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La Guerre avant la guerre. 1936-1939, Quand la presse prépare au pire

Extraits

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Histoire internationale

Des enfants en guerre. Allemagne 1939-1945

Dans le ghetto de Varsovie, les enfants juifs s'amusaient à imiter les gardiens SS quand les petits Polonais jouaient aux interrogateurs de la Gestapo. A Berlin, en 1945, des adolescents furent envoyés combattre les chars de l'Armée rouge avec des armes de fortune... Qu'ont vécu et ressenti les enfants aussi bien en Allemagne que dans les territoires annexés au cours de la Seconde Guerre mondiale ? Les plus jeunes incarnant l'avenir racial du Reich, les nazis commencèrent très tôt à écarter ou à tuer ceux qui le compromettaient : maisons de redressement pour délinquants ou supposés tels, stérilisation puis élimination des handicapés, extermination des indésirables... Si un sort privilégié était réservé aux représentants de la "race aryenne" — qui, dans leurs jeux, recréaient les victoires de la Wehrmacht —, ces derniers apprirent à grandir sous les bombardements avant, pour certains, d'être entraînés dans une fuite éperdue, afin d'échapper à l'avancée des Alliés. Les liens familiaux explosant, les déracinements se multipliant, les enfants découvrirent l'impuissance et la vulnérabilité de leurs parents, le mensonge et la violence de la société, tout en devant assumer des responsabilités d'adultes pour survivre. A partir d'archives inédites — devoirs d'écoliers, dessins, journaux intimes, lettres envoyées depuis les maisons de correction, témoignages rapportés par les travailleurs sociaux —, Nicholas Stargardt livre une analyse novatrice et puissante des vies d'une poignée d'enfants de tous horizons que la barbarie nazie a fini par dévorer.

09/2020

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Littérature française

Journal de guerre. Septembre 1939 - janvier 1941

Ce journal de la déclaration et du début de la guerre (sept carnets) ne constitue qu'un fragment du journal que Simone de Beauvoir tint dès sa jeunesse, presque dès son enfance, et sa vie durant, quoique par intermittence. II faut le considérer comme une partie d'un tout considérablement plus vaste. Mais sa publication isolée a été conçue comme complément de la correspondance avec Sartre, dont plus de la moitié appartient à la même période noire de 1939 et 1940. II a paru intéressant de confronter les deux versions contemporaines dans leurs subtiles mais significatives différences. Surtout, le journal vient combler les trous de la correspondance, inévitables lorsque les deux épistoliers se rejoignaient : visite clandestine du Castor à Brumath, en novembre, permission de Sartre venu à Paris, en février, ou pendant leur brutale séparation, toute communication coupée, quand Sartre fut fait prisonnier en juin 1940. II permet alors de reconstituer l'histoire dans sa continuité.

10/1999

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Histoire internationale

Une guerre d'extermination. Espagne 1936-1945

Espagne, 1936 : le général Franco déclenche un coup d'Etat contre le gouvernement de Front populaire qui plonge le pays dans une guerre civile de près de trois années. Cette guerre a fait plusieurs centaines de milliers de morts, hommes, femmes et enfants, et jeté sur les routes plus d'un demi - million de réfugiés, contraints à l'exil. L'auteur démontre, point par point, en quoi cette guerre civile a mis en oeuvre toutes les logiques et pratiques de l'extermination de masse : exécutions sommaires par milliers, procès factices, torture et viols systématiques, emprisonnements abusifs...

09/2019

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Pléiades

Journaux de guerre. Tome 2, 1939-1948

Tome I : "Un jeu magnifique et sanglant auquel les dieux prenaient plaisir" : on songe à Homère et à la guerre de Troie ; c'est 14-18 vue par Jünger. L'idée que des hommes aient pu consentir librement à une telle épreuve est presque scandaleuse aujourd'hui. On préfère penser que les combattants furent des victimes et souligner ce que leur héroïsme doit à la contrainte. Alors Jünger, évidemment, dérange. En 1920, Orages d'acier décrit une expérience des limites dont il a clairement consenti à payer le prix. Un jeu de vie ou de mort, comme une partie de chasse, mais dotée d'une justification morale : chasseur et gibier échangent constamment leur rôle. Jünger, qui n'est pas un fou, ne nie pas que la guerre soit terrible. Simplement, il montre qu'elle transforme l'homme de l'intérieur autant qu'elle l'agresse de l'extérieur. Sous le feu, il prenait des notes. Entre ces notes et les livres, "il y a toute la distance qui sépare l'action de la littérature". Littérature : il s'agit de cela, plus que d'histoire. C'est l'essence anhistorique de la guerre éternelle que Jünger découvre sur le front et consigne dans son journal. En joignant aux versions définitives un choix de textes et de fragments retranchés, ce volume prend en compte les journaux de Jünger dans toute leur complexité. Tome II : 1939. Mobilisé par un régime qu'il déteste, Jünger est à nouveau sous l'uniforme. Ce n'est plus le même homme, ni la même armée. L'expérience, elle aussi, sera différente. Après une campagne au cours de laquelle il n'est jamais en première ligne, et à part une mission dans le Caucase comme observateur, il est un occupant à Paris, puis le chroniqueur d'un coin d'Allemagne occupée. Les journaux de la Première Guerre s'organisaient en grands chapitres ; ceux de la Seconde sont datés au jour le jour. Dans un décousu apparent et très concerté, ils font place à des notations sur les opérations militaires, à des rencontres avec écrivains et intellectuels, à l'examen de soi, des hommes et de la nature, aux amours, aux rêves, aux lectures. Jünger lit notamment la Bible ; le christianisme devient pour lui un allié contre le nihilisme triomphant. Sans dissimuler son hostilité aux nazis et à l'antisémitisme officiel (il lui arrive de saluer militairement les porteurs de l'étoile jaune), il reste à son poste et n'attaque pas le régime de front. On parle d'émigration intérieure pour qualifier cette position complexe, que les contempteurs habituels de Jünger simplifient à l'envi. Hannah Arendt était plus nuancée. Tout en constatant les limites de cette attitude, elle voyait dans les journaux de l'occupant Jünger "le témoignage le plus probant et le plus honnête de l'extrême difficulté que rencontre un individu pour conserver son intégrité et ses critères de vérité et de moralité dans un monde où vérité et moralité n'ont plus aucune expression visible".

