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Tableau des Français au 1er janvier 1912

Extraits

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Sciences historiques

Les Landes. 1914-1918

Trop éloignées des zones de guerre, les Landes ne connurent pas, a priori, les calamités qu'enregistrèrent d'autres régions françaises plus proches du front. Cependant, outre ses contingents de soldats locaux qui partirent à la guerre et dont bien peu revinrent, le département subissait, tout au long de ces quatre années de malheur, de grandes souffrances qui sont inscrites à jamais dans l'Histoire... Les hommes valides étant partis au combat, femmes, enfants et vieillards, ou émigrés espagnols venus de leur "pays neutre" tout proche, durent s'employer à faire vivre les fermes, l'exploitation de la forêt, les usines. Ils durent lutter pendant quatre ans contre l'angoisse de la mort d'un proche au combat, la dureté de la vie et des conditions de travail souvent très exigeantes. A cela s'ajoutaient les restrictions alimentaires, la spéculation sur la nourriture, les pénuries en tout genre... L'auteur évoque des faits étonnants, singuliers, dramatiques ou même tragi-comiques, dont la plupart sont aujourd'hui oubliés et qui constituent un témoignage primordial pour la mémoire régionale et les générations futures.

09/2018

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Critique

Ecrits guerriers. 1914-1915

Cet ouvrage réunit les textes de Gourmont parus dans La France (Les Idées du jour), La Nación (Lettres pour l'Argentine), le Mercure de France (M. Croquant et la guerre). Ces textes et les documents joints permettront de juger sur pièce l'attitude de Gourmont pendant l'Orage.

03/2021

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Sciences historiques

L'armée française dans les combats de Meuse 1914-1915

Ce livret de 32 pages s'attache à décrire les combats livrés dans la Meuse en 1914 et 1915, avant la bataille de Verdun, en portant l'attention du lecteur sur l'évolution des tenues des soldats à une époque charnière. En effet, les combattants de l'été 1914, avec leur uniforme à pantalon rouge garance, n'ont reçu aucune nouvelle tenue pendant plusieurs mois et durant le premier hiver, on voit apparaître des pantalons en velours côtelé, des chemises à carreaux et toutes sortes d'effets envoyés par les familles, avant que l'uniforme bleu horizon commence à faire son apparition au printemps 1915, pour s'imposer complètement durant l'été 1915. Au moment des grandes offensives de septembre 1915, la silhouette du poilu est quasi définitive, avec les bandes molletières, l'uniforme bleu horizon et le casque Adrian.

10/2019

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Généralités

En revenant des Etats-Unis, conférence. Université des Annales, 19 janvier 1917

En revenant des Etats-Unis : conférence faite à l'Université des Annales le 19 janvier 1917 / par Etienne Grosclaude Date de l'édition originale : 1917 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Régionalisme

Ces demoiselles au tableau noir. Souvenirs d'institutrices en Oisans, 1913-1968

Le titre de ce livre en cache un autre, qui pourrait être " Maîtresses d'école du bout du monde ". Un bout du monde, en effet le massif de l'Oisans, au sud-est de Grenoble, avec ses sommets à près de 4 000 mètres, ses vallées et ses rivières tumultueuses aux noms. chantants, la Romanche, le Vénéon, le Ferrand, la Lignarre, la Sarenne ou l'Eau d'Olle. Avant comme après la Seconde Guerre mondiale, les routes sont rares et les chemins acrobatiques, qui conduisent à des villages ou des hameaux perdus, coupés du monde par la neige, les avalanches, les coulées de boue. La " demoiselle " qui vient de terminer ses trois ans à l'École normale de Grenoble se trouve projetée dans un autre monde: celui de la haute montagne, à la fois rude et exaltant. Mais l'évocation de cet univers à la Zola est aussi un hymne à la joie: une leçon simple, sans grandiloquence, de celles qu'on appelait justement " maîtresses "

03/2008

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Littérature française (poches)

