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Religion

L'abbé Tardif de Moidrey, "l'homme des désirs". Suivi d'une édition critique du Livre de Ruth (1871) et de documents inédits

L'abbé Tardif de Moidrey (Metz, 1828-Corps, 1879) est l'homme qui apprit à Léon Bloy, à Ernest Hello et à quelques autres à déchiffrer le symbolisme des Ecritures et les hiéroglyphes de l'Histoire. Sa mort étrange plongea ses amis et ses disciples dans un si terrible silence qu'ils se virent incapables d'écrire le récit de sa vie. Depuis cent quarante ans, toutes les tentatives ont été vouées à l'échec : "l'abbé de Moidrey voulait demeurer dans l'ombre" , déplore son petit-neveu le poète Bernard de Moidrey. De fait, il préféra l'ombre du cloître et des confessionnaux à la lumière décevante des succès mondains. Le XXe siècle a su les larmes de Léon Bloy et a lu certaines des plus belles pages de l'écrivain directement inspirées de la parole de ce "prêtre supérieur" . Le seul livre qu'ait écrit l'abbé, Le Livre de Ruth, passé inaperçu en 1871, fut redécouvert et republié par Paul Claudel, qui le fit précéder d'une monumentale introduction. Mais l'homme restait absent et ses influences demeuraient obscures. Ce volume contient une biographie, une édition critique du Livre de Ruth et de l'ensemble des textes, publiés ou inédits, connus à ce jour, ainsi qu'un ensemble de documents.

10/2020

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Histoire de la médecine

Encyclopédie française d'ophtalmologie. Tome 2. Physiologie générale du globe, embryologie, tératologie, anatomie et physiologie comparées

Encyclopédie française d'ophtalmologie. 2, Physiologie générale du globe, embryologie, tératologie, anatomie et physiologie comparées / par MM. A. Angelucci, E. Kalt, L. Motais, E. Sulzer, Van Duyse... Date de l'édition originale : 1905 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Beaux arts

Autoportraits cachés

Les titres affichés de certaines oeuvres ne disent pas tout du sujet. Ils passent sous silence que, parfois, le peintre s'est glissé dans la scène qu'il a représentée. Dans la toile, se cache un autoportrait. C'est ainsi que, par exemple, Botticelli " assiste " à L'Adoration des Mages, que El Greco est présent lors de L'Enterrement du comte d'Orgaz, comme Vélasquez l'est à Bréda le 5 juin 1625 lorsque le ville capitule... Ingres quant à lui se représente derrière Jeanne d'Arc dans la cathédrale de Reims lors du sacre du Charles VII. Or ce sacre a eu lieu le 17 juillet 1429. Ingres a achevé sa toile en 1854... Singulier et très anachronique jeu de cache-cache. Rassembler des oeuvres de Michel-Ange et de James Ensor, de Memling et de Véronèse, de Rembrandt et de Masaccio, de Dürer et de Raphaël, de Ghirlandaio et de Dali, c'est devoir s'interroger sans cesse sur la, les raisons qui ont conduit les uns et les autres à vouloir se représenter ainsi. Pour quelle raison, par exemple, Michel-Ange fait-il le choix de se représenter dans le Jugement dernier de la chapelle Sixtine comme la peau écorchée de saint Barthélémy ? Pourquoi Van Eyck fait-il le choix de n'être qu'un reflet dans le miroir convexe accroché derrière les Arnolfini et un autre reflet sur le bouclier de saint Georges dans La Vierge au chanoine Van der Paele ? Max Ernst au XXème siècle, comme Rubens au XVème, ont-ils les mêmes raisons de se représenter entourés d'amis ? Pourquoi Rembrandt se représente-t-il parmi les bourreaux qui dressent la croix sur laquelle le Christ vient d'être cloué ? Une invitation passionnante, éclairante et sans précédent qui permet de mettre en évidence les songes et les ambitions des plus grands peintres de l'histoire de l'art.

10/2020

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Philosophie

Osons l'utopie pour construire un monde meilleur. Esquisse d'une autobiographie politique

L'auteur de cette Esquisse d'une autobiographie politique s'est proposé de reconstruire l'itinéraire d'un intellectuel critique, lucide et "rebelle", celui d'un enfant de guerre, né en Silésie, en 1942, et jeté dans un monde brutal et inhumain, celui de l'Allemagne de l'après-guerre. Il décrit le drame d'une enfance malheureuse, encore ombragée par le nazisme, dans un milieu caractérisé par le refoulement collectif des crimes nazis, par l'anticommunisme et par la restauration, sur les ruines du IIIe Reich, en Allemagne de l'Ouest, d'une société bourgeoise parlementaire "démocratique", ayant conservé les mentalités autoritaires du passé. Il raconte aussi comment cette rupture affective et politique avec la société allemande fera de lui assez tôt un homme "révolté", politiquement engagé pour la vraie démocratie et le progrès social et pour une société égalitaire et fraternelle, sans maître et esclave et sans domination de l'homme sur l'homme. Arrivé à Paris, en septembre 1967, il se jettera "corps et âme" dans la révolte de Mai 68, vécue par lui-même comme "le plus grand mouvement anti-autoritaire d'émancipation du XXe siècle". C'est ce même intérêt pour les mouvements politiques d'émancipation qui le conduira aussi au Chili, à l'époque de "L'Unité populaire" de Salvador Allende (1970-1973), et au Portugal, pendant la révolution des "oeillets" (1974-1975), où il sera le témoin d'une révolution démocratique antifasciste dont il analysera les raisons et les contradictions dans un de ses livres. L'émancipation sera aussi le leitmotiv de sa propre philosophie sociale critique très orientée vers l'écosocialisme, vers un marxisme "ouvert" non dogmatique et un cosmopolitisme citoyen rejetant le racisme, l'antisémitisme, le souverainisme et le nationalisme, sous ses diverses variantes, et dont le mot d'ordre inspiré d'Ernst Bloch est : osons l'utopie de la construction d'un monde meilleur !

