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Souvenirs de Jérusalem

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Théologie

Le chemin de Jérusalem. Une théologie politique

Comment et pourquoi le sionisme a-t-il fait revenir un Etat juif sur la scène de l'histoire si c'est pour qu'il devienne un Etat "? comme les autres ? " ?? Et pourquoi malgré tout "? l'Eternité d'Israël ? " s'annonce paradoxalement dans cette entreprise ?? En s'appuyant sur la pensée biblique et sur l'histoire pour éclairer la crise politique et militaire des derniers mois en Israël, ce livre s'efforce de comprendre et résoudre cette contradiction en imaginant un deuxième âge du sionisme, qui porterait à son terme l'espérance que les réalisations et avant tout la résurgence d'un Etat juif -? dans un fracas mondial vingt siècles après sa disparition ? - auront suscitée. Revenant aux fondamentaux prophétiques du "? retour à Sion ? " , dans sa promesse universelle autant que singulière, Shmuel Trigano défriche dans ce livre le chemin embroussaillé qui mène "? de Sion à Jérusalem ? " , dans une perspective qui ferait d'elle le point de convergence des peuples de l'humanité.

04/2024

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Actualité et médias

Souvenirs, souvenirs... Tome 1

" Je serai journaliste ", se promet très tôt la jeune provinciale de Périgueux. Pourquoi ce métier ? Par goût de l'écriture ? Pour partir en reportage et raconter le monde ? Non, pour être libre. Après une enfance heureuse au sein d'une famille aimante et protectrice, Catherine Nay accomplit peu après son arrivée à Paris un rêve qui fut celui de tous les journalistes débutants dans les années 1960 : entrer à L'Express, la meilleure école de presse à cette époque, sous la double houlette de Jean-Jacques Servan-Schreiber et, surtout, de Françoise Giroud. Elle y trouve une sorte de seconde famille. La figure de Françoise Giroud, dont elle nous révèle ici des aspects inattendus, domine ces années. Elle incarne pour elle un modèle à la fois d'observatrice des moeurs de son temps et de femme de caractère. Catherine Nay a obéi dans sa propre existence à ce même désir de liberté et d'indépendance. Elle évoque ici pour la première fois sa rencontre en 1968 avec l'un des grands acteurs de la Ve République, Albin Chalandon, resté cinquante ans plus tard le grand amour de sa vie. Devenue familière des coulisses du monde politique, elle nous offre dans le premier volume de ses mémoires, entre portraits à vif et anecdotes savoureuses, un récit original et perspicace, plein d'humour, d'intelligence et de vivacité, des règnes successifs de Pompidou, Giscard et Mitterrand, jusqu'à l'élection de Jacques Chirac, une chronique intime de cet univers de passions où s'affrontent des personnages hors normes dont elle recueille les confidences, décrypte les facettes les plus secrètes ou les mieux dissimulées. Sous le regard de cette enquêtrice aguerrie, le pouvoir apparaît tel qu'il est, avec ses rites, ses pratiques, ses grandes et petites rivalités : une comédie romanesque faite de sensibilités particulières, par-delà les idées et les convictions. Catherine Nay la raconte sans cacher ses coups de coeur ni ses partis pris. Librement !

11/2019

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Histoire de France

Le cheval sous l'empire et dans les armées napoléoniennes. Actes du Colloque du 6 octobre 2012 à l'Ecole vétérinaire de Lyon

Oubliés de la gloire comme de l'historiographie les 3 500 000 chevaux qui constituaient la population équestre de l'Empire napoléonien pourraient assurément reprendre à leur compte ces vers célèbres d'Edmond Rostand. Ils furent pourtant les acteurs indispensables de l'essor du pays comme de la geste impériale. La délégation du Lyonnais du Souvenir napoléonien s'est employée à corriger cette injustice en organisant à Lyon où fut instituée la première école vétérinaire du monde sur le campus de VetAgro Sup de Marcy l'Etoile, un colloque consacré à ce sujet. Y sont intervenus des historiens spécialistes de l'histoire du 1er Empire mais également un archiviste, des vétérinaires, un officier des haras nationaux et un maréchal-ferrant. Leurs communications permettent de faire le point sur ce sujet rarement exploré mais particulièrement intéressant : Le Cheval sous l'Empire et dans les Armées napoléoniennes.

