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Lapuss', Hamo

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Romans policiers

Une église pour les oiseaux

Réfugiés dans le clocher de l'église, des martinets ramoneurs cherchent désespérément à migrer vers ­l'Amérique centrale. Ham-Sud, petit village de l'Estrie, région du Québec, est en proie à une contamination grave qui frappe les bêtes comme les êtres humains. Loin de se douter qu'on l'a prise pour cible, la maire de la commune, dépassée par la catastrophe, mène l'enquête. Du fond de sa ­cellule, Jessica Acteau tente de mettre des mots sur l'horreur des dernières vingt-quatre heures. Sa voix frêle se mêle à celle des oiseaux, et révèle peu à peu la sombre vérité. "? Un court polar complètement déchaîné qui laisse sans voix. ? " Daniel Marois, Huffington Post "? Une rare plongée dans le morbide servie par une écriture dangereusement efficace. ? " Michel Bélair, Le Devoir "? Un polar qui fait penser aux Oiseaux d'Hitchcock. ? " Michel Dufour, Sang d'encre polars "? Une atmosphère noire, mystérieuse et tragique. ? " Morgane Marvier, Carnets noirsMaureen Martineauest comédienne, metteure en scène et auteure. Elle vit à Tingwick, dans le Centre-du-Québec. Elle a déjà publié, chez le même éditeur, Le silence des bois.

04/2022

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Romance sexy

S.I.N. Tome 3 : Final proposal

Dans le tome 3, Fordham Sharpe, le troisième frère milliardaire, et Ellery Sinclair, une femme d'affaires impertinente et sexy, se retrouvent forcés de travailler ensemble à la restaura-tion d'un hôtel de luxe. Sur fond de promiscuité imposée, coincés au mauvais endroit, au bon moment, vont-ils parvenir à dissimu-ler longtemps leurs vrais penchants ? Une nuit d'orage. Un bar d'hôtel bondé de voyageurs bloqués par les intempéries. Un siège libre auprès d'un homme charmant, mystérieux et diablement sexy. Je ne m'attendais pas à découvrir que l'étranger était en fait, Ford-ham Sharpe, un tiers de la scandaleusement riche et prospère entreprise Sharpe International Network Frères. Non plus à ce que nous devenions associés - cinquante- cin-quante- dans la transformation d'un hôtel bâti sur des rêves. Nous nous gardions bien de mélanger les affaires et le plaisir. Mais nous avions en commun - la dissimulation de nos conflits fami-liaux non résolus. et de ce qui comptait vraiment - nos coeurs. . Au fil des jours, il devenait de plus en plus difficile de résister à notre attirance mutuelle... .

05/2023

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Littérature française

Atterrir sur le nuage jaune et autres nouvelles. Prix du Jeune Ecrivain 2018

"Douze jeunes écrivains prometteurs donnent vie avec leurs mots à ce qu'ils recèlent en eux à la fois d'intimement personnel et d'universel. Cela commence par des situations fortes : des pétales séchés rose étoilé surgissent des pages d'un livre dans un paysage enneigé ; les labyrinthes d'un jeu vidéo vertigineux se confondent avec le parcours d'un demandeur d'emploi... Ainsi, par des écritures aux contours acérés, les univers les plus hasardeux s'emboîtent-ils, d'un continent à l'autre, pour cartographier les territoires de notre espèce humaine." Alain Absire. Pour la trente-troisième année, le recueil du prix international du Jeune Ecrivain de langue française réunit les textes primés parmi les huit cent quatre-vingt-treize manuscrits reçus. Douze lauréats. De Belgique, d'Haïti, d'Italie, du Québec, de Suisse et de France. Certains n'en sont pas à leur coup d'essai et poursuivent leur chemin avec le PJE. D'autres ont suivi avec profit les ateliers d'écriture de Muret. Quelques-uns, nous n'en doutons pas, rejoindront la pépinière des jeunes écrivains révélés par le prix : Kaouther Adimi, Miguel Bonnefoy, Jean-Baptiste Del Amo, François-Henri Désérable, Arthur Dreyfus...

03/2018

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Poésie

Les Yeux du dragon. Petits poèmes chinois

Somnolant au printemps sans s'éveiller à l'aube Partout s'entend le chant des oiseaux La nuit, vient le bruit du vent et de la pluie Qui sait combien de fleurs sont tombées ? Meng Hao Jan Les plus grands poètes chinois classiques, de Juan Chi (iiie siècle) à Ryokan (xviiie siècle), en passant par Han Shan, Wang Wei ou encore Li Po, sont imprégnés de l'esprit du tao et du ch'an (équivalent du Zen japonais). Cette inspiration philosophique met l'accent sur les thèmes de la Voie, de l'écoute de Soi et de l'ermitage en montagne. Leurs poèmes ici choisis et rassemblés sont rehaussés par une calligraphie originale. Né à Marseille en 1946, Daniel Giraud a fondé une revue, écrit poésie et essais et s'est particulièrement intéressé à la pensée chinoise Ch'an, l'astrologie et l'alchimie. Il a traduit le Tao Te Ching, le I Ching et de nombreux poètes chinois dont Li Po. Long Gue, originaire de Mongolie, est un peintre et calligraphe chinois. Traduit du chinois et présenté par Daniel Giraud Édition bilingue - Calligraphies de Long Gue

06/2022

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Non classé

La Dernière Traversée du Soleil - Le Code Angelus, Livre 2 : La Génération Perdue

