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Savannah Palissades

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Littérature française

L'île du Saros

"Une retraitée découvre, sur une palissade, la photo d'un enfant disparu depuis neuf ans. L'image lui parle et lui demande de le retrouver. Irène part à sa recherche. Elle découvrira l'île du Saros, une île "floue" où les habitants souffrent de maux inconnus, nés d'un phénomène étrange : toutes les traces persistantes des émotions humaines, venues du monde entier, s'accumulent en cet endroit, et influent sur le métabolisme et le caractère des habitants. Dans cet univers qu'elle se prend à aimer, Irène reçoit un don nouveau, celui de communiquer avec la mémoire des choses. L'enfant perdu, de son côté, est prisonnier d'une communauté. Devenu solitaire et rebelle, il a développé des capacités exceptionnelles, tant physiques que mentales. Il peut voir les événements avant qu'ils ne se produisent, entrer dans l'esprit des animaux. Mais cet enfant a refusé de grandir. La douce mais opiniâtre mamie et le jeune homme puissant et sauvage réussiront-ils à se trouver, puis à s'apprivoiser mutuellement ? A cette condition, ils pourront se libérer l'un l'autre de leurs douleurs passées, et former un couple improbable doté d'un grand pouvoir, celui de transformer le monde autour de lui. Faire d'une friche industrielle un espace de convivialité et d'invention. Libérer le Saros de sa malédiction. Bruno de l'Onde a suivi des études de philosophie, publié dans un cadre professionnel de nombreux articles et ouvrages sur l'économie solidaire et l'action culturelle, exploré les contes de la tradition orale et les rites de passage contemporains, pour se consacrer depuis 2007 à l'écriture de fictions. Des récits qui nous entraînent à voyager, entre poésie, humour et aventures, aux frontières de l'imaginaire et de notre quotidien. "L'île du Saros" , son troisième livre, se présente comme un roman onirique sur la quête de l'être qui saura nous compléter, et nous révéler. Serions-nous, tous, concernés par le besoin d'un tel cheminement ? L'auteur dédie cette histoire à la grand-mère généreuse qu'il a perdue, et à l'enfant ténébreux qu'il était alors".

09/2018

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Littérature française

Les pays lointains

Ayant quitté un Londres sinistre et après une traversée difficile avec Mrs. Escridge, sa mère ruinée, à seize ans, Elizabeth arrive à Dimwood, riche plantation de Géorgie où un parent, William Hargrove, les recueille. Vont-elles l'une recommencer sa vie et l'autre commencer la sienne dans ce pays inconnu où l'hiver n'existe pas, au milieu des magnolias et des roses ? La plantation heureuse cache, cependant, bien des drames. En 1850, les Etats-Unis n'ont jamais été aussi près d'une rupture entre Sud et Nord. La Sécession est dans l'air. Elizabeth croit que rien n'arrive jamais, lorsque, un soir de bal, elle voit Jonathan. Bien entendu, c'est toujours la personne qui n'est pas pour vous, celle ou celui contre qui on vous met en garde, l'ennemi en somme, qui fait battre votre coeur. L'amour ne connaît aucun interdit. La vie, autour de la jeune Anglaise dont la beauté blonde fait des ravages, s'organise à Savannah, puis en Virginie chez un ami de la famille, " Oncle " Charlie. Là, c'est le tourbillon des fêtes de la société, et la foule des jeunes cousins et cousines, des amis, des serviteurs des Noirs parmi lesquels Betty, vieille femme maternelle, dévouée de tout son âme, et une énigmatique Galloise, Miss Llewelyn, qui régente la plantation de Dimwood et joue secrètement les entremetteuses pour Elizabeth et Jonathan. Celui-ci a épousé une belle femme riche qui a dans les veines un peu de sang noir. Aussi a-t-elle emmené son jeune époux en Europe, à Vienne, où cela n'a aucune importance pour être " reçue ". En virginie, dans le domaine de Charlie Jones, Elizabeth répond à l'amour de Ned, le fils encore étudiant de son fastueux tuteur. Mais sans oublier Jonathan. Et elle s'interroge : " Peut-on aimer deux hommes à la fois ? " C'est le destin qui en décidera... Apparenté à toutes les grandes familles du Sud, ayant passé une partie de sa jeunesse dans son pays lointain, Julien green raconte, dans ce livre plain d'amour et de fureur, l'aventure d'un être de désir, car il s'agit pour Elizabeth de posséder la vérité dans une âme et un corps.

