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Alfred Métraux

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Littérature française

Le nouveau magasin des enfants

Le nouveau magasin des enfants / par Charles Nodier, George Sand, Léon Gozlan [et al. ] Date de l'édition originale : 1860 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Beaux arts

Jean-Marc Bustamante

Jean-Marc Bustamante représente la France à la 50e Biennale de Venise en 2003. Un livre consacré à l'ensemble de son travail paraît à cette occasion aux Éditions Gallimard. Celui-ci s'ouvre en 1978 par une série de paysages photographiques intitulés «Tableaux» - zones périurbaines, chantiers de construction, sites en cours d'aménagement - dont Bustamante tirera pour une part les motifs et les matériaux de son ouvre à venir, élargie toujours plus au-delà du champ de la photographie. La sculpture, le dessin, l'architecture, entre autres médiums, seront ainsi explorés. Les auteurs de cet ouvrage s'attachent à analyser en détail les ramifications de cette production artistique aussi complexe que variée, caractérisée cependant par le souvenir omniprésent du modèle photographique et par un fréquent souci du rapport à la tradition picturale moderne. On verra également comment l'oeuvre de Bustamante s'inscrit en regard de celle de certains de ses prédécesseurs (les minimalistes, par exemple) ou contemporains, et comment elle puise à un fonds tout personnel d'images trouvées qui valent pour lui comme autant de sources et ressources.

09/2003

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Critique littéraire

Catalogue des incunables de la bibliothèque Mazarine. 2e édition

Catalogue des incunables de la bibliothèque Mazarine (2e éd.) / par Paul Marais,... et A. Dufresne de Saint-Léon,... ; [avant-propos par A. Franklin] Date de l'édition originale : 1898 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Théâtre

Ne nous fâchons pas ! Ou L'art de se disputer au théâtre

La dispute au théâtre, c’est avant tout le plaisir des mots qui fusent et rebondissent, des dialogues qui obéissent aux lois de l’escrime. La dispute est un des moteurs de l’intrigue. Les personnages peuvent s’aimer, penser, dire leur amour du monde mais, sans le sel qu’apportent un ou plusieurs affrontements, la fadeur pointe. La dispute quand elle survient, prépare un changement : une rupture, de la violence, une réconciliation. Ou bien la dispute n’est qu’un jeu qui donne à la comédie une double saveur. Un recueil de scènes célèbres à lire et à jouer. Un manuel d’exercice sur l’art d’élever la voix au théâtre et de se disputer.

09/2011

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Littérature française

Timika. Western papou

Pak ("Monsieur") Sutrisno est l'un de ces humbles migrants qui espèrent faire fortune dans la province indonésienne de Papua, la Papousie occidentale. Riche de rêves et de maigres économies, il va tenter de s'établir comme restaurateur de coin de rue dans la ville portuaire de Timika. Timika, qui a poussé comme un champignon ultramoderne sur la mangrove originelle, dans l'ombres des gigantesques mines à ciel ouvert d'or et de cuivre creusées dans les montagnes de l'arrière-pays sous l'égide de Freeport, multinationale spécialisée dans l'extraction de minerai à grande échelle. Timika, débouché des grands pipelines écoulant à travers les jungles d'altitude les métaux précieux, où se côtoient une population hétéroclite venue de tout l'archipel indonésien ainsi que les employés des mines arrivés du monde entier, leurs cadres américains ou canadiens, les malfrats, la police, les prostituées, l'armée, et, toujours là malgré les dévastations, les Papous. Déracinés depuis des décennies, ils sont venus grossir les bidonvilles de Timika, pour devenir orpailleurs dans les rejets toxiques déversés par la mine. Entassés dans les no man's land entre les édifices de béton, ils perpétuent ce qu'ils peuvent d'une tradition à l'agonie, et luttent autant pour leur survie quotidienne que pour l'indépendance. Alfons est de ceux-là. Jeune papou idéaliste élevé dans les maquis clandestins, il passe avec Bambang, trafiquant ambitieux et sans scrupule, un arrangement pour acheter des armes. Pak Sutrisno, Alfons, Bambang et beaucoup d'autres avec eux, emportés dans les tourbillons implacables de cet hallucinant farwest mélanésien, vont tenter de tirer leur épingle du jeu…

03/2018

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Littérature française

La demi-douce

C'est l'histoire d'un petit garçon qui a perdu ses parents dans la Shoah. Recueilli par ses oncle et tante après la rafle du Vel' d'Hiv' du 16 juillet 1942, il grandit dans un milieu de juifs polonais progressistes qui exercent le métier de négociant en métaux et chiffons. Alors que ses cousin et cousine avec qui il vit font leurs études supérieures, Henri rate le concours d'entrée en sixième et se retrouve enfermé dans un sentiment d'injustice et d'incompréhension. La seule perspective qui s'offre à lui et qu'on lui impose, c'est le centre d'apprentissage puis l'usine. Jusqu'à vingt ans comme ouvrier ajusteur, il va vivre le monde du travail de l'immédiat après-guerre, l'humiliation du travail répétitif et du chronométrage, la solidarité ouvrière de ses aînés. Il nous fait pénétrer dans le monde de la mécanique avec ses différents ateliers, dans le monde oublié du geste manuel - la demi-douce - et de sa précision : une partie de sa jeunesse est captée par l'usine alors qu'il n'aspire qu'à retrouver le chemin des études. Il cache une autre blessure indicible, celle qu'il dissimule au tréfonds de lui-même, celle du petit orphelin juif qu'il parviendra à surmonter lors d'une certaine nuit à Bizerte. Il va, à son insu, faire connaissance, non pas de l'écriture, mais avec le mot, balancé rageusement comme un hurlement pour enfin le projeter hors de lui. Des années plus tard, après bien des péripéties de la vie, viendra le temps d'un manuscrit pour devenir aujourd'hui ce livre.