"Après la mort, seul perdure l'Amour, le langage de tout l'univers" ... . et pourtant, tout a changé dans l'univers connu. Le transhumain a transcendé son origine et tandis que l'humain s'éteint, l'Homo Cosminido arpente son ascension vers l'Immortali, incertain lui-même de maintenir sa survie, pourchassé qu'il est dans sa course cosmique par un Soleil mourant et détruit par la vindicte égarée d'une vengeance issue de l'avenir. Grâce à la particule gravitationnelle, l'hyperdimension se dévoile et modifie l'emprise du temps sur le cours de l'histoire et des mémoires. Les ans ne se souviennent plus et le Soleil a depuis longtemps entamé sa Dernière Traversée. Les Hérétiques parviendront-ils à sauver la génération perdue ? La vie telle qu'elle a existé sera-t-elle préservée dans ce cataclysme annoncé ? Cet avenir se réduit à une rencontre proscrite, un moment redouté et combattu par tous les univers car il doit engendrer celui qui est redouté, le "Messagers " dissimulé qui incarne l'Histoire dans son essence, et dont l'origine se trouve dans le lointain passé du Code Angelus et de la Saga des Anges qui en découla. - Qui es-tu mon Amour ? Lui demanda alors la femelle, bercée par des larmes de joies inavouables et ces quatre yeux qui ne cessaient de l'étreindre. - Je suis Epiphandres ! Oui, je l'ai enfin trouvé mon nom, lorsque j'ai découvert le tien ; un palindrome... mon palindrome. - Alors moi ! Qui suis-je ? - Tu es Mythocondres ! Eve Mythocondres...

04/2020

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Documentaires jeunesse

Ca s'est passé où ? Une histoire de France

Après le succès d'Où vivent les hommes ? , Cécile Guibert Brussel et Lise Herzog proposent aux jeunes lecteurs une promenade originale, au fil de sites et de monuments qui ont connu de grands événements de l'histoire de France. Ca s'est passé où ? raconte aux enfants quelques événements fondateurs de l'histoire de France qui ont eu lieu dans des monuments ou des sites que l'on peut encore visiter aujourd'hui. Un choix astucieux de dates et de lieux permet aux jeunes lecteurs, à partir de 6 ans, de voyager à la fois dans le temps et dans l'espace et d'imaginer le décor d'événements historiques célèbres ou moins connus. Pourquoi Homo sapiens s'enfonça profondément dans des grottes pour peindre ? Comment les Vikings assiégèrent longuement l'île de la Cité ? Quand les caravelles quittaient-elles le port d'Aigues Mortes pour traverser la Méditerranée ? Comment se passèrent les derniers jours de Marie-Antoinette à la Conciergerie ? Des châteaux (Versailles, Villers-Cotterêts), des ports (La Rochelle, Aigues-Mortes), des champs de batailles (Verdun, Alésia), des funérailles (Victor Hugo), des couronnements (Napoléon), des sièges (le Mont Saint-Michel, la Cité), des révoltes (Mai 68), des moments de liesse (la libération de Paris), etc. : au fil des pages, les enfants voyagent de la Préhistoire au XXe siècle. Un texte court et simple contextualise l'événement et apporte les informations nécessaires à sa compréhension. Les dessins, extrêmement documentés, ouvrent l'imagination sur une scène particulière, de celles qui nous ont marqués et dont on se souvient encore, une fois grand !

10/2019

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Critique littéraire

Ipse dixit ! Le latin en bref

L'expression autos ephên - en latin Ipse dixit - était employée par les disciples de Pythagore pour souligner le caractère irrévocable de l'autorité de leur maître. Dans ce livre, c'est donc aux auteurs latins qu'Estelle Debouy souhaite laisser la parole : ainsi, plutôt que de lui faire réviser des règles de grammaire, elle propose au lecteur qui a le désir de perfectionner son latin, de se replonger dans la lecture des grands auteurs de l'Antiquité latine. A travers la lecture bilingue de proverbes latins en contexte, ce livre permettra au lecteur de se remettre de façon plaisante à l'apprentissage de la langue. Chaque extrait porte sur des expressions familières qu'il aura l'occasion de redécouvrir dans leur contexte original : il trouvera bien sûr des locutions latines employées dans la langue de tous les jours, comme Vrbi et orbi ; mais aussi un certain nombre d'expressions que les Latins employaient déjà : si certaines sont passées telles quelles en français, comme homo homini lupus, d'autres, en revanche, sont directement traduites du latin. On les emploie donc sans savoir quelles viennent de la langue de Cicéron : qui se doute que Cicéron lui-même désignait déjà l'argent comme "le nerf de la guerre" ? Tout en traduisant ces courts extraits, le lecteur pourra non seulement renforcer sa connaissance des principaux points de la grammaire latine, mais aussi redonner du sens à des expressions qu'il emploie quotidiennement. En somme, l'auteur l'invite à "mêler l'utile à l'agréable" !

11/2018

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Histoire et Philosophiesophie

Penser le racisme. De la responsabilité des scientifiques

Ouvrages, slogans, bons sentiments ont beau faire, le rejet de l'Autre semble être, aujourd'hui comme hier, la maladie chronique de l'Homo sapiens. Nul ne doit se dire immunisé, tant chacun peut en devenir le vecteur comme la victime. L'Occident, surtout celui des savants, porte une responsabilité majeure dans les justifications théoriques du racisme : ce dernier a été présenté, trois siècles durant, démonstrations à l'appui, comme une vérité scientifique à partir de laquelle tous les excès ont été justifiés - colonialisme, esclavage, apartheid, génocide. Désormais, la plupart des savants affirment que le racisme n'a aucun fondement scientifique et que l'avenir de l'espèce passe par la capacité de chacun à vivre en bonne entente avec les autres, au-delà de nos différences, réelles ou imaginaires. Pourtant, dans nombre de textes scientifiques, ou prétendus tels, il subsiste la marque de préjugés raciaux. Michel Girod, géologue de formation, s'est d'abord étonné de la survivance de ces clichés, au cours de nombreuses missions en diverses régions du monde, puis il a décidé de se replonger dans toute la littérature des sciences pour comprendre le rapport des scientifiques au racisme. Nul avant lui n'avait dressé un inventaire aussi exhaustif des discours et théories. Préjugés et exclusion ne sont pas inéluctables: le métissage a été, depuis la nuit des temps, le passage obligé de la marche en avant de l'espèce, par-delà la diversité constitutive des civilisations, cultures et religions. Ce livre, accessible à tous, est un plaidoyer argumenté contre le racisme.