02/2008

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Littérature étrangère

"La joie pour l'éternité". Correspondance du Goulag (1931-1933)

"Voici une extraordinaire correspondance, qui rappelle celle d'Héloïse et d'Abélard, la plus célèbre correspondance entre un homme et une femme au Moyen Age. Mais leur destin ne prend nullement le chemin des deux célèbres amants du Moyen Age. Ils ont la Joie en commun, une Joie éternelle, qui semble celle des grands saints, mais aussi du philosophe Spinoza", écrit Georges Nivat. Alexeï et Valentina Lossev se sont mariés en 1922 : lui, principale figure de la pensée philosophique et religieuse russe, savant, mystique, elle, une scientifique reconnue. En 1929 ils prononcent leurs voeux monastiques dans le plus grand secret, puis sont arrêtés en 1930. Elle est en Sibérie, lui en bordure de la Carélie, puis à Medvejia Gora, à l'extrémité nord du lac Onega, où se trouve toute l'administration du chantier esclavagiste du canal mer Blanche-Baltique. Découverte par hasard en 1954, la correspondance de Lossev avec sa femme est aussi un document exceptionnel sur le quotidien du camp : le froid, la faim, les travaux "généraux", les criminels, les transferts, les incessantes démarches entreprises dans le but d'obtenir une révision de peine, l'obscurité, l'humidité, les châlits rapprochés, l'existence dans des "baraquements où les hommes sont serrés comme des harengs". Dans les tréfonds de cet enfer résonnent deux voix qui n'en forment qu'une : une douce, régulière, tendre, très proche, très intime, qui cherche à bercer l'âme épuisée de son compagnon, l'autre inquiète, interrogative, révoltée, en quête de sérénité qui trouve néanmoins que toutes les souffrances "sont nécessaires pour le monde et l'histoire mondiale". Cet échange épistolaire n'a été publié dans son intégralité, en Russie, qu'en 2005. C'est une occasion unique d'entrevoir l'âme du penseur, de connaître le regard qu'il a posé sur une situation existentielle extrême qui a contribué à révéler l'essence de l'homme.

10/2014

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Histoire de France

CGT-CGTU (1934-1935), vers la réunification. Sténogrammes des discussions

La scission intervenue dans la CGT en 1921-1922 s'est prolongée jusqu'en mars 1936. Les années de division ont installé des fractures profondes qui ne seront réduites que dans le contexte de la formation d'un front antifasciste. A l'automne 1934 des contacts entre la CGT et la CGTU sont établis et ouvrent une longue période de discussions au bout de laquelle les conditions politiques de la reconstitution de l'unité vont se concrétiser. C'est ce débat que l'ouvrage présente en publiant les sténogrammes des sept rencontres qui précédèrent la réunification. Après une introduction consacrée aux débats sur l'unité dans la période de division, chaque sténogramme fait l'objet d'une présentation. La question des fractions politiques dans les syndicats est également abordée ainsi que les principales décisions prises à Toulouse en mars 1936 lors de la reconstitution de l'unité syndicale. Ainsi se trouvent réunis les matériaux essentiels d'un événement majeur de l'histoire syndicale nationale.

03/2019

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Histoire de France

Lettres d'Europe. Un jeune intellectuel dans l'entre-deux-guerres, 1931-1934

Cette correspondance de Roland de Pury offre une vision passionnante du climat intellectuel, théologique et social de l'entre-deux-guerres en France, Suisse et Allemagne. Plus de cent lettres à son ami Eric de Montmollin, alors en Chine, sont ici reproduites, écrites par l'auteur entre 24 et 27 ans, au cours d'une période où le futur pasteur et théologien achève sa formation et fonde une famille. Au-delà des événements personnels qu'elle relate, cette correspondance présente toute une série de rencontres avec des figures marquantes tels Charles Ferdinand Ramuz, Denis de Rougemont, Nicolas Berdiaeff ou Georges Bernanos. Plusieurs voyages sont aussi décrits au cours desquels Roland de Pury est témoin de la " grande histoire": un mariage princier à Palerme en compagnie notamment de Charles Maurras et Léon Daudet, ou un meeting d'Adolf Hitler à Cologne en 1933. Doté d'une forte personnalité, Roland de Pury comprend très tôt ce qui se joue dans cette période mouvementée, traversée par une crise économique qui n'est pas sans rappeler l'actuelle, et ses choix théologiques et politiques s'orientent sans hésitation vers une résistance aux dictatures émergentes. Sur ce chemin, Roland de Pury rencontre Karl Barth dont il deviendra l'un des avocats particulièrement engagés.

