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Romans policiers

Un cadavre dans les pattes. Nero et Marlowe - Les chats mènent l'enquête

La première enquête de Nero et Marlowe, un duo au poil ! Josie Waters ne pensait pas que sa nouvelle vie lui causerait autant de soucis : à peine ses premiers clients arrivés dans la maison d'hôtes qu'elle vient de racheter, et déjà la voilà avec un cadavre sur les bras. Et ce n'est pas la police locale, peu habituée aux scènes de crime dans cette petite ville du Maine, au bord de la mer, qui résoudra le mystère. Josie commence donc sa propre enquête. Qui a tué Charles Prescott, le critique gastronomique à la réputation difficile ? Stella, la propriétaire d'une maison d'hôtes concurrente ? Barbara, l'inspectrice en bâtiment, bien déterminée à protéger le charme d'Oyster Cove ? Tony, un restaurateur du coin, dont les empreintes ont été retrouvées sous les fenêtres de la victime ? Ou alors serait-ce un des autres hôtes, qui chacun semble cacher un secret ? Les suspects ne manquent pas. Heureusement pour Josie, elle possède à son insu des alliés de taille : Nero et Marlowe, les deux chats de la maison d'hôtes, qui sont de véritables détectives sur pattes... Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Santiago Artozqui. A propos de l'autrice Leighann Dobbs a été ingénieur-développeur pendant vingt ans avant de commencer à écrire des cosy mysteries. Elle vit dans le New Hampshire avec son époux, un chien et un chat.

11/2021

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Beaux arts

Le Kersanton. Une pierre bretonne

Le kersanton, ou kersantite des géologues, tire son nom d'un hameau de la rade de Brest en Bretagne. Cette roche filonienne intrusive, d'origine profonde, a été recherchée tôt par suite de sa singulière aptitude au façonnement. Elle a permis la sculpture des porches et calvaires dans les enclos paroissiaux entre les XVe et XVIIe siècles. Ultérieurement, elle a été appréciée par l'art funéraire et, à l'issue de la Grande Guerre, lors de l'érection d'innombrables monuments aux morts ; plusieurs autres roches bretonnes, de teinte sombre ont pu alors la concurrencer. Toutefois, le plus fort volume de kersanton. extrait dans la seconde partie du XIXe siècle et au début du XVe siècle, a été mis en oeuvre dans l'habitat et les travaux publics (infrastructures portuaires. ferroviaires. militaires. construction des phares...). La situation des principales carrières en bordure de la rade de Brest facilitait son acheminement par voie d'eau. Les exploitations, occupant plusieurs centaines de personnes, présentaient une organisation industrielle. Aujourd'hui, les sites abandonnés sont novés ou comblés : les quais d'embarquement s'écroulent : les amoncellements de blocs rebutés sont envahis par la végétation... Seule la restauration des monuments historiques pourrait raviver quelques carrières célèbres. Au total. la saga du kersanton, éclairée par de nombreuses photographies inédites dues à l'auteur, glisse insensiblement de l'Histoire naturelle, en l'occurrence la Géologie, à l'Histoire et plus particulièrement à l'Histoire de l'art en Bretagne occidentale.

11/2010

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Ouvrages généraux et thématiqu

La ligue d’Action française (1905-1936). Organisations, lieux et pratiques militantes

L'Action française, Charles Maurras, et le maurrassisme ont fait l'objet ces dernières décennies d'un renouveau historiographique conséquent. Dans le dispositif maurrassien, si les dirigeants et les publications, à commencer par le quotidien L'Action française ont été largement étudiés, la ligue d'Action française, née en 1905 et dissoute en 1936, a été beaucoup moins analysée. C'est à cette organisation, à son implantation et au type de militantisme qui la structure que s'attache cet ouvrage en posant des questions qui ne sont simples qu'en apparence : qui sont les militants et les militantes de l'Action française ? Où se situent les sections de la ligue nationaliste ? Comment s'organisent ses activités et se marque son action sur le terrain, non seulement en région parisienne mais aussi en province ? C'est à ces différentes interrogations que s'emploie à répondre ce livre issu d'une thèse soutenue à l'université de Lorraine-Metz en 2017. L'ouvrage permet ainsi, à partir de sa sociologie, de ses pratiques militantes et des jeux d'échelles entre le national et le local, de dessiner un portait renouvelé d'une ligue nationaliste qui, après la Ligue des patriotes de Paul Déroulède moribonde avant 1914 fut au coeur de l'histoire militante du nationalisme français avant de se voir concurrencée par les Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger à partir de la seconde moitié des années 1920.

01/2022

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Littérature française

L'Intruse

"Zennou dirigeait la grande demeure avec un savoir-faire accompli. Elle pensait à tout, réglait tout, de la simple facture aux questions les plus diverses. D'une perspicacité étonnante, développée en elle par un sens aigu de l'observation, elle se posait en sérieuse concurrente dans les parties d'échecs et était capable de donner du fil à retordre au maître de céans, lui qui se targuait d'être un redoutable adversaire en la matière. Véritable cordon bleu, elle congédiait la cuisinière lorsqu'il recevait ses amis et se mettait derrière les fourneaux pour confectionner les mets les plus succulents qui subjuguaient les convives. Les années passant et la vie s'écoulait sans encombre jusqu'au jour où, occupée à préparer le matériel du patron pour son golf hebdomadaire, elle fut interrompue par le concierge qui vint lui annoncer qu'une jeune femme, se disant sa nièce, voulait la voir..." Ce roman qu'on peut intituler aussi : Un trio sous haute tension, est une oeuvre existentielle marquée du sceau de l'universalité où le lecteur est confronté à l'éternel conflit entre le bien et le mal, la fidélité et la trahison, la satisfaction et le remords... Dans son analyse du comportement humain, l'auteur tisse sa trame pour introduire le lecteur dans la vie intime de ses personnages, à travers un récit où, paisiblement, cohabitent, chevauchent et se recouvrent les cultures arabe, amazigh et aussi française, dans un pays pluriel, tolérant et ouvert.

