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Alfred Eibel

Extraits

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Musique, danse

Correspondance. Suivie de Letrres à Madame H.

Echelonnées tout au long de la vie de Gabriel lauré, les quelque huit cents lettres ici rassemblées retracent le parcours d’une des figures les plus illustres de la musique française à une époque de grand rayonnement. La variété de ses correspondants rend compte de tous les aspects de son activité : avec ses collègues compositeurs (Saint-Saëns au premier chef, Vincent d’Indy ou ses élèves au Conservatoire : Ravel, Roger-Ducasse, Koechlin), ses interprètes (Alfred Cortot, Edouard Risler, Eugène Ysaÿe, Robert Lortat), ses éditeurs ou des écrivains (Flaubert, Verlaine, Proust, Colette, Montesquieu) et ses amies-mécènes (Mme de Saint-Marceaux, la comtesse Greffulhe, la princesse de Polignac), il évoque son métier de musicien : les inspections de conservatoires, les innombrables concerts où il interprète ses oeuvres, la rédaction de critiques pour Le Figaro. On voit ainsi se construire au jour le jour une carrière, avec toutes ses difficultés : les aléas du théâtre, en particulier autour des représentations de Pénélope, occupent une grande place, de même que les fatigues liées à la direction du Conservatoire. Le portrait du compositeur, exprimant des jugements tranchés sur nombre de ses contemporains, souvent loin du «doux Fauré», se peint à travers ces échanges ; il est complété par ses lettres adressées, parlais quotidiennement, à Marguerite Hasselmans, qui fut sa compagne, de 1901 à sa mort, en 1924. Au-delà de l’effusion amoureuse qui révèle l’homme privé, leur intimité et leur confiance donnent à ces lettres un ton extrêmement libre, où le musicien se découvre comme jamais.

10/2015

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Histoire et Philosophiesophie

Le carnet scientifique

Avec ce livre d'une forme aussi surprenante que plaisante, Mathieu Vidard invente une nouvelle façon de parler de science. Voici un (savant) mélange de plus de deux cents articles, des longueurs les plus diverses, de dessins et schémas, nous révélant tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur la vie sans lire 10 000 pages. Des sciences humaines aux mathématiques en passant par la physique, la biologie, l'informatique ou encore l'écologie, ces miscellanées nous apportent de la manière la plus ludique et la plus sérieuse à la fois un précis de la connaissance du monde. Listes, anecdotes, classements, fragments encyclopédiques, chronologies, essais courts... Tous les savoirs, utiles ou insolites, dans un réjouissant carnet de curiosités. Les animaux les plus venimeux ? Le calendrier des futures éclipses ? La fascinante histoire de la méduse immortelle ? L'imaginaire de l'orchidée ? Une biographie d'Alfred Nobel ? Le poids de toute l'humanité réunie ? Les espèces baptisées d'après une célébrité (l'araignée Johnny Cash y côtoie le scarabée Che Guevara et la mouche Beyoncé) ? On ouvre ce livre au hasard et on ne le quitte qu'après l'avoir dévoré, ayant appris quantité de choses en s'amusant. Intelligent à chaque page, drôle, jamais redondant, érudit et léger, Carnet scientifique témoigne du talent du plus célèbre des journalistes scientifiques de la radio à rendre clairs et vivants les sujets les plus complexes. Du Big Bang à nos jours, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, voici un livre scientifique infiniment plaisant, comme il n'en existait pas encore.

10/2016

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Beaux arts

Sade. Attaquer le soleil. Exposition, Paris, Musée d'Orsay, du 14 octobre 2014 au 25 janvier 2015

"Le propos de cet ouvrage est de montrer comment, avant d'avoir une importance majeure dans la pensée du XXe siècle, l'oeuvre du Marquis de Sade a induit une part de la sensibilité du XIXe siècle, quand bien même le personnage et ses idées y auront été tenus pour maudits. Car, si Baudelaire, Flaubert, Huysmans, Swinburne, Mirbeau. sans parler d'Apollinaire, s'y sont référés à titres divers, tout porte à croire que la force de cette pensée est aussi d'avoir rencontré, révélé, voire provoqué, ce qui agite alors en profondeur l'expression plastique, concernant autant l'inscription du désir que son pouvoir de métamorphose. C'est l'image du corps en train d'être bouleversée de l'intérieur, annonçant une révolution de la représentation. Que ce soit évident chez Delacroix, Moreau, Böcklin., ce qui est en jeu n'est pas sans inquiéter aussi Ingres, Degas ou Cézanne et bien sûr Picasso. Et cela tandis que Félicien Rops, Odilon Redon, Alfred Kubin se rapprochent d'une expression restée jusqu'alors marginale (curiosa ou folie), avant que le surréalisme, se réclamant de Sade, ne reconnaisse le désir comme grand inventeur de forme. A retrouver ce cheminement, il sera possible de mesurer combien à dire ce qu'on ne veut pas voir, Sade aura incité à montrer ce qu'on ne peut pas dire. Ou comment le XIXe siècle s'est fait le conducteur d'une pensée qui, incitant à découvrir l'imaginaire du corps, va amener à la première conscience physique de l'infini", Annie Le Brun.

10/2014

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Cinéma

Le spectateur qui en savait trop

Depuis plus de trente ans, il a dressé la carte de la frontière en expansion de l'irréalité américaine. Il est un véritable trésor national (Ray Carney). Mark Rappaport, cinéaste américain indépendant, est l'auteur de vingt-deux films et vidéos. Son film de fiction The Scenic Route a été choisi comme "le film le plus original et le plus imaginatif de l'année 1978" par le British Film Institute. Mark Rappaport écrit aussi, de plus en plus, sur le cinéma. Il écrit sur ses propres films, comme sur les films, les cinéastes et les acteurs qu'il aime. Mais il le fait en développant surtout une forme neuve et très personnelle de critique, dont la fiction est le ressort interne. L'univers du cinéma s'y avère un lieu de permutations et de rencontres, autant que d'affects improbables. Marcel Proust y croise Alain Resnais à Marienbad ; Madame de... de Max Ophuls s'y transforme en film de famille ; l'héroïne de Vertigo d'Alfred Hitchcock se mue en mère d'un narrateur inattendu ; l'acteur d'Ivan le Terrible de S.M. Eisenstein et la star de L'Impératrice rouge de Josef von Sternberg, Marlène Dietrich, deviennent amants pendant leurs tournages dans un même studio ; l'acteur caché dans la "créature du lac noir" se confesse. Le cinéma se métamorphose et renaît dans ces essais d'imagination souvent écrits pour la revue Trafic, mais pour une bonne part inédits, dont leur auteur a composé un véritable livre.» Raymond Bellour.