04/2010

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Critique littéraire

Documents diplomatiques français. 1938 – Tome VI (1er décembre 1938 – 31 janvier 1939)

Présenter la politique étrangère de la France dans tous ses aspects notables, tel est l'objet des volumes des Documents diplomatiques français : pénétrer dans le secret des chancelleries, suivre le regard des diplomates français aux quatre coins du monde et leurs négociations politiques ou commerciales, leur rôle culturel, voir comment s'élabore la décision de politique étrangère à Paris, assister grâce aux procès-verbaux aux entretiens entre les principaux responsables, voilà quelques-unes des possibilités offertes aux lecteurs avides d'une histoire fondée sur des sources irréfutables. Puisés dans les fonds d'archives du ministère des Affaires étrangères, ces documents, qui concernent les différentes périodes du XXe siècle, des plus récemment ouvertes à la consultation sur les années 1960, aux plus anciennes sur la Grande Guerre, sont sélectionnés avec objectivité et annotés avec soin par des équipes d'archivistes et d'historiens.

09/2011

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Comics

Les guerres secrètes. C'est la guerre !

Le sort de l'univers Marvel se joue sur la mystérieuse planète de Battleworld, àù les plus grands super- héros de la Terre affrontent leurs plus féroces ennemis. Premier méga- crossover du genre, Les Guerres Secrètes reste un monument de l'histoire de la bande dessinée américaine. Ce volume rassemble les douze épisodes de la célèbre série limitée écrite par Jim Shooter et illustrée par Mike Zeck et Bob Layton.

11/2008

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Histoire internationale

Journal politique. Tome 1, août 1937 - septembre 1939

Gendre de Mussolini, marié avec sa fille Edda, ministre des Affaires étrangères, Ciano passe pour le favori du Duce. Ecrit avec un rare talent, son journal conjugue une chronique du fascisme et l'histoire de sa dérive résultant de l'alliance avec Hitler dont Ciano a été le principal artisan avant de s'en mordre les doigts. Il "appartient à ce noyau de documents indispensables pour connaître les dessous diplomatiques de la Seconde Guerre mondiale", résume Maurizio Serra dans sa présentation inédite.

04/2015

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Histoire de France

D'amour et de guerre. Un couple dans la guerre et la captivité, mars 1939 - avril 1945

Pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir d'une correspondance de plus de cinq cents lettres entre deux jeunes mariés, l'auteure évoque une séparation de six longues années. L'un est dans un camp de prisonnier de guerre en territoire allemand, l'autre dans un village du sud de la France en Languedoc. L'enfermement, les grands murs, les barbelés, les chiens, les sentinelles et une cour bétonnée bien exiguë représentent le quotidien de ces trois mille hommes tenus de vivre ensemble pendant plusieurs années dans l'attente des lettres de leur famille et d'un dénouement heureux, très long à venir. Dans le Biterrois, sous l'Occupation, face aux privations, aux contraintes et à l'absence de l'être aimé, les difficultés d'une jeune mère dont la fillette décède sans connaître son père au moment où la Libération se profile. Le destin d'un couple confronté à un conflit qui les dépasse : une lecture d'émotion et de larmes...

12/2015

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 7, Les temps noirs Volume 2 (janvier 1943 - décembre 1946)

Les Presses Universitaires Blaise Pascal poursuivent la publication de la Correspondance Alexandre Vialatte-Henri Pourrat, ensemble épistolaire inédit échangé entre Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959), de 1916 à 1959. Après les Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1(1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie H (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris ir Héliopolis (1935-1939), 2008, viennent deux volumes complémentaires qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : Guerre et Occupation pour Les Temps noirs I (,1939-1942) publiés en 2011, Résistance, Epuration, après-guerre pour Les Temps noirs 11 (1942-1946) présentés ici. Les lettres de 1943 à 1945 permettent de préciser les relations encore mal connues entre Pourrat et le Régime de Vichy au moment où l'Occupation se radicalise. Toujours fidèle à Pétain, entretenant de bonnes relations avec l'entourage du "chef français", Pourrat accomplit avec exactitude sa tâche de subdélégué du Secours National pour la région d'Ambert, un travail de terrain qui le conduit à voir de près certains événements de la Résistance (Affaire d'Arlanc, etc.) puis de l'Epura­tion. Certes les lettres ne fournissent que des indices souvent discrets, mais l'appareil critique important qui les éclaire fournit une véritable base de données pour l'histoire du Livradois-Forez. Les lettres de 1945-1946, quant à elles, permettent de suivre le périple de Vialatte, "correspondant de guerre" envoyé par le journal L'Epoque en Allemagne pour couvrir les procès de Lunebourg (jugement des criminels nazis du camp de Bergen-Belsen), puis de Hambourg. A l'intérêt que présentent les lettres pour l'histoire d'une époque complexe et trouble, s'ajoute l'intérêt littéraire de celles-ci. Pourrat continue à se consacrer avec constance à l'écriture, resserrant son inspiration autour de trois domaines majeurs : l'Auvergne, la tradition et les contes ainsi que l'inspiration chrétienne avec La Bienheureuse Passion. Vialatte pour sa part hésite entre journalisme et littérature, la seule voie que Pourrat, mentor exigeant, l'exhorte à suivre. En proie aux affres de la création, il s'essaie à plusieurs romans qui demeureront inachevés mais constituent cependant un banc d'essai pour Les Fruits du Congo, dont ils révèlent la genèse.

