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Elaine Mokhtefi

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Matériaux de construction

NF DTU 40.24 couverture en tuiles en béton à glissement et à emboitement logitud - edition de mars 2

La partie P1-1 de ce DTU propose des clauses types de spécifications de mise en oeuvre pour les travaux d'exécution de travaux de couverture en tuiles en béton à glissement et à emboitement longitudinal. Elle est applicable aux bâtiments d'hygrométrie faible ou moyenne réalisés dans les zones climatiques françaises de plaine (conventionnellement caractérisées par une altitude inférieure ou égale à 900 m), à l'exclusion des zones tropicales. Les tuiles en béton à glissement et à emboitement longitudinal sont aptes à couvrir tous les types de bâtiments à versants plans, quelle que soit leur destination, pour lesquels la structure porteuse a été établie en respectant les normes suivantes : - Charpente bois : NF EN 1995-1-1/NA ; NF DTU 31. 1 ; NF DTU 31. 2 ; NF DTU 31. 3. - Charpente acier : NF EN 1993-1-1/NA ; NF DTU 32. 1. Cette partie P1-1 ne traite pas de la mise en oeuvre des tuiles planes en béton à glissement et à emboîtement longitudinal, ni de la mise en oeuvre des écrans souples de sous-toiture. La partie P1-2 fixe les critères généraux de choix des matériaux utilisés pour l'exécution des ouvrages de couverture en tuiles profilées en béton à glissement et à emboitement longitudinal surélevé dans le champ d'application de la partie P1-1. La partie P2 propose des clauses administratives spéciales types aux marchés de travaux d'exécution de couvertures en tuiles en béton à glissement et à emboitement longitudinal, dans le champ d'application de la partie P1-1. Cette nouvelle version du DTU 40. 24 a pour objet notamment d'introduire un abaissement des pentes minimales de couverture lorsqu'il est fait usage d'un écran de sous-toiture. Celles-ci pourront ainsi descendre jusqu'à 25 % avec un recouvrement minimal des tuiles adapté à la pente, toujours compris entre 7, 5 et 12, 5 cm.

04/2023

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Midi-Pyrénées

Occitanie. Tome 1

Des voyages à vélo ou à vélo à assistance électrique pour découvrir les richesses patrimoniales, naturelles et paysagères du sud-est de l'Occitanie : Gard, Hérault, Aude, Ariège, Haute-Garonne et Tarn. Découvrir une région à vélo est plus que jamais écoresponsable et dans l'air du temps. Et aujourd'hui avec l'assistance électrique, voyager à vélo est offert au plus grand nombre quel que soit le profil du terrain. Nul besoin d'être un cycliste aguerri et entraîné, vous pourrez profiter des lieux traversés en mode plaisir, à l'écoute et au contact de la nature. Amoureux de sa région, Philippe Calas vous invite découvrir ce territoire de caractère, vaste et varié, au milieu de paysages d'exception depuis les plages de la Méditerranée jusqu'aux pentes des Pyrénées en passant par le canal du Midi, les vignes de la plaine du Languedoc, le Pays cathare, les étangs du littoral, la garrigue et les causses de l'arrière-pays héraultais et les forêts de la Montagne Noire. Il a concocté des parcours sur mesure avec neuf itinéraires de 2 à 6 jours, et de nombreuses variantes, en aller simple ou en boucle, qu'il est possible d'emprunter à la journée ou de combiner pour prolonger le plaisir. Au total, ce ne sont pas moins de 1800 km avec des trajets qui vont d'une centaine de kilomètres le temps d'un week-end, à un peu plus de 300 km à envisager sur une petite semaine. Des parcours essentiellement sur de petites routes à la circulation la plus modérée possible avec, parfois, des portions sur revêtement stabilisé ou sur chemins de terre. Et ce pour une grande partie de l'année, le climat étant plutôt doux et souvent ensoleillé. - 9 parcours de 2 à 6 jours et leurs variantes. - 30 jours et 1800 km de voyage cumulés. - Un guide complet : cartes détaillées, profils altimétriques, descriptifs précis, traces GPS téléchargeables, présentations touristiques au fil des voyages, hébergements...

03/2022

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Napoléon

Hiver 1812 - Retraite de Russie

Le grand récit d'une retraite homérique. Le 15 septembre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Dans la nuit, la ville s'embrase dans un océan de flammes. Après avoir longtemps espéré l'ouverture de négociations avec le tsar, la Grande Armée quitte la capitale ruinée le 19 octobre ; l'Empereur veut écraser l'armée russe et s'installer à Smolensk avant l'arrivée de l'hiver. Mais le froid et la neige sont en avance sur le calendrier. L'hiver russe surprend des troupes épuisées, sous-équipées, mal ravitaillées, embarrassées par leur butin, leurs blessés et leurs malades. La tragique retraite de Russie commence. Michel Bernard raconte avec une rare maestria l'hallucinant voyage dans l'enfer blanc de la Grande Armée, en suivant l'itinéraire de onze hommes et une femme à travers la plaine enneigée, les collines verglacées, les forêts pétrifiées, au milieu des combats et du harcèlement des cosaques. Il raconte l'histoire de leur lutte quotidienne contre le froid extrême, le blizzard, la faim, la peur, le désespoir. Elle est comédienne ; ils sont officiers, sous-officiers ou soldats, diplomate (Caulaincourt), fonctionnaire et bientôt grand écrivain (Stendhal) ; ils se battent et avancent, passent monts et rivières, d'abord soutenus par le sens du devoir, puis par l'instinct de survie qui fait sauter cadres hiérarchiques, conventions sociales, et jusqu'aux repères moraux. Il n'y a plus d'armée, plus d'ami, mais le désir de s'en sortir, d'en finir avec une épreuve qui dépasse toutes les souffrances connues. Napoléon est l'un de ces hommes. D'abord désorienté par l'évolution d'une campagne où rien ne s'est passé comme il l'escomptait, il s'efforce de sauver ce qui peut l'être quand s'annonce le désastre. Pour lui et son Empire, c'est le début de la fin ; pour les 20 000 survivants, vieillis, désabusés, l'âme marquée d'inguérissables blessures, " c'est encore la guerre et déjà, irrépressible, le temps du souvenir " (Michel Bernard).

10/2022

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Tannenberg. 15 juillet 1410

Dans l’esprit de L’Histoire en batailles, le grand médiéviste et le spécialiste en France des Chevaliers teutoniques, Sylvain Gouguenheim, nous raconte la bataille de Tannenberg du 15 juillet 1410, défaite qui sonna le prélude à la chute de l’Ordre Teutonique. En effet, il y a plus de 600 ans, s’est tenu au lieu dit Tannenberg, situé dans la partie nord-est de la Pologne, autrefois appelée Prusse orientale, une bataille voyant l’affrontement d’effectifs gigantesques pour l’époque et dont l’issue allait avoir des conséquences considérables pour les siècles à venir. Après nous avoir rappelé le conflit vieux de plus de deux siècles opposant les chevaliers teutoniques, portant manteau blanc avec une croix noire, et qui oeuvrèrent très tôt en Prusse et dans les pays Baltiques, et l’armée polonaise, à l’origine de cette bataille, Sylvain Gouguenheim nous en raconte l’étonnant déroulement. Durant plusieurs heures, son issue est incertaine : les chevaliers moins nombreux mais mieux entraînés ont longtemps l’initiative et la sensation de dominer, mais sans qu’à aucun moment leurs attaques soient absolument décisives. Les coalisés, éparpillés, finissent par se regrouper, encercler et avoir complètement le dessus sur les Chevaliers teutoniques dont le sort et définitivement scellé lorsque le Grand Maître Ulrich von Jungigen est tué. Finalement, le soir du 15 juillet 1410, certes au prix de pertes assez lourdes, c’est une victoire totale pour les armées slaves et baltes réunies. Immense, catastrophique défaite. L’Ordre teutonique ne s’en releva jamais et le fardeau financier des indemnités de guerre entraîna des tensions internes et une crise économique sur ses terres. L’Ordre, pour la première fois, signait un traité où il reconnaissait sa défaite. La nimbe de l’invincibilité avait disparu. Le choc de 7 heures dans la plaine de Grunwald avait changé bien des choses. Les contemporains le comprirent qui parlèrent tous de la « Grande bataille ».

