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Lucius Shepard

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Récits de voyage

Valais. République des glaciers

Ce canton est un miracle suisse. Niché au coeur des Alpes, jaloux de ses sommets parmi les plus beaux de l'Helvétie, le Valais a l'indépendance arrimée à ses crêtes. Les Valaisans forment une confrérie. Réputés solidaires, ombrageux et téméraires, ils ont fait de leur terre le royaume de l'or blanc, où les coteaux irrigués par l'eau des glaciers se couvrent de vignobles à faire pâlir les meilleurs terroirs d'Europe. Guy Mettan a sillonné le "Vieux pays" sous tous ses angles, par tous ses sentiers. Il en dresse le portrait attendri d'une terre résolue à préserver sa très montagneuse identité. Ce petit livre n'est pas un guide. Il raconte le Valais comme on l'arpente, pierre par pierre, vallée par vallée, en tenant bien compte des subtiles différences linguistiques. Parce que pour comprendre cette république des glaciers, l'important est de ne jamais laisser fondre l'attachement qui vous porte immanquablement vers ses hautes cimes. Un grand récit suivi d'entretiens avec Jean-Henry Papilloud, Marie-Thérèse Chappaz et Luzius Theler.

04/2021

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Critique littéraire

Poétique N° 139

Si le lecteur se pose la question " Est-il je ? ", c'est que le romancier la lui souffle en combinant délibérément deux registres incompatibles : la fiction et l'autobiographie. Il donne au héros des traits d'identité qui lui appartiennent en propre. Il sème le paratexte d'indices contradictoires. Il cultive l'ambivalence des citations, des commentaires et des mises en abyme. Il raconte des souvenirs improbables, tantôt à la première, tantôt à la troisième personne. Il se représente en enfant, en adolescent, en écrivain, en voyageur, en amant, en dépression, au tribunal, au confessionnal ou sur le divan... sans jamais dire qui il est. Cette stratégie de l'ambiguïté est constitutive d'un genre littéraire mal connu qui fut d'abord nommé roman personnel, puis roman autobiographique, avant d'être rebaptisé récemment, et hâtivement, autofiction. On tente ici non seulement d'inventorier les procédés qu'il met en œuvre mais aussi de retracer son histoire, d'expliquer son infortune critique et de comprendre comment il fonctionne. Avec la conviction qu'il détient une part de notre avenir littéraire.

08/2004

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Littérature française

Être historien au milieu des tumultes sociopolitiques en Afrique des Grands Lacs postcoloniale. Liber Amicorum Prof. Dr Stanislas Bucyalimwe Mararo

Historien et chercheur de son état, le Prof. Dr Stanislas Bucyalimwe Mararo s'est assigné la tâche de produire un travail de mémoire pour les générations présentes et futures du Nord-Kivu, sa province d'origine, en particulier, et de la République Démocratique du Congo (RDC), sa patrie, en général. La vérité de ses investigations, la franchise de sa plume et la pertinence de ses observations dérangent un certain nombre d'acteurs politiques et autres bien-pensants, principalement parmi ses propres concitoyens. La vérité, en effet, ne plaît pas à tout le monde et peut même exposer son auteur à la mort. Mais il se trouve toujours des personnes courageuses, des personnes audacieuses pour la dire, car elles savent que les générations présentes et futures en ont et en auront constamment besoin. Dans ce sens, Albert Memmi écrit justement que "le silence sur les crimes du passé n'est pas bénéfique pour les générations futures ", comme le signale Augustin Kimankata dans cet ouvrage. Le Prof. Dr Stanislas Bucyalimwe, de sobriquet Mbarimo Mbazi (c'est-à-dire : je connais mes ennemis au milieu desquels je me trouve) est l'une de ces personnes courageuses et audacieuses. Car il partage avec le philosophe latin Lucius Annaeus Sénèque (4 av. J. C. - 65 apr. J. C.) la conviction que "la plus indigne ou la plus sordide des servitudes est la servitude volontaire " et qu'il a choisi résolument de lutter "pour la vérité jusqu'à la mort " parce qu'il a la certitude que "le Seigneur Dieu combattra pour " lui (Ecclésiastique 4, 28).

