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Ma vie dans les services secrets 1943-1945. Espionne de Churchill

Extraits

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Littérature étrangère

Journal. Tome 1, Les années hongroises (1943-1948)

Inédit en France, le Journal du grand écrivain hongrois Sándor Márai éclaire l'homme et l'oeuvre d'une lumière nouvelle. Romancier, chroniqueur, Sándor Márai fut également le témoin et l'acteur d'une époque dont il a consigné les événements dès 1943 dans un Journal qui l'a accompagné jusqu'à la fin de ses jours, devenant un de ses chefs-d'oeuvre. Ce premier volume couvre la période historique la plus riche - la guerre, l'arrivée des Soviétiques, le départ en exil - et dévoile des passages plus personnels de l'oeuvre où se déploient la causticité et la clairvoyance de l'homme de lettres. Sous la direction de la traductrice Catherine Fay, avec la collaboration d'András Kányádi, maître de conférences à l'INALCO, cette édition du Journal apparaît comme la pièce maîtresse de l'oeuvre de Márai : au fil de pages superbes, où le moindre détail prend une ampleur romanesque, on assiste à la pensée en mouvement d'un homme conscient que sa seule façon d'être au monde est l'écriture.

09/2019

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Comics divers

Terry et les pirates Tome 6 : 1945-1946

L'édition définitive d'un comic strip novateur, du chef-d'oeuvre de Milton Caniff. Ce sixième et dernier volume contient plus de 700 strips et couvre la période allant de l'année 1945 jusqu'à la fin de l'année 1946. Toutes les Sunday pages sont reproduites dans leurs couleurs d'origine. Aucun auteur n'a autant influencé la bande dessinée que Milton Caniff. Aucun comic strip n'a été plus imité que Terry et les Pirates.

05/2021

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Droit

La République française. Décembre 1943-décembre 1946

Boris Mirkine-Guetzévitch, Professeur de droit Russe, avait échappé aux pogroms et à la révolution de 1917 en se réfugiant en France. Il échappa à la Gestapo en rejoignant les Etats-Unis à l'été 1940. Et c'est à New York qu'il fut la cheville ouvrière de la fondation, avec d'autres intellectuels français en exil, d'une revue "destinée à maintenir la flamme inextinguible de la civilisation française" : La République Française. Il y publia, chaque mois entre décembre 1943 et décembre 1946 des articles sur la situation constitutionnelle et politique de la France. Ce sont ces articles, aujourd'hui très difficilement accessibles, qui sont pour la première fois réunis et présentés par Jean-Eric Callon. Cette publication constitue un apport majeur de l'auteur de la théorie du parlementarisme rationalisé pour la compréhension des projets constitutionnels de l'après-guerre. Elle apporte également un témoignage unique du bouillonnement de la réflexion constitutionnelle de la Résistance entre Alger, Londres, New York et Paris. Ainsi, d'analyses sur la légitimité des gouvernements provisoires, en réflexions sur l'articulation du droit constitutionnel et du droit international pour la protection des droits de l'homme, Boris Mirkine-Guetzévitch nous offre une lecture captivante de la situation constitutionnelle de la France, teintée de cet existentialisme qui marqua de plus en plus celui qui fut très proche personnellement et intellectuellement de Jacques Maritain.

06/2019

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Littérature française (poches)

Mon journal depuis la Libération. 1944-1945

Août 1944 : Paris est libéré, c'est la fin de quatre années d'Occupation, de Collaboration et de Résistance. Les règlements de compte de l'épuration se succèdent alors que la guerre dure toujours. Jean Galtier-Boissière poursuit, après Mon journal pendant l'Occupation, sa chronique grinçante du milieu artistique parisien, ainsi que des humeurs de la rue de la capitale. On y croise Aragon ou Picasso – symboles de la mainmise des communistes sur l'intelligentsia – ; Mauriac ou Cocteau ; une flopée de collabos notoires étonnés par la violence de l'épuration ; des résistants de la vingt-cinquième heure avides de prouver leur héroïsme. Gorgé d'humour noir et d'analyses historiques tranchantes, Mon journal depuis la Libération est le tableau magistral d'une France qui panse ses plaies.