01/2004

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Littérature étrangère

Avenue des mystères

Lors d'un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, revit en rêves récurrents les épisodes qui ont marqué ses jeunes années au Mexique non loin de la décharge publique d'Oaxaca où lui et sa soeur Lupe ont grandi. C'est dans les livres abandonnés sur les ordures par un jésuite bienveillant de la mission locale que l'adolescent a appris seul à lire et à penser. Recueilli avec sa petite soeur extralucide dans un cirque, il voit son destin basculer lorsqu'un couple improbable - formé par une transsexuelle mexicaine et un ex-jésuite homo américain - l'adopte et l'emmène dans l'Iowa aux Etats-Unis. Au terme de ses études, il devient un écrivain célèbre. Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le coeur fragile ; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions et occasionnellement du Viagra... car on ne sait jamais. Des émotions justement, il en aura pendant ce voyage au contact de Miriam et Dorothy, mère et fille aussi désirables qu'inquiétantes. Ballotté d'hôtels en aéroports, Juan Diego se remémore entre autres la mort de sa mère, femme de ménage chez les jésuites et prostituée à ses heures, " tuée " par une statue géante de la Vierge Marie ; la foule des pèlerins exaltés au sanctuaire de Guadalupe à Mexico ; les êtres qu'il a aimés, disparus depuis longtemps. Son destin fantasque et agité s'accomplira enfin, sur un mode mélancolique, dans une modeste église au fin fond d'un quartier pauvre de Manille.

05/2016

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Philosophie

Dernières lettres (hiver 1887-hiver 1889). De la volonté de puissance à l'antichrist

Dans ce volume, le lecteur découvrira une partie encore inédite en français de l’ultime correspondance de Nietzsche (janvier 1887 / janvier 1889). Pour la première fois, les lettres à Ferdinand Avenarius, Jean Bourdeau, Georg Brandes, Carl Spitteler, August Strindberg, Hippolyte Taine et Helen Zimmern ainsi que les « billets de la folie » sont présentés dans leur intégralité. Ces Dernières lettres constituent un témoignage exceptionnel sur la manière dont Nietzsche entendait parfaire son oeuvre. On y voit comment le philosophe a abandonné le projet de La volonté de puissance pour se consacrer à celui de L’inversion de toutes les valeurs qu’il présente comme son « oeuvre principale » et qui verra le jour sous la forme de L’Antichrist. Durant ces deux dernières années d’enthousiasme spéculatif, jusqu’à « l’effondrement » de janvier 1889, Nietzsche confia à tous ses amis, à ses lecteurs et ses éditeurs, l’avancée de son travail mais aussi ses doutes, ses échecs. Les lettres qu’il leur écrivit sont ainsi les témoins privilégiés du déploiement de sa réflexion. Elles montrent comment Nietzsche pensait, avec Crépuscule des idoles, Ecce Homo et L’Antichrist, avoir surmonté l’abandon de La volonté de puissance et « achevé » sa philosophie, invalidant par là un préjugé tenace selon lequel celle-ci ne le serait point. Cette correspondance incite donc à reprendre à nouveaux frais la lecture de ces trois ouvrages dans une perspective singulièrement différente. Complétant les derniers Fragments posthumes, les lettres de décembre 1888 apportent enfin de précieuses indications sur ce que fut le dernier grand projet de Nietzsche, à savoir la « Grande Politique ».

03/2011

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Littérature érotique et sentim

L'ironie. Intégrale

L'ironie d'un sort Alan est un jeune coiffeur à la vie complexe. Fraîchement majeur, il découvre la vie trop tôt, trop jeune, et traîne depuis un passif lourd à gérer. Au fil de ses rencontres, il fait des choix, parfois bons pour lui, parfois plus controversés. Pourra-t-il, seul, reprendre sa vie en mains ? Ou est-ce le destin qui, par l'ironie du sort, va guider ses pas sur le chemin d'une vie plus stable ? L'ironie du destin Jesse Delgrange est étudiant en droit. En collocation avec sa meilleure amie Emma, il recherche un emploi et trouve la perle rare en devenant nounou chez un couple de coiffeurs, Alan et Justin. Depuis qu'il s'est fait licencier de son précédent emploi pour avoir couché avec son patron hétéro, il s'est juré de ne plus retomber dans ce piège classique. Ainsi, quand il rencontre le nouveau voisin de ses patrons, il doit tout faire pour lutter contre cette attirance. Elliott Vital revient tout juste des Etats-Unis où il a laissé son ex-épouse avec son ex-meilleur ami filer le parfait amour. Désemparé, il ne sait plus très bien où il en est, ni dans quelle catégorie se ranger. Hétéro ou homo, les questions qu'il se pose à tout moment de la journée le perturbent grandement. Mais osera-t-il agir sur ses désirs et déclarer sa flamme au jeune homme d'à côté ? L'ironie de deux destins qui n'auraient pas dû se rencontrer...

11/2020

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Divers

Les mots se mangent

Si les mots se mangent c'est parce qu'ils sont drôlement appétissants ! Embarquez dans l'aventure avec Daniel Pennac et Florence Cestac. Si les mots se mangent c'est parce qu'ils sont drôlement appétissants ! Pour manger, on dit aussi... goûter, grignoter, picorer, becqueter, croquer, gober, déguster, boulotter, bouffer, dévorer, baffrer, et cetera. Eh bien, nous affirmons que les mots se mangent, se goûtent, se grignotent, se picorent, se becquettent, se croquent, se gobent, se dégustent, se boulottent, se bouffent, se dévorent, se baffrent... . et même s'etcétérasent. Bon appétit, mangeurs de mots ! LA PRESSE EN PARLE : " Pennac-Cestac unis pour le meilleur, le rire, l'humour et la langue française. Il ne peut y avoir un plus beau mariage pour jouer sur les sens. " Ligne claire Les auteurs Daniel Pennac : écrivain français reconnu, auteur de livres pour la jeunesse et de séries à succès telles que la Saga Malaussène, Chagrin d'école, Kamo, L'oeil du loup, ou encore le Journal d'un corps. Brisant les codes classiques de la littérature, il a reçu de nombreux prix pour l'ensemble de ses oeuvres. Florence Cestac : grand nom de la bande dessinée et fondatrice des éditions Futuropolis en 1975. Travaillant aussi bien pour un public enfantin (Mickey avec Les Déblok) qu'adulte (Le démon de midi), elle ne change pas pour autant de style visuel, ses personnages à gros nez étant reconnaissables du premier coup d'oeil. En 2000, elle fut le Grand Prix du Festival d'Angoulême.