11/2020

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Littérature française

Le pays dont je me souviens

C'était de l'eau salée, c'était certain, il y avait six montagnes, de cela aussi Myor était sûr, c'était un lac de mer, il ne savait pas comment il en était parti, il lui restait des images, il les avait notées pour ne pas les perdre, et un jour retrouver son chemin. II avait beaucoup marché, il n'était pas seul, il y avait une fillette avec lui, il était alors un tout jeune homme, il ne savait plus quand tout cela avait eu lieu, il avait les visions du lac, de sa terrasse en hauteur, de son père Getra, du maître de la lumière Lucirus, tout cela il l'avait gardé, mais il ne connaissait pas le chemin pour y retourner... Lorsque Philippe rencontre Myor, il est intrigué par ce personnage singulier, mi-SDF, mi-sage, qui vit en ermite dans la forêt. Myor raconte qu'il vient d'un énigmatique territoire du lac, un lieu qui le hante, mais qu'il est incapable de situer sur une carte. A quarante-cinq ans, Philippe est à un tournant de sa vie, et n'a rien à perdre : touché par l'histoire de Myor, il lui propose de l'aider à retrouver ce pays rêvé de son enfance. Voilà ce couple insolite parti pour une étrange odyssée...

02/2017

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Musique, danse

Dylan par Dylan. Interviews 1962-2004

Jonathan Cott, journaliste à Rolling Stone et biographe de Bob Dylan, a réuni dans ce livre trente et une des plus importantes interviews accordées au long de sa carrière par le créateur de « Like A Rolling Stone ». Ces témoignages directs permettent d'approcher et de mieux connaître cet artiste capital du XXe siècle qui n'a cessé de se métamorphoser au fil des décennies, de ses débuts folk en 1962 à New York jusqu'à nos jours où il est revenu au sommet. Outre six entretiens parus dans Rolling Stone, on trouvera ici la mythique interview avec Nat Hentoff de Playboy en 1966, un échange digne d'une pièce de théâtre avec Sam Shepard en 1987 et de nombreux autres textes où revivent les paroles, la musique et la vie de Dylan. Dylan par Dylan offre les indispensables clés pour entrer dans l'oeuvre légendaire d'une personnalité aussi complexe que géniale. Quelques extraits : « Je fuguais tout le temps parce que je n'étais pas libre. J'étais constamment sur mes gardes. En quelque sorte, à ce moment-là, je savais déjà que les parents font ce qu'ils font parce qu'ils sont coincés. S'ils se font du souci pour leurs enfants, c'est par rapport à eux. C'est-à-dire qu'il veulent que leurs enfants leur fassent plaisir, et ne les mettent pas dans l'embarras, pour qu'ils puissent être fiers d'eux. Ils veulent qu'on devienne ce qu'ils ont décidé à votre place. C'est pour ça que j'ai commencé à fuguer à dix ans ». A Nat Hentoff, The New Yorker, 1964. « Il n'est pas nécessaire d'écrire pour être un poète. On peut travailler dans une station-service et être un poète. Je ne me considère pas comme tel, parce que je n'aime pas le mot. Je suis un trapéziste ». A Nora Ephron et Susan Edmiston, Positively Tie Dream, 1965. « Le but le plus élevé de l'art est d'inspirer. Que peut-on faire d'autre ? Que peut-on donner aux autres en dehors de cela ? » A Jonathan Cott, Rolling Stone, 1978.

