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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 67, janvier 2019 : Fumer tue

DOSSIER : PASTICHES ET MELANGES BIS Cent ans après la parution des Pastiches et Mélanges, où Proust racontait " L'affaire Lemoine " à la manière de Flaubert, Balzac ou Sainte-Beuve, La Règle du jeu propose de relancer l'exercice à propos, cette fois-ci, de l'affaire Dupont de Ligonnès. Plusieurs contributeurs relèveront le défi d'écrire ce fait-divers tragique en adoptant le style de Michel Houellebecq, de Bernard-Henri Lévy, de Philippe Sollers, de Michel Onfray, de Yann Moix, d'Alain Finkielkraut, de Régis Jauffret, de Marguerite Duras, de Jean-Paul Sartre, d'Aragon ou encore de Giono. DOSSIER : ISRAËL 2018 Soixante-dix ans est, selon les Maximes des Pères, l'âge des vénérables : heure de fierté devant ce que l'on a fait, sourire du travail accompli - heure, aussi, de dissiper les images d'Epinal, de méditer sur ce qui est advenu, de retracer son histoire différemment, en découvrant des ombres à la place des lumières et des lumières à la place des ombres. David Gakunzi nous livre un dossier à la fois exhaustif et minutieux, bienveillant et critique, où les grands intellectuels israéliens expriment leur regard, partagent leurs questions : Amos Oz, David Grossman, Daniel Epstein, Moshé Halbertal, Cyril Aslanov, Dov Maimon, Michal Govrin, Tom Seguev, Sam Tyano, Olivier Rafowicz, Dan Béri, Daniel Rouach. Mais également des réflexions philosophico-politiques, signées par Ivan Segré, Raphaël Zagury-Orly et Joseph Cohen. Mais aussi : - Un entretien inédit avec Michel Houellebecq. - " Journal du fumeur (ayant arrêté de fumer) " : un texte d'autofiction écrit par un jeune homme décidé à vaincre son addiction au tabac. - " Réflexions sur l'oeuvre d'Edouard Louis " : un article à la fois respectueux et critique.

01/2019

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Littérature anglo-saxonne

Chronique d'hiver

Trente ans après L'Invention de la solitude, Paul Auster pose sur son existence le regard du sexagénaire qu'il est devenu. Bien loin, cependant, du journal intime ou du classique récit autobiographique, cette Chronique d'hiver aborde la méditation sur la fuite du temps sous l'angle du compagnonnage que tout individu entretient avec son propre corps. C'est en effet de respiration, de sensation, de jouissance ou de souffrance, d'épiphanies charnelles ou de confrontations plus ou moins traumatiques avec la matière du monde qu'il est question à travers l'évocation, à la deuxième personne, d'un simple petit Américain du nom de Paul Auster, né dans l'immédiat après-guerre, et requis d'apprivoiser les espaces et le temps qui lui ont été impartis. Dans ces pages aussi sincères que retenues, Paul Auster se décrit moins en littérateur qu'en acteur convoqué sur la scène troublée de l'existence pour y incarner, à son tour, toute l'ardeur des passions humaines. De cet homme-cicatrice dont le corps exulte ou somatise, de ce fils hanté par la mort prématurée de son père et tourmenté par le destin chaotique de sa mère, de l'heureux citoyen de Brooklyn, époux et père aujourd'hui comblé, de cet héritier d'une lointaine Europe, amateur de base-ball, fumeur invétéré et romancier fécond, de cet homme, enfin, qui souffre de ne pouvoir ou de ne savoir pleurer, le lecteur entendra ici le "grain de la voix" surgissant du savant puzzle où se déconstruit toute représentation univoque du moi afin que se produise, sous le signe d'une humanité partagée, la plus loyale des rencontres.

03/2013

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Romans de terroir

D'Ambre et de lumière

Très jeune, Ambre découvre que la vie n'est pas un conte de fées : après quelques années d'insouciance sur les hauteurs du plateau cévenol, sa mère et elle échappent de peu à une mort atroce lors de l'incendie de leur ferme provoqué par son père, un peintre alcoolique sans le moindre talent. Sans ressources, elles décident d'aller tenter leur chance dans la vallée, au village des Estables, où l'aubergiste Bérard va leur ouvrir son coeur et sa maison. Mais ce nouveau bonheur est de courte durée. Ambre se retrouve bientôt orpheline et de plus en plus en but à la jalousie maladive d'Alice, sa soeur adoptive, qui n'a jamais accepté le remariage de son père. Mais elle s'en accommode : l'auberge est devenue son foyer et elle se sent comblée entre son beau-père et son demi-frère pour qui elle se dévoue totalement... Jusqu'au jour où un étranger de passage va remarquer cette jeune fille à la chevelure rousse et lui faire une proposition inattendue qu'avec réticence elle finit par accepter... Et la voilà partie pour Saint-Etienne où elle devient dame de compagnie pour le compte d'une riche famille de rubaniers... Mais derrière le luxe et le raffinement se cachent des personnalités complexes, des êtres en apparence parés de toutes les vertus mais capables de dissimulation et de mensonges... Un lourd secret semble peser sur le clan Marcelier et va tourner au drame... Malgré elle Ambre va en faire les frais et n'aura d'autre choix que de s'enfuir loin, très loin... A nouveau seule mais résolue à se reconstruire, elle se réfugie dans le Paris de la Belle Epoque qui s'enivre de plaisirs pour oublier les rumeurs d'une guerre imminente.

03/2020

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Cuisine

Petit traité du pain d'épice

" Courre, courre aussi vite que tu peux ! Tu ne pourras pas m'attraper ! " Tout le monde connaît l'histoire du petit bonhomme de pain d'épice, mais de quel pays vient-il ? De France, d'Angleterre, d'Allemagne, d'Europe centrale, de Russie ? Non, il nous arrive tout droit des Etats-Unis. Alors, le pain d'épice est originaire d'Amérique ? Absolument pas ! On dit qu'il vient d'Egypte, de Rome ou de Chine, à moins que ce ne soit de Russie ou... de Pithiviers (via l'Arménie ! ). En réalité, il vient de nulle part et de partout, en forme de coeur, de cochon ou de saint Nicolas. Il est unique et multiple. Moelleux à souhait ou sec comme un cookie mais toujours d'une odeur délicieuse et bon pour la santé. Permet-il d'apprendre à lire ? A-t-il servi d'arme fatale ? Que de légendes ou de rumeurs à son sujet attestant de sa notoriété ! Que de questions ! Est-il un pain ? En aucun cas. Est-il un gâteau ? Pas plus. Alors... qu'est-ce que le pain d'épice ? Une chose est certaine, qui ne trompe pas sur l'intérêt et le renouveau du pain d'épice : son retour en force sur les marchés de Noël et chez les grands cuisiniers où il participe maintenant à des recettes aussi bien salées que sucrées. Mireille Gayet explore dans ce petit traité toutes les régions du globe où le pain d'épice est à l'honneur et propose près de cent recettes, des plus classiques ou traditionnelles aux plus originales ou surprenantes : de quoi combler les palais les plus divers – et d'aller de surprise en surprise gastronomique !

