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Au-delà de la patrie. Exil et internement en Roussillon (1939-1948)

Extraits

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Histoire internationale

Les comités de défense de la CNT à Barcelone (1933-1938)

La mise en déroute de l'armée fasciste par le peuple de Barcelone, le 19 juillet 1936, est un des mythes les plus enracinés de l'histoire de la Révolution sociale espagnole. La "spontanéité" de la réponse ouvrière et populaire au soulèvement militaire fut catalysée et coordonnée par les Comités de Défense de la CNT. Ces Comités furent les noyaux de l'armée des milices, qui délimitèrent le front d'Aragon dans les jours suivants. Ils posèrent également les bases des nombreux Comités Révolutionnaires de Quartier, qui allaient contrôler Barcelone jusqu'à la ré-instauration du pouvoir bourgeois de la Généralité, avec l'appui indispensable des Comités supérieurs de la CNT et de la FAI. L'insurrection "spontanée" de mai 1937 contre la contre-révolution, dirigée par le stalinisme, ne peut pas non plus s'expliquer sans les Comités de Défense des quartiers de Barcelone. Ce livre rend manifeste l'existence de différentes manières de comprendre la CNT, et l'essence même de la Révolution libertaire, au sein du mouvement anarcho-syndicaliste de l'époque. Ces différences, au cours de la période républicaine, et durant la Guerre Civile, produisirent de nombreux chocs entre les défenseurs intransigeants de la révolution sociale depuis les Comités de base et ceux qui voyaient la CNT comme un parti de plus du camp antifasciste, toujours avec l'excuse de la gravité du moment. Finalement, les uns comme les autres furent vaincus politiquement au cours de la guerre. On peut entrevoir la forme qu'aurait pu adopter la société libertaire, dans une Barcelone dont la cohésion et la structuration s'effectuaient au travers des Comités de Quartier, protégés par les Comités de Défense.

05/2018

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Histoire internationale

L'opposition communiste en URSS : les trotskystes (1928-1938). Tome 2, 1928-1938 : une lutte à mort contre le stalinisme

L'ouverture, très partielle, des archives soviétiques officielles, dont celles de la police politique, la parution des mémoires des très rares survivants de l'Opposition de gauche, éclairent ce que fut l'opposition communiste au stalinisme et à la bureaucratie en URSS, de sa première apparition publique, fin 1923, à 1938, année de son extermination systématique par Staline. Dans un premier tome, nous avons décrit comment, en URSS, de nombreux militants et dirigeants communistes fidèles aux idées du bolchevisme, Trotsky en tête, combattirent la dégénérescence bureaucratico-stalinienne, jusqu'à leur expulsion du parti, fin 1927. Ce second tome retrace la lutte de milliers de bolcheviks-léninistes, dans la classe ouvrière, puis en déportation et dans les camps. On y voit comment leur combat et les analyses de Trotsky, expulsé d'URSS par Staline, se sont nourri les uns des autres pour ne faire qu'un : l'héritage d'Octobre, qu'ils ont préservé de son anéantissement par Staline, fossoyeur du parti bolchévique.

03/2014

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Philosophie

Introduction à la lecture de Hegel. Leçons sur la "Phénoménologie de l'esprit" professées de 1933 à 1939 à l'École des hautes études

Le noyau de cet ouvrage est formé par les notes prises de janvier 1933 à mai 1939 au cours que fit Alexandre Kojève à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, sous le titre La philosophie religieuse de Hegel, et qui était en réalité une lecture commentée de la Phénoménologie de l'Esprit. Chaque année de cours est complétée par le résumé publié dans l'Annuaire de l'Ecole des Hautes Etudes. De plus, les trois premières leçons de l'année 1937-1938 et toute l'année 1938-1939 sont données dans leur texte intégral. Enfin, en guise d'introduction, on trouvera la traduction commentée de la section A du chapitre IV de la Phénoménologie de l'Esprit, parue dans Mesures (14 janvier 1939).