11/2022

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Histoire internationale

Les Ottomans par eux-mêmes

CNLPeuples – Qui étaient les Ottomans ? Quelle identité commune peut rassembler les hommes qui vécurent dans cet immense empire multiconfessionnel, multiethnique et multiculturel d'une remarquable longévité? Les historiens s'interrogent sur la nature d'un homo ottomanicus dont on sent bien qu'il dut exister, mais qu'on ne réussit jamais à définir parfaitement. Le présent livre fait le point sur ces réflexions, mais il ne prétend pas apporter une nouvelle réponse à la question.

Ses contributeurs se sont efforcés d'envisager celle-ci autrement. en donnant la parole aux intéressés : aux Ottomans eux-mêmes. Le lecteur trouvera donc dans ce volume la traduction française de 57 textes de toutes natures, rédigés en diverses langues, de l'arabe au turc en passant par l'arménien, le grec ou l'hébreu, mais émanant tous de la société ottomane : de l'administration, des serviteurs ou des sujets du sultan, vivant dans la capitale ou en province, musulmans ou non.

De ces textes, pour la plupart jamais traduits en français et pour certains inédits, précédés chacun d'une courte introduction permettant à des lecteurs ignorant tout du sujet d'en comprendre la nature, le contexte et la signification, se dégage une vision de l'intérieur de l'Empire ottoman, de son fonctionnement et de sa société tels que pouvaient les percevoir les Ottomans. Sous une forme toujours originale et vivante, parfois amusante (car les Ottomans pratiquaient l'humour à l'occasion), c'est une autre façon de s'initier au monde ottoman qui est proposée.

02/2020

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Ethnologie et anthropologie

Néolithique Anthropocène. Dialogue autour des 12000 dernières années

Néolithique Anthropocène. Dialogue autour des douze mille dernières années donne à lire et à voir des réflexions engagées autour de l'empreinte humaine sur la planète : les empreintes transformatrices au Néolithique, révélatrices de l'interrelation de l'humanité avec le reste du vivant, les empreintes prédatrices sur les ressources et les corps de la culture de plantation dès le début du XVIe siècle, les empreintes toxiques visibles après la Seconde Guerre mondiale constitutives de la "grande accélération". Questionner l'origine de cette crise de l'habitabilité de la Terre et entrevoir sa complexité, c'est aussi ouvrir les possibles pour l'avenir. S'arrêter sur ces douze mille dernières années permet d'appréhender tout à la fois la richesse et l'ampleur des transformations effectuées par notre espèce, en peu de temps : si l'on se représente l'existence de la Terre de ses origines à nos jours comme une journée de 24 heures, Homo Sapiens arrive à 23 h 14 ! Pour entendre ou entrevoir cette complexité et répondre à diverses sensibilités, cet ouvrage fait cohabiter plusieurs régimes d'expression : les entretiens de Thibaut Sardier avec Jean-Paul Demoule et Michel Lussault, de Bérénice Gagne avec Christine Chivallon ; les textes de Muriel Gandelin, de Michel Lussault ; les cartes d'Axelle Grégoire ; les photographies de François Deladerrière ; l'exposition "La Terre en héritage, du Néolithique à nous" du musée des Confluences explicitée par Christian Sermet. Tous participent à une mise en récits de notre histoire en mouvement et en rebondissements.

08/2021

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Littérature française

La revolte de la sylve

Dans les années 2050, le réchauffement climatique et la montée des eaux ont ravagé la presque totalité de la planète. Les humains ayant survécu aux famines, guerres ou épidémies, se sont réfugiés dans les zones encore vivables, à savoir à proximité du cercle polaire et sur l'Antarctique. Des régimes autoritaires sont au pouvoir dans ces Etats. Subsistent quelques îlots humains vivant dans des régimes démocratiques, notamment à Paris, Oxford, Rio de Janeiro ou le Cap. Virgile Levasseur, jeune enseignant-chercheur en biologie à Paris, apprend de sa collègue Antonia Silva, de l'université de Rio, l'existence d'un refuge exceptionnel de biodiversité, sur une île de l'ancien fleuve asséché, l'Amazone. Il se rend sur place avec cette dernière et ils découvrent avec stupéfaction l'existence d'une entité végétale intelligente. Cette entité a décidé d'éradiquer l'humanité, considérant l'impossibilité de cette espèce malade, à vivre en osmose avec son environnement, depuis la mutation ayant provoqué la conquête de la planète par l'homo sapiens. Seuls deux pour cent de la population terrestre ne sont pas touchés par cette mutation que l'entité assimile à un cancer. Virgile devra sillonner la planète malgré des moyens de communication et de transport rares et dangereux. Il devra affronter les services secrets de la dictature norvégienne et servir d'intermédiaire entre le pouvoir politique français et l'entité hostile afin de tenter de trouver une solution pour sauver l'espèce humaine, à l'aide de son amie Antonia et d'un vieux chercheur en génétique.