Carnets. Tome 2, Janvier 1942 - mars 1951

«Poser la question du monde absurde, c'est demander : "Allons-nous accepter le désespoir, sans rien faire ?" Je suppose que personne d'honnête ne peut répondre oui.» Entre 1942 et 1951, Albert Camus rédige, entre autres, La Peste, Les Justes et L'Homme révolté. Si ce deuxième volume des Carnets témoigne de ces créations en devenir, il accueille aussi les instants essentiels d'une vie et l'histoire en train de se faire - l'épuration, la guerre froide.... S'y révèlent une conscience en action, un homme dans toute sa fragilité, épris de beauté.

09/2013

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Sociologie

Correspondance. Volume IV janvier 1969-décembre 1972

En épigraphe aux notes pour servir à l'histoire de l'I. S de 1969 à 1971, parues en 1972 dans la Véritable Scission, Guy Debord plaçait deux citations ; l'une tirée de l'Idéologie allemande : " Les individus sont tels qu'ils manifestent leur vie. Ce qu'ils sont coïncident donc avec leur production aussi bien par ce qu'ils produisent que par la manière dont ils le produisent " ; l'autre, des Mémoires du cardinal de Retz ; " L'on a plus de peine, dans les partis, à vivre avec ceux qui en sont qu'à agir contre ceux qui y sont opposés. " C'est sur la base de telles réalités qu'un débat d'orientation, au sein même de l'I S., fut engagé au début de 1970 pour provoquer une " véritable scission ". Mais aussi, et à plus forte raison, " dans le vaste et informe mouvement de contestation " empreint d'idéologie et par là même, sujet à toutes les récupérations ou manipulations possibles. L'Italie, en premier lieu, connaîtra dès cette époque bombes et autres formes éprouvées du terrorisme d'État. Ce volume 4 de la Correspondance de Guy Debord témoigne de tout cela et de manière tout aussi exemplaire, de l'emploi " fait du temps " qui, de l'aveu même de l'auteur, " composait un ensemble qui ressemblait aux plus heureux désordres " de sa jeunesse.

10/2004

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BD tout public

Jour J Tome 3 : Septembre rouge

12 septembre 1914. L'Allemagne remporte la décisive bataille de la Marne en appliquant jusqu'au bout le plan d'invasion Schlieffen. Le 9 janvier 1915, le Président français Poincaré signe l'armistice. Refusant la capitulation, le Tigre Clemenceau, épaulé par ses anciennes brigades mobiles, quitte la France. Avec l'appui de la flotte française, il gagne Alger d'où il organise la résistance.

09/2010

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Soul, R&B, Funk. Photographs 1972-1982, Edition français-anglais-allemand

Venez groover ! L'explosion de la soul dans les années 1970 vue des coulisses.

11/2021

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Beaux arts

Alexandre Zinoview. Un peintre russe sur le front français (1914-1918)

Né en Russie en 1889, Alexandre Zinoview s'installe à Paris en 1908 au coeur du Montparnasse bohème, côtoyant Picasso, Foujita ou Diego Rivera. Il participe au bouillonnement artistique de l'époque, expose aux Salons, mais est aussi au service de la police secrète tsariste, pour qui il espionne les révolutionnaires russes en exil. Quand éclate la Première Guerre mondiale, Zinoview répond à l'appel de Blaise Cendrars et s'engage comme volontaire. Versé à la Légion étrangère, il part sur le front de Champagne, où il intègrera en 1915 l'Ambulance russe. Son séjour au Corps expéditionnaire russe (1916-1917) bascule avec la révolution en Russie et la mutinerie de La Courtine. Fin 1918, après de longs mois à l'hôpital, Zinoview part aux Etats-Unis avec une délégation de la Légion promouvoir le dernier emprunt de guerre. L'armistice le trouve au Canada, angoissé par le retour à la vie civile alors que sa double vie d'agent a été révélée. Artiste éclectique dans ses inspirations, Zinoview s'empare de nombreuses techniques, utilise de multiples supports. Par son art de la composition et les postures de ses personnages, il fait de son expérience de la guerre un authentique théâtre – un théâtre personnel où il met en scène sa vision de l'humanité et ses fantasmes, mais aussi le théâtre des opérations, des nationalismes et des passions politiques, celui des souffrances collectives, des émotions singulières et des destins individuels. Ce livre retrace pour la première fois ce destin hors norme et met en lumière un parcours artistique singulier.

