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Oeuvres compètes. Tome 24

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 3

Le tome III des OEuvres complètes de Crébillon (nouvelle édition) rassemble les deux grandes oeuvres de la maturité du romancier: Les Heureux Orphelins et Ah, quel conte!, dont il donne en outre la première version inédite. Une étude particulière de La Bigarure permet de mesurer la collaboration de Crébillon à cette revue littéraire. Des notices sur chacune de ces oeuvres, une bibliographie détaillée, un dossier de leur réception et une annotation précise complètent cette édition critique.

06/2010

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1986

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Le premier tome de la présente édition couvre les années 1900 à 1939. Les divergences entre certains manuscrits, les nombreuses lettres approximativement datées, les différences de nature entre les textes ont fait adopter un regroupement par genres. Le volume s'ouvre sur des poésies et quelques récits de jeunesse. Le groupe suivant comporte les romans connus, Courrier Sud, Vol de nuit et Terre des hommes. Viennent ensuite les écrits de circonstance : reportages, articles de journaux et préfaces. Une dernière partie enfin est composée d'écrits personnels. Le deuxième tome propose l'intégralité des écrits de guerre de Saint-Exupéry, composés en France (1939-1940), aux États-Unis (1941-1943), en Afrique du Nord (1943-1944). Cette « littérature engagée » se double d'un engagement physique qui en est comme la cauion. Tout en prenant sa part des périls de l'époque, Saint-Exupéry parle des hommes de tous les temps. Le héros du Petit Prince est un enfant dont la sagesse ne vieillit pas la voix. Quant au testament posthume, Citadelle, il va rester inachevé : « Je suis lourd d'une musique qui ne sera pas entendue », disait Saint-Exupéry. Pas de son vivant, en effet. Mais, depuis sa disparition, elle ne cesse de retentir.

05/1994

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

« Villiers, c'est le vaincu-type, le général tombé au combat, le rêveur et le railleur dont les troupes légitimistes et révolutionnaires (paradoxe qui va s'éclaircir au siècle suivant) peuvent faire leur emblème sombre, leur martyr prématuré. La bataille se continue aujourd'hui, bien entendu, et sous d'autres formes, mais il est temps de relire les pages fiévreuses et lucides de l'auteur des Contes cruels et de L'Ève future. » Philippe Sollers a su définir, dans ces quelques lignes, la personnalité complexe et l'étrange destin de Villiers de l'Isle-Adam : écrivain de génie mais auteur dramatique boudé par le public, témoin à charge d'un XIXe siècle qu'il détestait mais prosateur étonnamment actuel, le père de Tribulat Bonhomet est, à l'image de son ouvre, fantastique et multiple. La Bibliothèque de la Pléiade donne de ses ouvres complètes une édition qu'on peut sans exagérer considérer comme définitive. Les spécialistes qui l'ont établie ont nourri leur travail d'une masse considérable de documents sur les milieux où a vécu Villiers ; une recherche menée sur les manuscrits a mis en lumière les premières phases de la création et a aidé à en reconstituer les étapes successives. Tous les commentaires sont réunis dans les appareils critiques des deux tomes. On trouvera également, à la fin du tome II, les ouvres non recueillies et les ébauches et fragments divers, qui sont d'un intérêt incontestable pour quiconque veut entrer dans la familiarité du créateur. Ainsi, il nous est aujourd'hui permis, en redécouvrant dans sa totalité cette ouvre multiforme, de mesurer son importance dans notre histoire littéraire.

04/1986

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

Ubu connu. Ou comment un auteur se trouve occulté par l'une de ses créatures. Ubu est roi. Ubu est un intime. Ubu est en butte à toutes les éditions, représentations, adaptations, traductions. Il est à la source du déséquilibre qu'on observe dans la connaissance de l'oeuvre de Jarry, où un personnage, devenu mythique, condamne ses semblables à un purgatoire qui semblait ne pas devoir connaître de fin. Les deux derniers volumes des Oeuvres complètes voudraient rendre accessible au public l'oeuvre non ubuesque, considérable cependant, d'Alfred Jarry romancier, chroniqueur, poète et librettiste, traducteur, épistolier, une oeuvre qu'Henri Bordillon juge, dans sa préface, "la plus injustement méconnue". De Messaline aux textes qui constituent La Chandelle verte, c'est un regard très particulier qui est porté sur l'Histoire : qu'il s'agisse d'histoire antique, réinventée avec Messaline et Léda, ou de l'histoire à venir - pensons au Surmâle, publié en 1902 mais censé se dérouler en 1920 -, Jarry s'approprie le temps historique et veut nous imposer, à sa place, l'oeuvre éternelle. C'est là l'une des leçons de Mallarmé : "Tout, au monde, existe pour aboutir à un livre". A travers cette volonté de tout ramener à la littérature, à travers ce défi lancé à l'Histoire, ce qui est visé c'est l'éternité de l'Art.