11/2007

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Esotérisme

Le grand livre de la Nature ou l'apocalypse philosophique et hermétique

Je devais faire de mon mieux, sans prétendre soulever entièrement le voile de mystère et d'obscurité dont l'auteur s'est enveloppé comme à plaisir. De semblables écrits ne s'adressaient qu'à un cercle limité d'initiés spéciaux, adeptes d'un mysticisme très particulier, ne se rattachant que fort indirectement à la tradition générale et universelle de la pure initiation. Ces secrets ne devaient être révélés que progressivement, au fur et à mesure que l'investigateur des vérités occultes gravissait une échelle de douze degrés. Dans son Ane d'Or, Apulée nous renseigne comme suit sur ce premier degré des Mystères d'Isis. C'est son héros, Lucius, qui parle : "Le prêtre écarte tous les profanes, et, couvert comme j'étais d'une robe de lin écru, il me prend par la main pour me conduire dans le sanctuaire même du temple. Peut-être, lecteur curieux, me demanderez-vous avec quelque anxiété ce qui fut fait ensuite. Je le dirais, si cela pouvait se dire ; vous l'apprendriez, s'il vous était permis de l'entendre. Mais le crime serait égal et pour les oreilles et pour la langue qui se rendraient coupables d'une aussi téméraire indiscrétion. Cependant, eu égard au désir pieux qui peut-être vous tient en suspens, je ne vous ferai pas subir une longue attente. Ecoutez donc et croyez, car je dis vrai. J'approchai des limites du trépas, je foulais du pied le sol de Proserpine, et j'en revins porté à travers tous les éléments. Au milieu de la nuit, je vis le soleil briller de son éblouissant éclat ; je m'approchai des dieux de l'enfer, des dieux du ciel ; je les vis donc face à face, je les adorai de près. Voilà tout ce que je puis vous dire, et quoique vos oreilles aient entendu ces paroles, vous êtes condamnés à ne pas les comprendre". Oswald Wirth.

02/2024

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Littérature française

Lucie ou le retour au pays

Lucie, la petite adolescente aperçue dans une gargote de Yaoundé par le jeune et fringant bachelier Solo, devenu plus tard un brillant avocat d'affaires au prestigieux barreau de Paris, est un véritable «chemin de Damas» pour cet éminent membre de la diaspora qui, depuis dix ans, traîne sa dégaine de jeune premier entre Montmartre et les boutiques chic de la Madeleine à Paris. Lucie est la petite voix lancinante qui semble murmurer avec une insistante douleur à l'avocat camerounais de revenir au pays pour prendre part au noble combat du développement de sa terre natale. Comme l'affirme Solo, Lucie est vraiment, ainsi que le suggère l'étymologie de son nom (Lux, Lucis, du latin «lumière»), la lumière qui éclaire sur le chemin du retour au pays : «Tu t'appelles Lucie, tu es l'étoile du matin qui m'a guidé et sorti d'une vie de luxe insolent, arrogant, sans vrai but : celui de se mettre au service des autres, des miens.» Ce roman est un hymne à l'engagement pour l'Afrique par ceux qui sont allés chercher les armes de la connaissance en Occident et qui, au lieu de considérer celui-ci comme un Eldorado, rêve auquel on s'accroche avec indolence, doivent revenir chez eux bâtir le futur de l'Afrique.

06/2015

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Histoire de la musique

Art Record Covers. Edition français-anglais-allemand

Dès la naissance du modernisme, production musicale et création visuelle ont entretenu une relation des plus étroites. De L'Arte dei Rumori (L'Art des bruits), manifeste futuriste de Luigi Russolo publié en 1913, aux Rotoreliefs de 1925, les disques recto-verso de Marcel Duchamp, le XXe siècle a été le témoin des échanges de plus en plus fertiles entre sons et formes, symboles et mélodies, et entre tous les champs de la composition et de la performance. Dirigée par Francesco Spampinato, cette anthologie exceptionnelle des pochettes de disque créées par des artistes dévoile à quel rythme cette histoire culturelle singulière s'est écrite. Le livre présente 500 pochettes d'album et de disque des années 1950 à aujourd'hui signées par des artistes de l'image, qui révèlent à quel point modernisme, pop art, art conceptuel, postmodernisme et d'autres formes d'art contemporain ont imprimé leur mouvement à ce domaine annexe de la production visuelle, et ont soutenu l'industrie musicale de masse grâce à leur imaginaire essentiel évoquant spontanément la rencontre sonore. Au fil des pages, on retrouve les hiéroglyphes urbains créés par Jean-Michel Basquiat pour Tartown, sa propre maison de disques, le graffiti de Banksy réalisé au pochoir pour Blur, le crâne de Damien Hirst, symbole créé pour The Hours, et un papillon épinglé par Salvador Dalí pour l'album Lonesome Echo de Jackie Gleason. Ils sont accompagnés par des explications claires et une fiche descriptive rappelant l'artiste, l'interprète, le nom de l'album, le label, la date de sortie et des informations sur l'oeuvre d'art d'origine. Des entretiens avec Tauba Auerbach, Shepard Fairey, Kim Gordon, Christian Marclay, Albert Oehlen et Raymond Pettibon apportent un témoignage personnel sur les coulisses de ces collaborations entre artistes et musiciens. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