05/2017

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Français

Français 1re

Un cours complet avec les grands repères de l'histoire littéraire et les outils d'analyse. Des fiches de lecture sur les oeuvres au programme. Des rappels d'étude de la langue. Des exercices et des méthodes pour progresser. Des cartes mentales pour retenir l'essentiel. Des quiz pour se tester. Des sujets guidés et des sujets complets corrigés pour s'entraîner. Des conseils pratiques pour bien se préparer aux épreuves écrite et orale. + Inclus : Ton kit de survie pour le Bac avec SchoolMouv Des fiches de révision avec des focus sur des points de cours. Des vidéos pour mieux comprendre et s'en souvenir à coup sûr. Un tchat avec un prof particulier pour poser toutes les questions gratuitement pendant 7 jours.

08/2021

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Littérature française

Typhon

Typhon (titre original : Typhoon) est un roman court de Joseph Conrad. Il se déroule au xixe siècle à bord d'un navire de commerce pendant un typhon. Il a été traduit en français par André Gide en 1918 aux Editions de la Nouvelle Revue française, ancien nom des Editions Gallimard. Histoire de l'oeuvre Conrad rédigea Typhon entre septembre 1900 et janvier 1901. Aussitôt après, il rédigea 3 autres nouvelles : Falk, Amy Foster et Pour demain. Comme à son habitude il publia d'abord ces nouvelles dans des journaux ; Typhon fut ainsi publié dans le magazine Pall Mall en 1902. En 1903, les 4 nouvelles parurent en recueil, dans l'ordre où elles avaient été écrites, sous le titre Typhoon and other stories (Typhon et autres récits), chez l'éditeur Heinemann. Il s'agissait du troisième recueil de nouvelles de Conrad3. André Gide, qui avait rencontré Conrad en 1911 et noué une amitié avec lui, traduisit plusieurs de ses oeuvres en français, dont Typhon. La traduction française de Typhon fut publiée par Gallimard en 1918. La traduction de Typhon par André Gide a été achevée d'imprimer le 25 juin 1918 et a paru à la NRF dans la petite collection à couverture bleue réservée aux oeuvres et aux traductions de Gide ; tirage : 300 exemplaires. Cette traduction est aujourd'hui disponible dans la Pléiade, au tome II des Ouvres de Conrad. François Maspero donna une nouvelle traduction de Typhon en 2005. Longtemps, Typhon demeura, dans la traduction de Gide, le texte le plus connu de Conrad en France.

03/2023

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Histoire de France

La folie au front. La grande bataille des névroses de guerre (1914-1918)

Camptocormie, qui fait inexorablement se pencher en avant, tremblements persistants interdisant toute activité, surdi-mutité détruisant le rapport au monde, états confusionnels ou amnésiques..., tels sont les symptômes nouveaux qui apparaissent chez les poilus confrontés à la violence inouïe de la première guerre moderne. D'emblée, face à ces blessés sans blessure, les médecins sont soupçonneux : ne serait-on pas en présence de simulateurs qui tentent de se soustraire à leur devoir patriotique ? Afin de les confondre, certains, tels Clovis Vincent ou Gustave Roussy, n'hésitent pas à recourir, parmi d'autres thérapies, à la méthode forte : le "torpillage", traitement électrique agressif et particulièrement douloureux, une véritable torture. La collusion médicomilitaire entraînera bien des excès : elle transformera ces soldats en ennemis de l'intérieur, et plusieurs, considérés comme des déserteurs, seront fusillés. Après la guerre, hormis les " morts vivants " recueillis dans des asiles, des milliers de traumatisés psychiques seront laissés sans soin et ne recevront aucune pension d'invalidité. Malgré cela, et au-delà des dérives, des procès intentés à des médecins trop zélés rendront justice à quelques combattants, et le concept même de "trouble psychique de guerre " naîtra durant ce conflit mondial. S'appuyant sur des archives inédites, Laurent Tatu et Julien Bogousslavsky reconstituent le vif débat qui eut lieu autour de ces pathologies mal connues et qui, en définitive, fera progresser de façon décisive la psychiatrie.