03/2011

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Policiers

Fatale vengeance

« C'est pas vrai !!! Les salopards, dans mon dos. Ils m'ont trahi et en plus, si j'ai bien compris leurs propos, ils m'ont éliminé. J'y crois pas et je suis impuissant, je ne peux rien faire. C'est pas possible !!! Tiens, de nouveaux chuchotements... Mes filles. Elles sont là, mes deux adorables filles, elles pleurent. Bien sûr, elles me croient mort elles aussi. Merde, je vais réussir à bouger quelque chose, une main, les lèvres, ouvrir les yeux. Rien, rien ne se passe, c'est vrai que je sens que tout fonctionne au ralenti, je ne sens même pas les battements de mon cœur. Je vais finir par admettre que je suis vraiment mort. Et si c'était vrai ? C'est peut-être comme ça que ça se passe, personne n'a pu témoigner, personne n'est revenu de la situation dans laquelle je me trouve. » Et pourtant, malgré une situation pour le moins critique, Vincent reviendra d'entre les morts... avec une ferme idée en tête : celle de faire payer sa femme adultère et celui qui se présentait comme son ami. Toutefois, pour satisfaisante qu'elle soit, la vengeance possède aussi un revers à sa médaille : celle de la culpabilité, qu'expérimentera Vincent à plusieurs niveaux, au cours de ce roman noir mené tambour battant par un écrivain qui concilie intrigue délicieusement machiavélique et profondeur psychologique. Né en 1940 au sein d'une famille modeste, Lucien Le Thuaut a exercé différentes activités professionnelles. Tourneur sur métaux, ouvrier du bâtiment, responsable en imprimerie, dessinateur, commerçant. Aujourd'hui retraité, il se consacre à sa passion pour l'écriture.

09/2014

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Escape Game

Escape Quest N° 13 : Milady et le Secret de la Pierre philosophale

MILADY DE WINTER SUR LA TRACE DES ALCHIMISTES ! Alors que la France est sur le point de déclarer la guerre à l'Espagne et à la maison des Habsbourg, le royaume a besoin de remplir ses coffres. Richelieu demande à Milady de Winter de percer le secret du célèbre alchimiste Nicolas Flamel, qui permet de transmuter les métaux en or. La quête de la pierre philosophale mènera Milady en territoire ennemi, des Flandres espagnoles, jusqu'aux états pontificaux, en passant par le Saint-Empire romain germanique, et l'Espagne. Il lui faudra affronter la compagnie du Saint-Sacrement, la confrérie des Rose-Croix, ou encore la Garduna, le bras armé de l'inquisition, avant de faire face à ses pires ennemis, qui jadis la condamnèrent et la laissèrent pour morte. EDITION COMBO ! Cette aventure peut être combinée avec Les Trois Mousquetaires et les possédées de Loudun. Deux grandes aventures autonomes et différentes qui se font écho, du contenu supplémentaire pour chaque récit ! ESCAPE QUEST ? Escape Quest est un magazine trimestriel présentant des jeux d'aventures inspirés des escape games et des jeux de rôle. Chaque numéro est une aventure indépendante dans laquelle VOUS êtes le personnage principal et au cours de laquelle vous devrez résoudre de mystérieuses énigmes pour déjouer tous les pièges que vous rencontrerez... Escape Quest propose de partir à la découverte de nombreux mondes imaginaires grâce à des mécaniques de jeu novatrices vous permettant de trouver de nouveaux éléments pour progresser dans votre aventure ! Mais attention ! Seule une logique implacable associée à un sens de l'observation et de déduction vous permettra de réussir ! Etes-vous prêt à relever le défi ?

05/2023

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Musique, danse

S.t.e.e.l i. partition pour clarinette basse et piano préparé

Steel. Acier. Acier : alliage, mariage, symbole profond : celui de la transmutation d'un corps pur, le fer, en une matière infiniment ouverte à l'invention. Acier : les métaux m'ont toujours fascinés, car ils sont la mémoire du feu sous l'exercice de l'intelligence des mains de l'homme. Musique. Acier : présence du feu, son souffle, sa dynamique, son échelle de transformation du solide au liquide, jusqu'à l'évaporation de la matière soumises aux températures extrêmes. La note comme un événement, qu'il soit structure, geste, théâtre, mystère : sa naissance, sa vie, sa résonance, son déclin, son silence résultant. Acier : une histoire du feu. Acier : symbole du temps mouvant comme l'oscillation subtile ou violente d'une flamme. Incendier le temps. Refroidir le temps. Glacial et brûlant. Acier : métal transformé pour ouvrir l'écoute au monde halluciné des corps sonores vibrants tels des corps cristallins parcourus d'ondes, de flux d'énergies organiques : cloches, cordes métalliques du piano, cordes du quatuor, gongs, tam-tam, cymbale, vibraphone, bols tibétains, triangle, etc. Acier : le souffle fantasque et instable de la clarinette basse traversant le souffle des textures enflammées. Acier : le feu égal le souffle. Acier : symbole de la recherche d'une résistance, d'une fiabilité, d'un pouvoir de transformation du matériau, de sa capacité à générer des formes. Acier : ses vagues d'étincelles, ses angles tranchants, ses courbes d'extrêmes soyeuses textures, matières lissées, sablées, vitrifiées, ayant subies un polissage d'impacts innombrables d'atomes-notes, comme de fluctuantes et organiques effluves résonnantes. Acier : flamme et cristal. Acier : un chant. Acier. Steel : un parcours, en cinq volets, d'une poétique du feu. Philippe Schoeller