06/2008

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Faïence, porcelaine, terre cui

Le secret des couleurs. Céramiques chinoises de Chine et d'Europe du XVIIIe siècle à nos jours

Si notre oeil a pris aujourd'hui l'habitude de percevoir une palette infinie de couleurs se déployant sur toutes sortes d'objets, du panneau publicitaire au dessin animé en passant par l'estampe et la photographie, il n'en a pas toujours été ainsi. En céramique comme au cinéma, la couleur a fait l'objet d'une quête, parfois longue et fastidieuse, mais souvent source d'une émulation sans précédent. Cet ouvrage raconte l'histoire tumultueuse de cette quête de la couleur sur porcelaine en Chine et en France. Il propose de mettre en regard deux moments phares de l'histoire de la porcelaine caractérisés par la volonté d'étendre la palette des émaux sur porcelaine : les tournants du XVIIIe siècle en Chine et du XIXe siècle en France. Un premier volet montre le développement des émaux opaques sur porcelaine et sur cuivre au XVIIIe siècle à travers la très riche collection de porcelaines impériales d'Alfred Baur, les émaux de Canton de la Fondation Zoubov et les porcelaines d'exportation du musée Ariana (Genève). La deuxième partie débute en France au XIXe siècle à la manufacture de Sèvres et suit le périple des différentes missions menées en Chine pour en rapporter des échantillons de couleur, les analyser chimiquement et les imiter ; elle se termine par les expérimentations de l'artiste Fance Franck (1927-2008) sur le rouge sacrificiel. Ouvrant sur la période contemporaine, la dernière partie de l'ouvrage interroge le travail sur la couleur du céramiste autrichien Thomas Bohle (né en 1958).

10/2022

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Ethnologie et anthropologie

L'anthropologie

Un livre de référence sur la discipline anthropologique. L'anthropologie sous un jour moderne. Née institutionnellement avec les empires coloniaux et l'avènement des nationalismes, l'anthropologie n'a eu de cesse de se chercher : sur quel fil tirer pour comprendre la diversité des moeurs, des sociétés et des cultures humaines ? Sur celui de l'histoire naturelle, celui des sciences physiques, des sciences de l'esprit, des sciences politiques ou économiques ? Alimentées par les ethnographes, les idées de l'anthropologie ont acquis leur autonomie en isolant des objets favorables à leur déploiement comme bases de comparaison entre les cultures et les sociétés, et bien souvent, entre les Autres et Nous. Si aujourd'hui ces objets se renouvellent, c'est que le tableau de l'altérité politique et culturelle du monde a changé depuis la seconde moitié du xxe siècle. C'est pourquoi il nous a semblé important de faire le point sur cette discipline finalement mal connue, mais pourtant si fondamentale. Sont abordés les grands courants (le fonctionnalisme, le structuralisme, mais aussi l'écologie culturelle et la psychologie évolutionniste...) et les objets classiques (la parenté, les arts, la langue...) de l'anthropologie, incarnés par des chercheurs tels que Marcel Mauss, Claude Lévi-Strauss, Alfred Radcliffe-Brown, Margaret Mead, Françoise Héritier, Philippe Descola... mais aussi son actualité qui en fait le grand atout de cet ouvrage. Sont ainsi traités les nouveaux sujets de prédilection de l'anthropologie ancrée dans notre présent : le tourisme, l'activité scientifique, les rites politiques et mémoriels, ou bien encore des sujets brûlants comme l'intelligence artificielle et les migrations.

05/2022

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Beaux arts

Camille Claudel. Au miroir d'un art nouveau

Camille Claudel est née le 8 décembre 1864, il y a cent cinquante ans. Cet anniversaire a suscité une ambitieuse exposition à La Piscine de Roubaix du 8 novembre 2014 au 8 février 2015. Cette artiste attachante, au destin tragique, méritait une nouvelle réflexion sur son oeuvre, dirigée par deux grands spécialistes auteurs de son catalogue raisonné : Bruno Gaudichon et Anne Rivière. Avec de prestigieux prêts, consentis par d'importantes collections publiques et privées, françaises et internationales et notamment grâce à un partenariat exceptionnel avec le musée Rodin et les musées de Nogent et Poitiers, l'exposition regroupe un ensemble remarquable d'oeuvres. Le parcours suit un chemin moins traditionnel que celui qui est généralement proposé. Les commissaires ont mis en évidence un certain nombre de points forts dans l'inspiration et le travail de Camille Claudel, qui rythment le déroulé en séquences thématiques et chronologiques. Le circuit dans l'oeuvre de Camille Claudel est accompagné par un second niveau, construit avec d'autres artistes qui, à la même époque, ont partagé les mêmes sujets, la même manière et les mêmes inspirations. Le japonisme, l'Art nouveau, le naturalisme, l'expression de la chorégraphie sont développés pour mieux situer Camille Claudel dans les grands enjeux esthétiques de sa génération. L'exposition réunit plus de cent cinquante oeuvres de Camille Claudel, de Rodin et d'artistes comme Alfred Boucher, Jules Desbois, Bernhard Hoetger, pour dresser un tableau le plus exhaustif possible de cette étonnante artiste, de son milieu et de son temps.