09/2012

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Romans historiques

Aux armes citoyennes 1914-1918. Roman historique

Une très large littérature s’intéresse au centenaire de la guerre de 1914-1918. Mais, à la connaissance de l'auteur, aucune étude approfondie n'a été consacrée au rôle pourtant essentiel des femmes durant ce conflit sanglant. Certes, cela a contribué à juste titre à leur émancipation mais au prix de grands sacrifices souvent méconnus, à part ceux des infirmières. Beaucoup de livres ont souligné la cruauté et la longueur de ce conflit et les souffrances souvent intolérables de nos poilus. Mais à l'époque, le rôle des femmes n'a pas été admis facilement et beaucoup d'hommes pensaient qu'elles étaient incapables de tenir des rôles de premier plan ou simplement importants. Ce livre est donc une juste reconnaissance de leur contribution fondamentale à l'effort de la nation tout entière.

02/2015

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Histoire de France

Souvenirs croisés de la première guerre mondiale. Correspondance des frères Toulouse (1914-1916) et Souvenirs de René Tognard (1914-1918)

Les frères Jean et Louis Toulouse, ainsi que René Tognard, sont des combattants de la Grande Guerre. Les deux premiers se sont engagés dans l'infanterie, avant même d'être appelés ; le dernier, mobilisé dans les chasseurs à pied, a ensuite été volontaire pour l'aviation. Jean est né en août 1894, René en mars, quand Louis est d'octobre 1895. Les deux frères meurent en 1916, à quelques mois d'intervalle ; René Tognard décède soixante ans plus tard, après une carrière riche en expériences. Issus de la grande bourgeoisie pour les premiers, d'un milieu rural pour le suivant, la guerre va rapprocher ces deux mondes différents. Le partage d'événements similaires, éprouvants et terrifiants en sera la cause. Ces souvenirs croisés nous font réfléchir sur le tragique destin vécu par toute une génération. Il y a ceux qui sont morts à la guerre et ceux qui n'ont jamais pu l'oublier.

04/2008

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Critique littéraire

Bibliographie des éditions de la Nouvelle Revue Française (26 mai 1911 - 15 juillet 1919)

Avant l'établissement de la "maison Gallimard" en juillet 1919, les Editions de la Nouvelle Revue française, issues de la célèbre revue éponyme, ont publié une centaine d'ouvrages à partir de mai 1911, à l'initiative d'André Gide, Jean Schlumberger, Jacques Rivière et Jacques Copeau, et avec l'appui financier de Gaston Gallimard : Proust, Claudel, Valéry figurent à leur catalogue, ainsi que Suarès, Fargue, Larbaud, Saint-John Perse et Drieu La Rochelle. Avec le renfort des correspondances échangées par ses différents protagonistes, la présente bibliographie retrace cette aventure intellectuelle et humaine, à l'origine d'une extraordinaire réussite culturelle et commerciale. Ces années d'apprentissage témoignent de la rationalisation de pratiques éditoriales qui resteront en usage pendant une grande partie du siècle, tandis que s'élaborent les codes de la bibliophilie moderne, appelée à un formidable essor dans l'entre-deux-guerres.