05/2014

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Tome 1, 1931-1944 ; Tome 2, 1944-1948

Coffret de deux volumes vendus ensemble

04/2006

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Sciences historiques

Ouvriers de Lorraine (1936-1946). Tome 2, Dans la résistance armée (juin 1941-août 1944)

La recherche de Jean-Claude Magrinelli porte sur les dix années qui changèrent la Lorraine. De 1936 à 1946 se sont succédé trois régimes, une IIIème République finissante, un Etat français collaborant avec l'occupant et une IVème République naissante. L'auteur a consulté, cinq années durant et par dérogation, l'ensemble des archives de cette période, quelles soient d'origine préfectorale, judiciaire, policière, française et allemande. Les fruits de son travail vous sont restitués à travers l'ouvrage : Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Le second tome : Dans la résistance armée (juin 1941 — août 1944), est une analyse de la guerre dans laquelle s'engagent, de façon autonome ou conjuguée, les forces de répression allemandes et françaises pour exterminer la résistance ouvrière, notamment dans le département de Meurthe-et-Moselle dont les usines et mines alimentent l'effort de guerre allemand. Ce fut un échec.

04/2018

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Littérature hongroise

Journal. Volume 3, Les années d'exil 1968-1989

Traduit du hongrois par Catherine Fay Ce troisième volume du Journal de Sándor Márai vient conclure une oeuvre à part entière : faite d'observations, de réflexions, de sensations saisies sur le vif, elle atteste du talent de diariste du grand écrivain hongrois autant que de la valeur littéraire du témoignage historique qu'il nous est donné de lire. Après l'exil à Naples et New York, Márai promène son regard lucide et caustique sur l'Europe et les Etats-Unis. Du printemps de Prague à l'enterrement de De Gaulle, de 1984, l'année orwellienne, aux premiers frémissements d'un bloc de l'Est à bout de souffle, des analyses politiques et littéraires pénétrantes se mêlent aux souvenirs de son pays natal et aux "choses vues" . L'écrivain, qui se dévoile de plus en plus dans sa fragilité, poursuit son exil dans un isolement déchirant jusqu'à sa fin, à San Diego, où il se donnera la mort, quelques mois avant la chute du Mur. Apparaît au fil des pages, dans toute sa vérité, un témoin du XXe siècle, un homme, un écrivain qui a vu s'effondrer tout ce en quoi il croyait, mais qui reste à l'écoute des bouleversements du monde.

11/2023

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Histoire internationale

L'esprit viennois. Une histoire intellectuelle et sociale (1848-1938)

Reste à savoir si une civilisation planétaire peut approcher des conditions qui firent jadis de l'Autriche un phare de la modernité dans un monde à la dérive. L'inconstance étant désormais devenue notre pain quotidien, nul n'a plus à nous apprendre que ces connaisseurs de métamorphose. Pourtant, à un égard, au moins, nous devons nous garder de prendre exemple sur l'empire des Habsbourg. L'Apocalypse joyeuse s'est plus que toute autre considérée, parmi les âges les plus créatifs, comme la fin d'une époque plutôt qu'un commencement. En vérité Karl Kraus ou Stefan Zweig seraient bien étonnés d'apprendre que la civilisation a survécu et, si nous avons déjoué leur attente, leur nihilisme thérapeutique n'y est pour rien. En prêtant attention à des voix plus constructives, il est peut-être encore temps de démentir leur désespoir. Toujours est-il que considérée en elle-même l'Apocalypse joyeuse nous apprend que le temps efface plus qu'il ne fait vivre.

01/1991

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Littérature française

Patrie pétrie

A travers le récit de son enfance, c'est l'histoire de la Guinée que nous raconte le narrateur. Ancienne colonie française, ce pays de l'Afrique de l'Ouest a dû se battre, après son indépendance, pour survivre aux difficultés rencontrées. Le garçon relate quelques évènements particuliers de sa jeunesse, parlant des traditions mais aussi de ses relations avec ses parents et ses frères et soeur.

