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Hernest Rollan

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Critique littéraire

Singulier pluriel. Conversations

" Ce qu'on dit de soi est toujours poésie ", écrivait Ernest Renan, phrase mystérieuse, oraculaire, dont on ne retiendra ici que le verbe " dire ". C'est entre fiction et diction, répondant aux questions d'universitaires et de journalistes, que Maurice Olender donne dans ce livre de Conversations quelques clés de son rapport à la lecture, au savoir, à l'édition. En lisant Singulier Pluriel, on est frappé par l'importance que l'auteur accorde à la parole, aux tensions et liens entre l'oralité et l'écriture. Archéologue de formation, auteur d'une oeuvre multiforme, Olender travaille sur les sexualités extrêmes, l'origine des langues et les mythologies modernes de la " race ". Intellectuel engagé, doté d'une conscience aiguë de la " responsabilité sémantique " et de la fragilité des démocraties, il est aussi le créateur de " La Librairie du XXIe siècle ", une collection au rayonnement international. Ce livre fait entrer les lecteurs dans la fabrique d'un funambule, chercheur indiscipliné qui conçoit l'érudition comme une forme de poésie et la pensée comme une aventure. On y trouvera des paroles, devenues traces écrites d'un cheminement intellectuel et sensible, le rappel de compagnonnages, une esthétique de l'amitié. Car lire, écrire, éditer, c'est tout ensemble se situer dans le monde, rendre les savoirs accessibles, construire un univers entre réel et fiction, une " Librairie ". Christine Marcandier Maurice Olender est historien (EHESS) et éditeur (Seuil). Il a publié notamment Les Langues du Paradis (1989), Race sans histoire (2009) et Un fantôme dans la bibliothèque (2017).

09/2020

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Sports

Cycles Motocyclettes Automobiles Alcyon. Championne de France du Tour

Alcyon, créée en 1903 par Edmond GENTIL pendant la période des Pionniers, était une marque de cycles et de motos de renommée mondiale, toujours à la pointe de l'innovation, de la communication et surtout de la compétition de très haut niveau : 13 Tours de France à son actif, 18 Paris-Roubaix, une série stupéfiante et inégalée de victoires dans le monde cycliste... Alcyon raflait tout ! De même pour la moto, avec un nombre incalculable de records et de victoires dont le premier titre de champion du monde de l'histoire, et des voitures, avant la grande guerre, qui ont marqué leur époque. Z.L. était une fabrique suisse de moteurs d'Ernest ZÜRCHER. Pionnière elle aussi, devenue incontournable en Europe, elle a équipé tous les grands naissants de la motocyclette de l'époque sans exception : de Minerva à Peugeot, Terrot, NSU, Alcyon... et même Brough, la Rolls des Motos ! Comme Alcyon, Zedel s'est lancé dans l'automobile, et nous a laissé des modèles merveilleux. Cet incroyable capitaine d'industrie et cet extraordinaire mécanicien ont lié leur destin en 1907. Pour le meilleur. Voici leur histoire. L'histoire d'une Saga industrielle hors du commun, mais aussi l'histoire d'une rude compétition entre Alcyon et sa rivale farouche, mais qui lui servait de modèle, la maison Peugeot, précurseur en matière de compétition. Ainsi, les deux marques concurrentes ont-elles acquis le palmarès le plus prestigieux de l'histoire du cyclisme... Mais au final, et encore aujourd'hui, 50 ans après, sur ce terrain Alcyon bat très nettement Peugeot !

11/2015

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Récits de voyage

Mémoires d'un aventurier juif. Du Shtetl de Lituani au Soudan du Mahdi

Enfant prodige né à Riteve en Lituanie en 1855, Getzel Sélikovitch est envoyé à Paris où il étudie les langues sémitiques et l'égyptologie, et entame un parcours hors du commun qui le conduira en Afrique, en Italie, en Grèce et en Turquie, occasionnant à chaque fois de multiples rencontres. "Grand reporter" avant la lettre, élève d'Ernest Renan et de Gaston Maspero au Collège de France, inspirateur à son insu de la renaissance de l'hébreu parlé lors de sa rencontre avec Eliézer Ben-Yehudah, il part au Caire dans des conditions non élucidées. Il participe à une mission militaire ou Soudan pour sauver le général anglais "Gordon Pocha", combat les troupes du pseudo-prophète musulman Muhammad Abdallah à Abou Qalya, fait évader une jeune fille du Harem du Sultan à Istanbul et est mêlé à un assassinat politique dont il rend compte dans différents journaux en hébreu et en français au point qu'un de ses articles dans L'intransigeant manque de provoquer une guerre entre la France et la Grande-Bretagne. Devenu probablement persona non grata sur le sol français, il émigre finalement aux USA où il meurt en 1926. Ses Mémoires, qui parurent en feuilleton dans la presse yiddish new-yorkaise entre 1919 et 1920, nous font découvrir une personnalité riche en couleurs, comme l'intelligentsia du premier XXe siècle pouvait encore en compter, mêlant un goût immodéré de l'aventure à des talents certains de journaliste voyageur relevés par une belle érudition polyglotte.

02/2021

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Montagne

L'Alpe N° 94, 2021 : Le Valais. L'envers de l'endroit

Un portrait du Valais loin des clichés et des vues cartes postales. Carrefour géographique au coeur des Alpes, terre d'histoire marquée par son bilinguisme, longtemps conservatoire de traditions, le Valais frappe aujourd'hui par son dynamisme culturel : il revisite avec humour et impertinence son patrimoine culturel et instaure par ses expositions un dialogue entre nature et culture. Découvertes archéologiques, savoir-faire viticole, place du tertiaire dans l'économie valaisanne seront autant de sujets abordés dans une perspective à la fois historique et contemporaine. Avec une belle place accordée à la création actuelle. Au dossier notamment : - L'identité plurielle du Valais, les relations entre Bas-Valais, Moyen-Valais et Haut-Valais, la question du bilinguisme et des différents patois. - L'eau, bien commun : l'usage actuel des bisses et du consortage. Les derniers aménagements du Rhône. - L'école de Savièse. Autour des oeuvres d'Ernest Biéler, Edmond Bille, Marguerite Burnat-Provins, Raphy Dallèves et Edouard Vallet et leur réinterprétation aujourd'hui par des artistes de street art. - Le Valais à travers l'oeil des photographes de l'Enquête photographique valaisanne. - Les dernières découvertes archéologiques et leur reconstitution sous forme numérique avec le programme Valais-Wallis Time machine. - De la patrimonialisation de la cueillette des plantes sauvages à l'inquiétude autour des glaciers valaisans. Comment repenser notre rapport à la nature à l'ère de l'anthropocène ? - L'architecture du Valais au xxe siècle. L'exemple de Crans Montana. - Randonnée culturelle dans les vignobles valaisans, entre Sierre et Salgesh.