04/2015

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Sciences historiques

Des noms et des gens en guerre. Volume I : De la Grande guerre au Front Populaire (1914-1939)

Entre 1914 et 1945, les conflits armés et les affrontements politiques se prêtent à l'élaboration de "noms en guerres" : la "langue des tranchées", synthèse pratique des argots, abrégés et patois parlés du côté des poilus. D'autres situations de communication où le français s'est trouvé secoué à l'époque sont dues à divers pôles de prise de parole (modes des Années folles, revendications féministes, provocations surréalistes...). Au long de cette étude, les noms sont replongés en tant qu'acteurs dans les discours qui ont fait l'histoire.

04/2013

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Histoire internationale

Berlin, 1933. La presse internationale face à Hitler

Quand Hitler arrive au pouvoir en janvier 1933, ils sont quelque 200 journalistes occidentaux en poste à Berlin. Très peu d'entre eux seront expulsés. La plupart vont rester dans la capitale du Reich. Américains, britanniques, français, tous bons connaisseurs de l'Allemagne et souvent germanophiles, ils travaillent selon les standards démocratiques de la liberté de la presse. Mais leurs interlocuteurs quotidiens s'appellent Goering ou Goebbels. Alors qu'autour d'eux s'abattent bientôt les persécutions sur les Juifs et les opposants, ils se battent pour décrocher une confidence off the record ou la faveur d'une interview du dictateur. Pourquoi n'ont-ils pas alerté le monde sur la folie et la barbarie de l'hitlérisme, pourtant perceptibles dès le début ? L'anticommunisme viscéral de leurs employeurs, un air du temps qui banalise les dictatures, la sidération devant l'énormité sans précédent de ce que voient leurs yeux, et mille autres causes encore : tout se conjugue pour produire un aveuglement médiatique collectif qui ouvrira la voie, à partir de 1941, au déni planétaire de la Shoah. Voici, fondé sur un travail de sources considérable, la chronique passionnante de la vie quotidienne des journalistes occidentaux à Berlin de 1933 à 1941. Un récit hanté de bout en bout par cette question : sommes-nous certains d'être mieux armés aujourd'hui pour rendre compte des catastrophes hors normes, pour nommer le Mal ?

10/2018

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Archéologie

L'archéologie romande dans la presse (1930-2000)

Cet ouvrage identifie certains problèmes sensibles dans la communication et les représentations publiques de la discipline archéologique, qui se sont accrus dans les dernières décennies du XXe siècle. Apparaissent clairement les mutations de l'archéologie dite "préventive" et la professionnalisation de la gestion du patrimoine archéologique. L'ouvrage part du constat que la Suisse a connu un développement territorial et urbanistique important au cours du XXe siècle, en particulier dès les années 1960 avec la construction des autoroutes. L'organisation et la pratique de l'archéologie en Suisse s'en sont trouvées profondément transformées. Visitant les chantiers, interrogeant les archéologues et immortalisant les instants du travail archéologique par la photographie, les journalistes de la presse d'actualité régionale ont permis à leurs lecteurs de découvrir quotidien- nement les recherches archéologiques menées dans leur région. Oscillant entre la mise en lumière de l'évolution profonde de l'archéologie et la reproduction des clichés traditionnels attribués à cette discipline, ils ont contribué à forger une image contrastée des archéologues, de l'archéologie et de ses enjeux auprès du public. C'est de ce phénomène peu abordé à ce jour dans la littérature que Raphae ? lle Javet souhaite rendre compte dans un ouvrage illustré tout à fait original.

10/2022

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Espagne

Les trahisons des gauches espagnoles. Du républicanisme au totalitarisme : 1930/1936

Le 14 avril 1931, la monarchie Bourbonienne s'étant effondrée comme un château de cartes, la IIe République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d'Espagne. L'auteur démontre, faits et références historiques à l'appui, comment "la légende dorée" de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause. Après plusieurs échecs, qui sont détaillés, dont leur déroute aux élections de novembre 1933, les gauches aidées des anarchistes, vont, avec préméditation prendre les armes en octobre 1934, contre les institutions démocratiques républicaines, qu'elles avaient elles-mêmes instaurées. Ce sera le véritable début de la guerre civile. L'auteur retrace également les multiples violations de la constitution qui vont être opérées, par plusieurs acteurs, et leurs conséquences mortifères. Enfin, après des élections inconstitutionnelles et marquées par la violence, les assassinats et les fraudes en février 1936, l'auteur expose comment va mourir cette IIe République espagnole, et ce, dans le sang et les larmes, par la reprise des combats en juillet 1936. L'auteur s'attache à mettre en exergue et en parallèle cette histoire singulière, avec l'ensemble des lois mémorielles, et des actes controversés pris actuellement, et ce depuis le début des années 2000 et jusqu'à aujourd'hui, par les gauches gouvernant l'Espagne. Le livre met aussi en évidence que l'actuel débat politique espagnol, du fait de l'alliance gouvernementale de la gauche avec l'extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface. Dès lors, ce livre a toute sa place dans les "vérités pour l'histoire" .