08/2021

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ouvrages généraux

Internationalisme ou Résistance (1940-1957). Une Vie Contre le Capitalisme (4e partie)

1929 Premier contact avec des ouvriers spartakistes ; il milite dans le cadre des jeunesses communistes et sera instructeur politique sur un district à Düsseldorf. 1933 Arrêté par les nazis, envoyé au camp de concentration de Börgermoor. Il y assiste à la naissance du Chant des Marais. Libéré faute de preuves au bout de 6 mois, il milite dans la clandestinité sous Hitler. 1934 Sous le coup d'un mandat d'arrêt pour préparation à la haute trahison, il se réfugie en France, et milite au PC allemand en émigration. Confronté aux comportements bureaucratiques de la direction, il s'y oppose, est mis en relégation. Acculé jusqu'au suicide, il est recueilli par des militants parisiens du PCF. Il est effaré de l'inconscience qui règne en France face au danger fasciste. 1936 Choisit de ne pas rejoindre les Brigades internationales en Espagne, où il risque d'être liquidé. Il s'engage fin 1938 dans l'armée française pour y militer et contribuer à combattre le fascisme. 1939 Mariage avec Denise Neveu, jeune ouvrière couturière. Suite à une grève de la faim au 17ème RAD, il est envoyé en centre psychiatrique militaire, puis réformé. 1940 Le PCF est interdit. Gengenbach est arrêté, interné au camp du Vernet (Ariège) où la "République française" interne les "suspects politiques" . Malade, il est hospitalisé à Toulouse, d'où il s'évade avec la complicité de Denise et de médecins du centre hospitalier militaire. 1941-1944 Retour à Paris dans la clandestinité. Ecoeuré par le chauvinisme du PCF ("à chacun son boche"), il milite en internationaliste. Il contacte des soldats allemands, monte un réseau d'informations sur les déplacements de troupes et organise des filières de faux papiers. Il dénonce le désintérêt des organisations de résistance, gaullistes comme PCF, face aux rafles anti-juives. Il trouve les moyens d'en être prévenu, et en informe la communauté juive de Paris. Il organise l'élimination d'un officier SS, en évitant les représailles habituelles. Il prépare l'assassinat de l'antisémite Céline. Arrêté par la Gestapo, il ne reconnaît que ses convictions. Condamné à la pendaison pour ses activités en France, il est envoyé à Düsseldorf. 1945 Interrogatoires à la prison de Ratingen, "l'épreuve la plus barbare" de sa vie de militant. Himmler décide la solution finale pour les communistes encore vivants. Wilhelm Gengenbach s'évade de justesse lors d'un dernier "transfert" . 1946 Naturalisé français, il reste un exilé éternel. Il choisit de militer en France où existe une opposition à la politique droitière dans le PCF. 1951-1956 Il s'installe à Hermé en Seine et Marne, où il anime une cellule d'ouvriers mineurs en argile, un rare moment heureux pour lui. Il soutient les nationalistes algériens, malgré l'interdiction du PCF. 1958 Il obtient une concession de bouquiniste sur le quai Voltaire, à Paris. 1970-1980 Décès de Denise et de plusieurs de ses enfants.

07/2023

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Romans de terroir

Au verger du Roussillon

A leur arrivée en France, après la déclaration d'indépendance de l'Algérie, les Pagès ouvrent une épicerie à Céret et tentent de se faire accepter des villageois. Sylvie, leur fille aînée, enthousiaste à la découverte d'une nouvelle culture, s'acclimate très rapidement à cette terre d'accueil. Sa beauté et sa vitalité joyeuse lui apportent plus d'un admirateur, mais c'est à Manuel, un jeune maraîcher, qu'elle ouvre son mur. La rencontre avec Dominique, un riche et séduisant libraire, avec lequel elle partage l'amour de la littérature, va pourtant tout bouleverser.

11/2017

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Vichy

L'Etat contre les communistes. 1938-1944

Vichy a, entre autres crimes, institué une chasse aux communistes ? En fait, si le régime de Pétain l'a systématisée, celle-ci a été mise en place par la IIIe République finissante, dès 1938, par un gouvernement issu du parlement qui avait porté au pouvoir le Front populaire ! L'ouvrage démontre une continuité troublante dans la lutte de l'Etat contre les communistes entre deux régimes qu'en apparence tout oppose. L'interdiction du PCF le 26 septembre 1939 est la conséquence du pacte germano-soviétique signé le 23 août, mais elle entraîne une répression inédite avec la déchéance et l'internement des élus qui n'ont pas renié le Parti, la saisie des biens de ses organisations, la suspiscion des fonctionnaires réputés compagnons de route et même la surveillance des conscrits adhérents. Réussissant le tour de force de proposer un texte digne d'un roman vrai, vivant et précis, tout en s'appuyant sur une documentation phénoménale, Louis Poulhès brosse le tableau surprenant des appareils répressifs, des innovations juridiques, des parcours personnels impliqués dans la lutte de l'Etat, tant républicain que vichyste, contre les communistes.