09/2019

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BD tout public

Messalina Tome 4 : Des orgies et des jeux

An 42 . Messalina profite de l'absence de son impérial mari pour tisser une toile qui va la porter vers le pouvoir suprême. Suivie de son seul et véritable fidèle amant Caïus Silius intendant du Capitole, elle se prostitue auprès du sénat et dans tous les palais de Rome en organisant des orgies afin d'acheter des faveurs. Pour faire taire les rumeurs qui l'impliquent dans l'assassinat de Caligula, elle dénonce Cassius Chereas et l'état-major de la Garde Prétorienne qu'elle avait commandités pour perpétrer ce meurtre. Elle les fait tous exécuter au cours de jeux sadiques et lubriques dans le grand cirque de Rome devant une foule rassérénée parce qu'elle se croit libérée d'un groupe factieux et dangereux pour le nouvel empereur. Des tueurs restent des tueurs. Et les jeux offerts par Messaline sont si divertissants ! Dans le même élan, elle fait exiler nombre de sénateurs, puis compromettre des dignitaires dans des scandales orgiaques comme le Tribun Général de Rome Antoninus Maximus, et assassiner les plus réticents par son amant Silius. Portée par la foule qui croit en un renouveau de Rome, elle fait élever Silius au titre de chef de la Garde Prétorienne à la place de Chéréas. Silius... un ancien esclave gardien des thermes ! Mais des bruits courent encore dans l'aristocratie, venus de Simon le Magicien qui fut l'inspirateur de Messalina et qui le regrette bien. Serait-elle pire que les tyrans qu'elle a éliminés ? Pour couper court et en quête d'une preuve d'amour, la jeune impératrice ordonne à Silius et à sa nouvelle Garde Prétorienne de pousser Maximus au suicide puis d'assassiner Simon le Magicien et certains de ses nobles invités lors d'un de ses fameux banquets. Une boucherie qui annonce la venue d'une série de pogroms.

06/2013

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Musique, danse

Cathy Berberian, cant'actrice

" La musique est l'air que je respire et la planète que j'habite ", écrit Cathy Berberian quelques jours avant de mourir. Sa carrière ne ressemble à aucune autre. L'une des plus grandes chanteuses de ces cinquante dernières années évolue en marge des prises de rôle, des productions internationales, des soirées de gala au Metropolitan Opera ou à Covent Garden, des rumeurs étalées dans la presse, des cabales. Suivre son parcours conduit au cœur de l'histoire de la musique des années 1950-1980. On assiste avec elle aux expériences vocales majeures dans la musique électroacoustique, aux pratiques novatrices du théâtre musical, à la redécouverte du répertoire baroque, à l'émergence d'une conception nouvelle du récital conçu comme spectacle. Sa voix, ignorante des frontières, se déploie dans les univers les plus variés de la musique d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, savante et populaire. Petite Arménienne dans l'Amérique des années trente, élevée dans un milieu modeste, Américaine dans l'Europe de l'après-guerre, femme dans un milieu presque exclusivement masculin, Cathy Berberian a lutté toute sa vie contre le courant dominant, avec pour armes un immense talent, une intelligence remarquable, un humour indéfectible. Créatrice et dédicataire des oeuvres vocales de son mari Luciano Berio, elle défriche avec lui des champs inexplorés dans le domaine de la voix et de l'utilisation du mot en musique. Par sa réceptivité et son goût de l'expérimentation, elle se place ainsi au cœur du processus de création, avec des compositeurs tels que Sylvano Bussotti, John Cage, Igor Stravinsky, et collabore aussi bien avec Peter Brook qu'avec Nikolaus Harnoncourt. " De Monteverdi aux Beatles ", elle fait connaître dans le monde entier la musique qu'elle aime et sert.

10/2003

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BD tout public

Moi, fou

Angel Molinos, docteur en psychologie et écrivain raté, basé à Vitoria comme le héros de Moi, assassin, travaille pour l'Observatoire des Troubles Mentaux (OTRAMENT), centre de recherche affilié aux Laboratoires Pfizin de Houston, qui suit l'évolution des maladies mentales et teste de nouvelles molécules sur des cobayes humains. Sa mission est d'identifier de nouveaux profils "pathologisables" afin d'aider Pfizin à élargir sa pharmacopée. Les nuits d'Angel sont hantées de cauchemars. De retour dans son village natal, que des rumeurs d'homosexualité l'ont forcé à quitter à l'âge 16 ans, il retrouve son père atteint d'Alzheimer et renoue avec l'homme, devenu moine, qui l'a initié à l'homoérotisme. Il comprend que son métier est lié à ce trauma : il crée des catégories d' "anormalité mentale" pour se venger de l'étiquette homosexuelle qui a bouleversé sa vie. Rentré à Vitoria, il décide de rallier la cause d'un collègue qui prétend dénoncer les pratiques d'OTRAMENT. Mais le lanceur d'alerte a disparu, et Angel trouve devant sa porte la main coupée de ce dernier. Ses employeurs auraient-ils décidé de se débarrasser de lui ? L'inventeur de fausses folies serait-il en train de devenir fou ? Cette histoire de Big Pharma découpant nos vies et nos psychés pour optimiser ses profits pourrait se dérouler partout, mais ses tonalités politiques ajoutent un volet au portrait sans fard de l'Espagne contemporaine qu'Altarriba trace de livre en livre. Et la mystérieuse ville basque de Vitoria, au centre de sa "Trilogie du Moi" , devient pour lui ce que Dublin fut pour Joyce ou Providence pour Lovecraft, le lieu mythique d'où sourdent toutes les peurs, toutes les hantises qui habitent ses héros.

10/2018

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Littérature étrangère

Cible nocturne

Après l'assassinat, tout le monde se pose la même question : mais que faisait un ancien croupier d'Atlantic City dans ce coin perdu de la pampa argentine ? Les rumeurs se répandent vite et elles sont cruelles et insistantes. On dit qu'il est venu sur les traces des sours Belladona, les jumelles Ada et Sofia, deux riches héritières de la région avec lesquelles il aurait eu une liaison secrète et perverse aux États-Unis. Mais on dit aussi que ce beau mulâtre portoricain, avec ses vêtements élégants et ses cheveux gominés, était en fait homosexuel et que la jalousie d'un homme fut à l'origine du crime. D'autres pensent qu'il était tout simplement un escroc ou un membre de la mafia américaine qui voulait blanchir de l'argent en achetant des chevaux argentins, pour les revendre ensuite dans le New Jersey. La vérité va s'avérer bien plus originale et surprenante, car Cible nocturne est un roman policier mais d'un genre nouveau : celui que Ricardo Piglia a su créer avec ces livres précédents. Tout comme dans Respiration artificielle (2000) ou dans L'Argent brûlé (2001), ici l'intrigue policière devient le point de départ d'une réflexion et d'une écriture incisives et brillantes dont le but est de révéler - noir sur blanc - les multiples visages cachées de l'Argentine contemporaine. Ainsi, la critique du pouvoir et la corruption des élites, la folie et la drogue, l'amour, l'exil et la littérature, tout l'univers de Piglia, réapparaissent dans ce roman tant attendu et qui lui a déjà valu, en 2011, le Prix de la Critique en Espagne et le Prix Rómulo Gallegos en Amérique latine.

