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Valter Fogato, Ilaria Ghisletti

Extraits

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Généralités

Révolution, une histoire intellectuelle

Les révolutions ne se prêtent pas aux récits linéaires. Elles sont de véritables séismes qui, en renversant l'ordre établi, renouvellent les horizons d'attente et font advenir des idées, des imaginaires et des canons esthétiques nouveaux. Pour en mesurer les forces et les puissances de transformation, mais aussi les tensions et les contradictions, Enzo Traverso compose une constellation d'" images dialectiques ", où se télescopent les " locomotives de l'histoire " de Marx et le " frein d'urgence " de Walter Benjamin, les corps sexuellement libérés d'Alexandra Kollontaï et les corps disciplinés pour bâtir la " société nouvelle ", la création d'images et de symboles (la barricade, le drapeau rouge, les chansons et rituels...) et la furie iconoclaste. Au croisement de l'histoire intellectuelle, de l'histoire visuelle et de la théorie politique, ce livre montre que l'idée de révolution offre une clé d'intelligibilité de la modernité, jusqu'à notre présent, où elle continue d'informer souterrainement notre rapport au futur et au possible. " Pour celles et ceux qui aspirent à façonner un autre ordre des choses, le récit d'Enzo Traverso est essentiel. Pour celles et ceux qui veulent réfléchir à ce qui anime les révolutions ou en fait des naufrages, cet ouvrage rare parcourt le globe et les bibliothèques, s'intéressant à Phnom Penh et La Havane, et pas seulement à Paris et Moscou, et pensant avec Weber, Arendt, Fanon et Constant, et pas seulement avec Trotski, Lénine et Mao. " Wendy Brown, professeure de sciences politiques à l'université de Berkeley.

03/2022

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Science-fiction

Evolution

En 2068, les androïdes font partie intégrante de la vie quotidienne. Big Brother ne surveille plus depuis l'ombre, il se trouve dans tous les foyers. Lloyd Salter a des troubles obsessionnels compulsifs et il se sent très mal à l'aise avec les autres êtres humains. Quand son ex lui affirme que la seule chose capable de lui correspondre serait un androïde, il ne l'écoute que d'une oreille. Pourtant, deux ans plus tard, Lloyd admet qu'il avait peut-être raison. SATinc, le plus grand fabricant d'androïdes en Australie, a inventé l'Unité Entièrement Compatible, également appelée Classe A 10. Sa dernière création est d'ailleurs l'androïde plus connu sous le nom de SHAUN. Shaun répond à tous les besoins de Lloyd, aussi bien physiquement qu'intellectuellement. Mais Lloyd réalise rapidement que Shaun n'est pas comme les autres : il apprend, il s'adapte. Personne ne doit savoir à quel point Shaun est spécial. Personne ne doit savoir qu'il a évolué. #Anticipation #RomanceSF #MM --- "Et voilà, N. R. Walker réitère l'exploit. Mignon, romantique, crève-coeur... le tout joliment emballé dans un magnifique livre". Barbara - Goodreads "Ce roman est tout simplement génial. Mon livre coup de coeur de l'année, ou tout du moins dans mon top 5. Je le recommande chaudement à tout le monde". Mindy - Goodreads "Que dire ? Ce livre m'a scotchée ! Un roman à ne rater sous aucun prétexte, même si vous n'êtes pas fan de science-fiction. Vous ne le regretterez pas". AKI - Goodreads

08/2021

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Récits de voyage

Voyage à Rome

Pierre Grimal, dans Voyage à Rome, se fait pour nous ce "flâneur urbain" si cher à Walter Benjamin. Celui que les Romains nommèrent en 1993 "citoyen d'honneur de Rome" ne fut pas, en effet, seulement le grand historien qui dépeignit et pensa la Rome antique dans une somme impressionnante d'ouvrages, il fut aussi l'arpenteur et le contemporain de la ville d'aujourd'hui. Voyage à Rome se présente comme un " itinéraire ", au double sens de parcours intellectuel et de promenade : les textes de Pierre Grimal réunis ici, avec une foule d'inédits, sont une invitation à la promenade au gré des chapitres successifs de l'histoire de la Ville Eternelle, mais aussi à la distraction, à la flânerie et à l'amour. Dans le guide donné en annexe, Pierre Grimal revisite aussi les lieux et les monuments, les fontaines, les jardins et les églises qui l'ont émerveillé et orienté. Sans se vêtir, comme un Suarès, de révérence musquée, il nous introduit comme nul autre, par une mise en jeu du corps dans l'histoire, au devenir historique de la cité, à travers les plus grandes choses comme dans les plus minuscules détails, tels les carafes au col largement ouvert où l'on sert le vin blanc de Frascati ou les fameux gelati, héritiers du premier sorbet inventé par Néron. Il donne à chaque pierre, à chaque moment de l'histoire leur épaisseur sensible avec cette élégance qui lui est propre et rend la connaissance joyeuse et féconde. Pascal Charvet

10/2004

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Littérature étrangère

Eux & nous

Quand Bibijan, bientôt octogénaire, se résout enfin, sous la pression de ses deux filles, à quitter Téhéran, elle a pour destination Los Angeles, siège d'une vaste communauté iranienne en exil, où son aînée, Goli, a fondé une effrayante famille qui se veut plus américaine que nature. Mais la vieille dame n'est pas davantage attirée par Paris, où vit sa cadette, Lili, artiste conceptuelle bohème, dont sa mère a découvert non sans répulsion l'appartement incommode sous les toits d'une décevante Ville Lumière. Armée de la précieuse "carte verte" dont chacun ne cesse en vain de lui vanter les vertus, Bibijan, qui ne vit plus, de fait, que pour connaître le sort de son fils, Ali, mystérieusement disparu dans les montagnes kurdes, navigue, ballottée entre ses filles qui se disputent son destin, dans les décors d'un Occident dont l'a d'emblée révulsée le matérialisme éhonté qui semble avoir gravement contaminé l'exil de ses compatriotes. A travers le destin d'une famille incarnant une communauté aux mille visages qui transcende les frontières, Bahiyyih Nakhjavani dresse, sous les dehors d'une satire jubilatoire, l'attachant portrait, toutes générations confondues, d'un peuple qui, déchiré par la succession des tyrannies anciennes et nouvelles, et désormais seulement relié par l'usage de la langue ancestrale partagée, ne cesse d'osciller entre nostalgie et déni, offrant ainsi, sur l'histoire d'une nation régulièrement placée sous les feux de l'actualité la plus névralgique, un éclairage aussi inédit que subversif.

