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Raymond Beltran

Extraits

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Troisième République

Clemenceau. 2 CD audio MP3

L'édition de prestige du centenaire. Il y a cent ans, le président de la République Raymond Poincaré nommait son vieil adversaire Georges Clemenceau à la présidence du Conseil. La Révolution russe privait la France de son principal allié sur fond de mutineries et de rupture de l'" union sacrée ". Avec son célèbre mot d'ordre, " Je fais la guerre ", le Tigre allait jouer un rôle majeur pour renverser une situation qui conduirait un an plus tard à l'armistice puis à la paix victorieuse contre l'Allemagne. Ce sacre éphémère couronne une carrière exceptionnelle, longue d'un demi-siècle, qui voit le " tombeur de ministères " chuter avec Panama pour se redresser avec l'affaire Dreyfus avant de devenir le " premier flic de France " et parachever sa métamorphose en " Père la Victoire ". Clemenceau incarne plus largement les évolutions de la gauche, de l'opposition radicale à la culture de gouvernement, réconciliant la Révolution avec l'exercice du pouvoir. Il fallait à ce républicain capital une biographie d'exception. Michel Winock a relevé le gant en conjuguant la fluidité du style avec la finesse de l'analyse. Couronnée par le prix Aujourd'hui, unanimement saluée par la critique et plébiscitée par le public, elle a été revue, actualisée et augmentée pour cette édition de luxe, reliée et enrichie d'un cahier iconographique supplémentaire. " Tout est époustouflant dans ce livre qui fait revivre bien des aspects oubliés d'un parcours politique unique en son genre. " Edmonde Charles-Roux.

10/2017

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Actualité médiatique internati

La vérité sur Facebook. Comment je suis devenue lanceuse d'alerte

Au printemps 2021, lorsque les médias publient les "Facebook Files" , Frances Haugen se fait connaître comme l'ancienne employée à l'origine de la fuite de dizaines de milliers de documents de l'entreprise. Elle témoigne devant le Congrès, parle à la presse, s'assure que tout le monde comprend ce que les documents révèlent : non seulement Facebook a défini son algorithme pour favoriser l'extrémisme, mais le réseau social savait que ses utilisateurs se servaient de la plateforme pour répandre la haine, les fake news et les violences misogynes. La Vérité sur Facebook est un récit exaltant et terrible, l'histoire d'une femme qui s'est construite à contre-courant et dont le destin l'a menée à faire trembler l'un des géants d'Internet. C'est aussi, pour la première fois, la révélation au grand jour de la culture d'entreprise et des pratiques terrifiantes de Facebook. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Raymond Clarinard Frances Haugen est scientifique, ingénieure de données et lanceuse d'alerte. Elle a travaillé chez Google, Yelp et Pinterest avant de rejoindre Facebook en 2019 au département d'intégrité civique. Au printemps 2021, elle a divulgué des dizaines de milliers de documents internes à la Securities and Exchange Commission et au Wall Street Journal, révélant la complicité de Facebook dans la radicalisation et la progression de la violence politique dans le monde.

01/2024

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Critique littéraire

Destouches et la vie théâtrale

Célèbre de son vivant aussi bien à la Comédie-Française que sur les autres scenes françaises et européennes, auteur de deux des plus grands succès du siècle, avec Le Philosophe morié (1729) et Le Glorieux (1732), Destouches bénéficie actuellement d'un certain regain d'intérêt pour le répertoire comique de la première modernité. Son théâtre se situe entre tradition et innovation, entre comique et sérieux, entre édification et plaisir. On y reconnait diverses influences, notamment celle du théâtre anglais, mais également celle de Molière, dont il cherche à se démarquer tout en rendant hommage à son modèle Indépassable. Ce répertoire essentiel de la première moitié du XVIIIe siècle appelle des perspectives variées qui articulent l'étude d'une dramaturgie à vocation morale, étayée par une poétique d'un nouveau genre préfigurant le drame, impliquée dans les grandes questions sociales, économiques, juridiques et politiques de son temps. Ce volume s'inscrit dans le renouvellement actuel de la lecture de Destouches. Il rassemble les articles de chercheurs et d'artistes soucieux de le remettre en scene, de lui redonner sa juste place dans le paysage théâtral, aux côtés des Regnard, Dufresny, Gresset, et même Voltaire et Marivaux. Il a pour ambition de montrer la complexité de cette oeuvre hybride et de mettre au jour les mécanismes de sa notoriété.

03/2019

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Exercice médicale

Les soins primaires en question(s)

L'organisation des soins primaires est au coeur des réformes actuelles des systèmes de santé. Souvent assimilés aux "soins de proximité" ou "de premier recours", les soins primaires concernent à la fois les soins, les acteurs et l'approche territoriale et populationnelle de la santé. Au fil de 10 questions que tout un chacun peut se poser, les auteurs détaillent l'usage récent de cette notion, les enjeux politiques qu'elle sous-tend, l'organisation territoriale de l'offre de soins primaires, le rôle des patients, les impératifs de formation et de recherche, les exemples d'autres pays, les perspectives... Ce livre offre aux professionnels de santé et du social les clés pour décrypter leur environnement, permet aux cadres de l'administration de la santé, mais aussi aux citoyens et élus de comprendre les enjeux des réformes et le rôle qu'ils peuvent y jouer, et fait découvrir aux étudiants l'importance d'une approche globale et pluri-professionnelle des questions de santé.