11/2014

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Dessin

Voyageur du livre. Volume 2 (1981-1998)

Topor, Voyageur du livre est le second tome consacré exclusivement aux dessins d'illustration de Topor. Roland Topor entretenait avec la littérature et l'objet livre un rapport intime et passionnel. À quinze ans, moment où il fait la découverte d'Alfred Jarry, il oriente sa culture : littérature populaire, auteurs surréalistes, polar, science-fiction, humour, poésie, fous littéraires de toutes périodes et de tous pays. Gourmet, Topor savait apprécier les différents degrés de l'ivresse littéraire et bibliophilique ; l'amour du fond et de la forme. Alors qu'il avait commencé par se faire connaître comme dessina- teur d'humour dans une certaine presse : Bizarre, Hara- Kiri… il a simultanément démontré son attachement aux livres. D'un simple frontispice pour le livre confidentiel d'un ami poète à l'illustration des œuvres complètes à gros tirage, Topor affirme le même génie, créatif et origi- nal, que quand il travaille pour la presse, mais il consacre au livre un soin tout particulier qui le fait entrer dans la famille des grands enlumineurs de textes. Ce livre permet de réunir des dessins très peu connus, parce qu'ils ont souvent été publiés dans des livres de bibliophilie réservés à des collectionneurs, ainsi que d'autres, pour la plupart oubliés, de ses grands tra- vaux d'illustration pour les clubs du livre en Suisse et en France. Plusieurs centaines de dessins sont remis dans leur contexte de publication, permettant ainsi d'embrasser l'originalité de l'œuvre d'un Topor illus- trateur de livres.

10/2016

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Monographies

Jean Bertholle, 1909-1996. L'ombre et la lumière

Jean Bertholle, l'un des peintre plus importants peintres de l'Ecole de Paris. Son oeuvre, marquée par l'influence de ses contemporains, mais aussi par Bruegel et Bosch, révèle un mysticisme étrange, parfois inquiétant, mais qui tend toujours vers la lumière. Cet ouvrage constitue la première monographie complète de son oeuvre. , supervisée par son fils Jean-Marie Bertholle. Jean Bertholle (1909-1996), de la génération des jeunes artistes de l'Ecole de Paris, fut notamment l'ami très proche d'Alfred Manessier, Zoran Music, Estève, Jean Bazaine, Jean Le Moal, Roger Bissière comme des sculpteurs Etienne Martin ou François Stahly. Bertholle s'installe à Paris en 1933. Il a observé le fauvisme, le cubisme, le surréalisme, tout en étant déjà très inspiré par l'étrangeté et le symbolisme de certains maîtres du Moyen-Age. Il dira des peintures de Jérôme Bosch qu'elles l'ont guidé vers une peinture insolite, où la folie fait irruption dans le quotidien et côtoie les rêves les plus innocents. Peintre inspiré, empreint de spiritualité, il oscillera souvent entre des objets incarnés et imaginés, entre abstraction et figuration, à l'instar de cette tension fondamentale qui hante la spiritualité chrétienne depuis ses origines, celle du corps et de l'esprit. Cet ouvrage dévoile pour la première fois un panorama complet de la carrière artistique de Jean Bertholle, non seulement ses peintures mais aussi des vitraux, des tapisseries, des dessins, des mosaïques. Il permet au lecteur de partager cette véritable quête mystique qui anima l'artiste.

09/2023

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Littérature française

La société

Off, un homme sans qualité, scénariste de son état, violemment bousculé par ses producteurs comme tout créateur qui a vendu son âme au diable de l'image, vit avec sa femme et ses enfants jusqu'au jour où. Une tragédie, que le lecteur découvre peu à peu dans des pages terribles. Cet homme est tombé hors de sa vie, hors de son monde, hors de "la société" : "Une société protégeant ses poubelles mérite d'être renversée par ses éboueurs"... Le voilà menant une existence recroquevillée dans les 12 mètres carrés de ce qui fut le garage à vélo de son immeuble, survivant de ses reliquats de droits d'auteur, et cherchant à rompre l'isolement. Désespérément seul, il n'est plus lui-même. Ne se trompe-t-il pas d'enterrement lorsque le serveur du bar du coin le charge de conduire l'une des voitures suiveuses du corbillard de Monsieur Alfred ? Croit-il tromper longtemps Madame Berthe, chargée par une agence immobilière de faire visiter des biens de luxe à ce prétendu millionnaire ? Et quand il croise l'ombre de ce qu'il fut par la grâce de cet "homme chenu" qui tient un magasin de couleurs et lui offre, au nom du passé, ses cahiers et crayons fétiches, la générosité ne fait que souligner l'impuissance où il est échoué. "Est artiste celui qui ne s'aime que dans la pratique de son art, obligé pour se supporter de remplir le vide alentour : un survivant".Seul en ce monde, Off est une manière de Bartleby contemporain, attachant, invisible, universel.

10/2014

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camps, déportation

L'évadé d'Auschwitz

Une nouvelle enquête passionnante sur l'histoire de la Solution finale, à lire les yeux grands ouverts, comme une page de l'histoire de l'humanité. Une nuit d'avril 1944, Walter Rosenberg, bientôt connu sous le nom de Rudolf Vrba, un jeune Juif slovaque de 19 ans, et son ami Alfréd Wetzler parviennent à s'évader d'Auschwitz. Leur objectif : prévenir le monde de l'existence de cette usine de mort et tenter de sauver de la chambre à gaz le prochain convoi de Juifs hongrois. Près de deux ans plus tôt, après un bref séjour dans le camp de Majdanek, Rosenberg est déporté à Auschwitz. Contraint aux travaux forcés à Buna, il est ensuite affecté à la " rampe " où débarquent les Juifs de toute l'Europe. La majorité d'entre eux sont gazés après la " sélection ". Les rares survivants subissent persécutions, violences et cruautés incessantes. Doté d'une mémoire phénoménale, Walter enregistre tout jusqu'au moindre détail durant sa captivité : le fonctionnement du camp, sa géographie, son économie, l'organisation de son système ferroviaire. Après son évasion, il consigne avec son codétenu l'ensemble de ces informations dans le Rapport Vrba-Wetzler. Ce document de 32 pages, aussi appelé " Protocole d'Auschwitz ", envoyé à Churchill, Roosevelt et au pape Pie XII, sera le premier récit détaillé sur le camp à atteindre les Alliés. Rudolf Vrba sera également l'un des témoins capitaux du film Shoah de Claude Lanzmann. Cette nouvelle enquête dévoile l'incroyable histoire d'un homme que personne n'a voulu croire.