01/2013

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Littérature française

Richard W.

En ce soir de juin 1865, au Hoftheater de Munich, la magie opère dès que s'élèvent les premières notes de Tristan. Le très jeune Louis II de Bavière est subjugué. Wagner, à cinquante-deux ans passés, a enfin trouvé un protecteur. Les années d'errance et de misère sont derrière lui, il va pouvoir donner forme à ses rêves d'un théâtre entièrement nouveau et mettre en oeuvre la conception de sa fresque révolutionnaire, L'Anneau du Nibelung. Comme sa carrière, l'intimité du compositeur est bouleversée en cette année faste : son mariage avec Minna, jeune actrice conformiste, peu encline à partager ses fulgurances, battait de l'aile. Il vient de rencontrer l'âme soeur, Cosima, la fille de Liszt, qui encre ses partitions. Pour lui, elle va divorcer de Hans von Bülow, le chef d'orchestre tout dévoué à Wagner. Vincent Borel, toujours au plus près de l'émotion d'un fou d'opéra, nous plonge dans le creuset de l'oeuvre, là où vie et création se mêlent. Les combats menés avec Bakounine sur les barricades de Dresde en 1849, les conversations avec Nietzsche au moment de La Naissance de la tragédie sont une puissante source d'inspiration, de même que les fréquentes escapades dans une nature complice. En Suisse où Richard et Cosima ont trouvé refuge avec leurs enfants, Isolde, Eva et Siegfried, la musique du maître, élémentaire et cosmique, est le centre de leur vie, et leur vie, au coeur de sa musique. Ce roman-portrait est un voyage à l'intérieur du corps de Richard Wagner, de ses humeurs, de ses intuitions et de son tumulte. Par-delà le "cas Wagner", Vincent Borel livre une éblouissante plongée dans le mystère de la création artistique. Son aisance épargne toute dévotion et nous dévoile un homme bien éloigné du mythe qu'a construit la postérité.

01/2013

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Généralités médicales

Moi, Jean Joseph Reisser, docteur en médecine à Thann : 1750-1816. Etude critique d'un manuscrit

Le manuscrit Observations médicales faites par moi, Jean Joseph Reisser, docteur en médecine à l'hôpital de Thann, nous fait entrer de plain-pied dans la pratique d'un médecin ayant exercé à partir des années 1775 dans deux petites villes alsaciennes, à Cernay d'abord, puis à Thann de 1794 à 1815 en tant que médecin de l'hôpital. Né dans cette dernière ville en 1750, Jean-Joseph Reisser obtient son doctorat à Valence en 1781. Animé d'une noble passion pour son métier, il soigne avec une égale empathie des malades issus de toutes les couches sociales. Après avoir attentivement considéré les symptômes qu'ils présentent et qu'il relate avec minutie, il prescrit à ces êtres souffrants des médications composées relevant de la pharmacopée de son temps : elles proviennent des règnes végétal, animal et minéral, de la chimie qui s'introduit peu à peu dans les remèdes, ainsi que l'hydrothérapie. S'il exerce son art avec pragmatisme, mettant à profit son expérience et une approche attentive de la complexion et des antécédents médicaux de ses malades, le docteur Reisser n'en est pas moins doté d'une culture savante qu'il puise dans le savoir encyclopédique médical du XVIIIe siècle. Cependant, les principes hippocratiques et traditionnels – théorie des humeurs, saignées, mire des urines – continuent d'imprégner sont art de soigner. Petit-fils et fils de bourreau, il n'aura de cesse de se mettre totalement au service de ses malades, avec la volonté sans faille d'obtenir leur guérison, ce qui traduit une vision du monde héritée des Lumières. Son itinéraire connaîtra les tourments révolutionnaires, le décès précoce de cinq de ses dix enfants et la maladie sans doute, puisqu'il décède à l'âge de 66 ans, en 1816.

01/2021

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Sciences politiques

Une seule voie : l'insoumission

Dix-huit mois d'écriture. Plus de quatre cents pages. Une somme. Un ouvrage à la fois intime - j'y dévoile mon parcours et les menaces de mort dont je fais l'objet depuis trente ans - et universel puisqu'il met en lumière l'état de notre monde et les périls qui le menacent. Pêle-mêle, parce que tout se rejoint, dans ce récit hors norme je raconte l'Algérie, la guerre civile, Charlie Hebdo, le FN, Al-Qaïda, l'Afghanistan, le Proche-Orient, le monde arabe, la gauche laxiste, Eric Zemmour, Tariq Ramadan, la droite débile, Charb, le blasphème. Mais aussi Alain Finkielkraut, les intellectuels, Georges Bensoussan, la laïcité, le microcosme, Emmanuel Macron, Michel Houellebecq, les diffamateurs, Daech, les Frères musulmans, le racisme, les dictateurs, les autocrates, les hypocrites, mes détracteurs, les extrémistes, l'antisémitisme, les attentats manqués, nos ennemis... Et encore les rumeurs, le conspirationnisme, les alliés, les amis, les déceptions, les lâchetés et bien d'autres choses. Homme de conviction, Mohamed Sifaoui n'a jamais triché ni caché ses idées. Résultat : les positions de ce journaliste spécialisé dans le terrorisme islamiste, de cet enquêteur courageux et débateur informé, lui valent nombre d'adversaires et de menaces. De son parcours en Algérie dans les années noires du GIA à ses combats en France pour la laïcité et contre l'islam radical, de ses batailles contre les "idiots utiles" de l'islamisme (certains intellectuels et politiques) à ses prises de position contre l'extrême droite, les tenants du "grand remplacement" et les autres, il ne cache rien. Voici le livre sans concession d'un véritable insoumis, un texte majeur qui remet les pendules de la démocratie à l'heure de nos valeurs.