03/2021

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Art du XXe siècle

Robert Guinan. Chicago, en marge du rêve américain, Edition bilingue français-anglais

Originaire de Watertown, une petite ville du nord de l'état de New York, Guinan achève ses études secondaires en 1951. Son service militaire dans les forces aériennes en 1953 le conduit en Lybie et en Turquie. En 1959, il s'installe à Chicago pour y suivre à l'Art Institute des cours d'histoire de l'art, de peinture et de photographie. Il se met à peindre dans le style de l'expressionnisme abstrait et du Pop Art qui dominent alors la scène artistique. Dès 1965, il s'en détourne en réalisant des tableaux-objets où le collage est introduit. A partir de 1970, il adopte un style réaliste, prenant désormais essentiellement pour modèle des déshérités, quelle que soit l'origine, le plus souvent des noirs, issus des anciens ghettos et des quartiers pauvres de Chicago. Le public français connaît la peinture de Guinan depuis le printemps 1973, date de sa première exposition à la galerie Albert Loeb à Paris. Il reste cependant isolé dans son propre pays. Profondément attaché à Henri Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, il s'inscrit dans la lignée d'Edward Hopper. Mais alors que ce dernier met en scène des personnages anonymes, Guinan peint des portraits, s'intéressant à la vie de ses modèles et se liant d'amitié avec eux. L'ouvrage présente une cinquantaine de peintures, scènes de bars, paysages urbains, portraits et scènes de rue et de métro, auxquelles s'ajoutent une quinzaine de dessins et deux séries de lithographies, l'une sur le thème de l'esclavage, l'autre inspirée par des poèmes de guerre du grand poète anglais Wilfred Owen, pacifiste, mort sur le front quelques jours avant l'armistice de la guerre de 1914-18.

06/2023

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Sciences historiques

Pierrine Gaston-Sacaze. Berger phénomène

Antonin Nicol nous raconte l'histoire extraordinaire de Pierrine Gaston-Sacaze, berger-phénomène, qui vécut en Béarn dans la haute vallée d'Ossau (1797-1893). Le simple paysan, autodidacte, devint sans jamais quitter sa terre natale, une célébrité mondiale grâce à la botanique. Sa vie et son œuvre témoignent de son intelligence hors du commun et de son grand esprit d'assimilation qui l'entraînèrent dans la pratique d'une trentaine d'activités d'ordre littéraire, artistique et scientifique. Véritable puits de sciences et de culture, il excella dans la botanique, la géologie, l'entomologie, la météorologie, la paléontologie, la médecine vétérinaire, la peinture, le dessin, la musique, la poésie, la chanson, l'hypnose, etc... Il fut un des premiers membres de la Société Ramond et son nom appartient à l'histoire du Pyrénéisme. Illustre Pyrénéen, s'il est le plus grand homme de la vallée d'Ossau, il en est hélas ! aussi le plus méconnu! A travers Gaston-Sacaze, on découvre la vie d'une vallée pyrénéenne au xixe siècle.

12/1989

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Montagne

Les guides de Gavarnie et de la vallée de Barèges

Ils s'appellent Adagas, Laurens, Lons, Passet, Rondo, Poc, Trescazes... Ils sont 232, nés entre la fin du XVIIIe siècle et la moitié du XXe. Tous originaires de Gavarnie et de la vallée de Barèges, ils ont participé à la conquête des Pyrénées auprès des découvreurs aux noms prestigieux Ramond de Carbonnières, Chausenque, Russell, Schrader, Brulle, Saint-Saud, Briet, de Lassus... Ils ont guidé d'innombrables clients attirés par les beautés de la nature ou friands d'exploits sportifs. Exerçant des petits métiers ruraux, souvent chasseurs, contrebandiers à l'occasion, résistants pendant la Seconde Guerre mondiale, leur vie quotidienne est dure et chiche. N'ayant pas laissé d'écrits, la plupart d'entre eux sont tombés dans l'oubli. Céline Bonnat a patiemment reconstitué leur vie de guide les décrivant courageux, entreprenants, durs au mal, retors parfois ; mais aussi sensibles, généreux, malins ; des hommes attachants, amoureux de leurs Pyrénées, à l'image de François Bernai-Salles qui confie à son petit-fils, après une vie bien remplie : "Va, je ne crains pas la mort. Mais, là-haut, je regretterai une chose : ma montagne ! ".

10/2018

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Musées français

L'oeil vérité. Le musée au second degré

L'oeil vérité Le musée au second degré Parcours de la collection du MAC VAL 256 pages 190 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, sous jaquette toilée Textes : Marie Castaing, Florence Cosson, Béatrice Joyeux-Prunel, Céline Latil, Anaïs Linares, Ilan Michel, Margaut Segui, Nicolas Surlapierre Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-17-8 Office : 18 août 2023 15 euros Sous le signe de Gérard Genette et de son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré (1982), cette nouvelle présentation de la collection du MAC VAL a souhaité répondre à une demande : l'envie de retrouver des oeuvres qui, pour la plupart, n'avaient pas été montrées depuis l'ouverture du musée en 2005. Il est rapidement apparu qu'il était possible d'écrire à partir d'elles, selon une unité de temps et de lieu, une histoire de l'art contemporain en France. Tous les artistes qui ont participé de cette histoire ne sont pas forcément conservés au musée, toutefois les principaux s'y retrouvent. Entre la première oeuvre de ce parcours et la dernière, il est également possible de voir que la distinction entre art moderne et contemporain ne s'est pas faite immédiatement, contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l'art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945. Cette nouvelle présentation est aussi le récit d'une distinction et d'une construction critique et historienne. Il s'avère qu'en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture, et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis. Ce n'est donc plus simplement des notions historiques ou chronologiques, mais une nouvelle relation aux problématiques. Dans le sillage de l'exposition mythique Responsive Eye (1965) ou plus proche de celle L'oeil moteur (2005), plutôt que de structurer l'accrochage de la collection en donnant le nom des mouvements, l'oeil a été choisi comme dénominateur commun : l'oeil retors, l'oeil abusé, l'oeil imprévisible, l'oeil attendri, l'oeil pilote... Chaque partie de l'exposition sera ponctuée de contrepoints qui, parallèlement au profil historique, affirmeront que ce ne sont pas les oeuvres qui sont post-modernes mais l'accrochage qui assume son caractère presque citationnel. Il essaye de reconstituer ce que pourrait être désormais un musée d'art contemporain modèle, une sorte de "musée témoin" , vestige d'une histoire de l'art clé en main. Commissariat général : Nicolas Surlapierre. Exposition au MAC VAL à partir du 8 juin 2023. Avec les oeuvres de Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Emile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, Despatin et Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erro, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Jean Hélion, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Raymond Hains, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Jacqueline Lamba, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Bernard Moninot, Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Jean-Claude Silbermann, Jesus Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Takis, Marino di Teana, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss...