09/2023

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Littérature française

Hymne de la joie au Bahutustan

Depuis une décennie, le Pays du Rift est en pleine guerre civile. D'un côté, les rebelles avec à leur tête Alfredo Ndiyo ; de l'autre, l'armée nationale dirigée par le puissant général André Ciza. Les deux rivaux ont été amis avant de devenir de redoutables ennemis. Pourtant, tous deux ont le même objectif : libérer le pays du joug militaire et des conflits ethniques entre Tutsis et Hutus. Au milieu de ces tensions, Violeta Karabona se prépare à être interviewée pour la première fois à la télévision nationale. Femme du commandant rebelle, placée sous la protection du général Ciza, tous veulent savoir qui est cette journaliste et chanteuse populaire engagée qui prône la paix entre les ethnies. A travers le regard des protagonistes, l'auteur nous fait vivre une période sombre de l'histoire de ce pays du Rift. Des jours de marche sur le chemin de l'exil à travers la forêt équatoriale du Congo en 1972 à l'affrontement final entre les deux armées, Violeta gardera l'espoir que l'amour entre les peuples sera le remède à la haine tribale.

02/2017

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Littérature étrangère

Bellissima

" Mer, ciel, amour et mort. Voilà à quoi se résume l'histoire d'Alfredo, Clara et Anna. Cette histoire, je l'ai écrite en volant leurs vies oubliées au milieu d'un été de la fin des années soixante-dix. Je l'ai écrite en voulant raconter aussi votre tragédie. Cette tragédie que certains se font tatouer sur la peau et qu'ils appellent jeunesse. J'ai attendu plus de 20 ans avant de raconter cette histoire pourtant simple. Je voulais me leurrer, vous leurrer, en prétendant l'avoir inventée. Au lieu de ça, je dis maintenant la vérité. Clara était bellissima. Bellissima comme le titre de la chanson du juke-box qu'ils écoutaient. Bellissima comme l'été. Cet été où, je me souviens, les léopards avaient les yeux jaunes et se noyaient dans la mer. Les corps des personnages s'enchaînaient. Et ils s'aimaient pour la première et la dernière fois. Je les observais, je mémorisais chaque détail. Intensité de la lumière et signe du destin. J'ai finalement attendu tout ce temps pour raconter leur histoire, afin qu'ils puissent ressusciter. Et ne plus jamais mourir. " Aurelio Picca.

10/2018

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Beaux arts

L'Empire des Conquérants. L'Egypte au Nouvel Empire (1560-1070 avant Jésus-Christ)

De la XVIIe à la XXe dynastie, pendant cinq siècles 1560-1070 av. J.-C.), l'Egypte, devenue nationaliste et conquérante, va connaître une période faste où l'afflux des richesses et des butins fera naître, avec un style nouveau, une profusion d'ornements précieux. Cependant, la création artistique restera sous l'emprise des dieux et de l'institution pharaonique. Trois grandes figures dominent ces temps: Aménophis IV (Akhenaton), Toutankhamon et Ramsès II. L'hérésie amarnienne d'Akhenaton - et la révolution artistique, brève mais intense, qui l'accompagne sera suivie d'une restauration totale: Toutankhamon rendra aux anciens dieux puissance et biens. Ramsès II, en 66 ans de règne, imposera une hégémonie militaire et un art impérial qui feront de cette époque l'une des plus grandioses de l'Antiquité. Les textes d'origine de Cyril Aldred, Paul Barguet, Christiane Desroches-Noblecourt, Jean Leclant et Hans Wolfgang Müller, illustrés par une documentation photographique largement en couleur, sont introduits par une nouvelle présentation et augmentés d'une bibliographie mise à jour dues à Jean Leclant, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

10/2008

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Musique, danse

Mes rôles d'opéra

Placido Domingo est incontestablement le ténor qui, comme Enrico Caruso et Maria Callas en leur temps, a su réaliser l'indispensable unité entre l'art d'un chanteur exceptionnel et le talent d'un comédien achevé. Interprétant les grands rôles de ténor depuis 40 ans (il débute à Mexico en 1961 en interprétant Alfredo dans La Traviata), cet artiste prodigieux vit sur scène ses personnages, les jouant et les chantant corps et âme. Dans Mes rôles d'opéra, Placido Domingo commente, pour le plaisir de son public mais aussi des chanteurs actuels et futurs, 62 des 114 rôles que compte son vertigineux répertoire : d'Otello à Hoffmann, de Cavaradossi à Don José, de Radamès à Samson et depuis peu, de Siegmund au Cid. A 60 ans, cet homme à l'énergie peu commune - il poursuit une double carrière de chanteur et de chef d'orchestre, et assume la fonction de directeur artistique de l'Opéra de Washington et de l'Opéra de Los Angeles - porte un regard unique sur les personnages qu'il a interprétés, et nous livre ses réflexions et ses enseignements sur quarante années d'une carrière époustouflante.

02/2001

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Beaux arts

L'Egypte du crépuscule. De Tanis à Méroé : 1070 av JC - 4e s après JC

"L'Univers des Formes", collection voulue par André Malraux, est la plus prestigieuse Histoire universelle de l'art. En vingt volumes, cette nouvelle édition présente les grandes civilisations et l'histoire de leurs chefs- d'oeuvre, de la Préhistoire au déclin de la Rome antique. La civilisation pharaonique, après plusieurs millénaires, va achever son long périple et se dissoudre dans l'Empire chrétien d'Orient. Pendant quinze siècles, à travers les invasions venues de tous les horizons, cette Basse Époque fera, malgré tout, preuve d'une influence culturelle considérable. Elle sera marquée par une série d'événements importants, parfois contradictoires et imprévus, le plus souvent méconnus. De la XXIe dynastie "tanite " à la dernière reine d'Égypte, Cléopâtre, de la domination romaine à la destruction de Meroé et au triomphe du christianisme, l'Égypte perdra ses dieux, son écriture et sa civilisation propres ; la grande tradition morte, seul l'art copte assumera, pour un temps encore, la survivance. Les textes d'origine de Cyril Aldred, François Daumas, Christiane Desroches- Noblecourt et Jean Leclant, illustrés par une documentation photographique largement en couleur, sont introduits par une nouvelle présentation et augmentés d'une bibliographie mise à jour dues à Jean Leclant, secrétaire perpétuel de l' Académie des inscriptions et belles-lettres.