03/2013

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Critique littéraire

Des souvenirs

" J'admets que n'importe quoi, n'importe quoi en ce monde, peut être une bonne raison pour ne pas écrire du tout. Mais puisque j'ai écrit ces pages, tout ce que puis dire à leur défense, c'est que ces souvenirs, transcrits sans égard aux conventions, n'ont pas été jetés sur le papier sans rime ni raison. Ils contiennent un espoir et ils ont un but. L'espoir que la lecture de ces pages puisse évoquer la vision d'une personnalité, de l'homme qui se trouve derrière des livres aussi fondamentalement différents, par exemple, que La Folie Almayer et L'Agent secret [...]. Tel est l'espoir. Quant au but immédiat, étroitement lié à cet espoir, c'est de relater ici des souvenirs personnels en exposant fidèlement les sentiments et les sensations qui demeurent associés à la composition de mon premier livre et à mon premier contact avec la mer. " (Joseph Conrad)

04/2004

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Littérature française

Gare d'Osnabrück à Jérusalem

Aller à Osnabrück c'est comme aller à Jérusalem, c'est trouver et perdre. C'est exhumer des secrets, ressusciter des morts, donner la parole aux muets. Et c'est perdre la liberté absolue d'être juif ou juive ou de ne pas l'être à volonté, liberté dont je jouis conditionnellement. Lorsque Omi ma grandmère est sortie d'Allemagne en 38 et nous a rejoints à Oran, quand un juif ne pouvait plus s'échapper sauf par une chance rare de l'Histoire, les Récits d'Osnabrück ont commencé. On croit communément que le grand Malheur s'est abattu en 1933 mais c'est une erreur à l'usage des manuels d'Histoire. Déjà en 1928 l'antisémitisme ordinaire était devenu nazi et extraordinaire. Et la mort était le maître de la Ville. Si tu vas à Osnabrück comme à Jérusalem, derrière le rideau de la Grande Histoire mondialisée, tu entr'apercevras d'innombrables grandes petites tragédies singulières, qui se sont gardées au secret dans les quartiers de cette ville qui fut glorieuse par Charlemagne, infâme sous le règne du NSDAP, et relevée aujourd'hui en courageuse Ville de la Paix, et militante des droits de l'Homme. Si tu vas à Osnabrück, me dit le Secret, passe dans la Grande Rue, devant la fameuse Horlogerie-Bijouterie, à cent mètres de la maison Jonas, celle de ta famille, et regarde dans les vitrines. Peut-être y verras-tu trembler au fond de la mémoire une planche de photos épinglées, papillons spectraux, images de tous les gens qui osaient entrer chez des commerçants Jude, dans les années noires. Peut-être pas. C'est ici, sous les fenêtres de la maison Jonas, qu'Omi regardait les rues et les places se remplir à craquer d'une foule ivre de haine, et les bannières du Reich qui lui donnaient l'éclat d'un opéra terrible montaient jusqu'à son balcon. Le ciel au-dessus de Rolandstrasse était rouge du bûcher de la Synagogue. On ne sait pas. On croit savoir. On ne sait pas qu'on ne sait pas. L'Histoire en (se) faisant la lumière fait aussi l'aveuglement. J'étais aveugle et je ne le savais pas. Mais un pressentiment me murmurait : va à Osnabrück comme à Jérusalem et demande aux murs de la ville et aux pavés des trottoirs ce qui t'est caché. Tout le temps où Eve ma mère était en vie j'ai souhaité aller à Osnabrück, la ville de la famille maternelle de ma mère, les Jonas. Berceau et tombe, ville de la prospérité et de l'extinction. - C'est pas intéressant, dit ma mère. Pas la peine. - Allons-y, dis-je. - On a été, dit ma mère. On a été. Maintenant, on n'est plus. Alors, maintenant qu'elles ne sont plus, Eve, Eri, Omi, ... maintenant qu'il n'y a plus personne, et que la mémoire cherche où, en qui, se réfugier, maintenant qu'il est trop tard, à toi d'aller, me dit le destin, gardien des mystères généalogiques. La taille d'une ville est un instrument du destin. Osnabrück n'offre pas aux condamnés les maigres chances de survie que le vaste Berlin compliqué accorde. Ici, la ville toute entière est une simple souricière. Le petit peuple des souris n'a aucune chance. Nul ne s'échappe. Ni la famille Nussbaum. Ni la famille van Pels. Ni la famille Remarque. Ni la famille Jonas. Ni. Je demande à Omi pourquoi elle n'a pas filé en 1930 avec ses filles. Et en 1933 ? Et en 1935 ? Naturellement elle ne répond pas. Quand Omi demande à son frère Andreas : qu'attends-tu dans Osnabrück, que fais-tu en 1941, et jusqu'au train de 1942 ?, une voix remue dans les pavés, c'est Andreas qui murmure, j'attends la mort à la Gare d'Osnabrück. Ne touchez pas à mes cendres. Dans les rues les voix fantômes timides taillées dans le Silence soufflent : descends chez les Cendres derrière le Rideau. Je suis allée derrière le rideau, réclamer mon héritage de tragédies au secret. Et on me l'a donné. On : les Archives de la Terreur, gardées, ordonnées, par la Mairie et ses Bibliothèques. J'ai suivi les traces de Job piétiné et écorché vif en allemand. Hélène Cixous