04/1987

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 10, L'Erotisme ; Le Procès de Gilles de Rais ; Les Larmes d'Eros

"Les trois livres qui composent ce volume, L'Erotisme (1957), Le Procès de Gilles de Rais (1959) et Les Larmes d'Eros (1961), les derniers qu'ait écrits Georges Bataille, sont essentiels à sa compréhension. Le projet de fonder les données d'une histoire universelle les relie. Chacun à sa façon s'affronte au scandale de la pensée que constitue l'érotisme. Car l'érotisme n'est pas seulement ce qui, en l'homme, met l'être en question : il est plus gravement "l'approbation de la vie jusque dans la mort". Guidé par la rage de Sade et la traque du sacré (cette négation de la pensée), Bataille pousse son interrogation dans les paradoxes du désir, de l'interdit et de la transgression. Motif après motif (la guerre, le mariage, l'inceste, l'orgie, les liens troubles de la mystique et de la sensualité), le désordre des sens le conduit à une connaissance du dedans, sensible. C'est en tout cas ce qui l'attache, pièces du procès en main, à l'excès que condense, en son décor de forteresse et de tombe, Gilles de Rais, le monstre sacré, le prodigue insensé qu'ont emporté l'ivresse, le délire, l'enfantillage et la niaiserie, dans la nuit du meurtre répété. Rédigé dans la fièvre et la maladie (Bataille meurt le 8 juillet 1962), le dernier livre publié, Les Larmes d'Eros, reprend encore ce fil des figures d'Eros à travers les mythes, les fresques et la peinture : "Je doute, dit Bataille à la fin, qu'un ensemble ait été rédigé dans un aussi violent désordre." C'est ce qui rend les nombreux inédits, qui accompagnent ces textes, si poignants. Comme habités de la conscience heureuse de la mort, et de cette désolation de n'avoir pu qu'entrevoir, tel un enfant lorgnant entre les planches de la palissade, les raisons de la comédie qui nous est jouée : "Au balcon des sanglots, sans nous y être attendu, nous apercevons un monde qui ne nous laisse d'autre possibilité de repos que le malheur, ou l'absence de repos concevable." Ce n'est pourtant pas que l'angoisse, l'érotisme ou la mort s'opposent au rire : dans l'instant, au contraire, ils se composent." Francis Marmande.

02/2011

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Cuisine

La cuisine

En amour – quel que soit le sujet ou l'objet du rêve – on souhaite soit se montrer sous son meilleur jour pour séduire celui ou celle que l'on aime, soit se comporter en professionnel afin d'apprendre tout ce qui se rapporte à cet objet. La cuisine est un art complexe à plusieurs facettes qu'il faut maîtriser. Il faut, comme un virtuose débutant, commencer par faire ses gammes. Le marché est la première étape incontournable. Puis vient la préparation des produits, l'assemblage des saveurs, leur assaisonnement avant l'ultime étape, la cuisson. On fait des erreurs car la cuisine fait appel à plusieurs spécialités très différentes. Le produit a sa propre identité qu'il faut respecter. L'assaisonnement doit magnifier le met que l'on va déguster ou offrir aux convives. Enfin, la cuisson fait appel à la chimie. Le comportement d'un aliment à la cuisson s'apprend. Le trop ou le pas assez peut se traduire par l'immangeable. Lorsque l'on maîtrise l'ensemble, c'est le soleil dans l'assiette et le plaisir dans les yeux, le nez, la bouche et le coeur. Les odeurs d'une salle d'opération ne flattent pas l'odorat, c'est une La Palissade. Après une longue journée d'intervention, on a envie de respirer l'odeur des roses car le soir, on ne peut supporter ce que l'on a respiré. Dans ce cas, c'est donc par le nez que l'on vient à la cuisine. Et puis les souvenirs des plats cuisinés par les tantines, les grands-mères, la maman, remontent à la mémoire. Les effluves melliflues des pâtissiers, celle des croissants au beurre, les parfums des plats mijotés longuement dans des marmites joufflues, plus culottées que vieilles pipes par le feu de bois, la salinité odorante des charcuteries sorties toutes chaudes des chaudrons, celle des pâtés, terrines et autres cochonnailles sont autant d'invitations à la fête des sens. Par contre, le poisson frais n'a pas d'odeur. Cet habitant de la mer se décompose très vite. Cela se manifeste par un bouquet d'ammoniaque qui vous empuantit le nez. Il existe à Bayeux une poissonnerie exceptionnelle. Si l'on passe sans regarder, on ne la voit (sent) pas. Il faut fuir les magasins odorants et pénétrer en gourmet dans l'antre inodore des citoyens de Neptune.