10/2009

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Littérature française

Nouvelles de Belgique

BELGIQUE. Comme la plupart de ces pays à cheval sur plusieurs cultures, plusieurs langues ou plusieurs identités, la Belgique a quelque chose de "marginal" et d'"ex-centrique" tout à la fois. Son histoire européenne mouvementée l'a rendu ouvert sur le monde et propice aux échanges. Ce n'est pas un hasard si la Belgique a été l'un des six Etats fondateurs des Communautés européennes et que Bruxelles, sa capitale, abrite les principales institutions européennes : Commission, Parlement et Conseil de l'Union européenne... Etat fédéral depuis 1993, ce pays multiple de onze millions d'habitants se compose de trois communautés linguistiques, administre trois régions distinctes et dispose de trois langues officielles : l'allemand, le français et le néerlandais. Les ressortissants étrangers, en particulier ceux issus de la période coloniale au Congo, et beaucoup d'autres, y vivent nombreux. Rien d'étonnant donc à la grande variété des influences "étrangères" qui traverse les nouvelles composant ce recueil. Sur un ton à la fois réjouissant et glaçant, on y trouve aussi des références au polar, à l'intimisme, à l'histoire contemporaine ou à l'absurde. Un régal.

05/2019

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Sciences historiques

Les + grands chagrins d'amour

Lady Di. L'arnaquée. Comme toutes les petites filles, on lui a raconté le Prince Charmant. Comme toutes les petites filles, elle l'a attendu. Là où son histoire diverge, c'est qu'on lui a dit qu'il arrivait. Elle l'a touché du doigt. Il l'a épousée. Mais bien avant le mariage, elle savait que son Prince n'était que crapaud. Crapaud infidèle. Jennifer Aniston. Elle aussi a cru trouver un prince charmant mais d'un autre genre. L'étoile hollywoodienne par excellence, un sex-symbol, l'a choisie. Avant de choisir une autre étoile. Plus jeune, plus brune et plus délurée. Marylin et Jackie. Monroe et Bouvier. Deux coeurs brisés, parmi d'autres, sans doute. Par un certain JFK. Charisme, beauté et gloire. Adultère, fausses promesses et désespoir. Roman Polanski. Il rencontre Sharon. Il aime Sharon. Il fait tourner Sharon. Il épouse Sharon. Il met Sharon enceinte. Il laisse Sharon à LA en compagnie de trois amis... tous seront assassinés bestialement par des membres de la "famille" du sanguinaire Charles Manson. Pig. Edith Piaf. Perd son amour de boxer, Marcel Cerdan, dans un funeste Paris-NY. Mais aussi Georges Sand et Alfred de Musset, deux coeurs marqués puis brisés. Les mythiques Tristan et Iseult, les non moins mythiques Roméo et Juliette ou Paul et Virginie. Les sulfureux Héloïse et Abélard, Marc-Antoine et Cléopatre, Rodin et Camille Claudel, Rimbaud et Verlaine. Stéphanie de Monaco. Romy Schneider abandonnée par Delon. Marie-Antoinette et sa relation avec le jeune Fersen. Dalida. France Gall. Anne Franck. Sans oublier King Kong et Rox et Rouky.

06/2015

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Littérature étrangère

Les Aventures du dieu Maïs. "Le héros coincé entre deux mondes"

Tom de Pekin est depuis les années 2000 dessinateur, performeur, réalisateur, après avoir fondé et dirigé entre 1994 et 2000 avec Guillaume Dégé les Editions des 4 Mers, dont tous les livres étaient imprimés et reliés dans une imprimerie traditionnelle à Pékin. Connu du grand public pour son affiche, censurée à Versailles et Saint-Cloud, du film L'Inconnu du lac d'Alain Guiraudie, il mène un travail de contre-propagande queer à base de détournements graphiques, soulignant l'assignation de genre qui conditionne les différents aspects de la vie sociale et ses nombreux codes visuels (sport, imageries populaires, etc.). Une importante monographie de son oeuvre est sortie en 2009 chez Septembre Editions. Il a également sorti une version entièrement dessinée de la pièce Haldernablou d'Alfred Jarry aux éditions United Dead Artists, qu'il adapte actuellement pour le cinéma avec la participation de chorégraphes, performeurs, acteurs, chanteurs... Les aventures du dieu maïs retracent la vie d'un personnage haut en couleurs : Washington Cucurto. Magasinier chez Carrefour le jour, poète de vocation toujours, Cucurto se sent très tôt porté vers les voluptés de la gent féminine... au point qu'un jour, une de ses partenaires lui suggère de se réincarner en dieu Maïs, un dieu fertilisant dans la croyance dominicaine, désiré par tous, au sexe en or, de dimensions idéales. Cucurto fait visiter à ses lecteurs le supermarché dans lequel il travaille. Pendant les longues heures de travail, il compose secrètement ses poèmes sur des feuilles de salade à l'aide d'une pointe de carotte, et livre à travers son initiation poétique à l'avant-garde argentine un éloge du plagiat littéraire.

05/2015

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Romans historiques

Le boucher de Verdun

Louis Dumur (1863-1933), né à Genève, s'établit à Paris dans le monde littéraire et créa, avec Alfred Valette, le nouveau Mercure de France, dont il serait tour à tour rédacteur en chef et secrétaire général. L'avènement de la Première Guerre mondiale et son attachement inconditionnel à la cause française transforma son écriture : le partisan du décadentisme découvrit la haine de l'Allemagne militarisée. Il crache un violent venin, où mépris et sarcasme se conjuguent, dans un trio de romans dont Le Boucher de Verdun, après Nach Paris ! et avant Les Défaitistes, suit pas à pas la bataille de Verdun de 1916. Tout se passe dans la région de Verdun, un épisode particulièrement cocasse ayant lieu à Charleville-Mézières où se trouvait le G.Q.G. allemand. Parfaitement documenté, Dumur ne cherche pourtant pas à passer pour un historien : aux horreurs de la guerre, il ajoute une histoire d'amour entre Hering et une actrice patriotique de la Comédie française qui use de ses pouvoirs séducteurs pour espionner et enfin menacer le Kronprinz, le boucher de Verdun. Le "héros", Wilfrid Hering, officier allemand (cas unique dans un roman français de la Grande Guerre), ambitieux mais naïf, ne maîtrise rien en fin de compte, étant plutôt ballotté à la manière de Fabrice del Dongo entre des forces contraires. Les blessures dont il souffre à la fin de Nach Paris ! comme dans Le Boucher de Verdun sont un symbole de son incapacité ; le lexique "artiste" de l'auteur pour décrire l'univers machiste où Hering évolue, dominateur dans la guerre, le casino ou le lupanar, le serait-il aussi ?