08/2016

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Histoire de France

La collaboration. Vichy, Paris, Berlin. 1940-1945

Le 24 octobre 1940, sur le quai de la gare de Montoire, Pétain serre la main de Hitler. La France a fait le choix de la collaboration. Mais qui a intérêt à collaborer ? Les Français ou les Allemands ? Qui en sont les acteurs ? Quel rôle louent les ultras ? Qui s'est enrichi ? Quelle est l'ampleur de la collaboration militaire ? Quel rôle a joué Vichy dans la déportation des Juifs de France et dans la répression de la Résistance ? A quel point intellectuels et artistes se sont-ils compromis ? Près de 600 documents — affiches, rapports, lettres, journaux intimes, insignes, tracts, procès-verbaux, mains courantes, pièces à conviction, registres d'écrou, albums photographiques, objets, etc — sont ici rassemblés et commentés, suivant une trame chronologique, de juin 1940 à avril 1945. Fonds exceptionnels des Archives nationales, séries du contre-espionnage encore inexploitées du Service historique de la Défense, dossiers des Brigades spéciales des Renseignements généraux à la préfecture de police, pièces d'un des collectionneurs les plus importants de la place de Paris : avec ces archives, pour beaucoup inédites, c'est la collaboration sous toutes ses formes qui est présentée. Une somme qui fera date.

11/2018

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libération, capitulations

Dunkerque, la dernière forteresse nazie (1944-1945)

Dunkerque est la ville française la plus longtemps occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, et une des dernières du IIIe Reich à capituler, après Berlin. A partir de septembre 1944, et huit mois durant, la cité portuaire a été transformée en véritable forteresse, dont Hitler ordonna qu'elle soit défendue coûte que coûte, jusqu'à la mort si nécessaire. Nourri par des archives inédites, cet ouvrage dévoile les dessous d'un siège où des centaines de civils français ont éprouvé la faim et la soif, avant d'être internés dans des camps sur ordre de l'occupant. C'est aussi l'épopée tragique et suicidaire d'une armée allemande coupée du Reich, déterminée à ne se rendre sous aucun prétexte. Les soldats de Dunkerque sont placés sous l'autorité d'un impitoyable vice-amiral, Friedrich Frisius, qui fait preuve d'un entêtement suicidaire et va même jusqu'à ordonner, en 1945, une ultime offensive, la dernière sur le territoire français de toute la guerre. Et de fait, alors que la plupart de la France est libérée, Dunkerque continue de résister, au grand dam du commandement américain. Voici le récit tragique et sanglant de cette aventure aussi folle que désespérée, dernier acte de la Seconde Guerre mondiale tombé dans l'oubli et qui constitue pourtant une tragédie française.

05/2023

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Histoire de France

Chroniques de guerre. "La France libre", 1940-1945

Raymond Aron a réuni lui-même la plupart de ses articles de guerre dans trois livres : De l'armistice à l'insurrection nationale (1944), L'Age des empires et l'avenir de la France (1945), L'Homme contre les tyrans (1946). Ces trois volumes ici regroupés rassemblent plus de soixante études publiées à Londres dans la revue La France libre et sept autres parues à Paris aux lendemains de la Libération. L'ensemble, qui était devenu introuvable, constitue un document d'autant plus significatif que Raymond Aron, qui venait de terminer sa thèse sur les limites de l'objectivité historique, se refuse aux polémiques excessives et au ton de propagande qui caractérisent tant d'écrits de guerre. C'est d'abord un témoignage sur l'état d'esprit des Français hors de France, non uniformément ralliés au général de Gaulle, ainsi qu'une chronique au jour le jour de ce qu'un analyste particulièrement lucide et informé pouvait savoir et comprendre des événements majeurs et des acteurs du drame qui se déroulait en France et dans le monde. Mais l'intérêt principal de cette somme est ailleurs : dans la réflexion du philosophe en pleine tourmente, sur la nation, la guerre, les religions séculières, le destin des démocraties, la nature du totalitarisme. Histoire du présent - que Raymond Aron ne croyait guère possible ? Matériau pour les historiens, comme disait Lucien Febvre ? Réactions de "spectateur engagé" ? Bien davantage : un héritier de Montesquieu et de Tocqueville aux prises avec la tragédie du XX ? siècle.

06/1990

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Histoire de France

Dora. Le tunnel de la mort (1940-1945)