07/2023

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Policiers

Hermines et idées noires

" Saint-Just " est journaliste. Il a ses têtes : le fascisme, les sectes, le néolibéralisme... Ses passions aussi : l'alcool et les femmes. S'il s'adonne à la première sans retenue, la seconde lui donne bien du fil à retordre. Avec Mat le flic qui couperait son manteau en deux pour les idéaux de 1789, Saint-Just se lance sur la piste de l'opération "Fracture Ethnique". Au sein d'une Europe en proie aux déchirements nationalistes, la Bretagne apparaît comme une cible de choix pour les inquiétants Ouvriers de Dieu. Dans une atmosphère fin de siècle propice à toutes les manipulations, s'engage alors un jeu de poker menteur à hauts risques d'où les services de contre-espionnage ne sont pas absents. Où l'on découvre une officine secrète au service de la diplomatie vaticane, des barbouzes équivoques, quelques druides qui s'agitent sur la lande, de puissants réseaux d'influence et une bande de bikers en folie... Et puis il y a Sando, le tenancier de boite de nuit bien décidé à ne pas se laisser empailloter ; Laurie, la blonde légère ; Raymond, l'inquiet spirituel ; Syles, l'énigmatique et Tika, la fille aux yeux de feu. Il n'y a pas de héros dans ce polar réaliste où l'adrénaline l'emporte toujours sur l'ennui, un air de rock and roll en prime. Plutôt, on y croise des êtres humains, avec leurs convictions et leurs contradictions, plongés au cœur d'une réalité qui les dépasse. Au risque de s'y noyer...

04/2000

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Physique, chimie

Thermohydraulique des réacteurs

Cet ouvrage résulte de nombreuses années d'enseignement soit dans le cadre des cours du Génie Atomique de l'INSTN, soit en écoles d'ingénieurs, soit en formation continue. Son objectif essentiel est de présenter sous une forme rigoureuse et pédagogique les connaissances de base nécessaires à la compréhension et à la modélisation des phénomènes thermohydrauliques monophasiques et diphasiques rencontrés lors de la conception ou du fonctionnement des réacteurs nucléaires. Les écoulements et transferts de chaleur dans les écoulements diphasiques sont en particulier présentés en détail. La plupart des chapitres comportent des exemples d'application des concepts étudiés à des problèmes de génie nucléaire, et des exercices destinés à maîtriser ces concepts. Ces exemples et exercices ont été le plus souvent adaptés de problèmes posés lors de contrôles des connaissances associés au cours de Thermohydraulique des réacteurs du Génie Atomique. Chaque exemple d'application comporte une solution détaillée. Les connaissances mathématiques requises ne vont guère au-delà de celles enseignées dans les écoles d'ingénieurs. Les chapitres sur les caractéristiques thermohydrauliques des réacteurs et sur la conception et le dimensionnement thermique des réacteurs ont été rédigés par Patrick Raymond (CEA). Le chapitre traitant de la thermique de l'élément combustible a été écrit en collaboration avec Claude Renault (CEA) et celui sur le blocage des écoulements diphasiques en collaboration avec Michel Giot (Université Catholique de Louvain). Enfin le chapitre sur la thermohydraulique des réacteurs de propulsion navale a été rédigé en collaboration avec Laurent Mahias (École des Applications Militaires de l'Énergie Atomique).

06/2008

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Littérature étrangère

Si tu meurs à Milltown

"Un vrai poète est celui qui vit les poèmes, qui est tellement habité par le monde imaginaire et le besoin d'écrire que cela guide aussi sûrement sa vie que les étoiles guidaient le vieux marin" : ces propos de James Welch sur Richard Hugo en disent long sur la personnalité et l'influence déterminante de cet auteur sur toute une génération d'écrivains. Avec un seul roman traduit en français, La mort et la belle vie, vendu à plus de 100 000 exemplaires toutes éditions confondues, Richard Hugo (1923-1982) est devenu un écrivain mythique. Longtemps professeur à l'Université du Montana, il eut pour élèves ou amis James Crumley, Jim Harrison, James Welch, Rick De Marinis et Raymond Carver, et il joua dans les années 60-70 un rôle de passeur et d'inspirateur. Résolument à contre-courant de l'American way of life de par ses origines sociales modestes, porte-voix d'un Ouest malade de son passé, imprégné des poètes anglais et américains, celui qui invitait ses élèves "à écrire hors sujet" s'est forgé un univers singulier, comme en décalage. Si tu meurs à Milltown rassemble des textes inédits : The Saltese Falcon, son ultime roman inachevé où l'on retrouve le célèbre shérif adjoint Al Barnes de La mort et la belle vie, ses plus beaux poèmes ainsi que ses meilleurs essais critiques. Voici enfin l'occasion pour les lecteurs français de découvrir toute la dimension d'une grande voix de la littérature américaine.