09/2021

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Récits de voyage

Par les champs et par les grèves. Un voyage en Bretagne

Avant de partir pour un voyage en Bretagne qui, à cette époque, reste encore une terra incognita, Gustave Flaubert et Maxime Du Camp se plongèrent dans de nombreux ouvrages traitant de l'histoire de la Bretagne, d'archéologie et de la culture celte. C'est donc fort de ce bagage savant qu'ils se mirent en route, et le récit qu'ils composèrent porte la trace de ces précieuses lectures. Au terme du voyage, Flaubert écrit à son ami Ernest Chevalier : Sac au dos et souliers, ferrés aux pieds nous avons fait sur les côtes environ 160 lieues à pied, couchant quelquefois tout habillés faute de draps et de lit et ne mangeant guère que des oeufs et du pain faute de viande. Tu vois, vieux, qu'il y a aussi du sauvage sur le continent ", en concluant : " Et puis la mer ! la mer ! le grand air ; les champs, la liberté, j 'entends la vraie liberté, celle qui consiste à dire ce qu'on veut, à penser tout haut à deux, et à marcher à l'aventure en laissant derrière vous le temps passer sans plus s'en soucier que de la fumée de votre pipe qui s 'envole ". En proposant le texte complet de Par les champs et par les grèves, non seulement les Editions La Part Commune offrent la possibilité d'en lire une version non expurgée, dont la valeur littéraire s'en trouve comme rehaussée, mais elles permettent surtout au lecteur de retrouver tout l'esprit de ce livre d'amitié vagabonde.

10/2010

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Histoire de France

Les origines de la France. Quand les historiens racontaient la nation

Le débat sur l’identité nationale est refermé, la Maison d’histoire de France est enterrée. Mais comment prendre congé des idées fausses que continuent à défendre les tenants d’une continuité mystique de l’identité nationale ? En démontrant que la question des origines de la France est une invention des historiens du XIXe siècle, Sylvain Venayre propose une sortie élégante et savante de cette controverse typiquement française. Car l’écriture de l’histoire de France a connu un bouleversement décisif au lendemain de la Révolution. Les rois détrônés, le peuple tout entier en devenait l’acteur central. A ceux qui voulaient désormais écrire cette nouvelle histoire, une question fondamentale était posée : de quand date la France ? D’Augustin Thierry à Ernest Lavisse, en passant par Guizot, Michelet ou Vidal de la Blache, il n’en est guère qui, des années 1810 aux années 1930, y échappèrent. En dix brefs chapitres suivis d’une brève anthologie de textes, cet essai à l'écriture alerte retrace l’extraordinaire floraison des théories sur les origines de la France. On y croise les Francs, les Gaulois, les Celtes, les Romains et toutes les métaphores – l’arbre généalogique, les racines, le germe, la nature, le baptême, le sol, le sang… – utilisées jusqu’à nos jours. Si, dans les premières décennies du XXe siècle, la « hantise des origines » cesse de passionner les historiens, elle ne continue pas moins d'irriguer les discours politiques. Rappeler l’histoire de ces théories, c'est aussi se donner les moyens de les mettre à distance.

04/2013

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XXe siècle

Le soldat involontaire

Le livre raconte la vie improbable d'un noir américain qui connait une jeunesse difficile dans une Amérique racialement ségréguée et finit par faire des allers retours entre les Etats-Unis et l'Europe confrontant deux cultures. Alors qu'il enseigne à l'université de New York, Virgil devient un combattant involontaire pendant la 1ere guerre mondiale et rejoint le fameux régiment noir des "Harlem Hellfighters ". Il participe aux plus grands évènements du 20 -ème siècle sur le deux continents rencontrant des expatriés américains célèbres comme Joséphine Baker, Ernest Hemingway, Eugene Bullard et Sylvia Beach pendant l'entre- deux guerres. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il est recruté par la Résistance française. Une documentation extrêmement riche sur les noirs américains dans l'armée, sur l'histoire du régiment dont faisait partie le personnage principal, les deux guerres mondiales, l'entre-deux guerres à Paris, l'introduction du jazz en France, les figures célèbres de l'époque, la vie des noirs américains à Paris, la résistance française et les années d'après-guerre. Il retrace de manière authentique et vivante les représentations du Sud, de New York, de Londres et de la France. La ségrégation raciale et le préjudice auxquels sont confrontés les noirs américains font partie intégrale de l'histoire américaine. Ce roman aborde cet héritage et historique difficile alors que les questions sur les réparations éventuelles liées à l'esclavage sont couramment d'actualité. Dans la problématique du mouvement " Black Lives Matter " il reflète il témoigne des difficultés des minorités noires à être acceptées et valorisées.

09/2022

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Histoire de France

Raphaël Alibert. Juriste engagé et homme d'influence à Vichy

Demeuré célèbre en raison de son passage au ministère de la Justice à Vichy dans le premier gouvernement de Pierre Laval, le nom de Raphaël reste attaché au premier statut des Juifs promulgué le 3 octobre 1940. Pour décisive au regard de la postérité que soit sa participation au régime de Vichy. le premier Garde des Sceaux du maréchal Pétain témoigne également d'un passé et d'une pensée. d'un parcours professionnel. politique et intellectuel antérieur qui expliquent largement son ralliement à l'Etat français. Maître des requêtes au Conseil d'Etat. il en démissionne en 1924 et lui préfère les voies de l'entreprise et de l'influence intellectuelle. Tout en demeurant professeur de droit administratif et constitutionnel à l'Ecole libre des Sciences politiques. il rejoint le groupe d'Ernest Mercier et participe à l'animation du Redressement français. La réforme institutionnelle se niche au coeur de ses réflexions : il intègre le Comité technique de la réforme d'Etat, créé par Jacques Bardoux. Soucieux de donner un écho à ses recherches, il s'enquiert de trouver une personnalité susceptible de les relayer dans l'opinion. Ce sera, à partir de 1937, le maréchal Pétain qu'il croise parfois aux Affinités, françaises auxquelles il appartenait également. L'objet de cet ouvrage, rassemblant les actes d'une journée d'études est de retracer la trajectoire de ce personnage atypique de l'entre-deux-guerres mais aussi d'en préciser la place et le rôle au sein de l'Etat français.