10/2019

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Philosophie

Theodor W. Adorno, un des derniers génies

Disciple d'Adorno dont il a suivi l'enseignement à Francfort dans les années 1960, Detlev Claussen trace le portrait de son maître sous les traits inattendus d' "un des derniers génies" . Il n'ignore pas le paradoxe selon lequel pour être génial il faut croire à son absolue singularité, quand il faut en douter pour être philosophe. Il n'ignore pas non plus qu'Adorno est le philosophe chez lequel le doute augmente la singularité. Aussi s'emploie-t-il à faire apparaître toute l'exigence d'après laquelle Adorno a déployé sa réflexion et composé son oeuvre, non pas en suivant le mouvement d'une visée idéale, mais en s'efforçant avec tout son être de se frayer une voie étonnamment vivante à travers les doutes et les objections. Cette vie philosophique comprise comme frayage ouvert aux contingences des rencontres et des lectures conjure d'emblée l'entreprise pieuse ou antiquaire. Il ne s'agit pas de suivre la trajectoire solitaire d'une vie illustre, ni de lire une oeuvre insulaire. Nul théâtre d'un seul cerveau. Aucun ecce homo. Detlev Claussen compose la biographie intellectuelle d'Adorno (1903-1969) en veillant à rendre indissociables les thèmes de sa pensée, les variations des problèmes posés et l'ensemble des chocs historiques, des bouleversements sociaux et politiques, propres au XXe siècle. La force incomparablement instructive de cette biographie est de nous introduire à une cohérence qui n'est pas systématique, ni close sur elle-même, mais qui, sans s'atomiser ni se perdre, montre Adorno exposé à tout ce qui s'apparentait à sa pensée, à tout ce qui y ressemblait en différant. L'extraordinaire richesse de ses échanges épistolaires avec Max Horkheimer, Siegfried Kracauer, Hanns Eisler, Walter Benjamin, Bertolt Brecht, Ernst Bloch, Thomas Mann, Herbert Marcuse et Fritz Lang en a gardé la trace. Celui qui pense est traversé autant qu'il traverse. Aussi cette biographie est-elle irréductiblement une histoire de la singularité philosophique d'Adorno et une introduction inédite au "cercle" ou au "mouvement" de Francfort.

01/2019

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Notions

Ce qui nous soulève. Tome 2, Imaginer recommencer

InsoliteCNL – De quoi procèdent nos gestes de soulèvement ? D'une certaine puissance à en finir avec quelque chose. Mais, aussi, à imaginer que quelque chose d'autre est en train de recommencer. Ce livre propose les éléments d'une anthropologie de l'imagination politique dont on s'apercevra, très vite, qu'elle ne va pas sans une philosophie du temps et de l'histoire. A la structure tous azimuts du premier volume de cette enquête répond ici un propos concentré sur le moment politique, intellectuel et artistique lié au soulèvement spartakiste de 1918-1919 en Allemagne.

Que se passe-t-il lorsqu'une révolution, ayant chez beaucoup fait lever l'espoir, se trouve écrasée dans le sang ? Que reste-t-il de cet espoir ? On découvre qu'à partir du Malgré tout ! lancé par Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg à la veille de leur assassinat, c'est toute la pensée moderne du temps et de l'histoire qui se sera trouvée remise en chantier, " recommencée " : notamment par Ernst Bloch et Walter Benjamin, les deux personnages principaux de ce livre (qui s'opposèrent à la pensée du temps mise en place, à la même époque, par Martin Heidegger). C'est toute une constellation qui gravite ici autour de Bloch et de Benjamin. Elle compte des penseurs tels que Hannah Arendt ou Theodor Adorno, Martin Buber ou Gershom Scholem ; mais aussi des écrivains tels que Franz Kafka ou Kurt Tucholsky ; des dramaturges tels que Bertolt Brecht ou Erwin Piscator ; des artistes visuels tels que George Grosz ou John Heartfield, Käthe Kollwitz ou Willy Römer. La leçon que nous proposent ces survivants d'une " révolution trahie " est considérable. Elle innerve toute la pensée contemporaine à travers le prisme de l'imagination politique. Elle nous incite à repenser l'utopie à l'aune d'un certain rapport entre désir et mémoire : ce que Bloch nommait des images-désirs et Benjamin des images dialectiques. Elle nous aide, ce faisant, à ouvrir la porte et à faire le pas.

10/2021

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Histoire internationale

L'incendie du Reichstag et ses suites. Berlin, 27-28 février 1933 - La première étape de la dictature nazie

L'incendie du Reichstag marque le point de départ de la dictature nazie. Dans la nuit du 27 au 28 février 1933, alors qu'Hitler est chancelier depuis seulement vingt-huit jours, un brasier ravage la salle des séances du Reichstag. Cinq hommes sont accusés des faits : Marinus van der Lubbe, jeune conseilliste hollandais, Ernst Torgler, le chef des communistes au Reichstag, Georgi Dimitrov, Blagoï Popov et Vasil Tanev, trois communistes bulgares activistes du Komintern. A l'issue d'un procès très controversé, van der Lubbe est condamné à mort. L'incendie du Reichstag est un événement multiforme : politique et judiciaire. Hitler en comprend rapidement le sens symbolique et, avec Göring, Goebbels et Rick, il se lance dans l'exploitation politique de l'incendie. Hitler obtient du président Hindenburg la signature du célèbre décret "pour la protection du peuple et de l'Etat" qui, juxtaposé à la loi des pleins pouvoirs adoptée peu après, permet aux nazis de mettre sous l'éteignoir toute forme d'opposition ou de contre-pouvoir. Adossé à une riche documentation, ce livre balaie l'ensemble du spectre lié à l'incendie du Reichstag. Ainsi, la montée du nazisme, son installation au pouvoir, le jeu des conservateurs, la lutte féroce entre les communistes et les sociaux-démocrates, le procès de l'incendie, le contre-procès, les manipulations et la propagande des nazis et des communistes, l'aspect législatif, électoral et judiciaire, tous ces éléments imbriqués les uns aux autres sont ici largement développés, de même que les réactions de la population allemande et de la presse étrangère. Une analyse approfondie de chacun de ces aspects permet au lecteur de posséder tous les atouts nécessaires pour une compréhension globale de cet événement. Enfin, la controverse entre historiens, née à la fin des années cinquante et qui perdure encore de nos jours fait également l'objet d'un traitement complet.

