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Le chant de la dissolution. Tragédies lyriques (1945-1985)

Extraits

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Militaire

De Leningrad à la Courlande. Le Heeresgruppe Nord 1941-1945

L'opération "Barbarossa" et la guerre en Union sovié- tique constituent le front majeur de la Seconde Guerre mondiale, celui où se décide du sort de la guerre. Alors qu'on ne compte plus les récits des batailles de Moscou, de Stalingrad, de Koursk et de Berlin, il manquait un récit des événements survenus dans la partie nord du front, sur la route de Leningrad. L'auteur embrasse l'intégralité de la période, de l'invasion allemande de 1941 à la ré- duction de la poche de Courlande en 1945.

02/2022

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Histoire internationale

Malcolm X. De l'exclusivisme noir à la spiritualité universelle (1925-1965)

Malcom X (1925-1965), originaire du Nébraska et issu d'un milieu très modeste, vit une vie de misère et devient presqu'inéluctablement un voyou. Très tôt il connaît la prison connaît très tôt la prison et y fait une rencontre capitale, qui l'incite à se poser des questions fondamentales de quête et de sens. Il y découvre ainsi l'islam auquel il adhère après mûre réflexion. Très rapidement, on lui présente Elijah Muhammad, fondateur de Nation of islam. Grand orateur charismatique, Malcom X devient alors le porte-parole du mouvement, faisant ainsi de l'ombre à son fondateur. C'est lors de son pèlerinage à la Mecque et de sa tournée en Suisse puis en Afrique du Nord et au Ghana que le déclic survient. Il y rencontre plusieurs personnes achevant de le convaincre de l'erreur consistant à confiner son combat à une dimension raciale. De retour aux USA, cette nouvelle conscience prend forme, Malcolm X rompt les liens avec Nation of Islam. Devenu gênant autant pour ses ex-compagnons de détention que pour le FBI, il sera assassiné le 21 février 1965 à l'âge de 40 ans à Harlem.

03/2020

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Histoire de France

Les Déportés en Isère. Histoire des associations : La mémoire (1945-1995). Tome 2

En mai et juin 1945, l'arrivée des premiers rescapés isérois des camps de la mort nazis suscitent les interrogations des personnes présentes sur le quai de la gare de Grenoble. Le département savait avoir payé un lourd tribut à la guerre dans les combats pour la liberté. Mais le retour des survivants déclenche une prise de conscience qui glace d'effroi ceux qui n'avaient pas connu l'univers concentrationnaire : l'horreur a atteint une gradation jamais connue et les déportés peinent à trouver les mots pour se raconter et témoigner de la négation de l'homme, d'autant que les populations se refusent à croire l'inacceptable. Pourtant, la volonté de dire existe depuis 1945, et les actions de mémoire portées par les associations d'anciens déportés le montrent. Mais le sens donné à la construction et au dévoilement de la mémoire de la déportation évolue. D'abord conçu comme une mission testimoniale incontournable, le devoir de mémoire devient une mission éducative pour transmettre aux générations en devenir, et à l'homme tout simplement. Dans ces actions, l'empreinte associative montre une compréhension et une action ordonnée en différentes strates. Le devoir de mémoire est constructeur d'une mémoire, élément de justice, source d'oppositions politiques.

03/2010

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Sciences historiques

Le rétablissement de la démocratie dans la Manche libérée (1944-1945)

Cette étude s'intéresse à l'évolution politique dans la Manche entre l'été 1944 et les élections générales de l'automne 1945. Reflétant une vision d'en-bas, elle permet de dresser un état des forces politiques dans le département et de démontrer l'absence d'un bouleversement. Alors que la presse locale entend se reconstruire en rompant avec le passé, les syndicalismes ouvrier et paysan optent pour la continuité. Des dirigeants de la Corporation paysanne se retrouvent à la tête de la FDSEA. Dans la Manche tout particulièrement, la Libération consacre un héros, le général de Gaulle, applaudi avant d'être plébiscité. Les partis politiques anciens et nouveaux rendent hommage au chef du GPRF et lui accordent leur confiance, à l'instar des conseils municipaux et du conseil général. Alors que le MRP se constitue en parti de la fidélité au Général et en tire un grand profit aux consultations électorales nationales, la sphère politique est marquée par une remarquable stabilité des rapports de force droite/ gauche. La domination de la droite n'est guère entamée tandis que le personnel politique est profondément renouvelé sans que son profil sociologique change pour autant.