11/1987

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1961

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 3

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1964

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 12

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

04/1958

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

« Cet effrayant génie », dit Chateaubriand. L'impression dominante n'est pourtant pas l'effroi, mais la fascination. Une fascination que les siècles n'altèrent pas et que Pascal explique lui-même : « On s'attendait de voir un auteur et on trouve un homme ». Pascal ne se comporte pas en auteur, il ne construit pas une ouvre littéraire : il se contente de répondre aux sollicitations de Port-Royal, et de se battre pour la vérité, scientifique, morale, religieuse. À côté des Provinciales et des autres polémiques religieuses, le premier volume de cette nouvelle édition des Ouvres complètes de Pascal contient des documents sur le personnage, ses travaux touchant la géométrie, les probabilités, l'arithmétique (dont la célèbre « machine arithmétique ») et la physique - tous textes qui, pour être ceux d'un scientifique de génie, n'ne sont pas moins écrits dans la langue d'un honnête homme. Outre des Lettres, différents Opuscules et autres écrits, le tome II et dernier contient les Pensées. Les Pensées sont les papiers d'un mort. Non pas une ouvre posthume. Nous n'avons pas l'ouvre, mais nous avons l'atelier. Depuis trois siècles, les interprétations n'ont pas manqué. Si les Pensées ont continué à susciter un intérêt aussi aigu, c'est que chaque époque les a comprises de manière différente. Puisque les Pensées sont les papiers d'un mort, il faut les présenter dans l'état où on les a trouvées, dans le même ordre, même si l'on n'y voit que désordre, et se laisser prendre par leur vertige.

01/2000

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 8

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

05/1998

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Ronsard (1524-1585) est resté, malgré lui, le poète des Amours Mais les Ouvres complètes possèdent une ampleur qui frappe au premier coup d'oil. La poésie amoureuse n'a jamais étouffé ni la poésie lyrique, ni la grande rêverie cosmologique, ni même l'inspiration militante des Discours des misères de ce temps. Ronsard ne cessa en fait de rechercher une poésie totale dont le modèle classique et renaissant était l'épopée. De cette ambition naquit La Franciade, qui demeura inachevée : le siècle de Charles IX et d'Henri III n'était pas celui d'Auguste.

09/1993

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Pléiades

OEUVRES COMPLETES. Tome 3

Le premier tome rassemblait les "ouvres de formation", les textes antérieurs à 1899 et l'ensemble du cycle d'Ubu. Le tome II contenait pour l'essentiel les ouvres de la maturité, publiées entre 1900 et 1904. Ce troisième volume regroupe, outre la correspondance de Jarry des années 1900 à sa mort, ses derniers textes, ceux qu'il publia pendant les ultimes années de sa vie ou ceux, plus nombreux, qu'il laissa inédits. L'édition d'ouvrages posthumes présente toujours des difficultés particulières ; la mort de Jarry a laissé certains de ses livres dans un état d'inachèvement tel qu'il est parfois difficile de découvrir, sous le désordre des brouillons, un principe unificateur et la forme à quoi mènent toutes les ébauches. Ces textes ont été ici établis suivant le meilleur parti possible ; en cela, ils revêtent, dans cette édition, un aspect parfois nouveau. On oublie souvent que Jarry fut le contemporain de Proust, de Gide, de Valéry, de Colette ; il mourut en 1907 et tous lui survécurent. On oublie aussi qu'existe derrière Ubu une ouvre riche et diverse. Mais c'est avec Ubu que Jarry a forgé sa propre légende. Son nom demeure entouré d'une aura singulière que chacun - Apollinaire, les surréalistes, le collège de Pataphysique - entretint à sa manière. Il est peut-être temps de délaisser la légende pour s'adresser, sans intermédiaire, à l'ouvre.