07/2015

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Philosophie

En toutes libertés

Isaiah Berlin, né en Lettonie, a dix ans en 1919 lorsqu'il arrive en Angleterre avec sa famille. Un brillant cursus le conduit à une chaire de professeur à Oxford. Il publie ses premiers travaux en 1937 et, depuis lors, seule la guerre l'a contraint à interrompre la publication d'une impressionnante série d'articles, d'essais et de conférences, regroupés dans une dizaine d'ouvrages. Sir Isaiah Berlin - qui fut de 1974 à 1978 président de la British Academy - est considéré aujourd'hui comme le représentant le plus éminent de l'histoire des idées en Occident. En toutes libertés nous permet de suivre l'itinéraire intellectuel de ce penseur, inlassable analyste de la science morale, sociale et politique. Volontiers à contre-courant, il s'intéresse aussi bien à Machiavel ou à Marx qu'à des penseurs moins connus comme Vico, Hamann, Herder ou Herzen, à partir desquels il a pu approfondir ses conceptions de la liberté et du pluralisme. Il aime Tourgueniev bien davantage que Dostdievski ; ce qui le passionne chez Verdi, c'est autant les idées véhiculées par ses opéras que sa musique. Il est excellent connaisseur de la Renaissance, des Lumières, du romantisme ou de la Russie du XIXe siècle. Quant à l'homme - que nous suivons de Petrograd à Oxford, de Washington à Moscou et de Londres à Jérusalem, il nous parle de ses amitiés avec Wystan Auden, Stephen Spender, Igor Stravinski ou Alfred Brendel, nous fait partager l'émotion de ses rencontres avec Anna Akhmatova, Boris Pasternak ou Chaïm Weizmann, nous raconte ses entrevues avec Churchill ou Nehru et évoque ses littéraires ou musicales, son amour pour l'Italie...

06/2006

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Histoire de France

L'affaire Dreyfus. Dynamique, lectures, empreinte

L'arrestation en octobre 1894 d'un officier d'artillerie israélite, le capitaine Alfred Dreyfus, est le point de départ de ce qui sera nommé l'Affaire. Dans une France où le prestige de l'armée est immense, nourri par la force du sentiment national, le traumatisme de 1871 et les premiers pas de l'alliance de la République avec la Russie du tsar, la presse en plein essor s'empare de cette histoire d'espionnage. Les péripéties, faites de rebondissements, de coups de théâtre et de manoeuvres souterraines, semblent écrites par un auteur de ces romans-feuilletons dont l'époque est avide. Elles passionnent une opinion publique frappée par la force des interventions des intellectuels et des politiques, Zola, Clemenceau, Jaurès, ou encore Barrès dans le camp opposé. Le récit foisonnant de la condamnation et de la réhabilitation d'un innocent, sans cesse précisé par les recherches des historiens, garde tout son intérêt. Au-delà, l'Affaire éclaire les ressorts et les contradictions de la société française de la Belle Epoque. Elle amène à saisir les logiques qui poussent des acteurs individuels ou collectifs, des institutions ou des groupements informels, à rester en retrait ou à intervenir, de multiples manières, pour ou contre la révision du procès d'un officier jusqu'alors inconnu. Elle conduit à s'interroger sur leurs motivations politiques, religieuses et idéologiques. L'affaire Dreyfus enfin laisse une trace après la réhabilitation de sa principale victime. La mémoire de l'Affaire, de la Grande Guerre aux événements d'Algérie est complexe, contrastée, parfois difficile à saisir. Elle constitue un autre riche objet d'analyse.

11/2017

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Sociologie

Le fabuleux destin des Baby-Boomers

Entre 1946 et 1973, le baby-boom a constitué un véritable big bang de la natalité. Cette "génération sans pareille" a gagné chaque année un trimestre de longévité et est passée de 62 à 82 ans d'espérance de vie moyenne. La France compte, aujourd'hui, 20 millions de boomers qui commencent à prendre de l'âge. Cette génération ne se définit pas seulement par ce double record - inédit pour longtemps - de natalité et de longévité, mais par la singularité de son vécu et le bouleversement des modes de vie et des mentalités qu'elle a portés. En 1969, Alfred Sauvy s'inquiétait de la "montée des jeunes" ; c'est aujourd'hui la "montée des vieux" qui interroge. Or ces jeunes et ces vieux sont les mêmes et engagent un changement de société sans doute plus décisif encore que celui ayant bousculé les pays occidentaux il y a cinquante ans. Les enfants du baby-boom revendiquaient la liberté, ils sont désormais appelés à conquérir leur autonomie ; ils voulaient renverser les barrières, il leur reste à abolir les plus radicales : celles de l'âge. Ils voulaient "faire l'amour, pas la guerre", ce sont aujourd'hui tous les sexes et tous les âges qui s'émancipent comme l'ont fait les femmes. Ils exigeaient de "participer", les voilà déterminés à continuer au-delà même de leur vie professionnelle. Plus incroyable encore, ils exhortaient à "demander l'impossible", et ils l'ont eu ! Dans les amphis comme sur les barricades, qui aurait pu imaginer ce cadeau de vingt années de vie supplémentaires ? Cet ouvrage invite les boomers à cette révolution des âges et à marquer une deuxième fois l'Histoire.