Christian Desseaux a 14 ans quand la guerre éclate. La débâcle de 1940 le conduit jusqu'à Dunkerque d'où il parvient à rentrer à bicyclette à son domicile de Compiègne. Malgré son jeune âge, il n'accepte pas la défaite ni la capitulation, encore moins la collaboration avec l'ennemi. Il entreprend, pour son compte personnel ou avec des copains, une série d'actions individuelles qui préludent à son entrée dans la Résistance au tout début 1943. Il est incorporé au réseau Jean-Marie Buckmaster où il se signale par son courage, son héroïsme parfois, son dynamisme, son abnégation... jusqu'au jour où, trahi par des espions qui ont infiltré le réseau, il est arrêté par la Gestapo à l'âge de 17 ans. Il reste trois mois dans une cellule de la prison de Saint-Quentin (Nord), puis à nouveau trois mois dans le camp de Royallieu, près de Compiègne. Déporté, il connaît les affres d'un voyage au-delà de l'imaginable qui le conduit à Buchenwald. Là, il est désigné pour aller travailler dans le tristement célèbre tunnel de Dora où les Allemands fabriquent le VI et le V2. S'il est possible d'établir une hiérarchie de l'horreur, Dora occupe probablement une des toutes premières places, si ce n'est la première, bien que des grandes nations (USA, URSS...) se soient entendues après la guerre pour taire à l'opinion ce lieu maudit où est née, sous l'égide des savants allemands, Von Braun en tête, la conquête spatiale. La fusée A4, alias le V2, est l'ancêtre direct de la fusée Saturne qui a emmené Armstrong et Aldrin sur la lune en juillet 1969. Personne ne devait sortir vivant de Dora. Christian Desseaux est un des rares à avoir survécu, mais lorsqu'il quitte le tunnel de la mort en avril 1945, il doit encore affronter l'évacuation et le retour.

01/2011

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Histoire de France

Histoires extraordinaires de la Résistance française 1940-1945

Terroristes pour les nazis et le régime de Vichy, les résistants français de l'intérieur ont déployé un courage extraordinaire durant la Seconde Guerre mondiale. Cet ouvrage captivant nous fait découvrir la multiplicité de leurs actions, à travers les réseaux, les mouvements et les maquis, sur l'ensemble du territoire national. La lutte clandestine connaît une extension considérable, malgré les nombreuses arrestations. L'affaire Grandclément ne cesse de fasciner par les incroyables événements qui s'y rattachent. Les évadés de France sont les acteurs d'une épopée allant des Pyrénées à l'Afrique. Le colonel Rémy fonde l'un des réseaux de renseignement les plus performants. Ginette Vincent-Baudy incarne la place des femmes dans la Résistance et le martyre des déportés. Les maquis jouent un rôle reconnu par les Alliés dans la libération du territoire. La guérilla mobile de Romans-Petit et du corps franc Pommiès illustre parfaitement l'efficacité de la lutte armée contre l'occupant. Ces histoires relatent ainsi l'immense sacrifice consenti dans les rangs des combattants de l'ombre, voués en cas de capture à la torture, à la déportation et à la fusillade.

09/2019

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Biographies

Chroniques du temps de la guerre (1941-1943)

De 1941 à 1943, Orwell fut engagé par le service indien de la BBC destiné à porter une bonne parole culturelle et politique aux sujets du bon roi George VI du sous-continent asiatique. Esprit libre entre tous, Orwell se passionna rapidement pour sa tâche. Du côté culturel, il s'attacha à faire mieux connaître des auteurs comme Jack London, Jonathan Swift, Bernard Shaw, Shakespeare ou Oscar Wilde. Il improvisa des dialogues autour d'oeuvres d'Anatole France et H.G. Wells. Du côté politique, il tint une chronique hebdomadaire commentant la situation militaire sur le front de l'Est. Cette expérience lui fit prendre conscience de l'importance de la propagande dans le monde contemporain. Elle est directement à l'origine des deux chefs-d'oeuvre qu'il écrivit ensuite : La ferme des animaux et 1984. A travers ces écrits de circonstance, on retrouve le génie d'Orwell à l'état originel.

04/2021

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Sciences historiques

Un capitaine oublié... Jacques Germain, Légion étrangère

Fils de militaire, jeune et héroïque chef de char à 18 ans en juin 1940, puis capitaine FFI et remarquable chef du réseau de résistance OCM de Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais en 1943-1944, Jacques Germain s'engageait ensuite dans une carrière d'officier de cavalerie. Un premier séjour en Indochine au 4e régiment de Dragons portés, au début des opérations militaires contre le vietminh en 1948, fut suivi de deux autres périodes de combat en Indochine. En janvier 1951, il s'engagea dans la Légion étrangère au 1er REC, puis au ler BEP. Il commanda ce bataillon du 24 juillet à fin octobre 1954 en le reconstituant. Le 1er BEP devint ensuite le prestigieux 1er REP. Cet officier droit, particulièrement courageux, déterminé, excellent stratège, aimé de ses hommes et estimé des chefs, aux brillants états de service, titulaire de nombreuses décorations et citations, promis à une carrière d'officier supérieur, devait décéder tragiquement en Algérie en octobre 1955 à 34 ans.