06/2009

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Beaux arts

La villa Pérochon, dans la maison d'un Goncourt

Pour beaucoup, Ernest Pérochon, c'est une rue, une école, un lycée, une médiathèque ... Mais que sait-on aujourd'hu à la postérité grâce au prix Goncourt ? Au mieux, peut-être, que son roman couronné en 1920 s'intitulait "Nêne". Le Centre d'art photographique contemporain de Niort s'est installé dans la maison que l'écrivain a habitée de 1927 jusqu'à sa mort en 1942, et s'est donné - juste retour des choses - le joli nom de "Villa Pérochon". Cette maison au destin romanesque, acquise par l'instituteur grâce à son succès littéraire, a été généreusement donnée par ses héritiers à la Ville de Niort, à la condition qu'elle devienne un lieu de culture. C'est ainsi que des expositions photographiques sont désormais régulièrement proposées dans cette belle demeure tiraillée entre hier et demain. Son histoire est riche, elle a reçu nombre d'intellectuels de son temps et vécu des heures graves au cours de la Seconde Guerre mondiale. Jane et Jean Debenest, les petits-enfants de l'écrivain, ont vécu une part essentielle de leur jeunesse dans la maison où leur cher grand-père, sous la menace d'une arrestation par la Gestapo, a été terrassé par une crise cardiaque. Grâce à leurs souvenirs intimes, nombreux et vivaces, Fabien Bonnet vous raconte l'histoire de ces lieux et de ceux qui les ont fréquentés au temps glorieux de Pérochon. Passerelle littéraire entre deux époques, ce livre illustré par des images d'archives inédites et les photos contemporaines d'Alexandre Giraud, relie les jours perdus à ceux du temps présent.

09/2018

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Histoire de France

La Plume et l'Acier. Les écrivains-combattants de la Grande Guerre tombés au champ d'honneur - 562 noms inscrits au Panthéon

Si parmi les écrivains-combattants de la Grande Guerre, Charles Péguy, Guillaume Apollinaire, Alain-Fournier, Victor Segalen, ou encore Ernest Psichari, sont entrés dans la postérité, combien d'autres en revanche sont demeurés injustement oubliés, méconnus, voire inconnus. Et pourtant ! Une vaste anthologie leur a été consacrée en 1924, et le marbre de la mémoire, fixé au Panthéon depuis 1927, représente le symbole même de la reconnaissance officielle. 130 ont reçu la Légion d'honneur, la Croix de guerre et la mention " Mort pour la France ". Mais depuis, malgré d'éminents travaux sur la Grande Guerre, pour ce qui les concerne, l'oubli a fait son oeuvre ! Si beaucoup d'entre eux sont nés à Paris, tous les autres départements français peuvent s'honorer d'avoir vu naître l'un des leurs. Beaucoup sont issus de prestigieuses institutions, civiles et militaires, et ont ouvré dans les domaines des Lettres, de l'Histoire, des Sciences, des Arts, du Journalisme... Ace titre, ils ont laissé des romans, des poèmes et diverses contributions de grande valeur. Afin que ne se constitue pas une " bibliothèque de l'oubli ", l'auteur, par un minutieux travail de recherche bibliographique, se propose de remettre en lumière ces 562 écrivains-combattants. Que l'on soit homme de lettres, historien, scientifique, juriste, universitaire, ou simple lecteur, désireux d'étendre le champ de ses connaissances, cet ouvrage est une somme indispensable, destinée à restituer un pan méconnu de l'histoire littéraire française, dans une perspective mémorielle et culturelle.

12/2018

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Beaux arts

Héros errants d'une histoire à contretemps. Le salon littéraire, artistique et musical de Madame de Rayssac

Sous la IIIe République, les salons se multiplient à Paris et s'imposent comme une pratique culturelle essentielle de l'aristocratie et de la bourgeoisie. Au milieu de cette floraison exceptionnelle, Madame de Rayssac tient salon. En véritable muse, elle réunit, de 1870 à 1880, un cénacle où se rencontrent intellectuels et artistes toutes générations confondues, dans un climat d'émulation. Elle compte alors, parmi les habitués du mercredi mir, des personnalités telles que les peintres Paul Chenavard, Louis Janmot, Odilon Redon, le compositeur Ernest Chausson, les poètes parnassiens Victor de Laprade, Saint-Cyr de Rayssac, Paul de Musset, les critiques d'art Hippolyte Prisse, Charles Blanc et Jules Boissé, et les musicographes Charles de Massougnes et Charles Grandmougin. Ne figurant dans aucun répertoire des principaux lieux de mondanité, ce petit cercle s'est imposé à la fois par sa discrétion et par un caractère marginal revendiqué à l'envi par ses membres. Ceux-ci prônent une esthétique dissidente fondée sur des goûts profondément originaux. L'attachement persistant au romantisme allemand, au lendemain de la guerre franco-prussienne, en est une expression marquante— tous comme la dénégation de la nature, de la science et des sensations, au profit de l'art, de la spiritualité et de la fantaisie. Occultant le naturalisme et l'impressionnisme contemporains, le salon de Madame de Rayssac permet, par ailleurs, d'envisager le glissement esthétique entre le romantisme et le symbolisme qui affecte les arcs, les lettres et la musique dans les années 1870.