10/2016

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Réchauffement climatique

L'anthropocène contre l'histoire. Le réchauffement climatique à l'ère du capital

Du delta du Nil aux cercles polaires, le constat est effrayant : la Terre se réchauffe dans des proportions qui nous mènent aujourd'hui au seuil de la catastrophe. Le concept d'Anthropocène, s'il a le mérite de nommer le problème, peine à identifier les coupables et s'empêtre dans le récit millénaire d'une humanité pyromane. Or si l'on veut comprendre le réchauffement climatique, ce ne sont pas les archives de "l'espèce humaine" qu'il faut sonder mais celles de l'Empire britannique, pour commencer. On y apprend par exemple que dans les années 1830 la vapeur était, aux mains des capitalistes anglais, un outil redoutable pour discipliner la force de travail et une arme de guerre impérialiste ; on y suit la progression fulgurante de la machine mise au point par James Watt qui supplante en quelques années la force hydraulique, pourtant abondante et moins chère, dans l'industrie textile anglaise. En puisant dans les sources de l'histoire sociale, ce livre raconte l'avènement du "capital fossile", ou comment la combustion ininterrompue de charbon a permis de repousser les limites de l'exploitation et du profit. Il faut couper la mèche qui brûle avant que l'étincelle n'atteigne la dynamite, écrivait Walter Benjamin dans un fragment célèbre, "Avertisseur d'incendie", où il insistait sur la nécessité d'en finir avec le capitalisme avant qu'il ne s'autodétruise et emporte tout avec lui. Pour Andreas Malm, on ne peut pas mieux dire l'urgence contemporaine de défaire l'économie fossile par des mesures révolutionnaires.

04/2017

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Histoire de France

Louis XI

De Montaigne à Stendhal, de Montesquieu à Voltaire, en passant par Victor Hugo, Walter Scott ou Lavisse, la réputation de Louis XI traversa longtemps les siècles flanquée d'une légende noire. La caricature qu'on nous a longtemps imposée était celle d'un tyran laid, cruel et fourbe, enfermant ses ennemis dans d'étroites cages de fer, ou se promenant déguisé dans les rues pour savoir ce qu'on racontait sur lui, celle d'un bigot lâche, inculte et obscurantiste. Jean Favier nous rappelle qu'avant toute chose, Louis XI fut l'un des grands hommes d'Etat français. L'un des fondateurs de l'unité et de l'indépendance du royaume, qui moyennant un demi-million d'écus et économisant ainsi bien du sang, des guerres et des larmes, mit fin à la guerre de Cent Ans pour léguer à son fils Charles VIII un pays pacifié, vidé de ses querelles féodales. Quand meurt Louis XI, en 1483 à l'âge de 60 ans, Machiavel a 14 ans, et pourtant on jurerait parfois que le souverain avait lu le penseur florentin. Il y a du Richelieu, du Mazarin avant l'heure chez cet homme pour qui la fin justifie tous les moyens. Et s'il est passé à côté de la Renaissance, négligeant l'effervescence intellectuelle qui règne dans les autres cours d'Europe, sa science du gouvernement laisse pantois tous les ambassadeurs. "Son principal défaut aura été de ne pas savoir se faire aimer, mais était-ce bien nécessaire ?", s'interroge Favier.

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Philosophie

Kracauer. Le chiffonnier mélancolique

Le grand penseur de la culture de masse. Une oeuvre aux multiples facettes combinant la sociologie, l'histoire et l'esthétique du cinéma, la théorie de l'architecture, la critique littéraire, le roman, la philosophie. Une réflexion pionnière sur la propagande, les mythes modernes, la ville. Le témoin d'une époque de crise marquée par la mécanisation, la réification, la perte de la communauté, le désenchantement du monde. la montée du national-socialisme. Siegfried Kracauer (1899-19661), l'auteur de Le Roman policier, L'Ornement de la masse, Les Employés, Ginster, Jacques Offenbach, De Caligari à Hitler, Théorie du filin, L'Histoire : des avant-dernières choses, qui fut l'ami de Valser Benjamin ou Ernst Bloch, ne saurait être réduit à un épigone de l'École de Francfort. malgré ses liens avec Adorno. C'est à ce passeur hors pair entre littérature et sciences sociales, exilé en France puis aux États-Unis, et obligé de changer de langue d'écriture, qu'Oliver Agard restitue toute son originalité et sa pertinence dans son approche sensible de la modernité, nourrie par toute une série de courants qui ont marqué les années 1910-1930 (la sociologie de Georg Simmel, la phénoménologie, la philosophie de l'existence, le néo-marxisme, l'histoire de l'art de l'institut Warburg). Une telle approche qui s'oppose à la fois à un certain progressisme moderniste et au pessimisme culturel, mêlant une forme de critique et une observation méticuleuse, l'empathie et l'ironie, ne nous aiderait-elle pas à comprendre les ambivalences de notre modernité ?