04/2013

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Droit

ETHNICITE REPUBLICAINE. Les élites d'origine maghrébine dans le système politique français

Persuadés de la supériorité et de l'universalité du "modèle républicain", les hommes politiques chantent les vertus de l' "intégration à la française", diabolisant dans le même élan le communautarisme à l'anglo-saxonne. Cette réhabilitation roman national joue le rôle d'exorcisme collectif, exprimant finalement davantage d'angoisses et de peurs pour l'avenir de notre cohésion sociale que de certitudes bien établies. Mais, au-delà de cet unanimisme républicain, teinté souvent de chauvinisme franchouillard, s'esquissent des logiques d'ethnicisation du politique qui ne sont pas toujours clairement assumées par les acteurs. Cet ouvrage, qui repose sur une enquête approfondie, rend compte des différents modes de sélection, de promotion et de cooptation des élites maghrébines dans le système politique français. Il décortique les principaux usages de l'ethnicité maghrébine, tant du côté des acteurs (élus, dirigeants associatifs, leaders communautaires) que des organisations (gouvernement, collectivités locales, partis, syndicats). L'auteur a pour ambition de jeter les bases d'une théorie française de l'ethnicité, qui ne se contente pas d'adapter les nombreuses thèses anglo-américaines. Dépassant les faux débats sur la prétendue "américanisation de la société française", il étudie les manifestations actuelles d'ethnicité et le retour aux conceptions idéalistes du fait national : populismes et communautarismes ethniques se développent simultanément, participant de manière concurrente et complémentaire à la définition d'un "nouvel être communautaire" pour la France et l'Europe de demain.

09/1997

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Littérature française

Les forêts profondes. Au temps d'Ebola

"Fin décembre 2013, un garçonnet du bout du monde décède de symptômes qu'on associe trop vite à une dysenterie. Tout le monde ignore que, dans un coin de forêt reculé de la Guinée, le virus Ebola vient de prendre sa première victime en Afrique de l'Ouest. C'est là que mon récit démarre : dans le village de Meliandou. Douze mois plus tard, le virus Ebola a touché à la postérité : celle qui s'offre aux grandes calamités, qui, par l'émotion qu'elles suscitent, marquent l'opinion toujours et parfois une époque. Entre temps, l'épidémie Ebola a fait 10 000 morts. Pendant les douze mois de l'année 2014, le temps a été comme suspendu en Guinée, dans une sorte d'état d'urgence sanitaire, où ce sont les humanitaires (MSF, OMS) et les laboratoires de biosécurité qui ont dit ce qu'était la Loi. Pour limiter les infections, on a donc cessé de se serrer la main pour se saluer, d'acheter sur les étals marchands de la viande de brousse boucanée, et même d'aller à l'école. On a pourtant continué à vivre. Et bientôt les légendes de la forêt sacrée et les rites des ancêtres sont venus concurrencer les grands axiomes de la santé publique, dans un inévitable choc des cultures. Ce récit, écrit entre Paris et Conakry, relate ce qui s'est réellement passé en Guinée en 2014. Et qu'on n'a jamais lu ".

10/2016

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Critique littéraire

Conversations sur la langue française

Depuis plus d'un millénaire, au fil des siècles, s'est formée " la langue française ", dont l'usage ne s'est jamais limité au seul territoire de la France. Langue officielle, langue de la littérature, langue de l'école, mais aussi langue des locuteurs ordinaires, largement plurilingues, en France, en Wallonie, en Suisse romande, au Luxembourg, au Québec, elle est aujourd'hui la langue maternelle de quatre-vingts millions de personnes. Quand la France dominait l'Europe, le français s'y imposait aux aristocrates, aux diplomates, aux intellectuels. Comme la France, le français, au XXe siècle, a perdu beaucoup de son empire. Sous sa forme étatique, administrative, juridique ou judiciaire, il est souvent obscur aux Français eux-mêmes ; son orthographe n'est maîtrisée que par une minorité de ceux qui l'écrivent ; la fable de sa " clarté " ne convainc plus personne. Pour autant, concurrencée par l'anglais, bientôt par l'espagnol ou le chinois, la langue française est-elle en danger de mort prochaine ? Certainement pas. Elle n'a jamais été autant parlée ni écrite, en France et dans le monde. Elle est diverse, multiple, elle change et s'enrichit sans cesse. L'ensemble francophone manifeste une créativité prometteuse. De Du Bellay à Proust et au-delà, il n'est d'autre défense et illustration de la langue française que de favoriser la " vie vertigineuse et perpétuelle " que cache son " apparente immobilité ". Son futur dépend de notre désir et de notre liberté.

03/2007

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Informatique

Programming Language Pragmatics

Programming Language Pragmatics addresses the fundamental principles at work in the most important contemporary languages, highlights the critical relationship between language design and language implementation, and devotes special attention to issues of importance to the expert programmer. Thanks to its rigorous but accessible teaching style, you'll emerge better prepared to choose the best language for particular projects, to make more effective use of languages you already know, and to learn new languages quickly and completely. Features: • Addresses the most recent developments in programming language design, spanning more than forty different languages, including Ada 95, C, C++, Fortran 95, Java, Lisp, Scheme, ML, Modula-3, Pascal, and Prolog. • Places a special emphasis on implementation issues-how the techniques used by compilers and related tools influence language design, and vice versa. • Covers advanced topics in language design and implemenation, such as iterators, coroutines, templates (generics), separate compilation, I/0, type inference, and exception handling. • Reviews language-related topics in assembly-level architecture critical for understanding what a compiler does to a program. • Offers in-depth coverage of object-oriented programming, including multiple inheritance and dynamic method binding. • Devotes a special section to static and dynamic linking. • Includes a comprehensive chapter on concurrency, with detailed coverage of both shared-memory and message-passing, languages and libraries. • Provides an accessible introduction to the formal foundations of compilation (automata theory), functional (lambda calculus), and logic programming (predicate calculus).

01/1999

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Cinéma

Hollywood à Shanghai. L'épopée des studios Lianhua, 1930-1948

En 1930, un groupe d’entrepreneurs chinois vivant entre Shanghai, Hong Kong et Pékin, fondent une des plus grandes compagnies cinématographiques de l’époque, la Lianhua. La Chine est alors une nation jeune et vulnérable et leur projet est autant économique que politique. La compagne ambitionne de donner ses lettres de noblesse au cinéma chinois et de concurrencer les Majors américaines. A Shanghai, un immense complexe de production voit alors le jour, sorte de microcosme idéal où l’art et la culture doivent servir le projet de construction nationale. Les acteurs, réalisateurs, techniciens de la Lianhua comptent parmi les plus grands de l’époque. Leurs films attestent de leur exigence artistique, combinant la volonté de s’approprier le cinéma hollywoodien et d’explorer l’art cinématographique à la nécessité de dénoncer les problèmes du pays. Ce projet connut bien des difficultés. La guerre avec le Japon en 1937 marqua un premier coup d’arrêt, brutal. Les dissensions de l’immédiat après-guerre l’achevèrent. Mais même après sa disparition en 1948, son héritage se transmit dans l’espace chinois. Cet ouvrage retrace l’histoire de la Lianhua entre 1930 et 1948, examinant, à travers les heurs et malheurs d’une grande compagnie cinématographique, l’aventure des hommes et de leurs films. C’est à la fois le cinéma d’avant la Chine communiste et le destin d’une communauté culturelle d’exception qui sont révélés.