10/2016

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Histoire de France

BRUXELLES, VILLE LIBéRéE (1944-1945)

Dans la soirée du 3 septembre 1944, Bruxelles est libérée. Durant les jours qui précèdent, la ville est en émoi et les derniers collaborateurs aux abois. Les Allemands prennent la fuite dans une grande confusion. Le 4 septembre, les Bruxellois débordent d'enthousiasme dans les rues de la capitale, même si la guerre ne prendra fin en Europe que le 8 mai 1945. Comment les Bruxellois ont-ils vécu cette période ? Quelles photographies en a-t-on conservé ? Que nous disent-elles sur les derniers mois de Bruxelles en guerre et sur la période chaotique qui s'en est suivie ? Que nous révèlent-elles sur la pratique photographique en temps de guerre. A partir des très riches collections du CegeSoma, mais aussi d'autres fonds conservés dans des institutions belges et étrangères et par des particuliers, Chantal Kesteloot et Bénédicte Rochet nous proposent une histoire photographique de Bruxelles en 1944-1945.

08/2019

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Histoire de France

Penser l’événement. 1940-1945

L'événement que l'historien Pierre Laborie (1936-2017) nous aide à penser est celui, majeur, de Vichy, de l'Occupation et de la Résistance, tel que les Français l'ont vécu au jour le jour, sans savoir ce que seraient les lendemains. Pour ce faire, il convient de se débarrasser au préalable d'innombrables idées fausses induites par les usages politiques et mémoriels de cette période et qui, à force d'être répétées, ont pris valeur d'évidences. Les mots de Pierre Laborie, forgés pour étudier l'opinion publique et les comportements des années 1930 et 1940, appartiennent désormais au langage commun des historiens : ambivalence, mental-émotionnel collectif, penser-double, non-consentement. Ils aident à retrouver les clés, les gestes, les paroles, les masques, les silences, les non-dits, l'implicite des expériences du temps perdu et dispersé des années "troubles". "Il y a des mots qui font vivre", écrivait Paul Eluard. Tel est bien le cas de ceux de Pierre Laborie, convaincu que "l'Histoire s'efforce, au-delà de la fragilité des émotions, de tisser quelques-uns des fils qui transmettent l'expérience pour que l'héritage serve à un dialogue de raison, qui font des fidélités maintenues une volonté de dépassement du néant".

05/2019

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ouvrages généraux

Ardenne 1944-1945 en néerlandais

Fin 1944, les forces de l'Axe menées par l'Allemagne nazie semblent à bout de souffle. Beaucoup de soldats alliés, quelque peu assommés par les récents combats de l'automne, ont quant à eux dans l'esprit la prochaine fête de Noël. Dans les villes libérées, la population profite de sa liberté retrouvée tout en se préparant à faire face à un nouvel hiver encore conditionné par le rationnement. Le 16 décembre, à la surprise générale, Hitler lance sa dernière grande offensive en Belgique et au Luxembourg à travers les forêts d'Ardenne. Avec près de 300 000 combattants engagés, il veut renverser le cours de la guerre, jouer sa dernière carte... Ce livre présente la fameuse campagne d'Ardenne qui s'est déroulée durant l'hiver 1944-1945. Après avoir été brièvement remise en contexte, l'offensive allemande du mois de décembre 1944 est résumée en ses principaux points. Les combats du mois de janvier 1945, moins connus, sont abordés à travers le destin d'une compagnie de la 84e division d'infanterie américaine au sein de laquelle se trouve un jeune d'origine allemande de 21 ans dénommé Henry Kissinger. Il n'est alors pas le célèbre diplomate que l'on connaîtra dans les années 1960-1970. Ce guide présente la bataille en prenant l'angle des combattants, en se centrant sur leur quotidien, sur les histoires personnelles en décrivant l'expérience humaine de ces hommes et de ces femmes, militaires ou civils qui ont lutté pour rester en vie durant ce terrible hiver 1944-1945. D'Elsenborn à Echternach en passant bien évidemment par Bastogne, nous vous emmenons sur les traces des combattants en vous faisant découvrir des vestiges et sites de mémoire qui se trouvent actuellement sur le champ de bataille.

07/2022

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Charismatiques

Témoignage. Journal spirituel (1985-1989)

En 1984, après la mort de sa mère, Alicja commença à fréquenter des groupes de prière du Renouveau charismatique. C'est dans cette communauté qu'elle retrouva le sens de sa vie. "A cette époque, je commençais à lire des livres religieux." La lecture de ces livres réveilla sa foi. Le 8 mars 1985, Alicja participait à une retraite pour animateurs à Gostyn. Elle écrira plus tard : "Là-bas, il s'est passé quelque chose qui changea ma vie. Jésus s'y tint devant moi. Plus rée[ plus vrai que tout ce qui se trouvait dans la chapelle, que les gens qui se tenaient à mes côtés. [...j Tout cessa d'exister, il n'y avait plus que Lui. Sa force, sa puissance, sa grandeur, toujours plus grande, et moi toujours plus petite, comparée à Lui. Une masse d'amour si grande, si exceptionnelle que, face à elle, on ne pouvait que pleurer sur sa propre ingratitude. J'ai ressenti ensuite la joie de savoir qu'Il m'aime. Une joie qui fait éclater le coeur. [...] " Depuis cette retraite, Alicja reçut la grâce de rencontres mystiques régulières avec Jésus qui lui donnait personnellement des indications et des exhortations. Elle notait scrupuleusement tout ce qu'elle entendait de Jésus. Alicja est décédée à Szczecin (Pologne) le 5 janvier 2012. Elle nous a laissé son journal spirituel, divisé en deux tomes : Témoignage et Exhortations. Ce journal spirituel est parvenu aux mains de l'archevêque Andrzej Dzigga qui a formé une commission théologique dans le but d'évaluer le contenu du journal. Il s'est avéré que les écrits d'Alicia ont une profondeur théologique et spirituelle hors du commun, et qu'ils sont entièrement en accord avec l'enseignement de l'Eglise catholique. Sur cette base, Monseigneur Henryk Wejman, évêque de Szczecin, a donné son accord pour la publication du journal.