01/2020

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volumes 3 et 4

Au sommaire des Oeuvres complètes de Marguerite Duras figurent l'intégralité des livres publiés du vivant de l'écrivain et de nombreux textes ou documents peu accessibles, voire inédits. Les deux premiers volumes menaient le lecteur jusqu'en 1973, l'année d'India Song. Les tomes suivants couvrent chacun une décennie : 1974-1984 pour le troisième volume, 1985-1995 pour le quatrième. Les livres que Duras publie entre sa soixantième et sa soixante-dixième année (tome III) sont souvent brefs, à moins qu'ils ne prennent, comme Outside et Les Yeux verts, la forme de recueils. Ils marquent un désir de renouvellement, et tous ne touchent pas immédiatement le public, mais il est aujourd'hui évident que Le Navire Night, L'Eté 80, Savannah Bay ou La Maladie de la mort sont des jalons majeurs de l'oeuvre. En 1984, enfin, L'Amant connaît un triomphe critique et commercial inouï. Le statut littéraire et public de Duras bascule. Les années 1974-1984 sont aussi une "décennie cinématographique". Les films - Le Camion, Baxter, Véra Baxter, Le Navire Night, les deux Aurélia Steiner, etc - dialoguent avec les livres qui leur correspondent et infléchissent notre façon de lire Duras. Les scénarios et autres tentatives d'adaptation figurent donc en bonne place parmi les textes réunis "autour des oeuvres". La décennie suivante (tome IV) est d'une certaine manière celle de la "réécriture". Certes, Emily L est un texte entièrement nouveau. Mais Duras revient souvent sur ses propres pas : en 1986, Les Yeux bleus cheveux noirs "récrit" La Maladie de la mort (1982) ; en 1990, La Pluie d'été "récrit" un livre pour enfants paru en 1971 ; en 1991, L'Amant de la Chine du Nord est en quelque sorte une nouvelle version de L'Amant. et le quatrième livre tiré de l'expérience indochinoise de l'auteur. L'oeuvre semble alors former une boucle, sentiment renforcé par la tonalité testamentaire de certains ouvrages (Ecrire, 1993), mais aussi par le retour opéré par Duras sur quelques-uns de ses textes les plus anciens. En 1985, La Douleur reprend des pages écrites dès le lendemain de la guerre. En 1990, à l'occasion de la rédaction de Yann Andréa Steiner (1992), l'écrivain revient au manuscrit de Théodora, un roman des années 1940, inachevé et resté inédit ; on en trouvera en appendice les passages les plus aboutis. L'édition se clôt sur des "Textes épars" : jamais recueillis par leur auteur, ces articles ont été rassemblés ici en raison de leur intérêt propre ou parce qu'ils font écho à de grands thèmes de l'oeuvre. Certains d'entre eux jouèrent un rôle dans la manière dont Marguerite Duras fut et demeure perçue : non seulement comme un écrivain, mais comme un "personnage", une légende, presque un mythe.