10/2015

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XVIe siècle

L'autre famille royale. La faillite de l'absolutisme

Maîtresses et bâtards sont au coeur de l'histoire monarchique et tiennent, à l'avènement de ce qu'on appelle " l'absolutisme ", un rôle de premier plan. Mais quel est-il et comment la famille royale peut-elle s'en accommoder alors que sur elle reposent la légitimité et la continuité du pouvoir ? C'est à cette question que Flavie Leroux répond en relisant les règnes des Bourbons, de Henri IV à Louis XVI, dernier roi de France. Elle redonne leur place aux maîtresses successives et à leurs enfants, aussi bien dans l'idéologie monarchique que dans la réalité du pouvoir et de la vie de cour. D'abord famille de substitution sous Henri IV, avec Gabrielle d'Estrées et les Vendôme, ils s'imposent ensuite, avec Henriette d'Entragues, Louise de La Vallière ou Mme de Montespan, comme une famille en parallèle que le roi garde auprès de lui et introduit, peu à peu, aux côtés de sa lignée légitime. Elle peut en son absence représenter une menace pour l'équilibre des pouvoirs, jusqu'à susciter des conflits avec les autres princes. Cette " contre famille " va concurrencer la " véritable " famille à un point tel que, sous Louis XVI, c'est l'intégralité du pouvoir des Bourbons qui est mis en péril par cette nouvelle organisation. Entre famille, pouvoir et société, un livre inédit, brillant et décisif sur l'inexorable déclin de la monarchie française avant la Révolution française.

10/2022

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Sociologie politique

Qui dirigera le monde ? Réflexions sur le nouveau déséquilibre mondial

De la guerre en Ukraine au conflit entre Israël et la Palestine, les événements géopolitiques des dernières années révèlent en creux la faillite de l'ordre mondial tel qu'il avait été édifié depuis 1945, reposant sur des normes internationales garanties par un équilibre entre grandes puissances. Si les Etats-Unis conservent une large hégémonie, ils se trouvent concurrencés par de nouveaux acteurs. La Russie n'est plus un empire, comme ce fut le cas de l'Union soviétique, mais elle veut s'assurer de sa domination sur les territoires voisins. La Chine livre une guerre commerciale à l'Occident, et lui dispute en Afrique l'influence perdue des anciens colonisateurs européens, sans parler de ses revendications à Taïwan et dans la mer de Chine. L'Europe tente de conserver sa place dans ce nouveau monde, mais est traversée de dissensions qui l'empêchent de parler d'une voix claire et de porter des projets à la hauteur de ses ambitions. Dans ce nouvel échiquier mondial instable où les alliances sont changeantes, la Turquie, les pays du Golfe ou le Brésil entendent bien jouer un rôle nouveau. Se demander qui dirigera le monde, c'est se plonger dans la complexité de cette nouvelle donne, très instable, grâce aux contributions des meilleurs spécialistes sur le sujet. C'est aussi, à la veille des élections européennes, s'interroger sur le rôle de la France et de l'Union européenne.

04/2024

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Esotérisme

Mon ego et moi. Petits arrangements entre amis

Une des voix les plus originales de la spiritualité contemporaine ! Franck Terreaux est une voix originale dans le monde de la spiritualité contemporaine. Par son parcours déjà, atypique : pourvu d'un CAP de vacher, puis magicien, violoniste, il est aujourd'hui accordeur des plus beaux pianos du monde au Conservatoire National de Musique à Paris ; et aussi par sa volonté farouche d'être indépendant et de rester au plus près de son expérience personnelle. Et quelle est cette expérience ? Celle d'un éveil, d'une ouverture à une présence tranquille, qui, comme il le dit, ne demande rien à personne, éveil qu'il préfère appeler " extinction ". Ici, Franck cherche à nous faire partager sa découverte avec son approche si particulière, pleine d'humour et d'impertinence : il nous propose des exercices, des pratiques pour nous faire prendre conscience que cette présence est déjà là, pour nous faire passer du mode " discursif " au mode " perceptif ". Franck se confronte aussi à de grands maîtres comme Nisargadatta Maharaj et Douglas Harding qu'il apprécie pour éclairer sa propre démarche. Et on retrouve le Franck Terreaux impertinent et direct : il n'y a rien à faire pour s'éveiller puisque c'est déjà là avant même qu'on y pense ! Un régal ! Quelques avis sur son dernier livre Etre sans le dire (Almora, 2019) 5 étoiles sur Amazon " Une merveille comme chacun de ses livres. Je ne connais pas de pédagogie plus simple et plus directe vers la perception de ce qu'on est. Unique. " " Encore un petit bijou de Franck Terreaux. Après L'éveil pour les paresseux et L'art de ne pas faire, Franck nous livre avec Etre sans le dire un livre joyeux, intimiste, plein d'esprit et d'espièglerie pour ouvrir le lecteur à cet Espace que nous sommes par nature mais que par inattention nous avons complètement oublié. " " Avec des mots de tous les jours et des exercices clairs et simples, met à la portée de tous ces vérités évidentes mais jusque-là pas ressenties... Merci " " Une véritable aubaine pour les chercheurs spirituels authentiques. Un petit bijou vous dis-je. Un pur régal. " " C'est tellement riche de tout qu'il est impossible d'en faire le tour. Rien de pesant là-dedans : la pertinence, même ultime, n'attend pas le nombre de pages. . On reconnaîtra sans doute peu ou prou dans le même mouvement Jean Klein, Krishnamurti Jiddu, Krishnamurti U. G. , Nisargadatta Maharaj, Stephen Jourdain, Daniel Morin... Le Panthéon incarné, quoi... : -) "