11/2015

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Théâtre

L'Impromptu d'Arras. Suivi de Un dramaturge au travail

Le 8 juillet 1951, à Arras, au cours des fêtes données en hommage au trouvère médiéval Adam de la Halle, André Reybatz, responsable des festivités et directeur artistique du futur festival dramatique, fait représenter une pièce écrite pour l'occasion par Jean Vauthier : L'Impromptu d'Arras. Ce dramaturge encore inconnu, qui sera le père de Bada et l'un des meilleurs représentants du « Nouveau Théâtre », a choisi de réécrire à sa manière Le jeu d'Adam ou Jeu de la Feuillée du trouvère arrageois. Plus qu'une simple transposition de la pièce médiévale pour le divertissement d'une soirée, l'Impromptu entretient des liens essentiels avec l'œuvre en gestation du dramaturge moderne et, par un effet de retour, offre une interprétation subtile du jeu originel. Cet ouvrage poursuit ainsi deux enjeux. Faire connaître, en la publiant, la pièce de Vauthier inédite à ce jour ; en proposer une lecture qui ne soit pas seulement une comparaison terme à terme avec la pièce médiévale mais qui descelle, sous les transformations et les reprises, les linéaments des thématiques et de la dramaturgie de Vauthier. Deux annexes complètent l'ensemble : la reproduction du texte intégral de la pièce médiévale dans l'édition d'Ernest Langlois et l'analyse d'une mise en scène contemporaine du Jeu de la Feuillée en 2003. Celle-ci permet d'interroger, différemment que l'avait fait Vauthier, le rapport que les hommes du XXe et du XXIe siècle entretiennent avec ce qu'il est convenu d'appeler le « Moyen Age » et ses productions.

03/2015

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Romans graphiques

Oliphant

Antarctique 1916. Arkadi a vingt ans. Il a embarqué à bord d'un brise-glace conduisant une expédition d'exploration de vingt-sept hommes. Son père, le capitaine Emerson, est un explorateur de renom aux exploits célébrés. Celui-ci a pour but de traverser l'Antarctique à pied. Mais la plaque de glace autour du bateau fend la coque, condamnant le bateau à un lent naufrage. Emerson fait vider le bateau de tout le matériel indispensable : canots, traîneaux, appareils de mesure, etc. Isolés à des milliers de kilomètres du continent "civilisé", les hommes comprennent que leur vie est désormais en danger. La première base scientifique se situe sur une île, à 700 km de la côte. Emerson organise un périple sur la glace : regagner la côte en traîneaux tractés par les chiens, puis rejoindre en canots l'île la plus éloignée ; enfin, de là, traverser les 700 km de haute mer pour atteindre la base scientifique. Le voyage met très vite les hommes à rude épreuve... Une histoire de survie, aux confins du monde : inspiré de l'expédition en Antarctique d'Ernest Shackleton en 1916, ce récit haletant aborde la dimension mentale d'un voyage où l'homme doit sa survie à son endurance psychologique. Comment survivre, dans un territoire hostile, sans contour ni couleur, où toutes les limites s'effacent ? Deux grands auteurs réunis : le nouveau livre de Loo Hui Phang après Black out (Prix Goscinny 2021) marque l'arrivée de Benjamin Bachelier chez Futuropolis. Avec ses somptueuses pages en couleurs directes, Benjamin donne au récit un souffle graphique exceptionnel.

03/2023

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Sciences historiques

Les difficultés posées par les noms en généalogie. Mieux comprendre pour mieux les éviter

On croit connaître le nom et le prénom de son arrière grand-père, soldat tué en 1915, mais on ne le retrouve pourtant pas dans les listes de morts pour la France. On tient pour acquis le patronyme que l'on porte mais on ne le repère pas dans les tables décennales du XIXe siècle... En généalogie, lorsqu'on remonte le temps, les noms et les prénoms peuvent jouer des tours auxquels on ne s'attend pas et la recherche s'en trouve compliquée. Ceux qui débutent en généalogie ignorent souvent que, jusqu'à l'entre-deux-guerres, beaucoup de nos aïeux ne portaient pas comme prénom usuel celui de l'état civil. Ils ignorent aussi que, dans de nombreuses régions, par exemple la Normandie, c'était le dernier prénom de l'état civil (et pas le premier comme aujourd'hui) qui était utilisé au quotidien. Ainsi, votre arrière grand-père, enregistré à l'état civil sous les prénoms de Marie-Louis-Victor, n'a peut-être été connu dans la famille que comme Victor ou comme Ernest ! Quant aux noms de famille, leur orthographe s'est figée en 1877, avec l'apparition du livret de famille. Plus vous remonterez votre arbre généalogique, plus vous trouverez de variantes orthographiques. Phonétiquement, le nom restait le même... à quelques exceptions près. Car certaines époques avaient l'habitude de traduire les patronymes, certaines régions celles de prononcer différemment certaines syllabes, ce qui entrainait des transformations des noms lors des déplacements des familles. D'où l'utilité de ce guide pratique pour lever bien des blocages.

09/2014

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Correspondance

Correspondance générale. Tome 13, 1863-1865

Le principal travail auquel se consacre la comtesse d'Agoult en 1864 est une étude comparée du Faust de Goethe et de La Divine Comédie de Dante. Elle en tire sept longs articles qui seront rassemblés en 1866 dans un volume intitulé Dante et Goethe. Et, en 1865, elle songe à la rédaction de ses mémoires, interrogeant son entourage sur la manière de les écrire et sollicitant de son frère des précisions sur les événements de leur jeunesse. Toujours très attentive à maintenir sa santé, elle prend les eaux à Schlangenbad. De là, elle se rend à Francfort sur les lieux de son enfance et passe deux jours sur l'île de Nonnenwerth où elle vécut avec Franz Liszt durant les étés de 1841 et 1843. De tous les invités de son salon, où Ernest Renan et Emile Littré se montrent souvent, c'est le prince Napoléon qui la fascine le plus. Elle lit avec passion ses discours et noue une relation amicale avec lui. Elle entame aussi une correspondance soutenue avec le révolutionnaire Giuseppe Mazzini, réfugié à Londres, laquelle se nourrit de leur profond désaccord sur la politique menée en Italie. C'est à la fin de l'année 1865 qu'elle découvre dans le Jura, à Saint-Lupicin, la gentilhommière de celui qui se dit " son esclave ", Louis de Ronchaud. Elle va s'y complaire dans une vie simple, s'employant, grâce à ses relations, à obtenir pensions et congés en faveur de fils de paysans enrôlés dans l'armée.