04/2024

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Art du XXe siècle

Chaïm Soutine/Willem de Kooning. La peinture incarnée

Le musée de l'Orangerie présente une exposition faisant dialoguer les oeuvres de Chaïm Soutine (1893-1943), peintre de l'Ecole de Paris d'origine russe (actuelle Biélorussie) et de Willem de Kooning (1904-1997), expressionniste abstrait américain d'origine néerlandaise. Cette exposition s'attachera plus spécifiquement à explorer l'impact de la peinture de Soutine sur la vision picturale du grand peintre américain. Soutine a en effet marqué la génération des peintres d'après-guerre par la force expressive de sa peinture et sa figure d'"artiste maudit", aux prises avec les vicissitudes et les excès de la bohème parisienne. Son oeuvre a été particulièrement visible aux Etats-Unis entre les années 1930 et 1950, moment où l'artiste figuratif de tradition européenne est relu à l'aune des théories artistiques nouvelles. La peinture gestuelle et l'empâtement prononcé des toiles de Soutine conduisent critiques et commissaires d'exposition à le proclamer "prophète", héraut de l'expressionnisme abstrait américain. C'est précisément au tournant des années 1950 que Willem de Kooning entame le chantier pictural des Woman, toiles dans lesquelles se construit un expressionnisme singulier, entre figuration et abstraction. L'élaboration de ce nouveau langage correspond au moment où le peintre convoque l'univers artistique de Chaïm Soutine et s'y confronte. De Kooning découvre les tableaux de son prédécesseur dès les années 1930, puis à la rétrospective qui consacre le peintre au Museum of Modern Art à New York en 1950. Il sera particulièrement marqué ensuite par la présentation des toiles de Soutine dans les collections de la Fondation Barnes de Philadelphie, où il se rend avec sa femme Elaine en juin 1952. Mieux que tout autre artiste de sa génération, de Kooning a su déceler la tension entre les deux pôles apparemment opposés de l'oeuvre de Soutine : une recherche de structure doublée d'un rapport passionné à l'histoire de l'art, et une tendance prononcée à l'informel. L'oeuvre de Soutine devient alors une référence permanente pour l'artiste américain. De Kooning, qui cherche à dégager sa peinture de l'antagonisme art figuratif / art abstrait en élaborant une 'troisième voie' originale, trouve dans l'art de Soutine une légitimation de sa propre pratique. L'exposition mettra en dialogue les univers singuliers de ces deux artistes au travers d'une cinquantaine d'oeuvres articulées autour de thématiques essentielles : la tension entre la figure et l'informe, la peinture de la "chair", la pratique picturale "gestuelle" des deux artistes. Ces moments thématiques seront ponctués de remises en perspective historiques, par l'évocation de la rétrospective de Soutine au MoMA en 1950 et de la visite de de Kooning à la Fondation Barnes en 1952.

09/2021

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Romans de terroir

Alberède et le croisé disparu

Alberède est la fille d'un seigneur normand et d'une noble saxonne. Elle a épousé Hugues de Montmirel, vassal de l'évêque Odon de Bayeux. Hugues est parti en 1096 à la première croisade, en compagnie de Robert Courteheuse, fils de Guillaume le Conquérant et duc de Normandie. Quatre ans plus tard, Alberède n'a reçu aucune nouvelle de son mari : elle décide de partir à sa recherche et se rend d'abord dans la Sicile normande, où elle noue des contacts avec des personnes susceptibles de savoir ce qu'il est devenu... Ce livre fait suite à un premier roman intitulé Alberède la Saxonne insoumise, qui raconte la jeunesse de l'héroïne. Le présent ouvrage retrace un nouvel épisode de sa vie et peut se lire indépendamment du précédent. Alberède est une femme au caractère fort qui entretient des rapports très libres avec quelques grands personnages de son temps, à commencer par Henri Ier Beauclerc, qui devient roi d'Angleterre en 1100. Tout en élevant ses quatre enfants, elle dirige avec fermeté et compétence la seigneurie de Beaulieu, en Normandie. Elle y développe l'élevage des moutons et le tissage de la laine, avec l'appui d'Imma, femme de prêtre répudiée par son mari. A travers ce personnage imaginé par Claire Ruelle, le roman nous fait découvrir les réalités de cette période située au tournant des XIe et XIIe siècles. Alberède est confrontée aux suites de la croisade, et surtout à l'absence des hommes de sa catégorie sociale. Elle doit faire face également aux conséquences de la nécessaire réforme de l'Eglise, qui a aussi entraîné l'exclusion des femmes de prêtres, mises au ban de la société. Ce roman met en scène de véritables personnages historiques, qui côtoient les femmes et les hommes imaginés par l'auteur. En même temps, il brosse un tableau réaliste de la vie quotidienne au Moyen Age, en Normandie, en Angleterre et en Italie du Sud.

07/2019

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Sciences de la terre et de la

Croiser les sciences pour lire les animaux

Plus aucune science ne peut penser les animaux à elle seule, ni prétendre pouvoir faire le tour de la question : pour mieux lire les animaux, il faut croiser les sciences. C'est devenu une évidence entre les différentes sciences de la nature, où des croisements ont déjà donné naissance à des hybrides devenus disciplines à part entière, telle l'écologie comportementale ; c'est aussi vrai entre les sciences humaines, qui ont investi, depuis quelques décennies, le versant humain des relations avec les animaux. Cet ouvrage propose un troisième croisement, novateur ; difficile, car peu pensé, peu usité, entre les sciences dites "de la nature" et les sciences dites "humaines". Il s'agit de montrer que les questions, les concepts et les méthodes de ces dernières peuvent apporter beaucoup à la connaissance des animaux eux-mêmes, à l'étude de leurs capacités qui sont de plus en plus reconnues comme étant riches et complexes. Il y a profit - et donc un besoin - à croiser les sciences de la vie - génétique, physiologie, éthologie, écologie, neurosciences - avec les sciences de l'homme - archéozoologie, histoire de l'art, histoire, littérature, anthropologie, sociologie, ethnologie - pour décrypter ; saisir et penser davantage les animaux - en somme, passer sur le versant animal. Rassemblant des spécialistes de ces disciplines, ce livre s'adresse aux archéologues, aux historiens, aux géographes, aux littéraires, aux anthropologues, aux sociologues, aux philosophes, comme aux généticiens, aux zoologues, aux éthologues, aux écologues, aux vétérinaires. Et aux passionnés d'animaux. Contributions de : Eric Baratay, Nicolas Baron, Alain Boissy, Clotilde Boitard, Dalila Bovet, Christophe Chandezon, Jérémy Clément, Martine Clouzot, Hossein Davoudi, Fabienne Delfour, Antoine Fages, Armelle Fémelat, Fabrice Guizard, Michel Jourde, Florent Kohler Michel Kreutzer, Nicolas Lainé, Gérard Lebouchec Augustin Lesage, Sophie Lumineau, Matthias Macé, Marjan Mashkour, Nelly Ménard, Fatemeh Azadeh Mohaseb, Ludovic Orlando, Emmanuel Porte, Violette Pouillard, Patrice Régnier ; Hélène Roche, Ana S. Rodrigues, Flora Souchard, Jean Trinquiez Margaux Spruyt et François Vallat.

10/2020

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Musique, danse

Julien

Personnage discret et jaloux de sa vie privée, Julien Clerc accepte pour la première fois de se confier dans ce livre autobiographique. Je veux être utile retrace la carrière d'un mélodiste surdoué dont la carrière est jalonnée de tubes : de "La Cavalerie" à "La Jupe en laine", en passant par "Ce n'est rien", "Niagara", "Ma préférence", "Jaloux de tout", "Femmes, je vous aime", "La Fille aux bas nylon", "Mélissa". De nature réservée, il doit pourtant ses débuts à son audace : à 17 ans, sans aucune expérience dans la chanson, il se propose comme chanteur dans un groupe. Trois ans plus tard, attablé dans un café parisien, il se lève et déclare à voix haute qu'il recherche un auteur. Un homme répond, c'est Étienne Roda-Gil. Dans ces conversations menées par Sophie Delassein, Julien Clerc revient sur les temps forts de sa carrière, à commencer par la sortie de son premier 45-tours durant les chaudes journées de Mai 68, son rôle primordial dans Hair et l'écriture de ses premiers tubes avec le charismatique Étienne Roda-Gil. En marge de cette carrière éblouissante, Julien Clerc partage des souvenirs de sa "double enfance", liée au divorce de ses parents. Bercé par la musique classique chez son père, sa mère l'initie au jazz et à la chanson française. Cet éclectisme musical est l'un des multiples enrichissements personnels qu'il tire de cette séparation. Il évoque aussi avec beaucoup de pudeur ses idylles avec France Gall et Miou-Miou, son amour pour ses cinq enfants, ses passions irraisonnées pour l'équitation et la navigation. Au fil des ans, Julien Clerc a su rester un artiste de son temps, exigeant, curieux et généreux. Ce qui explique aussi la longévité de sa carrière. Il nous raconte ici les coulisses de son métier et la difficulté de demeurer au sommet de son art.