04/2023

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Sciences politiques

La fabrique coloniale du citoyen. Algérie, Nouvelle-Calédonie

Si l'exclusion des indigènes de la participation politique dans le monde colonial est aujourd'hui largement connue et expliquée, nous en savons par contre bien moins sur l'accession des populations issues du peuplement des colonies au statut de citoyens, et dans quels contextes et conditions, ils ont su développer un sentiment d'appartenance à l'Etat-nation, fut-il colonial. C'est cet angle-mort de la connaissance sur l'époque coloniale que cet ouvrage prétend éclairer. Comprendre, à partir des deux cas exemplaires de colonies de peuplement françaises que furent l'Algérie et la Nouvelle-Calédonie, comment les Français d'Algérie et les Caldoches sont devenus citoyens. Pour cela, cette étude revient sur les classifications juridiques produites au sein de l'Etat colonisateur (ethniques ou confessionnelles) et réfléchit à leurs sens pour identifier les populations. Cette démarche implique de repenser la sociologie historique de la citoyenneté en contexte colonial. En effet, tandis qu'en métropole l'apprentissage de la citoyenneté repose sur la promotion d'une participation politique individuelle, libre, éclairée et coupée des solidarités locales, sur le terrain algérien ou néo-calédonien, les Français citoyens accèdent à la participation politique par le biais de leur appartenance à des groupes particularisés, et en concurrence avec d'autres dans des sociétés largement ethnicisées et/ou racialisées. Dans ces conditions, si le projet des colonies de peuplement reste la dissolution de la question indigène, le passage à la modernité politique et à la citoyenneté électorale s'y réalise loin de l'universalisme et de l'individualisme républicain valorisés en métropole. L'apport de ce livre est de mettre en exergue ces évolutions paradoxales de la "fabrique coloniale du citoyen" par rapport à celle de la métropole.

07/2019

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Critique littéraire

Le livre, instrument de paix et de démocratie mondiale ? La politique du livre de l'Unesco, 1945-1975

Créée à Paris à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (Unesco) mène des actions souvent méconnues du grand public. Sa politique de promotion du livre et de la lecture en fait partie. Cette politique se déploie pourtant dès 1945 à travers le monde sur fond de reconstruction, de guerre froide puis de décolonisation, soumise à la concurrence des grandes puissances, des fondations américaines et autres organismes dans le domaine du livre à l'international. Confrontée à des enjeux économiques et géopolitiques nombreux et contradictoires, l'Unesco a vu ses programmes évoluer au gré des changements politiques et idéologiques provoqués par l'évolution des relations internationales et l'adhésion régulière de nouveaux Etats-membres. Sans doute plus que d'autres domaines, le livre, qui pose en filigrane la question de l'influence culturelle et de la langue, est un sujet sensible pour les Etats, et le lien étroit entre livre, éducation, alphabétisation et développement économique est fréquemment affirmé. Convention universelle sur le droit d'auteur, campagnes d'alphabétisation, développement de bibliothèques, professionnalisation des métiers du livre, commémoration de grands écrivains, collection de chefs-d'oeuvre de la littérature mondiale, préservation de manuscrits anciens, collecte des traditions orales en Afrique, promotion de "textes de lecture" en Asie... autant d'axes de la politique multiforme menée par l'Unesco entre 1945 et 1975, dont les acteurs et les résultats se révèlent à la fois multiples et ambigus. Cet ouvrage propose une approche vivante, complexe et nuancée autour d'une question centrale : l'Unesco est-elle parvenue, depuis sa création, à imposer le livre comme instrument de paix et de démocratie à l'échelle mondiale ?

07/2019

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Pédagogie

Jean-Michel Blanquer, l'Attila des écoles. Celui derrière qui l'herbe ne repousse pas, 2e édition revue et augmentée

Lorsque Jean-Michel Blanquer parle, on a envie d'applaudir. Il décrit avec brio une école idéale, refondée sur la science, humaniste en même temps qu'efficace... On aimerait que ce soit vrai, mais tout est faux, comme le montrait déjà la première édition de ce réquisitoire. A l'heure du bilan de la mandature, cette nouvelle édition prend en compte les efforts du ministre pour justifier sa politique. Mais, quoi qu'il en dise sur un ton toujours très satisfait, aucune des réformes qu'il a engagées n'est réellement éclairée par la science. Les chercheurs dont il s'est entouré sont, pour les plus influents, sortis de leur domaine de compétence, et fondent leurs arguments sur des prémisses largement discutables, quand ils ne trichent pas avec les références bibliographiques. L'évaluation est partout, rien ne marche, et jamais les conséquences ne sont tirées. Au total, et sous couvert de modernité, les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l'enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l'élitisme comme principe. Ce ne serait qu'un mauvais moment à passer si la plupart de ces réformes n'étaient irréversibles, et si elles ne coûtaient pas très cher pour un effet dérisoire. Débat de spécialistes ? Non. Pascal Bouchard est journaliste, il suit les questions d'éducation depuis bientôt 40 ans, et voit, sous des apparences changeantes et des dispositions parfois très techniques, revenir sans cesse les questions non résolues qui hantent notre système éducatif. Car c'est le grand mérite de ce ministre que de nous obliger à les poser sous un jour nouveau sans jamais nous laisser impressionner par les arguments d'autorité de ceux qui veulent nous imposer leur vision de l'Ecole.

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Histoire internationale

Les Etats-Unis et l'Afrique. De l'esclavage à Barack Obama

Les relations Etats-Unis/Afrique ne se résument pas aux seuls intérêts du moment que sont la lutte contre le terrorisme et la concurrence des émergents (Chine, Inde, etc.) sur le continent. Certes, ces préoccupations sont au coeur de la prospective stratégique américaine qui, depuis l'entrée en fonction de Donald Trump (2017), considère l'Afrique comme un axe important de la géopolitique d'avenir. Cet essai estime que seule la profondeur historique permet une compréhension de la spécificité et du développement de ces relations. L'enquête met en lumière et articule quelques séquences essentielles : la traite atlantique, l'esclavage des Noirs dans les grandes plantations, la guerre de Sécession, l'abolition de l'esclavage et la création du Libéria, la longue marche vers les droits civiques, la contribution des Afro-Américains à la culture et à la politique américaines, la colonisation, la guerre froide et le temps d'après. Au regard de ce temps long, Barack Obama, ce fils de Kenyan, incarnait autant l'aboutissement des luttes sociales internes à la société américaine que le tournant majeur des relations Etats-Unis/Afrique en devenant le président des Etats-Unis en 2008. Cette ascension a en effet décomplexé la jeunesse africaine et les acteurs de la société civile. S'il est vrai qu'au bilan, Barack Obama a gouverné sans favoriser l'Afrique et les Afro-Américains, respectant ainsi à la lettre le dogme de la protection des intérêts géostratégiques et le périmètre d'action de tout chef d'Etat américain, cette présidence "normale" a néanmoins été marquée par le plaidoyer permanent pour une culture démocratique sur le continent qui "n'a pas besoin d'hommes forts, mais d'institutions fortes".