01/2020

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Musique, danse

Le Domaine musical. Pierre Boulez et vingt ans de création comtemporaine

Fondés en 1953 par Pierre Boulez et dirigés à partir de 1967 par Gilbert Amy, les concerts du Domaine musical ont constitué, durant leurs vingt années d'existence, un des événements marquants de l'histoire culturelle de notre pays. Cet organisme a été le centre de très vives polémiques et d'affrontements passionnés, parfois cocasses, entre tenants d'une tradition nationale liée au système tonal et partisans volontairement iconoclastes d'un mouvement international attaché à un renouvellement radical du langage musical. Soutenu presque exclusivement par le mécénat, le Domaine musical devint très vite le catalyseur des avant-gardes du moment, le lieu de rassemblement des créateurs les plus engagés dans la lutte contre les conformismes artistiques. Henri Michaux, René Char, Ionesco et les écrivains du Nouveau Roman y côtoyèrent Jacques Lacan, Max Ernst, Nicolas de Staël, Joan Miro et bien d'autres artistes et intellectuels au milieu d'un parterre d'industriels, d'hommes politiques, de femmes du monde que vint progressivement relayer un nouveau public plus jeune et moins argenté. Montrant "une direction affirmée", ces concerts révélèrent lés dons du jeune Pierre Boulez, à la fois compositeur et théoricien, organisateur et polémiste stratège, chef d'orchestre et pédagogue. Tout en révélant au public parisien les compositeurs phares du premier XX siècle (Stravinsky, Schünberg, Berg, Webem, Varèse...), le Domaine fit découvrir les nouvelles oeuvres de Messiaen et des jeunes compositeurs de la génération de Boulez (Berio, Stockhausen, Kagel, Pousseur, Boucourechliev...) puis de leurs propres élèves (Amy, Eloy...). A travers ces 460 oeuvres d'une centaine de compositeurs se dessine l'aventure de la création musicale contemporaine. L'histoire de ce foisonnement créatif est ici retracée pour la première fois dans toutes ses implications esthétiques, économiques et sociologiques. De nombreux témoignages et jugements de l'époque en restituent toute l'ambiance batailleuse, reflet d'une scène musicale agitée où se déroule une nouvelle version de l'éternelle querelle des anciens et des modernes.

09/1992

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Histoire de France

Milena

C'est en 1937, fuyant l'hitlérisme, que Margarete Buber, jeune allemande et militante communiste, se réfugie en compagnie de son mari Heinz Neumann, ancien député au Reichstag, à Moscou, où ils seront arrêtés pour "déviationnisme". Heinz disparaîtra aussitôt, sans doute exécuté, et Margarete sera déportée en Sibérie pendant deux ans. En 1940, le NKVD la livre à la Gestapo qui l'interne à Ravensbrück. C'est dans ce camp, à son arrivée, au mois d'octobre, qu'elle rencontre Milena Jesenská, célèbre journaliste tchèque, qui avait été la destinataire des admirables Lettres à Milena de Franz Kafka, au début des années vingt. Pendant près de quatre ans, jusqu'à la mort de Milena à l'infirmerie du camp, le 17 mai 1944, les deux femmes vont vivre un bouleversant compagnonnage. Au milieu de la misère et de l'horreur quotidiennes (dont le récit occupe près d'un tiers du livre), les deux femmes se racontent leur vie. La vie amoureuse de Milena, sa brève liaison avec Kafka, ses deux mariages, d'abord avec l'écrivain juif Ernst Polak, puis avec l'architecte Jaromir Krejcar, sa carrière étonnante de journaliste, ses traductions de Kafka en tchèque, sa force et sa désinvolture face à l'invasion nazie en 1939, et ses désillusions de militante communiste, Margarete les rapporte fidèlement, tenant la promesse faite à Milena qui lui disait sur son lit d'agonie "Tu leur diras qui je fus, n'est-ce pas ? Tu auras pour moi la clémence du juge". Margarete s'était effacée devant son amie. Le présent livre n'est pas seulement la biographie d'une femme exemplaire, la traversée d'une époque magnifique (Prague et Vienne dans la tourmente artistique et intellectuelle de l'entre-deux-guerres). C'est avant tout un témoignage d'amour d'une femme exceptionnelle pour une autre femme exceptionnelle : un hymne à l'engagement et à la vie, surgi du fin fond de ce que les hommes ont inventé de pire. Traduit de l'allemand par Alain Brossat.

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Surréalisme

Le surréalisme dans l'art américain

En 1940-1941, un groupe d'artistes surréalistes réunis autour d'André Breton trouve refuge à Marseille puis, quittant l'Europe en guerre, arrive à New York. On considère généralement que ce " passage de Marseille n a été l'élément déclencheur d'une autonomie complète de l'art américain, qui, une fois fécondé par les artistes européens en exil, aurait pris son indépendance avec l'expressionnisme abstrait. Ce catalogue propose, d'une manière largement inédite, une histoire plus complexe et moins nationaliste, en montrant d'abord que l'introduction du surréalisme aux Etats-Unis dès le début des années 1930 a suscité très tôt des interprétations originales et encore mal connues. 11 intègre ensuite l'expressionnisme abstrait, qui triomphe dans les années 1940, au sein d'un surréalisme transatlantique plus large, avec ses versants figuratifs et abstraits. 11 montre enfin l'existence d'une " autre tradition ", où, malgré le silence et le déni des critiques et des historiens de l'art, le surréalisme a continué à constituer un courant souterrain de l'art américain pendant les trois décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, non seulement en peinture et en sculpture, mais aussi dans la culture visuelle populaire ou le cinéma expérimental. Quatre décennies durant, les artistes, entre attirance et répulsion, n'ont cessé de réactiver le potentiel créatif et déstabilisant du surréalisme. Prendre en compte ce potentiel conduit à abandonner les regroupements figés par l'histoire de l'art traditionnelle et à mettre en valeur de nouvelles constellations, qui mêlent artistes très connus et artistes injustement ignorés : Marcel Duchamp y côtoie Joseph Cornell, Jasper Johns, Robert Morris et H. C. Westermann ; Max Ernst etJoan Miró voisinent avec Dorothea Tanning, Jackson Pollock, Mark Rothko, Helen Frankenthaler et Wes Wilson ; Salvador Dali et René Magritte fraient avec Pavel Tchelitchew, Kenneth Anger,James Rosenquist et Paul Thek ; Yves Tanguy et Alberto Giacometti résonnent avec Louise Bourgeois, Eva Hesse et Claes Oldenburg.