10/2013

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Littérature française

Improbable rencontre

Algérie, 30 juin 1962, six heures du matin, agitation sur le port maritime d'Annaba, Kheïra jeune femme algérienne de vingt ans, resserre sa grande veste beige informe, autour d'elle. Elle arrange rapidement sa coiffe de sorte à ce qu'aucun cheveu brun ne dépasse, surtout ne pas se faire remarquer. Une vieille écharpe en laine noire trouée enserre son cou. D'un regard rapide et circulaire, elle scrute les premiers passagers qui arrivent pour embarquer sur ce grand bateau à destination de Marseille. La France : Paris, elle en a tant rêvé, il lui en a tant parlé qu'il suffit qu'elle ferme les yeux pour se retrouver à son bras dans la plus belle des capitales du monde. Soudain un doute énorme l'assaille et son coeur se met à battre de plus en plus fort ; il lui semble manquer d'air. Et s'il n'était pas au rendez-vous ! Qu'adviendrait-il alors de sa vie ? Mais elle chasse très vite cette affreuse pensée et se concentre à nouveau sur les arrivants qui ont déjà formé une file imposante. Kheïra est grande, ce qui lui permet de voir alentour et au-dessus de la foule bigarrée qui s'agglutine lentement. Ses yeux noirs forment deux minuscules fentes d'où brillent de toutes petites tâches couleur d'or qui scintillent au soleil. Même cachée sous son large vêtement, cette jeune femme semble d'une beauté époustouflante. Elle est mince malgré trois grossesses rapprochées, seulement aucun enfant ne l'accompagne. Où va cette jolie femme seule un matin de juin 1962 ? L'auteure a publié un récit autobiographie en 2007, L'amour en adoption (aux éditions La Société des Ecrivains) sur la vie des enfants de la DDASS, dont elle a fait partie et qui ont grandi ensemble dans le Morvan dans les années 1960. Improbable rencontre est un " clin d'oeil romancé " mêlant une large part à cette enfance, si atypique passée au milieu de cette jolie région qu'est la Bourgogne.

09/2017

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Littérature française

Un menage de garcon

" En 1792, la bourgeoisie d'Issoudun jouissait d'un médecin nommé Rouget, qui passait pour un homme profondément malicieux. Au dire de quelques gens hardis, il rendait sa femme assez malheureuse, quoique ce fût la plus belle femme de la ville. Peut-être cette femme était-elle un peu sotte. Malgré l'inquisition des amis, le commérage des indifférents et les médisances des jaloux, l'intérieur de ce ménage fut peu connu. Le docteur Rouget était un de ces hommes de qui l'on dit familièrement : "Il n'est pas com- mode". Aussi, pendant sa vie, garda-t-on le silence sur lui, et lui fit-on bonne mine. Cette femme, une demoiselle Des- coings, assez malingre déjà quand elle était fille (ce fut, disait-on, une raison pour le médecin de l'épouser), eut d'abord un fils, puis une fille qui, par hasard, vint dix ans après le frère, et à laquelle, disait-on toujours, le docteur ne s'attendait point, quoique médecin. Cette fille, tard venue, se nommait Agathe. Ces petits faits sont si simples, si ordinaires, que rien ne semble justifier un historien de les placer en tête d'un récit ; mais, s'ils n'étaient pas connus, un homme de la trempe du docteur Rouget serait jugé comme un monstre, comme un père dénaturé ; tandis qu'il obéis- sait tout bonnement à de mauvais penchants que beaucoup de gens abritent sous ce terrible axiome : Un homme doit avoir du caractère ! Cette mâle sentence a causé le malheur de bien des femmes. Les Descoings, beau-père et belle-mère du docteur, commissionnaires en laine, se chargeaient également de vendre pour les propriétaires ou d'acheter pour les marchands les toisons d'or du Berry, et tiraient des deux côtés un droit de commission. A ce métier, ils devinrent riches et furent avares : morale de bien des existences. Des- coings le fils, le cadet de madame Rouget, ne se plut pas à Issoudun. Il alla chercher fortune à Paris, et s'y établit épicier dans la rue St-Honoré... ".

02/2023

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Autres éditeurs (A à E)

The End

Je me souviens de ta main qui traçait des lignes à la craie sur les tissus. De ton trait de coupe, tu délimitais des territoires entiers, qui portaient les noms de crêpe de Chine, bourrette de soie, panne de velours, lin, coton suisse, tweed, toile, gabardine, flanelle, étamine de laine... Entre souvenir d'enfance et malentendus liés à la langue, Florence Gilard esquisse à petites touches sa relation à sa grand-mère. Elle décrit les gestes sûrs de la couturière qu'elle était, les jeux d'enfants, les mercredis passés chez elle et la difficulté de se séparer. Reprenant à son compte les gestes consistant à assembler et coudre ensemble les morceaux de tissus, elle compose un récit, fait de pièces qui ne semblaient pourtant pas tenir ensemble. Malentendus ou incompréhensions langagières, des petites phrases énigmatiques ou confuses pouvaient alors donner lieu à des représentations erronées, décalées, émaillées de drôleries. L'étrange : The end, te and, the hand... devient le point de départ de son récit. Qu'est-ce que ces mots anglais entrés dans l'univers de l'en-fance grâce aux cow-boys dans les films de western peuvent bien avoir à voir avec les Américains venus libérer la France il y a si longtemps ? La naïveté d'alors fait place à un regard amusé et tendre sur ce qui se transmet à travers le récit familial. Dans cet objet hybride, graphique et poétique, l'autrice suggère plus qu'elle ne démontre. Elle nous offre un regard sensible et intime sur le temps qui passe, la nostalgie de l'enfance, la fin de vie, la tendresse qui lie les générations d'une même famille et savoir dire au revoir tout en gardant précieusement ses sou-venirs. Florence Gilard utilise plusieurs techniques graphiques pour recréer cette toile de souvenirs et de nostalgie de l'enfance. Dessins aux crayons de couleurs, anciennes photographies, fil cousu dans la page se mêlent pour dérouler le fil de cette histoire intime.

04/2024

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Vins et savoirs

Vin et architecture dans l'ancien Languedoc-Roussillon. Pack en 2 volumes : Tome 1, De la genèse aux maîtres d'oeuvre ; Tome 2, Typologie, architecture, patrimoine et oenotourisme

Vin et Architecture dans l'ancien Languedoc-Roussillon recense, analyse et s'interroge sur la création et le devenir du patrimoine vitivinicole de la région, construit depuis les années 1860. Patrimoine bâti composé d'une grande variété d'expressions qui va de la maison vigneronne à l'hôtel particulier, de la cave de village au bâtiment coopératif, et du mas au château viticole, le corpus s'enrichit également de paysages caractéristiques. Cet ensemble de représentations exprime la palette sociétale des possédants qui va du petit vigneron au propriétaire de grand domaine. Vin et architecture dans l'ancien Languedoc-Roussillon traite des raisons, des conditions et de l'inscription des constructions du monde vitivinicole sur le territoire régional. Le premier tome : De la genèse aux maîtres d'oeuvre aborde la présence de la viticulture régionale depuis l'appréhension du substrat jusqu'à une connaissance approfondie des terroirs. Il fait part des crises qui atteignent le monde viticole et de son développement binaire qui en découle avec la présence de vignerons indépendants et de coopérateurs. Les organismes et associations qui ont pris part à cette épopée : syndicats, Crédit Agricole, Services Agricoles, Génie rural sont traités ainsi que les maîtres d'oeuvre et les décorateurs qui bénéficient d'un recensement et du dénombrement de leurs réalisations. Le deuxième tome : Typologie, architecture, patrimoine et oenotourisme analyse en premier lieu les divers sites, tant privés que coopératifs, de l'industrie vinicole à travers la typologie et les éléments constitutifs. L'application des styles architecturaux sur les diverses constructions (privées et coopératives) du monde vitivinicole ainsi que la démarche des principaux maîtres d'oeuvre conduit au questionnement des apports et des rapports architecturaux avec le bâti existant auquel elles sont confrontées. Enfin, l'ouvrage aborde la reconnaissance du patrimoine vitivinicole en évoquant les organismes de protection, les diverses réalisations, bâties ou paysagères (maisons vigneronnes, chais, châteaux viticoles, coopératives, vignobles de coteaux, de plaine, du littoral). Il fait part de sa place dans l'oenotourisme, et des menaces qui pèsent sur lui : montée des eaux induit par le réchauffement de la planète, extension des villes, rétraction du vignoble qui engendre la désaffectation de nombreuses unités.