11/2019

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Revues

L'année Céline 2008

Avec ce volume se termine la publication des Cahiers de prison et commence celle, systématique, des lettres inédites qui, faute de place, n'ont pas pu être retenues dans le volume de Lettres qui vient de paraître chez Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade). Ainsi découvre-t-on ici l'unique lettre connue adressée à Marcel Aymé. Nous entreprenons également, avec deux lettres de Lucien Daudet, frère de Léon, à Lucien Descaves, la publication de documents annexes, les lettres de tiers, dont partie ou totalité concerne Céline. Gaël Richard a enquêté sur un personnage tôt disparu, mais marquant pour Céline, Francis Vareddes, né la même année que lui, journaliste et écrivain mort à 33 ans. Il a par ailleurs retrouvé dans une revue pharmaceutique ce qui est à présent le premier texte médical connu de Louis Destouches, publié en 1923 : l'auteur y expose son invention, digne d'un Graffigny, d'un appareil destiné au soulagement des bourdonnements d'oreille, mal dont Céline souffrit toute sa vie. Autre période et autre ami disparu, Alfred Pizella, qui a été un dédicataire choyé, et qui représentait pour Céline le monde du cabaret, du music-hall et de la vie à Montmartre. Le lecteur assidu de Céline est toujours attaché en premier lieu au génie stylistique de ce prosateur hors pair. Faut-il tenter d'en explorer le fonctionnement ? Nous le pensons, en publiant l'étude grammaticale de Catherine Rouayrenc : l'explication du style ne peut se faire qu'en passant par celle de la "dislocation" de la phrase et celle de la révolution syntaxique, en progression permanente, que présente l'oeuvre de Céline.

06/2009

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Histoire du cinéma

Saul Bass. Autopsie du design cinématographique

Saul Bass a défini une ère novatrice du cinéma. Ses séquences de titre pour des films tels que Anatomie d'un meurtre (1959) d'Otto Preminger, Vertigo (1958) et La Mort aux trousses (1959) d'Alfred Hitchcock, ont introduit l'idée que les génériques pouvaient raconter une histoire, en créant l'ambiance du film qui allait suivre. L'influence stylistique de Bass est visible dans les franchises hollywoodiennes populaires, de La Panthère rose à James Bond, ainsi que dans des oeuvres plus contemporaines telles que Catch Me If You Can (2002) de Steven Spielberg et Mad Men à la télévision. Premier ouvrage à se pencher sur la vie et l'oeuvre de ce personnage fascinant, Saul Bass. Autopsie du design cinématographique explore la carrière révolutionnaire du designer et son impact durable sur les industries du divertissement et de la publicité. Jan-Christopher Horak retrace la carrière de Bass depuis ses humbles débuts d'artiste autodidacte jusqu'à son apogée professionnelle, lorsque des réalisateurs comme Stanley Kubrick ou Martin Scorsese ont fait appel à lui comme collaborateur. Il explique également comment Bass a intégré dans son travail des concepts esthétiques empruntés à l'art moderne, en les présentant d'une manière nouvelle qui les rendait facilement reconnaissables par le public. Cet ouvrage incontrournable, traduit ici pour la première en français, éclaire le processus créatif du maître incontesté de la conception de titres de films, un homme dont les talents multidimensionnels et la capacité unique à associer le grand art et les impératifs commerciaux ont profondément influencé des générations de cinéastes, de concepteurs et de publicitaires.

05/2022

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Littérature étrangère

The big sky Tome 3 : Dans un si beau pays

Après La Captive aux yeux clairs et La Route de l'Ouest (Actes Sud, 2014), voici le troisième tome de la saga The Big Sky d'Alfred Bertram Guthrie. Quelque temps après avoir quitté brutalement le convoi qu'il avait guidé sur la route de l'Oregon, Dick Summers retrouve la liberté solitaire des grands espaces du Missouri et quelques-uns de ses compagnons du passé. Avec Teal Eye, le fils de celle-ci, Nocansee et Higgins, il tente de créer une petite communauté paisible et frugale au sein d'une nature sauvage et dangereuse. Que restera-t-il de ce pays de castors et de bisons alors que l'avancée de l'homme blanc avide d'or et de sang se fait chaque jour plus pressante ? "C'est certainement le livre le plus âpre de l'auteur de La Captive aux yeux clairs. Il l'écrit à quatre-vingts ans, le fait sortir un an plus tard, ce qui explique la conviction rageuse, désolée et lyrique du ton. Dans un si beau pays est à la fois un manifeste et un testament, comme si Guthrie qui clôt ici une trilogie, le cycle de Boone Caudill et de Dick Summers, voulait à la fois lancer un cri d'alarme et profiter malgré tout de son constat violent et radical pour célébrer la beauté du paradis perdu, célébrer cette vie dans la nature, la lumière du ciel à l'aube, le scintillement d'une rivière. Nous partageons les épreuves de ces hommes, mais aussi leurs moments de bonheur, la satisfaction de trouver enfin de quoi manger. " (Extrait de la postface de Bertrand Tavernier)

11/2015

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Histoire de France

L'affaire Zola-Dreyfus. Bibliographie, chronologie, dictionnaire

A la fin du XIXe siècle, une simple affaire judiciaire a failli mettre la France au bord de la guerre civile. A l'automne 1894, un conseil de guerre avait condamné à la dégradation et à la déportation perpétuelle un capitaine d'origine juive, Alfred Dreyfus, stagiaire à l'état-major, accusé d'espionnage au profit de l'Allemagne. Ce fait divers, pratiquement tombé dans l'oubli pendant trois ans, a brusquement ressurgi dans l'actualité le 13 janvier 1898, lorsque l'écrivain Emile Zola a dénoncé une tragique erreur judiciaire dans une lettre ouverte au président de la République intitulée "J'accuse... !" Pendant deux ans, on a vu s'affronter les- dreyfusards, qui disaient combattre pour la justice et la vérité, et les antidreyfusards, tenants de l'honneur de l'armée et du respect de la chose jugée. Mais leurs motivations étaient, en fait, beaucoup plus complexes : à l'antimilitarisme des uns s'opposait l'antisémitisme des autres. Et la majeure partie des Français étaient restés indifférents. Dreyfus a finalement été gracié en 1899 puis réhabilité en 1906. On trouvera, clans cet opuscule, un résumé des événements, une chronologie très détaillée, un lexique, des notices biographiques sur plus de 200 personnages-clefs de l'époque et une bibliographie de plus de 200 titres. Ceux de nos lecteurs qui souhaitent mieux connaître tous les tenants et aboutissants de cette crise qui fut "un moment majeur de l'histoire de la conscience universelle" pourront se reporter à un autre livre du même auteur, beaucoup plus étoffé, intitulé L'Affaire Zola-Dreyfus : le vortex et la trombe, paru en même temps que celui-ci aux éditions L'Harmattan.