08/2017

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Science-fiction

Le Dévoreur de soleil Tome 3 : Le démon blanc

Depuis près d'un siècle, Hadrian Marlowe sert l'Empire en guerre contre les Cielcins. Des rumeurs affirment désormais qu'ils ont un nouveau roi. Un roi différent des précédents, qui a abandonné les attaques éclair contre les territoires frontaliers pour des frappes stratégiques visant l'Empire humain. On raconte également que Hadrian a vaincu la mort en personne. On l'appelle désormais le Demi-mortel. Mais cette popularité grandissante se révèle dangereuse pour lui et ses camarades, inspirant la méfiance du gouvernement impérial. Pris entre deux feux, Hadrian doit se battre contre plusieurs sortes d'ennemis, certains bien trop proches... " Artisan au talent rare, Christopher Ruocchio nous invite dans un futur plein de danger, d'action, d'ironie et de belle prose. Et de quelques beaux moments d'espoir. " David Brin, auteur de Elévation " La richesse et les intrigues politiques de Dune. L'intrigue prend de l'ampleur, la tension monte et la conclusion est impeccable. Recommandé. " David Drake, auteur du Seigneur des Isles " Une riche tapisserie narrant l'histoire d'un héros et d'un tyran, mais surtout d'un homme. " Kevin J. Anderson, auteur de La Saga des Sept Soleils " De la science-fiction épique de très haut niveau. Ruocchio nous livre une oeuvre fascinante. " James S. A. Corey, auteur de The Expanse " Un space opera épique et singulier rappelant Iain M. Banks et Frank Herbert... Une voix nouvelle et originale. " Eric Flint, auteur de 1632 " Une épopée richement imaginée et brillamment racontée. " R. M. Meluch, auteur de la série The Tour of the Merrimack " Savant mélange d'action et d'érudition, un space opera palpitant chargé d'adrénaline et de réflexions saisissantes sur la nature humaine. " D. J. Butler, auteur de The Witchy Eye

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Sociologie

La société d'exposition. Désir et désobéissance à l'ère numérique

Bernard E. Harcourt propose une critique puissante de notre nouvelle transparence virtuelle. Il livre une analyse de ce que les technologies big data font à nos vies, et de la manière dont elles s'y introduisent, et révèle l'ampleur de notre renoncement, volontaire, à la liberté - jusqu'à l'acceptation de toutes les dérives sécuritaires. Ces atteintes à nos libertés sont flagrantes ; pourtant, nous ne semblons pas nous en soucier. Exploitant notre désir sans fin d'avoir accès à tout, tout le temps, les géants d'Internet dressent un portrait de notre propre intimité, collectent des millions de données sur nos activités, nos centres d'intérêt et nos relations, tandis que les agences de renseignement les croisent aux milliards de communications qu'elles enregistrent chaque jour. Nous continuons cependant, et malgré notre connaissance de l'instrumentalisation de ces données, de publier nos photos de familles, nos humeurs et nos pensées. Nous donnons en caisse, en même temps que notre carte bleue, nos adresses email et postale. D'où vient le sentiment de fatalité à l'égard de cette transgression du public et du privé ? Ce livre montre d'une manière saisissante comment les nouvelles technologies exploitent notre désir illimité d'accéder à tout, tout le temps et sans attendre - au risque de la surveillance généralisée. Et invite à la désobéissance et à la résistance. Professeur de droit à Columbia University où il dirige le Center for Contemporary Critical Thought, Bernard E. Harcourt est aussi directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales et avocat de condamnés à mort dans l'Etat d'Alabama. Il a établi l'édition des deux cours de Foucault donnés au Collège de France, dont Théories et institutions pénales et La Société punitive. Il est par ailleurs l'auteur, en français, L'illusion de l'ordre.

01/2020

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Santé, diététique, beauté

La théorie des signatures végétales au regard de la science

La Théorie des signatures végétales au regard de la Science vient compléter la Flore médicale des signatures où l'auteur avait exposé l'histoire de la Théorie des signatures appliquée aux plantes et avait présenté un recensement des végétaux les plus souvent cités par les tenants de celle-ci. Imaginée au XVIe siècle par Paracelse et complétée, à sa suite, par plusieurs médecins, la Théorie des signatures était alors proposée comme une méthode nouvelle et apparemment simple pour faciliter les recherches des plantes médicinales dans la nature. Selon les promoteurs de cette théorie, les plantes détentrices de telles propriétés étaient en effet marquées d'un signe aisément perceptible, une analogie entre la forme d'un de leurs éléments et une partie du corps humain ou entre leur couleur et les différentes humeurs présentes dans cette dernière. Si une telle théorie fut contestée assez peu de temps après sa divulgation par un certain nombre de médecins férus de botanique, ceux-ci s'appuyèrent essentiellement pour la combattre sur des raisonnements fondés sur la logique, mais guère sur les connaissances scientifiques de leur époque qui étaient alors relativement peu étendues. Les résultats des recherches poursuivies depuis le XVIe siècle sur la morphologie, la biologie et la physiologie végétale ainsi que celles de leurs principes actifs permettraient-ils d'apporter des arguments plus pertinents pour compléter les arguments développés aux Temps modernes par les premiers à contester la théorie des signatures végétales et les étayer suffisamment pour dénier à celle-ci tout fondement scientifique ? C'est à cette question que tente de répondre l'auteur de cet ouvrage, à partir de l'étude d'un échantillon de plantes porteuses de signatures morphologiques, chromatiques, biologiques et physiologiques.

10/2017

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Littérature française

Les confidences d'un député provincial du Kongo Central (R.D. Congo)

Ecrit dans un style proche d'une chronique journalistique, cet ouvrage expose, sous le sceau de confidences, les missions d'un Député provincial : légiférer par la voie d'édits, contrôler l'exécutif provincial, effectuer les contrôles parlementaires, etc. Dans un pays comme la République démocratique du Congo, ces missions sont méconnues : le député est devenu l'Abbé Piene ou la Mère Teresa ; il joue souvent le rôle d'assistant social... Tout en étalant les rumeurs qui courent sur l'Assemblée provinciale du Kongo Central, les trahisons et les complots ourdis au grand jour, l'auteur dévoile comment la puissance de l'argent et les mots d'ordre de certaines officines politiques des partis au pouvoir empoisonnent la vie parlementaire sans pour autant réussir à entamer la conscience du Peuple Kongo, représenté par une frange des députés provinciaux responsables. Pour cela, il prend l'exemple de la manière dont ont été élus, en mars et mai 2019, le Président de l'Assemblée ainsi que le Gouverneur du Kongo central. Face à la puissance de l'argent qui corrompt l'être de certains députés, l'auteur trouve dans l'éloquence une arme redoutable pour pousser certains élus du peuple à demeurer intègres, à désobéir aux injonctions de leurs partis politiques et à n'écouter que la voix de leur conscience. Considéré comme le plus grand scandale sexuel au sommet de l'exécutif provincial que le pays ait connu depuis son indépendance, l'affaire Mimigate a conduit l'auteur à réfléchir sur le destin politique du peuple kongo et de son espace géographique qu'est le Kongo central. Il pense que ce destin est intrinsèquement lié à la création d'un parti fort, d'un parti fédérateur qui place l'Homme kongo au cour de sa philosophie et de ses préoccupations, à savoir : la "nouvelle" Alliance des Bâtisseurs du Kongo (ABAKO).