01/2016

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Littérature française

L'an dernier à Jérusalem

Ayant pro acte de la défaite le jeune Etat organise méthodiquement sa propre fin, aussi abrupte qu'a pu paraître sa création. Défaite non pas militaire, non pas strictement politique, mais défaite au sein de la guerre de la narration, une guerre absolument perdue par le peuple du Livre redevenu scandale pour tous les peuples. Fin d'un rêve. Myriam Sâr revient sur la généalogie de ce rêve et l'illustre à travers les pérégrinations d'une troupe de théâtre où acteurs israéliens et palestiniens tentent d'inventer ensemble un langage commun. Dans une écriture flamboyante, quelquefois suffocante, un style de fondrière, Myriam Sâr révèle la destinée tragique d'Israël sur fond de guerre des rêves et de passions ravagées.

09/2011

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Histoire internationale

Jérusalem, une leçon d'humilité

Le statut de Jérusalem est plus que jamais au centre de l'actualité. Les enjeux sont existentiels, tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens. Mais en dépit du chemin déjà parcouru vers une résolution du conflit historique, la réflexion sur l'avenir de cette ville si particulière et sur la cohabitation des différentes communautés présentes sur place passe encore inlassablement par l'évocation des mêmes chiffres, des mêmes faits historiques et des mêmes oppositions religieuses. Le présent essai de Batya Gour permettra à tous ceux qui, de près ou de loin, s'intéressent à la question de Jérusalem de dépasser ce débat ou, mieux, de l'aborder par des chemins de traverse. Car Batya Gour nous raconte " sa " Jérusalem : une première rencontre avec la ville lors d'une excursion scolaire, qui lui fait découvrir une cité divisée qui n'a rien à voir avec la Jérusalem céleste de son imagination ; ses années d'apprentissage et d'apprivoisement de la particularité hiérosolymitaine ; le bonheur et la difficulté d'y vivre, son quotidien, ses quartiers, ses rues, son ciel, ses gens ; son histoire aussi, évidemment, car à Jérusalem plus qu'ailleurs il est impossible d'échapper au poids du passé. Mais Batya Gour n'est ni historienne ni militante politique - c'est en romancière qu'elle nous livre de Jérusalem un portrait iconoclaste et controversé, attachant et humain.

10/2000

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Photographes

Jerusalem. To the Last Path

A la fin des années 1990, David Sauveur est un photojournaliste habitué aux chaos de l'histoire, reconnu internationalement. Lorsqu'il découvre Jérusalem, c'est pour d'autres raisons : non plus dénoncer la violence des hommes, mais sentir vibrer leur besoin de beauté. Pendant cinq ans, par une immersion méditative dans l'épaisseur de la cité millénaire, il recueille au Polaroid la matière de To The Last Path ("Vers le dernier chemin"). Naît une série de photographies subtiles, tout en lenteur et délicatesse, portées par une rare intelligence de la pluralité et des contradictions de la ville aux trois religions. Ce livre, accompagné d'un texte de l'historien Vincent Lemire, présente pour la première fois l'oeuvre de David Sauveur, dont une agression en août 2011 a interrompu la carrière.