02/2010

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Histoire internationale

Elisabeth 1ère d'Angleterre. Le pouvoir et la séduction

Elisabeth d'Angleterre partage avec Charlemagne, Louis XIV et quelques autres le rare privilège d'avoir donné son nom à son siècle. Elle est à peu près la seule femme, avec Catherine de Russie, à prendre place dans le cercle restreint des grandes figures emblématiques de l'Histoire. Les livres qui lui ont été consacrés outre-Manche sont innombrables, et peu de personnages ont laissé une image plus contrastée, plus complexe, plus énigmatique. Fut-elle vraiment la " reine vierge " qu'elle aimait à se dire, la " femme sans homme ", ou une débauchée hypocrite comme l'affirmaient ses ennemis ? Quel être humain se cachait derrière l'icône fardée et couverte de bijoux que nous montrent ses portraits officiels ? Dans l'Europe de son temps, fut-elle un boutefeu, un pêcheur en eau trouble ou un élément pacificateur ? La championne d'un protestantisme conquérant ou la victime désignée d'un catholicisme agressif ? Le symbole d'une Angleterre expansionniste à l'aube de sa vocation impériale ou l'artisan timoré d'un repli insulaire ? Toutes ces opinions ont été défendues et le sont encore, avec des arguments à l'appui. L'éclat de l" ère élisabéthaine ", illustrée par les Shakespeare, les Marlowe, les Francis Drake, les Walter Raleigh, la captivité et l'exécution de Marie Stuart, l'épopée de l'Invincible Armada, la tragédie de Robert d'Essex, tout cela crée autour de la " Grande Elisabeth " une aura de légende telle qu'il n'est pas aisé de l'oublier lorsqu'on se penche, pour tenter une approche impartiale, sur les témoignages contemporains.

04/1996

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Récits de voyage

La Vie de John Nicol, matelot. Avec ses aventures autour du monde racontées par lui-même, 1755-1825

Dès la fin du XVIe siècle, sitôt après qu'Elizabeth 1ère a haussé son pays parmi les grandes puissances navales, la littérature britannique se dote d'un genre nouveau, le récit maritime, que Francis Drake et Walter Raleigh sont parmi les premiers à illustrer, et qui va connaître un succès qui dure encore. Ces relations extraordinaires, où l'aventure, l'ailleurs, l'appel de l'inconnu saisissent souvent le lecteur à chaque page, sont la plupart du temps l'oeuvre de médecins, de capitaines, d'officiers ou de négociants, dont la vision du monde, si riche et si contrastée soit-elle, subit nécessairement la marque de leur position dans la hiérarchie ou la société. Avec la Vie de John Nicol (1822), la dunette fait place à l'entrepont, si l'on peut dire, et c'est un monde bien moins connu, quoique tout proche, qui nous ouvre ses portes, celui des marins " de la base ", dont, faute d'éducation et familiarité avec la chose écrite, les témoignages sont plus rares. Nous sommes sur les mêmes navires; cependant, vu d'en bas, le monde prend une couleur bien différente. Le récit est moins ambitieux, plus personnel; un individu, un homme tout simple, qui nous livre son expérience, mais avec une acuité, un naturel, une largeur d'esprit et une sensibilité qui donnent à ce récit, imprégné des grands thèmes du romantisme ambiant - la jeunesse, l'amour, l'aventure et la destinée - un charme à la fois solaire et tragique.

05/2006

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Grande-Bretagne Tome 2, Angleterre nord et Ecosse, Irlande

Ce volume est le troisième des Demeures de l'esprit, le deuxième (et le dernier) de ceux qui sont consacrés aux Iles britanniques : après le Sud et le Centre de l'Angleterre ; plus le Pays de Galles, c'est cette fois le Nord de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande que nous parcourons en compagnie de Renaud Camus, auteur et photographe. Le dramatis personae n'a rien à envier à celui du livre frère puisqu'il va des sœurs Brontë à Joyce, de Laurence Sterne à Yeats, de Sir Walter Scott à George Bernard Shaw en passant par Synge, Carlyle ou Barrie, le père assez ambigu de Peter Pan. William Wordsworth n'a pas moins de trois maisons aujourd'hui ouvertes au public tandis que Robert Burns, le poète national de l'Ecosse, en a quatre ! Mais les écrivains ne sont pas seuls représentés, non plus que les figures illustres : occasions de savoureuses découvertes, peut-être, voici en leurs demeures le gentleman architect Sir Thomas Robinson ou le photographe Edward Chambré Hardman, le peintre écossais Edward Atkinson Hornel ou son confrère anglais d'Irlande Derek Hill, les inventeurs Samuel Crompton ou George Stephenson, le publiciste Hugh Miller ou bien le voyageur John Muir, précurseur de l'écologie. Du jardin de Beatrix Potter on passe en quelques pages à la chambre natale de David Livingstone. Le pari est que les portes ouvrent sur les œuvres, les fenêtres sur les destins, les paysages sur les phrases, sur les images, les convictions, les idées.

06/2009

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Poésie

Je est un juif, roman

"Voilà qui est très rare, cette force d'évidence, ces mots si simples qui sortent d'une si longue nuit, ce tempo intime sans effet aucun, sans autre écho que celui qui traîne de naissance et à vie aux basques du destin. Etre qui, être quoi, et moins que rien, et plus que tout, ce Juif qui se cherche ? Comment devenir ce qui est imposé et donné hors de soi, malgré soi ? Impossible de jouer avec ce Je là qui n'est pas un double ni un hétéronyme mais un legs arraché aux exils, aux exodes, aux pogroms par les mains d'une mère. Charles Dobzynski n'a pas à décliner une identité vraie ou fausse, il est par les lieux et les errances, par les convois et les commotions de l'Histoire toujours à se déprendre d'une partie prenante, toujours à casser les dogmes, à soigner son humour, à se défier de Dieu. Avec ce livre d'une tenue qui tient du miracle, il se révèle témoin majuscule du siècle des utopies sanglantes, irréductible et juste voix de cette poésie vécue qui engage l'être tout entier sans renoncer jamais à son pouvoir d'effraction. Depuis les Feuillets d'Hypnos ou La Rose de personne, Je est un Juif est une oeuvre décisive comme il y en a peu dans le champ de la conscience et de la parole salvatrice, surtout par temps de mise aux normes et d'amnésie programmée. En fait, et tout uniment, Je est un Juif est un chef-d'oeuvre", André Velter.