09/2016

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Essais généraux

La Terre habitable. Ou l'épopée de la zone critique

Nous n'avons jamais autant parlé de la Terre. Il n'est pas un jour sans qu'elle se rappelle à nous et que s'accroisse le sentiment que nous la perdons. Mais avons-nous pris le temps de la connaître vraiment ? Comment nous y relier de manière respectueuse et durable ? Ce livre unique en son genre, écrit par un géochimiste reconnu, montre que les vivants, les humains en particulier, n'habitent pas la Terre au sens du globe, mais une infime partie de celui-ci. Une zone comprise entre le ciel et les roches, discontinue, issue de la confrontation de l'énergie du soleil, qui active le cycle de l'eau, et de l'énergie tellurique, qui crée les reliefs. Ce n'est ni le sol traditionnel, ni les écosystèmes, ni les eaux souterraines ou les fleuves ; c'est tout à la fois. Altéré, tissé, ce voile est une zone critique, à découvrir pour en prendre soin et l'habiter mieux. Cette nouvelle Terre tourne, elle aussi. Elle se plie et se déplie en cycles et temporalités, au gré des transformations chimiques, physiques et biologiques. Du fleuve Congo à l'Amazone, des Alpes à l'Himalaya, de La Réunion à la Guadeloupe, le lecteur suit les scientifiques qui auscultent la zone critique. Ceux-ci décryptent le mouvement de l'eau, pistent les flux du carbone ou des métaux, des transformations chimiques d'une seconde ou d'un million d'années... Ensemble, dans leurs observatoires instrumentés, ils inventent une science du terrestre indisciplinée, font se parler vivants et non-vivants, étapes indispensables pour concevoir une nouvelle politique de la Terre. Vertigineux.

10/2023

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Littérature étrangère

Nouvelles de Suède

Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde t un pour tous, des mondes-miniatures s'imposent, des pays régions entières affirment leur identité, revendiquent leur vire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu'une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d'une diversité infinie et porteuse d'espoir ? Bienvenue dans le Grand Nord, sur la terre des Vikings et des Samis. Recouvert d'immenses forêts de ères, d'innombrables lacs et de milliers d'îles jusqu'en Laponie, le pays des nuits blanches vire parfois au vert des aurores boréales. Au troisième rang en Europe par sa superficie, la Suède compte moins de dix millions d'habitants, aussi offre-t-elle des paysages d'une quiétude absolue, qui favorisent une douceur de vivre sans pareille, où l'amour de l'environnement et de la nature est roi. L'espace vital et le droit individuel ont façonné chez ses habitants le respect de l'autre et n'empêchent pas un dynamisme économique et une modernité perceptibles dans des villes chargées d'histoire comme Stockholm, Göteborg et Malmö. Souvent présentée comme un modèle à suivre, la patrie du chimiste Alfred Nobel, du cinéaste Ingmar Bergman et de l'homme de théâtre August Strindberg attache une grande importance à la culture au sens large où la littérature occupe un rang fondamental. Les nouvelles de ce recueil, intimistes, narratives, étranges ou drolatiques, disent des choses fortes de la société contemporaine et de la diversité culturelle.

10/2019

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 3, Novembre 1839-1841

Novembre 1839 : la comtesse d'Agoult regagne Paris après deux ans et demi de pérégrination tandis que Franz Liszt entreprend en Europe une grande tournée de concerts afin d'y amasser l'argent nécessaire à l'éducation de sa nouvelle famille. Pendant presque quatre années, les amants, encore unis par des liens très forts, vont se retrouver régulièrement, parfois pour quelques jours, parfois pour plusieurs mois. Sous la pression de sa famille, qui lui verse des subsides, la comtesse renonce à héberger Blandine et Cosima qu'elle confie à la mère de Liszt, tandis qu'elle renoue avec sa fille légitime, pensionnaire dans un couvent. Blessée et frustrée par sa vie amoureuse, elle s'étourdit en ouvrant un brillant salon, rue Neuve-des-Mathurins, où les anciens amis côtoient les nouveaux. La plupart d'entre eux, la croyant libre, lui adressent de vaines déclarations d'amour. Seul Emile de Girardin parvient à ébranler ses sentiments. Bien que finalement éconduit, il l'encourage à écrire et lui ouvre les colonnes de la Presse où elle publie ses premiers articles, sous le pseudonyme de Daniel Stern. Enfin, elle rompt définitivement avec George Sand mais reste à jamais marquée par leur amitié. Dans ce troisième volume, défile un nombre impressionnant de célébrités : Alfred de Vigny, Eugène Sue, George Sand, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Adam Mickiewicz, Henry Bulwer-Lytton, Henri Lehmann, sans compter les musiciens. A leur contact, Madame d'Agoult s'y révèle en plein épanouissement intellectuel et dans la conquête de sa future indépendance.