11/2004

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Littérature étrangère

Manuel à l'usage des femmes de ménage

A 32 ans, Lucia Berlin avait été mariée trois fois, avait eu quatre garçons et menait une bataille effrénée contre l'alcoolisme chronique. Elle nous raconte ses multiples vies : élevée dans les camps miniers reculés d'Alaska et du Midwest, elle a été successivement une enfant solitaire au Texas durant la Seconde Guerre mondiale, une jeune fille riche et privilégiée à Santiago au Chili, une artiste bohème vivant dans un loft à New York dans les années 50 et une infirmière aux urgences d'Oakland. Manuel à l'usage des femmes de ménage rassemble de manière posthume les épisodes les plus délirants de son existence. Avec un délicat mélange d'humour, d'esprit et de mélancolie, Berlin saisit les miracles du quotidien, les épiphanies au Lavomatic ou dans les centres de désintoxication du Sud-ouest des États-Unis. Professeur d'espagnol, standardiste, réceptionniste, femme de ménage ou encore infirmière aux urgences, elle égrène ses conseils avisés et loufoques à travers ces brèves de vie. Comparée par la critique américaine à Raymond Carver et Alice Munro, Lucia Berlin est avant tout un grand écrivain injustement méconnu, un maître de la narration qui se nourrit du réel pour émerveiller son lecteur. L'un de ses fils avoue lui-même : "Nos histoires et souvenirs familiaux ont été lentement refondus, embellis et révisés au point que je ne sais plus très bien ce qui s'est réellement passé à l'époque. Lucia disait que ça n'avait pas d'importance : l'important, c'est l'histoireé".

01/2017

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Esotérisme

Mémoires d'un trouble-fête. La vie ésotérique en France à travers la revue Atlantis (1926-2010)

A 92 ans, sous la pression de ses nombreux amis, Jacques d'Arès a décidé de faire paraître ses mémoires. Ayant vécu avec Paul Lecour, auteur notamment de L'Ere du Verseau (Dervy) et de L'Evangile ésotérique de saint Jean (Dervy), Jacques d'Arès a été constamment mêlé à la vie de ce dernier, notamment à travers l'association et la revue (revue d'archéologie scientifique et traditionnelle). A la mort de Paul Lecour, en 1954, Jacques d'Arès a repris le flambeau, et a considérablement développées l'association et la revue en y faisant entrer de nouveaux collaborateurs. Tous les grands noms de l'ésotérisme et de l'archéologie y ont participé pendant plus de 80 ans : René Alleau, Eugène Canseliet, René Cassin, Robert Amadou, Raymond Abellio, Pierre Grimal, Jean Richer... et bien d'autres. Son cours d'histoire comparée des religions pendant 12 ans à l'Institut des Hautes Etudes d'Anthropobiologie, les congés internationaux de symbolisme à l'UNESCO, de très nombreuses conférences à Paris, province et étranger ont permis aux très nombreux lecteurs de la revue Atlantis et des ouvrages qui en ont découlé, de comprendre pourquoi et comment les civilisations, surtout la nôtre, naissent, vivent et disparaissent. Jacques d'Arés a souvent été considéré comme une personnalité hors du commun ; d'où le qualificatif de ses mémoires : " d'un trouble-fête " Jacques d'Arès, parallèlement à ses activités concernant la revue et l'association, a eu des fonctions importantes au ministère des finances pendant de nombreuses années.

04/2018

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Psychologie, psychanalyse

Le Banal

Ce livre explore les forces qui, dans une société donnée - la nôtre -, poussent à l'uniformité de penser, de sentir et d'être. La forme moderne du " malaise dans la civilisation " ne serait-elle pas la soumission au pouvoir anonyme qu'exercent ces forces, l'exigence de penser se dégrade en exigence de conformité quand le réel, assimilé au rationnel et au technique, a force de loi. Pour saisir le banal qui nous envahit jusque dans ce que nous sommes, il faut d'abord l'isoler en tant que concept et c'est l'effort - original - ici entrepris. Il faut ensuite faire travailler ce concept afin de mettre en évidence la torsion que le primat du banal fait subir au réel : fascination par l'identité, exclusion de l'imaginaire. Il faut enfin rechercher les modalités du banal là où il fait le plus radicalement problème : dans certaines tentatives esthétiques consécutives ou parallèles au surréalisme - comme celles de Raymond Roussel, de Jacques Rigaut, de Duchamp, de Warhol -, là où la création est devenue une subjectivité sans sujet ; dans une pathologie psychosomatique que l'on peut caractériser simultanément par l'adaptation réussie et par le refoulement de toute activité de rêve ; ou encore dans une expérience mystique qui se voudrait fin de tout discours. À travers cette exploration attentive, minutieuse, de textes ou de cas cliniques, on reconnaîtra à la fois l'emprise qu'exerce le banal, le dévoiement contemporain d'un imaginaire coupé de ses racines subjectives et l'unité de phénomènes appartenant à des champs très divers de l'expérience humaine.

10/1980

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Littérature étrangère

Petit Casino

Le passé est triste, il est désordonné : il est comique. Composé de cinquante-deux vignettes narratives dont chacune est suivie d'un commentaire radicalement "décalé", Petit Casino a des allures de kaléidoscope qui mettrait en mouvement des fragments de mémoire pour rejouer sur une scène inédite l'inépuisable thème de la fuite du temps. Refrains de chansons, premiers émois érotiques, amours perdues, lingerie féminine, et recettes de cocktails, listes de questions et listes d'erreurs..., Gilbert Sorrentino revisite le Brooklyn des années 1950, en rebattant les cartes des destins avec une cruauté ironique qui, étrangement, finit par atteindre à l'essence même de la compassion. Au fil de cette oblique méditation sur la mort et sur la perte, cette fugue de récits qui célèbrent l'humain dans tous ses désespérants états, l'écrivain met en scène un univers d'imposteurs et de dupes, d'esseulés et d'ivrognes, d'âmes sentimentales et d'individus assoiffés de sexe, tous jouant comme ils le peuvent les cartes difficiles qui leur ont été distribuées. Conçu par un écrivain prestidigitateur dont le plus grand plaisir consiste à prodiguer des informations fausses ou ambiguës et à inventer des problèmes que seule l'élaboration de formes nouvelles peut résoudre, ce roman d'inclassable sagesse débordant d'esprit, de passion, et d'anticonformisme donne une nouvelle et éclatante preuve du singulier génie de ce créateur proche des recherches formelles d'un Raymond Roussel ou de l'OuLiPo, et dont le pessimisme mâtiné d'un humour ravageur n'est pas sans évoquer Laurence Sterne, James Joyce ou Flann O'Brien.