10/2017

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Critique littéraire

Nouvelle histoire de la littérature latine. Volume 5, Restauration et renouveau : la littérature latine de 284 à 374 après J-C

Cet ouvrage constitue le tome cinq, premier paru, de la Nouvelle Histoire de la Littérature latine, prévue en huit volumes. La NHLL reprend entièrement sur nouveaux frais, en tenant compte des progràs de nos connaissances et de l'évolution considérable de la bibliographie, le manuel désormais vieilli de Schanz-Hosius publié au début de ce siècle dans le Handbuch der Altertumswissenschaft de Walter Otto. Sous la responsabilité scientifique de Reinhart Herzog et de Peter Lebrecht Schmidt, tous deux professeurs à l'Université de Constance, éditeurs et maîtres d'oeuvre de cette grande entreprise, les meilleurs spécialistes allemands, mais aussi français, suisses et autrichiens, ont uni leurs compétences pour offrir au lecteur sur chaque question une étude parfaitement à jour avec des bibliographies commentées et sélectives. Ce tome 5 est consacré à la période qui va de 284 à 374 ap. J.-C., où l'on rencontre, à côté d'un grand nombre d'auteurs réputés mineurs mais d'un intérêt capital pour l'évolution des genres littéraires comme pour l'histoire, les institutions et la civilisation, des maîtres de premier ordre comme Ausone, Lactance et Hilaire de Poitiers. L'édition française qui en est proposée aujourd'hui, près de quatre ans après la publication de l'édition originale allemande, se présente comme une traduction scrupuleuse du texte allemand, tout en s'attachant à restituer la forme initiale des contributions dues à des collaborateurs français. Elle offre des compléments bibliographiques tenant compte des publications des quatre dernières années et a corrigé maints errata relevés dans l'édition allemande.

12/1993

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Littérature étrangère

La source au bout du monde

Rodolphe, le plus jeune fils du roi des Haults-Prés, s'enfuit de la maison paternelle pour partir en quête d'aventures et connaître la vie d'un chevalier errant. Chemin faisant, il apprend l'existence d'une source magique à l'eau miraculeuse et se met en devoir de la découvrir. Son épopée le mènera par-delà les citadelles des hommes, les forêts enchantées et les landes arides. Le jeune aventurier y rencontrera un grand nombre de figures extravagantes qui bouleverseront sa vision du monde, du Bien et du Mal, et de lui-même : de fiers bergers-guerriers défiant l'ordre établi, des brigands justiciers plus joyeux que des ménestrels, un mystérieux chevalier noir, un moine lubrique tout droit sorti des Contes de Canterbury, et une sorcière insoumise à la loi des hommes dont il tombera éperdument amoureux. Grand roman d'aventures, ce texte incarne la naissance de la fantasy, croisement du roman d'aventures à la Walter Scott et du conte. C'est aussi une déclaration d'amour au Moyen Âge, cet âge où les machines n'avaient pas encore tout détruit, où chaque homme, chaque femme, avait plus de pouvoir entre ses mains, même face au seigneur féodal, que l'ouvrier n'en possède face au riche financier. Comme chez Swift, Voltaire ou Cyrano de Bergerac, l'aventure et le merveilleux deviennent dans ce roman les outils pour placer dans l'esprit de ses lecteurs les ferments d'une révolte nécessaire, éprise de liberté, d'égalité et de fraternité.

11/2016

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Guides étrangers

Petit Futé Belgrade. Edition 2019. Avec 1 Plan détachable

"Près de 20 ans après la fin de l'ère Milo¿evi ? , Belgrade revit, vibre et se transforme. La cathédrale Saint-Sava et le pont à haubans d'Ada, inaugurés en 2009 et 2012, en sont les symboles remarquables. Avec ses 2 millions d'habitants, elle a retrouvé l'aura qu'elle avait du temps du communisme. Si elle se modernise, Belgrade garde heureusement cette âme slave qui fait son charme. Au croisement de deux fleuves majeurs, la Save et le Danube, du haut de sa citadelle, la ville blanche a renoué avec ses nuits légendaires. Vous viendrez ici autant pour y chercher son âme éternelle que pour sa culture foisonnante et ses nuits magiques. On vient désormais de toute l'Europe pour faire la fête à Belgrade. Du New York Times au Figaro, la presse mondiale ne cesse de vanter ses nuits endiablées, sa nonchalante élégance, ses atmosphères romantiques ou inattendues, et la dolce vita balkanique ! L'auteur : Marine ARTUR, née à Abidjan et ayant grandi dans des endroits aussi divers que la République démocrate du Congo, Madagascar et de nombreuses villes en France, Marine Artur a contracté le virus du voyage depuis ses premiers pas. Titulaire d'un double master littéraire et des métiers de l'édition, elle se passionne pour l'Europe centrale et de l'est. Successivement basée à Prague, Bratislava, Belgrade et désormais Vienne, elle était déjà la correspondante du Petit Futé en Autriche avant de s'atteler à la création de ce guide de la capitale balkanique".