09/2021

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Critique

Aller-retour. Une réactualisation des figures mythiques chez Alfred Döblin, Jorge Semprún et Vercors

Dans ces pages nous est décrit l'histoire avec trois destins, trois parcours qui ont pour noms Alfred Döblin (antinazi allemand, Juif), Jorge Semprún (jeune résistant espagnol, communiste) et Vercors (résistant français, écrivain, éditeur). Cette rencontre s'apparente à une marche à la fois tragique et captivante. Elle aura cette destinée créatrice à être le verbe. Nous restons attentifs et, avides à lire, sous la plume d'Eva Raynal, à la force des idées de ces humains d'exception. L'inouï de cet ouvrage tient à cette volonté, qui les unit, de vivre libre, debout, même si chacun en paiera le prix fort. Leur refus restera s encré s en eux comme une profonde blessure et leur voyage en ce monde barbare sera notre littérature. Ces vies-récits — dont chacune est décortiquée, dénudée comme arpentée pour la première fois — nous montrent, dans leur diversité, qu'elles n'en demeurent pas moins marquées par un même traumatisme du titanesque "Voyage", tant dans l'essence de son "Retour" que dans le rituel de son "Aller". De leur expérience demeure une volonté de survivre, une capacité d'interrogation, et un agencement de leur art. En ces pages, reste gravée, comme une interpellation, la rencontre de l'homo sacer avec l'insupporté. Bien des réflexions sont transposables à nos préoccupations d'Homme aujourd'hui. Et comme l'écrit Hélène Bruller dans sa préface : "C'est une vision de l'humain qui se trouve là, en lien avec l'urgence décrite dans ce livre..."

10/2021

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Sociologie

Le vieillissement : à la croisée des projets

Paradoxe propre à notre époque, où les plus relégués sont aussi les plus nombreux. Haro sur l'âgisme avec cet essai rafraîchissant, inventif, résolument moderne, qui redonne aux aînés la place qui leur échoie. Par le savant professeur et la parlementaire experte les plus engagés sur ce front de société et de civilisation. Comment, dans une société vieillissante, est-il encore envisageable d'exclure les aînés ? Pourquoi sont-ils traités comme des citoyens de seconde zone ? Et pourquoi, dans la sphère politique, l'âge n'est traité qu'au prisme de la dépendance ? Un autre modèle de société est possible, affirment la députée Audrey Dufeu et le professeur Gilles Berrut, une écologie humaine qui considère les personnes âgées comme une force vive de la nation et des véritables moteurs de l'inclusion sociale et citoyenne. Plus qu'un manifeste politique, c'est un traité de l'inclusion qui ne se limite pas aux aspects sanitaires et médico-sociaux. La famille, la vie associative et économique, les mobilités, la ville, la culture sont autant de champs qui doivent être repensés dans une nouvelle dynamique, plus humaine, pour relier davantage les générations entre elles. Parce que l'âge fait l'humanité, bien plus que la vitesse ou que la performance, et qu'il concerne chacun tôt ou tard. Parce qu'il est urgent de renouer avec la dignité. Un manuel de combat inventif et résolument moderne contre l'âgisme qui sévit en France, pour accompagner concrètement l'édification du " monde d'après ".

10/2021

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Développement durable-Ecologie

Franois Sarano, réconcilier les hommes avec la vie sauvage

François Sarano en est convaincu : qui apprend à rencontrer la vie sauvage, qui prend le temps de se laisser apprivoiser par un cachalot, qui se montre bienveillant à l'égard du requin, aimera communiquer et partager avec les hommes et les femmes d'ici et d'ailleurs. Plongeur professionnel et océanographe, il a pourtant commencé sa carrière près des pierres et des hommes, mais l'appel de l'océan a été plus fort, et l'amour de la plongée l'a rattrapé. Sa vie bascule un jour de 1985, quand il croise la route de Jacques-Yves Cousteau. Le voilà conseiller scientifique du commandant au bonnet rouge et chef d'expédition de la Calypso, à bord de laquelle il découvre l'océan et ses mystères pendant treize ans. Plus tard, il rejoint l'équipe de Jacques Perrin qui achève de le convaincre que le regard d'une baleine, la fulgurance des thons ou la cavalcade des dauphins en disent plus long sur la vie océanique que tous les chiffres du monde. La vie sauvage comme source de quiétude, de sagesse et de concorde est au coeur de la philosophie et de la quête de François Sarano. Il a accepté de répondre à l'invitation de la journaliste Coralie Schaub pour une longue conversation, une plongée en eaux profondes dans ses pensées, son univers, son expérience. Un vagabondage guidé par son "étoile polaire", son cap : réconcilier les humains avec la nature indomptée, puisque c'est au contact de celle-ci qu'Homo deviendra Sapiens et saura vivre en société, en paix.

01/2020

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Poches Littérature internation

Notes de chevet

Dans une traduction extrêmement élégante d'André Beaujard, nous présentons au lecteur français un des plus beaux livres de la littérature japonaise, les Notes de chevet de Sei Shônagon. Composées dans les premières années du XIe siècle, au moment de la plus haute splendeur de la civilisation de Heian, au moment où Kyôto s'appelait Heiankyô, c'est-à-dire " Capitale de la Paix ", par une dame d'honneur, Sei Shônagon, attachée à la princesse Sadako, laquelle, mourut en l'an 1000, les Notes de chevet appartiennent au genre sôshi, c'est-à-dire " écrits intimes ". Avec Les heures oisives de Urabe Kenkô et les Notes de ma cabane de moine de Kamo no Chômei, les Notes de chevet de Sei Shônagon proposent, sous forme de tableaux, de portraits, d'historiettes, de récits, une illustration du Japon sous les Fujiwara. Avec l'auteur du Roman de Genji, Noble Dame Murasaki, Sei Shônagon est une des plus illustres parmi les grands écrivains féminins du Japon. Si l'auteur du Roman de Genji est constamment comparé, dans son pays, à la fleur du prunier, immaculée, blanche, un peu froide, Sei Shônagon est égalée à la fleur rose, plus émouvante, du cerisier. Ceux qui liront, nombreux nous l'espérons pour eux, les Notes de chevet sont assurés de découvrir un des plus beaux livres jamais écrits en langue japonaise, et qu'une introduction et des notes leur permettront de goûter dans le plus intime détail, y compris tous les jeux subtils sur les mots.