01/2022

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Récits de voyage

Seule à pied vers Jérusalem

Aliénor a découvert le voyage et la marche à 23 ans, lors dun premier périple de plusieurs mois en Amérique latine. Ses rêves daventure, nourris par des années de lecture, ont alors pris corps pour la première fois. Un séjour de deux ans en Bolivie, la découverte émerveillée de la montagne et un pèlerinage à Compostelle viennent ensuite nourrir ce goût pour litinérance.

02/2024

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Critique littéraire

Itinéraire de Paris à Jérusalem de François de Chateaubriand

"Le récit de voyage paraît à bien des égards un genre sans lois. Aucune poétique ne le définit et cette absence de règles autorise le mélange des thèmes et des tours qui provient avant tout, si l'on en croit Chateaubriand, des aléas du voyage et de l'humeur du voyageur. Le texte, alors, ne serait pas composé mais se contenterait de recueillir des vues prises sur le vif, des impressions et des pensées, des faits et des événements... ordonnés selon le déroulement chronologique de l'itinéraire. Le montage ainsi obtenu, de manière sinon aléatoire, du moins contingente, serait le garant de la vérité de l'ensemble. Par ailleurs, chaque lieu célèbre donne au relateur l'occasion, qu'il pourra ou non saisir, de donner la parole à ses prédécesseurs. Enfin, le texte se révèle accueillant à la fiction et aux différentes formes narratives, à des éléments "poétiques" ou ressentis comme tels, aux discours scientifiques, aux différents genres de l'éloquence. . ". Philippe Antoine.

11/2006

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Littérature étrangère

Souvenirs

C'est presque à contrecoeur, mais avec une profonde honnêteté, que Torgny Lindgren nous livre ici ses Mémoires. Estimant absurde l'idée qu'un souvenir pourrait résister au temps et refléter une quelconque vérité, il n'hésite pas à s'armer de tous les outils qui lui paraissent nécessaires pour accomplir ce projet tant réclamé par son éditeur — le mensonge, les semi-vérités, les suppositions... Il s'approprie aussi bien les épisodes qui relèvent des aspects de son propre vécu que des histoires ou des mythes transmis par les membres de sa famille, ses amis et ses collègues. Alors le "je" s'estompe dans un nuage de poussière et la vie de l'auteur défile comme une suite de nouvelles mêlant son existence à celle des autres, les faits aux inventions, les réponses aux rébus, les réminiscences vagues à un imaginaire foisonnant. Et, comme toujours, c'est avec une nostalgie espiègle que Lindgren conduit sa plume. Saisissant coup de maître pour un romancier qui se prétend dépourvu de souvenirs !

11/2013

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Littérature française

Souvenirs

« Adolescent, je voulais m'extraire de leurs décors médiocres. Pourquoi n'ai-je pas réussi a` prendre ce train ou` une femme peut disparaître ? J'aurais trace´ mon prénom sur une de ses vitres embuées en regardant rapetisser a` une vitesse folle leurs ombres pantoises sur les quais lisses de leurs gares. » On situe l'adolescence comme une époque de la vie courant de dix ou douze ans a` dix-huit ans. Dans ce livre, ce sont les moments troublés de cette période qui sont abordés, comme dans le pre´ce´dent, Re´miniscences, dont celui-ci est une suite. Cet ouvrage est constitué de fragments de mémoire, probablement flous, fragiles et déformés. Quarante textes tout autant bribes de vérité que fictions installées.