05/2019

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Science-fiction

Bifrost N° 90 : Edmond Hamilton. Le roi des étoiles

Le film se déroulait dans mon esprit, clair comme de l'eau de roche, et je me retrouvais dans la cellule 14 de la Fusée Quatre tandis que les minutes s'égrenaient et que les parois vibraient chaque fois qu'avait lieu l'explosion qui lançait l'un des engins : les dix hommes dont je Faisais partie patientaient là, dans leur hamac, prisonniers à l'intérieur de cette boite de métal sans fenêtres et de forme bizarre. On attendit jusqu'au moment où l'énorme main de géant s'abattit sur nous et que son soufflet nous enfonce dans les ressorts de nos couchettes, nous écrasant à nous étouffer, alors qu'on luttait pour respirer, que le sang nous rugissait dans la tête, que notre estomac se soulevait en dépit de toutes les pilules qu'on nous avait fait ingurgiter et qu'on entendait rire le géant. Broum ! Broum ! Broum ! Il semblait que ces soufflets ne s'arrêteraient jamais ; ils nous martelaient le ventre, nous coupaient le souffle ; on entendait vomir un gars, un autre sanglotait et le Broum ! Broum ! meurtrier riait toujours. Puis le géant cessa de rire, de nous souffleter, et on sentit à nouveau ce corps douloureux et tremblant qu'on était surpris de redécouvrir. Walter Millis jura tout son saoul dans le hamac au-dessous de moi. Breck Jergen, notre sergent d'alors, se débarrassa péniblement de son harnais pour venir voir où nous en étions, puis, dans le brouhaha, une voix Faible, cassée, annonça, hésitante : " Breck. je crois que je suis blessé... "

04/2018

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Littérature française

Pierre Hubermont. Écrivain prolétarien, de l'ascension à la chute

Exact contemporain de Georges Simenon, considéré dans les années trente comme "le plus talentueux de nos jeunes romanciers", Pierre Hubermont (1903-1989) publie en 1930 Treize hommes dans la mine, un grand moment de la "littérature prolétarienne". Très à gauche dans le Parti Ouvrier Belge, il dénonce durement, en 1935, les atrocités du régime nazi. En 1940, il dérive pourtant vers l'" Ordre Nouveau" et collabore avec l'occupant, d'abord comme journaliste, puis en animant la Communauté Culturelle Wallonne dont il deviendra le président. Arrêté en 1944, il est condamné à la détention à perpétuité par le conseil de guerre. Il est libéré dès 1950 et continue a écrire sans plus jamais trouver d'éditeur. C'est à ce personnage complexe ainsi qu'aux évènements politiques, économiques et sociaux qui ont traversé son époque et l'ont influencé que trois auteurs s'intéressent ici : — Léon Fourmanoit a publié plusieurs ouvrages concernant le Borinage et son histoire, notamment politique. Il a rencontré Hubermont à trois reprises, en 1986, recueillant de lui plusieurs inédits et d'irremplaçables témoignages ; — Claude Duray étudie depuis une quinzaine d'années l'histoire sociale et politique du Borinage. On lui doit notamment une monographie concernant Walter Dauge. C'est en étudiant ce dernier qu'il a découvert Pierre Hubermont ; — Daniel Charneux, enfin, a appris grâce à Claude Duray l'existence de cet écrivain prolétarien majeur, aujourd'hui presque oublié. Il a lu toute l'enivre disponible qu'il commente ici avec le point de vue du romaniste.

05/2021

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Histoire internationale

Le génie des Suisses

Spécialiste de la Suisse, François Garçon prend plaisir depuis des années à vanter aux Français les qualités, les mérites et les succès de son pays d'origine, et nous le prouve aujourd'hui sous la forme d'un vaste panorama. Voyage étonnant au coeur d'un pays qui a du génie… « J'ai eu à coeur de mettre en valeur des entreprises, des faits historiques, des scientifiques, des événements, des monuments, des paysages, des mythes, des héros ordinaires, des personnages qui m'ont marqué, quelques escrocs aussi, qui témoignent de la diversité de ce pays, et de ses limites. Je me suis amusé à revoir certaines briques de la mémoire helvétique, mes souvenirs se mélangeant parfois aux faits vécus. J'ai voulu varier les points de vue en saisissant des objets de prime abord insignifiants (un référendum à Zermatt, la fosse aux ours à Berne, les abris antiatomiques, les chambres à lessive, le tintinnabulement, le boguet…) et d'autres qui ne le sont pas (l'association pour le droit à mourir dans la dignité Exit, les minarets, les hautes écoles, le Forum de Davos, Guillaume Tell, les droits populaires…). Ces brefs portraits et récits ne cultivent ni la prudence ni l'indulgence. Bien intentionné ou volontairement caustique, subjectif, toujours sincère, parfois déconcertant, mon regard est celui d'un citoyen-spectateur admiratif de la Suisse, ce jardin à la française dont les citoyens-utilisateurs assurent eux-mêmes l'entretien. Ce qui n'interdit, selon les circonstances, ni l'humour ni la distance. Et surtout pas les partis pris. »

08/2018

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Judaïsme

S'habiller du nom de Dieu. L'événement de la Révélation

Comment dit-on Dieu dans le judaïsme ? Si Moïse lui-même ne connait pas le nom de Dieu, comment pourrait-on prétendre le connaitre ? L'auteure propose ici une méditation philosophique en suivant les chemins que prennent dans les textes juifs l'irreprésentable et l'imprononçable. Comment dit-on Dieu dans le judaïsme ? Comment l'appelle-t-on ? La question, pour autant qu'elle soit au coeur de la tradition juive, ne va pas de soi, car Dieu précisément ne se laisse pas circonscrire dans la plénitude du plérome divin. La Torah, comme le Talmud, prend soin d'affecter à l'infini de Dieu des désignations qui certes renvoie à un aspect, voire à des attributs spécifiques, mais l'écriture s'arrête là où il faudrait sans doute figurer l'infigurable et l'incommensurable. Autrement dit, Dieu n'habite pas les noms que les écritures semblent lui attribuer. Dans la tradition biblique et talmudique, il n'existe pas de mot qui désigne Dieu, du moins, le nom n'est pas identifié à une signification. Alors, si Moïse ne connait pas le nom de Dieu, comment pourrait-on prétendre le connaitre ? De Schelling, Moses Mendelssohn, Hermann Cohen, Franz Rosenzweig, Leo Strauss, Gershom Scholem, Marin Buber, Walter Benjamin, à Emmanuel Levinas, Paul Ricoeur, Stéphane Mosès sans parler des textes de la tradition, l'auteure fait résonner la manière dont le langage s'habille de noms qui témoignent de la manifestation, ou de la trace, d'un Dieu " transcendant jusqu'à l'absence ".

