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Extraits

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Ethnologie

Elie Reclus (1827-1904). Le génie des frères Reclus

Elie, l’aîné des célèbres cinq frères Reclus est né à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) en 1827. Dans cette famille de savants humanitaires, exemple de modestie allié à l’intelligence, il fut et restera une forte individualité parce qu’il fut essentiellement humain et social. Jeune socialiste ardent et libre-penseur, il s’est jeté à corps perdu dans la politique active et, plus tard, pendant la Commune, il fut délégué aux fonctions de directeur de la Bibliothèque nationale. C’est à sa généreuse obstination, que les précieuses collections purent échapper à de regrettables autodafés. Sa culture cosmopolite et son universalisme philosophique le firent voyager aux quatre coins du globe comme journaliste d’investigation. Il a publié dans la presse étrangère un nombre considérable d’articles scientifiques et politiques qui témoignent d’un grand esprit d’observation. Il y analysa les croyances populaires dans divers groupes sociaux, décrivit leurs usages religieux, leurs pratiques sexuelles… Ainsi, toute son existence fut dominée par la claire vision de la grande loi de continuité sociale qui, nous faisant tous solidaire du présent, du passé et de l’avenir, nous montre sans cesse que l’humanité ne connaît pas d’étrangers et que toute guerre est fratricide. Devenu, comme son frère Elisée, professeur à l’Université Nouvelle de Bruxelles, Elie Reclus anima jusqu’à sa mort une chaire d’Histoire des Religions et des Mythes. De ses leçons se dégage une philosophie calme et profonde d’une grande rigueur intellectuelle et morale. Ses deux livres, Les Primitifs et Les Primitifs d’Australie, sont deux puits de sciences en ce qui concerne l’Anthropologie, l’Ethnographie et la Sociologie. On peut dire qu’il ouvrit la voie aux fameux anthropologistes du XXe siècle.

09/2018

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Religion

Mission et engagement politique après 1945. Afrique, Amérique latine, Europe

En s'insérant dans un contexte étranger avec le bagage de son pays d'origine, le missionnaire emporte avec lui un mode de vie en société et une conception du monde. Les rencontres missionnaires affectent donc la vie de la " cité " ; elles sont dans ce sens éminemment " politiques ". Les acteurs de la mission, comme individus ou comme congrégations, ont joué un rôle ayant des incidences sur la vie politique des populations locales, au sens large. Parfois, ce rôle a été politique au sens partisan du terme. Ce livre interroge l'évolution des rapports entre missions et politique dans la seconde moitié du XXe siècle. Le contexte est alors aux luttes d'indépendance, à la décolonisation, à la chute des vocations missionnaires et à la " déchristianisation " de la société. Dans cette ambiance de crise du colonialisme, apparaissent alors des questions polémiques concernant aussi bien les missionnaires que les prêtres Fidei Donum : Faut-il partir ? Faut-il rester ? Ce débat prend notamment une teinte très politique. Certains missionnaires répondent à ces questions en prenant une position " développementiste " qui se focalise moins sur la religion elle-même que sur la situation socio-économique et politique des pays dits de mission : indépendances africaines et asiatiques ; dictatures latino-américaines ; contexte de guerre froide, de lutte anticommuniste, voire antiprotestante ou anticatholique, en fonction du côté où l'on se trouve. Cette option se traduit souvent par un engagement politique des missionnaires plus explicites qu'auparavant. La question de savoir comment ces investissements politiques se sont concrétisés sur le terrain ou en amont du travail missionnaire est au centre de ce volume. Celui-ci est le fruit du colloque du CREDIC - Centre de recherches européen sur la diffusion et l'inculturation du christianisme - qui s'est tenu à Bruxelles en août 2009

08/2010

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Policiers

Lorraine Connection

A Pondange, en Lorraine, l'usine du groupe coréen Daewoo fabrique des tubes cathodiques. C'est la seule source d'emplois dans cette ancienne région sidérurgique complètement sinistrée, alors personne n'est très regardant sur les conditions de travail des ouvriers. Jusqu'au jour où une révolte éclate. C'est le drame, l'usine prend feu. Mais cet incendie est-il vraiment accidentel ? Nous sommes à l'automne 1996, et l'usine Daewoo de Pondange se trouve au cœur d'une bataille stratégique qui se joue aussi bien a Paris qu'à Bruxelles et en Asie. L'enjeu ? Pas moins que le rachat de Thomson, fleuron de l'économie française. Contrairement à ce qu'avaient anticipé les spécialistes, Matra allié à Daewoo vient de remporter le marché de la privatisation de Thomson. Le rival évincé, Alcatel, y voit une manœuvre déloyale. Et quand une entreprise de cette envergure décide de contre-attaquer, elle mobilise les grands moyens grâce à son chef de la sécurité, un ex-sous-directeur de la DST à l'intelligence redoutable, qui soupçonne du louche du côté de Daewoo. C'est ainsi que Charles Montoya, un flic privé de choc, est envoyé en Lorraine pour y mener une enquête aux révélations explosives. Meurtres, coups fourrés, chantage, manipulation, les adversaires qui s'affrontent dans cette partie de Monopoly à grande échelle ne reculent évidemment devant rien. Lorraine connection est le récit romancé d'une affaire connue dont Dominique Manotti, en chroniqueuse des temps modernes, explore les tenants et les aboutissants. Dans la veine de James Ellroy, elle nous propose une lecture décapante du jeu politico-financier sous la forme d'un thriller haletant dont la complexité nous donne le vertige.

