertis, Nadia Granados, Angela Marzullo, Lina Scheynius ou encore A. L. Steiner, tandis que Eden Levi Am, Nicole Tran Ba Vang et Yuri Nagashima traitent des amours lesbiennes et/ou queers. S'il va de soit qu'Eros touche aussi à des problématiques politiques, force est de constater que dans nos sociétés marchandes, il est gangrené par des intérêts économiques très importants, comme le démontrent les propositions de Caroline Bernard, Fred Lonidier, Susan Meiselas, Charles Weber ou encore Patrick Weidmann.

06/2020

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Non classé

DJ Arafat, Dieu n'a pas voulu cela Yorobo

Ce livre sur DJ Arafat est un livre d'hommage. Je l'ai écrit au lendemain tragique de sa disparition. Ce livre a été possible grâce aux nombreux recueils de données faisant interaction avec sa disparition, que vous trouverez les liens en annexe. Merci Yorobo pour ce que tu as apporté à la musique. Les Ivoiriens et le monde entier te seront éternellement reconnaissants. Mes condoléances à tous ceux de loin ou de prêt inconsolables actuellement et qui continueront à porter le deuil. DJ Arafat je ne l'ai jamais approché, mais c'est comme si c'est un membre de ma famille. Je suis ivoirien d'origine comme Yorobo, et tous les Ivoiriens ont été affectés par cette disparition tragique. Il avait la vie et plein de choses à nous faire découvrir mais le destin en ont voulu autrement. Merci Monsieur Ahmed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de La Défense de la Côte d'Ivoire, qui par sa seule présence a montré que DJ Arafat fût un illustre personnage, que toute la nation ivoirienne reconnaissante. Il était présent dès les premières heures de l'hommage jusqu'à la fin. Au stade Félix Houphouët-Boigny il a assumé son amitié avec Yorobo en affirmant : "Yorobo, c'était mon fils, et je l'assume. Les gens m'ont critiqué en disant : qu'est-ce qu'un ministre fait avec un musicien ? Mais être ministre, n'empêche pas d'avoir du coeur" . Nous le savons, la popularité de DJ Arafat dépassait les clivages politiques en Côte d'Ivoire. Ceux qui aiment Yorobo sont de toutes cultures et de toute religion et politique. Yorobo rassemblaient tous les Ivoiriens et au-delà de la Lagune Ebrié. Etre solidaire les uns les autres pour consolider l'unité du pays, c'est ce que voulait Yorobo. Ce livre d'hommage servira à consolider l'amitié entre tous les Ivoiriens. Dort en paix Yorobo.

09/2019

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Sciences politiques

Doléances. Quand les gouvernés réforment l'Etat

Les Gaulois sont réfractaires car les Gaulois ne supportent pas que César décide à leur place. En d'autres termes, les français sont réfractaires aux réformes imposées par un pouvoir politique sur lequel ils n'exercent aucun contrôle car ils savent, dans le tréfonds de leur âme collective, qu'ils sont parfaitement capables de se réformer eux-mêmes ! Victimes, avant la Révolution, d'une dynastie régnante qui n'avait pas brillé par son esprit de tolérance, ils sont bercés depuis plus de deux siècles par d'illusoires promesses de liberté, d'égalité et de fraternité, biberonnés au sirop d'une soit disant démocratie qui les flatte pour mieux les étouffer. Tour à tour floués, trahis, pillés, violentés, massacrés dans des conflits d'une stupidité sans nom, ils sont aujourd'hui spoliés par une caste de politiciens et de hauts fonctionnaires qui s'est arrogé avec mépris le droit de décider en leur nom. Il y a pourtant eu, dans l'histoire de notre pays, des périodes où les gouvernés ont réformé le pays. Appelés au secours par des gouvernants aux abois, ils ont accompli des prouesses de réforme dont nous sommes, aujourd'hui encore, les bénéficiaires. Ils l'ont fait, non pas en s'emparant du pouvoir, mais en délibérant et en proposant des réformes de bon sens. Ces assemblées portaient le nom d'Etats généraux. Notre mémoire collective en a gardé un souvenir confus mais vivace. Le moment est venu, aujourd'hui que l'âme française se réveille avec sursaut et fracas, de se pencher sur ce que les réformes initiées par les Etats généraux ont apporté dans le passé pour en tirer quelques leçons pour le présent et l'avenir de notre pays. Réformer est possible et la France, si elle renoue avec ses principes ancestraux, pourra redevenir le phare appelé à guider le monde vers un avenir de vérité, d'équité et de prospérité.

05/2019

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Histoire internationale

L'Afrique, cinquante ans d'indépendance : et après ?

Dans les années soixante, l'Afrique avait accédé à l'indépendance. Cette indépendance fut fêtée en grande pompe. Mais, près d'un demi siècle après, l'Afrique se cherche encore. Parfois on se demande si elle sait où elle se trouve. Parfois ce sont les autres qui viennent lui dire, " tu es mal partie ", ou alors qui se demandent si " elle partira ". C'est sûr, l'Afrique est partie, mais mal partie. Non pas mal partie parce que l'avenir est obscur, mais parce qu'elle avait pris un mauvais départ. Les rails qu'on lui a fait emprunter au départ n'étaient pas la bonne voie. C'était la voie de la perte. Le jeu a été faussé au départ, on la pressait d'aller sur cette voie, celle-là qui ne pouvait la mener qu'au gouffre, et pourtant elle a laissé tout à côté les rails de la liberté, du développement et du progrès. Tous ses fils qui voulaient d'une vraie indépendance ont été éliminés, le destin de l'Afrique a été mis entre les mains des Africains qui étaient disposés à laisser à l'Occident les mains libres en Afrique, qui étaient disposés à remettre l'Afrique à l'Occident après la soi-disant indépendance qu'il lui a accordée, ce qu'ils n'ont pas manqué de faire. L'Afrique a ainsi pris un mauvais départ. Il est temps que cela cesse, que les erreurs commises soient réparées. Mikhaïl Gorbatchev disait dans Perestroïka : " Ces pays (les pays en voie de développement) ont leurs intérêts nationaux particuliers. Des décennies durant, ce furent des colonies, qui ont lutté avec obstination pour leur libération, qui ont acquis leur " indépendance ", et qui désirent améliorer la vie de leurs citoyens, utiliser leurs ressources comme bon leur semble, édifier une économie et une culture indépendantes ". Oui, il est temps que cela se réalise.

04/2010