12/1988

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Pléiades

Oeuvres Complètes. Tome 4

C'est ici le dernier tome des Ouvres complètes de Kafka dans la Pléiade. Il procure - si l'on peut dire - deux femmes (Felice et Milena) et un homme (le Père). Certes, d'autres femmes passent dans la vie de Kafka. Mais il ne leur écrit pas, et le temps les a dévorées. Il n'est d'être sauvé que par les mots. L'aventure avec Felice est singulière : Felice ou la femme métaphorique. Au principe, Kafka ne l'aime pas, mais il se prend à l'aimer et, en cette métaphore, il enregistre tous les registres de la passion. Pour retrouver le goût d'écrire. On n'oserait sans doute pas dire que Felice fut son divan. De psychanalyste. Elle le mit à nu, et sans doute cherchait-il obscurément cette nudité-là. Un jour, il quittera Felice parce qu'elle ne lui sera plus "nécessaire" et il mettra à mort - sous les espèces de Gregor Samsa, dans La métamorphose - cet homme qui s'était pris à aimer cette femme. Quand la femme disparaît revient le Père. Le père - tout Père - est à tuer. On ne quitte pas le divan. C'est ici un autre procès, le vrai peut-être, après cet Autre procès déjà - comme l'a si bien montré Elias Canetti - qu'avait été sa relation avec Felice. Le Père interdit la femme. Kafka l'écrit dans cette insoutenable lettre au père, qui n'est que supplication. Le père est - hélas et aussi - aimable et aimé. Comment subvertir le maître du Château ? C'est, dirait Hamlet, toute la question. Bref, la femme est-elle accessible ? La véritable arrive toujours trop tard et annonce la mort ; C'est Milena la rebelle. C'est aussi l'étrangère - elle n'est pas juive. C'est donc l'autre femme. Mais Milena prend peur et fuit. Kafka pouvait-il être sauvé ? "La sagesse est ici de se taire", note Claude David dans son avant-propos. Le reste du volume, c'est la vie ordinaire. Les riens. Des miettes, eût écrit Kierkegaard. Il faut de quelque façon se leurrer et prendre des masques. Kafka était aussi rédacteur dans une entreprise, et c'est dérisoire. Il n'est pas certain que cela soit tout à fait consolant.

03/1989

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 10

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

06/1956

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 9

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

12/1955

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

"Sa vie de guignon (1821-1867), dont deux volumes de Correspondance retracent les douloureuses étapes, contraste avec la forte organisation d'une oeuvre qui comprend la poésie la plus classique et la plus révolutionnaire, le poème en prose, la nouvelle, les maximes d'un moraliste sans indulgence, les pages les plus intelligentes qui aient été écrites sur la peinture, la littérature et la musique. Avec Baudelaire apparaît un nouveau type de créateur : celui qui s'est associé un critique, et un nouveau type de lecteur - "Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !", qui doit collaborer à cette création sous peine de l'ignorer", Claude Pichois.

11/2000

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 3

Breton (1896-1966) n'a cessé de mener, dans son interrogation de l'écriture et de la vie intérieure, comme dans sa participation difficile à une activité politique à laquelle il se sentait tenu, une aventure intellectuelle où se rencontrent Freud, Hegel, Engels, et une quête sensible, éclairée par Rimbaud, Lautréamont, Picasso, Chirico et Duchamp, l'une et l'autre tendues par la volonté de « changer la vie ». Aventure et quête collectives, qui exigent une communauté organique, soudée par l'esprit comme par les affinités électives. L'aspiration résolue à faire advenir le possible aux dépens du probable, qui définit le surréalisme de Breton, passe par les chemins de la poésie, de la liberté et de l'amour. Elle a trouvé une langue qui lui assure une place parmi les premiers écrivains de son époque. Maintenue sans désemparer pendant plus d'un demi-siècle, cette volonté conduit Gracq à reconnaître en lui « un des héros de notre temps ». Marguerite Bonnet.