09/2021

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Science-fiction

Nouvelles. Tome 1, 1945-1954

En deux forts volumes réunissant soixante-et-une nouvelles et courts romans, dont divers prix Hugo et Nebula, la présente intégrale, riche de plusieurs inédits, achève de consacrer l'auteur de Tschaï comme l'un des plus grands conteurs du XXe siècle, un immense écrivain.

02/2019

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Guerre d'Indochine

Paras français Indochine 1945-1954

Les troupes aéroportées de l'armée française ont connu une croissance fulgurante au cours de la guerre d'Indochine, après les prémices des unités mises sur pied avec l'aide des Alliés en 1943-1945. Les combats d'Indochine, par leur violence et leur caractère sporadique, vont mettre à dure épreuve les unités, qui multiplient les sauts de combat sur tous les points chauds, jusqu'au sacrifice à Dien Bien Phu. Du point de vue de l'uniforme et des équipements, cette période est caractérisée par une grande hétérogénéité, s'exprimant par des silhouettes de combattants particulièrement originales, qui ont fait l'objet de 24 reconstitutions en couleurs. Les illustrations combinent des cartes détaillées, des photos en couleurs, (uniformes, équipements, personnages) et une sélection de clichés d'époque.

06/2021

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Critique littéraire

Ecriture. Carnets IX 1985-1986

"Sans l'écriture, je ne suis pas" . Dans son journal, Louis Calaferte évoque sans cesse l'angoisse dans laquelle il se trouve de ne pouvoir mener à bien l'oeuvre en cours ou celle, quand il n'écrit pas, de voir à jamais tarie la source d'où elle jaillit. "Je ne vis pas : j'écris. Voilà plus de trente ans que je mijote au fond de cet enfer" . La tentation de ne plus écrire est chez lui permanente. Quelle énergie pourtant, quelle rage... et quelle production ! Voyons plutôt : en 1985, il travaille déjà à La mécanique des femmes, publie Lignes intérieures, écrit Aux armes citoyens, poursuit Promenades dans un parc, entame L'incarnation, achève Memento Mori dont il sort épuisé (ce dernier titre clôt la trilogie entamée avec Souche d'un autoportrait). A cela s'ajoutent quatre pièces de théâtre. En 1986, il tourne L'incarnation, cette plongée dans la verticalité de l'être. Les notations personnelles sur sa vie quotidienne, ses lectures, son rapport à la nature et l'amour qu'il porte à sa femme sont entrecoupées de séquences de fiction d'une étonnante étrangeté. Ce journal est à l'écrivain ce que le carnet de croquis est au peintre. On y suit les travaux en cours, pris entre apathie et effervescence. Rarement lecteur aura été à ce point immergé dans l'intensité vibrante d'un inconscient littéraire livré sans masque ni censure.

11/2001

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Histoire régionale

L'Alsace annexée 1940-1945

Cet ouvrage résulte de plus de 20 ans de recherches menées dans les archives tant publiques que privées, en France comme en Allemagne. L'importante documentation ainsi rassemblée, confrontée à des témoignages récoltés auprès des anciens qui ont vécu cet événement, permet de livrer aux lecteurs une vision globale de la politique nazie en Alsace

03/2022

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Histoire internationale

Nicaragua, mission humanitaire. 1983 – 1985

Viviane a 30 ans et l'envie d'aider. L'aventure, ce sera au Nicaragua selon Médecins Sans Frontières. Pleine de doutes, elle part dans ce pays d'Amérique latine en proie à la guerre civile : va-t-elle surmonter sa phobie de l'avion ? Comment ce pays va-t-il réagir à son arrivée à elle et son fils Julian, petit blondinet âgé de 3 ans ? Quel accueil l'hôpital va-t-il faire pour ses soins de kinésithérapie peu connus dans ce système de santé ? Dans ce journal autobiographique, Viviane nous livre son expérience bouleversante au contact des Nicaraguayens de 1983 à 1985. Toujours positive et bienveillante, elle nous raconte ses rencontres amicales, professionnelles riches et émouvantes, sa vie au contact des blessés de guerre, des civils, de ses collègues hospitaliers, l'intégration de son fils Julian dans ce pays si différent de sa Belgique natale, mais si attachant. Claire Kohlman.