07/2021

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Histoire de France

Papa prisonnier de guerre. Une famille dans la tourmente : 1939-1945

Ce livre est l?histoire d?une famille française dans la tourmente de la Deuxie?me guerre mondiale. Si le sujet semble n?avoir pas l?intensite? dramatique des me?moires de poilus dans les tranche?es ou des survivants des camps de la mort, il te?moigne pourtant d?un passe? commun a? nombre de foyers franc?ais.?

12/2011

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Ouvrages généraux

Les Normands dans la guerre. Le temps des épreuves 1939-1945

L'histoire de la Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale n'est pas celle de la majorité des Français. Depuis la déclaration de guerre en septembre 1939 jusqu'à la fin du conflit en Europe, au printemps 1945, les Normands, ainsi que les habitants des autres régions côtières de la Manche, vivent, plus que les autres, cinq années d'épreuves. La proximité de l'Angleterre vaut à la Normandie une lourde présence allemande (plus de 300 000 hommes fin 1940). L'ordre de l'occupant pèse sur la vie quotidienne, avec de nombreux interdits, le pillage en règle des ressources industrielles, agricoles, et un marché noir très actif. Malgré l'armistice, la Normandie reste une zone de guerre. A partir de 1940, la RAF bombarde les ports. Sur les rivages, les coups de main se multiplient, notamment à Dieppe. Pour répondre aux exigences allemandes, les populations côtières sont ballottées, et les habitants de la zone interdite, tracée en 1941, subissent des évacuations massives vers l'intérieur des terres. S'ils sont attachés à la figure du maréchal Pétain, les Normands se montrent majoritairement germanophobes, anglophiles et gaullistes dès les débuts de l'Occupation. Quand, en 1943, la police passe des mains de la Wehrmacht à celles des SS, la répression allemande s'amplifie, notamment contre la Résistance, précoce dans la région. Le Débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes normandes entraîne plus de 20 000 morts, des villes anéanties par les bombes et des dizaines de milliers de réfugiés dans les campagnes, envahissant granges, étables et anciennes carrières. Après trois mois de sanglants affrontements, il faut se reconstruire moralement, relever les ruines et rétablir la démocratie. Trois années de recherches en archives, enrichies de nombreux témoignages, ont abouti à un ouvrage incontournable. L'histoire des 2 300 000 Normands de Seine-Inférieure, de l'Eure, du Calvados, de l'Orne et de la Manche pendant la Seconde Guerre mondiale restait à écrire. C'est désormais fait.

11/2021

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Sciences historiques

Sous les bombes. Nouvelle histoire de la guerre aérienne (1939-1945)

Les chiffres sont ahurissants : au cours de la Seconde Guerre mondiale, 600 000 civils européens trouvèrent la mort lors des bombardements et plus d'un million d'autres furent grièvement blessés. Dans cette sombre comptabilité, la France, où l'on dénombre le plus fort tonnage de bombes larguées, occupe une place particulière. Des villes entières furent dévastées sous les bombes alliées, parfois même rasées à l'instar de Vire, Saint-Lô, Lisieux, Coutances mais aussi Royan ou encore Le Havre. La terre semblait en éruption, selon le mot d'un pilote de la RAF qui avait bombardé Caen... Puis le silence retomba durant des années. Le souvenir aussi était tabou. Tant de questions restaient en suspens, parmi lesquelles, la plus cruciale : fallait-il bombarder l'Europe ? Pour y répondre, l'historien Richard Overy a mené des recherches dans tous les pays des anciens belligérants. Dans un travail inédit et résolument neuf, il s'interroge sur les commandements militaires, les stratégies, les différents raids (le Blitz, Hambourg, Dresde, Monte Cassino). Si les bombardements, comme il le souligne, étaient soumis aux impératifs politiques (Churchill en était partisan) et militaires, ils ne furent jamais un moyen de gagner la guerre. L'historien raconte le quotidien terrifiant des aviateurs sous pression maximale, rappelle les grandes heures de la défense passive, l'héroïsme des civils face à la précision approximative des bombardiers. Pourtant les attaques meurtrières échouèrent à détruire l'économie ennemie, plus encore à déprimer les civils. Ce constat de l'échec se double de la question morale des frappes contre les populations. La destruction à l'aveugle, l'acharnement manifeste à tuer lors de certains bombardements sont au coeur de cette histoire que l'auteur a voulu, de bout en bout, très humaine.