06/2021

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Comédie romantique et humorist

Promis on reste amis !

Washington. Ils sont quatre amis qui partagent une maison... et tout le reste : les courses et le ménage, les rires et les peines, les bonnes nouvelles et les problèmes ! Janhvi aimerait vraiment que sa vie sentimentale soit aussi simple et naturelle que le cycle migratoire des baleines. Malheureusement, elle lui donne autant de fil à retordre que la préparation de sa future exposition, et pour cause : elle vient de se faire larguer. Encore. Peter aimerait vraiment guérir son addiction à Janhvi comme il soigne les animaux éclopés qui échouent dans son cabinet. Car il doit se rendre à l'évidence : à trop attendre, il est en train de passer à côté de sa propre vie. Graham aimerait vraiment que la procédure d'adoption initiée avec son mari, Leandro, aboutisse enfin. Pour pouvoir être un père attentionné et présent ; tout ce qu'il n'a pas eu la chance de connaître avec ses parents retranchés dans leur Ecosse natale depuis son coming out. Leandro, lui, aimerait vraiment que le destin ait un meilleur sens du timing. Car devoir gérer le débarquement de ses beaux-parents, qui ignorent son existence, en plus des problèmes de coeur de ses amis, ça risque de faire beaucoup. "C'est touchant, émouvant et drôle à souhait. Juliette [Bonte] écrit formidablement bien". Emily Blaine "On vous prévient, vous aurez du mal à vous arrêter de lire après la première page ! Romantique, moderne et réconfortant, c'est le livre idéal pour une soirée dans votre canapé sous un plaid ou pour des après-midis à la plage cet été. " BIBA " On a le sourire aux lèvres quand on va suivre ces amis pour la vie. Juliette Bonte aborde avec brio l'amitié , l'amour, la désillusion, l'épanouissement et la tolérance. Un roman à dévorer de toute urgence. " The Lovely Teacher Addictions A propos de l'autrice Grande amatrice de séries et de jeux vidéo, Juliette Bonte s'est lancée dans l'écriture pour donner vie à des personnages masculins qui incarnent sa conception de la perfection. Très proche de ses lectrices, elle aime partager avec elles son quotidien d'autrice et se nourrit de leur soutien et de leur enthousiasme.

06/2022

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Italie

Petit Futé Ombrie - Marches. Edition 2020-2021

Tous les habitants de l'Ombrie le disent : "Nous n'avons rien à envier à la Toscane". Si la Renaissance n'a pas vu le jour à Pérouse, mais bien à Florence, il faut reconnaître que ce territoire enclavé entre nature luxuriante, paysages gracieux et villes d'art ne manquent pas d'atouts. L'Ombrie d'aujourd'hui offre un mariage saisissant entre la tradition de la terre et la richesse de ses villages. Au centre de l'Italie et reconnue comme en étant son poumon vert, l'Ombrie a toujours été une étape obligée des armées qui ont agité l'Histoire ; s'y sont dressées pléthore de bourgades, protégées de remparts et autres murs médiévaux, sur les flancs du massif des Apennins. Parmi les cités les plus célèbres, Pérouse bien sûr, centre universitaire et dynamique, la capitale de la région renferme de nombreux trésors architecturaux comme des vestiges de l'époque étrusque, plus au sud Assise est une étape incontournable pour admirer des fresques de Giotto dans la Basilique et marcher sur les pas de saint François d'Assise. Dans le prolongement de l'Ombrie, se dessinent les Marches, région voisine étrangement peu visitée. Pourtant la nature a donné à cette étendue rectangulaire ce qu'elle a de meilleur : la mer (180 km de côte), la plaine, des collines et des montagnes rudes et sauvages. Son nom, qui remonte au haut Moyen Age, fait référence aux terres qui étaient dominées par les Markgraven, les marquis qui gouvernaient pour le compte des empereurs allemands ayant repoussé les Lombards au sud et les Byzantins au nord. Ici aussi les découvertes sont nombreuses entre Ancône, port historique de l'Adriatique entre Occident et Orient, le parc du Conero connu pour sa forêt de pins et ses grandes falaises où sont enfouies sous une végétation luxuriante de belles plages au sable fin ou bien encore la cité ducale d'Urbino et l'atmosphère Renaissance de ses ruelles pavées. Pas de doute, c'est bien le c¿ur vibrant de l'Italie que Petit Futé vous invite à découvrir avec ce guide Ombrie-Marches.

06/2022

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République

Caton l'Ancien et l'hellénisme. Images, traditions et réception

Marcus Porcius Cato, dit Caton l'Ancien ou Caton le Censeur (234-149 av. J. -C.), présente dans nos sources l'image sévère du Romain intransigeant, fidèle aux valeurs traditionnelles. L'une des facettes essentielles de cette image est son attitude à l'égard des Grecs et de leur culture, si bien que Caton passe habituellement pour un adversaire acharné de l'hellénisme et de son influence jugée néfaste pour la culture et les valeurs romaines. Ce topos véhiculé par les sources antiques a été abondamment repris par l'historiographie moderne qui souligne volontiers l'"antihellénisme" de Caton. C'est ce lieu commun et les débats qu'il a engendrés que cet ouvrage collectif ambitionne d'explorer. Les rapports entre Caton et l'hellénisme sont en fait complexes et n'ont rien à voir avec un simple "antihellénisme primaire". Son attitude à l'égard de l'hellénisme est d'abord un fait d'histoire sociale et culturelle qui exprime le système de valeurs non d'un individu isolé, fût-il exceptionnel, ni d'une classe sociale ou d'un groupe politique particulier, mais d'une large partie du corps civique romain. L'image d'un Caton viscéralement opposé à l'hellénisme ou à l'hellénisation de la société romaine de son temps fut partiellement construite par Caton lui-même et fut nourrie par la suite d'un regard sur le passé qui opposait la République "aux moeurs pures" des IVe-IIIe siècles à la République "dégénérée" du dernier siècle av. J. -C. Les moralistes et l'historiographie modernes, en préservant, en partie inconsciemment, cette perception de l'histoire romaine, contribuèrent à faire de Caton l'ennemi irréductible d'une culture grecque qui aurait contribué à mener la République romaine à sa perte. Cet ouvrage s'efforce de déconstruire cette image simplificatrice, produit d'une maturation pluriséculaire et d'une vision morale de l'histoire, pour redonner à Caton l'Ancien la profondeur et la complexité qui caractérisent tout homme politique de son envergure. Les huit contributions sont dues à Clément Bur, Gualtiero Calboli, Chiara Carsana, Martine Chassignet, Michel Humm, Sylvie Pittia, Maria Teresa Schettino, Christian Stein et Eliane Stoffel.

06/2022

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Histoire de France

Armée d'Italie. Des missionnaires armés à la naissance de la guerre napoléonienne

L'objet de cet ouvrage est l'étude de l'armée d'Italie de 1792 à 1797. Au cours de cette période, cette machine de guerre au service de la Révolution a été un lieu d'expérimentation tactique et stratégique. Dans le cadre d'une longue guerre de positions dans les Alpes, les combattants, au contact de leurs ennemis piémontais et autrichiens, ont développé des méthodes nouvelles de combats. Ces soldats de l'an II ont progressivement formé des groupes primaires qui sont passés maîtres dans l'art de la petite guerre. Surtout, au cours des années 1793-1794, les représentants en mission sont parvenus à relever un défi logistique considérable en organisant le ravitaillement, l'équipement et le financement d'une armée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes sur un théâtre d'opérations périphériques. Ces personnages ont aussi orchestré la lutte idéologique contre les puissances monarchiques par l'emploi de divers procédés tels qu'une active propagande et la mobilisation de réseaux de renseignements dont l'influence sur les opérations doit être réévaluée. Après le 9 Thermidor, les choses changent et les points de vue des chefs militaires s'imposent progressivement au pouvoir politique. L'évolution est achetée lorsque Bonaparte prend le commandement de l'année d'Italie en 1796. A la faveur de la campagne de 1796-1797, celui-ci réussit dans un premier temps à mobiliser ces forces nouvelles héritières de la Révolution dans le cadre d'une grande guerre de mouvement à travers la plaine du Pô. L'historiographie a surtout insisté sur le caractère fulgurant de la campagne d'Italie. Cependant, les succès militaires de Bonaparte exaltés par une efficace propagande se heurtèrent peu à peu aux difficultés matérielles en partie dues à l'étirement des lignes de communications. Les Français durent aussi faire face à des insurrections populaires de plus menaçantes. La guerre de mouvement atteignit alors ses limites et l'armée dut se transformer eu une force de maintien de l'ordre. La célèbre formule de Maximilien Robespierre selon laquelle les peuples n'aiment pas les missionnaires armés devait alors prendre tout son sens en Italie.