02/2006

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Critique littéraire

Correspondances 1932-1959. Vouszenserancinq !

Boris Vian a beaucoup écrit. 10 000 pages ont été publiées, restait en suspens la correspondance. Dans les échanges avec sa première épouse Michelle se dessinent notamment l'univers de Saint-Germain-des-Prés, celui de Saint-Tropez avec ses clubs et ses personnalités hautes en couleur. Les copains - écrivains, jazzmen ou artistes - deviennent source d'inspiration, voire des personnages de son oeuvre. Boris Vian leur écrit, mais répond aussi continuellement aux missives d'admiratrices, de lecteurs anonymes passionnés de musique et aux journalistes qui n'aiment pas son style. Quant à la séquence familiale inédite qui ouvre cet ouvrage, elle résonne avec une puissance singulière. Les lettres à sa mère, surnommée Pouche, alors qu'il est en première année de l'Ecole centrale, sont particulièrement touchantes, comme ses charmants échanges plus tard avec ses deux enfants, Patrick et Carole. Ses lettres d'amour nous bouleversent, qu'elles soient coquines, drôles ou poétiques. Et puis un jour le premier amour disparaît pour refleurir ailleurs, avec Ursula, son Ourson. Si l'on connaissait son esprit facétieux et provocateur, cette correspondance révèle l'humeur parfois assombrie d'un homme qui se sait malade depuis l'adolescence et qui vit différemment. Ressort quelquefois le ton d'un écrivain blessé de ne pas avoir été compris ni sous son nom ni sous celui de Vernon Sullivan. Même si Simone de Beauvoir lui écrit avoir aimé "en gros et en détail" L'Ecume des jours ou que Raymond Queneau le soutient contre vents et marées.

08/2020

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Religion

Mémoires. Tome 1

Jean Daujat (1906 - 1998) ancien élève de l'Ecole normale supérieure en section sciences, disciple du philosophe Jacques Maritain, fonde très tôt le Centre d'Etudes religieuses destiné à la formation intellectuelle et spirituelle catholique. Des milliers d'hommes d'affaires, de pères et mères de famille, de chefs d'entreprise pourront grâce à lui structurer leur intelligence et leur foi à la lumière de la philosophie thomiste: rendre raison de sa foi, orienter sa vie chrétienne à la lumière de la Vérité révélée, comprendre qui est l'homme et quelles sont ses exigences spirituelles, morales et intellectuelles, acquérir les outils intellectuels pour penser vrai, agir bien... Tel a été le charisme de Jean Daujat. A travers la publication de cette autobiographie posthume, c'est l'homme que l'on découvre, des premières années de sa vie jusqu'à ses fiançailles avec l'artiste peintre danoise Sonia Hansen en 1930. Au fil des pages le lecteur côtoie les figures qui ont joué au XXe siècle un rôle prédominant, notamment dans les domaines religieux, philosophique, scientifique, littéraire, artistique, social, politique ou militaire: tels les comédiens Paul Mounet, Julia Bartet, Sarah Bernhardt, Dullin, Jouvet, les Pitoëff; des normaliens comme Maurice de Gandillac, Chevalley, André et Simone Weil, Cartan, Merleau-Ponty, Étienne Borne, Henri-Irénée Marrou, Sartre et Simone de Beauvoir, Raymond Aron, Bardèche, Brasillach, Thierry Maulnier, Jean Guitton... L'authenticité et la richesse des émotions, les nombreux détails et anecdotes qui émaillent ce récit font de ces mémoires un apport non négligeable pour l'histoire du XXe siècle.

03/2012

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Sciences historiques

L'arbre de la vie. Le passé recomposé du colonel Rakotonirainy Alphonse

En 1960, Madagascar venait d'avoir son indépendance et devait se doter d'une nouvelle armée. Le lieutenant Alphonse Rakotonirainy, saint-cyrien de la promotion du maréchal Bugeaud, fut invité à rentrer à Madagascar pour rejoindre cette nouvelle armée, alors qu'il était au front à la frontière algéro-tunisienne avec l'armée française. Avec d'autres saint-cyriens, ils définiront les bases et les objectifs de cette armée malgache. Quinze ans plus tard, le 30 juillet 1976, sur les ondes de la radiotélévision malgache, par la voix de Didier Ratsiraka, président de la République démocratique de Madagascar, les Malgaches apprenaient stupéfaits le "crash" d'un hélicoptère Alouette III dans lequel périrent ses sept passagers : le colonel Joël Rakotomalala, Premier ministre, Pierre Rajaonah, ministre du Développement rural et de la Réforme agraire, le lieutenant-colonel Alphonse Rakotonirainy, chef de l'Etat-Major général de la Défense nationale et des Forces armées populaires, le commandant Martin Rampanana, directeur de cabinet militaire du Premier ministre, le sous-lieutenant Todisoa Angelson-Marie, pilote de l'hélicoptère, l'adjudant-chef Fernand Ndriamananto, mécanicien de l'hélicoptère, et monsieur Victor Raymond Randriantsoa, caméraman de la Télévision malagasy. Les "accidents ", décès et disparitions suspects de personnalités sont nombreux durant cette période. Trop nombreux tout d'un coup pour qu'on ne pense plus à des hasards, les rumeurs circulant alors sans jamais être démenties ou dénoncées. Les causes de cet "accident" n'ont jamais été élucidées : aucun rapport publié. Et c'est d'ailleurs ce qui est le plus troublant, ce silence...