09/2021

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Droit administratif général

L'Administration à la convergence des récits

Issu d'un colloque organisé à l'université Lumière Lyon 2, cet ouvrage aborde l'Administration à travers le prisme du récit, ou plutôt des récits. Comme tout phénomène de pouvoir, l'Administration est le résultat d'une confrontation-combinaison de différents discours qu'elle produit et/ou dont elle est l'objet. L'exploration de cette hypothèse est menée en deux temps. L'ouvrage s'intéresse d'abord au "récit administratif" (Première partie), c'est-à-dire aux points de vue interne de l'administration. L'analyse débute ainsi par la double présentation des outils utilisés par l'administration pour se raconter (M. Le Roux) et des marges de manoeuvre dont dispose l'agent public qui écrit sur l'administration (Z. Shepard). Deux contributions questionnent le statut et l'influence du discours scientifique sur l'administration, présentant d'abord la manière dont il a contribué à raconter l'Administration (G. Protière), envisageant ensuite l'utilisation de la fiction comme moyen d'analyse scientifique de l'administration (H. Qazbir). La deuxième partie, délaissant le point de vue interne au profit de la narration externe, présente la manière dont la littérature narre l'administration et ses agents. Déployant une approche impressionniste, l'ouvrage aborde différentes formes de l'administration qu'il s'agisse du Cabinet (N. Albouy), de l'administration de la Société des Nations (C. Méric), de l'administration policière (A. Dumoutet), de l'administration de crise (M. Mzati) ou encore de l'université (V. Sauvage). L'ouvrage met en évidence qu'au-delà de la grande diversité des figures administratives, la littérature dessine des fonctionnaires dévoués et seuls garants de l'humanité du Léviathan. Rejoignant l'approche de Léon Duguit, elle rappelle ce faisant qu'il n'y a d'Etat que par ses serviteurs (aussi bien dans son éthique que dans ses dérives). L'ouvrage se clôt par deux études plus spécifiques consacrées aux récits de la Justice (E. Rossi) et d'une campagne électorale (G. Protière). L'ensemble confirme que l'Administration naît et vit de la convergence des récits. Le présent ouvrage a été publié avec le précieux concours de la Faculté de Droit Julie-Victoire Daubié de l'Université Lumière Lyon II & avec le soutien du Collectif L'Unité du Droit.

01/2022

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Philosophie

Sagesse. Savoir vivre au pied d'un volcan

Sélection Les 100 livres de l'année 2019 du magazine Lire Comment se comporter dans une civilisation qui menace de s'effondrer ? En lisant les Romains dont la philosophie s'appuie sur des exemples à suivre et non sur des théories fumeuses. Sagesse est un genre de péplum philosophique dans lequel on assiste à la mort de Pline l'Ancien et à des combats de gladiatrices, à des suicides grandioses et à des banquets de philosophes ridicules, à des amitiés sublimes et à des assassinats qui changent le cours de l'histoire. On y croise des personnages hauts en couleur : Mucius Scaevola et son charbon ardent, Regulus et ses paupières cousues, Cincinnatus et sa charrue, Lucrèce et son poignard. Mais aussi Sénèque et Cicéron, Epictète et Marc Aurèle. Ce livre répond à des questions très concrètes : quel usage faire de son temps ? Comment être ferme dans la douleur ? Est-il possible de bien vieillir ? De quelle façon apprivoiser la mort ? Doit-on faire des enfants ? Qu'est-ce que tenir parole ? Qu'est-ce qu'aimer d'amour ou d'amitié ? Peut-on posséder sans être possédé ? Faut-il s'occuper de politique ? Que nous apprend la nature ? A quoi ressemble une morale de l'honneur ? Dans l'attente de la catastrophe, on peut toujours vivre en Romain : c'est-à-dire droit et debout. Michel Onfray a publié plus d'une centaine de livres et est traduit dans 25 pays. Il est le fondateur en 2002 de l'Université populaire de Caen et a lancé en 2016 sa webtv : michelonfray. com Sagesse est le troisième volet de la Brève encyclopédie du monde, après Cosmos et Décadence.