05/2011

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Histoire régionale

La Corniche des Cévennes

La Corniche prend de ! trop : clanoe èlafn du xvir SS. quand elle devient une route royale par mieux réprimer les protestants. mais sud pour faciliter lee échanges entre les plaine. languedociennes et le Massif oestral Cette voie de communioalexm majeure est alors empruntée par la poste et par d'innombrables muletera personnages hauts en couleur tequentant les relais d'affenage qui passement lee bonds de route. Après avoir connu une éclipse au xrx'. la Corniche des Cévennes devient au Sole suivent une route touristique de phis en plue courvA offrant en toute saieon des panoramas époustouflante &filés par 8tevenaon. Db est désormais une route légendaire qui garde la mémoire d'un foisonnant passé remontant Á la plue haute Antiquité. Traces de dinosaures vertiges préhistcnºquea églises romana ahiteaug lieux de mémoire deréaistanoeº. circuits automobiles... la Corniche raconte en condensé unehiººre originale des Cévennes A la suite d'un premier volumed srmcéa d saisons en Cévennes lee historiens Jean-Paul Chabot et Daniel 7ravivr en font un réait pittoresque. richement illustré des aquarelles et dessins de Camille Penohina& La Corniche prend de l'importance à la fin du XVIIe siècle, quand elle devient une route royale pour mieux réprimer les protestants, mais aussi pour faciliter les échanges entre les plaines languedociennes et le Massif central. Cette voie de communication majeure est alors empruntée par la poste et par d'innombrables muletiers, personnages hauts en couleur fréquentant les relais d'affenage qui parsèment les bords de route. Après avoir connu une éclipse au XIXe, la Corniche des Cévennes devient au siècle suivant une route touristique de plus en plus courue, offrant en toute saison des panoramas époustouflants révélés par Stevenson. Elle est désormais une route légendaire qui garde la mémoire d'un foisonnant passé remontant à la plus haute Antiquité. Traces de dinosaures, vestiges préhistoriques, églises romanes, châteaux, lieux de mémoire de résistances, circuits automobiles... la Corniche raconte en condensé une histoire originale des Cévennes. A la suite d'un premier volume à succès, 4 saisons en Cévennes, les historiens Jean-Paul Chabrol et Daniel Travier en font un récit pittoresque, richement illustré des aquarelles et dessins de Camille Penchinat.

07/2021

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Botanique

Une Orchidée qu'on appela Vanille

Ce livre s'adresse aux passionnés de la botanique comme aux curieux de l'Histoire, aux cuisiniers en herbe comme aux simples gourmets. Nicolas Bouvier est le grand écrivain du voyage, ou plutôt, comme il aimait à le préciser, de "l'état nomade" . Ici, il nous emmène sur la route des épices, l'or des voyageurs, objet de convoitise et même, on le sait, monnaie d'échange multimillénaire. Liée à l'histoire du café comme à celle du chocolat, ces "drogues" qui ont changé l'Europe, celle de la vanille a quelque chose de romanesque : d'un obscur aromate mexicain mentionné pour la première fois au XVème siècle, elle finira par devenir, après moult pérégrinations et autres péripéties que l'auteur suit à la manière d'un enquêteur, un incontournable de nos livres de recettes. Nicolas Bouvier (1929-1998), écrivain, poète, essayiste, photographe, iconographe et voyageur, est né à Genève. Il a publié une dizaine d'ouvrages, dont L'Usage du monde, Le Poisson-Scorpion, Chronique japonaise, Journal d'Aran et d'autres lieux, et aux éditions Metropolis, Routes et Déroutes (entretiens avec Irène Lichtenstein-Fall) en 1992, L'Echappée belle en 1996 et La Chambre rouge en 1998. La première édition de Une Orchidée qu'on appela Vanille date de 1998. Nous la reproduisons ici dans son intégralité au format poche. Elle comprend ledit texte sur la vanille - qui était initialement destiné à un chocolatier de la Suisse centrale (qui, ruiné, n'a finalement rien pu en faire...), - enrichi de longs prolégomènes intitulés "Petite histoire de la vanille et quelques réflexions d'un cancre amoureux des plantes" et d'une iconographie où l'on reconnaît l'homme de métier. Nicolas Bouvier avait aussi tenu à inclure à cet ouvrage des recettes de Jules Gouffé, pâtissier célèbre de la fin du XIXème siècle. Michèle Stroun, éditrice, y adjoignit également la reproduction d'un "mot écrit à l'encre rouge pour Eliane, sa femme, petit mot intime, d'amour et de vanille" ainsi que de "six pages de manuscrits, arabesques noires tailladées de rouge" , comme elle l'explique dans une très belle postface relatant l'émouvante rencontre qui donna naissance à notre livre.

11/2023

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Critique littéraire

Partigia. Primo Levi, la Résistance et la mémoire

Il y a une saison, dans la vie de Primo Levi, à propos de laquelle l'écrivain chimiste a toujours été avare : sa période, courte et malheureuse, de partisan. Les trois mois passés dans la Vallée d'Aoste, au col de Joux, à l'automne 1943. Dans Le Système périodique , la Résistance n'occupe pas plus de quatre pages, sévères : "Nous avions faim et froid, nous étions les partisans les plus désarmés du Piémont et, probablement, les plus démunis. Nous manquions d'hommes capables, et étions au contraire submergés par un déluge de gens disqualifiés, de bonne foi et de mauvaise foi, qui arrivaient de la plaine à la recherche d'une organisation inexistante". La chute de la bande dans "l'aube de neige spectrale" du 13 décembre était donc à la fois logique et "conforme à la justice". Comment expliquer une représentation de la Résistance des origines si désacralisante, si dissonante par rapport à la mythologie antifasciste sur les premiers partisans en montagne ? Sinon par l'existence "entre nous, dans l'esprit de chacun", d'un vilain secret : "Nous nous étions trouvés obligés en conscience d'exécuter une condamnation et nous l'avions fait, mais nous en étions sortis démolis, démoralisés, désireux de voir tout finir et de finir nous-mêmes". Les deux résistants exécutés étaient innocents. Aujourd'hui, leur souvenir est entretenu comme "victimes du fascisme" sur le monument commémoratif à Turin. Le mouchard infiltré sera condamné à la Libération, sur la base notamment du témoignage de Primo Levi. Sa condamnation à mort sera commuée en détention et il sortira libre pour utiliser ses compétences d'infiltré dans les organisations néo-fascistes au profit des services secrets américains. Tout l'enjeu de l'enquête/récit/analyse de Luzzatto devient alors une éblouissante réflexion sur deux martyrologes en tension, celui de la Résistance et celui de la déportation - des tensions qui traversèrent l'existence de Primo Levi, quand il dénonçait tantôt au nom de son expérience ratée de partisan les remontées néo-fascistes ou, au nom des déportés raciaux, les offensives du négationnisme contre les camps de la mort. Une tension qui traversa aussi la République italienne, mais le lecteur français songe tout autant aux affrontements de mémoire qui partagent sa société.