06/2021

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Romans policiers

Les romans durs. Volume 4, 1938-1941

Quatrième volume de l'intégrale des "romans durs" de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria, scénariste de neuf adaptations de Simenon, avec Jacques Fansten, qui a réalisé, sous le titre Le Mouchoir de Joseph, en 1988, l'adaptation de Chez Krull. Romans 1938-1941 " Pendant bientôt vingt ans - j'ai publié mon premier roman, Au pont des Arches, à seize ans et j'en aurai trente-six avant le printemps [... ] -, j'ai cherché une vérité humaine au-delà de la psychologie, laquelle n'est qu'une vérité officielle, fausse comme une Semeuse de timbre-poste, à la portée des bons élèves. " Projet de Prière d'insérer pour La Marie du port.

01/2023

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Policiers

Les romans durs. Volume 7, 1947-1949

" - Cette tendance à simplifier le roman, elle s'accorde avec votre désir de décrire l'homme nu ? - Oui. L'homme habillé est l'homme tel qu'il se montre dans la société, tel qu'il voudrait être, ou tel qu'il voudrait être vu. Autrement dit, c'est un homme artificiel. Lorsqu'il a mis son habit, sa cravate, etc., il se sent tout différent, il est fier de lui. Tandis que quand il se rase devant son miroir, le matin, c'est un homme nu. Il n'a rien pour se soutenir lui-même, pour se donner des illusions. "

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Histoire de France

La Résistance... Pourquoi ? Souvenirs des deux guerres et de déportation à Buchenwald, 1914-1918 et 1939-1945

Etudiant en langue et littérature allemande en 1914, Emmanuel Handrich résilie son sursis et part comme homme de troupe dans l'infanterie. Agent de liaison, "volontaire coureur", il a participé à plusieurs batailles, Champagne et Verdun, au cours de laquelle il est décoré de la croix de guerre. Fait prisonnier à Verdun en mai 1916, comme le futur général de Gaulle qui sera sa référence au cours de la deuxième guerre mondiale, il est transféré en Suisse fin 1917, par échange de prisonniers gravement malades. Professeur au Lycée Henri IV à Paris dans les classes préparatoires et à l'"Agro", il est farouchement anti-munichois en 1938, et bien que non-mobilisable, il s'engage pour la durée de la guerre. Affecté comme interprète au "Service de Renseignement du Deuxième bureau" pendant la "drôle de guerre", il entend l'appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Résistant dès la première heure, de retour à Paris, il crée avec son jeune élève Pierre Rimey, un réseau de résistance, le groupe "Jacques Messner" qui sera intégré, au printemps 1944, au "réseau Marco/Kléber". Arrêté et déporté au camp de Buchenwald du 21 septembre 1943 au 5 mai 1945, il survit à la "Marche à la mort". Après la Libération, il devient conseiller technique et interprète de la délégation française au procès de Nuremberg.

05/2006

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Histoire internationale

Guerre secrète en Suisse 1939-1945

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Suisse restée neutre est le théâtre d'une intense activité d'espionnage. Alors que les douaniers allemands surveillent la frontière franco-helvétique, les services secrets alliés font de la Confédération la plaque tournante de leurs opérations clandestines. Peu à peu, une collaboration s'organise dans l'ombre entre le Service de renseignements suisse et ses homologues français, britannique, polonais, belge et américain. Ponctuée de portraits et de récits d'enquêtes, cette histoire dessine une double perspective : celle des institutions fédérales, tiraillées entre une politique de neutralité séculaire et leur besoin de renseignements intéressant la défense du pays ; celle des individus, agents professionnels ou amateurs, réguliers ou occasionnels, petits contrebandiers ou chefs de section qui forment le tissu bigarré de cette communauté internationale du renseignement en Suisse. Le présent ouvrage s'appuie sur le dépouillement systématique des archives du renseignement, du contre-espionnage et de la justice militaire suisses, complété par l'examen de nombreux documents conservés aux archives nationales américaines et britanniques, ainsi que par des rencontres avec des vétérans de la guerre secrète. Historien suisse, Christian Rossé est spécialiste du renseignement helvétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Il participe notamment au programme de recherches Une frontière entre la guerre et la paix aux universités de Neuchâtel et de Belfort-Montbéliard. Il a publié en 2006 Le SR suisse face à la menace allemande (1939-1945).