11/2019

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Policier-Espionnage

Overseas Highway

L'autoroute de tous les dangers. Sarafian, ancien pilote automobile ayant connu la gloire, s'est recyclé sans vraiment se ranger des bagnoles... Il dirige désormais un petit garage à Miami. Quand il tombe par accident sur Stacy, elle mène une existence paisible et vit de petits boulots. Plein de sympathie pour cette jeune femme au caractère bien trempé, qui n'a même pas le permis, il l'embauche pour aider son équipe. Mais Stacy se rend vite compte que les activités de ce garage ne se limitent pas à la mécanique... car il sert également de façade au trafic de la mafia cubano-américaine. Notamment pour le compte d'une organisation terroriste qui fomente des attentats contre le régime castriste ! Entre les visites surprises d'un parrain menaçant, les humeurs lunatiques de petits malfrats et les flingues brandis à tout va, Stacy tente de rester à sa place. Les ennuis commencent vraiment le jour où Sarafian doit prendre le volant pour acheminer des valises de billets verts à bon port et qu'elle se retrouve obligée de l'accompagner. A bord de la voiture, avec son vieux patron blessé et un coffre rempli de liasses, Stacy doit improviser tout au long d'une course-poursuite effrénée sur la mythique Overseas Highway menant à Key West. Le duo formé par Guéraud et Druart dynamite tout avec ce polar tarantinesque, entraînant le lecteur dans une chasse à l'homme à mi-chemin entre Point limite zéro et Fast and Furious. Fred Druart, en amoureux des polars noirs, transcende le récit d'un Guillaume Guéraud (Prix Sorcières pour le roman noir Je mourrai pas gibier et Prix Fnac des jeunes lecteurs pour le roman policier Affreux, sales et gentils) au style très cinématographique.

06/2022

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Littérature française

1941

Tout commence dans la chaleur de l'été 1978. Un normalien en vacances s'amourache d'une séduisante jeune femme dont le père, Pierre Bordeaux, ambassadeur à Rome lui apparaît vite comme l'incarnation de cette manière déterminée et élégante qu'ont eu certains résistants de dire non à l'occupation allemande. Il l'interroge sur son passé et tombe alors sur une énigme : Pierre Bordeaux était à Vichy en 1941. Qu'y faisait-il ? Agent double ? Rond de cuir pour le Maréchal ou espion dormant de la résistance ? Voici que l'ambassadeur Bordeaux nous donne à lire sa chronique de l'année 1941 : Du temps où la France ressemblait à un paysage d'automne. Attaché d'Ambassade en 1938, Pierre Bordeaux est nommé dans un Madrid franquiste et calciné, loin de la drôle de guerre. Il voit la France qui capitule. Réclamé à Vichy par le directeur du cabinet civil du Maréchal, contacté par un gaulliste en imperméable, Bordeaux le faux-naïf va devoir ruser dans cette ville de cure, où règne un gouvernement aux airs d'opérette. Jusqu'à la rencontre avec Carla, journaliste cosmopolite et espionne, certes, mais qui le guidera du bon côté de l'espoir. Vichy vu par Lambron ? C'est une farce et une tragédie. C'est une capitale en miniature où l'on noie des complots dans un verre d'eau, c'est un labyrinthe de faux amis où Pétain vous hypnotise de son oeil bleu. Un slalom mortel dans les couloirs de l'Hôtel du Parc entre Benoist-Méchin et Giraudoux, Ionesco et Darlan, le Khédive et Rubirosa, les cagoulards et les speakers de Radio-Vichy. Une ville folle de rumeurs. Cruel et moqueur, Marc Lambron démontre qu'il y avait là, entre un homme et une femme, assez de passion pour que brûle toujours la mèche de la liberté.

09/1997

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Littérature française

Du vide à la beauté, c'est ça l'amour. L’école des personnes matures

Selon les Grecs, l'amour est le sentiment responsable de nombre de nos actions, décisions et humeurs. Pour cette raison, ils ont proposé quatre types ou classifications d'amour pour expliquer ce sentiment très complexe que nous avons tous quand nous aimons. Ce sont : Eros, Storgé, Philia et Ágapé. Agápe est le terme grec pour décrire une sorte d'amour inconditionnel et réfléchi, dans lequel l'amant ne considère que le bien de l'être aimé... . Contrairement à philos (amitié, amitié, fraternité ou amour non sexuel) et éros, une affection de nature sexuelle. Pendant ce temps d'autres sources nous renseignent comme il suit : Selon la psychologie, il existe six types d'amour : Eros, Ludus, Storge, Mania, Pragma et Agape. - Eros : amour romantique et passionné et a à voir avec l'intensité de l'attirance physique... . - Agape : amour désintéressé qui se fonde sur le bien-être de l'autre. Il n'y a pas de jalousie et la réciprocité n'est pas recherchée. Cependant nous ne devons pas oublier, de près ou de loin, peu importe les offenses les canaux ou les moyens par lesquels nous venons au monde, nous sommes non seulement le fruit de l'amour, mais aussi une expression vivante qui justifie la place de l'amour dans ce monde dorénavant que la haine et le mal gangrènent. Après son point de réflexion autour "Les maux de nos amours" , l'auteure monte au créneau avec cette fois-ci un autre titre similaire "La puissance de l'amour" . L'amour est une puissance, un feu dévorant sous d'autres cieux dont le manque de contrôle a poussé aux uns de s'engloutir et aux autres de prendre de l'envol.

10/2023

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Sociologie

LES LOGIQUES DE L'EXCLUSION. Enquête sociologique au coeur des problèmes d'une communauté

L'enquête sur les problèmes d'une cité de banlieue à la fin des années 1950 que présente ici Norbert Elias est d'une actualité surprenante car elle éclaire les débats les plus actuels sur l'exclusion. Elle met en effet au jour, de façon très concrète, le racisme sans race, l'exclusion sans fracture économique ainsi que toute une série de thèmes qui sont au cœur des préoccupations de nos sociétés contemporaines : le respect, la dignité, l'estime de soi. Dans cette petite ville d'Angleterre, formée de lotissements successifs, les tensions sont multiples entre les habitants et les nouveaux venus. Les premiers considèrent les seconds comme des étrangers qui ne partagent pas leurs valeurs et ont le sentiment qu'ils menacent leur mode de vie. Ils les tiennent à distance dans la vie courante, les écartent des lieux de décision, des associations de loisirs, des clubs et des églises. Et ce rejet se perpétue sur deux ou trois générations, entretenu par les rumeurs et les commérages. Or nul racisme ici au sens propre, nulle menace de chômage à cette époque - les uns et les autres sont des ouvriers ou des petits bourgeois et travaillent dans les mêmes usines. Ce refus de la relation à l'autre, explique Norbert Elias, est à replacer dans un contexte plus large de rapport de pouvoir : le groupe dominant reproduit sa domination - et renforce sa cohésion - en excluant les " marginaux ", cette image collective confortant à son tour l'image que chacun se fait de soi à l'intérieur du groupe. Ainsi, du côté des exclus, " ces jeunes qui, sachant qu'ils indisposaient ceux qui les traitaient en parias, trouvaient là une incitation supplémentaire, peut-être l'incitation majeure à se mal conduire ".