05/2021

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Philosophie

Lumières pour enfants. Emission pour la jeunesse

Ce volume prend sa place naturelle après Trois pièces radiophoniques déjà parues dans la même collection. Il regroupe en effet les émissions destinées à la jeunesse réalisées par Benjamin avant la mainmise des nazis sur la radio. Ici, Benjamin cherche à renouveler le conte. « Comment ? Par des récits qui semblent inspirés de Baudelaire et de Kafka, des récits qui associent curieusement l’escroquerie et la catastrophe et qui, comme en passant, traduisent la vision benjaminienne de l’Histoire comme une catastrophe continue. De qui est-il question ? De brigands et de charlatans, de sorcières au bûcher, d’escrocs, d’imposteurs, de marginaux, de personnages suspects comme Cagliostro ou Faust, de bootleggers de la Prohibition, et même d’un faux messie blasphémateur, le fameux Sabbataï Zevi dont Benjamin a découvert l’existence grâce à son ami Gershom Scholem. Autant de personnages qui cherchent à survivre dans un contexte général de catastrophe : le tremblement de terre de Lisbonne, les inondations du Mississippi, la destruction de Pompéi, etc. Les contes pour enfants de Benjamin ne sont pas des contes de fée, ils adressent plutôt un avertissement aux jeunes gens, un avertissement prophétique […]. En cela, ces contes de la catastrophe imminente demeurent fidèles à la vocation des contes traditionnels qui, dans l’esprit de Benjamin et d’Ernst Bloch, doivent aussi être des récits d’émancipation, animés malgré tout par un principe d’espérance, ô combien fugitif, à l’opposé des mythes asservissants ». (Jean Lacoste, La Quinzaine littéraire) Que Benjamin ait été aussi un conteur, on le savait déjà. Mais ici, à travers les prismes de l'enfance et la profusion labyrinthique de récits hantés par le merveilleux, c'est le projet d'une pédagogie libre qui s'énonce familièrement, à la façon des devinettes. Tant dans le « je me souviens » berlinois qui ponctue le livre que dans l'évocation d'évènements lointains, ces « lumières » pour enfants clignotent pour tous comme le butin enjoué de ce collectionneur d'histoires qu'était Benjamin.

05/2011

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Histoire de France

"Ennemis mortels". Représentations de l'islam et politiques musulmanes en France à l'époque coloniale

S'appuyant sur des sources diverses, parfois ignorées ou négligées, Olivier Le Cour Grandmaison analyse la façon dont ces élites ont, pendant des décennies, conçu et diffusé un portrait pour le moins sombre des colonisé.e.s musulman.e.s. Pendant qu'Ernest Renan, par exemple, soutient que l'islam n'a été que nuisible, Guy de Maupassant se passionne pour la sexualité prétendument débridée et contre-nature de ses adeptes. Conçues par des personnalités souvent célèbres, diffusées par des institutions prestigieuses, ces représentations sont rapidement incluses dans de multiples ouvrages de vulgarisation, des dictionnaires aux manuels scolaires. Ainsi se diffusent dans toute la société française les stéréotypes les plus fantasmatiques sur ceux que l'on qualifie souvent à l'époque de mahométans. Jugés rétifs au progrès, les musulmans sont décrits comme un danger collectif, protéiforme et existentiel qui menace les bonnes moeurs, la sécurité sanitaire, celle des biens et des personnes, l'avenir de la nation et de la civilisation occidentale. De cet angoissant tableau découle une apparente nécessité : aux colonies comme en métropole, il faut soumettre et discipliner ces ennemis mortels. Après avoir analysé les représentations produites par les élites françaises, Olivier Le Cour Grandmaison décortique les politiques musulmanes, racistes et violentes, qu'elles ont légitimées. Et montre comment ce passé affecte toujours notre présent et alimente les obsessions islamophobes de beaucoup de nos contemporains.

10/2019

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Littérature française

Les desseins du bonhomme

Ce 1er août 1975, François, 15 ans, va pour la première fois accompagner son père, Louis, sur un chantier. En effet, Kaspar Wolfzahn a accepté qu'il effectue son job d'été au sein de son entreprise de peinture. Ce même jour, Joseph Winterer, ancien détenu du camp de concentration du Struthof et garde-chasse de l'industriel Mahler, meurt d'un coup de fusil en pleine face. Accident, suicide ou meurtre ? en tout cas, le dessin qu'il a frénétiquement tracé sur son bloc a un rapport avec sa mort. Pendant que le sergent-chef Delair mène l'enquête, François découvre la vie difficile d'ouvrier du bâtiment ainsi que des personnages hauts en couleur et bas de plafond comme Ernest, le boulet, Dédé, l'apprenti abruti ou Claude, qui, "frustré de ne pas être le plus grand de l'équipe, s'efforce d'occuper l'espace en largeur...". Mais le plus surprenant, le plus inquiétant, le point commun entre les deux fils de l'histoire reste le patron Kaspar Wolfzahn dit KW. On le sait vite capable du pire et on se demandera si son étrange comportement est lié à son récent enrichissement. Toujours est-il que sa fille Belinda sera à l'origine de bien des découvertes de François, de l'amour à l'horreur...