04/2011

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 3, L'Alliance (1910-1912)

Ce 3e tome s'arrête à la veille du mariage, célébré en l'église de Gunsbach: le 18 juin 1912. Une "alliance" peur aller plus loin, pour aller ensemble en Afrique, réaliser une oeuvre humanitaire médicale. Après une langue période de formation. "Nous avons appris à attendre". En tout, sur une dizaine d'années, 637 lettres auront été échangées, qui racontent une singulière, par moments compliquée à loisir, histoire d'amitié et d'amour et nous livrent en même temps un document historique exceptionnel sur l'époque, les conditions raciales, culturelles et linguistiques en Alsace allemande, mais par-delà les frontières, souvent traversées, de Paris à Vienne, de Barcelone à Stettin, ce sont des aspects du "monde d'hier"que nous découvrons et c'est l'esprit européen qui souffle.

09/2011

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Histoire internationale

La mission militaire française au Hedjaz (1916-1920)

Juin 1916. Les tribus bédouines du Hedjaz se soulèvent contre l'occupant turc. Cet ouvrage relate l'épopée d'officiers et soldats français qui luttèrent aux côtés des Arabes insurgés et du célèbre colonel britannique T.E. Lawrence. On sait peu que, bien loin des tranchées de Verdun, nos soldats ont pratiqué la guérilla, sabotant le chemin de fer Damas-Médine et organisant des attaques surprise contre les garnisons turques. Au-delà des faits d'armes, l'auteur fait ici le récit de la confrontation politique entre la France et la Grande-Bretagne pour le contrôle du Proche-Orient. Il accorde une attention particulière au duel sans merci que se livrèrent le lieutenant-colonel Brémond, chef de la mission française, et T.E. Lawrence, pour rivaliser d'influence auprès des leaders de la révolte arabe. Dans le contexte du centenaire de la Grande Guerre 1914-1918, le temps semble venu de mettre en lumière l'histoire singulière et trop méconnue des soldats de la mission française au Hedjaz.

06/2017

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Critique littéraire

A quelques pas des lignes. Correspondance 1914-1918

Composée de quatre-vingts lettres échangées entre 1914 et 1918, cette correspondance entre Victor et Jean Tardieu offre un aperçu de la vie quotidienne d'un soldat un peu particulier, à travers des descriptions du front stylisées par le regard du peintre et illustrées par les reproductions de ses plus belles oeuvres. Cet échange révèle aussi les premiers pas littéraires d'un tout jeune garçon. Au-delà de l'histoire du conflit proprement dit, ce qui ressort est un tableau précis, raisonné et approfondi de la pensée sociale française sous la Troisième République. C'est aussi le regard d'un père sur son fils et sur son propre rôle de parent absent. Le point de vue est à la fois celui des civils, devant faire face au bouleversement de leur vie quotidienne, et celui des soldats envoyés au front. Ces deux mondes se répondent, dans un dialogue indispensable au maintien du lien entre les deux pans d'une famille à l'heure où elle doit, comme l'ensemble du pays, remettre en question son existence et se retrouver jour après jour.

02/2019

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Histoire de France

La guerre des enfants. 1914-1918, 2e édition

La guerre de 1914-1918 marque l'avènement d'une violence nouvelle : l'immensité, la démesure des enjeux pouvaient - croyait-on - tout justifier. Dans cette barbarie, l'enfance devint l'instrument d'une mobilisation générale et intellectuelle sans précédent dans l'histoire. Durant les années 1914-1918, la culture de guerre à l'usage des enfants fut partout appliquée : l'école dispense un code moral d'embrigadement systématique tandis que l'Église exalte et justifie la nécessité de l'engagement. Les loisirs, les jeux, les jouets gomment peu à peu l'espace du rêve inhérent à l'enfance pour éduquer et convaincre ; les lectures mêmes - des " Livres roses pour la jeunesse " aux périodiques illustrés - exhortent le petit enfant au sens du devoir et du sacrifice : l'" enfant-héros " est né. C'est l'effort dont l'enfant fut l'objet qui est au centre de ce livre non seulement en Angleterre et en France mais symétriquement en Allemagne ; et tout ce qui fut dessiné, écrit et composé pour lui. Dans la tourmente des conflits du XXe siècle et du début du siècle suivant, l'ouvrage de Stéphane Audoin-Rouzeau est précieux : il nous permet d'appréhender les mécanismes culturels contemporains des sociétés en guerre, mécanismes de propagande aujourd'hui banalisés, mais qui trouvèrent leur origine et leur impulsion dans le premier conflit mondial.