05/2012

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Critique littéraire

Sienkiewicz dans le temps et dans l'espace

Le succès universel de Quo vadis ? a quelque peu figé l'image de son auteur, Henryk Sienkiewicz (1846-1916) et occulté la richesse et la diversité de son oeuvre. Les auteurs de Sienkiewicz, voyageur dans le temps et dans l'espace, armés des outils de la critique contemporaine, en nuancent et approfondissent la portée ; ils n'oublient pas l'aventure de l'homme Sienkiewicz qui, tout en étant de son temps et de son milieu, sut s'affranchir des contraintes. Avec beaucoup de liberté, ce nouvel homo viator infatigable, sillonna en effet Amérique, Europe, Afrique... Attentif au comportement de l'individu et à l'organisation de la société dans des pays "lointains", il observe, imagine, médite, raconte. Ses voyages d'un continent ou d'une époque à l'autre témoignent, dans la description des faits comme dans les emportements romanesques, d'une authentique empathie pour tout ce qui est humain. On découvre aussi que l'ironie, si présente dans les textes de Sienkiewicz, est plutôt une défense devant l'irrésistible et angoissant mouvement de l'Histoire. Le lecteur rencontrera ainsi le témoin d'une époque où le désenchantement du monde commence à se déployer et il pourra suivre les confrontations de Sienkiewicz avec ses contemporains, Zola notamment ; il sera également surpris par le parallèle esquissé entre l'écrivain polonais et le romancier Houellebecq... Voyages multiples dans le temps, l'espace, les civilisations. Le volume est accompagné de larges extraits des Lettres de voyage en Amérique traduits en français.

12/2018

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Littérature française

Ce corps intime - Essai humoristique

Essai humoristique, l'histoire d'un être miniature qui explore l'intérieur du corps de la femme, ses péripéties, ses interrogations, ses questions fondamentales sur le comportement de ce " corps " et de ce " cerveau " à comprendre. Voyage, avant tout, initiatique pour mieux saisir les tourments de ce corps. Le but ultime de ce parcours reste le cerveau, où le narrateur devra faire face à une énigme. Il découvrira l'amour pour cette femme inconnue. Génétiquement pas pareil semblait dire le contenu de cette émission sur Arte, du fait de leurs chromosomes, XY pour l'homme et XX pour la femme. Des chercheurs émettent l'hypothèse selon laquelle il existe une évaluation de distance entre l'ADN de l'homme et de la femme. Alors que le génome humain est totalement décrypté, il s'avère que 300 gènes séparent la fille du garçon, soit 1 % de leur patrimoine héréditaire. L'écart peu paraître minime, mais selon les chercheurs, il est presque aussi grand que celui qui sépare le genre humain des grands singes soit 1, 5 %. Il aurait donc de distance, génétiquement parlant, entre la femme et l'homme qu'entre les primates et Homo sapiens. L'émission terminée et encore sous le choc, je me glissai sous les draps et plongeai dans une réflexion, qui au bénéfice de la nuit, allait se montrer constructive puisqu'elle déboucha sur ce livre. Réflexion qui se veut une sorte de voyage allégorique, fantastique et poétique à l'intérieur du corps de la femme.

05/2016

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Sciences politiques

Construction de la figure du nouvel ennemi. Essai

Figure du nouvel ennemi de l'Occident, l'islamiste a supplanté le communiste de l'époque de la guerre froide de sorte que le sort du musulman aujourd'hui paraît aussi peu enviable que celui de l'homo sovieticus d'antan. Si aujourd'hui on assiste un peu partout à une instrumentalisation de la religion par des acteurs politiques locaux, dans le cas de l'islam cette instrumentalisation n'a pas été le seul fait des acteurs locaux, loin s'en faut. A cet égard, passé pourtant quasi inaperçu doit être souligné le rôle de chercheurs occidentaux se posant comme intellectuels organiques sans frontières, allant jusqu'à dévoyer le sens du terme "islamisme". C'est ainsi que nombre de jeunes Occidentaux de confession musulmane ont depuis leur naissance assimilé l'idée selon laquelle "islamisme" équivaut à "islam politique". Comme aujourd'hui d'aucuns ne se lassent pas de leur faire comprendre qu'islam et islamisme sont une seule et même chose, certains d'entre eux finissent par penser qu'à moins de renier leur religion, ils n'ont d'autres choix que d'assumer leur "identité d'islamiste". L'amertume du commun des musulmans atteint son comble lorsque celui-ci a l'impression que certains dirigeants des grandes puissances occidentales, obnubilés par des intérêts d'ordre mercantile et/ou géostratégique à court terme, réservent un traitement de faveur aux représentants du wahhabisme dont la politique de transformation de l'islam mondial a généré et financé l'essor de mouvements djihadistes wahhabo-salafistes tels qu'al-Qaïda et Daech.

02/2018

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Sociologie

Ensemble

Inscrit dans les gènes de tous les animaux sociaux, le soutien mutuel est reconnaissable aussi bien chez les chimpanzés qui s'épouillent les uns les autres que chez les enfants qui construisent un château de sable ou les hommes et les femmes qui amassent des sacs de terre pour parer à une inondation soudaine : tous coopèrent pour accomplir ce qu'ils ne peuvent faire seuls. Cette tendance naturelle, innée, est pourtant moins un trait génétique qu'un art, une capacité sociale, qui requiert un rituel pour se développer. Dans un monde structuré par la concurrence, où la compétition prime toujours sur l'entente, savons-nous encore ce que c'est qu'être ensemble, par-delà le repli tribal du " nous-contre-eux " ? Dans ce deuxième volet de la trilogie qu'il consacre à l'Homo faber, Richard Sennett, se fait tour à tour historien, sociologue, philosophe ou anthropologue pour étudier cet atout social particulier qu'est la coopération dans le travail pratique. De la coordination des tâches dans l'atelier de l'imprimeur aux répétitions d'un orchestre, il nous fait découvrir de nombreuses expériences de communauté et d'action collective qui permettent de proposer une vision critique des sociétés capitalistes contemporaines. La richesse des références, l'originalité des points de vue, la liberté du style et la volonté de rester toujours au niveau de l'expérience quotidienne font la force de ce livre singulier et engagé. Et si, pour sortir de la crise, il suffisait de réapprendre à coopérer ?