07/2016

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Cinéma

Souvenirs

" C'est la légèreté, la grâce, la bonne humeur, la gentillesse, et cette espèce d'insouciance frôlant parfois la coquetterie, qui me semblent caractériser le recueil de ces quelques souvenirs d'un enfant du siècle et de la balle. " C'est ainsi que Marcel Ophuls présente dans sa préface les souvenirs de son père, Max Ophuls. Exilé à Hollywood en 1941, Max Ophuls a écrit ce livre à l'attention de l'attaché de presse du studio de Preston Sturges et Howard Hughes pour lequel il travaille, en réponse à la commande d'une note biographique destinée à le présenter au milieu du cinéma. " Dear Steve... " : par ces mots débute la rédaction de ces quelques feuillets promis, qui vont devenir une véritable autobiographie en même temps qu'une traversée du monde et du siècle depuis la Sarre où Ophuls est né en 1902, jusqu'à Berlin, Vienne, Paris, Zurich, et Hollywood. Max Ophuls fut tout d'abord un homme de théâtre. C'est en tant qu'acteur qu'il fit ses premières armes sur les planches. Rapidement, il devient un metteur en scène de renom au Burgtheater de Vienne où il rencontre l'actrice Hilde Wall qui deviendra son épouse. Sa carrière l'amène à Berlin où il rentre en contact avec les milieux cinématographiques aux tout débuts du parlant. Vient alors le récit d'une carrière cinématographique exceptionnelle qui débute en Allemagne avec La Fiancée vendue et Liebelei, se poursuit en France, où Max Ophuls s'est exilé devant la menace nazie, avec La Tendre Ennemie, Werther, De Mayerling à Sarajevo. Dans les années 40, à Hollywood où il a fui la France occupée, il tente de monter des projets de films et se penche sur une vie déjà bien remplie. Marcel Ophuls, né à Francfort en 1927, apporte un double éclairage à ces souvenirs. Par ses annotations, il confronte au récit de son père sa propre mémoire de témoin privilégié, ainsi que le finit des recherches récentes des historiographes de Max Ophuls. Les souvenirs de Max Ophuls sont augmentés de l'entretien donné en 1957 à Jacques Rivette et François Truffaut, qui permet de visiter, toujours en compagnie du cinéaste, la dernière partie de sa carrière, des films américains de la fin des années 40 et à son retour en France dans les années 50, avec les quatre chefs-d'œuvre : La Ronde, Le Plaisir, Madame de, Lola Montès.

04/2002

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Philosophie

Souvenirs

Souvenirs, proposé ici dans une traduction inédite, est l'un des derniers textes publiés par Rawls. Ce petit texte atypique écrit en 1977, attachant, drôle et parfois émouvant, est sans doute l'un des textes les plus personnels de Rawls. Au-delà du caractère autobiographique de ce livre, Souvenirs propose aussi une typologie comparative des grands intellectuels de la fin du XXe siècle et, au-delà, cherche à définir ce qui constitue une écriture proprement philosophique, une écriture dans laquelle l'entourage du philosophe et sa communauté intellectuelle jouent un rôle prépondérant.

11/2020

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Histoire de France

Souvenirs

Le pays était alors divisé en deux parts ou plutôt en deux zones inégales : dans celle d'en haut, qui seule devait contenir toute la vie politique de la nation, il ne régnait que langueur, impuissance, immobilité, ennui; dans celle d'en bas, la vie politique, au contraire, commençait à se manifester par des symptômes fébriles et irréguliers que l'observateur attentif pouvait aisément saisir. J'étais un de ces observateurs et, bien que je fusse loin d'imaginer que la catastrophe fût si proche et dût être si terrible, je sentais l'inquiétude naître et grandir insensiblement dans mon esprit et s'y enraciner de plus en plus l'idée que nous marchions vers une révolution nouvelle. Cela marquait un grand changement dans ma pensée, car l'apaisement et l'aplatissement universel, qui avaient suivi la révolution de juillet, m'avaient fait croire, pendant longtemps, que j'étais destiné à passer ma vie dans une société énervée et tranquille. [ .... ] Je voyais clairement apparaître plusieurs des signes qui annoncent d'ordinaire l'approche des révolutions et je commençais à croire que, en 1830, j'avais pris la fin d'un acte pour la fin de la pièce. A. de T.

03/2000

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Littérature française

Souvenirs

Le récit d'Alexis Strycek, né Alojz Strycek (prononcer Aloïs Strytchek), relate les péripéties d'un citoyen slovaque, témoin éclairé du XXe siècle et du XXIe naissant. Il nous apprend la vie d'un enfant d'Europe centrale, dans un pays balloté par l'Histoire, les principes d'une éducation bien différente de celle donnée à nos enfants occidentaux. Puis il ouvre une fenêtre sur la formation d'un clergé, infime poignée de vocations, appelé à guetter l'ouverture hypothétique de la Russie, alors en plein stalinisme. Entièrement voué à la cause des " Russes ", désormais seul but de sa vie dans la foi, le père Alexis Strycek connut la guerre et le maquis en Belgique aux côtés des " Partisans ", l'éducation des enfants de l'émigration, en Wallonie d'abord, en France ensuite. Il devint plus tard citoyen français. Enfin il émigra dans la Sibérie de la pérestroïka en un saut final qui l'emmena vivre selon sa vocation première...