06/2019

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Gestion

L'entrepreneur africain face au défi d'exister

L'entrepreneur africain, après 30 ans d'indépendances nationales, est affligé de tares incompatibles avec sa profession et, de plus, il doit évoluer dans un milieu défavorable. Plusieurs complexes, en effet, assaillent notre fantassin du développement économique. D'abord, un sentiment d'infériorité vis-à-vis du Blanc. Ensuite, la dévalorisation de sa culture au profit des critères occidentaux. D'où une non-confiance en soi et en son milieu et un conflit permanent qui en résulte : "l'esprit d'entreprise", s'il veut triompher doit-il faire fi de la redistribution traditionnelle des richesses au sein de la famille élargie (qui tarit bénéfice, investissement voire même capital ! )? l'entrepreneur doit-il devenir "l'égoïste" réprouvé et isolé par sa société ? Enfin, sa connaissance du champ économique global est peu élaborée et contribue à sa fragilité. Les tares externes sont tout aussi pesantes : une fiscalité écrasante exercée par son Etat souvent la proie d'un tribalisme exclusif, et une concurrence déloyale de la part de ses collègues européens quand ce ne sont pas des multinationales géantes. Le trio Etat/Bailleurs de fonds/Firmes étrangères achève d'étouffer la faible pratique entrepreneuriale africaine. En définitive, seul le "secteur informel" tourne : il fait appel aux réflexes culturels locaux (réseaux de solidarité, tontines, responsabilités hiérarchisées, services miniaturisés, produits adaptés, etc.). On est loin de l'entreprise livrée "clé en main"! Face aux 1001 termitières et fondrières qui minent les petits patrons et leur terrain d'action, il est évident que la culture d'entreprise africaine ne doit pas copier son homologue occidentale si elle veut survivre et progresser. Elle doit s'enraciner dans son terroir et savoir apprécier et mobiliser les forces et initiatives locales. Une Afrique moderne viable, enfin indépendante, est à ce compte-là.

12/1993

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Faits de société

Ma vie chez les milliardaires russes [EDITION EN GROS CARACTERES

"Sous un soleil de plomb, j'entrevois l'embarcation. La concurrence est rude. Long d'une petite soixantaine de mètres, avec sa coque noire et ses étages blancs, le pied-à-terre flottant des Sokolov n'occupe que la deuxième ou troisième place en termes de grandeur dans le palmarès des yachts privés amarrés au port. Mais l'honneur est sauf : privilégié, mon patron bénéficie d'un anneau facturé à 2 000 euros cash par jour au lieu des 1 000 indiqués sur la grille des tarifs". Le luxe ? Un plaisir. Une routine. Peut-être même une obligation quand on devient milliardaire en Russie. Engloutir du caviar au petit-déjeuner, prendre une leçon de golf en pleine mer, multiplier les allers-retours en jet privé et les titres de propriété sur chaque continent du monde, c'est le minimum syndical. Marie Freyssac a vécu comme préceptrice française à Moscou. Saynète après saynète, elle nous ouvre les portes d'un monde opaque, qui révolte autant qu'il fascine, celui des oligarques fiers de leur réussite, qui exhibent volontiers leurs liasses de billets et paient tout au prix fort, jamais rassasiés après avoir été élevés au biberon du communisme. Et quand elle quitte les alentours de la Roubliovka, c'est pour retrouver la rue, les babouchkas vendeuses à la sauvette, les Caucasiens pas toujours en odeur de sainteté, la vodka moins festive qu'arme de destruction massive, en bref, le quotidien parfois âpre des Moscovites, que la jeune nounou croque avec la juste combinaison d'impertinence et de drôlerie. Marie Freyssac a 30 ans. Journaliste devenue professeur de français en Russie, elle n'envisage pas de "faire gouvernante" à Moscou toute sa vie.

05/2013

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Sciences historiques

Le roman conjugal. Chroniques de la vie familiale à l'époque de la révolution et de l'empire

A l'époque révolutionnaire, la famille est souvent présentée comme l'unité élémentaire de la Nation et le creuset de la citoyenneté. La Révolution et l'Empire en ont fait le jouet de lois tour à tour progressistes et réactionnaires, instaurant par exemple le divorce tout en négligeant de supprimer l'autorité maritale. Sous l'empire de ces lois, des couples ont vécu. Dans une société qui connut, en l'espace d'une génération, des bouleversements sans précédent, des femmes et des hommes se sont mariés, ont découvert l'intimité de la vie conjugale, la force des désirs et des sentiments ; ces époux ont partagé un quotidien fait de tranquillité et de banalité mais aussi, en ces temps troublés, d'extraordinaires menaces, craintes et souffrances. Bien des épouses ont appris, en l'absence des hommes, à endosser de nouvelles responsabilités ; et les époux, à connaître leur femme sous un nouveau jour. Des pères et des mères ont choisi d'éduquer leurs enfants selon Rousseau, tout en cédant à la mode du mérite et de la concurrence. Tous ont dû apprendre le nouveau catéchisme des droits et devoirs conjugaux, mais tous n'en ont pas fait une religion. Parmi ces couples de l'époque révolutionnaire, deux d'entre eux nous ont laissé une correspondance exceptionnelle. Le premier, lyonnais, est celui d'Antoine Morand de Jouffrey et Magdeleine Guilloud, mariés en 1785. Le second, parisien, est celui de Pierre Vitet et Amélie Arnaud-Tizon, mariés en 1801. A partir des 1 500 lettres que forment leurs échanges épistolaires, Anne Verjus et Denise Davidson retracent les étapes, les aléas et les normes de ces vies conjugales dont on ignorait, pour cette période si peu banale, à peu près tout.