11/2015

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Poches Littérature internation

Jardins et routes. Journal 1939-1940

Jardins et Routes succède à Feu et Sang. Le héros de la Grande Guerre achève de rédiger Sur les falaises de marbre, parabole sur le triomphe de la barbarie, puis il part pour la "drôle de guerre", où les deux adversaires se figent dans une étonnante immobilité. Lui-même ne s'illustrera qu'en sauvant un blessé. Dans sa hutte de roseaux, de l'autre côté du Rhin, il observe les lignes françaises par un hiver glacial et s'immerge dans les grands rythmes de la nature, en attendant le déclenchement de l'Apocalypse. Ce sera l'offensive foudroyante de juin 1940 ; cheminant à marches forcées derrière les blindés victorieux, il n'en verra rien, sinon les images sinistres qui jalonnent la déroute française. Secourable aux prisonniers encore sous le choc, il s'interroge sur l'esprit du paysage et sur ceux qui lui ont donné forme, ces anciens vainqueurs qu'a balayés "l'étrange défaite".

01/2014

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Histoire internationale

1939-1945 : espionnage et guerre secrète

Missions clandestines, services de sabotage, espionnage et contre-espionnage, renseignements et faits de résistance... Une véritable guerre secrète, méconnue, s'est déroulée pendant la Seconde Guerre mondiale, tant dans les services secrets officiels que dans les organismes clandestins. Des destins exceptionnels, des hommes et des femmes tapis dans l'ombre, parmi lesquels : Claire Philips, qui a ouvert aux Philippines un cabaret pour pouvoir soutirer au mieux des informations aux soldats japonais qui le fréquentaient ; Josefina, l'espionne lépreuse, qui effrayait par ses cicatrices les officiers de garde qui, dès lors, ne la fouillaient pas ; William Stephenson, qui a dirigé l'un des plus grands réseaux mondiaux de services secrets, sous la couverture d'un directeur du contrôle des passeports britanniques ; le professeur Zapp, qui a mis au point un système de micropoints pour faire passer des messages invisibles à l'oeil nu ; Ernie Lehmitz, qui a été trahi par son écriture ; et bien d'autres encore !

11/2018

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Encyclopédies de poche

1939-1945. Le monde en guerre

De 1939 à 1945, la Seconde Guerre mondiale est bien un conflit total, planétaire. De Varsovie à Paris, de Pearl Harbour à Stalingrad, de Singapour à El Alamein, de Berlin à Hiroshima, le monde s'est embrasé, faisant des millions de victimes. Des chefs ont émergé, pour le meilleur et pour le pire, Churchill, De Gaulle, Staline, Roosevelt, Hitler, Mussolini... Un ouvrage de référence, conçu par Anthony Kemp, pour appréhender les bouleversements profonds et douloureux, qui ont fait le monde d'aujourd'hui.

05/2005

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Sciences historiques

Les Tsiganes en France 1939-1946

Plusieurs milliers de Tsiganes ont été internés en France entre 1940 et 1946 pour le seul fait qu'ils étaient nomades. Ils furent ainsi parmi les plus touchés par les mesures de contrôle et de coercition promulguées pendant la guerre. De la Troisième République finissante à la Libération, Denis Peschanski fait le point sur les conditions dramatiques dans lesquelles ces hommes, ces femmes et ces enfants ont vécu dans la France des années noires. A partir d'un dépouillement des archives françaises et allemandes, il met en lumière les principales structures de contrôles et d'exclusions installées par le régime de Vichy. Les stéréotypes négatifs (voleur, paresseux, mendiant, sale, asocial, amoral, primitif, etc.) s'ajoutant à un appareil législatif coercitif (carte anthropométrique, résidence forcée, surveillance administrative, etc.) ont grandement facilité les politiques d'internement de cette population nomade. L'étude de référence sur un drame oublié pendant des décennies.