09/2004

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BD tout public

C'était la guerre des tranchées. 1914-1918

Les obus éventraient le sol torturé, à l'intérieur duquel se terraient des milliers d'hommes qui avaient creusé la terre et y avaient aménagé des abris. C'était la guerre des tranchées.

08/2014

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Histoire de France

1914-1918, une guerre des images. France-Allemagne

Qu'ont vu de la Grande Guerre les Français et les Allemands? Si la mémoire collective insiste sur les notions de censure et de propagande, il ne faut pas oublier une autre réalité : le besoin de voir la guerre a été très fort, aussi bien en France qu'en Allemagne. Jamais autant de cartes postales n'ont circulé, jamais autant de journaux illustrés n'ont été achetés et les salles de cinéma ont connu une fréquentation jusqu'alors inédite. Entre 1914 et 1918, des deux côtés des tranchées, des photographes, des cinéastes et des dessinateurs ont tenté de saisir le combat, de montrer la victoire en train de se dessiner et de représenter l'ennemi. s'il s'agissait pour ces hommes de témoigner de leur expérience du front, ils ont aussi participé à la construction visuelle de l'histoire et de la mémoire du conflit. Les documents présentés et analysés dans cet ouvrage, réalisé grâce au fonds de l'AFP (Agence France-Presse) et de la DPA (Deutsche Presse-Argentur), proposent une plongée inédite dans l'univers visuel des Français et des Allemands de cette époque.

05/2014

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Beaux arts

Mathurin Meheut 1914-1918. Des ennemis si proches

Un magnifique livre où le talent de Mathurin Méheut se met au service de l'Histoire pour nous raconter cette terrible guerre.

02/2014

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Histoire de France

Les batailles des monts de Champagne 1914-1918

à partir de documents d'époque et de dizaines témoignages inédits recueillis au début des années soixante- dix, Patrick Facon retrace l'histoire des batailles livrées en 1914 et 1918 pour la possession des Monts de Champagne, dont la ligne de crête domine et barre la plaine de Chalons. Des ba- tailles tombées dans l'oubli, bien moins connues que celles de Verdun, de Champagne, de la Somme, du Chemin des Dames certes, mais dont les noms (Cornillet, mont Blond, mont Haut, Casque, Téton, Perthois et mont Sans-Nom) n'en résonnent pas moins de façon sinistre dans l'histoire de la Grande Guerre.

12/2018

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Histoire de France

La Fayette, nous voici ! Les Marines américains à l'assaut du bois de Belleau 6 juin 1918

Le 6 juin 1918 a vu tomber plus de soldats américains sur le sol français que le célèbre débarquement de 1944. Qui le sait ? Un historien de la guerre peut tout étudier : la stratégie, les armes, la médecine militaire et même les vêtements, mais c'est bien la capacité à tuer autrui qui reste centrale. En creusant la question des pics de mortalité durant le premier conflit mondial, Jean-Michel Steg envisage la guerre au moment d'un paroxysme : celui où les jeunes appelés et volontaires tombent sous les balles et les baïonnettes ennemies. Après un premier opus consacré aux morts français (22 août 1914) et anglais (1er juillet 1916), il clôt sa trilogie par le jour le plus meurtrier de la " Der des Ders " pour les Marines américains, dans un petit bois de l'Aisne. Pourquoi un gouvernement neutre en 1914, poussé par une population largement pacifiste, finit-il par s'engager aux côtés des Alliés en 1917 ? Le bilan des pertes américaines peut sembler faible par rapport aux morts français et britanniques, mais il ne l'est pas, rapporté aux effectifs réellement engagés et au nombre de jours de combats. Avec La Fayette, nous voici !, récit vivant d'un épisode funèbre, Jean-Michel Steg nous fait partager l'engagement intense des Américains dans la Grande Guerre.