03/2024

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Critique littéraire

Le grand camouflage. Ecrits de dissidence (1941-1945)

Ce petit volume, sous la direction de Daniel Maximin, comprend les sept articles écrits par Suzanne Césaire pour Tropiques, la revue littéraire la plus importante des Antilles : quatorze numéros publiés à Fort-de-France, entre 1941 et 1945, bravant la censure à l'époque de la Résistance, appelée là-bas la "Dissidence". Sept textes, sur les thèmes de la poésie, du surréalisme, des Antilles et des racines africaines, qui manifestent avec force l'entrée des cultures antillaises dans la modernité politique et littéraire, la rupture brutale et ironique avec le carcan des traditions doudouistes des écrits coloniaux, et l'ouverture à tous les vents artistiques des Amériques, d'Europe et d'Afrique. En 1941, André Breton, en route vers New York, fait une escale d'un mois en Martinique, où il se lie d'amitié avec Aimé et Suzanne Césaire. La seconde partie de ce recueil se fait l'écho de ces rencontres (auxquelles participent également Lévi-Strauss, Pierre Mabille, André Masson, Wifredo Lam, Jacqueline Lamba, l'épouse peintre de Breton), fructueuses et marquantes pour chacun : on y trouvera un texte-hommage d'André Breton à Suzanne, des extraits de Martinique, charmeuse de serpents d'André Breton qui dialogue avec André Masson, un texte de René Ménil. Enfin, figurent quelques poèmes d'Aimé Césaire inspirés par Suzanne, et un texte, écrit pour ce recueil, de leur fille Ina Césaire, écrivain et ethnologue, évoquant avec émotion la figure de sa mère. L'ensemble est présenté et mis en perspective par Daniel Maximin.

09/2015

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Littérature française

Dix nouvelles années de trouvailles (1915-1925) Carthage terre mariale

Traité de zoologie concrète : leçons professées à la Sorbonne. Tome 5 / par Yves Delage,... Edgard Hérouard,...Date de l'édition originale : 1896-1901Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

08/2013

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Sciences historiques

L'histoire et le métier d'historien en France 1945-1995

La grande originalité de ce livre, c'est de présenter une synthèse d'ensemble de l'historiographie française contemporaine, sous la forme d'une rétrospective raisonnée sur la discipline historique en l'espace de cinquante ans. Comment la production du savoir historique s'inscrit-elle dans la société ? Sur quelles bases repose la logistique de la recherche ? Quels ont été les grands débats historiographiques ? Comment ont évolué les divers champs du savoir ? Tels sont les problèmes majeurs abordés ici. En même temps, on s'est attaché à apporter une réponse à la question souvent posée : y a-t-il une " crise " de l'histoire en France ? Ce qui renvoie à une autre interrogation : dans quelle mesure peut-on parler d'une " école historique française ", avec ses règles, ses références, ses grands auteurs, son rayonnement ? En fait, ce qui frappe le plus dans ce portrait d'un demi-siècle, c'est moins le caractère foisonnant et prolifique de la production historique que ses capacités de mutation et de renouvellement. De là, dans ce bilan de cinquante années d'historiographie, la large place accordée aux transformations qui ont affecté le métier d'historien et qui ont bouleversé son statut, son rapport au public et jusqu'à son identité. De là aussi l'ambition de cet ouvrage, qui se veut tout à la fois un guide de réflexion et une lecture critique du travail des historiens français entre 1945 et 1995.

07/1998

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Poches Littérature internation

La cabane dans la vigne. Journal 1945-1948

Renvoyé dans ses foyers avant la fin de la guerre, Jünger assiste à l'agonie du Troisième Reich dans un vieux presbytère bondé de réfugiés, fuyant les bombardements et l'arrivée des Russes. Les villes allemandes flambent dans le feu du phosphore et quelques fanatiques voudraient voir le monde disparaître avec eux. Jünger ordonne de cesser toute résistance à l'arrivée des premiers chars américains ; ému, à l'exemple du prophète Isaïe, par l'image de la "Cabane dans la vigne" cernée par les ennemis victorieux, il tente de puiser dans les limites de son univers familier la force de surmonter l'épreuve. La vie reprend petit à petit : il y a le bois à casser pour l'hiver, le jardin à cultiver, les survivants à revoir. Refusant de désespérer devant l'ampleur du désastre, Jünger espère que notre monde, parvenu au point zéro du nihilisme, saura le dépasser et connaîtra une nouvelle naissance.

01/2014

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Beaux arts

La banlieue, un projet social. Ambitions d'’une politique urbaine, 1945-1975

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'Etat français a entrepris l'une des plus formidables expériences sociales et architecturales du XXe siècle : transformer un pays essentiellement rural en une nation urbaine résolument moderne. Si ces environnements suburbains d'après-guerre sont souvent perçus comme le résultat anarchique d'un désintérêt politique, Kenny Cupers démontre que leur construction a, au contraire, été guidée par de ferventes ambitions et aspirations. Synthèse d'une vaste révolution urbaine, ce livre met au jour toute la complexité théorique, sociologique, administrative, etc. , sousjacente à ce "projet social" générateur de la banlieue française. Servi par une iconographie riche et évocatrice, il s'appuie en outre sur de précieuses archives de première main.