01/2019

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Poésie

Poèmes. Edition revue et augmentée. Edition bilingue français-italien

Les poèmes de Giorgio Bassani (1916-2000) n'offrent pas seulement l'accompagnement de ses romans. Ils en offrent la vérité, ou, comme aimait à le dire Bassani lui-même : toute la vérité. A la fin de sa vie, dans son appartement romain de (à) via G. B. de Rossi, il n'était pas rare de voir l'auteur du Jardin des Finzi-Contini aller chercher un de ses poèmes pour le lire à voix haute et honorer ses invités. Il connaissait par coeur de nombreux chants de la Divine Comédie. A ses yeux, il était avant tout un poète : un poète lyrique. Et c'est pourquoi, de même qu'il avait tenu en 1980 à offrir la version définitive du Roman de Ferrare en rassemblant dans une oeuvre unique ses grands livres de prose (Dans les murs ; Les Lunettes d'or ; Le Jardin des Finzi-Contini ; Derrière la porte ; Le Héron ; L'Odeur du foin), il reprenait deux ans plus tard en un seul volume l'ensemble d'une production poétique dont la composition avait comme enchâssé le Roman de Ferrare : sous le titre d'In rima e senza (Avec et sans rimes), il réunissait Storie dei poveri amanti (1945), Te lucis ante (1947), Un'altra libertà (1951), Epitaffio (1974) et In gran segreto (1978). Revue et augmentée, cette nouvelle édition d'un large choix de l'oeuvre poétique de Giorgio Bassani accueille aussi des essais de traductions – jusqu'ici inédits – de poèmes de Ronsard, Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Apollinaire et Char.

09/2021

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Critique littéraire

Correspondance. tome 6 : lettres 110-120

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Correspondances. Tome 1 : lettres 1-22 St Jérôme

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 7 : lettres 121-130

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Correspondance. tome 3 : lettres 53-70

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Histoire ancienne

Les gouverneurs et les provinciaux sous la République romaine

Le colloque tenu à Nantes en mai 2010 a permis d'affiner la connaissance de l'administration concrète des provinces de la République romaine par la prise en compte simultanée des textes littéraires, des inscriptions et de l'archéologie, avec un souci de casser les divisions géographiques entre l'Est et l'Ouest de ce qui devenait un empire territorial. Cet ouvrage regroupe en quelques grands thèmes les articles de spécialistes des provinces romaines. Les relations entre les autorités romaines et les cités provinciales, principalement leurs élites, ont été privilégiées pour guider une réflexion commune concernant l'administration de l'empire. Si les premières contributions analysent des prérogatives traditionnelles mais peu étudiées des gouverneurs, recrutement de soldats auxiliaires provinciaux et activités religieuses romaines, voire la réalité de la présence des représentants de Rome dans un cas particulier, la Grèce balkanique, d'autres articles précisent la communication entre les cités passées sous la domination romaine et le Sénat romain ou les processus de fondation de cité par des gouverneurs, en Hispanie et dans le Pont. Des enquêtes ayant pour objets les clientèles ou la sociabilité apportent un regard neuf sur les Cornelii Balbi en pleine ascension ou sur le cérémonial d'accueil et les réceptions réunissant gouverneurs et provinciaux. Enfin quatre études de la documentation attachée à des personnalités romaines soulignent les contrastes d'une époque souvent troublée : s'il exista d'une part les proconsulats encensés de Mucius Scaevola et Servilius lsauricus en Asie, l'analyse d'autre part des réquisitions du blé sicilien par Verrès et la discussion relative à l'authenticité des Lettres grecques de Brutus rappellent l'existence de gouvernements moins respectueux des provinciaux. Il en résulte une image renouvelée des relations entre les gouverneurs et les provinciaux de l'époque républicaine.