01/2005

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 15, La clôture des Rougon-Macquart (1892-1893)

Cette nouvelle édition des Œuvres complètes de Zola est originale à un double titre : elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Émile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son œuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des œuvres par delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des œuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son œuvre. Après une introduction générale, chaque œuvre fait l'objet d'une notice. Dans chaque volume, on trouve d'abord les œuvres narratives (romans, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les œuvres critiques et la correspondance. On trouvera d'abord ici La Débâcle, publié en 1892 : histoire vraie de la guerre de 1870, et drame poignant vécu dans la tourmente des événements. Le Docteur Pascal, publié en 1893, termine la série des vingt Rougon-Macquart par un émouvant roman de passion amoureuse : reflet de la passion vécue par Zola avec Jeanne, la jeune femme qui lui donnera deux enfants. On lira aussi le livret d'un oratorio, Lazare, mis en musique par Alfred Bruneau, une série de préfaces, d'articles et de discours, un choix de la correspondance, ainsi que la chronologie et la bibliographie habituelles.

03/2007

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Beaux arts

Georgia O'Keeffe (1887-1986). Fleurs du désert

Durant près de soixante-dix ans, Georgia O'Keeffe (1887–1986) fut considérée comme une figure majeure de l'art moderne américain. Et au-delà, sa notoriété ne fut pas liée aux styles et aux tendances éphémères de l'art, mais plutôt à sa vision singulière, reposant sur la découverte de formes fondamentales et abstraites dans la nature. Les thèmes de prédilection de Georgia O'Keeffe étaient des paysages, des fleurs et des ossements, chaque sujet étant exploré durant plusieurs années à travers des séries successives. Certains travaux se poursuivirent sur plusieurs décennies et donnèrent lieu à 12 variations ou plus d'une même image originale. Parmi elles, les plus célèbres sont ses très gros plans d'arums et d'iris. En agrandissant le plus petit pétale pour qu'il couvre la toile entière, O'Keeffe a élaboré un style annonçant l'abstraction, qui s'appuie sur les formes et les lignes, lui valant le titre de "mère du modernisme américain". En 1946, O'Keeffe devient la première artiste féminine à se voir consacrée une exposition au MoMA de New York. Cet ouvrage introductif retrace la longue et lumineuse carrière de Georgia O'Keeffe à travers ses principales peintures, des photographies d'époque et des portraits pris par Alfred Stieglitz, son époux. On suit l'artiste dans ses innovations avant-gardistes, ses découvertes majeures, ses voyages et inspirations qui l'ont menée vers l'Asie du Sud, l'Inde, le Moyen-Orient et surtout vers les paysages majestueux, les couleurs vives et la flore exotique du Nouveau-Mexique.

05/2016

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Science-fiction

La boîte à maléfices de Robert Bloch. Douze récits fantastiques, de science-fiction et de terreur

Célèbre comme auteur du roman dont Alfred Hitchcock a tiré Psychose, un des films les plus impressionnants du maître du suspence, Robert Bloch est resté jusqu'à ces dernières années un auteur relativement méconnu, du moins dans notre pays. Dans le domaine du récit de terreur, que celle-ci emprunte les voies du fantastique, de la science-fiction ou du réalisme " policier ", Robert Bloch est pourtant quelqu'un d'aussi important que Bradbury, Sturgeon ou Matheson. Plus important, peut-être, dans la mesure où la vitalité qui l'anime depuis plus de quarante prolifiques années — car il a commencé à publier très jeune — fait de lui une figure dominante du fantastique moderne en même temps que décisive de son évolution. On lui doit notamment d'avoir largement contribué à le dégager de l'écrasante influence de Lovecraft — qu'il a d'abord subie comme beaucoup d'autres jeunes écrivains des années trente. Avec Bloch, la terreur ne vient plus de l'extérieur, mais de l'intérieur, des maladies de l'esprit et des monstres ou aberrations qu'elles engendrent ; le décor " gothique " cède le pas à l'univers du quotidien ; la réalité qui est la nôtre devient le territoire privilégié de l'inquiétude par la grâce d'une imagination où l'ingéniosité le dispute à l'humour. Rassembler des récits typiquements " blochiens ", qu'ils relèvent du fantastique, de l'insolite ou de la SF, tel est le principe qui a présidé à la composition de cette anthologie, hommage partiel mais significatif à une oeuvre de nouvelles rigoureusement exemplaire.

01/1981

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Littérature française

Oeuvres Complètes. Tome 19, L'utopie sociale : les quatre Evangiles (2)

Cette nouvelle édition des Œuvres complètes de Zola est originale à un double titre : elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique en vingt brèves périodes, de 1858,date de l'arrivée du jeune Émile Zola à Paris, à 1912, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son œuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des œuvres par-delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des œuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son œuvre. Après une introduction générale, chaque œuvre fait l'objet dune notice. Dans chaque volume.. on trouve d'abord les œuvres narratives (romans. contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les ouvres critiques et la correspondance. Travail met en scène une cité ouvrière fin-de-siècle. travaillée par les violences de la lutte des classes, puis régénérée par le génie transformateur et reconstructeur d'un homme qui fait confiance au progrès scientifique et technique pour instaurer un régime de coopération et de fraternité. L'âpre tragédie des conflits sociaux se résout ici dans l'annonce d'un futur pacifié, que le siècle nouveau démentira. Ce volume contient aussi la première série des livrets écrits par Zola, et mis en musique pour l'opéra par Alfred Bruneau.