03/2011

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Géographie

Terres pastorales. Diversité et valeurs des milieux ouverts méditerranéens

Les paysages du pourtour méditerranéen français reflètent une intense et très ancienne occupation humaine. Les milieux ouverts, qui correspondent à des formations végétales spontanées allant du presque minéral au boisé (pelouses écorchées, landes, maquis, garrigues, pré-bois...), sont en grande partie l'héritage de pratiques pastorales. Ils occupent des espaces présentant des contraintes pour certaines formes d'agriculture, mais où des activités d'élevage ont toujours trouvé leur place. Ils abritent de nombreuses espèces patrimoniales de la flore et de la faune. Aujourd'hui, le métier d'éleveur et l'activité pastorale sont au coeur d'intenses débats. Des femmes et des hommes vivent de cette activité qui façonne les paysages et les milieux grâce à l'action de leurs troupeaux et à leurs savoir-faire. Alors même que l'importance du pastoralisme pour la conservation des paysages agropastoraux et le maintien de la biodiversité est reconnue depuis plusieurs décennies, cette activité se heurte à de nouveaux défis : prédation, concurrence avec les autres usages non agricoles (tourisme, loisirs résidentiels, grands aménagements, chasses privées, etc.), difficulté de reconnaissance et de soutien au sein des institutions et des territoires, changement climatique... Cet ouvrage collectif, piloté par le Conservatoire d'espaces naturels du Languedoc-Roussillon dans le cadre du projet européen Life+ Mil'Ouv et construit avec les éleveurs, les scientifiques et les gestionnaires d'espaces naturels et pastoraux, pose les enjeux du maintien de l'activité pastorale, forme d'élevage extensif à haute valeur naturelle, et du cadre dans lequel elle pourrait s'inscrire à l'avenir. Des témoignages d'éleveurs émaillent le propos de spécialistes aux compétences diverses autour d'une activité intemporelle qui coïncide avec certaines attentes de la société d'aujourd'hui, notamment vis-à-vis d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement, préservant la biodiversité, proposant une alimentation de qualité, en lien avec son territoire.

06/2017

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Economie

Quelle fiscalité pour le XXIe siècle ? Contributions au débat

Les auteurs avancent ici que le scénario de «crise fiscale permanente» des années 1970-2013 n’est plus soutenable au vu de l’ampleur de la crise obligataire actuelle. Chômage de masse et exclusion sociale ne permettant plus d’accroître la fiscalité du travail ; détérioration de la redistributivité des modèles nationaux ; croissance des inégalités ; externalités de politiques économiques plus fortes en union monétaire… Seule une réforme d’ensemble des systèmes fiscaux est capable de redonner cohérence, justice sociale, incitations à l’activité économique et in fine à la soutenabilité financière de l’Etat. Dès lors, quatre pistes de réflexion se dégagent : dans quelle mesure l’allégement de la taxation dutravail et l’amélioration de la performance financière des systèmes fiscaux sont-ils possibles ? Les réformes fiscales énoncées traduisent-elles un simple réaménagement ou une remise à plat des systèmes fiscaux ? Quelles sont les marges de manoeuvre des réformes nationales lorsqu’on connaît l’importance des jeux non-coopératifs en union monétaire ? A quel niveau (infra)national ou européen est-il le plus adéquat d’envisager telle ou telle réforme ? Deux parties et dix chapitres structurent le manuscrit. La première partie s’interroge sur l’avenir de la fiscalité face aux enjeux financiers, politiques, redistributifs et environnementaux de la crise, ainsi que sur le nécessaire renforcement du consentement à l’impôt. Si le «grand soir» fiscal ne semble pas souhaitable en raison des effets d’interdépendances entre les structures fiscales et l’efficacité relative de l’interventionnisme public, plusieurs innovations fiscales sont néanmoins discutées. La deuxième partie traite de la concurrence fiscale à différents niveaux de gouvernements, entre collectivités territoriales et entre Etats nations. Elle met en évidence les stratégies d’acteurs entre institutions publiques et l’opposition des vues quant à la recherche d’un design fiscal européen optimal ou des modèles fiscaux européens polymorphes.

11/2014

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Musique, danse

Dernier tango à Buenos Aires

On le crut longtemps en déshérence. Concurrencé par les rythmes anglo-saxons quand ce n’est pas censuré ou contraint à l’exil par la dictature, le tango avait quasiment disparu de la scène porteña. Jusqu’à ces jours tragiques de la crise Argentine où le peuple en révolte ne le plébiscite et en fasse l’étendard de son identité. C’est ainsi que venu des marges, porté par un vaste courant de rébellion, le mouvement tanguero conquit à nouveau le cœur de Buenos Aires comme il l’avait séduit un siècle auparavant. De la musique à la danse en passant par l’écriture des textes, on ne compte plus la profusion d’orchestres, de professeurs et de poètes qui depuis les années 1990 l’enrichissent de leurs créativités. Indépendamment du boom croissant de la danse pour des milliers de touristes, l’apprentissage du tango dans les écoles et l’immense engouement des jeunes argentins pour la milonga (le bal) ont un profond impact dans la vie sociale. Une réappropriation musicale et culturelle qui, bien plus qu’un phénomène, constitue au regard d’Horacio Ferrer, Directeur de l’Academia Nacional del Tango « l’avènement d’une ère sans précédent ». C’est à la genèse et à l’inventaire de ce nouvel âge d’or du tango que s’efforce de répondre cet ouvrage. Après un premier essai sur l’histoire de la capitale argentine : « Buenos Aires, cinq siècles d’un mythe réinventé », Michel Bolasell nous livre ainsi le fruit d’une enquête inédite à ce jour, richement illustrée et complétée par plusieurs grands entretiens avec les principaux danseurs, musiciens, auteurs et interprètes de cette nouvelle mouvance du tango, qui passionnera les amateurs du genre autant qu’il suscitera la curiosité des moins initiés.

11/2010

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Economie

L'imposture économique

Dès 2005, Steve Keen indiquait qu'une crise financière s'annonçait et que la période de stabilité qui semblait régner depuis 1995 n'était que l'apparence du "calme avant la tempête". Son ouvrage traduit en français se présente comme une remise en cause inédite des principaux postulats de la pensée économique actuelle. Ecrit par un spécialiste de renom, destiné à un public allant des étudiants, en passant par les enseignants et un plus grand public de personnes préoccupées par la question de l'économie l'ouvrage examine et déconstruit tout ce qui constitue la pensée économique : la théorie de la demande, celle de l'offre, la concurrence parfaite, les rendements décroissants, la monnaie, le chômage, etc. Sa force, est de présenter la théorie néo-classique, de la remettre en perspective historique et d'en démonter les arguments en utilisant des arguments de bon sens. Certains sont évidents, d'autres sont beaucoup plus subtils. Son autre force repose sur le fait que pour chaque question traitée, l'auteur s'efforce de montrer que même des économistes non critiques sont d'accord avec lui. Et souvent, on arrive en effet à trouver tel ou tel spécialiste qui, un jour, a été suffisamment honnête pour "avouer" que tel aspect de la théorie ne tient absolument pas la route. Ce livre produit donc une véritable critique interne de l'économie néo-classique, en montrant de l'intérieur qu'elle n'est pas cohérente, qu'elle ne prouve pas ce qu'elle affirme : être une vérité intangible. Il fournira un élément essentiel à la critique de ceux qui veulent changer l'enseignement de l'économie, et de ceux qui cherchent dans une autre direction que le simple commentaire de la doxa.