11/2022

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Poésie

Souvenirs

Les artistes que j'ai aimé et des poésies comme Noël les mineurs et les gens que j'ai aimé.

02/2021

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Littérature étrangère

Souvenirs

" Je ne sais qui peint des images sur les écrans de notre mémoire, mais à coup sûr, ses tableaux sont des oeuvres d'art. Il ne reproduit pas machinalement tout ce qui se passe. Il prend et laisse ce qui lui plaît, agrandit ou diminue les événements, sans scrupule, il relègue au second plan ce qui se trouvait au premier et met en vue ce qui se cachait en arrière ; en un mot, son ouvre est celle d'un peintre et non pas d'un historien. A mesure que la suite des événements se déroule à la surface de nos vies, une succession de tableaux surgit dans sa profondeur. Entre l'une et l'autre série, il y a correspondance, mais les deux ne sont pas identiques et ne se confondent point. " Ces souvenirs ont été écrits par l'auteur dans sa cinquantième année, peu avant son départ pour l'Europe et l'Amérique, en 1912, l'année même où parut le premier livre rédigé par lui-même en anglais. Ces tableaux rétrospectifs, présentés d'une manière toute familière et comme se jouant, contiennent l'histoire suivie de sa vie antérieure et celle des diverses productions littéraires par lesquelles s'exprimera sa forte personnalité.

12/1986

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Histoire internationale

Souvenirs

Les souvenirs d'Etienne Fourvière Date de l'édition originale : 1901 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Récits de voyage

Souvenirs

Claude-Sosthène Grasset d'Orcet (1828-1900) fait partie de ces auteurs dont on parle beaucoup, qu'on lit hélas trop peu, et dont on ignore tout. Considéré comme le gourou des milieux occultistes de la fin du XIXe siècle, il jouit d'une réputation sulfureuse et atteint presque au statut de personnage mythique. Du jeune mondain qui fréquentait Musset, Murger et Pradier au vénérable rédacteur en chef de l'Orient, ce volume de Souvenirs, recueil d'articles où il parle de lui-même, nous informe sur sa vie privée, ses convictions, ses voyages, sa carrière d'archéologue et de journaliste, l'évolution de ses recherches sur la " langue des oiseaux ", l'histoire, etc. On y découvre la profonde sensibilité et l'infatigable ardeur d'un chercheur génial et désintéressé, un des rares, comme René Guénon, Robert Graves ou Mircea Eliade, capables de faire une synthèse entre l'ésotérisme et la science. Les textes présentés apportent aussi des compléments essentiels aux volumes précédents.

08/2003

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Critique littéraire

Souvenirs

Tigy fut la première épouse de Georges Simenon. Elève à l'Académie royale des beaux-arts de Liège, elle rencontra en 1922 le jeune et fougueux journaliste de La Gazette de Liège... qui devint, l'année suivante, son écrivain de mari. Suivirent plus de trente ans d'une vie commune nomade et exaltante, souvent aventureuse, qui les mena du Paris de Joséphine Baker à la Floride des années cinquante, de Porquerolles à Tahiti, des canaux de France aux fjords de la Laponie scandinave, de la forêt d'Orléans aux propriétés charentaises de La Richardière et de Nieul... Ces voyages, croisières, déménagements et emménagements incessants - avec force basses-cours et domesticité -, loin de perturber le romancier, constituèrent le décor changeant auquel aspirait sa puissance créatrice. Et la singulière Tigy fut bien cette " femme en pierre de taille " qui, par son intelligence pratique, sa sensibilité artistique et sa constance, accompagna et rassura Simenon durant ces années d'entre-deux-guerres où s'épanouit son talent. Tigy entreprit d'écrire ses Souvenirs en 1938, peu avant la naissance de son fils, Marc Simenon ; elle les lui destinait. Elle en prolongera la rédaction après-guerre, pour fixer les premières années américaines puis européennes de son petit boy. Mais le couple Simenon, six ans après la naissance de cet unique enfant, s'était irrémédiablement désuni. Le romancier avait tourné la page. Vive et distanciée dans ses traits, Tigy prend un plaisir évident à mettre en scène son quotidien, évoquant avec humour et pittoresque, sans user de vitriol, les fantaisies et caprices d'un mari d'exception : charme et force, obsessions et fragilités... Mais qui espérerait découvrir ici de sordides détails conjugaux et autres liaisons ancillaires ferait fausse route ; là-dessus, tout a été dit et écrit. La pudeur de Tigy, elle, force le respect. Car l'épouse trompée se refuse à exhiber sa blessure sous les yeux de son fils. La tendresse maternelle est plus forte que le ressentiment ; et peut-être aussi le souvenir de ces années de lumière, qui semblent bien avoir été celles du bonheur, de la confiance et de la plus moderne insouciance.