06/2022

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Histoire de France

Les grands discours parlementaires du XIXe siècle. De Benjamin Constant à Adolphe Thiers 1800-1870

Consulat, Premier Empire, Première Restauration, Cent Jours, Seconde Restauration, monarchie de Juillet, Deuxième République et Second Empire : l'énumération suffit à montrer combien la période qui s'étend de 1800 à 1870 est riche en bouleversements politiques. Elle l'est aussi par la grandeur et la diversité du discours parlementaire. Les moments clés du premier XIXe siècle - 1800, 1815, 1830, 1848, 1852, 1870 - ont inspiré la plus haute éloquence et produit d'authentiques morceaux de bravoure. Une place privilégiée a été accordée aux mots et aux phrases qui s'inscrivent dans la mémoire collective de la nation française, de " l'Empire est fait " de Thiers au " cœur léger " d'Ollivier, des imprécations de La Bourdonnaye aux incantations de Lamartine en passant par les prophéties de Tocqueville. Il fallait aussi faire revivre les grandes interrogations du XIXe siècle : la recherche du meilleur des régimes politiques possible, la pondération entre ordre et mouvement ou entre équilibre européen et satisfaction des nationalités, sans oublier l'émergence d'une question sociale à l'ère de l'industrialisation. Il était également indispensable de mettre l'accent sur des débats de société et des problèmes qui sont encore les nôtres aujourd'hui/divorce, peine de mort, durée de travail, droit de grève, question scolaire, place des religions, poids de l'économie, affairisme... Enfin, ce livre est un hommage à ces personnalités de conditions et de convictions diverses qui toutes ont servi la France avec leur immense culture, leur grand talent et leur énergie débordante. Ont donc été convoqués Benjamin Constant, le technicien des constitutions, Carnot, le majestueux avocat de la cause républicaine, Foy, l'incarnation du verbe viril, Rober-Collard, le philosophe-orateur, Chateaubriand, le génie hautain, La Fayette, l'éternel héros des Deux-Mondes, Berryer, le génial improvisateur, Guizot bouche d'or, Thiers, l'esprit du siècle, Lamartine, le lyrisme fait homme, Ledru-Rollin, le tribun théâtral, Hugo, le plus grand des romantiques, Montalembert, le héraut du libéralisme, Ollivier, l'apôtre solitaire, Gambetta, le prophète de la République et tant d'autres encore ! Ce recueil n'est pas seulement une anthologie. Exposés ici de façon chronologique, avec des introductions et des notes, les discours parlementaires permettent de mieux comprendre l'histoire, mais aussi le présent et l'avenir.

10/2005

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Education nationale

Bouses de Mammouth. Témoignages inédits sur bévues de l'Education nationale

Les auteurs : Thomas Andrieu - Franck Antunes - Erell Buhez - Laetitia Cavagni - Inola Dedieu - El Herrero - Laure Enza - Yoann Laurent-Rouault - Angélique Rolland - Nathalie Sambat. L'Education nationale est surnommée "le mammouth" . Une expression qui résonne dans l'inconscient collectif et donne une image immédiate de cet organe d'Etat. Car la longue promenade à dos de mammouth est une obligation pour qui naît en son pays. Contre vents et marées et sur les grèves. C'est encore plus vrai aujourd'hui qu'hier avec le gouvernement actuel, qui au nom de la pensée unique, tente d'interdire les éducations alternatives. Comme l'école à la maison. Au prétexte du séparatisme qui gangrène notre vieille République fanée, l'herbage de prédilection de l'animal laineux. Pourtant à brouter dans ces verts pâturages, le mammouth semble souffrir d'embarras gastriques et intestinaux. Et l'animal, peu éduqué, s'en cache à peine. Il est nature. Les générations de têtes blondes se succèdent, et il reste là, les pattes coincées dans la glace. Parfaitement immobile. Affreusement constipé. Pourtant, la violence, l'incompétence, la drogue, la peur, le harcèlement, la démission, l'ignorance, le racisme et leurs joyeux camarades dansent autour de lui en brandissant leurs lances. Ils le menacent. Mais le placide animal se contente de les regarder s'agiter, la trompe basse et l'oeil humide, sans réagir. Rares sont ceux qui ont aimé les années qu'ils ont passées à dos de mammouth. Qu'ils soient devenus chasseurs, cueilleurs ou chômeurs. Qu'ils aient réussi à faire des étincelles avec leurs silex ou non. Ce collectif vous fera partager plusieurs points de vue. Celui de deux élèves de lycée, celui de parents d'élèves et celui de personnels en poste au musée d'Histoire naturelle. Puissent ces textes vous inspirer des réflexions et vous faire passer le cap de la nostalgie quand vous pensez "école" , puissent les billes, les copains et la jupe courte d'Isabelle en terminale rester en dehors du sujet. Car le problème, quand on réfléchit sur le mammouth, c'est que notre nostalgie nous empêche, bien souvent, d'être objectifs.