08/2019

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Pédagogie

Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire

Le Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire de Ferdinand Buisson est l'oeuvre d'une génération. Il répondait à une exigence sociale : rendre l'instruction gratuite, laïque et obligatoire afin de donner à tous les enfants l'ensemble des connaissances de base qui permettraient d'en faire des citoyens. Il fut source d'inspiration et devint le guide constant des instituteurs. Son ambition était de rassembler tous les savoirs encyclopédiques et pédagogiques utiles aux maîtres. La présente édition rassemble 250 textes signés des meilleurs spécialistes de l'époque. Parmi eux : Viollet-le-Duc (Architecture), Camille Flammarion (Astronomie), Ernest Lavisse (Histoire). On y trouve les articles majeurs de la politique scolaire républicaine comme des centaines de biographies sur les grandes figures de notre patrimoine intellectuel. " Cathédrale de l'école primaire ", selon la formule de Pierre Nora, ce dictionnaire est aussi un régal d'intelligence et d'érudition. Son projet comme ses apports demeurent aujourd'hui essentiels : non seulement pour visiter et comprendre notre histoire, mais aussi pour nourrir notre réflexion sur des sujets fondamentaux, comme la laïcité ou les méthodes d'apprentissage, l'importance de la discipline, l'exercice de l'autorité et la formation de la liberté. Le Buisson reste une référence primordiale alors que la question de l'enseignement ne cesse de faire débat.

08/2017

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Histoire internationale

Drapiers, magistrats, savants. La famille Naville, 500 ans d'histoire genevoise

Le 8 décembre 1506, un certain Jaques Naville, originaire de Marsier près d'Annecy, obtient la bourgeoisie de Genève. Il est tailleur de pierre, un métier d'avenir dans une ville qui doit constamment ériger des fortifications pour se défendre. Surviennent la Réforme et la naissance de la République. Les Naville se font drapiers puis négociants en horlogerie, grâce à l'impact des Foires de Genève. Leur succès remarquable dans les affaires et les mariages donne aux Naville l'envie de gouverner. Mal leur en a pris : conservateurs, ils sont brisés, voire exécutés par les révolutions des XVIIIe et XIXe siècles. La famille trouve alors sa vocation véritable : la science. Philosophes et théologiens se succèdent, un institut d'éducation aux méthodes révolutionnaires répand dans toute l'Europe les principes familiaux de droiture et morale chrétienne, un égyptologue devient une sommité mondiale et sera reçu à l'Institut de France, tout comme avant lui Ernest Naville, père du système électoral de la représentation proportionnelle. Entre temps, les Naville ont pris leur essor hors de Genève. Banquiers et intellectuels à Paris, ils fréquentent Trotsky, Dreyfus et les surréalistes. Industriels à Zurich, ils fondent ce qui deviendra AluSuisse. Pionniers en Amérique du Sud, ils développent un domaine deux fois grand comme le canton de Genève. Cette saga historique et familiale illustre un aspect essentiel de Genève après la Réforme : la promotion des élites.

12/2006

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Littérature française

Arsène Lupin contre Herlock Sholmes. Première édition illustrée parue dans la revue « Je sais tout »

Cet ouvrage est une reproduction à l'identique de la toute première édition des Nouvelles Aventures d'Arsène Lupin de Maurice Leblanc parue en 1906 et 1907 dans le magazine encyclopédique illustré Je sais tout. En 1905, Pierre Lafitte, directeur du mensuel Je sais tout, commande à l'écrivain Maurice Leblanc une nouvelle sur le modèle du Raffles d'Ernest William Hornung et des aventures de Sherlock Holmes. La première nouvelle paraît le 15 janvier 1905 dans le numéro 6 de Je sais tout : L'Arrestation d'Arsène Lupin. Celle-ci ayant rencontré un réel succès, Maurice Leblanc est encouragé à écrire la suite par son éditeur. Or, comme l'auteur est perplexe sur la façon de poursuivre les aventures d'un héros qui vient d'être coffré, l'éditeur lui suggère de le faire évader. La saga du gentleman-cambrioleur est née. A partir de novembre 1906, Maurice Leblanc publie dans le mensuel Je sais tout un premier roman La Dame Blonde puis en juillet 1907 la nouvelle La Lampe Juive. Les deux histoires sont publiées dans le journal Je sais tout, sous le titre Les Nouvelles Aventures d'Arsène Lupin. Le livre Arsène Lupin contre Herlock Sholmès est publié le 10 février 1908 avec les deux histoires modifiées (l'épilogue notamment). Une autre édition paraît en 1914 avec de nouvelles modifications.

02/2021

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Révolution française

La Grande Révolution 1789-1793

Atlande réédite un ouvrage fondamental sur la Révolution française, la seule histoire "populaire" de la Révolution, c'est-à-dire relatée du point de vue du peuple, débarrassée de ses mystifications sur le 14 juillet ou la nuit du 4 août : un texte qui tranche avec l'histoire traditionnellement "bourgeoise" de la Révolution. Originellement paru en 1909, de façon concomitante à Paris, Londres, Leipzig, Rome et New York, ce texte, révolutionnaire en lui-même, est l'oeuvre d'un aristocrate russe exilé à Paris car il a épousé la cause du peuple, d'un historien hors pair et d'un visionnaire. Kropotkine est largement oublié de nos jours ; rappelons simplement qu'une chaîne de montagnes porte son nom en Sibérie, qu'il fut le page de la tsarine aussi bien que l'interprète de Louise Michel en Angleterre, l'intime d'Elisée Reclus et d'Octave Mirbeau et que tant Victor Hugo qu'Ernest Renan le défendirent ardemment quand il fut poursuivi par les autorités françaises. Le texte intégral est ici éclairé par une kyrielle de notes d'Arno Lafaye-Moses qui propose également une galerie des personnages cités ainsi qu'un glossaire. La présente édition est intégralement revue, dotée d'une nouvelle préface et augmentée d'un index. Signe de sa résonnance aujourd'hui, il est préfacé par Gérard Filoche.