11/2004

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Littérature française

Souvenirs

Tout le monde se souvient de Frédérick Lemaître, jeune comédien du théâtre des Funambules, que fait revivre Pierre Brasseur devant la caméra de Marcel Carné dans Les Enfants du Paradis. Pour écrire le scénario du film, Jacques Prévert avait relu les Souvenirs du plus grand comédien de l'époque romantique, roi du "boulevard du Crime" , vedette d'innombrables mélodrames oubliés mais aussi premier interprète d'Hamlet et d'Othello en français, auteur dramatique lui-même, et créateur de pièces qui marquèrent tout une époque comme Kean d'Alexandre Dumas, Ruy Blas et Lucrèce Borgia de Victor Hugo, Vautrin de Balzac, Né avec le dix-neuvième siècle, mort en 1875, celui que les spectateurs et la critique appelaient "Frédérick" depuis ses premiets triomphes a rédigé ou dicté à son fils des mémoires que ce dernier, après la mort du grand acteur, se chargea de publier. Pour être fragmentaires, ces Souvenirs n'en sont pas moins passionnants à lire, et constituent un témoignage unique sur la vie littéraire et théâtrale du dix-neuvième siècle. Ils n'avaient encore jamais été réédités depuis leur parution en 1880. Comme nous l'avons déjà fait pour les livres de Sarah Bernhardt et de Charles Dullin, nous les restituons aujourd'hui aux lecteurs dans une édition soignée, accompagnée d'une galerie d'illustrations montrant les plus grands comédiens et comédiennes dont il est question au fil des pages, avec un index des auteurs et des oeuvres évoquées. Ce texte qui fourmille d'anecdotes savoureuses, de bons mots, de confidences sur les grands auteurs que Frédérick Lemaître côtoya tous les jours, est beaucoup plus qu'un simple document. Il se lit comme le roman d'une vie et rend extraordinairement présente la personnalité d'un des plus grands acteurs français de tous les temps.

03/2023

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Croisades

Histoire de l'Orient et des croisades pour Jérusalem

"Lorsque le monde presque entier fut devenu, par ses aumônes, ses oblations et ses présents divers, tributaire des prélats des églises et des hommes vivant dans les ordres réguliers, les pasteurs se paissaient eux-mêmes, recherchant la laine et le lait des brebis, ne prenant aucun soin des âmes et donnant au contraire à leurs sujets des exemples de trahison ; vaches engraissées sur la montagne de Samarie, ils passèrent de la pauvreté du Christ à la richesse, de son humilité à l'orgueil, de son ignominie à la vanité ; ils devinrent gras du patrimoine du Crucifié, ils s'enrichirent, s'agrandirent, et cependant le Seigneur a dit à Pierre : "Paissez mes brebis" et nous ne voyons nulle part qu'il lui ait jamais dit : "Tondez mes brebis." Ainsi recherchant leurs propres intérêts et non ceux de Jésus-Christ, ils devinrent aveugles conducteurs d'aveugles, et chiens muets ne sachant pas aboyer.

02/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Le reflet de nos souvenirs. Le reflet de nos souvenirs

Erwan et Mel se sont aimés passionnément, mais aujourd'hui, dix ans plus tard, la flamme s'est éteinte. La routine s'est installée, la lassitude a pris le pas sur les sentiments. Reste-t-il encore quelque chose à sauver ? Pas sûr... Pourtant, alors qu'ils sont sur le point de rupture, un appel téléphonique va remettre toutes les convictions d'Erwan en doute : Mel souffre d'amnésie ! Dix années de vie commune effacées en l'espace de quelques instants ! Il ne reste plus rien... Et si cet événement était l'occasion de tout reprendre à zéro ? S'il leur permettait de se redécouvrir, de se séduire à nouveau, de s'aimer encore ? Erwan veut y croire, il n'est pas prêt à renoncer à elle ! Mais les erreurs du passé peuvent-elles être corrigées ? Sait-il vraiment tout ?