04/2018

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Histoire de France

Images de l'Oise. 1918 & aujourd'hui

Les Allemands pénètrent dans l'Oise le 31 août 1914. Après la bataille de la Marne et à partir de fin septembre, ils s'installent au nord-est du département. De Crapeaumesnil près de Lassigny à Autrêches proches des limites territoriales de l'Aisne, les troupes allemandes vont s'accrocher jusqu'à la mi-mars 1917. Puis elles se replient sur un front entre Saint-Quentin et Laon, qu'elles ont fortifiés. L'armée française poursuit l'ennemi, mais s'arrête début octobre devant les défenses de son adversaire. Hormis les combats du bois Saint-Mard près de Tracy-le-Val fin décembre 1914, ou l'offensive de Quennevières en juin 1915, il n'y a pas de batailles majeures dans l'Oise. Pourtant des rencontres de patrouilles et des duels d'artillerie causent bien des pertes de part et d'autre. A l'arrière du front, le département est en zone dite d'armée, ce qui signifie que l'on ne peut pas vaquer à ses occupations courantes sans en référer à l'autorité militaire. Pourtant nos aieux s'accommodent d'une vie bien précaire par moments. Cet ouvrage est la suite d'Images de l'Oise 1918, paru en octobre 2012. Il reprend le même principe, c'est-à-dire mettre en concordance une photo ancienne et une photo actuelle. La plupart des clichés sont inédits et datent tous de 1915, 1916 ou 1917. Cet ouvrage est un témoignage sur la vie dans l'Oise pendant la Grande Guerre. Le 21 mars 1918, l'opération Michael se déclenche. De Saint-Quentin dans l'Aisne, l'armée allemande s'ébranle et bouscule les troupes anglaises basées devant elle. Vers la fin du mois, l'Oise se voit de nouveau attaquée. Noyon et Lassigny tombent. De violents combats ont lieu au mont Renaud, au Plémont, dans le parc du Plessier-de-Roye et à Orvillers-Sorel. Puis une nouvelle fois le front se stabilise. Les réfugiés qui ont fui les zones attaquées se dirigent vers le sud. On consolide les anciennes tranchées, celles de 1914 à 1917. On en refait d'autres devant les nouvelles lignes allemandes. Toute une infrastructure se met en place pour une contre-attaque qui n'aura jamais lieu car des bruits alarmistes arrivent fin mai. En juin 1918, les Allemands attaquent en direction de Compiègne : la bataille du Matz commence. Elle est arrêtée en trois jours par les Français, au prix de pertes terribles dans les deux camps. Cet ouvrage ne retrace pas dans le détail les péripéties des combats, mais présente des photographies de nombreux villages et de villes de l'Oise en 1918 et aujourd'hui. L'auteur a retrouvé les lieux qui se trouvent sur les photographies de 1918 et présente des vues actuelles de comparaison. Ceci apporte une dimension nouvelle à des paysages que les habitants de l'Oise, ou les touristes, croyaient bien connaître. Les photographies de 1918 sont inédites à 90 %.