11/2015

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Sciences historiques

Les Polonais en France au lendemain de la seconde guerre mondiale (1944-1949). Histoire d'une intégration

Quelle intégration à la société d'accueil, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour les Polonais immigrés et fixés en France dans l'entre-deux-guerres ? Pawel Sekowski examine divers aspects de ce processus progressif concernant, dans sa grande majorité, des hommes et des femmes relevant du statut des "travailleurs étrangers" dans les années 1944-1949, processus qui fut accéléré par les années d'hostilités et le contexte particulier de l'après-guerre. La situation de la communauté immigrée des Polonais en France, son statut et les évolutions survenues en son sein sont étudiés dans leurs dimensions à la fois sociales, politiques et culturelles. Une place prépondérante est accordée à l'analyse de trois phénomènes caractéristiques de la vie des Polonais en France, "facteurs du maintien de la polonité" : l'enseignement polonais, l'aumônerie polonaise et surtout la vie associative des Polonais en France. Ces éléments sont présentés dans la perspective du rapatriement (reemigracja) organisé par les autorités polonaises de Varsovie et du conflit politique profond qui surgit entre les partisans du nouveau gouvernement de la Pologne populaire (dominé par les communistes) et les militants anticommunistes polonais en France. La période étudiée constitue un véritable tournant dans le processus de l'intégration sociale des Polonais en France, notamment pour la "deuxième génération" des immigrés, ceux-ci devenant, de plus en plus, Français d'origine polonaise.

09/2019

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Entre deux guerres

Metz La Moselle face au Danger Allemand 1919-1939

Durant le temps de l'annexion à l'Allemagne (1870-1918), Metz et une partie de la Lorraine, annexées, furent représentées par une Presse Messine, composée du Lorrain et du Messin. Une presse d'opinion identitaire, francophone, francophile, patriote et protestataire. Après le retour à la France en 1918 et face à l'Allemagne, cette même presse devint alors la sentinelle de la France recouvrée. Nantie d'un solide réseau informatif et dirigée par des directeurs-rédacteurs hors pair, et fins connaisseurs de l'Allemagne et des arcanes diplomatiques, la Presse Messine se fixa en effet la mission de dénoncer la montée d'un danger allemand. La menace d'une Allemagne opposée à la République démocratique de Weimar, hostile à la France, nationaliste, pangermaniste, militariste et revancharde... Une Allemagne déterminée, avant même le nazisme, à recourir jusqu'à la guerre pour abattre le Traité de Versailles de 1919 et retrouver son rang de puissance mondiale. Avertir la mère patrie pour la préserver d'un désastre. La clairvoyance de la Presse Messine fut incroyable, hélas, elle ne fut pas suivie par la France. Son abnégation patriotique est en tout cas une gloire messine, une fierté lorraine, un cas unique dans la presse régionale comme nationale ? : elle a sa place dans l'Histoire de la nation. 280 illustrations et photos.

09/2023

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Histoire de France

Journal (1939-1945)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné presque chaque soir les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Ce premier volume de son journal inédit couvre, parfois heure par heure, la guerre, la défaite, l'Occupation et la Libération. A cinquante ans, l'avocat est alors au sommet de son art. Dans ces chroniques, il révèle aussi des qualités d'observation et un talent d'écriture enviables. Il y a du Albert Londres chez Maurice Garçon. Curieux de tout, il sillonne Paris et la province, furète, recoupe, rédige, avec le mérite constant, et rare, de s'interdire toute réécriture : c'est un premier jet qu'on lit sur le vif. Maréchaliste de la première heure, il fait volte-face à l'armistice et, après le vote des pleins pouvoirs à Pétain, ne cessera plus de fustiger «le Vieux». Fureur patriote, chagrin sans pitié, colère, espoir, désespoir. Honte de la collaboration. Virulence contre les nouvelles lois de Vichy. Son journal déborde. Portraits, anecdotes, détails méconnus foisonnent. Croisées au Palais de justice, les figures du barreau, souvent têtes d'affiche de la politique, deviennent familières. Maurice Garçon connaît tout le monde, est de tous les grands procès, des dossiers criminels aux affaires politiques. Ses plaidoiries érudites ont fait de lui, dès avant guerre, un avocat littéraire, voire mondain, futur académicien. Toute une galerie de personnalités en vue défile dans ses pages, écrivains, peintres, comédiens, éditeurs. Nous voici conviés à une ahurissante traversée des années noires, histoire immédiate haletante.