12/2019

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Histoire de France

La vie à en mourir. Lettres de fusillés, 1941-1944

" Ma chère petite Maman, comment t'annoncer la triste nouvelle?" "Vise la vie belle et joyeuse! " "Adieu, la mort m'appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir. " Guy Môquet, Léon Jost, Honoré d'Estienne d'Orves, Missak Manouchian... ils sont des milliers de résistants, célèbres ou anonymes, fusillés ou guillotinés sous l'Occupation, victimes des Allemands et de Vichy. Dans l'attente de la mort, ils adressent à leur famille, à l'être aimé, à un ami, leur dernière lettre. Ils parlent pour tous ceux - assacrés, déportés, victimes d'exécutions sommaires - qui sont morts sans laisser de témoignage. A la dernière heure, ils disent leur amour, affirment leur foi, proclament leurs idéaux. Leurs mots sont l'ultime acte de résistance d'hommes restés debout face à leur destin.

05/2006

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Littérature française (poches)

Mon journal dans la Drôle de paix. Septembre 1945-septembre 1946

Mon journal dans la drôle de paix (suite de Mon journal depuis la Libération) s'étend sur la période qui va de septembre 1945 à septembre 1946. Nous sommes dans l'immédiat après-guerre, lorsque l'on compte les victimes et l'on se réjouit d'accueillir les survivants ; au temps des procès pour collaboration (Pétain, Laval,...) et des affrontements politiques au sein du gouvernement provisoire de De Gaulle. Chroniqueur invétéré de son temps, le fondateur du Crapouillot poursuit sa critique mordante de la haute société tout en recueillant les anecdotes les plus succulentes de la rue ou du bistrot.

02/2017

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Sciences politiques

25 ans dans les services secrets

Pourquoi les dossiers des ministres disparaissent-ils des archives de la DGSE quand ces derniers entrent au gouvernement ? Pourquoi des enquêtes sont-elles menées sur des journalistes ? Quel est le dossier qui a permis à Jacques Chirac d'affronter les Etats-Unis à propos de l'Irak ? Quels sont les secrets qu'a voulu cacher Charles Hernu ? Quel futur ambassadeur de France le FBI a-t-il essayé de compromettre ? Pourquoi la Piscine- son surnom - a-t-elle été chargée de démanteler une filière d'immigration clandestine à l'aide de balises Argos ? Mémoire de la DGSE, Pierre Siramy raconte de nombreuses affaires et faits d'armes inédits de ce service d'espionnage, le plus secret de la République. Derrière les hauts murs ultra-protégés des services secrets, là où le commun des mortels ne pénètre jamais, on ouvre avec lui les dossiers sensibles des 25 dernières années. Son témoignage - unique - dévoile aussi le dessous du recrutement des " sources " par les agents secrets et les techniques sophistiquées du renseignement, et se double d'un récit où, loin du mythe de James Bond, les luttes de clans, les directives émanant de petits chefs tatillons, la docilité au pouvoir politique conduisent parfois à faire oublier que la DGSE est, avant tout, un service d'élite au service de la France.

03/2010

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Histoire de France

La vie inimitable. Dans les maquis du Trièves et du Vercors en 1943 et 1944

Cet ouvrage a deux facettes. Côté pile, c'est le récit d'un maquisard qui, au sortir de la guerre, en 1945, couche ses souvenirs sur le papier : c'est La vie inimitable, un témoignage passionnant, émouvant et drôle, aux qualités littéraires indéniables, qui raconte de l'intérieur la vie de ces maquisards de l'ombre, ces jeunes hommes engagés aux côtés de la Résistance dans les maquis du Trièves et du Vercors, en 1943 et 1944. Côté face, c'est l'histoire d'un manuscrit inédit, oublié pendant 70 ans, exhumé par la fille de l'auteur, archiviste et historienne, dont le travail de présentation et d'annotation du texte original en dégage toute ta force historique. L'ouvrage d'Yves Pérotin a la puissance du vécu, l'intensité de la mémoire, ta vivacité du souvenir encore chaud. Le travail d'Anne Pérotin-Dumon le resitue dans la trame de la grande histoire, tisse les passerelles avec les événements, retrouve la trace des compagnons, documente les photos.