10/2014

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Histoire de France

Les soldats de la drôle de guerre. Septembre 1939 - Mai 1940

" Drôle de guerre " pour les Français, " guerre assise " pour les Allemands, " guerre des rumeurs " pour les Anglais : ces huit mois d'escarmouches terrestres, aériennes et navales ont paradoxalement été vécus comme un vrai combat pour le moral des troupes. François Cochet raconte une vie qui devient chaque jour plus difficile. L'ennui mène son travail de sape, la désobéissance gagne et la chaîne de commandement s'effrite : c'est la " dépression d'hiver ". Jeux de cartes, alcoolisme deviennent le lot commun. Sur la ligne Maginot, les soldats attendent. Cependant, l'industrie de guerre tourne à plein régime, la France s'arme et les militaires se font ouvriers : ils manient la pelle, la pioche, coulent parfois du ciment pour construire des fortifications et protéger la frontière. L'auteur relate avec finesse une période complexe de la Seconde Guerre mondiale, loin des stéréotypes qu'en a gardés la mémoire collective : les Français ne sont pas partis au front à reculons, mais forts du devoir à accomplir et décidés à en finir une fois pour toutes avec l'Allemand. La débâcle de 1940 n'était pas inéluctable. François Cochet s'attache à penser la drôle de guerre comme une période en soi : la véritable défaite des dirigeants est de n'avoir pas su expliquer le sens du combat à mener et les moyens envisagés pour vaincre l'Allemagne nazie.

09/2004

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Sciences historiques

Rive-de-Gier 1939-1945. Une ville ouvrière dans la guerre

De nombreux ouvrages traitent de la seconde guerre mondiale dans la Loire et certains territoires ont fait l'objet de publications très documentées. Rive-de-Gier n'est pas du nombre. Pourtant, cette ville ouvrière, aux prises avec la faim et la misère, bousculée par d'incessants flux et reflux d'hommes, tiraillée entre Saint-Etienne et Lyon, fut très impliquée dans la Résistance. A partir d'une documentation abondante, provenant des archives municipales de Rive-de-Gier ou d'archives privées, l'auteure dresse un tableau d'ensemble de la ville de 1939 à 1945. Les faits, établis au regard de plusieurs sources, sont rapportés avec un souci constant d'objectivité et de respect des personnes. Le récit s'ouvre en septembre 1938, par une manifestation ouvrière contre Daladier, et se clôt au printemps 1945, au retour des déportés et des prisonniers. Michelle Destour nous dépeint Rive-de-Gier et ses habitants mis à mal par l'état de guerre, le régime de Vichy et l'occupation allemande. Puis elle nous décrit la Résistance, les résistants et la répression dont ils sont l'objet et, enfin, les combats de la Libération. Une part importante est faite à l'évocation des femmes et des hommes. Car l'Histoire se nourrit de leur vie quotidienne comme de leur épopée.

05/2013

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XXe siècle

La guerre les avait jetés là

Paris, 1942. Quand la Comédie Française était très occupée " La nuit est tombée progressivement. La lumière se fait tout à coup, inondant le couloir. Résonnent les voix joyeuses de comédiens costumés en Marquis et en Arlequin qui se hâtent de rejoindre les coulisses. Puis un régisseur chargé de rameuter son monde crie : - En scène ! Plus que cinq minutes. En scène ! Dans quelques instants, après les coups de brigadier, naîtra sur le plateau une vie, le temps qui sépare un lever et un baisser de rideau. Gabrielle s'éloigne, poussant devant elle le chariot des costumes serrés dans leur housse. " Paris, hiver 1942. Les bannières colorées qui affichent le symbole nazi claquent dans le vent et se déplient sur les façades du Louvre ou des grands hôtels. En ces temps troublés d'occupation allemande, la Comédie Française fait salle comble : le public se presse pour applaudir Marie Bell, la plus grande comédienne de son temps. Phèdre, Roxane, Chimène, Cléopâtre, Esther, Dona Prouhèze... on ne compte plus les rôles prestigieux de cette fantasque reine du théâtre. Autour d'elle, précipités par des événements qu'ils ne maîtrisent pas, avec conscience ou aveuglement, les plus grands esprits de l'époque s'affrontent : Cocteau, Guitry, Arletty, Céline, Sartre, Camus, les Renaud-Barrault, Colette, ou encore Paul Claudel. Fraîchement arrivé dans la capitale, un jeune auteur dramatique rêve, lui, de percer à tout prix. Cependant, une fois le rideau baissé, un choix s'impose : fermer les yeux sur la révoltante compromission, voire collaborer ? Ou, au contraire, entrer en résistance, et sauver ceux qui doivent l'être, telle la jeune Juliette Gréco qui fuit la Gestapo ? Etre ensemble et rester soi-même, tous y parviendront-ils ? Fresque magistrale, ce roman fait revivre les heures sombres comme glorieuses de personnages authentiques, qui brillèrent par leur courage ou leurs lâchetés. Tout est vrai, ou presque.