11/1999

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 5

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

06/1998

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Pléiades

OEUVRES COMPLETES. Tome 2

Breton (1896-1966) n'a cessé de mener, dans son interrogation de l'écriture et de la vie intérieure, comme dans sa participation difficile à une activité politique à laquelle il se sentait tenu, une aventure intellectuelle où se rencontrent Freud, Hegel, Engels, et une quête sensible, éclairée par Rimbaud, Lautréamont, Picasso, Chirico et Duchamp, l'une et l'autre tendues par la volonté de « changer la vie ». Aventure et quête collectives, qui exigent une communauté organique, soudée par l'esprit comme par les affinités électives. L'aspiration résolue à faire advenir le possible aux dépens du probable, qui définit le surréalisme de Breton, passe par les chemins de la poésie, de la liberté et de l'amour. Elle a trouvé une langue qui lui assure une place parmi les premiers écrivains de son époque. Maintenue sans désemparer pendant plus d'un demi-siècle, cette volonté conduit Gracq à reconnaître en lui « un des héros de notre temps ». Marguerite Bonnet.

09/1992

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 3

Ce volume contient : Moïra ; Le malfaiteur ; Chaque homme dans sa nuit ; L'autre. Théâtre : Sud ; L'ennemi ; L'ombre. Appendices : La dame de pique ; La mort d'Ivan Ilitch ; Articles ; Conférences et discours ; Documents.

05/1993

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

"Paul Eluard (1895-1952) est avant tout le poète de ce qu'André Breton appelle "les vastes, les singuliers, les brusques, les profonds, les splendides, les déchirants mouvements du coeur". Dans les années 1940, sous une forme d'abord hermétique puis de plus en plus transparente, s'affirme une veine autre, poésie de la Résistance et de la plus large communauté humaine, qui n'annule cependant jamais l'incantation amoureuse. Tout ce parcours est jalonné de textes en prose où s'affirment au fil des années des préoccupations "ininterrompues" sur la nature de la poésie comme sur ses modes à travers réflexions et citations sur l'art en général et surtout sur l'apport des peintres qu'il aime et qui savent si bien "donner à voir"". Marguerite Bonnet.

06/1968

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 4

Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, « tout chant qui ne dit rien n'est rien ». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d'ouvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.

01/1969

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 13

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

10/1958

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 19

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

05/1962

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Pléiades

OEUVRES COMPLETES. Tome 1

De tous les poètes du XIXe siècle, Mallarmé est sans doute celui qui s'est le plus tôt et le plus durablement identifié à la destinée de la poésie moderne, une destinée qu'il a vécue comme une aventure intellectuelle et spirituelle hors du commun et qui a fait de lui un pur héros de l'esprit, un chercheur d'absolu : « tout au monde existe pour donner forme à un beau livre ». Nul poète n'a plus simplement et plus radicalement posé la question primordiale de l'écriture, c'est-à-dire de la nature, mais aussi de la raison d'être de ce qui est d'abord, à ses yeux, un acte, et par là même une façon d'être au monde : « Sait-on ce que c'est qu'écrire ? Une ancienne et très vague mais jalouse pratique, dont gît le sens au mystère du cour. » Cette nouvelle édition vise à donner une structure d'ensemble à une ouvre éparpillée, restée fragmentaire, inachevée - parfois inachevable - et dont une très grande partie ne fut publiée que de façon posthume. Le premier volume regroupe l'ensemble de l'ouvre proprement poétique, c'est-à-dire créatrice, de Mallarmé, qu'elle soit en vers ou en prose, achevée ou non. Le deuxième volume présente l'ouvre en prose. On y trouvera, notamment, l'ensemble des articles non recueillis, La Dernière Mode, les réponses à des enquêtes, les préfaces, toasts, discours, hommages et entretiens, ainsi que deux importantes sections : l'une les traductions, l'autre les ouvrages pédagogiques (parmi lesquels plusieurs étaient encore inédits).