09/2011

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Critique littéraire

Correspondance. tome 4 : lettres 71-95

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 2 : lettres 23-52

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Critique littéraire

Correspondance. tome 5 : lettres 96-109

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Critique littéraire

Lettres. Tome 8

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

10/1963

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Romans historiques

La poudrière d'Orient Tome 1 : L'enfer des Dardanelles

Marseille, février 1915 : Sur la Canebière, Paul Raynal essaie de se frayer un chemin jusqu'à son campement. Le petit gars de Septfonds en Quercy ignore tout de son avenir. Il imagine au pis un embarquement pour le .Maghreb. Comment pourrait-il deviner -- avec son drôle de casque colonial fabriqué par son chapelier de père - qu'il est en route pour l'enfer des Dardanelles, embringué dans la sanglante expédition navale décidée par Churchill contre les Turcs ? Quand il monte à bord du Biên Hoa, il ignore également que son sort est désormais lié à celui de trois compagnons de souffrance : Edmond Vigouroux, natif de Limoux, intégré dans les zouaves ; André Broennec, de la presqu'île de Morgat, radio du cuirassé Bouvet ; le sergent-chef Émile Duguet, niçois et artilleur. Tous quatre ont des visages d'enfants : quatre gamins de la France rurale, quatre fils de la république, quatre garçons attachés au pays natal. Ils n'ont rien de guerrier mais ils vont à la guerre. Ils s'apprêtent à découvrir, d'un coup, la beauté des déserts et la fureur des combats, le rêve oriental et la soif sous des ciels de feu, l'amour, la malaria, le naufrage en mer, la peur. C'est un corps expéditionnaire à bout de forces qui rejoint la Royal Navy à Lemnos puis à Alexandrie. Au Caire, tenus à l'écart de la stratégie conçue par sir fan Hamilton, les officiers français tentent en vain d'obtenir des informations et se laissent envoûter par les délices de la vie nocturne. Le dancing du Sheperd's Hotel voit défiler le ban et l'arrière-ban : Rockfeller qui a l'œil sur la manne pétrolière, les marchands d'armes de tout poil, les négociants de coton venus vendre leur récolte aux Allemands pour fabriquer la poudre à canon, la sublime cantatrice Lucia Signorelli espionne à ses heures, Richard Barlett arrogant reporter pour le Sunday Times, ou Lawrence d'Arabie. Les dés ont roulé, pour Paul Raynal et ses copains, et la guerre d'Orient aura bien lieu : une barbarie moderne où ces enfants qu'on dit soldats n'ont plus qu'à tomber sous la bataille, sans savoir pourquoi ni sous quel drapeau.

02/2004

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Littérature française

Grumeau & Hubris

Grumeau / Hubris (Alain Rivière & Post face François de Coninck, Roland Hélié, Jean-Yves Jouannais) Profil d'une oeuvre : "Ce coin est atroce... " . On dit souvent que la première phrase d'un roman est importante. Mais pas plus, en fait, que la dernière. "Ce coin est atroce... " . Ainsi débute "Grumeau" d'Alain Rivière. Une attaque à la hussarde avec un jugement définitif, lapidaire. Et puis après avoir déroulé quelques milliers de phrases, quelques centaines de pages, on tient normalement un roman. Oui, mais voilà, au vingt-et-unième folio du livre, tombe une ultime réplique : "D'accord Grumeau, ça, je vois très bien". Point final. On pourrait alors penser à certaines nouvelles énigmatiques de Carver, ou bien à l'évocation d'une atmosphère, d'une situation, dans la veine de Sam Shepard. On pourrait, mais tel n'est pas le cas de "Grumeau" . Il s'agit bel et bien d'une histoire sans fin, d'un roman inachevé, à l'instar des projets littéraires esquissés dans "Hubris" , inachevé comme cet autoportrait d'Alain Rivière figurant en couverture, où l'auteur investit le profil de l'ancêtre Atget photographié par Berenice Abbott. On y perçoit une sorte de fatigue, pas vraiment du découragement, peut-être une forme de désillusion, celle qui renvoie aux promesses non tenues, aux projets avortés... un ego ravalé. Et pourtant "un homme de profil est à moitié sauvé. " Peintre - écrivain - cinéaste - photographe, Alain Rivière revendique cette part de négativité, mais il s'en sert, comme dans un bras de fer, pour la renverser, laisser entrevoir une ouverture, une justification beaucoup plus positive que l'impossibilité du "Je préférerais ne pas / I would prefer not to" . "Les mots ne viennent pas facilement. " Il s'agit donc de forcer le destin, de travailler comme une âme damnée, ou un âne bâté (s'agissant des auteurs de la série Hubris), de revenir sur ses brouillons, ses esquisses... de ne pas lésiner sur les biffures, les ratures. Gommer, estomper, épurer, essayer de trouver le mot juste pour que le texte produise - au delà des métaphores - réellement des images. Il y a probablement une part d'orgueil, mais aussi de déraison ou de dérision, dans cette démarche ; une façon de ne pas se prendre au sérieux, sans céder sur le métier. Facétieux et rigoureux. Une part de lucidité également : "Je savais qu'on se trompe rarement quand on perçoit la fin d'une histoire. C'est même, souvent, qu'elle est déjà finie depuis longtemps. " Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, comme dans ses clichés, Alain Rivière est une sorte de Buster Keaton, de clown blanc, une ombre croisée depuis quelques années, dans un petit village de la Riviera française ; une présence discrète figurant à la terrasse d'un bar sur le quai du port - "happy smoker" et amateur de Ricard à la tombée du soir. C'est un "sorbelien1" , qui au fil de nos rencontre hivernales, s'est laissé convaincre de faire de ses ébauches polymorphes, un corpus, un livre à son image : déconcertant.