09/2014

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Histoire de France

L'affaire Zola-Dreyfus. Le vortex et la trombe

A la fin du XIXe siècle, une simple affaire judiciaire a failli mettre la France au bord de la guerre civile. A l'automne 1894, un conseil de guerre avait condamné à la dégradation et à la déportation perpétuelle un capitaine d'origine juive, Alfred Dreyfus, stagiaire à l'état-major, accusé d'espionnage au profit de l'Allemagne. Ce fait divers, pratiquement tombé dans l'oubli pendant trois ans, a brusquement ressurgi dans l'actualité le 13 janvier 1898, lorsque l'écrivain Emile Zola a dénoncé une tragique erreur judiciaire dans une lettre ouverte au président de la République intitulée "J'accuse... !" Pendant deux ans, on a vu s'affronter les- dreyfusards, qui disaient combattre pour la justice et la vérité, et les antidreyfusards, tenants de l'honneur de l'armée et du respect de la chose jugée. Mais leurs motivations étaient, en fait, beaucoup plus complexes : à l'antimilitarisme des uns s'opposait l'antisémitisme des autres. Et la majeure partie des Français étaient restés indifférents. Dreyfus a finalement été gracié en 1899 puis réhabilité en 1906. On trouvera, clans cet opuscule, un résumé des événements, une chronologie très détaillée, un lexique, des notices biographiques sur plus de 200 personnages-clefs de l'époque et une bibliographie de plus de 200 titres. Ceux de nos lecteurs qui souhaitent mieux connaître tous les tenants et aboutissants de cette crise qui fut "un moment majeur de l'histoire de la conscience universelle" pourront se reporter à un autre livre du même auteur, beaucoup plus étoffé, intitulé L'Affaire Zola-Dreyfus : le vortex et la trombe, paru en même temps que celui-ci aux éditions L'Harmattan.

09/2014

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Ethnologie

L'adieu au voyage. L'ethnologie française entre science et littérature

C'est une tradition française : lorsqu'il revient de son " terrain " , l'ethnologue écrit non pas un, mais deux livres, l'un scientifique, l'autre littéraire. L'Î1e de Pâques d'Alfred Métraux, L'Afrique fantôme de Michel Leiris, Les Flambeurs d'hommes de Marcel Griaule, Tristes tropiques de Claude Lévi-Strauss s'ajoutent à leurs travaux sur les Pascuans de Rapa Nui, les Dogons du Mali, les Amhara d'Ethiopie ou les Nambikwara du Brésil, et ce schéma se retrouve chez la plupart de leurs collègues. Vincent Debaene s'interroge sur les raisons de ce double livre et retrace les rapports entre anthropologie et littérature au XXI siècle, depuis Marcel Mauss jusqu'à la collection " Terre humaine ". Ce faisant, il dévoile la fascination réciproque des ethnologues pour la littérature et des écrivains pour les sciences de l'homme. Les premiers se veulent savants mais se réclament de Rousseau et de Montaigne ; les seconds se méfient d'une discipline austère mais sont troublés par les objets qu'elle rapporte et les questions qu'elle pose. " Adieu sauvages ! adieu voyages ! " s'exclame Lévi-Strauss à la fin de Tristes tropiques, déplorant l'appauvrissement de la diversité culturelle. Mais ce qui est perdu, ce n'est pas tant l'altérité qu'une certaine subjectivité et une façon de raconter l'histoire. Pour l'ethnologue, l'adieu au voyage constitue moins un renoncement qu'un point de départ : l'oeuvre anthropologique de Lévi-Strauss suivra Tristes tropiques. Pour l'écrivain, il constitue un défi à relever : la fin d'un rapport prédateur de l'Occident à ses " autres " impose que soient repensés notre héritage humaniste et notre idée de la littérature.

10/2010

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Musique, danse

Gabriel Fauré. Les voies de clair-obscur, 2e édition revue et corrigée

Longtemps confiné à l'image stéréotypée de " maître des charmes ", Gabriel Fauré acquiert enfin sa vraie stature de musicien-clef à la charnière de deux siècles, du romantisme finissant - il aperçut Berlioz et présenta sa Ballade à Franz Liszt - au premier XXe siècle - il eut connaissance du Pierrot lunaire. La renommée de son œuvre, jusqu'ici restreinte au Requiem et à quelques pages de jeunesse a singulièrement progressé depuis quelques décennies, grâce aux nouvelles générations d'interprètes qui, sans idées préconçues, se sont passionnées pour elle, découvrant, en particulier, les chefs-d'œuvre de son dernier style, d'une si profonde originalité, d'une telle qualité d'invention qu'il en avait dérouté plus d'un : les compositeurs d'aujourd'hui, eux-mêmes, y trouvant l'exemple d'un langage singulièrement libre des cadres formels et des règles tonales traditionnellement enseignées. Surtout, la renommée de Fauré a très largement franchi les frontières : concerts, disques, livres, articles, colloques se multiplient, de la Russie à la Corée, du Japon à la Pologne. Somme de trente années de recherche assidue, fondée sur les sources originales : lettres, témoignages et manuscrits, cette biographie critique situe le musicien dans son époque, évoquant sa création comme ses rencontres ou ses amitiés avec Verlaine, Flaubert, Proust, le peintre John Sargent, Saint-Saëns - son maître et ami -, Ravel - son élève -, Honegger qu'il distingua parmi ses pairs et une kyrielle d'interprètes parmi les plus illustres : Eugène Ysaye, Jacques Thibaud, Alfred Cortot, Edouard Risler, Claire Croiza, Charles Panzéra... Cette fresque se complète d'un catalogue exhaustif des œuvres, d'une bibliographie mise à jour et d'une iconographie pour partie inédite.

04/2008