02/2009

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Cinéma

Un siècle de cinéma américain en 100 films. Tome 1, Le règne des studios et l'âge d'or : 1930-1960

Hollywood a largement contribué au succès populaire du septième art dans le monde et témoigné de l'inventivité des cinéastes, acteurs, scénaristes en produisant nombre de chefs-d'oeuvre. A travers l'analyse critique et passionnée de 100 films, d'A l'Ouest rien de nouveau réalisé par Lewis Milestone en 1930 jusque The Barber réalisé par Joel & Ethan Coen en 2000, cet ouvrage permet de comprendre les grands courants artistiques mais aussi thématiques, voire politiques, qui ont guidé l'évolution du cinéma aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et d'éclairer des oeuvres vues et revues maintes fois et passées à la postérité. Scindé en deux parties – 1930-1960 : le règne des studios et l'Age d'or ; 1960-2000 : la fin des codes, le réalisme... puis la nostalgie –, l'ouvrage permet de comprendre l'influence des vieux maîtres (John Ford, Alfred Hitchcock, Billy Wilder, Joseph L. Mankiewicz entre autres) sur les ténors du cinéma contemporain (Martin Scorsese, Steven Spielberg, les frères Coen), de voir aussi comment le cinéma a accompagné les grands événements du XXe siècle, tragiques et heureux. Cent films de référence qui renvoient à des centaines d'autres qui ont construit l'histoire de cet art né à l'orée du XXe siècle et devenu une industrie. Cent films pour emmener le lecteur dans un voyage à travers de nombreux genres, du western à la comédie musicale, de la science-fiction au film noir en passant par l'étude de moeurs ou le film de guerre.

11/2016

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Littérature française

Mon étrange plaisir

Le héros de ce récit, un danseur très en vogue en cette fin de siècle, se penche sur son adolescence. L'évocation de son enfance se fait essentiellement sous l'angle de la sensualité. Les différentes rencontres féminines, de la petite bergère aux amies courtisanes, figurent l'éveil du désir et de l'amour tels qu'ils se donnent chez le narrateur jusqu'à la révélation finale, celle de son étrange plaisir. "Et si l'amour dont j'ai peur, dit-il, n'était pas du tout ce sentiment auquel sacrifient tant d'êtres plus ignorants que conscients, tant d'hommes qui croient, ne croient plus, tant de femmes qui hésitent, se donnent, se reprennent sans savoir au juste ce qu'elles veulent ? " Sous les aveux de l'enfant perce déjà la résolution du mystère et le texte rend à merveille la perversité et le trouble que produit le récit d'un adolescent qui s'ignore, tout en tournant autour de lui-même. Cet ouvrage de Rachilde (1860-1953), publié pour la première fois en 1934, rend compte d'un certain état de l'écriture du désir à la fin du siècle dernier et au début de ce siècle. Rachilde a laissé une oeuvre abondante dont le célèbre "Monsieur Vénus" qui fit scandale, ou bien encore "la Jongleuse", "la Meneuse de louves" ou des essais tels "Alfred Jarry ou le Surmâle des lettres", "Portraits d'hommes". En outre, elle a fondé la très célèbre revue du Mercure de France en 1890.

02/1993

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Histoire internationale

Bertha von Suttner (1843-1914). Amazone de la paix

Née dans "le monde d'hier" cher à son compatriote Stefan Zweig, morte le 21 juin 1914 à la veille du déclenchement d'une guerre qu'elle appelle Weltkrieg, Bertha von Suttner témoigne d'un parcours hors du commun dans un moment crucial où s'amorcent les conflits générés par les militarismes et les nationalismes menant inexorablement à la catastrophe. Arpenteuse d'Europe, voyageuse du Nouveau Monde, elle voit dans "l'américanisation du monde" une raison de construire dans la paix et la coopération mutuelle une Europe en devenir capable de s'opposer à la "course à la ruine" du continent. Initiatrice de nombreuses institutions encore existantes Tribunal international/Cour d'arbitrage de La Haye ou Bureau International de la Paix à Berne, elle sera la première femme à obtenir le Prix Nobel de la paix qu'elle avait suggéré à Alfred Nobel, dont elle fut la secrétaire. Aristocrate très attachée à ses origines, devenue par son engagement public et ses "écrits de propagande" une travailleuse de la paix, Bertha von Suttner est aussi l'auteure du best-seller Die Waffen nieder !, vibrant plaidoyer contre la guerre salué par Tolstoï et qui fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la guerre et de la paix. Par son itinéraire singulier, par ses choix et ses écrits, la Friedensbertha illustre l'entrée des femmes dans le domaine les relations internationales et permet une approche autre de l'histoire des femmes reconsidérée ici dans ses rapports avec le pacifisme et l'internationalisme.

05/2014

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Sports

Sports et sportifs français sous Vichy

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le sport français mobilise déjà les foules de spectateurs et de pratiquants. Il poursuit son essor au cours des " années noires " , malgré les pénuries. Instrument de la Révolution nationale placé sous la tutelle de l'Etat, l'activité physique incarne l'" esprit de sacrifice " exalté lors de cérémonies officielles. Si le professionnalisme est théoriquement prohibé, la pratique est encouragée dans toutes les disciplines : sports d'équipe, athlétisme et natation, mais aussi boxe, pelote basque, activités de plein air telles que l'alpinisme ou le vol à voile. A l'utilisation du sport comme outil de propagande s'oppose le mythe toujours vivace de l'" apolitisme sportif " . Au-delà des lieux communs, le temps de Vichy est pour certains celui des compromissions, voire du collaborationnisme, pour d'autres celui du refus et de la résistance. Le cas du champion de natation Alfred Nakache témoigne du sort tragique réservé aux athlètes juifs. L'indifférence aux injonctions du régime reste un trait marquant de la période : aux yeux d'une majorité de Français, le sport a d'abord été un refuge, un espace de relative liberté permettant d'échapper pour un temps aux privations et aux contraintes. Docteur en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), Bernard Prêtet a contribué à plusieurs colloques sur l'histoire du sport. Il est un des rédacteurs du rapport de la commission ministérielle La politique du sport et de l'éducation physique en France pendant l'Occupation, 2002. Préface de Paul Dietschy.