10/2018

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Histoire de France

La CGT (1975-1995). Un syndicalisme à l'épreuve des crises

Cet ouvrage vient à son heure, celle qu'autorise le recul du temps, sinon la résolution des problèmes posés au syndicalisme. La période 1975-1995, difficile pour le mouvement syndical français, fut catastrophique pour la CGT. L'histoire de la Confédération ne manque pas d'épisodes douloureux, voire tragiques. Jamais les revers et les reculs ne s'étaient toutefois prolongés aussi longtemps. Fruit de la coopération de spécialistes reconnus et de jeunes chercheurs-historiens, sociologues, politistes - ainsi que de syndicalistes, l'ouvrage interroge la manière dont la CGT a traversé ces deux décennies. Au fil des chapitres, la quarantaine d'auteurs réunis offre une exploration inédite de l'organisation et de ses militants, observés du bureau confédéral aux échelons les plus élémentaires et dans les contextes les plus variés.

11/2019

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Histoire internationale

La Libye de Kadhafi revisitée (1982-1985). Témoignage vécu

Voici enfin un livre sur la Libye vue de l’intérieur et vécue en direct. En effet, Maria Graeff-Wassink qui en est l’auteure a résidé à Tripoli de mai 1982 à juillet 1985. Alors que la Jamahiriya révolutionnaire existait depuis dix ans déjà, elle y a assumé un double jeu de rôles : cumulativement comme épouse de l’ambassadeur de France à Tripoli et comme déléguée permanente d’une importante organisation internationale : la Fédération Mondiale des Villes Jumelées-Cités Unies – FMVJ. Ce double regard lui a permis d’aller à la rencontre de milieux libyens très divers et en pleine mutation, d’analyser le système jamahiriyen, ses utopies et ses problèmes, finalement d’aller à la découverte d’une « Libye derrière les rideaux ». Elle a choisi de présenter ce vécu sous la forme d’une quinzaine de chapitres. S’y enchaînent, comme dans un scénario, des tableaux parfois drôles de la vie diplomatique et, dans un ordre chronologique, les événements significatifs de l’évolution politique, économique et sociale de la Libye révolutionnaire. Ce livre se lit comme un roman. Il jette sur la société libyenne une lumière différente et riche d’enseignements. Pour faire suite au présent ouvrage, l’auteure annonce un deuxième tome, en cours d’écriture, consacré à la période 1985-2011 durant laquelle elle a séjourné à de multiples reprises en Libye à la faveur d’occasions très variées.

07/2015

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Ouvrages généraux

Nouvelle histoire de la France en guerre. 1940-1945

Dans une synthèse très complète, l'historien Chris Millington offre une approche renouvelée de la France durant les années 1940-1945 au prisme de l'historiographie la plus actuelle : la question du genre, notamment le rôle des femmes combattantes, la question raciale éclairant des épisodes méconnus de la guerre dans l'Empire français ou encore le long travail de la mémoire. Au fil d'une chronologie resserrée, l'auteur raconte cette histoire selon les temporalités des différents territoires de la France : la guerre y a trouvé des prolongations différentes que l'on soit à Paris, en Zone sud, en Algérie ou en Guadeloupe... Loin des grands affrontements politiques à la Une des journaux, l'ouvrage s'attache aux parcours des Français confrontés à un événement d'une telle ampleur historique qui est associé pour beaucoup à la souffrance due à la faim ou aux persécutions. Des figures héroïques ou de simples témoins s'en détachent à l'instar de la résistante fondatrice du réseau du musée de l'Homme, Agnès Humbert ou du journaliste Léon Werth, qui donnent à ce livre une dimension très vivante et presque palpable plus de soixante-quinze ans après.

03/2022

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Musique, danse

Les conflits de la musique française (1940-1965)

1940 : Olivier Messiaen compose en captivité le Quatuor pour la fin du temps. 1965 : Et exspecto resurrectionem mortuorum, commande d'État pour commémorer les victimes des deux guerres mondiales, est jouée en la cathédrale de Chartres devant le général de Gaulle, président de la République. En ce quart de siècle où Olivier Messiaen est passé du statut de compositeur " révolutionnaire " à celui de musicien " officiel ", la France aura connu sa période historique et sociale la plus conflictuelle, et la vie musicale son époque la plus tumultueuse, la plus troublée, la plus sectaire, mais peut-être aussi la plus diverse et la plus inventive. Après la nuit de l'Occupation, la révélation soudaine des musiques interdites par le nazisme, la montée en puissance du système dodécaphonique, l'invention de la musique concrète, l'apparition du disque microsillon, du magnétophone et de la bande magnétique sont autant de signaux d'une mutation en profondeur, à la mi-temps du siècle, des pratiques d'écoute et des techniques de création musicales, figées depuis des décennies dans des règles apparemment immuables. L'électronique entre en jeu, l'espace sonore se multiplie avec l'apparition de la stéréophonie, la disposition traditionnelle de l'orchestre est remise en cause... À ces chamboulements inquiétants, les tenants du système tonal opposent une résistance farouche, et le milieu musical français, dans cet intervalle de vingt-cinq années, offre, entre Société nationale et Domaine musical, l'image d'une redoutable guerre de tranchées, d'un combat sans merci entre " anciens " et " modernes ". En trois étapes, " musique occupée ", " musique libérée ", " musique éclatée ", ce livre retrace la trajectoire singulière de cette période foisonnante et belliqueuse.