09/1997

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Provence, Alpes, Côte d'Azur

Un été à Cameline

Suite au décès de sa mère, Naïs tourne le dos à sa vie parisienne pour se réinstaller dans son village natal en Provence. Entre culture de la lavande, amitiés retrouvées, chassés croisés amoureux, la fille prodigue saura-t-elle faire face à ses vieux démons et renouer avec le bonheur ? Naïs a quitté sa Provence et sa lavandicultrice de mère pour s'installer à Paris. Elle a aujourd'hui trente-six ans et sa mère vient de mourir. Fille unique, elle hérite de sa propriété. Naïs plaque tout pour se revenir à Caméline, son village perché entre Ventoux et Lubéron. Son ami d'enfance, Gabriel, murailler de son état, vient également de se réinstaller dans la région. Mais les retrouvailles entre Naïs et Gabriel sont difficiles : le jeune homme, sombre et mutique, refuse de renouer tout contact. Au village, d'obscures rumeurs circulent sur son compte. Mais Naïs tisse de nouvelles amitiés : Emilie, qui gère la boutique d'huiles essentielles et qui attend son premier enfant, Arthur, le vacancier belge qui loue le gîte de la propriété... Elle réapprend le travail de la terre aux côtés de Bénédicte, l'ouvrière agricole de sa mère, la récolte de la lavande, la distillation, la confection de savons... Naïs change complètement de vie. Au fil de l'été, le coeur de Naïs est tiraillé entre les sentiments profonds qu'elle éprouve pour Gabriel, et l'attachement sincère qu'elle ressent pour Arthur. Mais quand elle réalise que c'est de l'amitié, et non de l'amour, qui l'unit à Arthur, et qu'elle ouvre son coeur à Gabriel, celui-ci la repousse. Rongé par un secret, par la honte et la culpabilité, Gabriel quitte le village...

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Littérature chinoise

Rouges étaient les flots

Ce récit autobiographique raconte La Révolution culturelle vue par un enfant, devenu jeune homme, de 1966 à 1977, au sein de sa famille dans la grande ville de Harbin au nord-est de la Chine. L'auteur mêle la petite et la grande histoire, qu'il a appris progressivement à déchiffrer, au cours des événements, et bien des années après, où les instants isolés révèlent soudain leur sens grâce à ses souvenirs et, sans doute aussi, à son imaginaire. C'est aussi l'occasion de découvrir une famille sur trois générations, et la mémoire d'un passé plus lointain, emporté par les flots d'une histoire démesurée, celle des rêves et des expériences de Mao, mais aussi des espoirs et des désenchantements de tout un peuple, entrainé dans une épopée tantôt tragique, tantôt tragi-comique. Une galerie de personnages : une grand-mère bouddhiste, un bibliothécaire taciturne, des gamins du voisinage, un vieux photographe exproprié, amoureux de Tchaïkovski, un jeune conteur de Victor Hugo devenu peintre, un couple d'artistes au destin brisé, un soldat désemparé après sa démobilisation, un baryton qui a raté son suicide, une belle danseuse foudroyée par la maladie, une jeune colporteuse de rumeurs qui diffuse le faux testament du Premier Ministre Zhou Enlai... autant de figures qui viennent entrelacer leurs drames à ceux du père de l'auteur, chef d'entreprise broyé par la tourmente politique, et de sa mère, courageuse mais inquiète du destin de ses enfants piégés dans le chaos et la violence. Un témoignage poignant, écrit avec pudeur et retenue, dans un style maîtrisé et lucide, sur la Chine d'une époque particulière, qui croule sous le poids de son Histoire, où ville et campagne se découvrent, où destruction et création s'entrecroisent et donnent à voir un pays où les destins individuels se jouent sur fond d'hystérie collective.

05/2023

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Littérature française

Cacophonie

Sur les rives du continent clair-obscur, dans une ville ocre aux matins bleus, une grande maison jaune. Le ressac de la mer, les rumeurs de la rue adjacente et les chants d'oiseaux pourraient en faire un paradis. C'est d'ailleurs ainsi que la voyait Sali, veuve de l'ancien propriétaire, qui vit là depuis sept ans, lorsque ses multiples fugues hors du continent ne la font pas dériver ailleurs. Amère désillusion cependant : alors qu'elle imaginait y trouver un enracinement possible, un lieu, enfin, d'appartenance, la femme vieillissante est progressivement rejetée par sa belle-famille. Dans cette maison où elle pensait se reconstruire, son être entier commence à s'émietter. Prisonnière d'un espace immense, d'une rue qui semble l'observer, d'un flot d'images télévisées et de pensées qui l'assaillent, Sali suffoque et ne sait plus que faire. Partir ? Mourir ? Se résigner ? Non, il ne faudrait jamais se résigner dans un monde où, malgré le règne des apparences, la folie du sang et la médiocrité si bien partagée, des hommes et des femmes tentent, à leur manière, de survivre. Récit aux allures de monologue intérieur, Cacophonie plonge le lecteur au coeur de la détresse et des pensées d'une femme en butte à la solitude mais aussi aux prisons qu'elle se construit. Y reviennent, lancinantes, la douleur de l'abandon maternel et la difficulté de la quête de soi. Un texte âpre mais lucide et nécessaire sur le monde contemporain, l'Afrique et la construction de soi. Un texte dont les pages vibrent de la violence du cri longtemps contenu mais qui, cependant, n'abandonne pas l'espoir qu'a chacun de trouver, un jour, sa place dans le monde, le "canari où se reposer"

07/2014

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Littérature française

Les brasseurs de la ville

Port-au-Prince. Une famille négocie sa survie au jour le jour. Il est maîtrepelle sur un chantier, portefaix au dos labouré par des sacs de farine ; elle est marchande ambulante de serviettes, repasseuse chez les messieurs célibataires du quartier, n'hésitant à se donner à eux car sinon " la chaudière ne monterait pas le feu ". Cinq enfants. Leur fille aînée, Babette, adolescente, est leur seul espoir : elle a son brevet, leur offrira un gendre riche car elle est belle, " longues jambes, un large bassin qui donne de l'ampleur à ses fesses rondes et hautes ". Sa mère la rêve en Shakira. Un certain M. Erickson se présente un jour, bien plus âgé qu'elle, très riche. Et surtout généreux pour la famille qu'il installe dans une confortable maison. Cet homme mystérieux pourvoit à tout. Mais pourquoi métamorphoset-il Babette en blonde dont " les cheveux se secouent et ne perdent pas leur pli ", au point que le quartier la nomme dorénavant la Barbie d'Erickson ? Sa mère constate, désolée : " ma fille n'est plus ma fille ". Qui est-il réellement, ce personnage louche aux trois maîtresses, vivant dans une luxueuse maison barricadée, entouré de gardes du corps ? En " putanisant " Babette, ses parents semblent s'être engagés sur une voie aux multiples périls, dont ils pressentent avec effroi qu'elle est sans retour. Dans Les brasseurs de la ville, épopée à travers les quartiers pauvres de Port-au-Prince, du matin au soir, chacun des multiples personnages invente ses propres pas pour danser avec sa croix. Evains Wêche signe un talentueux premier roman qui met en lumière la lutte du peuple contre la déchéance et la mort, un peuple qui brasse la ville entre les bruits et les fureurs où s'entremêlent des histoires de courage, d'amour et de folie.