06/2014

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Russie

Histoire de la russie des tsars. 1941-1942

Autocrate, le tsar tient son pouvoir de Dieu et ne saurait le partager. Il règne et il gouverne. A travers les biographies contrastées des souverains et souveraines qui se sont succédé, Pierre Gonneau explique ce qui fait l'essence du personnage et sa fonction, du premier tsar, Ivan le Terrible, jusqu'à l'abdication du dernier, Nicolas II, en passant par des figures monumentales, comme Pierre le Grand ou Catherine II, mais aussi par les tsarévitchs assassinés et les imposteurs qui prétendent les réincarner. Il les fait revivre dans leur réalité humaine, dans leurs succès et leurs échecs, mais aussi dans la manière dont ils ont habité ce rôle unique. C'est une façon nouvelle et enrichissante de raconter l'histoire de la Russie de l'Ancien Régime.

10/2022

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Histoire de France

La Traque des résistants nordistes (1940-1944)

Passionné par l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, Grégory Célerse décrypte l'activité de la Gestapo, la police secrète nazie, dans la région Nord-Pas-de-Calais. A partir d'archives publiques et privées, de témoignages exclusifs et d'un travail d'investigation historique exceptionnel, l'auteur raconte comment les résistants nordistes ont été pourchassés par les Allemands. Qui étaient les hommes de la Gestapo dans le Nord ? Quelles étaient leurs méthodes ? Comment la police secrète allemande travaillait-elle ? Qui étaient les collaborateurs ? Ce travail d'enquête inédit est illustré de nombreuses photographies exclusives.

03/2011

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Histoire de France

Prisonniers de guerre…. …Dans l'industrie de guerre allemande (1940-1945)

Voici une étude sur la captivité des prisonniers de guerre français dans l'industrie du Reich. Après-guerre, le sort des prisonniers de guerre n'est que très rarement abordé par l'historiographie et ce n'est que dans les années 1980 que le phénomène est considéré dans sa globalité par les historiens, préoccupés jusqu'alors par d'autres sujets : la débâcle de 1940, la collaboration et le régime de Vichy, la Résistance française, les procès des dignitaires nazis et l'Holocauste. La catégorie des requis du Service du Travail Obligatoire (STO), à laquelle les prisonniers de guerre n'appartiennent pas, a connu un regain d'intérêt dans les années 2000 à cause de la polémique sur la notion de déportés du travail. Cette recherche s'attache à définir le plus précisément possible les différentes catégories de Français envoyés en Allemagne pour servir l'économie et la production du Reich. Mai-Juin 1940, Hitler adopte la stratégie du Blitzkrieg (la Guerre éclair). L'armée allemande déferle sur l'ouest de l'Europe, capturant au passage près de deux millions de soldats français. Leur seul espoir : l'Armistice, synonyme de libération et de retour dans leurs foyers... Dans cet ouvrage, Christophe Woehrle traite la question du travail des prisonniers de guerre français dans l'industrie de guerre allemande et s'intéresse à leur vie quotidienne. Il s'agit de comprendre, par l'analyse d'un commando de travail industriel d'une ville de Bavière, comment se met en place le plan de Fritz Sauckel, surnommé le "négrier de l'Europe" . L'historien retrace le parcours de soldats qui ont subi et construit l'évènement. Grâce à sa maîtrise de l'allemand et à ses compétences d'universitaire français en Allemagne, Christophe Woehrle a réalisé un travail de recherche approfondi et novateur. Il s'est appuyé sur des fonds d'archives situés de part et d'autre du Rhin, exploitant des documents exceptionnels, jamais encore consultés.

10/2019

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Ouvrages généraux

Evadés. Récits de prisonniers de guerre 1940-1943

Pourquoi un prisonnier de guerre est-il fier de raconter l'histoire de son évasion ? Parce qu'il échappe au sort collectif et retrouve une destinée individuelle. Parce qu'il refuse la passivité et retrouve l'action (pas forcément la liberté, certes, s'il a échoué, mais dans les deux cas, il a agi). Parce qu'il est le héros d'une aventure personnelle au milieu de la folie collective. Mais aussi parce qu'il devient un exemple d'héroïsme militaire sans attenter à la vie de personne. C'est une des rares circonstances de la vie où la transgression est un mérite. Explorant les fonds de l'Association pour l'autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA) concernant la Seconde Guerre mondiale, le chercheur Philippe Lejeune été fasciné par les récits d'évasion de prisonniers de guerre, de véritables thrillers qui se terminent souvent comme des contes de fées : on rentre sain et sauf à la maison. Ce qui fut si difficile à vivre devient agréable à raconter des années après.