05/2001

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Art du XXe siècle

Connaissance des arts. Hors-série N° 1054 : Le Paris de la modernité (1905-1925)

Tout au long du premier quart du XXe siècle, Paris continue plus que jamais d'attirer les artistes venus du monde entier et constitue le foyer d'un formidable rayonnement culturel. Paris est au coeur de l'innovation et de "ce qui se fait" . Ambitieuse, inédite et trépidante, cette exposition aborde cette période, en faisant ressortir les ruptures et les avancées tant artistiques que technologiques. Une large place sera faite aux femmes. A travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l'architecture et l'industrie incarnant cette modernité à l'oeuvre, l'exposition donne à vivre et voir la créativité de ces années1905-1925 où Paris brille d'une aura artistique et culturelle.

11/2023

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Criminalité

Affaires classées en Béarn et Pays basque. 1981-2001

1. Le Jour le plus Long (André Blasco. Mazères-Lezons, 1978) /// 2. Meurtre en Stop (Jean-Marc Dallon. Bougarber, 1982)/// 3. Emile et Dominique (Emile Vial-Dominique Redon. Bayonne, 1983) /// 4. Peur sur la Ville (Le drame du Monbar. Bayonne, 1985) /// 5. Tueur Né (Coppola. Pau, 1986) /// 6. Richard, Coeur de Pierre (Richard Boutin. Pau, 1987) /// 7. Des Dollars, comme s'il en pleuvait (Jean Breuil. Biarritz, 1988) /// 8. Dans le Pétrin (Pierre Hiriart. Urcuit, 1991) /// 9. D'une Pierre, Deux Coups (Maurice Dussarat. Castétis, 1990) /// 10. L'Homme qui valait un Milliard (Jacques Milési. Pau, 1990) /// 11. Sacrifice (Patrick Léger. Sendets, 1992) /// 12. Pour un Autoradio (Jacques Brouste. Pau, 1994) /// 13. L'ombre d'un Doute (Christophe LAEK. Bayonne, 1995) /// 14. Le meurtrier court toujours (Les soeurs Nougué-Cazenave. Pau, 1995) /// 15. Gardez-moi de mes amis (Bernard Errandonéa. Sare, 1995) /// 16. Mauvaises Rencontres (Pierre Saunier. Chéraute, 1997) /// 17. Crimes à tiroir (Jean-Etienne Subercaze. Bayonne, 1992-1998) /// 18. Dans un moment de délire... (André BOUR. Lahonce, 1999) /// 19. Secret de Famille (Le bébé Momifié. Biron, 1999) /// 20. L'Assas-saint Valentin (Christophe Dubarry. Hendaye, 2004) /// 21. Pour un mauvais regard (Yannic Mas. Biarritz, 2004) /// 22. La Nuit du Long Couteau (Sébastien Khélifa. Pau, 2005).

11/2022

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Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

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ouvrages généraux

La police secrète de la Wehrmacht en Belgique (1940-1945)

Le Geheime Feldpolizei (GFP), police secrète de la Wehrmacht, est aujourd'hui largement méconnue des historiens comme du grand public. En effet, nous assimilons généralement la répression allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale avec la sinistre image de la " Gestapo ". Pourtant, cette police est loin d'être la seule à agir sur le sol belge. Car la GFP, police secrète de la Wehrmacht, ravagea elle aussi les rangs de la Résistance. En quatre années d'activités sur le sol belge, la Geheime Feldpolizei s'est en effet rendue coupable de l'arrestation de plusieurs milliers de résistants, du démantèlement de nombreux réseaux, mais également d'actes de torture et d'autres formes de violence demeurées largement impunies. Pour la première fois, ce livre propose une étude fouillée des agissements de cette police durant la Seconde Guerre mondiale en Belgique occupée. Basée sur les sources allemandes, les archives judiciaires belges et l'historiographie, le récit suit la radicalisation progressive de cet acteur de la répression tout au long de l'Occupation, depuis les premiers mois de 1940 jusqu'à la descente aux enfers de l'été 1944. La genèse de la Geheime Feldpolizei, ses actions durant la Première Guerre mondiale, le quotidien de ces policiers et leurs relations avec leurs collègues de la Gestapo et de l'Abwehr sont autant d'aspects éclairés par l'ouvrage. Il propose également l'analyse des activités et méthodes de cette police, illustrées à l'aide d'exemples remarquables tels que le démantèlement du réseau Martiny-Daumerie ou les agissements du terrible Prosper Dezitter. En ce sens, l'étude proposée ici par Louis Fortemps et Vincent Gabriel entend poser la première pierre sur le sentier qui nous permettra, en éclairant des agissements restés jusqu'ici méconnus de notre histoire, de combler un jour ce qui reste un vide béant de notre mémoire de la Seconde Guerre mondiale.