09/2018

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 12, Livre XVII, Guerres civiles Livre V, Edition bilingue français-basque

Le récit se divise en deux grandes parties. La première couvre la période allant des lendemains de Philippes jusqu'à la conclusion de la paix de Baïes (novembre 42-39 avant J-C). Ces années furent marquées par la guerre de Pérouse, qui opposa le jeune César à Lucius Antonius, frère d'Antoine (II, 4 - LXXVI, 324). La seconde période, allant de la rupture de cette paix jusqu'à la mort de Sextus Pompée (39-35 avant J-C), est centrée sur la guerre de Sicile, qui opposa César au dernier fils du Grand Pompée (LXXVII, 325 - CXLIV, 600). Dans une conclusion tout aussi brève (CXLV, 602), Appien rappelle que les guerres menées ensuite par le jeune César en Illyrie avaient été traitées séparément dans le livre Illyrien, appendice du Livre Macédonien. Le Livre V étant le dernier de la série des Guerres Civiles, Appien prend soin d'avertir son lecteur de l'approche du dénouement. La bataille d'Actium est annoncée à plusieurs reprises. Ainsi, à la fin de la guerre de Sicile, les ambassadeurs de Sextus Pompée conseillent à Antoine d'accepter les services du vaincu, en faisant valoir qu'il disposera ainsi d'un "parti suffisamment puissant pour la guerre à venir, laquelle était imminente". Négociant avec Furnius les conditions de sa reddition, Pompée expliquait lui-même que, si Antoine faisait l'erreur de le combattre, c'était qu'il "ne prévoyait pas la guerre qui le menaçait". Dès la préface, Appien suggérait d'ailleurs les conséquences désastreuses de la rupture en qualifiant de fatale la passion d'Antoine pour Cléopâtre. Par de telles prolepses, le livre V annonce et prépare les Egyptiaques, livres perdus dans lesquels étaient relatées les opérations qui avaient abouti à la réduction de l'Egypte en province romaine et à l'instauration de la monarchie. L'ensemble du livre V est placé sous le signe du Destin. Maintenu dans l'attente du combat final entre César et Antoine, le lecteur voit les triumvirs conclure entre eux des accords éphémères et assiste à l'agitation inutile de personnages en sursis. Pour Appien, l'Histoire est un processus linéaire dans lequel les événements s'enchaînent et s'orientent vers un résultat prédéterminé par le Destin : le retour de la monarchie, annoncé par les devins étrusques dès l'époque de Sylla, approche enfin et le jeune César, quoi qu'il fasse, en sera l'instrument, la fin concomitante de la monarchie des Lagides, la dernière héritière d'Alexandre, confirmant sans doute que l'Empire du monde était définitivement passé des Macédoniens aux Romains. Ancienne élève de Paul Goukowsky, éditeur de sept tomes de l'Histoire romaine publiés à dans la CUF, Maud Etienne-Duplessis est membre de l'équipe de recherches Hiscant-Ma (Histoires et cultures de l'Antiquité et du Moyen Age) de l'université Nancy-II.

09/2013