03/2022

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Histoire de France

Femmes en déportation. Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945

A l'occasion du 70° anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l'université Paris Nanterre organisaient en décembre 2015 le premier colloque consacré à l'étude des femmes déportées par mesure de répression depuis la France vers l'Allemagne. Associant témoins, chercheurs et archivistes, cet évènement permettait de faire le point sur les recherches déjà entreprises, souvent par les associations de rescapées, puis par les fondations mémorielles. A la lumière des recherches récentes, fondées sur l'exploitation de ressources inédites, dont les archives de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) conservées à La contemporaine, de nouvelles pistes de réflexion sont apparues. Femmes en déportation met en lumière les différences de parcours des déportées et internées, la pluralité des causes de leur engagement dans la Résistance et les conditions particulières de la réinsertion des rescapées après-guerre. Chacune des contributions montre la nécessité d'appréhender la déportation féminine du point de vue de l'histoire des femmes et révèle l'apport indispensable d'une telle approche à la compréhension de cette période.

11/2018

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Histoire de France

La maison des souffrances. Dans les prisons militaires allemandes de Clermont-Ferrand (1943-1944)

" Les Souvenirs de prison de Geneviève de Hody sont particulièrement émouvants. M. Camille de Hody, juge au tribunal administratif de Strasbourg s'était réfugié près de Brioude au début de la guerre, avec sa famille, puis à Vieille-Brioude. Très rapidement il s'engagea dans la Résistance. A la fin de l'année 1943, l'occupation allemande se fit plus durement sentir car cette zone appartenait à la région où le maquis du mont Mouchet allait s'installer. En novembre 1943, sur dénonciation de son propriétaire qui était milicien, Camille de Hody fut arrêté par la feldgendarmerie et avec lui son épouse Geneviève et deux personnes de service, laissant seules trois petites filles, soulignant ainsi la brutalité impitoyable de la Wehrmacht. Ils furent conduits à Clermont-Ferrand à la caserne du 92e R.I.transformée en prison militaire allemande. Les deux jeunes filles furent libérées au bout de huit jours, Geneviève de Hody au printemps 1944 et Camille de Hody sera déporté à Mauthausen où il mourra en avril 1945. Les Souvenirs de Geneviève de Hody rapportent un long chemin de croix dans ce qu'elle appelle " La maison des souffrances ", dans une prison un peu particulière. Car elle est en effet tout à la fois centre disciplinaire où l'on trouve des militaires allemands indisciplinés, maison d'attente pour des transferts dans des camps de concentration et maison d'arrêt pour les résistants qui attendent dans ce lieu la décision de la Gestapo. Cette dernière est d'ailleurs également installée là, laissant entendre et même voir les horreurs des interrogatoires... " Extrait de la préface de François-Georges Dreyfus, professeur émérite à la Sorbonne. Les souvenirs de Geneviève de Hody, objet de cet ouvrage (notes éparses et parfois griffonnées) ont été triées et mises en forme par Edith de Hody-Dzieduszycka, sa fille.

07/2011

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Histoire de France

Les déportés de France vers Aurigny (1942-1944)

Le 2 juillet 1940, les forces allemandes posent le pied sur l'île d'Aurigny, l'île anglo-normande la plus au nord de l'archipel, d'une superficie d'environ six kilomètres sur quatre. Après la campagne de France et la prise de Jersey et Guernesey, les Allemands ont la surprise de trouver une île désertée par ses habitants. Rapidement, elle devient un symbole de la propagande nazie pour Hitler qui peut ainsi avancer qu'il a déjà le pied en terre britannique. Après l'échec de la Bataille d'Angleterre, l'île est incluse dans le processus de protection des côtes, connu plus tard sous l'appellation de "mur de l'atlantique" . Une main d'oeuvre importante doit être mobilisée pour oeuvrer à la réussite de l'édification des fortifications. Au départ concentrée sur une population raflée sur le front de l'est pendant l'hiver 1941-1942, l'île diversifie la provenance de ces déportés en incluant des hommes arrêtés en France. Des républicains espagnols arrêtés parfois dès 1939 sous la IIIème République, des résistants basnormands appréhendés en mai 1944, des étrangers raflés à Marseille en janvier 1943 mais aussi et surtout des Juifs, à la base "non déportables" car "conjoints d'aryennes" , arrêtés pour la majorité dans les premières rafles d'israélites opérées dans la capitale au cours de l'année 1941. A l'hiver 1943, le nombre maximum des déportés présents est estimé à environ 5 000. 855 hommes qui viennent de France sont recensés, dont près de 600 de religion juive. Ils sont détenus dans le camp n°2, celui de Norderney, d'une île qui en compte quatre. Sur place, des détachements SS surveillent les camps pendant que les travaux s'effectuent sous le contrôle de l'Organisation Todt. Les déportés sont évacués pour les derniers à la fin du mois de juin 1944 et retrouvent la liberté avant la fin de l'été. Comment ces hommes aux provenances si différentes se retrouvent sur ce petit bout de terre au large des côtes françaises ? Quelles sont les conditions de vie dans le camp de Norderney ? A travers cet ouvrage Benoît Luc nous fait aussi comprendre pourquoi cet épisode de l'histoire anglo-normand est souvent occulté, parfois oublié