06/2016

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Critique littéraire

Tristan Tzara. L'homme qui inventa la révolution Dada

De Tristan Tzara, on ne sait souvent qu'une chose c'est l'homme de la révolution Dada. Celui qui lança dans l'Europe entière cet impératif d'une remise en cause radicale : " balayer, nettoyer ! ". Mais entre Samuel Rosenstock, né le 16 avril 1896 dans la province de Bacau en Roumanie, et le révolutionnaire portant monocle et attablé au Flore, qui s'éteindra en 1963 dans un appartement parisien bourré de livres et de masques africains, quelle transformation ! Cette première biographie de Tzara, riche de nombreux entretiens inédits avec les survivants du surréalisme, nous apprend la fabrication d'un mythe. Comment devient-on Tzara ? Comment, au cabaret Voltaire dans le Zurich de 1916, ce " barbare auto-stylé " chevauche la vie tel " le chef d'une armée invisible ". Comment cet inconnu est appelé à Paris par Max Jacob et Apollinaire. Comment il prône la révolution tout en habitant un hôtel particulier construit par Alfred Loos à Montmartre. Comment, devenu compagnon de route du Parti communiste, il reste fidèle à ses amitiés surréalistes. Comment, alors qu'il écrit dans la solitude, il se perd dans le tourbillon de l'entre-deux-guerres, du Bœuf sur le toit aux bals costumés où l'accompagnent Crevel et Cocteau... On croise ici toutes les figures de l'époque, que ce soit en politique - Lénine, Thorez -, ou en littérature - Breton, Crevel, Dali, Georges Bataille, Roger Caillois, tant d'autres. C'est un kaléidoscope de noms, d'images, d'éclats publics et de coups de pistolet.

10/2002

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Théâtre

RABELAIS

Rabelais a toujours été pour moi un objet de prédilection. Je retrouve en lui la présence de l'Ancêtre. Cela dépasse l'admiration. Est-ce atavisme paysan ? Peut-être. Je me sens biologiquement tellement français ! Or personne ne l'est plus que lui : défauts et qualités, faiblesse et génie. C'est pourquoi sans doute depuis quatre siècles l'honnête homme, «ce faible idéal, toujours si populaire dans la moyenne sagesse française» (Michelet), s'ingénie sinon à le tuer, du moins à le cacher comme un monstre un peu gênant pour la famille. Dans la pleine terre de Rabelais, il y a cette immense inspiration, cette totale liberté, cette délirante imagination, cette colossale effervescence. Ce qui me tentait surtout, c'était de servir la «théâtralité» de ce grand auteur qui composa les situations et ses dialogues pour ainsi dire à "l'état brut". Cependant pour rester fidèle à Rabelais et en donner un portrait qui ait des chances de lui ressembler, il fallait que l'entreprise fût folle. Il fallait le prendre dans sa totalité. Il fallait extraire un spectacle de ses cinq livres, de ses lettres, de ses pronostications : de son ouvre en entier. Rabelais est né soixante-dix ans avant Shakespeare. Son oeuvre, quand on l'approfondit, est savamment construite. Nous espérons que le «jeu dramatique» que nous en avons tiré fera penser à Molière, La Fontaine, Alfred Jarry, Aristophane, Kafka, à la Renaissance, au Cirque de tous les temps et ... à notre Epoque.» Jean-Louis Barrault.

11/1969

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Littérature Allemande

J'avais jadis une belle patrie. Mémoires

Les Mémoires de Lotte Eisner nous replongent dans l'Allemagne d'avant-guerre, à travers la vie quotidienne d'une famille de la grande bourgeoisie juive. Première femme critique de cinéma au Film-Kurier, L. Eisner est témoin de la richesse de la vie culturelle berlinoise (Bertolt Brecht, Max Reinhardt, Valeska Gert, Fritz Lang, Pabst...). Elle fuit l'Allemagne nazie en 1933 et trouve d'abord refuge en France où elle rencontre Henri Langlois et Georges Franju. Internée en 1939 par le gouvernement français au camp de Gurs, elle s'en évade. Durant l'Occupation, Langlois la cache dans un château où elle archive des bobines sauvées in extremis des mains de l'ennemi. Devenue, après-guerre, le numéro deux de la Cinémathèque française, elle parcourt le globe à la recherche des trésors du cinéma (films, décors, accessoires, etc.) et constitue, avec le Musée du cinéma, l'une des plus belles collections au monde. Les Mémoires de Lotte Eisner ont été recueillis par Martje Grohmann, ex-épouse de Werner Herzog, et sont préfacés par le cinéaste qui, dans Le Chemin des glaces, a fait le récit de sa longue marche pour la survie de La Eisnerin. Peinture d'une époque tourmentée, cet ouvrage raconte aussi la constitution d'une mémoire mondiale du cinéma. Les acteurs principaux du septième art y sont convoqués, Lang et Langlois bien sûr, mais aussi Louise Brooks, John Ford, François Truffaut, André Gide, Alfred Hitchcock, André Breton, Marlene Dietrich, Erich von Stroheim ou encore Eisenstein.