01/2016

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Energie

Energies

Décrypter la question des énergies pour construire notre avenir énergétique et relever le défi climatique. Depuis un siècle, l'humanité dispose de quantités très abondantes d'énergies, notamment fossiles. Chardbon, pétrole et gaz ont façonné notre monde, permis nos modes de vie, et ils assurent toujours l'essentiel de notre confort. En contrepartie, leur combustion menace la stabilité climatique, qui a permis à nos sociétés de se développer. Nous nous retrouvons donc face à un impératif : pour contenir le réchauffement climatique, il nous faut renoncer aux énergies fossiles. Nous devons notamment passer à l'életricité bas-carbone pour conserver les services actuellement rendus par les énergies fossiles. Mais comment la produire ? Eolien, solaire, nucléaire... quel bouquet allons-nous bâtir ? Ces technologies suffiront-elles à assurer la satisfaction de nos besoins ? Ingénieur et vulgarisateur sur les questions d'énergie et de climat, Maxence Cordiez brosse un tableau complet des réalités énergétiques qui conditionnent notre avenir. Présentation de la collection : Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux. La collection " Fake or not " nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.

04/2022

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Histoire internationale

Rodolphe et Mayerling

Le 5 février 1889, Vienne, drapée dans le deuil, déploie le faste des grandes funérailles. La capitale de la monarchie austro-hongroises pleure l'héritier de la Couronne, l'archiduc Rodolphe, qui, brisé par une longue série d'échecs politiques et miné par une maladie qu'il croit mortelle, s'est donné la mort dans son pavillon de chasse de Mayerling. Dans un premier communiqué, la Cour a avancé une attaque d'apoplexie comme cause de la mort. Mais, deux jours plus tard, revenant sur cette version, elle fait savoir que le prince héritier s'est suicidé dans un moment d'égarement mental. La nuit précédente, le cadavre d'une jeune femme, la baronne Mary Vetsera, découvert aux côtés de Rodolphe, a été transporté, dans le plus grand secret, de Mayerling à Heiligenkreuz, à quelques kilomètres de là, où il a été inhumé, à la dérobée, dans le cimetière paroissial. Jusqu'à la fin de la Monarchie, la Cour gardera un silence total sur la présence de Mary Vetsera à Mayerling. L'admettre serait revenu à reconnaître l'adultère et à accréditer la thèse qui faisait de Rodolphe l'assassin de sa maîtresse. Conséquence du souci que la dynastie ne soit pas compromise dans un scandale, ces flottements et ces silences l'atteignent pourtant par un effet de boomerang. Ils nourrissent le soupçon que la Cour cherche à cacher des secrets plus terribles. Avant même la célébration des obsèques, des rumeurs commencent de circuler à Vienne, reprises par les milieux diplomatiques, colportées par la presse étrangère. Ainsi lorsque les lourdes portes de la crypte des Capucins, l'ultime demeure des Habsbourg, s'ouvrent sur la dépouille de Rodolphe, le mythe s'est déjà emparé de l'Histoire.

05/2008

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Littérature française

Couba Libré

Dev, tel un lièvre en son gîte songeait. Car, Jean de La Fontaine a bien raison, que faire en un gîte à moins que l'on ne songe ? Cela faisait moins de dix jours à présent et s'il a neigé sur Yesterday, il pleuvait à son arrivée à Habana, la capitale de Couba Libré. Comment s'était-il retrouvé là ? Allait-il pouvoir réaliser la mission qui lui avait été confiée ? Il vaquait nonchalamment dans son refuge de Dragui, serein comme un pinson, occupé à classer ses derniers achats de disques vinyles (collector des Rolling Stones : Steel Wheels et Woodoo lounge, Tommy des WHO...), clope au bec et whisky à portée de gorge, tout en jetant régulièrement un coup d'oeil furtif sur Marian, sa complice et amante quand... Un nuage en forme de D apparut dans le ciel. Aussitôt, Marian, la première à l'apercevoir, blêmit. Elle savait ce que cela signifiait. Dev allait bientôt devoir partir. C'était, en effet, le signal convenu avec les dirigeants de Drama pour quérir Dev. Et c'est ainsi que, transporté par un vaisseau de la flottille de la Force Rapide Thurge, Dev se retrouva devant le Parliamant. Gérard Keiff est né en 1958 à Alger. Il a exercé de nombreux métiers avant d'intégrer la Banque de France en 1982. Il est rédacteur de Beu2Feu, un bulletin d'humour et d'humeurs fondé en 1998. Il a été l'un des membres fondateurs de SOS Racisme dans la région PACA. Engagé politique durant quelques années, il a décidé de remplacer banderoles et drapeaux par un simple stylo. Après un premier roman d'anticipation, Barzingue, paru en 2019 et Tout le Toutim, paru en 2020, ce scribouillard nous propose aujourd'hui Couba Libré, son troisième récit.

06/2021

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Actualité politique internatio

Le meilleur des mondes possibles

Paul Valéry, esprit fin, cultivé, profond et subtil à la fois, avait raison : notre civilisation, nous le constatons à présent de manière on en peut plus tangible avec cette dramatique crise du coronavirus, est, clic aussi, mortelle ! A cette énorme différence près qu'elle s'avère aujourd'hui doublement mortelle : mortelle au sens passif, elle se meurt, inexorablement, et par notre propre faute mais aussi au sens actif elle est en train, littéralement, de nous tuer, en une soudaine accélération exponentielle, et toujours par notre propre faute, ce mixte inconsidéré d'inconscience, d'imprévision et d'égoïsme, de piètres calculs toujours à trop courts termes, sans visions d'ensemble, aiguillonnée par le seul intérêt particulier au détriment de l'intérêt général. Oui, le monde contemporain a les idées courbes plus encore que courtes : voilà pourquoi, désormais, il ne tourne plus rond qu'en apparence. Pis : il se veut tellement réglé, formaté, normatif, telle une parfaite machine à fabriquer un totalitarisme qui s'ignore, un fascisme qui ne dit pas son nom, qu'il a fini, au comble d'un paradoxe aussi vertigineux que compréhensible, par se dérégler, sans plus de limites pour le contenir dans la sphère de la raison, du simple bon sens. Nous en payons aujourd'hui, précisément, le lourd et tragique tribut ! Le système, en ces temps aux rumeurs d'apocalypse, est, manifestement, à bout de souffle : un minuscule mais surpuissant virus peut anéantir, ou presque, sinon une civilisation entière, du moins l'arrogance des hommes ! La technologie, fût-elle la plus sophistiquée, n'y peut rien : la nature, à défaut du coeur, a ses raisons que la raison ne connaît pas ! Allez, courage, hommes et femmes de bonne volonté : malgré l'immense souffrance de ce monde aujourd'hui endeuillé, et par-delà même ce douloureux avertissement qui nous étreint quotidiennement, ta guerre n'est pas perdue !