06/2016

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Poésie

Notre âme ne peut pas mourir

En solidarité avec le peuple ukrainien, Seghers republie la poésie de Taras Chevtchenko. Tous les bénéfices de cette édition seront reversés à une association qui agit en faveur des réfugiés. "Quelle que soit l'opinion que l'on professe sur l'importance, pour la connaissance de l'oeuvre d'un poète, des événements de sa vie, force est d'admettre que pour Chevtchenko l'évocation de ces événements est indispensable. C'est que chez lui l'activité artistique et l'action sont indissociables. Peintre ou écrivain, Chevtchenko vécut pour l'indépendance de l'Ukraine démocratique, et, pour cette cause, il ne cessa d'agir en révolutionnaire conséquent, participa à des organisations et des mouvements patriotiques. Il connut la prison, l'exil, la surveillance policière et l'interdiction de prendre et d'écrire. Sa courte vie (1814-1861) fut bien remplie. On ne peut qu'être étonné par l'abondance de ses oeuvres : ses très nombreux poèmes, dont certains sont fort longs (des milliers de vers), deux drames historiques, une vingtaine de romans, et ses dessins et ses tableaux, malgré le temps consacré à l'action et les années de prison et de forteresse. L'Ukraine est présente partout dans les poèmes de Chevtchenko, comme eue, l'était dans ses pensées. Présence physique de son territoire, de la plaine, du Dniepr qui avec ses îles, ses récifs, le vent sur ses eaux, est comme une personnification de l'Ukraine vivante ; présence de ses traditions populaires, de son histoire, de l'aujourd'hui ; espoir et inquiétude pour son avenir. Toute l'oeuvre du poète a ses assises dans l'histoire de son peuple, de son peuple luttant pour son indépendance contre les rois de Pologne, les sultans de Turquie, les tsars de Russie. Toute son oeuvre est une exaltation de l'héroïsme cosaque. Elle est pleine de bruit et de fureur, pleine de batailles, de violences, de sang, d'incendies, de larmes, d'invectives, d'appels. Il est clair que dans chaque récit, Chevtchenko projette ses préoccupations actuelles, que ces poèmes doivent servir le patriotisme ukrainien, fonder l'espoir et l'action du peuple ukrainien ; le passé garantit l'avenir". (Extrait de la préface de Guillevic)

05/2022

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Généralités médicales

Une histoire de la médecine du travail

Ce petit ramoneur insouciant ignore le cruel destin qui l'attend. Il symbolise tous les enfants exploités, parfois dès l'âge de 4 ans, dans les mines, les usines ou les petits métiers, encore aujourd'hui. On passe un tiers de notre vie à travailler au bureau, à l'usine... Cette activité génère accidents et maladies par l'exposition à de multiples risques environnementaux. L'objectif de la médecine du travail est d'identifier et de prévenir les affections liées à l'activité professionnelle. Dans le passé, on a ainsi identifié de nombreuses pathologies professionnelles respiratoires, cancéreuses, allergiques, toxiques, infectieuses... Cet ouvrage relate leur histoire souvent chaotique depuis l'Antiquité, mais aussi celle de la lutte des travailleurs sociaux, syndicalistes et médecins du travail pour l'abolition du travail des enfants et l'amélioration des conditions de travail dans les pays occidentaux. On peut être reconnaissant à de nombreux médecins du travail, comme Ramazzini, Thackrah et Villermé et bien d'autres, qui permirent la mise en place d'un arsenal juridique pour la sécurité des travailleurs. L'histoire de la médecine du travail est parsemée de tragédies humaines. Pensez aux enfants broyés par des machines, ou tirant des chariots au fond des obscurs boyaux des mines, aux petits ramoneurs exploités par leurs maîtres, aux trieurs de laine qui mouraient en quelques heures de charbon pulmonaire, aux ouvrières mutilées des manufactures d'allumettes ou de cadrans fluorescents, aux chapeliers fous intoxiqués au mercure, aux mineurs de la tragique catastrophe des mines de Courrières... Ces morts absurdes au travail sont inacceptables. Beaucoup croient que cela fait partie d'une époque révolue. En réalité, les terribles conditions de travail du XIXe siècle existent toujours dans de nombreux pays du monde, y compris le travail des enfants sous ses aspects les plus abjects. Plus que jamais, on a besoin de la médecine du travail pour accompagner les évolutions rapides des technologies et des activités. Apparaissent des domaines nouveaux, écrans, nanotubes, stress, burn-out... Restent toutes les maladies connues qui vont décimer les populations des pays pauvres qui n'ont aucune restriction, réglementation, ni sécurité. Là est le futur challenge de la médecine du travail.

11/2019

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Poésie

Cérès-Pauline. Poème à épisodes et saison unique 2016-2017

"A chaque fois qu'une enfance s'éloigne, un monde disparaît. Ou du moins se transforme. Car il n'est pas de temps humains qui se perdent. Il en est, peut-être, qui s'estompent, se gomment, se délitent... Le plus souvent, cependant, ils demeurent et continuent de nous constituer. Et nous les recherchons, comme Martin-André les recherche dans son recueil intitulé Cérès-Pauline, pour tisser maille à maille le fil de laine mémoriel, qu'il soit celui de la mère ou de la marraine. Et tout et tous dansent autour de celle qui avait été belle... d'une beauté singulière : la salle de vie illuminée, le bon morceau de beurre fondant, la grande mare comme une mer étale, mais également François et son drôle d'oeil, Gérard, Médor, et même les vaches quand nous partons le soir chercher les bêtes au pré... Ainsi, tout s'inscrit en jalon et repère pendant les vacances d'été, jusqu'au seuil de l'adolescence, dans la ferme. La petite histoire côtoie ainsi la grande, et le lourd tombereau à betteraves et poupées de maïs qu'on entasse au silo ressemble à s'y méprendre à celui qui, en 1793... charrie des hommes en chemise vers la funeste Veuve, place du Ralliement, à Angers. Quand t'es arrivé chez nous tu n'savais pas courir... dit Marraine à son filleul. Nous non plus, au début du texte ! Pourtant, la lecture achevée, comme le filleul hébergé, nous grandissons et acquérons le droit de veiller, d'écouter les cultivateurs et leurs histoires... Martin-André nous les raconte, ces histoires, avec maestria : il sait trouver les articulations pour décrire les situations, ainsi que les mots porteurs d'émotions. Ce sont deux "habiletés" qui font que le texte ne stagne pas dans la dimension personnelle, mais au contraire s'élève pour nous atteindre en profondeur. C'est là, dans ce texte, que se situe précisément la marque de l'universel, du moins son approche. Si l'on s'accorde à croire que la vocation d'un texte réside dans sa possibilité à toucher le plus grand nombre, le présent recueil de Martin-André relève d'une incontestable réussite." François Fasula, auteur.

03/2019

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Correspondance

Correspondance. Tome 3, 1964-1968

Commencée en 1949 et achevée presque vingt ans plus tard avec la mort de Jacques Chardonne, en plein Mai 68, cette correspondance est à tout point de vue celle de la fin d'un monde. Et pour Morand, c'est une amitié littéraire qui disparaît, "une boule de laine dans la gorge" . Cette "paire d'anarchistes conservateurs" , comme dit Morand, compte bien être aussi du nouveau monde, en observant avec acuité les bouleversements qui l'inaugurent et en assurant habilement la postérité de leurs oeuvres. Tout à trac, les Beatles, la guerre du Vietnam, la Nouvelle Vague ou Jack Kerouac s'invitent chez L'Homme pressé, qui semble toujours partout, en Espagne, à Londres ou en Allemagne, au Masque et la plume et aux "déjeuners Florence Gould" . Chardonne, qui fête ses quatre-vingts ans entouré de jeunes critiques, prépare quant à lui soigneusement sa sortie. Il publie Demi-Jour ; on pose une plaque pour le célébrer au village de Chardonne, en Suisse. Une lettre aimable du général de Gaulle suffit à le convertir au règne du "Monarque" , sous l'oeil amusé de Morand. Les deux farouches épistoliers jugent sans relâche les grands vivants et les grands morts dans l'arène des lettres : Cocteau et Drieu, Mauriac, Sartre, Malraux, Saint-John Perse et Jouhandeau, tout en scrutant les jeunes premiers, Le Clézio ou d'Ormesson. Chardonne a le regard aiguisé de l'ancien éditeur ; et Morand, celui du lecteur érudit, passionné d'histoire. Avec une brillante nostalgie, ce dernier voyage dans le passé, à la faveur de son Journal d'un attaché d'ambassade, retrouve son paradis d'enfance près de la Tour Eiffel, ou revisite déjà Venise. Le temps les rattrape, la fidèle épouse de Morand, Hélène, s'affaiblit et bientôt Chardonne ne répond plus. Dans ses dernières lettres, le moraliste laconique se fait étrangement chinois, s'effaçant dans le "Cosmos" ... Et le vernis délicat de son admiration commence à craquer, Chardonne reprochant à Morand sa légèreté coupable en politique, ses errements antisémites. Mais grâce à lui et à leurs milliers de lettres, Morand a tout de même réussi ce "self-portrait" éblouissant qu'il n'avait jamais osé écrire. C'est la Correspondance indispensable avant le Journal inutile.