01/2010

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Récits de voyage

Les Forces de liberté. Ecrits africains 1941-1942

En mai 1941, Annemarie Schwarzenbach embarque à Lisbonne pour le Congo, devenu désormais le coeur de la France libre. Mais en Afrique la guerre de propagande fait rage entre l'Allemagne d'Hitler et la Résistance. Débarquée à Brazzaville dans l'espoir de rallier les "Forces de la liberté", la journaliste est suspectée d'être un agent nazi, et n'échappe pas à la censure. Les Forces de liberté regroupe des textes écrits par Annemarie Schwarzenbach au cours des neuf mois et demi que dure son voyage. Pour la plupart inédits en français, ces reportages, récits et poèmes interrogent son rapport à la vérité, tout en donnant à lire la réalité peu connue du continent africain durant la Seconde Guerre mondiale. Ils accueillent aussi l'évocation de parfaits moments de plénitude, la description de contacts miraculeux avec le fleuve, la jungle et la brousse.

10/2020

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Résistance

1940-1941 : Les six évasions de Raoul Gaschard

Raoul Gaschard est fait prisonnier par l'armée allemande le 15 mai 1940. Avec Robert Postaire, son complice, ils s'évadent six fois en sept mois.Les trois premières évasions du Stalag IV B, près de Dresde, la quatrième d'un Kommando disciplinaire, les deux dernières au cours de leur quatrième cavale. Raoul Gaschard rédige "à chaud", mai et juin 1941, le récit de ses évasions. Dès 1942, il entre dans la Résistance et fonde l'un des premiers groupes en zone non occupée dans l'est de la Vienne.

05/2021

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Histoire de France

Les Tsiganes au camp de Rivesaltes (1941-1942)

Quoique bien moins nombreux que les Juifs et les Espagnols internés au camp de Rivesaltes, les Tsiganes ont été près de 1500 à "passer" par le camp. Ce chiffre fait de Rivesaltes le camp le plus important dans l'histoire de la persécution des Tsiganes en zone sud. C'est la principale nouveauté de cette étude qui repose essentiellement sur les registres des camps du Languedoc (Agde, Argelès, le Barcarès et Rivesaltes) et sur les archives de diverses préfectures, les témoignages des victimes étant excessivement rares. Autre découverte de ce livre, la grande majorité de ces Tsiganes sont des nomades d'Alsace-Moselle, qu'ils soient évacués en 1939 vers le sud-ouest, partis vers le sud durant l'exode en mai 1940, ou encore expulsés par les Allemands vers la zone libre au deuxième semestre 1940. Dans un premier temps c'est en tant que réfugiés qu'ils sont internés ; ensuite en 1941-1942, l'arrivée des Tsiganes de plusieurs départements résultent cette fois d'une véritable politique d'exclusion physique de la société. L'auteur s'interroge alors, pourquoi certains préfets n'ont envoyé aucun "nomade "de leur département derrière les barbelés, quand d'autres convoyaient vers Rivesaltes des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants. Enfin l'auteur démonte les mécanismes administratifs qui ont permis l'internement de centaines de Français dans un camp créé pour les indésirables étrangers. Une riche iconographie montrera au lecteur l'étendue de la surveillance policière qui entoure les Tsiganes davantage que tout autre groupe de proscrits durant la guerre.

01/2015

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Histoire de France

Pompiers sous les bombes. Rouen, 1940-1944

L'intervention des sapeurs-pompiers à Rouen pendant la Seconde Guerre mondiale est un sujet encore inédit. Les différents services de la Défense passive n'ont pas encore passionné les historiens qui préfèrent étudier les bombardements, les combats, des volets de l'histoire qui bénéficient de sources abondantes. Thierry Chion nous livre ici pour la première fois un volet de l'histoire de Rouen qui privilégie celle d'une poignée d'hommes unissant leurs efforts pour venir en aide, même sous les bombes, à une population civile meurtrie, surprise par des faits de guerre. Au final, 10000 logements ont été détruits et plus de 1600 victimes recensées. Au fur et à mesure de ses recherches, l'auteur a rencontré de nombreuses difficultés, notamment le manque de photographies montrant les pompiers à l'oeuvre. Qui pensait à immortaliser ces hommes remarquables, dont certains sont morts au feu, alors que tout brûlait autour, et que de nombreuses personnes venaient de tout perdre? Les services de propagande de l'armée allemande et les photos prises par des soldats de l'occupant ou les services de presse constituent la majorité des sources iconographiques. Le livre est construit autour d'une foule de témoignages recueillis en compulsant les très nombreux rapports dressés dans cette période sombre et les récits des rares pompiers encore vivants.