09/2019

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Littérature française

Des hommes en chemin

Ils forment un triumvirat depuis le lycée. Rien ne semble pouvoir les séparer et les réunir ailleurs que là où chacun, ensemble depuis toutes ces années. Raymond, Louis, Eléonore, comme les cinq doigts de la main. L'un perd son père, l'autre ne l'a jamais connu et puis il y a celle qui n'a jamais rien perdu mais qui reçoit ce don du vivant comme une histoire insignifiante, plutôt étouffante et qui se met à vivre là où personne ne l'attendait, pas même elle. L'amour ne s'invente pas. Il a toujours été là, à l'insu de chacun, sans qu'aucun ne soupçonne la force de sa césure, comme celle de ses ouvertures où ceux qui reçoivent finissent par s'égarer à ne plus rien retrouver de ce qu'ils avaient imaginé. Et puis il y a Thomas, le marginal qui surgit d'un décor que tous croyaient bien connaître. Thomas, le rebelle qui enseigne la rue, sans savoir dire si elle conduit quelque part. Paris et ses quais de Seine. Paris et la fontaine Saint Michel comme le décor d'un théâtre qui accueille la vie en pleine éclosion de sa maturation. A conduire dans le repaire où La Pomme. Figure fugace. Reine des berges. Sortie des pages déchirées d'un roman du XIXème qui séduit le temps d'une traversée où chacun croit avoir trouvé, à finir par s'égarer. Des hommes en chemin où la trace d'un amour qui découvre sa propre racine.

08/2017

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Ouvrages généraux

Français mais pas Gaulois. Des étrangers qui ont fait la France

"Je suis né le 4 avril 1945 à Montauban de parents allemands, lesquels ont attendu plus de six mois pour déclarer ma venue au monde - trop tard ! Cela a fait de moi un apatride, qui a grandi dans le 15e arrondissement de Paris avec les derniers hussards noirs de la République, a été un supporter inconditionnel de l'équipe de France de Raymond Kopa en 1958, avant d'arriver à Francfort et de prendre la nationalité allemande... pour éviter le service militaire. Revenu en France pour mes études, j'en suis expulsé en mai 1968 - une interdiction de séjour levée dix ans plus tard. Depuis, ma vie est une sorte de pont entre l'Allemagne et l'Hexagone, et, en 2015, j'ai obtenu le droit de devenir aussi français. Pouvoir désormais jouer avec les deux maillots correspond au fond assez bien à mon état d'esprit : la France doit beaucoup à ses étrangers, sans qui son histoire aurait été tout autre. Ainsi, c'est également la Grande Histoire qui se dessine à travers eux : car tous sont arrivés au gré des mouvements politiques, économiques, scientifiques, culturels... et même sportifs." C'est ce cheminement que retrace ce livre à quatre mains, faisant halte ici auprès d'un Emile Zola s'éteignant à l'aube de la Belle Epoque, là au couronnement à Cannes des Indigènes de Rachid Bouchareb ; et, toujours, au côté de ces hommes et femmes qui, venus d'ailleurs, ont depuis cent cinquante ans mis la main à l'ouvrage, glorieux et laborieux, d'un pays qui s'écrit.

01/2023

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Bergson

Il est cinq heures, le cours est terminé. Bergson, itinéraire

"Il est cinq heures, le cours est terminé" sont les dernières paroles prêtées à Henri Bergson sur son lit de mort début janvier 1941 à Paris. Avec Bergson disparaissait "le dernier grand nom de l'intelligence européenne" (Paul Valéry). Né au milieu du siècle précédent, Bergson avait suivi un itinéraire à nul autre pareil qui le conduisit des salles obscures d'une pension israélite à Paris où ses parents l'avaient abandonné enfant, aux cimes éblouissantes de l'Ecole normale supérieure, de l'agrégation de philosophie, du Collège de France, de l'Académie française et du Prix Nobel de ittérature, en laissant derrière lui une oeuvre magistrale nimbée, comme d'une poussière d'étoiles, d'honneurs, de distinctions, de récompenses et de titres. Ascension vertigineuse, qui porta Bergson à l'apogée de la gloire et même de cette "rallonge bizarre de la gloire qu'est la légende" (Thibaudet), mais qui s'acheva dans la désolation d'une nuit d'hiver où la France qu'il chérissait tant, s'enfonçait dans la honte de la collaboration et de la persécution des Juifs dont il ne voulut pas se désolidariser en renonçant à une conversion catholique annoncée. Plus de quatre-vingts ans après sa disparition, la figure de Bergson s'est estompée comme sur ces vieilles photographies qui avec le temps ne laissent voir que des silhouettes fantomatiques. Il est cinq heures, le cours est terminé veut replacer dans la lumière celui que Raymond Aron sacrait "le plus français des philosophes" .

01/2023

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Vins et savoirs

Parcours de vignerons. Eloge de l'entêtement

Entre vignerons, on se comprend ! Alain Graillot, la référence de crozes-hermitage, a recueilli les confidences de professionnels du vin considérés comme des stars à travers le monde. Leurs échanges nous font comprendre que leur succès est le fruit d'une trajectoire pavée de joie, mais aussi de difficultés. Parce qu'il est confronté à une plante durable et vulnérable, ainsi qu'à des aléas climatiques, un vigneron diffère de la plupart de ses contemporains. A l'opposé de celui des start-up, son monde se bâtit jour après jour, avec lenteur et patience. Il franchit les étapes qui se présentent à lui grâce à son seul entêtement. C'est ainsi que, parfois, il devient un super-héros. Alain Graillot, lui-même vigneron fameux de la vallée du Rhône, nous offre la chance d'entrer dans l'intimité d'une vingtaine de grands noms du vin. Raymond Trollat, Jean-Louis Grippat, Auguste Clape dans le Rhône, mais aussi Michel Lafarge et Aubert de Villaine en Bourgogne, Anselme Selosse en Champagne, Jean-Michel Cazes à Pauillac, ou encore Angelo Gaja en Italie ou Alvaro Palacios en Espagne... ne pouvaient se livrer qu'à l'un de leurs semblables. En " entendant " ces personnalités humbles, pleines de détermination et de caractère, on peut lire l'évolution d'un métier qui, soumis à la pression d'un monde où prime l'urgence, peut paraître anachronique. C'est sans compter sur cette tribu d'entêtés qui se battent sans relâche pour leur liberté et le respect du temps.