10/2014

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Sciences politiques

SECRETES AFFAIRES. Les services secrets infiltrent les entreprises

Ils ont hanté les films noirs des années cinquante, fait les beaux jours de James Bond, alimenté la chronique politique et judiciaire, mais depuis la chute du mur de Berlin, nombre d'entre eux sont au chômage. Aujourd'hui, où grenouillent ces hommes de l'ombre, ces ex-agents secrets dont les méthodes ont longtemps occupé la une de la presse ? Dans les entreprises, qu'ils surveillent, espionnent, infiltrent. Car la guerre des temps modernes n'est plus seulement militaire, elle est financière et économique. Tandis que les services secrets officiels - DST, DGSE en France, CIA aux Etats-Unis - ont trouvé dans l'industrie de nouveaux terrains de chasse pour leurs espions et contre-espions, des sociétés privées se sont créées sur ce marché lucratif. Qu'elles soient multinationales - comme l'américaine Kroll - ou artisanales, elles visent toutes un objectif : savoir. Traquer les projets en préparation, découvrir les stratégies dissimulées, gagner du temps, donc de l'argent, sur la concurrence. Et ce par des moyens légaux - collecte d'informations, manipulations médiatiques... - mais aussi parfois douteux cambriolages, lettres anonymes, poses de micros, filatures... C'est ce monde de mystère que Guillaume Dasquié est parvenu à pénétrer. Après avoir rencontré les hommes de Kroll, des responsables des services français, d'ex-espions reconvertis, il dévoile les dessous des cartes du renseignement moderne et révèle de nombreuses manipulations. Et si l'affaire du benzène dans le Perrier n'avait été qu'une opération d'intoxication médiatique montée par des as de la manipulation ? Et si l'affaire des frégates vendues à Taïwan, liée au scandale Elf, était le résultat d'une déstabilisation orchestrée ? Et si les alliés d'hier, les Etats-Unis et la France, étaient devenus ennemis, chacun expulsant à tour de rôle des espions venus fouiner dans les coulisses de leurs sociétés phares ?

03/1999

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Economie

Le libéralisme contre le capitalisme

Et si nous nous trompions d'ennemi ? Et si le capitalisme et le libéralisme n'étaient pas du tout la même chose ? Et si le moyen le plus efficace pour sortir de la domination capitaliste était de se réapproprier le libéralisme ? Nous sommes persuadés de vivre la victoire du libéralisme. Pourtant, le capitalisme qui nous gouverne est profondément antilibéral. Il suffit de comparer les grands principes dont se réclame l'économie et les règles financières que nous appliquons au quotidien pour voir apparaître des contradictions flagrantes : le travail est la principale source de richesse pour les théoriciens du libéralisme, mais la " masse salariale " n'a tout simplement pas de valeur dans les comptes de nos entreprises ; le marché fonctionne sur le mode de la concentration et de la contrainte alors que la concurrence devrait justement garantir l'absence de position dominante. Quant à l'Etat, qui est censé corriger les inégalités les plus criantes causées par le système, il ne fait souvent qu'en amplifier les effets. Ce livre dénonce la confusion entretenue dans le débat public entre les termes de " libéralisme " et de " capitalisme " et montre en quoi ces deux systèmes s'opposent radicalement. Si nous ne voyons pas clairement cette différence, c'est que nous vivons l'économie sur le mode de l'idéologie, comme un ensemble de dogmes face auxquels nous serions impuissants. Or il est possible de définir autrement l'entreprise et la place que le travail y occupe ; les politiques publiques peuvent être orientées différemment et promouvoir de nouvelles règles ; la croissance du PIB n'est pas la seule échelle pertinente pour mesurer le succès en économie. Un essai qui démonte avec brio nos idées reçues et qui ouvre des perspectives stimulantes.

11/2006

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Littérature étrangère

Le noyau blanc

Rüdiger Stolzenburg a presque la soixantaine. Chargé de cours à l'université de Leipzig, il n'a aucune chance de voir sa carrière universitaire progresser ; en général, lorsqu'un poste de professeur se libère, il est attribué à un collègue de l'Ouest. Son champ de recherches - le librettiste et compositeur Weiskern - n'intéresse personne : impossible donc de trouver des crédits de recherche. Sa vie privée n'est guère plus enthousiasmante, bien qu'il collectionne les femmes, jeunes, voire même très jeunes, et piétine allègrement l'amour de la seule femme qui tienne vraiment à lui. Or, Stolzenburg a des difficultés financières, car dans la nouvelle Allemagne son maigre salaire de chargé de cours ne suffit plus à lui assurer le train de vie auquel il aspire, d'autant que le fisc de la réunification vient de lui notifier un redressement d'impôts assez conséquent. Rüdiger croit voir son heure de chance dans une proposition qui lui parvient via Internet : un collectionneur l'informe être en possession de manuscrits inédits et inconnus de Weiskern pour lesquels il cherche un acquéreur. Pris d'une passion furieuse pour ces textes, il remue ciel et terre pour trouver l'argent. Envisage même de se laisser acheter par un étudiant en échange d'un diplôme. Christoph Hein a habitué ses lecteurs à son regard lucide et à ses descriptions sobres et incisives. Dans ce roman il souligne la façon dont la chute du Mur et la réunification ont profondément modifié le cours de la vie des Allemands de l'Est. Son héros, naïf, mal à l'aise avec les règles d'une société dans laquelle chacun est en concurrence avec tous pour conquérir sa place au soleil, est l'éternel perdant de ce nouvel ordre du monde.

09/2016

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Economie

Menaces mortelles sur l'entreprise française

Affaires d'espionnage, amendes records, fusions... Le sort semble s'acharner sur les entreprises françaises. En apparence, rien ne relie les condamnations de BNP Paribas et Alstom ou le rachat d'Alcatel et Lafarge. En coulisses, certains Etats peu scrupuleux ont déclaré la guerre aux fleurons tricolores. Leur objectif : déstabiliser, piller et racheter pour régner. Car nos pépites font un carton à l'international. Réacteurs nucléaires, produits de luxe et hightech sont devenus la proie des investisseurs étrangers, adeptes des profits à court terme et des économies de R&D. Au côté des grands groupes, ETI et PME ne sont pas épargnées. Soutenu par des professionnels de la sécurité et de l'intelligence économique, cet ouvrage dresse un bilan accablant pour notre économie. Privées de débouchés, dépouillées des technologies qu'elles ont mis des années à développer, nos entreprises sont en plein décrochage. Or ce désastre n'est pas l'effet du libre jeu des marchés : il traduit une mondialisation à géométrie variable, régie par des dispositifs juridiques et sécuritaires étrangers visant à éliminer toute concurrence. Seul un traitement de choc pourra éviter la mort programmée de l'entreprise française : droit de regard de l'Etat dans les domaines stratégiques, mobilisation d'investisseurs nationaux, déploiement d'un arsenal juridique en matière de secret des affaires, renforcement et synergie des services de sécurité. Loin de prôner un retour au protectionnisme, ce livre réaffirme la nécessité d'un patriotisme économique au-delà des clivages, avant qu'il ne soit trop tard. Olivier Hassid, ancien directeur général du CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises), est docteur ès sciences économiques, directeur dans un grand cabinet d'audit et de conseil international. Lucien Lagarde, doctorant en droit à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, est rattaché à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire.