04/2024

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Littérature étrangère

Lisbonne Mélodies

Contrebassiste sans contrat, vaincu par les dettes, l'alcool et la drogue, Hugo quitte le Canada et rentre auprès des siens, au Portugal, pour tenter de retrouver l'envie de jouer et le plaisir de vivre. A peine débarqué à Lisbonne, il assiste à un concert au cours duquel Luís Stockman, un pianiste en vue, improvise une lancinante mélodie en do dièse parfaitement identique à la composition originale à laquelle Hugo travaille depuis des années - et qu'il s'était donné pour mission d'achever. Se pensant spolié de sa création, le musicien sombre dans la folie, obsédé par Stockman, son alter ego et son contraire. Comment expliquer une telle symbiose entre des êtres qui ne se connaissent pas ? Quel fil relie ces deux hommes qui semblent partager bien plus qu'une ressemblance physique stupéfiante ? Dans une descente aux enfers, à l'issue fatale, il perçoit en Stockman le jumeau décédé quelques heures après sa naissance, le miroir de ce qu'il aurait pu être, la réincarnation de celui qui est mort pour que lui puisse vivre, la partie de lui-même dont il s'est trouvé amputé. De la même façon, Stockman n'aura d'autre remède, pour poursuivre son existence, que de partir sur les traces d'Hugo à Montréal afin de s'approprier son passé. C'est la possibilité d'une même vie pour deux hommes qui est ici évoquée, dans cette éblouissante et sombre variation sur la schizophrénie.

05/2015

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Littérature étrangère

Au pays du Cerf blanc

Non loin de Xi’an, centre politique et culturel de la Chine des siècles durant, se situe Bailu, le village du Cerf blanc. Après avoir perdu successivement six épouses, le jeune Baï Jiaxuan (Bai = blanc), chef de clan, prend pour femme Xiancao avec laquelle il aura trois garçons (Xiaowen, Xiaowu et Xiaoyi et une fille, Ling dite Lingling). Sa vie de chef sérieux, de paysan aisé, notable confucianiste à la colonne vertébrale bien droite (laquelle sera, justement, cassée par des brigands) est… la colonne vertébrale du livre. Lu Zilin, son alter ego, chef du 2e clan du village (Lu = cerf), est tout le contraire de Bai Jiaxuan : bon vivant voire viveur, prompt à s’adapter à toutes les situations, corruptible mais doux et gentil, sensible. Il a une épouse qu’il trompe allègrement et deux fils : Zhaopeng et Zhaohai. Les deux patriarches s’affrontent sans répit et sans jamais de vrai vainqueur, les Bai et les Lu incarnant tour à tour des facettes de l’histoire chinoise de la première moitié du XXe siècle, de la chute de l’empire manchou à la victoire des communistes sur les nationalistes. Les catastrophes diverses, famine, brigands, choléra s’abattent sur le village tandis que les enfants des deux familles s’aiment, s’entredéchirent, s’engagent politiquement, partent à l’aventure ou plient sous le poids de la tradition. Les structures claniques et les moeurs sont mis à rude épreuve, les femmes s’émancipent peu à peu, dans la douleur.

05/2012

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Cinéma

Les fantômes du souvenir

"L'amour du cinéma se joue dans l'enfance. Pour moi ce furent les westerns, les péplums ou les films comiques avec Jerry Lewis. Mon premier souvenir de cinéma remonte à La strada, que j'ai vu avec mes parents à l'âge de six ans. Depuis, le cinéma est entré dans ma vie. Il n'en est plus jamais sorti. J'ai grandi avec lui et lui m'a vu grandir. Les années 60 furent politiques, mais surtout celles de l'éveil aux nouvelles vagues. J'ai aimé les films de Godard, Truffaut, Resnais, Bertolucci, Milos Forman, qui m'ouvraient une fenêtre sur le monde. J'ai mûri avec Antoine Doinel, alias Jean-Pierre Léaud, mon alter ego. Les années 70 furent des années de formation en fréquentant la meilleure école : celle des Cahiers du cinéma. Aux côtés de Serge Daney, j'ai appris à "voir un film" et à écrire sur le cinéma. Ainsi j'ai multiplié les rencontres avec des cinéastes, dont je tente de brosser le portrait. François Truffaut, dont le souvenir est intact, plus de trente ans après sa disparition en 1984. Mais aussi Godard, Marco Ferreri, Jean Eustache, Wim Wenders, David Lynch, Scorsese, Clint Eastwood, Maurice Pialat... Les acteurs aussi : Micheline Presle, Alain Delon, Isabelle Huppert, Gérard Depardieu ou Michel Piccoli. C'est ce parcours subjectif avec le cinéma, de l'enfance à l'âge adulte, dont j'ai voulu faire le récit ". Serge Toubiana.