02/2021

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Littérature étrangère

La confusion des sentiments et autres récits

Retraduire est une donnée nécessaire et paradoxale. Nécessaire parce que toute traduction vieillit et doit s’adapter aux époques et à la langue qui évolue. Paradoxale parce que, si l’œuvre originale vieillit aussi, elle échappe par nature à toute tentative ou tentation de modification. En 2013, une très grande partie de l’œuvre de Zweig tombe dans le domaine public, événement d’une grande importance littéraire et éditoriale, puisqu’il permet d’engager de nouvelles traductions, souvent pour le plus grand bénéfice de l’oeuvre. Celle de Stefan Zweig est déjà largement traduite en français, ce qui en fait l’un des auteurs de langue allemande les plus lus en France. Mais certaines traductions remontent à plus de quatre-vingts ans – quelques-unes ont même été publiées du vivant de l’auteur – et beaucoup méritaient d’être rafraîchies ou adaptées aux critères d’aujourd’hui. Cette édition regroupe la quasi-totalité des récits de Zweig, un genre littéraire dans lequel il excellait. Ses meilleurs écrits sont, en effet, des formes brèves. Ces 35 récits, confiés à une équipe de huit traducteurs sous la direction de Pierre Deshusses, sont présentés ici, pour la première fois, de façon chronologique, ce qui permet de mieux saisir l’évolution de l’écriture de Zweig et les répercussions de la maturité sur l’analyse des problèmes qu’il traite, parfois très actuels. Certains de ces textes, pratiquement inconnus, comme Rêves oubliés, Deux solitudes, Une jeunesse perdue, La croix… vont révéler au lecteur des aspects nouveaux de l’auteur. On retrouvera aussi les œuvres les plus connues : Amok, La Confusion des sentiments, Le Joueur d’échecs… L’ensemble évoque, sur un mode souvent aux antipodes du naturalisme, les destinées le plus souvent tragiques de créatures fragiles et menacées, la puissance démoniaque de la passion. L’intérêt pour la psychologie des profondeurs de celui que Romain Rolland disait un « chercheur d’âme » est tel qu’on l’a souvent considéré comme un émule de Freud. Cette affirmation mérite d’être nuancée, mais il est vrai que Zweig attache plus d’importance au caractère de ses personnages qu’au milieu dans lequel ils s’inscrivent. Il nous offre ce qu’on appelle une « typologie des formes de la passion ». 81

02/2013

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Histoire de France

André Malraux - Charles de Gaulle : une histoire, deux légendes. Biographie croisée

"D'abord le passé..." Premiers mots adressés par le général de Gaulle à André Malraux. Première rencontre. Il est 11 heures du matin, le mercredi 18 juillet 1945, au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique, à Paris. Deux légendes se font face : le chef de la France libre et la figure mythique de l'écrivain engagé dans la lutte antifasciste de l'entre-deux-guerres. Sans s'embarrasser ni de circonlocutions ni de formules de politesse, le général de Gaulle s'attaque directement à l'essentiel : André Malraux et ses engagements passés. D'abord surpris ("Surprenante introduction"), celui-ci commence alors par expliquer la raison profonde de son engagement : "Je me suis engagé dans un combat pour, disons, la justice sociale. Peut-être, plus exactement : pour donner aux hommes leur chance." Puis, il enchaîne en expliquant ses combats dans les années 1930 contre le fascisme : "J'ai été président du Comité mondial antifasciste avec Romain Rolland, et je suis allé avec Gide porter à Hitler - qui ne nous a pas reçus - la protestation contre le procès de Dimitrov et des autres soi-disant incendiaires du Reichstag". Il poursuit en parlant de la guerre d'Espagne pendant laquelle il a combattu aux côtés du gouvernement républicain espagnol contre les militaires du général Franco, en prenant bien soin d'ailleurs de préciser qu'il ne s'est jamais compromis avec les communistes de Staline : "Puis il y a eu la guerre d'Espagne, et je suis allé me battre en Espagne. Pas dans les Brigades internationales, qui n'existaient pas encore, et auxquelles nous avons donné le temps d'exister : le parti communiste réfléchissait." Enfin, André Malraux termine par une profession de foi : "Puis il y a eu la guerre, la vraie. Enfin est arrivée la défaite, et comme beaucoup d'autres, j'ai épousé la France..." Le coup de foudre est réciproque entre les deux hommes. Débute alors une amitié indéfectible sur les hauteurs pendant plus de vingt-cinq années. Pourtant, cette première rencontre n'a pas été une évidence. Elle a même été tardive.

11/2016

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Biographies

Daniel Stern, comtesse d'Agoult. De la Restauration à la IIIe République

Dans cet ouvrage, paru initialement en 1937 aux éditions Plon et enfin réédité grâce à Jean-Noël Jeanneney, Marie Octave Monod s'attache à retracer l'existence de Marie d'Agoult, femme de lettres du XIXe, dont l'histoire a occulté le travail prodigieux. Comme son amie George Sand, elle choisit de publier sous pseudonyme masculin. Marie d'Agoult devient Daniel Stern, pour un lectorat passionné par ses romans mais également ses essais et traités historiques. Dans son ouvrage "Histoire de la Révolution de 1848", elle rapporte les événements avec un point de vue personnel et contemporain, une référence encore aujourd'hui très précieuse pour les historiens. Républicaine convaincue, elle tient un salon où se rejoignent de grands intellectuels de l'époque tels que Ledru-Rollin et Lamartine. Marie Octave Monod s'intéresse également à la vie privée de Marie d'Agoult, de sa liaison passionnelle avec le compositeur Franz Liszt, au mépris de ses contemporains comme Victor Hugo en passant par ses célèbres amitiés et son admiration pour Goethe. C'est avec une grande rigueur qu'elle retrace le portrait d'une femme passionnante, au caractère complexe et à l'oeuvre magnifique. La présente édition est enrichie d'une préface de Jean-Noël Jeanneney, historien et petit-fils de la biographe. " Ce n'est certes pas une biographie romancée (heureusement ! ), mais ce livre est aussi passionnant qu'un roman et cependant l'auteur a strictement enregistré des faits et recueilli des témoignages ; c'est une oeuvre scientifique, patiemment élaborée, qui fait revivre une des époques les plus troublées de notre histoire [...] en mettant en valeur une femme d'élite. " Jules-Louis Puech, Revue d'Histoire du XIXe siècle, 1937 Extrait " Elle s'essaya un jour à rapporter ses impressions sur les peintures de l'hémicycle de l'Ecole des Beaux-Arts de Delaroche et se permit de critiquer cette oeuvre qui faisait courir tout Paris. [...] Comme elle ne voulait ni ne pouvait se servir du nom de son mari, elle chercha un pseudonyme. Daniel était le prénom de son fils et faisant acte de foi en son étoile, elle choisit le nom de Daniel Stern qu'elle devait illustrer." M.O.M

10/2022

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Littérature française

Nouvelles de Guadeloupe

Aux Antilles, " identité " est un terme souvent utilisé. Il en est souvent question dans les écrits ou les discours des Antillais, des Guadeloupéens en particulier, ce dont témoigne la riche littérature de l'île. D'identité, d'âme, de l'île et de son peuple, chacune des nouvelles ici réunies s'en fait l'écho. L'appel de l'île et ses sortilèges parcourent ces textes de l'un à l'autre, que tel personnage soit à Paris ou que tel autre revienne de Montréal. Une jeune Guadeloupéenne, devenue anorexique en métropole, entend les voix de son île lui rappeler constamment le mystère de ses origines... Croyances populaires et rites chrétiens se répondent sous l'oeil soi-disant maléfique du coq Jaffar... Koan, l'orphelin à la patte folle, constructeur de pirogues et " réserve de connaissances " à lui seul, aime en silence et initie Moimanman... Honoré, un peintre qui s'était exilé à Montréal, retourne en Guadeloupe et redécouvre, au travers du regard de sa bienveillante soeur, ce qui fait qu'il est ce qu'il est devenu... La littérature est un puissant catalyseur de quête de soi. Ce recueil en est l'illustration.