10/2012

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Histoire de France

Les écoutes de la victoire. L'histoire secrète des services d'écoute français (1914-1918)

Intercepter les communications, casser les codes utilisés et percer les intentions ennemies, c'est ce que parviennent à faire durant plus de quatre ans les services d'écoute français. Ils permettront ainsi au commandement de déjouer nombre d'attaques et de remporter, en 1918, la Victoire. De la bataille de la Marne à la signature du traité de Versailles, ces services vont être de tous les théâtres d'opérations, de toutes les batailles et de tous les combats. A la pointe des innovations technologiques, ils ne vont cesser d'évoluer pour continuer à intercepter, tout au long du conflit, des informations capitales et donner ainsi un "coup d'avance" aux armées françaises. Cette contribution essentielle est pourtant restée secrète : pendant la guerre, pour ne pas révéler à l'ennemi cet atout maître ; après l'Armistice, pour que cet avantage déterminant puisse être réutilisé en cas de nouveau conflit , puis enfin, dans les années 1950-1960 avec la disparition des principaux acteurs...

04/2019

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Sciences historiques

La Grande Guerre des chars

Lorsque le front se stabilise en 1914, les armées s'enterrent. Les offensives de 1915 montrent qu'il est impossible de percer le front et de nouvelles armes doivent être trouvées, surtout du côté allié, afin de pouvoir reconquérir le terrain perdu en début de guerre. Les Britanniques et les Français travaillent alors, sans liaison entre eux, sur des cuirassés terrestres capables d'évoluer dans le no man's land. Ainsi naissent les tanks en 1916, puis les chars français en 1917. Ils révolutionnent la guerre sur terre.

07/2019

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Critique littéraire

Lettres à sa mère. Tome 1, 1898-1918

De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938, dont voici la première partie. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père (1898). Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. Elles sont envoyées des Côtes-du-Nord (1906, 1907), de chez les Daudet à Chargé (1911), d’Algérie où Jean Cocteau voyage avec Lucien Daudet, de chez J -E Blanche à Offranville, de chez les Rostand à Cambo-les-Bains (1912, 1913), du service de la Croix-Rouge ou du Secours aux blessés (1915, 1916), de Rome où il séjourne avec Picasso, Diaghilev et Massine, puis du bassin d’Arcachon et de Grasse (1917, 1918). On n’y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l’amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l’air d’une époque dont on aura plus tard l’évocation dans Portraits-souvenir. Ces lettres sont aussi des «notes pour un travail que je compte faire». A cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses ouvres : Le Cap de Bonne Espérance, Discours du grand sommeil, Vocabulaire, Le Potomak, et la métamorphose d’un David en Parade. Il l’entretient aussi des grandes amitiés naissantes : avec Picasso, avec Stravinski, avec Satie...

04/1989

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Histoire de France

1917. La paix impossible

1917 est une année de rupture. Le peuple épuisé, las de la guerre, doute et réclame la paix. Chacun cherche une porte de sortie honorable : le gouvernement français hésite, la Grande-Bretagne s'effraie, le chancelier allemand Bethmann-Hollweg, qui voudrait en finir, est congédié, tandis que la Russie renverse le tsar. L'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles Ier, et le pape Benoît XV élaborent quant à eux des projets de paix. En vain, personne n'étant prêt à en payer le prix. 1917 est aussi l'année décisive du conflit qui marque la véritable naissance du XXe siècle, avec ces deux tremblements de terre que sont la révélation de la puissance américaine et la révolution bolchevique. La guerre, non plus nationale mais idéologique, échappe aux Européens et fait apparaître un monde nouveau, coincé entre deux messianismes : l'idéalisme wilsonien et le communisme. Après 1914. La grande illusion, 1915. L'enlisement et 1916. L'enfer, Jean-Yves Le Naour continue de mettre son talent narratif au service de l'histoire et raconte avec brio cette année charnière. Se fondant sur des archives inédites et mêlant les expériences du peuple à celles des hauts fonctionnaires, il dresse un tableau complet qui n'épargne aucune grande figure. De l'échec de Ribot, alors président du Conseil, lors des négociations avec l'Autriche, aux basses manoeuvres de Clemenceau pour parvenir au pouvoir, tout est révélé.

10/2015