09/2021

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Critique littéraire

Hemingway, la vie jusqu'à l'excès

Romancier hors pair, journaliste sur tous les fronts, chasseur et pêcheur passionné, boxeur, d'un tempérament hâbleur et paranoïaque, Ernest Hemingway- est l'homme de plusieurs vies et de toutes les aventures de son siècle. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1954, et la consécration de son génie arrive au terme d'une carrière riche et mouvementée. Hemingway est un être étonnant mais mal connu, qui écrivit ses premières oeuvres aux côtés des plus grands artistes du Paris des Années folles: Francis Scott Fitzgerald, Blaise Cendrars, Gertrude Stein... Blessé pendant la Première Guerre mondiale, poussé par son goût du risque et de l'action, il décide de rejoindre l'Espagne plongée dans un conflit fratricide à la fin des années 1930: puis ce sera le débarquement du 6 juin 1944 et la libération de Paris.. la fin de la guerre. l'écrivain rejoint Cuba, sa patrie d'adoption, où il vivra jusqu'en 1960. Mais un an plus tard, le 2 juillet 1961 au petit matin, à Ketchum, dans l'Idaho, Hemingway met un point final à son existence, de la même façon qu'il achèverait un roman, celui de sa vie. Patrick Poivre d'Arvor livre ici une vision très personnelle de ce destin hors du commun, et retrace avec force détails le parcours singulier de ce témoin et acteur des plus grands événements du XXe siècle.

01/2011

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Littérature étrangère

Lettres

Dans cet ouvrage se trouve rassemblé pour la première fois un choix considérable des lettres de Scott Fitzgerald, probablement les plus spontanées et les plus charmantes dans l'histoire de la littérature américaine. Elles nous font mieux connaître la vie intime, ardente et tragique, de Fitzgerald, son existence d'écrivain, ses préoccupations d'artiste, et sont un émouvant témoignage de l'intérêt qu'il portait à l'oeuvre de ses contemporains. Andrew Turnbull a classé ces lettres d'après leurs correspondants, ceux que Fitzgerald a le plus aimés ou qui ont tenu dans sa vie la place la plus importante. Le recueil commence par les lettres à sa fille Scottie. Ensuite celles destinées à sa femme, Zelda, puis la correspondance adressée à Maxwell Perkins, son éditeur. Les lettres à Ernest Hemigway révèlent l'amitié passionnée que Fitzgerald lui portait. Nous y trouvons enfin des lettres que Fitzgerald écrivit à ses amis : Edmond Wilson, "sa conscience littéraire", John Peale Bishop, son ancien condisciple à Princeton, Christian Gauss, doyen de cette Université, Gerald et Sara Murphy, les hôtes fastueux el charmants de Scott et de Zelda sur la Riviera, Harold Ober, l'agent littéraire et le "banquier" de Fitzgerald. Dans toute la correspondance du romancier on retrouve ses dons incomparables : le charme, la franchise et la générosité du coeur.

01/1966

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Histoire de France

Les grandes décisions de l'histoire de France

Alors que les débats sur le "roman national" font rage, le présent ouvrage, sans jamais céder aux facilités de l'hagiographie ni de la repentance, lève le voile pour la première fois sur la genèse et les coulisses de vingt décisions capitales qui ont façonné la singularité française. Vingt moments fatidiques qui sont autant de ruptures fondatrices, car ils bouleversent l'ordre social de notre "cher et vieux pays", mais qui édifient en regard les piliers successifs d'une aventure commune, permettant de répondre à la fameuse question d'Ernest Renan, Qu'est-ce qu'une Nation ? . Du sacre de Charlemagne à l'adoption de l'euro, de la Saint-Barthélemy à la séparation des Eglises et de l'Etat, de la convocation des états généraux à l'affirmation de la république, de la prise du pouvoir personnelle de Louis XIV au sacre républicain de Charles de Gaulle, le lecteur découvrira chemin faisant la longue marche vers un Etat fort et une monarchie absolue, les révolutions politiques puis sociales, l'esprit de conquête (continental et colonial), l'invention de la laïcité, sans oublier les diverses métamorphoses de la figure du sauveur et son pendant méconnu : l'omniprésence de la culture de cour. Un voyage historique dans les arcanes du pouvoir, porté par des contributions d'envergure qui racontent et expliquent les vingt choix qui ont fait la France.

10/2018

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Sciences historiques

Une histoire des historiens français

L'histoire, comme discipline, et comme métier, est née en France dans les dernières années du XIXe siècle. Des hommes l'ont incarnée : Ernest Lavisse, Charles Seignobos... C'est ainsi que le roman national commença à s'écrire : "Tu dois aimer la France, parce que la Nature l'a faite belle, et parce que l'Histoire l'a faite grande." C'était le temps du positivisme, quand on croyait que chaque époque marquait un progrès. Une vision que les générations suivantes, notamment celles de l'Ecole des Annales, allaient violemment discréditer au lendemain de la Première Guerre mondiale. Mais ces inventeurs de la discipline, ceux de la fin du XIXe siècle, comment ont-ils écrit l'histoire, la leur, comment l'ont-ils enseignée, pratiquée, comment se sont-ils décerné à eux-mêmes ces brevets d'excellence, défini ces parcours du mérite qui ont contribué à façonner l'esprit républicain ? Publication d'ouvrages et de travaux, rapports confidentiels et correspondances privées, données chiffrées de l'investissement de l'Etat dans l'histoire... C'est à travers de multiples archives que ce livre monumental, le premier à tenter cette aventure et jusqu'à présent jamais traduit en français, brosse ce portrait de groupe des artisans d'une méthode, qui furent aussi les pères fondateurs d'une institution.