03/2023

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Sports

Souvenirs des Jeux de 1896

1892, Pierre de Coubertin se met en tête de faire revivre les Jeux olympiques, disparus quelque 1 500 ans plus tôt. Son Manifeste olympique, déclamé à la Sorbonne, jette les bases de son projet. 1894, devant le premier Congrès olympique réuni à Paris, Coubertin livre sa Préface des Jeux olympiques alors que le principe de rétablissement des Jeux est décidé par les représentants de dizaines de nations. 1896, le rêve devient réalité. A Athènes, Pierre de Coubertin assiste aux premiers Jeux olympiques de l'ère moderne et relate cet évènement dans ses Lettres olympiques. Pour la première fois, ces trois textes fondateurs sont réunis dans un seul volume pour donner à l'amateur de sport et d'histoire une vision cohérente et complète de ce que fut la renaissance olympique !

03/2018

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Théâtre

La paix de Jérusalem. Précédé de Auguste et Pierrot

Dans cet ouvrage, chaque fragment de dialogue amène le suivant par une sorte de nécessité mêlée d'un subtil jeu d'associations qui est la vie même. Un art de la conversation, en somme, mais qui n'a rien de mineur, tant s'en faut, et qui nous transporte, sans que nous y prenions garde, jusqu'aux questionnements les plus cruciaux. Les personnages sont vraiment incarnés, et la virtuosité des intrigues nous emporte avec un naturel qui relève du grand art.

11/2019

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Religion

Mélanges sur l'Ordre de St-Jean de Jérusalem

Mélanges sur l'Ordre de St-Jean de Jérusalem, par J. Delaville Le Roulx Date de l'édition originale : 1910 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Littérature française

De Jérusalem à Jéricho. Contes de la sagesse universelle

Dès notre enfance, on nous lisait des contes pour nous tenir sages ou pour nous endormir. A l'âge adulte, nous aimons toujours lire les contes et les fables. En quelques lignes, ils nous renvoient nos premiers émois et nous nous amusent en soulignant notre folie. Ou notre sagesse ! Réunir des contes de sagesse du monde entier, venant de toute pensée, de toute philosophie, de toute religion ; les assembler pour qu'en sept chapitres, du bon sens jusqu'au sublime, ils nous fassent sentir le but suprême de la vie humaine, tel a été le but de ce recueil. Car dans toutes les traditions on retrouve, avec amour toujours, avec humour souvent, un enseignement qui nous conduit vers l'abandon à la Source, vers la Réalisation de ce que nous sommes. L'introduction nous avertit : " Retrouvez la Vérité immuable sous les paroles pas toujours très sérieuses de ces leçons cachées. Et ouvrez grande la porte de votre coeur ".

04/2019

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Croisades

Naissance du royaume franc de Jérusalem. Baudouin de Boulogne

A la suite de la première croisade, quatre Etats francs sont nés au Proche-Orient. Dans cet ouvrage, Lucien Leconte relate la fondation du plus important d'entre eux, le royaume de Jérusalem. Ce fut l'uvre d'un homme, Baudouin de Boulogne. Quand les croisés prirent Jérusalem, ils confièrent sa défense à l'un de leurs chefs, Godefroy de Bouillon. A sa mort, son frère Baudouin se fit couronner roi. Ce livre raconte comment il assura l'existence de son royaume, en fit une puissance régionale et établit sa prééminence sur les autres Etats nés de la croisade.

02/2023

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Critique

La Représentation de Jérusalem et de la Terre sainte

Le xvie siècle est un moment décisif dans les relations de l'Europe avec l'Orient musulman. Les cinq témoignages ici réunis invitent à découvrir l'itinéraire de ces voyageurs, ainsi que les raisons de leur passage à l'écriture. Ils constituent également un miroir des débats et conflits qui divisent l'Europe.

01/2024