05/2015

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Histoire de France

Souvenirs 1939-1945

16 témoignages de personnes qui ont vécu la Seconde Guerre Mondiale dans plusieurs régions en France mais aussi en Grande Bretagne et en Allemagne, avec des convictions, circonstances et des choix différents à faire ... Dans cet ouvrage, l'auteur a rassemblé les témoignages émouvants d'hommes et de femmes ayant vécu sous l'occupation, alors qu'ils étaient enfants, adolescents ou jeunes adultes. Ce ne sont ni des "héros", encore moins des "salauds", mais de simples personnes qui ont traversé la période en naviguant à vue, prenant à chaque moment ou pas les meilleures décisions, ou, s'ils étaient enfants, subissant des évènements qui les avaient frappés. Pour chacun, aucune conviction de nature à tout emporter sur son passage, mais plutôt des instincts, des réflexes ou des façons de prendre les choses tenant lieu de boussole.

12/2017

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Histoire de France

Moissac 1939-1945

Sereinement, la ville de Moissac sauva plusieurs centaines d'enfants juifs entre 1940 et 1944. Le silence lia tous les enfants et permit aux jeunes Eclaireurs israélites de France, dirigés par Shatta et Bouli Simon, de vivre en sécurité malgré l'Occupation allemande et les mesures du gouvernement de Vichy. François Boulet a dépouillé de nombreuses archives publiques et privées et parlé aux principaux acteurs et survivants de cette époque pour nous livrer ici un document fascinant sur la vie à Moissac avant la guerre, l'accueil des réfugiés espagnols, la défaite de juin 1940, la " zone libre ", le refuge juif, l'occupation allemande, la Résistance, puis la Libération et l'épuration. Durant ces années, Moissac devient grâce au soutien des Moissagais, la ville-refuge de plusieurs centaines de jeunes Juifs ou Eclaireurs israélites de France, jamais dénoncés, jamais inquiétés. La riche ville agricole de Moissac devient alors une "cité de Justes" fournissant un refuge spirituel juif étonnant, à l'origine d'une histoire locale passionnante de la France pendant les années terribles de la Seconde Guerre mondiale.

04/2016

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Littérature étrangère

Journal (1939-1943)

Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva. Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944. Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort. La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une Fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie. L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel ; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.

08/2014

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Histoire de France

Journal. 1939-1940

Roland de Margerie est issu d'une famille qui sert l'Etat depuis plusieurs générations. Son père, ambassadeur, avait épousé la sœur du célèbre dramaturge Edmond Rostand. II entre au cabinet de Paul Reynaud, le président du Conseil, au début de la Seconde Guerre mondiale. Son Journal inédit apporte un témoignage au jour le jour sur la période qui a mené à la défaite de la France. De son poste d'observation unique, il montre les impréparations, les incertitudes, les dissensions au sein même du gouvernement. Tout le monde est là, Reynaud bien sûr, sa nuisible maîtresse Hélène de Portes, le général Weygand, Pétain et Laval, mais aussi, et peut-être avant tout, le général de Gaulle. C'est Margerie que Paul Reynaud charge de le présenter à Winston Churchill. Ainsi se mettent en place les premiers éléments de la tragédie qui va suivre. Ce document exceptionnel révèle le dernier grand mémorialiste de l'époque.