10/2016

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Tarots

Tarot et amour. Voyage au coeur de l'intimité

La recherche d'un alter ego, cette quête existentielle de l'autre, de cette personne avec laquelle on se sent vivre et dont la douce présence nous rend meilleure, est une aventure pleine d'espérance. L'amour scintille comme la source vive d'immenses bonheurs et de joies exaltées, mais il est aussi parfois empreint de chagrins, de trahisons et de drames familiaux déchirants. Le domaine amoureux exacerbe les émotions et déchaîne toutes les passions ! Florian Parisse a procédé, dans cet ouvrage centré sur les relations affectives, à une véritable autopsie du sentiment amoureux au fil du tarot de Marseille. En effet, les arcanes majeurs recèlent une incroyable richesse iconographique dont les personnages et figures allégoriques balayent toute la palette des sentiments et dépeignent une gamme infinie d'émotions et de situations. Que vous optiez pour un tirage en binômes ou un tirage en croix classique, ce bel ouvrage sur l'amour constitue un kit d'interprétation qui vous permettra de décrypter des questions aussi hétéroclites que : M'aime-t-il vraiment ? Est-elle la femme de ma vie ? Suis-je destinée à rester célibataire ? Vais-je me marier avec lui.elle ? Mon conjoint est-il infidèle ? Notre union va-t-elle perdurer ? Quand vais-je rencontrer l'amour de ma vie ? Des enfants viendront-ils combler notre amour ? Toutes les histoires d'amour, parfois même les plus inavouables, sont dans la nature humaine.

02/2022

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Littérature française

Shamane

La vie dans les forêts, selon Marc Graciano. Shamane décrit le quotidien d'une femme ayant fait le choix de vivre dans un camion, au milieu des bois. A l'instar de l'auteur ! Une femme mène dans les forêts une existence vagabonde et sans artifices, avec pour seul logis un camion aménagé qu'elle déplace au gré de ses envies. Seuls semble compter pour elle l'écoulement du temps et les échos du vivant. En prise avec la nature et le dénuement matériel, elle s'abandonne gaiement à la jouissance de ses sens et d'une pensée zen... Marc Graciano aime expliquer qu'il se perçoit plus réalisateur qu'écrivain, qu'il est surtout un facteur, façon simple et taquine d'affirmer qu'il écrit ses textes comme un artisan crée des instruments de musique. Et si son oeuvre demeure romanesque, il n'a de fait jamais caché son désir de fonder une écriture magique, capable de raviver simplement et minutieusement la texture du monde. Vivant lui-même une grande partie de l'année de façon rustique dans un camion qu'il immerge dans la nature, il nous offre avec Shamane la figure d'un étonnant alter ego, la vie d'une femme libre, pratiquant les arts martiaux et aimant le vin, faisant des expériences chamaniques et l'instant d'après jouissant d'un simple thé vert ou de son corps.

01/2023

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BD tout public

La Genèse

Crumb passe la Genèse au prisme de son art, la BD, plus précisément le comix, qui en est la forme américaine insoumise. Jamais il ne cède à la tentation de se hausser au-dessus de son médium, c'est son médium qu'il élève en y apportant toute la force, la ferveur, la liberté dont son génie est fait. Ce qui singularise sa version de la Genèse, l'affranchit de tout soupçon de blasphème ou, à l'inverse, de conversion tardive, c'est son choix d'une adaptation sans interprétation, sans discours ni "mise à distance" critique. Le texte, composé à partir de différentes traductions (Torah, King James, nouvelle traduction Alter), est donné à voir verbatim, pourrait-on dire, dans une mise en scène simple et ample, avec un souci du détail historique et du geste juste quasi cinématographique. C'est un miroir qu'il tend, dans lequel Adam et Eve, Caïn, Noé, Abraham, Isaac, Sarah et la multitude de leur descendance acquièrent, sous sa plume portée par une énergie primordiale, un visage, un poids, une vérité charnelle qui nous les rendent si familiers qu'ils redeviennent nos parents proches, les modèles sur lesquels s'est calquée toute humanité. Habité, transcendé par son sujet, Crumb produit son Magnum opus, un roman graphique sans équivalent, à la fois intime et universel, grave, beau et jubilatoire, scellant, en quelque sorte, la rencontre de Gustave Doré et Cecil B. De Mille.

11/2017

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Littérature érotique et sentim

Le professeur a l'esprit mal placé

Jeux de mains, jeux de coquins... Professeur à l'université dans une paisible ville d'Allemagne, Alexander Popescu est un homme respectable d'une trentaine d'années qui se maintient en forme, apprécie sa carrière et voyage seul ; ses uniques vices consistent en quelques repas graisseux, la bière et des jeux vidéo violents. Personne n'a besoin de connaître l'autre facette de son identité : l'écrivain porno de renom. Ses romans érotiques ingénieux lui rapportent beaucoup d'argent et lui permettent de se divertir l'esprit sans risque pour sa réputation. Lorsque Christian, qu'il voit comme son protégé, arrive à Fribourg pour ses études de médecine, Alex est ravi... et terrifié à l'idée que son ami découvre son alter ego scandaleux. Car tout le temps qu'ils passent ensemble, aussi agréable soit-il, pourrait bouleverser la vie méticuleusement équilibrée du professeur : désormais, il est au bout de la corde. L'écriture ne lui suffit plus, ses coups d'un soir non plus, et ses rêves sont hantés par le jeune homme innocent dont il a juré de prendre soin. Cependant, Christian n'est plus un enfant. Agé de vingt et un ans, intelligent et terriblement séduisant, il cache lui aussi quelques petits secrets. #Secret #Ecrivain #MM #Professeur #Elève --- "Ce n'est pas tous les jours que vous rencontrez un nouvel auteur qui est aussi impressionnant. Roe Horvat est cet auteur ! " - Eli Easton