09/2015

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Architecture

Inauguration du monument élevé à la mémoire de Paul Baudry, discours, 20 février 1890

Discours prononcés à l'inauguration du monument élevé à la mémoire de Paul Baudry, le... 20 février 1890 / Institut de France, Académie des beaux-arts Date de l'édition originale : 1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Théâtre - Pièces

Théatre de campagne. Série 7. 3e édition. E. Legouvé, A. Cahen, Cordier, Charles Cros, E. Desbeaux, A. Ehrard, J. Guillemot, E. d'Hervilly

Théatre de campagne. Septième série, E. Legouvé, A. Cahen, Cordier, Charles Cros, E. Desbeaux, A. Ehrard, J. Guillemot, E. d'Hervilly, G. de Létorière, Mendel, J. Normand, A. des Roseaux, le comte Sollohub, G. Sujol, E. Verconsin (3e éd.) Date de l'édition originale : 1881 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Films Disney

Winnie l'ourson

A travers des illustrations de Disney rondes et colorées en pâte à modeler, l'enfant va retrouver tout l'univers de Winnie l'Ourson.

01/2022

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Histoire internationale

Qu'est-ce qu'une nation ? Une histoire mondiale

"Oui, "qu'est-ce qu'une nation ? " On reprend ici la question posée au XIX ? siècle par Ernest Renan en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l'histoire globale. Car rien n'y fait : de la Révolution d'Octobre à la Pandémie de 2020 la nation, qu'on disait moribonde ou -pire- dépassée, est plus vivante que jamais. On ne compte plus, à la surface de la terre, les mouvements de "libération nationale", de l'Ecosse à la Catalogne, de la Palestine au Kurdistan. Sans la nation comme clé d'interprétation l'histoire du monde depuis trois siècles serait incompréhensible. Sans elle l'irréductibilité de la Norvège ou de la Suisse, du Brésil ou de l'Afrique du sud resterait opaque. Sans elle le destin des puissances d'aujourd'hui, des Etats-Unis à la Chine, de l'Inde au Japon, devient illisible. Il n'y a rien de plus mondial que le national. On la disait imaginée, voire imaginaire : elle est construite, assurément, mais ni plus ni moins que l'international, le monde ou l'humanité, toutes ces fictions utiles grâce auxquelles -et à cause desquelles- les individus et les sociétés vivent et meurent. Quant à son imaginaire, il touche à l'essentiel, puisqu'il est celui d'une rencontre entre l'identité et la souveraineté : un peuple y devient le Peuple. Voilà pourquoi on a beau "déconstruire" la nation tous les matins, elle se reconstruit tous les soirs. Cette résistibilité aux vieilles prophéties religieuses ou laïques, libérales ou marxistes, méritait l'attention. Méritait un livre". Pascal Ory

11/2020

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Histoire internationale

Des bâtisseurs du Togo. Biographies de quelques ancêtres, héros et précurseurs de l'histoire nationale

Ainsi que définie par Ernest Renan (1882) et reprise par la grande majorité des politologues, des philosophes, des historiens et des juristes, l’idée de nation se concrétise par l’assemblage de deux éléments fondamentaux. L’un appartient au passé et l’autre au présent : d’un côté, un héritage historique commun et, de l’autre, la volonté de vivre ensemble aujourd’hui. A cette double condition, il est possible de parler de nation. L’objectif du présent ouvrage est de contribuer à la construction d’une conscience nationale togolaise à travers une meilleure connaissance de l’histoire des héros qui ont contribué à l’édification de certains des peuples du Togo actuel. La genèse de ce livre part en effet d’un étonnant constat : à ce jour, aucune artère des grandes villes du Togo, aucune rue, aucune ruelle, aucune piste des campagnes togolaises, aucune institution, aucun immeuble, aucun monument ne porte le nom de l’un quelconque des héros qui ont forgé l’histoire des peuples occupant le territoire de l’actuel Togo au cours des siècles qui ont précédé la période coloniale. Une situation pour le moins paradoxale quand on sait l’usage que les voisins limitrophes du Togo – le Bénin, le Ghana et le Burkina Faso – ont fait et font quotidiennement de ce véritable trésor collectif. Promouvoir la découverte et la connaissance de certains de ces héros fondateurs par les populations togolaises, afin que s’estompe la défiance des Togolais les uns envers les autres, et les amener ainsi à surmonter leurs différends pour, ensemble, «bâtir la Cité togolaise», telle est, modestement, l’ambition du présent ouvrage.