06/2010

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Sciences historiques

Calais 1939-1945

Durement éprouvé lors du premier conflit mondial, Calais, à la fois cité portuaire et porte ouverte sur l'Angleterre, n'avait pas encore achevé sa reconstruction lorsque la seconde guerre mondiale éclata. En mai 1940, il fallut trois jours à la division de chars du général Schaal pour venir à bout de la résistance des quelque 4 000 hommes basés dans la ville. Ces trois jours permirent cependant aux troupes alliées de se replier sur Dunkerque. Commença alors une longue et douloureuse occupation qui dura un peu plus de quatre ans, puisque la ville fut libérée fin septembre 1944 par l'armée canadienne. A travers cet ouvrage, Philippe Caron et Xavier Gellé vous invitent à revivre ces heures sombres en images. Pour la plupart inédites, ces photographies, issues en partie de collections familiales, permettent de restituer avec justesse l'histoire de Calais pendant la seconde guerre mondiale.

10/2010

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Histoire internationale

Journal (1939-1943)

Rien ne prédisposait le jeune et mondain comte Galeazzo Ciano (1903-1944) à tenir un rôle de premier plan dans les affaires de l'Etat italien, si ce n'est peut-être sa prestance avantageuse et sa conversation brillante. Mais, en 1930, le diplomate en poste à Shanghai épouse Edda, la fille aînée de Benito Mussolini. Désormais, le destin des deux hommes sera indissolublement lié. De responsable de la propagande fasciste, le "héros" de la campagne d'Ethiopie devient en 1936, contre l'avis de la vieille garde qui n'apprécie guère son dilettantisme et ses liens avec l'aristocratie romaine, le nouveau ministre des Affaires étrangères et le numéro deux du régime. Sous son ministère, Ciano tint un journal quasi quotidien des événements, où il relate avec cynisme et sincérité la montée inéluctable de la guerre et la politique hasardeuse suivie par l'Italie. D'abord favorable à un rapprochement avec Hitler, on le voit s'opposer peu à peu, au lendemain de la signature du pacte d'Acier (mai 1939), à la politique pro-germanique agressive de son beau-père. Partisan de la conclusion d'une paix séparée avec les Alliés, puis de la démission du Duce, il est finalement exécuté comme traître en janvier 1944, un an après sa destitution qui conclut le Journal. C'est grâce à son épouse, qui les emporta avec elle, cachés sous sa jupe, dans sa fuite vers la Suisse, que les précieux carnets y furent publiés au lendemain de la guerre. Ce témoignage historique capital sur la Seconde Guerre mondiale, source de première main pour les historiens du fascisme, n'avait jamais été réimprimé en français depuis 1946. Il devient enfin accessible au grand public dans cette nouvelle édition, préfacée, annotée et entièrement révisée par Pierre Milza, professeur émérite à Sciences Po Paris et éminent spécialiste de l'histoire du fascisme (Conversations Hitler-Mussolini, 2013 ; Histoire de l'Italie des origines à nos jours, 2005 ; Mussolini, 1999).

09/2013

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Critique littéraire

Correspondance 1939-1947

A la fin de l'été 1938, une partie de la gauche non communiste algéroise décide de créer un quotidien : Alger républicain, Pascal Pia en sera le rédacteur en chef. Le nom même d'Albert Camus lui est inconnu. Il l'embauche d'ailleurs comme simple rédacteur au sein de sa modeste équipe. Ensemble, ils font Alger républicain, et ainsi naît une amitié profonde qui ne fera que se renforcer au fil des mois. Une amitié faite d'attentions réciproques, de projets et de fermeté face à la censure qu'impose dès 1939 le gouvernement général d'Algérie. Une amitié qui traverse la guerre sans faiblir. Pascal Pia est celui qui contribue à faire publier, en pleine guerre, L'Etranger et Le mythe de Sisyphe, celui qui fait entrer Camus dans la Résistance et lui offre de co-diriger, dès a libération de Paris, l'un des quotidiens les plus marquants de la fin des années 40, Combat. Les deux hommes se sont respectés avec passion. L'un construisait son œuvre ; l'autre ne pensait qu'à se faire oublier et n'en demeurait pas moins, par son immense culture et son exigence, un personnage incontournable de la vie intellectuelle. Leur rupture en 1947 fut un événement et une douleur. Elle fut également définitive. Ce livre regroupe ce qui est demeuré de la correspondance inédite entre les deux hommes.

12/2000