04/2023

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Beaux arts

New-York : 1945-1965. Art, architecture, design, danse, théâtre, musique

Histoire complète et très illustrée de l'émergence de New York comme capitale culturelle du monde après la Seconde Guerre mondiale, racontée avec brio par trois spécialistes réputés dans leurs domaines respectifs : Annie Cohen-Solal (arts plastiques), Paul Goldberger (architecture et design) et Robert Gottlieb (arts du spectacle). Comment New York a émergé après la guerre en tant que capitale du monde dans tous les secteurs de la création arts, architecture, design, musique, théâtre et danse. Les années entre 1945 et 1965 sont une période d'échanges fructueux et intenses entre poètes et critiques, artistes et marchands d'art, musiciens, danseurs et chorégraphes, architectes et designers. Annie Cohen-Solal, a signé de nombreux best-sellers, dont une biographie de Jean-Paul Sartre et une du marchand d'art Leo Castelli qui fait revivre la fermentation artistique de cette époque : les légendaires galeries, les critiques et les collectionneurs influents, et les artistes eux-mêmes, depuis les expressionnistes abstraits Pollock, Rothko et de Kooning jusqu'à Johns, Rauschenberg et Warhol. Paul Goldberger, ancien critique d'architecture pour le New York Times et le New Yorker, nous guide à travers les chefs-d'œuvre modernistes qui renouvellent le paysage new-yorkais : la Lever House de Gordon Bunshaft, le Seagram Building de Mies van der Rohe, le siège des Nations Unies de Le Corbusier et Wallace Harrison, le restaurant Four Seasons de Philip Johnson et son pavillon de l'Etat de New York à l'Exposition universelle de 1964, le Guggenheim Museum de Frank Lloyd Wright, le Terminal TWA d'Eero Saarinen à l'aéroport d'Idlewild, et, naturellement, le Lincoln Center la réponse de New York aux grandes plazzas du monde. Il nous conduit aussi dans les magasins, bureaux et appartements raffinés de l'époque, évoque le mobilier dessiné par les icônes du modernisme, de Charles et Ray Eames à Florence Knoll et George Nelson, et il nous présente les réalisations des grands publicitaires de l'époque, celles que l'on voit dans la série télévisée Mad Men. Il conclut le chapitre en retraçant la bataille philosophique qui s'est jouée entre les urbanistes qui souhaitaient tout raser pour reconstruire à neuf (le camp de Robert Moses) et les partisans de la préservation du patrimoine et de l'authenticité des vieux quartiers (le camp de Jane Jacobs). Robert Gottlieb, ancien rédacteur en chef du New Yorker et membre du conseil d'administration du New York City Ballet, aujourd'hui critique de danse pour New York Observer, nous invite au théâtre, à Broadway et off Broadway, pour nous faire revivre la grande époque de la comédie musicale, du Carousel au Roi et moi, de My Fair Lady à West Side Story, ainsi que les pièces intenses de Williams, Albee et Miller, et les productions très novatrices de Shakespeare in the Park de Joseph Papp. Il nous entraîne dans les clubs de jazz de Harlem et de la 52e Rue pour rencontrer Miles Davis, Charlie Parker, Billie Holiday et Dizzy Gillespie ; sur les scènes de l'univers de la danse, où George Balanchine et le New York City Ballet ont révolutionné le ballet et où Martha Graham, Merce Cunningham, José Limón, Paul Taylor et Alwin Nikolais enthousiasmaient le public avec cette nouveauté américaine qu'a été la danse moderne. Il nous accompagne enfin dans les cabarets et night-clubs légendaires le Blue Angel et le Café Society Downtown, le Latin Quarter et Copacabana où des vedettes aussi diverses que Pearl Bailey, Barbra Streisand, Mike Nichols et Elaine May, Harry Belafonte, Carol Burnett et Woody Allen ont fait leurs débuts. Et quand les expositions d'art, les pièces de théâtre, les revues et les spectacles de danse ont baissé le rideau, Mr Gottlieb nous invite à finir la soirée au Stork Club ou au El Morocco. Richement illustré de centaines de tableaux, dessins, photographies, plans, affiches et autres documents de l'époque, New York Mid-Century est une évocation stimulante d'une période remarquablement féconde dans l'histoire de la ville. Le style et l'esthétique de cette époque connaissent d'ailleurs actuellement un grand renouveau.