09/2021

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Communication - Médias

Les gobeurs

"Se promenant la bouche ouverte dans les alle?es du parc me?diatique, pre?s de certaines rivie?res journalistiques, ou grimpant, le pas alerte, sur les versants les moins rudes des collines te?le?visuelles, ou campant sur les campus de certaines universite?s et humant l'air du temps pre?sent sans se boucher le nez et sans fermer la bouche, le vulgum pecus est convoque? a? l'ope?ration de gobage de nouvelles the?ories dogmatiques cense?es nous libe?rer des anciennes traditions et pre?parer un nouveau monde ouvert, inclusif, sans frontie?res ge?ographiques ou biologiques." Ainsi commencent les Gobeurs. Cet ouvrage s'inte?resse de pre?s a? une certaine sociologie et a? ses e?mules, a? une certaine litte?rature et a? ses auteurs, a? une certaine the?orie du genre et a? ses promoteurs, a? une certaine e?cologie et a? sa de?esse sue?doise, a? la Nouvelle E?glise Progressiste et Gobeuse et a? ses pre?tres, ses cate?chume?nes, ses repre?sentants les plus e?minents, et a? tous les phe?nome?nes permettant de de?peindre cette e?poque. Ce livre n'est pas un essai. Alternant l'art de la gifle calligraphie?e et celui du rire que fait nai?tre la simple description des phe?nome?nes e?voque?s, le ton en est assure?ment pole?mique. L'ouvrage est agre?mente? d'exercices pratiques et de bre?ves interventions toujours bienvenues de tonton Raymond, parent de l'auteur.

06/2021

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Littérature française

C'est pas ma faute

Et vous, jusqu'où irez-vous pour vivre ? Florence, étudiante à Lille, croque la vie à pleines dents entre les cours, les fêtes et les week-ends avec lui. Après six ans de pensionnat, cette nouvelle vie ne lui laisse aucun répit, jusqu'au 19 mars, jour de l'accident. Sa tête se brise, son corps se fracasse... Elle reste deux mois dans le coma à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, avant de commencer une nouvelle vie à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, au milieu des fauteuils électriques, des béquilles et des anges en blouse blanche. Sortie de l'hôpital, Florence doit tout réapprendre. Quand elle prend conscience que la réalité est loin de celle qu'elle a toujours voulue, c'est là que tout commence. Grâce à des rencontres bouleversantes, Florence va se reconstruire et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à tout retrouver ? Rien n'était prévu, elle le dit elle-même : C'est pas ma faute ! "Le dessin est venu à ma rescousse : c'était le moyen que j'avais de m'exprimer, de dire aux gens que je tenais à eux. J'ai commencé par dessiner puis les mots sont venus. "... Après ses études, Floreine Laurent a travaillé chez Petits-Princes à Paris puis dans l'enseignement au Bahreïn. Elle s'est ensuite orientée vers le graphisme et l'écriture. Floreine vit aujourd'hui à Londres avec son mari et leurs trois enfants. Son premier roman C'est pas ma faute, offre un regard vrai, un sourire sincère jusqu'aux dernières lignes.

02/2021

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Quatrième République

Germaine Leloy, la dernière guillotinée

Le mercredi 10 décembre 1947 à 23h15, le téléphone sonne à la gendarmerie de Baugé, gros bourg du Maine-et-Loire situé à une qua- rantaine de kilomètres d'Angers : un assassinat vient d'être commis au domicile des époux Leloy, marchands de charbon. Albert, le mari, a été retrouvé le crâne fendu. D'après Germaine, son épouse, un individu aurait fait irruption chez eux vers 23 heures, alors qu'Albert était déjà couché et qu'elle s'affairait à des travaux de couture. L'agresseur aurait violemment frappé son époux et l'aurait menacée avant de la blesser au visage et de s'enfuir avec toutes les économies du ménage. Rapidement, les fonctionnaires constatent des incohérences dans les déclarations de la veuve éplorée. Interrogée pendant près de vingt heures, Germaine Leloy finit par craquer : c'est elle qui a massacré son mari à coups de hache, avec la complicité de son amant, Raymond Boulissière, le jeune commis employé par le couple. Commence alors une affaire judiciaire à la fois ordinaire l'homicide conjugal est loin d'être rare dans les annales judiciaires et excep- tionnelle, en ce sens que, condamnée à mort, Germaine Leloy sera la dernière femme à être guillotinée en France. A travers son histoire, Catherine Valenti livre une réflexion sur le statut des femmes en France à la fin des années 1940, dans un pays encore marqué par la guerre. Quelle est la place des femmes au sein de la socié- té et de la famille, où en est alors l'émancipation féminine, comment la justice trait