06/2021

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Ménopause

Ménopause, tout peut changer

La ménopause concerne 35 millions de personnes en France, et pourtant, on n'en parle presque jamais. Souvent redoutée, elle fait l'objet de nombreuses rumeurs, hypothèses contradictoires et autres légendes urbaines. Voilà plusieurs décennies que le docteur Michel Mouly, gynécologue et cancérologue de renom, spécialiste en la matière, accompagne des patientes proches de la ménopause, qui n'ont en général pas conscience du fait que leurs symptômes plus ou moins handicapants ne sont pas anodins. En effet, ces différents troubles peuvent donner naissance à des maladies bien plus sérieuses. Or, il existe une solution, capable à la fois de les débarrasser des effets indésirables de la ménopause, mais surtout de les empêcher de dégénérer vers quelque chose de plus dangereux. Ce remède tient en trois lettres : THM, pour traitement hormonal de la ménopause. Victime d'une mauvaise réputation complètement infondée depuis une étude américaine parue il y a vingt ans et maintes fois démentie depuis, le THM est la solution pour l'immense majorité des femmes ménopausées. Bouffées de chaleur, insomnies, douleurs articulaires, libido en berne, problèmes urinaires, sueurs nocturnes, symptômes dépressifs : aucune de ces affections n'échappe à l'action du THM, que le docteur Michel Mouly prescrit depuis des années à ses patientes, avec des résultats tels qu'ils lui permettent d'affirmer sans hésitation aujourd'hui que toute femme devrait, à l'approche de la ménopause, considérer d'opter pour ce traitement... Prendre un THM dès le début de sa préménopause est bien moins contraignant que de devoir subir un traitement plus lourd une fois les symptômes aggravés, et la plupart des femmes ne sont pas bien renseignées à ce sujet. A condition d'être prescrit le plus tôt possible après l'apparition des symptômes et de façon personnalisée, le THM est donc l'allié numéro 1 des femmes ménopausées, et ce livre en est la démonstration.

10/2023

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Essais

Né juif : le prix de la coupure

A quoi s'expose un sujet lorsqu'il est né juif ? De quelle faute, de quel crime son peuple honni et persécuté à travers les siècles s'est-il rendu coupable pour provoquer une telle haine, une telle vindicte qui menèrent à la Shoah ? Quelle responsabilité incombe au sujet, héritier de cette histoire et de cette mémoire ? Fort de son expérience personnelle, Robert Samacher s'engage dans une enquête pluridisciplinaire sur les fondements de l'identité juive, afin de cerner cet insaisissable, cet indicible qui la constitue. Il approfondit l'enquête menée par Freud dans Totem et Tabou puis dans L'Homme Moïse et la religion monothéiste, montrant l'importance de la Loi pour les Juifs et valorisant la figure du Père. L'auteur examine les ingrédients qui composent l'antijudaïsme puis l'antisémitisme, en scandant les moments de rupture, tant historique qu'épistémologique, que constituent l'appel de saint Paul, les harangues de Luther, les théories raciales, l'arrivée au pouvoir de Hitler. A travers les discriminations, les persécutions et le génocide, il s'agit toujours d'éliminer ce reste inassimilable qui confronte l'homme à l'altérité et à l'insupportable de sa propre castration. De nos jours, par le biais des réseaux sociaux, rumeurs et fake news connaissent des diffusions incontrôlables. Antisionisme musulman et négationnisme se combinent aux délires complotistes pour mettre à mal tout rapport à la vérité ; de nouveaux dictateurs poursuivent leurs guerres, s'appuyant sur la peur des populations et les méfaits de la propagande. Quand le Père symbolique n'est pas reconnu ni accepté, le Père de la "horde primitive ", sans foi ni loi, fait son grand retour. L'appel à la responsabilité du sujet, troquant ses préjugés et ses certitudes morales pour le champ de l'éthique délestée des impératifs du Surmoi, n'en devient que plus indispensable.

10/2023

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Géographie humaine

Géohistoire des épidémies

Variole, paludisme, peste, Covid-19... les épidémies font trembler ou disparaître les sociétés humaines. Fait social total, elles touchent autant à l'économie qu'à la spiritualité, autant aux pratiques collectives qu'aux oeuvres intellectuelles. Ce dossier présente les grands fléaux sanitaires du passé et leur évolution dans le temps et l'espace. Il interroge notamment leur rapport au pouvoir, et observe les réponses mises en oeuvre par le savant et le politique. 3 Peste et autres " pestilences ", des objets historiographiques complexes 7 Les épidémies entre savoirs, croyances et pouvoirs 10 Inégalités, tensions et interrogations Des fléaux anciens 18-19 Pestilences antiques 20-21 La peste noire submerge l'Europe 22-23 La syphilis, un mal inconnu au xvie siècle ? 24-25 La conquête européenne et le choc de la variole 26-27 La peste en Provence (1720-1721) Epidémies et monde colonial 28-29 Un mal venu d'Asie : le choléra 30-31 La malaria dans les colonies 32-33 Colonisation et contrôle sanitaire 34-35 Vacciner l'Afrique post-coloniale 36-37 La fièvre jaune en Argentine 38-39 Ebola, la pandémie fantôme Entre guerre, idéologie et politique 40-41 La grippe espagnole entre Etats-Unis et Europe 42-43 La grippe espagnole au Mexique : vers la " dictature sanitaire " 44-45 La Covid-19 et la Corée du Nord 46-47 Les politiques sanitaires et la question des libertés 48-49 Un sujet clivant depuis 40 ans : l'origine et la propagation du SIDA Contrôler, surveiller, vérifier 50-51 L'eau et les parasitoses dans les pays du Sud 52-53 H1N1 et Covid-19 : des pandémies aéroportées ? 54-55 Quand les frontières se referment 56-57 Espaces confinés, espaces de confinement 58-59 Une épidémie de rumeurs 60-61 Pandémies chroniques dans les pays du Sud 62-63 Une géographie du savoir sur la Covid-19

10/2023