10/2022

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Littérature francophone

Place des Erables Tome 2 : Casse-croûte chez Rita

Dans les années 1960, autour de la Place des Erables, des commerces comme la pharmacie de Valentin Lamoureux et la quincaillerie Picard sont emblématiques d'une vie de quartier typiquement montréalaise. Le casse-croûte de madame Rita est le théâtre du deuxième tome de cette délicieuse série. Madame Rita, devenue propriétaire du casse-croûte après le décès prématuré de son mari, a rêvé d'une famille nombreuse. Aujourd'hui, elle n'a même plus le loisir d'y songer tant son commerce lui demande temps et énergie ; d'autant plus que son nouveau cuisinier, Gepetto Romano, maestro de la pizza, lui donne du fil à retordre. Sa clientèle, habituée au pâté chinois, au ragoût de pattes de cochon et aux autres plats bien de chez nous, demeurera-t-elle fidèle au restaurant malgré le nouveau menu qu'on y propose ? En cet été 1964, les enfants, devenus des adolescents, sont fans des Beatles et s'éveillent aux premiers émois amoureux. Malgré cela, Joseph-Arthur a l'impression de tourner en rond, tout comme son ami Daniel, qui vit des bouleversements familiaux intenses. Pendant ce temps, à la quincaillerie Picard souffle un vent de changement ; les idées novatrices de Joseph-Alfred visant à assurer l'avenir de l'entreprise permettent à Léonie de s'épanouir de bien belle manière. Entre le doux parfum des tartes, des tourtières et de la lasagne, une belle solidarité soude les habitants de la Place des Erables, malgré les défis qui se présentent et les années qui passent.

07/2021

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Art du XXe siècle

Les reliefs de Tatline. Du cubisme à l'abstraction

La création des premiers reliefs non-objectifs de Tatline au cours des années 1914-1916 est restée quasi mythique car, à quelques exceptions près, les oeuvres qu'il a réalisées à l'époque ont été perdues ou détruites. Voici la raison pour laquelle aujourd'hui la majorité d'entre elles ne sont connues que de façon documentaire. Pourtant, lors de leurs expositions à Moscou (1914-1915), à Saint-Pétersbourg (1915) ou à Berlin (1922) et Amsterdam (1923), les reliefs ont été reçus avec enthousiasme mais aussi rejetés, car ils constituaient une véritable révolution dans l'art. Ces oeuvres ont été par la suite éclipsées par le Monument à la IIIe Internationale (1919-1920), extraordinaire construction utopique qu'Alfred Barr qualifiait en 1936 de plus "ambitieuse oeuvre constructive" (du siècle) et qui tout au long du XXe siècle a fasciné plusieurs générations des deux côtés de l'Atlantique. L'histoire et la signification des premiers reliefs abstraits sont présentées dans ce livre avec de nombreux documents inédits et une interprétation qui le replace de façon nouvelle dans l'histoire de l'art moderne, russe (Malewicz, Popova, Exter et autres) et occidental (Boccioni, Barncusi). Une place toute particulière est réservée à la mise en valeur des sources cubistes (Picasso) qui furent déterminantes pour l'audacieux saut créateur de l'artiste. Ainsi cette étude des origines de la sculpture abstraite permet d'aborder de façon innovante ce moment capital de l'art moderne : le passage du cubisme à l'art abstrait.

10/2023

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Droit

La science à la poursuite du crime. D'Alphonse Bertillon aux experts d'aujourd'hui

A partir de la fin du XIXe siècle, sous les combles du palais de justice de Paris, Alphonse Bertillon-chef du service de l'identité judiciaire-pose les fondements d'une nouvelle logique policière à partir de l'exploitation méthodique d'indices infinitésimaux. Il vise ainsi à faire tomber de son trône la reine des preuves : les aveux. De l'identification des récidivistes au traitement de la scène de crime, ce pionnier oriente les forces de l'ordre vers la "modernité" et n'aura de cesse d'ouvrir de nouveaux champs d'investigation. Une très riche iconographie émanant notamment des archives de la préfecture de Police, de fonds privés et des laboratoires de la police et de la gendarmerie nationales illustre la guerre que n'a cessé depuis lors de mener "la science contre le crime". Au fil des pages sont évoquées et illustrées de très nombreuses affaires qui ont fait la une des quotidiens : les attentats anarchistes de la Belle Epoque, la bande à Bonnot, le procès d'Alfred Dreyfus, le crime de l'impasse Ronsin ou, plus près de nous, l'affaire Grégory, les tueurs en série Thierry Paulin, Denis Waxin et Guy Georges, la petite martyre de l'A 10... Sous le regard croisé du chercheur en sciences sociales et du policier spécialiste de la police technique et scientifique, l'ouvrage montre comment, peu à peu, les "hommes en blanc" ont investi la scène de crime, ont appris à faire parler la matière en observant au-delà du visible et en pénétrant au coeur de la cellule.

09/2019

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Poésie

Le fauteuil jaune. Edition bilingue français-anglais

Ce volume vient compléter, avec un choix de poèmes plus récents - dont une grande part sont inédits en anglais -, le premier recueil de poèmes de Stephen Romer paru sous le titre Tribut aux éditions Le temps qu'il fait, en 2007. Il donne au lecteur français une nouvelle occasion de découvrir l'un des poètes anglais les plus "versatiles" et européens de sa génération, dont l'oeuvre se fonde sur un dialogue tour à tour émouvant ou ironique, avec les "phares" que sont pour lui Baudelaire, Nerval, Laforgue ou Valéry. La langue, la culture française a toujours été, il l'affirme dans son avant-propos, la source de son "parlando érotique" , l'aidant à faire face aux "intermittences du coeur" dans des poèmes où l'émotion est scrutée par l'intellect. Mais Stephen Romer n'a pas oublié non plus ses maîtres anglais. Et l'on peut penser à "La chanson d'amour de J. Alfred Prufrock" de T. S. Eliot pour cette forme d'humour subtil, très britannique, qu'il retourne le plus souvent contre lui-même et la figure du poète aux prises avec ses chimères, mais dont il sait aussi se servir pour lancer quelques flèches aux désordres de l'époque, dans des poèmes narquois qui sont autant d'actes de résistance à la langue de bois actuelle. Comme l'écrit l'essayiste Adam Philipps : "Romer est l'un de nos meilleurs poètes contemporains parce qu'à partir de cet héritage complexe, il a su se forger un idiome personnel parfaitement distinct".