03/2023

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Sociologie

La notion de relation en sociologie

La notion de relation en sociologie Le terme "sociologie" provient de "socius" qui signifie "association", "compagnonnage" et du terme "logos", désignant le "discours sur". La sociologie est donc étymologiquement un discours sur l'association des êtres humains entre eux, formant de ce fait une "société". Mais comment se fait-il, alors, que les grandes oeuvres sociologiques traitent si peu de cet aspect de la société qu'est le fait relationnel ? Comment se fait-il également que ces oeuvres aient fréquemment vu cette contradiction sans essayer de, ou sans réussir à lever ce paradoxe ? Cet ouvrage tente de montrer que la sociologie, depuis ses origines, a régulièrement évoqué la relation comme l'un de ses concepts importants, sans toutefois concrétiser cette intuition. Il soutient que cette situation est liée à la conception que les penseurs se sont donnée de l'humain, à sa représentation en termes de "nature humaine" et à la difficulté qui en résulte de sortir de l'injonction d'un Ecce Homo ("voici l'homme") sociologique, faisant de cet homme un acteur omniscient dont la volonté et la liberté façonnent le monde. Il montre également que la discipline s'est fourvoyée dans la considération inverse d'un Homme soumis à des structures limitant ses capacités de réflexion et d'action, ou conduit par un sens de l'histoire dont il est impuissant à se dégager. La conclusion de l'ouvrage étaye l'idée qu'une approche des phénomènes sociaux par la relation confère à la sociologie une capacité supérieure d'élucidation de ces phénomènes.

03/2021

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Ethologie

L'animal parent. La parentalité chez les animaux

Araignées qui allaitent leurs petits, papas poissons-clowns prêts à s'affamer, nourrices cachalots qui gardent les petits quand la mère part chasser, pigeons jetés hors du nid à l'adolescence : le monde animal regorge de modèles de parentalité... et d'inspiration pour les parents Homo sapiens que nous sommes. Sens du sacrifice, capacité d'émerveillement, inquiétude et apprentissage par le jeu, nous partageons de nombreuses problématiques avec les animaux lorsqu'il s'agit de préparer nos petits à la vie qui les attend. Si les modèles d'éducation et les façons de faire famille varient grandement entre les différentes espèces, leur observation nous offre des enseignements précieux et nous fait découvrir tout un monde d'émotions. Après L'Animal médecin, onze spécialistes des intelligences animales nous invitent à découvrir des parentalités et des structures familiales de toutes sortes au cours d'un fascinant voyage. Ont contribué à cet ouvrage : Dalila Bovet, Fabienne Delfour, Cécile Gilbert Kawano, Michel Kreutzer, Didier Lapostre, François Lasserre, Gérard Leboucher, Pierre Robert de Latour, Patrick et Sylvie Louisy, Rémy Marion et François Sarano. L'ouvrage est coécrit et coordonné par YOLAINE DE LA BIGNE, journaliste de presse écrite et radio, autrice de plusieurs livres, dont La Sagesse des animaux et L'Animal parent. Elle se consacre aujourd'hui au sujet des intelligences animales à travers son association, L'Animal et l'homme, et ses deux événements annuels : Les Rencontres des intelligences animales, au château de La Bourbansais, en Bretagne, et la Journée mondiale des intelligences animales, à la Cité des sciences et de l'industrie.

01/2024

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Théâtre

Théâtre

Que l'oeuvre de Feydeau soit rattachée, non sans raison, mais un peu paresseusement, à un genre léger, populaire et aussi décrié qu'il est goûté n'a pas aidé à sa reconnaissance. Il reste que l'on ne dit pas grand-chose de l'oeuvre quand on se contente de mentionner ce genre - le vaudeville - ou de parler d'amants dans le placard et de portes qui claquent. Pas d'erreur pourtantoe : les portes claquent bel et bien. Mais elles claquent de telle façon que ce genre, le vaudeville donc, s'en trouve renouvelé, énergisé, accéléré (bien des scènes semblent des odes à la vitesse), poussé à son paroxysme et, en définitive, conduit à l'implosion. L'implacable mécanique souvent évoquée existe bien, et les rouages de la machinerie mise au service du comique sont admirablement huilés. Ce que l'on évoque moins souvent, c'est l'arrière-plan de l'univers de Feydeau. Or la manière dont ses pièces traduisent et véhiculent les engouements, préoccupations et inquiétudes d'une époque qui voit, ou ne voit pas, arriver la guerre mondiale et la fin d'un monde mérite d'être soulignée. La gaieté de Feydeau est indéniable, mais elle n'est pas séparable d'une sorte de folie, dont l'écriture, aussi bien que les situations, porte la marque. Car Feydeau n'est pas (seulement) un brillant entrepreneur de spectacles : c'est un écrivain. La qualité de son dialogue, tout en apparente spontanéité, résulte d'un travail opiniâtre. Les indications scéniques parfois fascinantes qui émaillent le texte de ses pièces et décrivent avec une précision horlogère, jusqu'au vertige, la disposition des lieux et l'attitude des personnages témoignent d'une passion de la description que l'on ne rencontrera plus avant le Nouveau Roman. Pourtant, même ainsi "programmés", les personnages ne sont ni des pantins ni des automates. Autant que des intrigues trop convenues, Feydeau se défie des "types" trop conventionnels mis en scène par les vaudevillistes de son temps. Ses personnages, il va les chercher, de son propre aveu, dans la réalité ; peu désireux de faire d'eux des fantoches, il leur conserve leur personnalité, leur vitalité - et tout soudain les plonge dans des situations burlesques. On a pu les comparer à des cobayes, et leur créateur à un expérimentateur non dénué d'une certaine cruauté. Mais c'est à l'égard du langage, des langages, qu'il met à la disposition de ses créatures ou dont, par moments, il les prive, que Feydeau se montre le plus audacieusement expérimentateur. A force de répétitions, de déformations, de mélanges babéliens, de lapsus, de mal-entendus, la langue perd tout ou partie de sa fonction de communication. Les liens logiques se desserrent, ils se dissolvent, on ne s'entend plus, l'absurde triomphe. Loin de prolonger un genre réputé poussiéreux, Feydeau ouvre la voie au théâtre qu'illustreront bientôt Ionesco ou Beckett.