02/2023

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Allemagne

La République de Weimar 1919-1933

Née de la révolution de novembre 1918, victime de la prise d'Hitler en 1933, la république de Weimar a laissé un souvenir ambigu. D'un coté, elle représente un régime fragile, ébranlé de 1919 à 1923 par les insurrections, les tentatives de coup d'Etat, la crise économique et l'occupation alliée, incapable d'enrayer la montée en puissance d'Hitler ; elle incarne, de l'autre, la première tentative de démocratie allemande, ère sans précédent de liberté politique, de foisonnement intellectuel et de créativité artistique. Dans ce livre, devenu un classique, Horst Möller nous met en garde contre tout déterminisme. Si ses chances de réussite étaient faibles, la république de Weimar n'était pas irrémédiablement vouée à l'échec.

08/2021

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Autres philosophes

Feu la modernité ? Maritain et les maritainismes

De leur conversion portée par les intuitions spirituelles de leur parrain Léon Bloy (1906) à leur départ en mission aux Etats-Unis (janvier 1940), Jacques et Raïssa Maritain ont tracé un sillage de foi et de pensée jalonné d'oeuvres remarquées et de compagnonnages discutés, partagé d'abord par leurs "familles électives" — "apôtres des derniers temps", cercles thomistes de filiation dominicaine, poètes et contemplatifs. Bergson et la mystique protègent la singularité du "jeune maître" de l'Institut catholique de Paris dans la controverse antimoderniste. Et doublement appuyée sur Maurras et Cocteau, toute une stratégie d'entrisme culturel parvient à faire du thomisme la philosophie à la mode au tournant de 1925, non sans vives contestations dans et hors de l'Eglise. La condamnation de l'Action française par Pie XI (1926-1927) et la part prise par Maritain dans l'explicitation de cette crise bouscule, diversifie et internationalise son réseau : dans une effervescence d'essais et de manifestes, de collections et de revues, et tandis qu'apparaît la nouvelle génération dite "non-conformiste", se spécifient divers "maritainismes". Le foyer de Meudon reste au cour des controverses métaphysiques et idéologiques : c'est l'heure des "intellectuels au Nouveau Moyen Age" tandis que la crise de civilisation s'intensifie. Le vieux monde s'effondre et en esquissant une "nouvelle chrétienté", Religion et Culture (1930) refuse de se laisser engloutir avec lui. Pour k bien commun (1934) et Humanisme intégral (1936) balisent une route entre les écueils fasciste et communiste ; De la guerre sainte et L'impossible antisémitisme (1937) mettent en garde contre les mythes criminels. Renouvelant les questions de la démocratie et des Droits de l'Homme au Crépuscule de la civilisation (1939), Maritain, placé à la croisée de tous les chemins de son temps et des dialectiques de la "modernité", s'apprête à devenir le "philosophe interallié".

03/2021

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Vichy

Refaire la France

Pour bien comprendre un texte et, éventuellement, l'apprécier ou le condamner, il convient toujours de se remettre dans le contexte de l'époque où il a été écrit. Jacques Doriot fut un personnage primordial de la vie politique française au cours de la première moitié du XXe siècle. A l'âge de 25 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, il est déjà l'un des hautsresponsables du Pati communiste français. En 1924, il est élu député communiste de la Seine et en 1931, il emporte la mairie de Saint-Denis. Au début des années 1930, il entre en opposition, au sein du PC"F", avec la ligne imposée par Moscou et incarnée par Maurice Thorez. Cette opposition le conduira à la rupture en 1935 et, quelques mois plus tard, à créer le Parti populaire français qui incarnera, jusqu'à la mort de Doriot en 1945, le principal parti d'inspiration fasciste en France. Jacques Doriot a expliqué pourquoi dans ses deux ouvrages fondamentaux que sont "La France ne sera pas un pays d'esclaves" et "Refaire la France". Paru successivement en 1936 et en 1938 chez Grasset, réédités il y a quelques années par les Editions de l'AEncre, ils entrent aujourd'hui dans la collection des Grands classiques de Synthèse nationale.

03/2023

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Généralités

La France ne sera pas un pays d'esclaves

Pour bien comprendre un texte et, éventuellement, l'apprécier ou le condamner, il convient toujours de se remettre dans le contexte de l'époque où il a été écrit. Jacques Doriot fut un personnage primordial de la vie politique française au cours de la première moitié du XXe siècle. A l'âge de 25 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, il est déjà l'un des hautsresponsables du Pati communiste français. En 1924, il est élu député communiste de la Seine et en 1931, il emporte la mairie de Saint-Denis. Au début des années 1930, il entre en opposition, au sein du PC"F", avec la ligne imposée par Moscou et incarnée par Maurice Thorez. Cette opposition le conduira à la rupture en 1935 et, quelques mois plus tard, à créer le Parti populaire français qui incarnera, jusqu'à la mort de Doriot en 1945, le principal parti d'inspiration fasciste en France. Jacques Doriot a expliqué pourquoi dans ses deux ouvrages fondamentaux que sont "La France ne sera pas un pays d'esclaves" et "Refaire la France". Paru successivement en 1936 et en 1938 chez Grasset, réédités il y a quelques années par les Editions de l'AEncre, ils entrent aujourd'hui dans la collection des Grands classiques de Synthèse nationale.