11/2021

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témoignages personnels

Se souvenir ensemble

C'est l'histoire d'Evelyn, qui a 85 ans et fut déportée de Hollande à l'âge de quatre ans, jusqu'à Bergen-Belsen en Allemagne. Aujourd'hui, ell raconte aux enfants des écoles des souvenirs qui lui échappent souvent - elle était si petite là-bas, et elle s'est protégée des années dans l'oubli et le déni. Et c'est l'histoire de Claude son fils, journaliste parisien de soixante ans et qui n'aime pas vraiment que sa mère - qu'il a connue un peu drôle et normale, et qui n'embêtait pas son monde avec sa tragédie - devienne sur ses vieux jours un des derniers témoins. Il redoute qu'elle se blesse à chercher son enfance, ce qu'elle a perdu à l'aube de sa vie. Il redoute qu'à s'obséder des morts, elle oublie les vivants. Il redoute qu'elle meure à force de raconter, ou s'il lui fait enfin la grâce de l'écouter : car le plus souvent, il ne l'écoute pas ; pas plus qu'elle ne lui parle, en vérité. C'est l'histoire d'Evelyn et Claude qui enfin se parlent et se cherchent et s'agacent aussi, se blessent et se consolent, et qui écrivent ce livre ensemble. Se souvenir des camps passe par le judaïsme allemand dévasté, la Hollande juive anihilée, la France d'un bonheur possible. "Que faire d'une petite fille souriante en cardigan de laine qu'on a photographiée quelques semaines avant qu'elle ne soit déportée. Que faire d'une fillette qui n'est pas morte et qui est votre mère. Que faire d'un fils qui veut savoir ce qu'on ne peut pas dire et qui rejette ce qu'on veut bien livrer. Que t'est-il, que nous est-il arrivé, de quoi te souviens-tu en fait, sommes-nous une famille ? " Un échange unique et beau, traversé par l'amour, le doute, le judaïsme, l'impossible mémoire, Israël, les fêtes et les vivants, les morts aussi. Se souvenir est un impératif douloureux et magnifique, ici donné par les mots, parfois doux, parfois rieurs, souvent angoissés.

10/2023

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Récits de voyage

Par amour du vagabondage... Voyages dans les Alpes en 1872 et 1875

" Le sol était en terre battue; une petite fenêtre devait y laisser pénétrer pendant le jour juste assez de clarté, pour être plongé dans ce demi obscur qui règne dans nos chambres à l'approche du soir entre chien et loup. Un feu que nourrissaient de grosses bûches, flambait sous un immense chaudron où cuisait du lait. Des baquets de différentes grandeurs gisaient aux alentours; quelques hardes pendaient par-ci par-là; divers ustensiles se trouvaient accrochés aux poutres transversales de l'édifice, qui formaient plafond mais laissaient voir le toit. L'ensemble de l'intérieur était d'un noir de fumée qui eut été trop prononcé à Rembrandt lui-même. A droite de l'entrée, une échelle menait au fenil, à ces couchettes tant vantées d'Adrien ; nous y entendions par moments des bruissements, ce qui nous fit supposer occupée une partie de ces bienheureuses couches. Au-dessous de ce grenier à foin se trouvait l'étable, séparée de la pièce commune par une cloison en bois hermétiquement close. " " Les jeunes gars de quinze à vingt-cinq ans, formaient la haie devant les maisons qui précédaient l'église et forçaient les jeunes filles pénétrant dans cette dernière à passer sous leur fourches caudines. La belle moitié baissait pudiquement la tête, comme il convient à des cœurs timorés en présence du sexe fort; certaines souriaient, d'autres rougissaient à la vue de leur "schatzr'I", selon le degré prononcé de leur amour. Nous apercevions des gamins à peine sortis de l'enfance qui crachaient et fumoyaient comme des vieux, desquels ils singeaient les gestes, les manières et le langage. " Les femmes étaient en majeure partie vêtues de blanc, chez quelques-unes une mantille multicolore recouvrait les épaules. Certains des Croates avaient endossé la casaque crasseuse en peau de mouton, que les plus frileux portaient la laine en dedans, mais la plupart cependant la laissaient à l'extérieur. Cet accoutrement étrange, taillé sur un patron uniforme, était celui qui me frappait le plus, parmi ces différents costumes; il imprime à celui qui s'en revêt un caractère primitif et mi-sauvage. Tous, hommes et femmes, étaient chaussés d'opankos et coiffés du béret rouge orné de broderies noires ou dorées. "

06/2006

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Littérature érotique et sentim

Les tricots de l'amour. Tome 1 : La parade nupatiale des animaux à fourrure ; Tome 2 : Comment bien éduquer son lapinou

Inclut les tomes 1 et 2 : 1 - La parade nuptiale des bestioles à fourrure Rance Crawford est éleveur d'alpagas, possède son propre moulin à laine, et s'est auto-proclamé râleur professionnel. Lorsqu'un petit blanc-bec tout gentil nommé Ben McCutcheon s'installe près de chez lui, Rance n'est que trop conscient que cette arrivée porte à deux le nombre total d'hommes gays dans leur minuscule ville. Il se retrouve instantanément et douloureusement épris, mais sait que le moindre geste qu'il pourrait avoir à l'encontre de Ben risquerait d'être perçu comme les avances d'un gars en manque. Se servant de sa meilleure arme (ses compétences préférées), Crawford se lance dans une mission pleine de silences gênés pour s'assurer que Ben ne ressente le froid de l'hiver coloradien sur aucune partie de son corps... en particulier son coeur. 2 - Comment bien éduquer son lapinou Tout ce qui touche à Jeremy n'a jamais été que mensonge, y compris son nom de famille. Lorsque sa dernière petite arnaque se solde par une tragédie, Jeremy décide de se ranger. Mais la vie d'un ancien tôlard n'est jamais facile, et il n'a plus que la mendicité comme dernier espoir quand Rance Crawford lui offre un job dans sa ferme. Pensant que c'est là son ultime chance de devenir un homme bien, il accepte et y rencontre Aiden, qui est déjà parfait comme il est et s'améliore de jour en jour. Mais alors que le jeune homme approche de la majorité, Jeremy désespère de plus en plus, car Aiden lui demande désormais bien plus qu'il ne peut lui donner. Faire preuve d'honnêteté est terrifiant pour celui qui a appris à décamper comme un lapin au premier signe d'ennuis... surtout quand Aiden donne à Jeremy une raison de rester qu'il ne pourra pas fourrer dans un sac et fuir avec. Pourtant, quand le passé de ce dernier revient le hanter, pourra-t-il compter sur Aiden et son nouveau foyer pour repousser les fantômes ?

12/2018

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Histoire ancienne

Les Sénons. Archéologie et histoire d'un peuple gaulois

En participant à la prise et au pillage de Rome au mois de juillet 390 av J-C, les Sénons, peuple celte originaire du centre-est de la Gaule, entre Champagne et Bourgogne, font une entrée fracassante dans l'Histoire. Par cette action hautement politique et symbolique, ils se font connaître des grandes civilisations méditerranéennes qui, jusqu'alors, n'avaient qu'une idée imprécise de l'existence de ces communautés guerrières qui occupaient l'ensemble de l'Europe transalpine. Jamais la puissance naissante de Rome n'avait été autant menacée que durant ces décennies des IVe et Ille s av J-C qui voient l'installation de ces peuples "barbares" dans la plaine du Pô et le long de la côte adriatique, entre Pesaro et la région située immédiatement en deçà du fleuve Esino. L'archéologie, grâce aux découvertes faites en Europe et en Italie depuis le XVIIIe s, a permis d'identifier plus précisément ces populations à travers les vestiges de leurs habitats, de leurs cimetières et de leur culture matérielle. A partir des vestiges mobiliers et immobiliers patiemment et scientifiquement exhumés, l'archéologie nous dévoile les différents aspects de la vie quotidienne de ces farouches guerriers qui ont ébranlé pendant un temps, la première puissance de l'Occident. Elle nous invite également, par la présentation haute en couleur de leurs croyances religieuses et de leurs pratiques funéraires, à porter un regard nouveau sur ces civilisations celtiques qui ont fait l'Europe et façonné de manière durable les paysages dans lesquels nous vivons aujourd'hui. A l'orée du XXIe s, cette exposition labellisée d'intérêt national fait, pour la première fois, le point de nos connaissances sur ce peuple sénon dont le nom restera définitivement attaché à la conquête de l'Italie du Nord et à la prise de Rome. A travers l'évocation de plus d'une trentaine de thèmes complémentaires - agriculture, rites funéraires, guerre, systèmes politiques, commerce et échange -, le lecteur pourra appréhender les dernières découvertes et les ultimes interprétations tirées d'une analyse précise et fine des sources historiques et archéologiques. Chacun de ces thèmes met en valeur un aspect particulier de la vie quotidienne des Sénons, entre le début du IVe s et la fin du Ier s av J-C.