11/2021

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Littérature étrangère

Dans la colère du fleuve

Mississippi, 1927. Gonflé par les pluies diluviennes, le fleuve menace de détruire les digues qui protègent la région et d'engloutir le petit hameau de Hobnob, où les agents fédéraux Ted Ingersoll et Ham Johnson enquêtent sur la disparition de deux collègues venus arrêter un trafiquant d'alcool. Au coeur de ce paysage d'apocalypse, ils découvrent un bébé abandonné, qu'Ingersoll - lui-même orphelin - confie par hasard à Dixie Clay Holliver. Sans se douter que la jeune femme est le plus grand bootlegger du comté, et peut-être la dernière aussi à avoir vu les deux agents en vie... Chantre de la littérature du Sud, Tom Franklin, auteur de La Culasse de l'enfer, unit ici sa voix à celle de son épouse, la poétesse Beth Ann Fennelly. Dans le contexte dramatique de la Prohibition et de l'une des plus grandes catastrophes naturelles de l'histoire des Etats-Unis, ce roman est tout autant la fresque d'une époque que d'un lieu où la beauté côtoie chaque jour le danger. " Un nouveau roman de Tom Franklin est toujours une occasion de se réjouir, mais un roman qui unit Franklin et Beth Ann Fennelly, c'est une fête ! " Dennis Lehane

02/2015

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Littérature étrangère

Stone Junction. Une grande oeuvrette alchimique

"Elle avait beau se creuser la tête, [le père de l'enfant] aurait pu être n'importe lequel parmi sept hommes". Ainsi - ou presque - commence Stone Junction. Ainsi Daniel Pearse est-il fougueusement jeté dans le grand bassin du monde un certain 15 mars 1966. Recueilli avec sa mère Annalee par l'AMO, un conglomérat de magiciens sous influence, Daniel découvre la vie, le lien, le tout. On lui enseigne la méditation, la pêche, la dope, le crochetage de coffre-fort, le poker, la dissimulation, la métamorphose et, pour finir, l'invisibilité pure et simple. Mais dans quel but ? Retrouver (et faire payer) l'assassin de sa mère... ou dérober un monstrueux diamant détenu par le gouvernement, qui pourrait bien être la pierre philosophale ? A ces deux missions s'ajoute, de facto, la quête primordiale de Daniel : celle qui lui permettra de découvrir qui il est vraiment, avec pour décor l'envers de l'Amérique, le monde des outlaws magnifiques et des parias prodiges. Oeuvre culte de la contre-culture américaine, roman d'apprentissage survolté salué par la critique, le livre de Jim Dodge est l'un de ces rares ouvrages authentiquement magiques, capables de changer la vie de leurs lecteurs. C'est votre jour de chance

10/2017

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Informatique

Le fabuleux chantier. Rendre l'intelligence artificielle robustement bénéfique

L'histoire de nos civilisations est marquée par l'externalisation progressive de l'information, de l'invention du langage à celle de l'imprimerie. La révolution algorithmique est sans doute la plus spectaculaire de ces externalisations, car elle est incarnée par le traitement automatisé de l'information. Désormais, Homo Sapiens s'appuie davantage sur son téléphone que sur son cerveau pour mémoriser la connaissance, s'orienter en ville ou planifier ses vacances. Cette révolution présente des opportunités fantastiques dans les sciences, la santé et la protection de l'environnement. Cependant, le déploiement du traitement automatisé de l'information est allé si vite que ses effets secondaires n'ont pas eu le temps d'être anticipés adéquatement. Par exemple, les algorithmes de recommandations influencent quotidiennement les croyances de milliards d'individus, avec un degré de personnalisation stupéfiant. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Discours de haine, biais sexistes, addiction, conspirationnisme, manipulations politiques, propagande antivaccin, ou encore catalyse de génocides. Boostée par des techniques de machine learning mal maitrisées, l'information automatiquement (mal) traitée tue. Ce livre analyse, dans un langage accessible, les effets secondaires présents et les risques futurs du déploiement massif des algorithmes. Il fournit au lecteur une compréhension conceptuelle des algorithmes clés en jeu, de leurs limites et de leurs vulnérabilités. Ce livre esquisse aussi le chantier initié par une communauté croissante de chercheurs dans le but de rendre le traitement automatisé de l'information robustement bénéfique pour l'humanité. Il souligne les enjeux de ce fabuleux chantier, les principaux défis qu'il pose et comment chacun, expert ou non, peut apporter sa pierre à l'édifice.

11/2019

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Sciences de la terre et de la

Et si nous n'avions jamais vu le ciel ?

Miroir de la Terre et source de civilisation, le ciel nous renseigne sur notre planète et son histoire. L'observation des astres est sans doute à la base de toute civilisation et, sous un ciel perpétuellement nuageux, Homo sapiens n'aurait guère dépassé le stade du Néolithique. Ce texte relate l'une des plus formidables conquêtes de l'esprit humain, celle qui a consisté à rechercher dans le ciel la connaissance que nous avons aujourd'hui de la Terre où nous vivons. L'observation de la voûte céleste, qu'elle soit scientifique ou contemplative, ne s'intéressant souvent qu'au ciel, cet ouvrage rappelle tous les bénéfices que l'on a aussi pu en tirer pour une meilleure connaissance de la Terre et de son histoire, pour une meilleure compréhension des traditions et des mythes, mais aussi pour des applications utilitaires comme la navigation, la cartographie, les cadastres et l'agriculture, ainsi que des actes éminemment politiques comme la définition d'unités de mesure officielles et l'élaboration des calendriers. Cet historique revient sur le rôle des grandes expéditions qui ont été décisives pour toutes les sciences (de la botanique à l'anthropologie), car les marins et les agriculteurs ne voient pas la même chose dans le ciel, et ce sont d'abord les marins qui ont trouvé dans les astres les bases de la géographie. L'ouvrage se termine par quelques réflexions philosophiques : que serait-il advenu des sociétés humaines et de la science sous un ciel perpétuellement nuageux ; qu'en serait-il des sciences de la Terre, de la vie et de la société si l'on n'avait pas d'abord commencé par l'astronomie ?

07/2019