01/2015

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Critique littéraire

Renan et la Grèce

Il est curieux que l'on ne trouve, au sein de l'oeuvre immense laissée par Ernest Renan, aucun ouvrage spécifiquement consacré à la Grèce. Car, ainsi qu'Henri Peyre le démontre à merveille, la référence passionnée à l'art, à la philosophie, à la mythologie grec, parcourt (comme en fil rouge) l'ensemble des travaux du savant, depuis ses premiers textes. Plus précisément, la Grèce, chez Renan, s'exprime simultanément par fragments concrets et par ligne mélodique continue, "flottante", d'un dithyrambe sans variations. Si Renan a pu contribuer à la connaissance savante du monde grec (par des études linguistiques ou philologiques très précises), il a développé par ailleurs une vision plus vaste, plus libre et sans doute plus poétique d'une civilisation idéalisée (le fameux - ou fumeux ? - "miracle grec"), proclamant l'universalité et l'unicité de sa pensée : "Tout ce que l'Orient sémitique, tout ce que le Moyen Age ont eu de philosophie proprement dite, ils le doivent à la Grèce"... Dans son rapport avec celle-ci, Renan fleurte avec le romantisme. Conscient de ses zones sombres d'irrationalité, de son "tragique" ou de son hubris, il ne cessera pourtant d'admirer la "fraîcheur exquise" de l'esprit grec, plein de fantaisie et d'originalité inventive. Dans son Histoire du Peuple d'Israël, la grande oeuvre crépusculaire, Renan écrit : "Notre science, notre art, notre littérature, notre philosophie, notre morale, notre politique, notre stratégie, notre diplomatie, notre droit maritime et international, sont grecs d'origine (...) Le progrès consistera éternellement à développer ce que la Grèce a conçu, à remplir les desseins qu'elle a, si l'on peut s'exprimer ainsi, excellemment échantillonnés".

04/1973

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Entre deux guerres

Le Paris des écrivains américains. 1919-1939

Paris dans les années 1930 : " le nombril du monde ", tout comme " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ". Pourquoi tant d'écrivains américains, parmi les meilleurs de leur génération, affluèrent-ils à Paris dans l'entre-deux-guerres ? Quelle fut leur vie matérielle, sociale et intellectuelle dans la Ville Lumière ? Que découvrirent-ils ? Telles sont quelques-unes des questions que soulève le présent ouvrage. L'auteur raconte les expériences vécues dans la capitale française par de grands écrivains, dont trois prix Nobel (Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et T. S. Eliot) et par des dizaines d'autres auteurs célèbres déjà en leur temps, comme Scott Fitzgerald, Henry Miller, John Dos Passos, Ezra Pound, Anaïs Nin. Ces intellectuels voulaient fuir une Amérique ressentie par eux comme matérialiste, intolérante, conformiste, puritaine, en somme étouffante et fermée aux choses de l'esprit. Une place particulière est accordée aux Noirs, qui cherchaient à s'épanouir loin des terribles contraintes de la ségrégation raciale. A Paris, les Américains trouvaient d'abord la liberté, celle des moeurs (alcool, drogue, sexe) et celle de l'esprit. La découverte d'une ville pétrie d'histoire, les promenades dans les beaux quartiers et les arrondissements populaires, la visite des musées, les spectacles, les lectures, les rencontres offraient d'innombrables sources d'inspiration et de réflexion. Tous furent marqués par l'éclosion de nouveaux courants, comme le dadaïsme, le surréalisme ou le cubisme. Henry Miller disait que Paris était " le nombril du monde ", Gertrude Stein observait que cette ville constituait " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ".

06/2021

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Critique littéraire

Hemingway et les U-Boote. De la littérature à l'héroïsme

De l'été 1942 jusqu'à la fin de l'année 1943, Ernest Hemingway patrouilla de façon intensive avec le Pilar - sa vedette de pêche au gros, en bois - sur le Gulf Stream ainsi qu'au large du rivage septentrional de Cuba, à la recherche de sous-marins allemands. Ces investigations, supervisées par l'US Navy, contribuaient au programme de lutte antisous-marine au moment même où les attaques des U-Boote décimaient les convois marchands alliés dans cette zone. Les énormes sous-marins de haute mer du Reich réussirent à couler des centaines de bâtiments sur le théâtre "Atlantique", tuant des milliers de marins. C'étaient de redoutables engins de mort ; se confronter à eux sur une simple embarcation de pêche en bois, c'était s'exposer à un risque de disparition instantanée. Mais Hemingway et ses amis composant l'équipage s 'étaient préparés à cette éventualité. Armés seulement de quelques grenades à main et de mitraillettes, ils prévoyaient d'attaquer tout submersible qu'ils rencontreraient. Bien qu'on se soit très peu intéressé à ces patrouilles, sauf dans quelques biographies classiques, elles ont constitué le socle de certaines des futures oeuvres d'Hemingway, notamment Le vieil homme et la mer et Iles à la dérive. Hemingway était internationalement reconnu comme romancier, possédait une belle aisance financière et avait produit une oeuvre conséquente. Pourquoi donc se lança-t-il dans cette aventure maritime et côtoya-t-il la mort alors qu'il était au zénith d'une vie particulièrement remarquable ? C'est ce que révèle Terry Mort avec ce portrait provocateur de l'un des plus grands écrivains américains.

06/2012

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Récits de voyage

L'Armagnac des Laberdolive. La source des sables fauves

La larme d'eau-de-vie glissant sur le verre rejoint le fond pour qu'aucune goutte ne se perde. Des lèvres à regret viennent encore s'y tremper dans l'espoir d'une seconde tournée. Cela arrive souvent au domaine de Jaurrey : "Après ce 72, goûtez ce 83 !". Et les millésimes défilent en rangs serrés portant étiquette seulement galonnée de l'éternel patronyme Laberdolive, sans décorations de campagnes guerrière de la commercialisation. Point de "premier prix de ceci, ou médaille d'or de cela". Il suffit. L'explorateur gourmand le sait et se promet au travers des transparences aux couleurs de pelages de lions, que les sables fauves entre Gers et Landes le feront rugir d'aise. Baco d'abord, colombard, ugni-blanc et folle-blanche (picpoult) griffent le tanin des chênes du domaine pour en porter l'empreinte jusqu'au nez puis derrière la barbe. Depuis le siècle dernier jusqu'à maintenant, aucune autre intention ne vient se mêler de ce qui ne regarde que la famille ; ainsi ne dit-on pas au salon : "Je vous sers du Laberdolive?". Mais "Lequel ?". Millésimes d'avant-guerre ou d'avant les quinze dernière années, nées de l'énergie d'Ernest, du courage de Valery, de l'imagination de Joseph, du flaire de Gérard, de la constance de Pierre, de l'énergie de Fabien décuplée par le souvenir de Nicolas, ne constituent pas un "stock". Mot trop administratif et certainement trop ordinaire pour prendre le statut de "patrimoine". Les "Sables Fauves" appartiennent encore mieux au présent et à l'avenir puisqu'ils sont déjà le fruit d'un travail de mémoire.

06/2013