12/2020

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Littérature française

L'orgue de barbarie

Un monde qui s'écroule, celui de la noblesse, à travers cette famille dont deux frères sont l'un industriel, l'autre évêque. Confrontée aux événements qui ponctuent la période allant de l'occupation, à la fin de la guerre d'Algérie, elle subit, outre les difficultés de l'industrie textile, une sorte de maléfice liée, en apparence, à la présence d'un orgue de barbarie offert à l'un des petits-enfants par un officier allemand. Le prélat et l'homme d'affaires apprécient différemment l'évolution de leurs enfants, neveux et petits-enfants, en rupture avec la stricte observance des us et coutumes de la noblesse. En dehors des différentes péripéties romanesques, cet ouvrage fort bien documenté sur le plan historique, est aussi une suite de drames, de séquences, de dialogues, sur une période encore récente de notre Histoire. Avec ce roman, son septième ouvrage, André Trabet persiste dans le style qui lui est le plus familier, celui des dialogues. Ce sont de véritables passes d'armes qui voient s'opposer un noble industriel avec son alter ego, officier allemand, pendant l'Occupation. Ce sont aussi les rapports de plus en plus difficiles entre deux générations malgré le délicat arbitrage du prélat de la famille. Avec des drames qui se succèdent, plus proches de la réalité historique que de l'imaginaire, le lecteur est en permanence tenu en haleine et désireux d'en connaître le dénouement.

02/2015

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Acteurs

Romy Schneider et Claude Sautet. Les choses de notre vie

Cinquante ans après la sortie de César et Rosalie, et quarante ans après la disparition de Romy Schneider, son aura et l'affection que lui voue le public demeurent intactes, tout comme le regard de Claude Sautet, d'une justesse émouvante. Cet ouvrage est consacré à l'incroyable tandem actrice-cinéaste et aux cinq films culte qu'ils ont faits ensemble entre 1970 et 1978 : Les Choses de la vie, Max et les ferrailleurs, César et Rosalie, Mado et Une histoire simple. Lorsqu'ils se rencontrent, ni Romy Schneider ni Claude Sautet ne se doutent que chacun vient de découvrir son alter ego. Le metteur en scène a trouvé sa muse, l'actrice son pygmalion. Chacun va magnifier le talent de l'autre. "Cette rencontre, dira Sautet, nous a illuminés tous les deux". Les témoignages de proches et de collaborateurs (Philippe Sarde, Alain Sarde, Jean-Louis Livi, Isabelle Huppert, Daniel Biasini et Nathalie Baye), comme de personnalités contemporaines qui les admirent (Pedro Almodóvar, Jean Dujardin, Sandrine Kiberlain, Nicolas Mathieu et François Ozon) sont accompagnés de superbes photographies et documents personnels notamment issus des archives d'Yves Sautet. Ce livre est un hommage, une déclaration d'amour à un duo qui a bouleversé le cinéma français et ne cesse, aujourd'hui encore, de nous émerveiller. La préface est signée par Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider, et l'avant-propos par Yves Sautet, le fils de Claude Sautet.

10/2022

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Mondes fantastiques

L'Algarthian Tome 1 : Le sceptre de Gunael

Quel jeune homme hypersensible n'a jamais rêvé de trouver une famille qui l'accueille et le comprenne, un monde où chacun trouve sa juste place et où toutes les formes de vie sont respectées... ? Rêve impossible, penserez-vous... ? C'est pourtant ce qui est arrivé à Tysiaton, Tys, pour ses proches. Repéré "à la surface" par un dénicheur d'enfants "psychiques" de l'Agartha, il a découvert dans les pas de celui-ci l'existence de ce monde intra-terrestre légendaire et pourtant bien réel ; monde dans lequel il a enfin pu s'autoriser et être guidé à devenir le meilleur de lui-même, un "empathe" . Mais les temps où il vit n'invitent pas au repos, Tys est missionné pour remonter à la surface espionner le gouverneur de la province de Chucolle, un dénommé Salmadrec, personnage grossier et cupide qui, au grand effarement du jeune homme, fait un pacte avec la Grande Prêtresse Idrella que les hautes fonctions religieuses vouent normalement à la recherche du bien commun. L'équilibre des mondes intérieurs et extérieurs s'avère dès lors menacé et du jeune empathe timide et maladroit que Tys était au commencement de ses aventures, nous assistons à la transformation d'un être à la destinée prophétique que les forces de la vie amèneront à se dépasser lui-même et à faire la rencontre de son alter ego. Tys, l'Algarthian au sceptre de Gunael, est en marche...

03/2021

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Littérature française

La fête, jadis

" Leurs relations avaient soulevé des tempêtes de sentiments, de doutes et de jalousies. Les protagonistes, dans leurs mouvements perpétuels et passionnés, entre coups de fil, rendez-vous, fêtes somptueuses et moments intimes passés dans une chambre d'hôtel ou chez eux, chacun avait eu sa part de chagrins et de plaisirs. Ils avaient aussi vécu, chacun, leur part du rêve. Puis, comme les corps célestes qui cessent de rayonner et deviennent invisibles, l'intensité de leur vie avait diminué progressivement pendant que leurs images s'éloignaient dans le temps en direction du passé. Le jour où leur souvenir disparaîtrait chez ceux qui les avaient connus, ils cesseraient définitivement d'exister. " Laodamas Sklavenitis étonne avec cette subtile mise en abyme d'un roman en train de s'écrire sous les yeux du lecteur. Philippe, sorte d'alter ego de l'auteur, entreprend de poursuivre la rédaction d'un mystérieux manuscrit trouvé dans sa cave. Il s'interroge sur la frontière incertaine entre la fiction et d'éventuels faits réels. Un doute le traverse. Serait-il témoin involontaire d'un délit, voire peut-être d'un crime ? Qui se cache derrière ces pages ? S'agit-il d'une pièce à conviction ? Grâce aux quelques indices dont il dispose, il se mue en enquêteur pour faire la vérité sur cette étrange affaire. Léo, Samy, Sonia et Gelman sont les protagonistes tombés dans l'oubli d'une histoire laissée inachevée qui trouve un nouveau souffle...

02/2017