08/2021

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Musées français

Les Mondes d'Orsay

La discipline historique est présente au musée d'Orsay depuis sa préfiguration : musée d'art, Orsay est aussi un musée qui donne à voir dans la diversité de ses collections une époque de révolutions, politiques, économiques, sociales, médiatiques, artistiques. C'est dans la continuité de ce lien originel entre histoire et histoire de l'art et pour rendre compte de cette période fondamentale aujourd'hui, que cet ouvrage, constitué de quatre-vingts notices, classées par ordre chronologique (du XIXe siècle au début du XXe), propose de réinsérer les collections du musée dans un contexte mondial. L'auteur propose un commentaire d'oeuvre célèbre ou méconnue (peinture, mobilier, sculpture, photographie...), suivant la méthode de l'histoire mondiale. Apparaîtront ainsi les grands mouvements qui traversent un monde bien plus connecté qu'on ne le croyait - hier et aujourd'hui. Une rubrique "Pour aller plus loin' associée à chaque notice rassemble des ouvrages de référence. Quelques exemples : Jean-Léon Gérôme, Jeunes Grecs faisant battre des coqs, 1846 ; Thibault, La Barricade de la rue Saint-Maur, 1848 ; Paul Gauguin, Palette de l'artiste, 1848-1903 ; Thomas Abiel Prior, La Reine Victoria inaugurant l'Exposition universelle, 1851-1886 ; Maxime Du Camp, Egypte moyenne. Le Sphinx vu de face, 1852 ; Lars Kinsarvik, Fauteuil, 1900 ; Cunio Amiet, Paysage de neige, 1904 ; Anonyme, Quatre hommes condamnés à la cangue, Pékin, 1905 ; Alfred Stieglitz, The Steerage, 1911 ; Anne Brigman, Dawn, 1912 ; Adolphe de Meyer, Nijinsky et une danseuse, 1914 ; Louise Abbema, Portrait de Sarah Bernhardt, 1921 ; François Pompon, Ours blanc, 1923-1933...

10/2021

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Verre, dinanderie, céramique

René Buthaud

Figure marquante des arts décoratifs de l'entre-deux-guerres, René Buthaud (1886-1986) s'intéresse à la céramique dès la fin de ses études à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris et à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, avant d'être mobilisé. Figuratifs, géométriques, ou abstraits, ses vases rencontrent un grand succès dès le Salon d'automne et le Salon des artistes décorateurs de 1920 où il expose aux côtés de ses amis Jean Dunand et Alfred Janniot. Diffusé par la galerie Rouard à partir de 1928, il participe à la plupart des salons comme aux grands événements de son temps : Exposition internationale des arts décoratifs de 1925, Exposition coloniale internationale de 1931 et Exposition des arts et techniques de 1937. Directeur technique de la faïencerie d'art de Sainte-Radegonde pour Primavera de 1923 à 1926, il est notamment connu et apprécié du public pour sa grande maîtrise du craquelé qu'il fait découvrir en France. Il est en outre l'auteur d'une trentaine de remarquables fixés-sous-verre qui témoignent de sa dextérité avec d'autres matériaux. Lauréat du prix Florence Blumenthal en 1920, il connaît également un vrai succès outre-atlantique, notamment grâce à ses vases signés Doris. Son oeuvre - plus de mille pièces - figure aujourd'hui dans de nombreuses collections privées ou publiques, parmi lesquelles le madd-bordeaux, sa ville d'adoption, le musée d'Art moderne de Paris, le Victoria and Albert Museum à Londres ou le Metropolitan Museum of Art à New York.

09/2023

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Littérature française

Le dernier bain de Gustave Flaubert

Conçu à la mi-mars 1821 d'un coup de reins que j'ai toujours eu quelque peine à imaginer je suis né le mercredi 12 décembre à quatre heures du matin. Il neigeait sur Rouen, une légende familiale prétend que ma mère se montra si stoïque pendant le travail qu'on pouvait entendre tomber les flocons sur les toits de la ville. Quant à moi, je serais bien resté quelques années de plus dans le ventre à l'abri de l'imbécillité du monde. Désespéré de naître j'ai poussé un atroce hurlement. Epuisé par mon premier cri je semblais si peu gaillard qu'on attendit le lendemain pour me déclarer à l'état civil car si j'étais mort entre-temps on en aurait profité pour signaler mon décès par la même occasion. Le 8 mai 1880 au matin Gustave Flaubert prit un bain. Il décéda peu après dans son cabinet de travail d'une attaque cérébrale sans doute précédée d'une de ces crises d'épilepsie dont il était coutumier. Allongé dans l'eau il revoit son enfance, sa jeunesse, ses rêves de jeune homme, ses livres dont héroïnes et héros viennent le visiter. Il se souvient d'Elisa Schlésinger, la belle baigneuse de Trouville qui l'éblouit l'année de ses quinze ans, de Louise Colet dont les lettres qu'il lui adressa constituent à elles seules un chef-d'oeuvre mais aussi de l'écrivain Alfred Le Poittevin qui fut l'amour de sa vie.

04/2022