09/2015

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Roman d'amour, roman sentiment

Les Chats d'Hemingway

Un feel good pétillant pour les amoureux des chats, inspiré de l'histoire vraie des célèbres chats à 6 doigts de la maison d'Hemingway près de Miami. Récemment diplômée en littérature, Laura Lange tombe sur une annonce pour travailler comme guide touristique dans la maison historique d'Ernest Hemingway. Une villa originale dans les Keys. Et pourquoi pas ? Elle a écrit sa thèse sur l'écrivain emblématique. Bon, elle n'a surtout pas trouvé d'autre offre et elle est légèrement désespérée... Mais rapidement, Laura tombe amoureuse des cinquante-quatre félins qui errent librement dans la propriété et trouve Jake, leur gardien, absolument charmant. Ces descendants du premier chat d'Hemingway n'ont pas seulement conquis son coeur, ils vont changer sa vie, et ça, elle ne l'aurait jamais imaginé ! C'est alors que l'été prend une tournure inattendue : Irma, un ouragan de catégorie 5 est annoncé, et impossible d'évacuer les matous ! Laura et les autres employés de la villa décident donc de rester à l'abri dans cette fameuse maison. Réussiront-ils à affronter la tempête ensemble ? Où tomberont les coups de foudre ? Le Style Un style délicat et romantique pour un feel good " so cute ", qui ravira les amoureux des chats. Un roman charmant rempli de personnages hauts en couleur, des chats adorables, un peu de romance et beaucoup d'humour.

02/2022

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Royaume-Uni

Edwina Mountbatten. Libre, scandaleuse, vice-reine des Indes

Seule biographie sur le marché d'une importante figure de l'histoire britannique. Un succès qui ne s'est jamais démenti. Début mai, couronnement du roi Charles III. La vie d'Edwina a fait l'objet d'un film il y a cinq ans. Gillian Anderson (Scully dans X-Files) interprétait son rôle. C'est au fond de la Mer du Nord, enveloppée de brouillard et de mélancolie, lorsque son mari, lord Louis Mountbatten, dernier vice-roi des Indes, jeta son cercueil à la mer, que lady Edwina Mountbatten trouva enfin la paix et le silence qu'elle n'avait jamais cessé de chercher pendant cinquante-neuf années d'une vie tumultueuse. Edwina Ashley Mountbatten aura été un personnage hors du commun, de par sa personnalité, ses origines, son milieu, son mariage... et par cette manière extraordinaire de s'être façonné une vie à sa mesure. Filleule du roi d'Angleterre, petite-fille d'Ernest Cassel, l'homme le plus riche du monde, tour à tour jeune femme belle et égoïste, indépendante et généreuse, futile et dévouée, intelligente et courageuse, non conventionnelle et fière de son rang, elle entra dans l'histoire en devenant la dernière vice-reine des Indes et la maîtresse de Nehru l'artisan de l'indépendance, incarnant un véritable personnage de roman, un modèle unique et presque idéal.

04/2023

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Psychologie de l'enfant

L'acquisition du langage

Les recherches dans le domaine de l'acquisition du langage n'ont cessé de se multiplier. Stimulés, voire fascinés par l'apport de Chomsky, les chercheurs en ont assez rapidement découvert les limites dans l'élucidation des mécanismes qui président à l'émergence des conduites verbales chez l'enfant. A l'analyse des propriétés formelles des productions de l'enfant, ils ont joint une exploration de plus en plus fouillée des aspects fonctionnels de la communication. Le présent ouvrage fait la synthèse de ces recherches en plein développement. Marie-Louise Moreau Licenciée en philologie romane, a longtemps enseigné la linguistique et la sociolinguistique à l'Université de Mons-Hainaut. Elle préside la commission "Féminisation" du Conseil de la langue française et de la politique linguistique. Depuis 1993, elle est membre du Conseil supérieur de la langue française. // Marc Richelle était Professeur émérite de l'Université de Liège où il a occupé pendant plus trente ans, de 1962 à 1995, la Chaire de Psychologie expérimentale. Docteur honoris causa des universités de Lille-Charles de Gaulle, Genève, Coïmbra, Lerida et Lisbonne, il a reçu en 1990 le Prix quinquennal du Fonds national de la Recherche scientifique John Ernest Solvay ; il est membre de l'Académie royale de Belgique et membre étranger de l'Academia das Ciencias de Lisbonne.

04/2022

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Histoire littéraire

Les fantômes comme les chats choisissent leurs maîtres

Ce journal, tenu de 2018 à 2023, est une mine d'informations sur les fantômes : on y trouve des histoires, des témoignages, la présentation de livres, d'articles, d'émissions, de films, d'expositions, de faits d'actualité en relation avec la revenance et avec d'autres phénomènes insolites. Au-delà des croyances et des superstitions, ce livre permet une plongée contemporaine dans ce monde interlope. Toujours présente, la perception des fantômes constitue aujourd'hui encore le plus sûr moyen d'affronter les questions essentielles de notre existence : les relations humaines, la mort, l'existence de l'au-delà, la religion, la perte, le deuil... Spécialiste reconnu de pneumatologie (science des esprits), Daniel Sangsue ne craint pas les fantômes, il les considère au contraire avec une certaine affection, celle qu'on peut porter aux chats puissants et doux qui hantent nos maisons. Daniel Sangsue, professeur émérite de l'Université de Neuchâtel, est essayiste et romancier. Il a consacré une partie de ses recherches aux fantômes dans la littérature : Fantômes, esprits et autres morts-vivants (José Corti), Vampires, fantômes et apparitions (Hermann), Journal d'un amateur de fantômes (La Baconnière). Une part de sa production romanesque porte également sur ce thème : Le Copiste aux eaux (Metropolis, sous le pseudonyme d'Ernest Mignatte), A la recherche de Karl Kleber (Favre), Les Fantômes du presbytère (La Baconnière).