09/1998

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Pléiades

OEUVRES COMPLETES. Tome 2

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

01/1988

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2

« Villiers, c'est le vaincu-type, le général tombé au combat, le rêveur et le railleur dont les troupes légitimistes et révolutionnaires (paradoxe qui va s'éclaircir au siècle suivant) peuvent faire leur emblème sombre, leur martyr prématuré. La bataille se continue aujourd'hui, bien entendu, et sous d'autres formes, mais il est temps de relire les pages fiévreuses et lucides de l'auteur des Contes cruels et de L'Ève future. » Philippe Sollers a su définir, dans ces quelques lignes, la personnalité complexe et l'étrange destin de Villiers de l'Isle-Adam : écrivain de génie mais auteur dramatique boudé par le public, témoin à charge d'un XIXe siècle qu'il détestait mais prosateur étonnamment actuel, le père de Tribulat Bonhomet est, à l'image de son ouvre, fantastique et multiple. La Bibliothèque de la Pléiade donne de ses ouvres complètes une édition qu'on peut sans exagérer considérer comme définitive. Les spécialistes qui l'ont établie ont nourri leur travail d'une masse considérable de documents sur les milieux où a vécu Villiers ; une recherche menée sur les manuscrits a mis en lumière les premières phases de la création et a aidé à en reconstituer les étapes successives. Tous les commentaires sont réunis dans les appareils critiques des deux tomes. On trouvera également, à la fin du tome II, les ouvres non recueillies et les ébauches et fragments divers, qui sont d'un intérêt incontestable pour quiconque veut entrer dans la familiarité du créateur. Ainsi, il nous est aujourd'hui permis, en redécouvrant dans sa totalité cette ouvre multiforme, de mesurer son importance dans notre histoire littéraire.

05/1986

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

Les Ouvres complètes de Malraux seront présentées en six tomes distribués de la façon suivante : les deux premiers volumes sont consacrés aux ouvres de fiction ; le tome III au Miroir des limbes ; le tome IV rassemblera les essais littéraires et les deux derniers volumes procureront tous les textes esthétiques. Cette édition révélera un Malraux inconnu. La part de textes publiés en revues, introuvables, et - plus encore - la publication d'ouvres inédites - dont deux romans - donneront, s'il se peut, à cet homme « si ondoyant et si divers » (ainsi que l'eût écrit Montaigne), d'autres visages encore : mais, au « dernier jour, entre des myriades de ressuscités, écrit Jean Grosjean dans sa préface, je le reconnaîtrai à son sourire de faux enfant candide et pas dupe, à sa chaleureuse et maladroite fraternité de solitaire pareille à cette connivence profonde et gênée que les ermites entretiennent avec les chardons de leur désert ». Et encore : « Sa célébrité aura beau grandir, elle ne le fera pas tellement connaître. Son charme lui venait d'avoir tourné le dos aux puérilités sans croire aux mûrissements. Ce fut sa force et sa faiblesse d'avoir triomphé de l'enfance sans succomber à aucune maturation. »

11/1996

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Littérature française

OEUVRES COMPLETES. Tome 6

Le Moine paraît à Londres en 1796. Il rend aussitôt célèbre Matthew Gregory Lewis, un jeune Anglais de vingt ans qui l'a écrit près de deux ans auparavant, et, alors que toutes ses autres oeuvres trouveront l'oubli, il suffira à sa gloire future. Considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre du roman gothique ou roman noir, redécouvert par les surrélistes - André Breton écrivait en 1924 que "le souffle du merveilleux l'anime tout entier" -, ce Moine, où la plus atroce des réalités se mue en fantastique et qui fait "du surnaturel une réalité comme les autres", dont l'érotisme flamboie dans la profanation, l'inceste ou la putréfaction, où les fantasmes se déploient dans la mort toujours présente, Antonin Artaud, en 1930, décide d'en refaire scintiller la magie, d'en rouvrir le souterrain où le viol a les cadavres pour témoins, de donner une vie neuve à ces amants fascinants et hautains que sont le moine Ambrosio et le démon Mathilde. Ce n'est pas une traduction qu'il entreprend alors, mais, il le dit lui-même, "une sorte de "copie" en français du texte original". Pour ce travail, il utilise la traduction la plus fidèle, celle que Léon de Wailly avait faite en 1840. Et s'il ne se prive pas de lui emprunter lorsque sa langue romantique ne contrarie pas le mouvement qu'il désire imprimer au récit, la plupart du temps il n'en use que comme d'un matériau brut qu'il modèle en profondeur, resserrant, élaguant, récrivant, renforçant la couleur, ajoutant même au besoin pour donner un tour plus théâtral au déroulement des intrigues qui s'entrecroisent.

04/1982

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

04/1972