04/2013

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Policiers

Les romans durs. Volume 7, 1947-1949

" - Cette tendance à simplifier le roman, elle s'accorde avec votre désir de décrire l'homme nu ? - Oui. L'homme habillé est l'homme tel qu'il se montre dans la société, tel qu'il voudrait être, ou tel qu'il voudrait être vu. Autrement dit, c'est un homme artificiel. Lorsqu'il a mis son habit, sa cravate, etc., il se sent tout différent, il est fier de lui. Tandis que quand il se rase devant son miroir, le matin, c'est un homme nu. Il n'a rien pour se soutenir lui-même, pour se donner des illusions. "

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Littérature française

La chambre de derrière. Pechbonnieu 1940-1944

Dans ses textes publiés, Edgar Morin a plusieurs fois évoqué son long séjour en 1943 dans la maison des époux Robéne à Pechbonnieu. Clara Malraux et Emeric Epstein ont également laissé des écrits relatifs à leurs passages récurrents dans ce refuge. Croisant les témoignages de sa mère Marguerite Robène-Denègre, témoin de ce feuilleton alors âgée de 10 à 14 ans, des écrits de sa tante, aujourd'hui décédée, des derniers acteurs de cette période encore vivants, exploitant diverses sources d'archives, l'auteur a reconstitué la chronique de la vie quotidienne de ce village et des nombreux pensionnaires clandestins de la maison Robène.

11/2018

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Histoire de l'art

L'art de la défaite (1940-1944)

De l'exclusion de certains artistes à la mainmise de l'occupant jusqu'à la collaboration, un portrait sans concession de la vie artistique en France sous l'Occupation. De 1940 à 1944, personne n'échappe au chaos. La France culturelle devient alors le symbole d'une situation d'exception où l'art joue sa liberté. Qu'il s'agisse de l'occupant, de l'Etat français, de la critique, du public et des artistes eux-mêmes, tous sont assurés que l'art doit conjurer la crise en édifiant les foules et en soignant les âmes. La vie artistique continue donc. Il n'empêche, des ruptures de taille assombrissent radicalement le paysage de l'avant-guerre. Dans cette synthèse richement documentée, l'auteure éclaire de façon remarquable le "coeur du système" - le régime de Vichy et la politique de l'occupant -, mais aussi l'imaginaire des Français : leurs nostalgies, leurs peurs et leurs espoirs. Historienne de l'art, commissaire d'exposition et présidente de la Fondation des sciences politiques, Laurence Bertrand Dorléac a notamment publié L'Ordre sauvage (Gallimard, 2004), L'Art en guerre (Paris Musées, 2012) et Pour en finir avec la nature morte (Gallimard, 2020).

04/2024

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Histoire de France

La guerre italo-grecque. 1940-1941

28 octobre 1940, 5 h 45 : la division italienne Julia entreprend sa marche sur la Grèce. Mussolini, malgré les mises en garde de Hitler, vient de déclarer la guerre au peuple grec et à son dictateur, Metaxàs. Cette guerre demeure l'un des faits militaires les plus méconnus de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Dans un conflit marqué en partie par le choc idéologique de la démocratie contre la dictature fasciste, la guerre italo-grecque va opposer deux Etats fascistes, l'idéologie politique étant gommée par les intérêts territoriaux, tactiques et stratégiques. Mussolini, malgré ses certitudes de victoire, va se heurter à une résistance héroïque de l'armée grecque. Durant six mois, attaques et contre-attaques se succèdent sur un front montagneux de 250 kilomètres, dont certains sommets culminent à 2 600 mètres d'altitude. Par un froid terrible, sous la pluie, dans la neige et la boue, l'armée grecque parviendra à faire reculer l'envahisseur italien en territoire albanais. Ce conflit, " caprice " du mégalomaniaque Mussolini qui tient l'armée italienne pour invincible, se soldera par des pertes effroyables dans les deux camps. La défaite italienne contraindra l'Allemagne à intervenir dans les Balkans, retardant ainsi l'offensive contre la Russie.

10/2008