05/2018

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Sociologie

Dire les guerres. Performance & Création

Ce livre s'adresse à ceux qui s'intéressent aux manières inventées par les hommes pour dire et penser les guerres, et qui ne jugent ni suffisantes, ni satisfaisantes, les catégories usées de l'indicible, de l'inexprimable, de l'irreprésentable, qui concourent à bloquer l'exercice de la pensée critique. Des chercheurs en Sciences humaines se prêtent ici à l'exercice consistant à examiner le fait de "dire les guerres" dans ses dimensions de performance et de performativité. Relevant de diverses disciplines - philosophie, psychanalyse, études théâtrales, Performance Studies, recherches sur l'Inde ancienne -, ils ont pour point commun d'avoir la littérature et le théâtre en partage. Leur regard critique se porte sur ce qui s'effectue par les actes de dire, d'écrire, de former des concepts, de créer des manières d'exprimer l'expérience extrême de la guerre et de résister aux dévastations psychiques et sociales qu'elles entraînent. Certains d'entre eux furent proches de Nicole Loraux, dédicataire de ce livre. Les travaux de cette helléniste et anthropologue de la Cité grecque témoignent en effet d'une attention très vive portée à l'efficacité des mots pour dire ou nier les guerres, et à celle des écrivains pour inventer des manières de lutter contre l'oubli. Table des matières Prologue / Martin Mégevand, Avant-propos. Performance, performativité et création Première partie : Guerre, création, performativité Charles Malamoud, La nuit du cauchemar Jean-Michel Rey, Le terme de la guerre Patrice Loraux, Polemos / Logos. ? Sur l'oeuvre de Nicole Loraux Françoise Davoine, La Trilogie de Pat Barker, une performance cérémonielle Jacqueline Rousseau Dujardin, Paroles et musiques pendant la guerre de 14-18 Seconde partie : Guerre, théâtre, performance Eric Eigenmann, La guerre comme matériau de performance : Par-dessus bord de Michel Vinaver Josette Féral, Violence et allégorie dans la performance : la guerre sous observation Eliane Beaufils, Battre la guerre avec ses propres armes ? La guerre performative de Jelinek, Schlingensief et des Superamas Chloé Déchery, "The Living Protect The Dead" . Rejouer / exhumer / re-montrer l'Histoire : la pratique du performance re-enactment Marvin Carlson, Le phénomène des "War re-enactments" dans la modernité : un aperçu historique Martin Mégevand, Epilogue. Nés de la guerre. / Hommage à Nicole Loraux Index des noms et des thèmes majeurs 192 pages | 230 x 265 mm | illustrations couleurs broché à rabats | gaufrage | ouvrage imprimé à petit nombre par la maison bortolazzi à vérone | isbn 978-2-86742-282-9 prix public : 32 euros

09/2019

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Tourisme France

Toulouse Métropole. Une histoire en devenir

Trente-sept communes, 762 956 habitants, 45 820 hectares dont 43% d'espaces naturels, agricoles et forestiers, plus de 100 000 étudiants... les chiffres ont toute leur importance pour décrire le paysage socio-économique de Toulouse Métropole. Mais quelle est la "personnalité" de ce territoire ? Comment s'est construit son paysage historique, économique et culturel ? C'est d'abord une histoire partagée, celle qui, de la romanité à nos jours, en a modelé les contours. Après les villae gallo-romaines, ces fermes disséminées autour de l'antique Tolosa, le Moyen Age voit la constitution des seigneuries et la fondation des paroisses ; les communes instituées à la Révolution ont presque toutes conservé leurs limites de 1790. Toulouse ne cesse de grandir et, à partir des années 1960, c'est aussi le tour des trente-six autres communes qui accueillent aujourd'hui près de 40% de la population de la Métropole. Métropolitains des villes et Métropolitains des champs partagent désormais un territoire et un avenir communs. Toulouse Métropole c'est aussi une économie. Jusqu'au début du XXe siècle, Toulouse est une grande cité industrieuse, administrative et commerçante, au milieu d'une vaste plaine agricole plutôt prospère. Le pastel a fait la fortune de quelques riches commerçants au XVIe siècle, mais point d'industrie jusqu'à ce qu'un jeune industriel, ambitieux et avisé, venu des Pyrénées voisines, se lance au sortir de la guerre de 1914-1918, dans la construction d'avions et l'exploitation de lignes aériennes commerciales. Nul ne le savait encore, mais le destin aéronautique de Toulouse était scellé ; le spatial suivra à partir des années 1970. Dans le même temps, l'université, créée en 1229, est devenue la troisième université de France en dehors de Paris. Toulouse Métropole, c'est enfin une culture et un art de vivre qui s'enracinent dans un patrimoine et dans une langue, cette belle langue d'oc qu'on entend encore chanter - un peu - dans l'accent. Une terre fertile depuis longtemps pour la créativité dans tous les domaines : arts littéraires et arts plastiques comme arts du spectacle vivant ; arts du ballon ovale comme du ballon rond ou de la belle foulée ; arts de la gastronomie comme art de la flânerie... Un territoire avec son histoire, son économie et sa culture, c'est ce paysage, cette mosaïque, que ce livre a pour ambition de montrer. Toulouse Métropole, un territoire à vivre, une histoire en devenir.

03/2019

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Cuisine

Recettes paysannes des Pyrénées Atlantiques

Pour tout gastronome, les Pyrénées Atlantiques sont une fête. Vous recherchez des spécialités ? Il n'y a que des spécialités. Garbure, Ttoro, Piperade, Jurançon, Osso Iraty, Axoa, Poule au pot, Jambon de Bayonne et que sais-je encore, la multitude proposée ouvre l'appétit et la curiosité. Plaine, vallée, océan, montagne, le profil des exploitations est tout aussi varié que l'est la géographie, la population et l'histoire mais je ne m'étendrai pas sur ces derniers que je laisse aux spécialistes. Mais laissez-moi vous dire d'abord et avant tout que j'ai rencontré un amour de pays, un amour de gens, des "vrais gens" comme ils disent dans le poste. De ceux qui aiment, qui savent le dire et qui vous donnent l'envie. L'envie de se mettre à table bien sûr mais aussi de parcourir ces campagnes depuis les plages océaniques aux blancheurs pyrénéennes dans une symphonie de goûts, de couleurs et de parfums. Alors, de marchés en ferme-auberge, de tables d'hôtes en goûters à la ferme vous découvrirez la Pyrénées Atlantiques 64_liv cuis Pays Basque 2004 17/05/18 12 : 14 Page5 richesse de ces terroirs, la variétés des productions et aurez même le loisir, si vous le demandez comme je l'ai fait, de vous entendre délivrer conseils et recettes pour vos préparations. Ils, elles, en ont tant à raconter qu'ils suffit souvent de dire bonjour pour qu'arrive à vos oreilles le récit de toute une vie dans laquelle nature, patience, tradition et savoir-faire sont les maîtres-mots. Bien loin des "en boîte, en carton, en vitesse, allégés, lyophilisés, surgelés, en paquet de deux le troisième gratuit, des en-cas, des si vous trouvez moins cher ailleurs, on vous rembourse la différence !". Voilà maintenant la fermière qui me raconte comment, tout en brassant la caillée, questionne des enfants venus assister à la fabrication du fromage. Demandant d'où provient le lait, trois sur dix répondront en nommant une grande surface. Alors voilà, je n'ai que ce livre à vous proposer, j'espère qu'il éveillera en vous l'envie de réaliser des tables conviviales en famille ou entre amis, mais surtout, je vous en prie, dites autour de vous que ce sont les brebis, les chèvres et les vaches qui font le lait et non monsieur le grand distributeur. Marc Béziat

07/2018