03/2023

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Historique

Paul-Emile Victor. La soif d'aventure, de 1907 à 1935

Une BD qui retrace les 30 premières années de la vie de Paul-Emile Victor, depuis sa jeunesse jurassienne jusqu'à son retour du Groenland. On découvre ainsi la fabrique de pipes en bruyère et de stylos de sa famille, ses excursions dans les Alpes avec les scouts, et ses rêveries d'aventures depuis le grenier de sa maison. Mais aussi sa première expédition polaire avec Jean-Baptiste Charcot. 1907-1925 : Le Jura entre nature et rêverie d'une vie future de grand voyageur. 1925 -1933 : L'adolescent s'adonne à la vie en plein air avec le scoutisme et l'aviation mais il est un jeune homme timide. 1933 - 1934 : Pour succéder à l'entreprise de fabrique de pipes et de stylos, Paul-Emile reçoit une formation scientifique avant de décider de goûter au large en intégrant la marine marchande puis la marine militaire. 1934 - 1935 : Retour dans le Jura après l'échec de ces é expériences. Victor convainc son père de le laisser partir à Paris pour réaliser des études d'ethnologie à Paris. Il écrit à l'explorateur polaire Jean-Baptiste Charcot pour le débarquer au Groenland orientale. Première expédition polaire française d'ethnologie qui dure un an. Mai 1936 - Juillet 1936 : Traversée d'ouest en est de la calotte glaciaire du Groenland en traîneau à chien, une première pour des Français, la cinquième du genre pour l'histoire du Groenland. L'expédition a failli virer, de peu, au cauchemar.

04/2024

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Critique littéraire

La République des Lettres dans la Tourmente (1919-1939)

Peut-on parler de République des Lettres dans une époque (1919-1939) où triomphent les nationalismes ? Certains écrivains et intellectuels s'engagent pour la ressusciter afin de faire vivre l'Europe entre les deux guerres. Il s'agit non seulement de rencontres entre tous ceux qui croient au rapprochement franco-allemand, mais aussi, à travers la création d'institutions, de faire dialoguer, correspondre les plus grands intellectuels européens. "Place à la conciliation, à l'arbitrage et à la paix", déclare Aristide Briand à la SDN en septembre 1926. Quelques années plus tard, l'Europe devait traverser une des périodes les plus sombres de son existence, la barbarie devait triompher de tous les pacifismes et balayer les défenseurs de la culture. L'examen de ces divers espoirs culturels européens est le propos du colloque international "La République des Lettres dans la Tourmente (1919-1939)" qui s'est tenu au Collège de France les 27 et 28 novembre 2009, sous la direction du professeur Antoine Compagnon.

04/2011

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Histoire de l'Eglise

Dya. La première résidence d'étudiants de l'opus dei (1933-1939)

Le nom de la résidence, DYA, revêt une double signification : Droit et Architecture (Derecho Y Arquitectura en espagnol), en référence aux matières enseignées dans cette académie, et Dieu et Audace (Dios Y Audacia). Ce deuxième sens met en relief l'esprit avec lequel saint Josémaria Escriva cherchait à diffuser l'appel universel à la sainteté au milieu du monde. Ce livre nous permet de découvrir les clés de cette spiritualité qui s'étendra dans le monde entier quelques années plus tard et l'ambiance que l'on trouve actuellement dans de nombreuses résidences similaires, un peu partout dans le monde.

10/2023

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Histoire internationale

Hiéroglyphes

Après avoir évoqué, dans La Corde raide, son adolescence dans une Vienne encore heureuse, la Palestine des premiers kibboutz, la bohème journalistique du Berlin des années 20, Arthur Koestler fait revivre dans ce volume l'euphorie de son adhésion au communisme (1931 il adhère au Parti communiste allemand), quand les lendemains chantaient en URSS (voyage en URSS de 1932-1933) ; et que, comme l'annonçait Trotsky "le citoyen moyen de la société sans classe" qui s'édifiait à l'Est allait "s'élever au niveau d'un Aristote, d'un Goethe, d'un Marx". Notre édition rassemble en un seul volume Hiéroglyphes I et Hiéroglyphes II. Ce livre autobiographique narrant sa relation personnelle au communisme demeure aussi une étude documentée de l'Europe qui précède la Seconde Guerre mondiale puisque A Koestler voyage en Hongrie, en Autriche, en Allemagne, en Espagne, en France et en Angleterre. L'auteur rapporte les expériences qui ont marqué sa vie notamment lorsqu'il fut accusé d'espionnage au profit d'une puissance étrangère pendant la guerre civile espagnole et emprisonné dans les geôles franquistes ou encore sa détention au camp de Vernet par les autorités françaises (1939). Juif hongrois né à Budapest en 1905, Arthur Koestler fait ses études à Vienne, puis devient journaliste en Palestine. Revenu en Europe, il adhère au Parti communiste allemand, trouvant là une réponse à la menace nazie. Egalement séduit par l'utopie soviétique, il part un an en URSS, puis participe à la guerre civile espagnole. A partir de 1938, ayant rompu avec le Parti communiste, il combattra sans relâche le régime stalinien, notamment à travers son roman majeur, Le Zéro et l'Infini. A partir de 1940, il vit en Angleterre, où il se suicidera avec sa femme en mars 1983. Son ouvre de romancier, philosophe, historien et essayiste lui vaut une renommée mondiale.

10/2013