03/2024

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 8, 1853-1855

Les années 1853-1855 montrent une comtesse d'Agoult rayonnante, en plein épanouissement intellectuel et familial. En effet, à la fin de 1854, elle obtient de Franz Liszt l'autorisation de renouer avec leurs trois enfants. Elle réussit ainsi, selon sa propre expression, à réunir ses "deux branches" puisque, séparée de son mari, son aînée demeure chez elle avec son propre fils. Mais le compositeur prend ombrage de ces relations et décide brutalement d'installer ses deux filles à Berlin. Pendant ces années, la comtesse d'Agoult multiplie les voyages : Normandie, Auvergne, Pays basque, Espagne, Belgique et Pays-Bas. Passionnée par le soulèvement des Provinces-Unies contre l'Espagne, elle se met écrire une Histoire de leur république. Au début de 1853, paraît le dernier volume de son Histoire de la révolution de 1848 qui fera date. De grands hommes lui manifestent leur amitié : Emile Littré, Jules Michelet, Henri Martin, Auguste Mignet, Etienne Vacherot, puis Ernest Renan. S'y joignent le jeune Anatole Prévost-Paradol et le poète Auguste Lacaussade. Le vieux baron de Penhoën l'approvisionne de toute la documentation dont elle a besoin pour ses études diverses. Ce volume permet d'entrer dans l'intimité d'une femme supérieurement intelligente, au jugement clairvoyant sur les individus et les événements, capable de grands élans de générosité, mais parfois d'une sécheresse déconcertante.

05/2019

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Exégèse

L'Ecclésiaste

Qohélet, auteur de L'Ecclésiaste, qui se présente implicitement comme le fils du Roi David, était-il le Roi Salomon ? Voltaire en doutait, mais à ce jour, nul n'a la réponse... L'Ecclésiaste est un livre de réflexions générales sur la vie, dont certaines sont passées dans le langage courant, comme "Rien de nouveau sous le soleil ? ", ou "Il y a un temps pour tout" ou encore "Vanité, rien que vanité, tout est vanité" . Fataliste, énigmatique, contradictoire car dialectique, presque nihiliste parfois, ce livre a une portée générale et universelle. Simple, accessible, il est à lui seul l'un des plus grands legs de l'humanité, et c'est probablement le seul passage de la Bible qui parlera autant aux athées qu'aux croyants. La présente version a été traduite et adaptée par Ernest Renan en 1890, à une époque donc finalement très proche de l'époque actuelle compte tenu de l'éloignement du texte originel qu'on date entre le XIe et le IIIe siècle av. J. -C. Un texte atemporel, qui aurait peut-être 3 000 ans, pour la collection Les Atemporels. Préfacé par l'éditeur lui-même, Jean-David Haddad. Les Atemporels, une collection qui réunit des oeuvres qui ne vieillissent pas, qui ont une date de publication mais pas de date de péremption. Car elles seront encore lues et relues dans un siècle.

06/2022

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Histoire internationale

La Guinée équatoriale aux archives nationales (XVIIIe-début XXe siècles)

Fruit de la contribution de différents auteurs, tous chercheurs et enseignants, ce livre a deux ambitions principales à l'intention de tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la Guinée équatoriale, de la traite négrière ou de la marine française. D'abord, de mettre à leur disposition une sélection de documents originaux des Archives nationales de Paris, dont la plupart sont translittérés ou retranscrits. Ensuite, de leur fournir une analyse de ces documents. Leur contextualisation permet de découvrir combien les histoires de toutes les parties du monde sont connectées, particulièrement celles du monde atlantique et des trois continents qui le bordent. A travers ces travaux, on comprend mieux comment les historiens procèdent à partir de sources originales, et souvent très diverses, pour en faire la reconstitution.

12/2015

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Littérature française (poches)

6 moments musicaux

Dossier et notes par Sylvain Ledda. Lecture d’image par Bertrand Leclair.

01/2016

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Dictionnaires et ouvrages géné

Frontières, entre histoires et géographies

Le Château de La Roche-Guyon présente du 19 mai au 28 novembre 2021 l’exposition Frontières, entre histoires et géographies. Son commissariat est assuré par Michel Foucher, géographe, diplomate et essayiste, titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (Fondation Maison des Sciences de l’Homme) depuis 2013. Cette exposition est la pierre angulaire d’une Saison thématique intitulée «Frontières». Situé aux confins de l’ancien duché de Normandie et du royaume de France, sur une limite marquée par la rivière Epte il y a 1 110 ans, et surplombant la Seine, voie de passage longtemps menaçante, le château de La Roche-Guyon se prête à merveille à l’exploration de cette question. A partir de l’échelle locale visible en Val d’Oise et de l’ancienne frontière de l’Epte, encore présente sur les cartes, se déroule l’histoire de la formation des frontières françaises et se décline la géographie de ces lignes imaginaires. On découvre comment la Manche, une mer pour deux royaumes, frontière naturelle par excellence, au moins en apparence, fut d’abord une zone de rivalités séculaires, avant de se muer en interface active et fréquentée. On s’interroge sur l’Europe, vieux continent aux limites récentes, on rappelle l’histoire de la gestion de ses frontières par l’Union européenne et on s’interroge sur la façon dont ses habitants les vivent. Se dessinent les enjeux du contrôle des mobilités, avec l’invention du passeport, ceux des flux migratoires – la frontière protège l’exilé et son au-delà attire le jeune migrant en quête d’un sort meilleur. On représente les moyens de l’échange, l’actualité autour des frontières avec la crise sanitaire suite à la pandémie de Covid-19 Bien évidemment, l’internet sans frontières, les datacentres et les câbles sous-marins, nouvelles artères de la planète, sont évoqués.La mise en vis-à-vis photographique des murs qui séparent et des ponts qui relient off re l’occasion d’une réflexion à la fois esthétique et éthique sur le sens des limites dans notre monde contemporain. On met en évidence les tensions autour des frontières, sur mer et sur terre, y compris sur les cols de l’Himalaya, entre Inde et Chine. Enfin, des images satellites des frontières dans le monde seront l’occasion de s’évader et de rêver les frontières.D’ailleurs, elles inspirent. Les représentations de frontières par des artistes tels que Monet, Turner, Klee, Ernest Pignon-Ernest ou encore Youcef Korichi confi rment la diversité de ces influences.

08/2021