04/2016

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Histoire internationale

La thèse du complot contre l'Afrique. Pourquoi l'Afrique ne se développe pas

Les grandes puissances, qui tiennent les anciennes colonies en laisse comme des chiens de compagnie, freinent délibérément le développement des pays africains afin de les rendre fortement dépendants et de refuser ainsi toute concurrence. Le développement de l'Afrique est bloqué à cause de la division internationale du travail dans laquelle les pays africains sont contraints à produire et à vendre des matières premières sans valeur ajoutée. La transformation de ces matières premières est souvent faite à l'étranger et beaucoup de pays africains sont incapables d'acheter leurs propres produits après leur transformation. Le complot contre l'Afrique consiste à affaiblir les États afin que les puissances étrangères et les firmes transnationales influencent négativement l'évolution de ce continent. Il consiste à " endormir " les Africains tout en faisant croire qu'on s'intéresse à eux afin de faciliter la soumission des hommes et l'exploitation des ressources naturelles car il est plus facile d'exploiter des femmes et des hommes qui ne sont pas fiers d'eux-mêmes. Ce complot se manifeste concrètement dans le pillage des ressources naturelles et des produits agricoles comme le cacao, dans la manière de traiter l'information et de gérer les conflits armés (Darfour, RDC), ainsi que dans la destruction des langues nationales qui ont été supplantées par les langues coloniales. La mondialisation, telle qu'elle fonctionne, est au service de cette stratégie car elle s'emploie à favoriser l'affaiblissement des États africains. Le G8 et certaines organisations travaillent aussi dans le même sens. C'est en refusant la reconduction des pactes coloniaux préjudiciables au développement du continent et en faisant d'autres choix qui privilégient le décollage économique de ce continent tout en luttant contre les tyrans locaux que l'Afrique parviendra à décourager les stratèges occidentaux qui entretiennent astucieusement la sujétion des Africains.

03/2010

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Sciences historiques

Entre révolution industrielle et République au XIXe et XXe siècles en Haute-Loire. A travers les correspondances des patrons de l'usine de faulx de Pont-Salomon, les Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin

Préface de Vincent Peillon Une "saga" patronale et républicaine qui commence avec Frédéric Dorian et la République adolescente. L'exemple de ces industriels de la faux, de l'usine de Pont-Salomon, en Haute-Loire, liés avec ceux de l'acier de la vallée de l'Ondaine est, sans doute, une exception dans cette fin du XIXe siècle, sous le second Empire, jusqu'au début du XXe siècle, avec la République. Ces grands bourgeois sont protestants et républicains, et pour certaines, comme Caroline Dorian, des républicaines et humanistes farouches. Nicole Saint-Sernin et Jacky Darne ont utilisé des documents d'archives, notamment la correspondance adressée à Fleury Binachon, directeur d'usine. Ils ont décortiqué les relations entre ces patrons : Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin, et le monde ouvrier, celui qui sue dans les usines. Ils ont cerné les utopies de l'époque entre fouriérisme et interventionnisme social. Vincent Peillon, philosophe, historien des idées et ancien ministre de l'Education nationale, écrit, en préface de l'ouvrage : "Voilà donc, un beau livre... qui ressuscite une époque passionnante où la République était combattante. L'affection, le respect, l'humour, la préoccupation des choses graves y sont présents au milieu de mille autres considérations. Certaines touchent à la grande politique, d'autres à la petite, celle des médailles qu'il faut distribuer... , des services qu'il faut rendre. D'autres encore sont des réflexions d'industriels, d'hommes d'argent attentifs à la concurrence locale et internationale, à l'environnement politique, aux nouveaux procédés industriels, aux prix de revient et aux investissements. D'autres enfin touchent, tout simplement, à la vie affective, celle des parents, d'enfants, de familles apparentées ou proches qui constituent en tout état de cause un réseau et qui cherchent à se comprendre et à s'épauler autant par affection que par intérêt bien compris".

04/2020

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Littérature Espagnole

L'extinction des espèces

Les dernières volontés de Sir James Smithson(1765-1829) étaient claires, ce riche héritier d'origine britannique, sans femme ni enfant, voulait que sa fortune serve à fonder à Washington un établissement dédié à la diffusion des connaissances, qui porterait son nom. Le musée est finalement installé dans un château de style gothique anglo-normand et c'est Zacharias Spears, passionné par la conservation des espèces, qui en est nommé premier directeur. " Pour la modique somme de 2 cents, le Musée d'Histoire Naturelle donnera à voir le spectacle du monde, comprimant à échelle humaine le temps parcimonieux des planètes, de sorte que même un enfant puisse être en mesure d'observer en quarante minutes ce qui avait mis des milliards d'années à survenir. " Mais l'établissement devra évoluer avec son temps, à cause notamment de la concurrence de nouveaux musées qui pullulent sur le sol américain et en Europe. Une place de plus en plus importante est ainsi consacrée à la vie primitive et la scénographie se modernise ; car à présent les visiteurs ne veulent plus simplement voir mais ils désirent expérimenter. Tout est bon pour attirer le public, les rivalités autour de ce commerce de la connaissance se multiplient à l'infini jusqu'à atteindre l'absurde, lors de l'inauguration, à San Diego, du MuM - le Musée des musées... L'extinction des espèces est une histoire (sur)naturelle des musées. En nous plongeant dans un univers où se côtoient détails réels et pure fiction, Diego Vecchio invente et fabrique un passé à partir des angoisses des temps présents, une mémoire qui conjure l'extinction des oeuvres d'art, des cultures et des espèces par le délire taxinomique, la manie du collectionnisme et la volonté de posséder autant que d'exhiber.

02/2021