09/2021

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Littérature française

Interludes ou l'art de la fuite

Dans notre milieu à la lisière de la "technostructure" les êtres humains ont-ils encore une âme, une profondeur psychologique ? En dehors des individus qui recourent aux confrontations avec leur analyste, existe-t-il toujours la possibilité d'évoquer autre chose que les apparences ? Peut-on désormais demander au prosateur de nous offrir en toute pertinence la véritable épaisseur de quelques personnages ? Tous les contemporains que nous croisons, depuis des années, dans un ensemble beaucoup plus vaste que ce qui est présenté ici, par effraction, peuvent-ils se conduire en un peu plus que des façades sociales ? Se devait-on d'extraire de sa gangue Raymond du Peyrol afin de montrer en quoi ses agissements sont motivés par des considérations différentes des vieilles recettes faisant de la très bonne fiction ? Il y a-t-il un paradoxe à ne pas vouloir entièrement solliciter le lecteur sur la base du romanesque le plus éprouvé ? La vie d'un cadre de 38 ans en voie de "supériorisation" peut-elle buter sur une très jeune fille à la limite du caricatural ? Répondre à ces questions peut dérouter tous ceux qui veulent absolument que tout soit implacablement adéquat aux règles de l'Art. En allant au-delà, pourrait-on tout au plus se demander ce qui pousse le héros de ce roman à vouloir fuir une société qui se trouvait alors à l'abri du Sida et de l'Exclusion. En un mot comme en cent les rétroviseurs fonctionnent-ils maintenant que nous sommes emportés vers des contingences autrement périlleuses ?

05/2009

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Littérature anglo-saxonne

Récits de la soif. De la dépendance à la renaissance

Quel point commun entre Billie Holiday et Stephen King ? Entre Amy Winehouse, Marguerite Duras et l'auteure de ce livre ? L'art - l'art et l'addiction. Après ses Examens d'empathie, Leslie Jamison se penche sur les liens entre écriture et toxicomanie, en commençant par sa propre expérience. De sa première gorgée de champagne au délitement de sa vie de jeune adulte, Leslie Jamison livre un témoignage sincère sur l'emprise de l'alcool et son chemin vers la sobriété. Elle met en regard sa propre trajectoire éthylique avec celles de femmes et d'hommes de lettres tels que Raymond Carver, William Burroughs, Jean Rhys et David Foster Wallace, déboulonnant page à page le mythe de l'ivresse inspirée. Ce choeur de voix dessine les contours d'un récit commun qui en dit autant sur les toxicomanes que sur la société qui, selon la couleur de leur peau, leur origine sociale ou leur genre, réécrit leurs histoires. A la croisée de l'enquête socio-littéraire et des mémoires, le nouveau livre de l'héritière de Susan Sontag et de Joan Didion est un témoignage fascinant ainsi qu'une somme d'une prodigieuse érudition sur l'addiction, et, plus encore, une cure collective salutaire. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson "Un témoignage d'une justesse pénétrante et d'une grande tendresse". The Washington Post "L'exemple rare d'un témoignage sur l'addiction qui devient encore meilleur une fois que la sobriété reprend ses droits". The New York Times

02/2021

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Littérature française

Pourquoi l'hémiplégique ne joue plus au flipper ?

L'auteur, ancien moniteur de tennis, est Professeur d'Education Physique et Sportive au Centre Arts et métiers de Cluny. Le 1er mai 1990, il est victime d'un accident vasculaire cérébral. Le verdict tombe implacable : hémiplégie gauche... Au-delà de toutes ses chances, qu'il saura saisir, la plus marquante est assurément son intérêt pour l'humour, ancré dans cette passion de toujours pour les comiques et les humoristes, ses philosophes favoris. "Non ! Je ne veux pas parler de Pascal, Rousseau, Voltaire, Montaigne et La Boétie... qui m'on plutôt fait ch... à l'école, mais bien plutôt de Fernand Raynaud, Raymond Devos, Pierre Dac, Pierre Desproges et surtout Coluche, le "Maître-à-penser-en-riant", et tous les autres connus et inconnus. Ceux-ci m'ont sauvé ma nouvelle vie." C'est cette envie et ce plaisir de rire et de faire rire qui va tant l'aider à accepter, à s'adapter en positivant et en relativisant, allant jusqu'à créer une nouvelle personnalité fruit d'une passionnante auto psychothérapie active de plusieurs années. Tel est ce livre, avec une présentation originale à l'image de sa nouvelle personnalité ; du "tout venant", du fin, du grossier sur les sujets les plus divers mais assaisonnés à la sauce "hémiplégique" avec souvent en filigrane la salopette rayée de Coluche assortie d'une variation de pensées, de maximes, de scénettes, de dialogues, de coups de gueule et autres canulars.... Au-delà de ceci, un message peut-être, pour les invalides de toutes fractions, et certainement pour les valides de tout bord.

01/2010

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Policiers

Là-bas, se tient ton orphelin

L'inquiétant Man Mortimer vit sur les rives du lac Eagle dans le Mississippi. C'est un homme de l'ombre, à la fois dealer et mac. Il possède plusieurs maisons dans la région où il loge des prostituées. Il est influent car il semble connaître beaucoup de secrets. Au bord du lac évolue une étrange communauté. Il y a d'abord la belle Melanie, une magnifique veuve septuagénaire qui vit entourée de vieillards atypiques : Ulrich, vieux reclus malade vénérant les animaux, le Dr Harvard, veillant sur sa femme atteinte d'un cancer tandis qu'il aime Melanie en secret, Sidney, vicieux lunatique de la soixantaine qui attend avec impatience la mort de son père pour récupérer le magasin de pêche. Il y a aussi Raymond, l'ancien docteur saxophoniste, et sa femme cubaine, chanteuse enchanteresse. En face, sur le lac, on trouve enfin un orphelinat tenu par Gene et Penny, un couple mystérieux que la mort de leur enfant a failli faire sombrer dans la folie. Que dire de ce texte magnifique sinon qu'il achève de ranger Barry Hannah parmi les grands auteurs gothiques du Sud. En le lisant, on songe bien sûr à Caldwell, mais, par-dessus tout, la longue cadence de sa phrase fait penser à Faulkner et la manière unique avec laquelle il dissimule l'intrigue au cœur de ses personnages évoque irrésistiblement Flannery O'Connor. On ne s'étonnera pas que ces deux immenses écrivains aient toujours été les maîtres d'Hannah.

10/2004