05/2014

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Animaux, nature

D'un continent à l'autre. Portraits animaliers, Edition bilingue français-anglais

Partir en voyage et explorer de nouvelles contrées sauvages, c’est la certitude de vivre des expériences inoubliables. Ce livre est la concrétisation d’un rêve ; il est à notre image …. Tel un Conte de Fées, d’un Continent à l’Autre, une aventure au milieu des grands espaces naturels de notre Planète. Dans les airs, sur la terre, sur les océans, partout la vie animale ne cesse de nous surprendre et de nous émerveiller, mais il faut prendre le temps de s’arrêter, de contempler, et il faut être là au bon moment pour en photographier chaque instant. Loin de la frénésie des hommes, les Grues, les Oies, les Cygnes, sillonnent le ciel de notre Planète depuis des millions d’années, répétant inlassablement leurs longues migrations, parfois d’un pôle à l’autre, comme les Sternes Arctiques qui traversent chaque année le globe, du Nord au Sud (32.000 km aller-retour). Sur les océans, il faut s’en remettre au bon vouloir de la mer, partir en bateau, suivre l’itinéraire des grands voyageurs et des premiers marins explorateurs, afin d’apercevoir de temps en temps la queue d’une Baleine émergeant des profondeurs océanes, ou approcher d’une colonie de Lions de Mer. Et au bout de chaque traversée en bateau, il y a toujours une nouvelle terre, une nouvelle aventure, un nouveau Continent, des espèces animales inattendues. Les saumons remontent le cours des rivières afin de retourner frayer sur leurs lieux de naissance ; les Grizzlis les attendent au passage ; et tout au Nord sur la banquise en perpétuelle évolution, l’Ours Polaire règne encore en maître sur les étendues gelées de l’Océan Arctique. De l’autre côté de l’océan, sur le Continent Africain, la nature nous donne rendez-vous avec une débauche de couleurs et de démesure. Assister au lever du soleil sur les hauts plateaux de la Vallée du Rift, descendre à l’intérieur du Cratère du Ngorongoro, c’est la promesse d’observer la grande faune d’Afrique : Lions, Guépards, Eléphants, Girafes, Hippopotames, Zèbres et Gazelles. D’un Continent à l’Autre, ce livre de photographies animalières est un hommage à la Nature et à la diversité de la vie sur notre Planète. Chaque photo est en elle-même une nouvelle histoire à découvrir. Travelling, it is the best opportunity to live some unforgettable experiences. This book is the accomplishment of our dream …. Like a Fairy Tale, from Continent to Continent, an adventure in the wild places of the Planet. In the air, on earth, inside the oceans, everywhere the wildlife is surprising us, but you need to take your time and look with your kid’s eyes, you need to be here at the good moment for catching every movements of the nature. Far away from the busy life of humans, the cranes, the geese, the swans, are flying in the sky of our Planet since millions of years, going for their long migrations, sometimes from Pole to Pole like the Arctic Terns that are crossing the complete globe from North to South (20.000 miles back and forth each year). If you want to find the marine’s fauna, to see the tale of the whale coming from the deep mysterious waters, or approaching the Sea Lions colonies, you need to take a boat, to accept the conditions of the sea, to follow the itinerary of the first sailors going to discover the world. At the end of each boat’s trip, there is a new land, a new adventure to come, a new Continent, some unexpected animal’s species. Salmons are swimming against the rivers for going back to the place where they were born ; Grizzly Bears are waiting for them on the way ; and in the North on the frozen ice, the Polar Bears are still the kings of the Arctic Ocean. On the other side of the ocean, the African’s Continent is showing us a rainbow of colors and diversity. Early in the morning, looking at the sunrise waking up the savannah, or going down inside the Ngorongoro Crater, gives you the opportunity to meet Lions, Cheetahs, Elephants, Giraffes, Hippopotamus, Zebras and Gazelles. From Continent to Continent, this book of wildlife photography is a wonderful tribute to Nature and to the diversity of the life on our Planet. Each picture itself is a little story, a little fairy tale.

09/2013