10/2014

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Histoire de France

La France sous les bombes américaines 1942-1945

En une seule journée, le 27 mai 1944, les bombardiers américains ont tué autant, sinon plus, de civils français innocents qu'il y a eu de victimes tout aussi innocentes dans les Twin Towers de New York, lors du double attentat du 11 septembre 2001. Les Français d'aujourd'hui se souviennent des bombardements atomiques sur le Japon en août 1945, mais ignorent que les bombardements anglo-américains dans leur propre pays ont fait presque autant de victimes (70 000) que la bombe atomique de Hiroshima (75 000) et beaucoup plus que celle de Nagasaki (40 000). Amnésiques de leur propre histoire, nos compatriotes ont tous appris que Coventry, bombardée par la Luftwaffe dans la nuit du 14 au 15 novembre 1940, est une ville martyre, mais ne savent pas que le nombre de morts qui a résulté de ce raid aérien (380) est presque de cinq fois inférieur à celui des victimes françaises du bombardement américain de Marseille (1.752 morts), le 27 mai 1944. Or, la cité phocéenne n'a jamais été qualifiée de ville martyre, pas plus que les autres agglomérations françaises écrasées sous les bombes américaines, que ce soit Saint-Etienne (1.084 morts), Nantes (1 500 morts), Lyon (717 morts), Avignon (525 morts), Le Portel (500 morts), Rennes (500 morts), Toulon (450 morts) ou Nice (384 morts), pour ne pas citer Rouen dont les 200 morts des bombardements américains du 30 mai au 4 juin 1944 sont venus s'ajouter aux 900 victimes du bombardement anglais de la nuit du 18 avril 1944. Dans le climat d'hystérie qui a suivi les trois attentats de New York et de Washington, Jean-Claude Valla a jugé utile de raconter ce qu'ont subi les malheureux Français pris sous les bombes américaines, car Oussama Ben Laden et ses "fous de Dieu" n'ont pas innové en matière de destructions d'immeubles d'habitation et d'assassinats collectifs d'innocents. Le moment était venu d'évoquer cette tragédie trop souvent occultée ou déformée par l'hypertrophie d'une Mémoire sélective.

08/2017

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Ouvrages généraux

Compiègne. Des ruines à la renaissance 1940-1945

Fortement touchée par les bombardements allemands en mai 1940, encore atteinte en 1944 par les bombardements alliés, Compiègne sortit meurtrie de la Seconde Guerre mondiale. Son centre ancien dévasté, du pont sur l'Oise à la place de l'Hôtel-de-ville en passant par l'axe commercial majeur de la rue Solférino, imposait une importante reconstruction. Compiégnois d'origine, l'architecte en chef et urbaniste Jean Philippot (1901-1988), conçut le nouveau plan de la ville dans un esprit néo-classique inspiré de l'architecture du château de Compiègne, reconstruit par Ange-Jacques Gabriel au XVIIIe siècle. Il fut notamment secondé par André-Louis Guillaume (1906-1982), architecte et photographe, qui prit de nombreux clichés des destructions de la guerre, de la vie difficile des habitants au milieu des ruines puis des étapes de la renaissance de la cité jusqu'à l'achèvement de sa reconstruction en 1955. S'appuyant principalement sur son oeuvre photographique inédite, ce livre présente nt illustre avant tout les grands moments et les images fortes de notre ville, de ses désastres et de sa renaissance au milieu du XXe siècle.

02/2021

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Histoire internationale

Le camp de concentration de Redl-Zipf (1943-1945)

Lorsqu'il est question des camps de concentration nazis dans la bibliographie historique, l'accent est mis sur les camps principaux tels Dachau, Buchenwald, Dora-Mittelbau. Peu d'ouvrages sont dédiés aux camps annexes comme le camp de Redl-Zipf dépendant du camp de concentration autrichien de Mauthausen. Ouvert à l'automne 1943, le camp de Redl-Zipf est pourtant un camp singulier dans la nébuleuse concentrationnaire. Dissimulé dans les caves d'une brasserie, il avait pour mission l'essai des propulseurs des missiles V2 qui devaient assurer à l'Allemagne nazie une victoire finale sur les Alliés. A la toute fin de la guerre, c'est dans ce camp que sera transféré le kommando Bernhard qui avait pour mission de falsifier des livres sterling dans le but de détruire l'économie britannique. Illustrée par de nombreux témoignages et archives d'époque, cette monographie historique montre combien la vie des déportés venus des quatre coins de l'Europe était un véritable enfer. A la bestialité des tortionnaires et à la pénibilité du travail forcé s'ajoutait le climat rigoureux de cette région montagneuse autrichienne. Une fois épuisés et ainsi considérés comme inaptes, les déportés étaient alors transférés au camp central de Mauthausen d'où certains d'entre eux partaient pour la chambre à gaz du château de Hartheim dans le cadre de "l'Aktion 14f13 ".

04/2017