08/2006

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Sociologie

Dialogues sur la Belgique. Souvenirs, images, questions

Quels événements, lieux et personnages demeurent dans la mémoire de dix-huit Belges connus lorsqu'ils pensent à leur pays ? Un groupe d'universitaires francophones et néerlandophones cherchent des réponses à cette question depuis plusieurs années. Ils ont organisé des rencontres avec des duos de différents domaines. Au fil de dialogues inspirants, on découvre certains souvenirs partagés - comme les Diables rouges à la Coupe du monde en 1986 ou l'affaire Dutroux - mais aussi des visions contrastées à propos de certains événements ou lieux comme les guerres mondiales ou Bruxelles. Les différences se situent souvent entre communautés de notre pays, mais aussi entre disciplines ou professions. Le livre débute par une introduction sur le contexte historique belge et la notion de mémoire collective. Il se termine par une conclusion dans laquelle les auteurs mettent en évidence certains fils rouges, mais aussi certains silences. Que retrouvons-nous dans cette mémoire prétendument collective ? Quels sont les éléments qui n'y figurent pas ? Bref, un tour d'horizon passionnant des souvenirs partagés et non partagés sur la Belgique. Dialogues sur la Belgique offre sur la Belgique d'hier et d'aujourd'hui un regard unique, fait de souvenirs évocateurs pour les Belges et d'images parfois surprenantes pour les non-Belges. La version néerlandaise de ce livre a paru sous le titre Dialogen over België. Herinneringen, beelden, opvattingen (Universitaire Pers Leuven, 2020). Avec la partipation de Nina Verhaeghe et Christian Laporte (journalistes), Herman Van Rompuy et Philippe Moureaux (hommes politiques), Dirk van Bastelaere et Laurence Vielle (poètes), Jan Verheyen et Adil El Arbi (réalisateurs), Kristien Hemmerechts et Vincent Engel (écrivains), Laurence Rase et Jean-Michel Saive (athlètes), Yves Noël et Christ'l Joris (responsables patronaux), Caroline Copers et Felipe Van Keirsbilck (syndicalistes), Brahim Laytouss et Myriam Tonus (théologiens).

10/2020

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Construction européenne

Les défis de l'Europe. Les racines d'une civilisation et les limites d'une bureaucratie

Envahie, divisée et culpabilisée, l'Europe semble se résigner à s'effacer discrètement et à sortir de l'histoire. Aux yeux de nombreux Européens, leur continent, mutilé et défiguré par les technocrates de Bruxelles, n'apparaît plus que comme une entité géographique sans frontières ni souveraineté, sorte de prélude à la construction d'un grand espace cosmopolite. Une civilisation aussi ancienne que la nôtre ne peut pourtant pas être réduite à quelques dizaines d'années de piètre gouvernance bureaucratique. L'Europe est avant tout une unité ethnique, anthropologique, culturelle, spirituelle et politique, une unité qui peut devenir un centre dans les eaux agitées et tumultueuses de l'actuel désordre mondial. Et si c'était justement dans une prise de conscience de leurs racines et des défis auxquels leur civilisation est confrontée au XXIe siècle que les Européens pouvaient retrouver le chemin d'une existence propre et originale ? C'est à une juste estimation de ces défis qu'est consacré l'essai de Pietro Ciapponi. Cet essai, écrit en Italie, nous offre une vision lucide des enjeux et des épreuves militaires, écologiques, technologiques et démographiques qui attendent nos peuples et dévoile l'immense potentiel qui sommeille encore en eux. De ce fait, il mérite une large diffusion à l'échelle européenne. Il est temps de reprendre conscience de nos origines et de tracer notre route vers des destinées plus glorieuses. Pietro Ciapponi, né en 1996, a grandi à Sondrio, en Lombardie. Nourrissant depuis toujours un vif intérêt pour la politique, l'histoire et la philosophie, il s'inscrit à l'université de Milan et obtient un diplôme en sciences politiques en 2021. La même année, il publie son premier essai, Les défis de l'Europe, aux éditions Passaggio al Bosco.

01/2023

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Histoire de la philosophie des

Le Bulletin des Belles Lettres 2022 (n°3). Science si humaine

Le Bulletin des Belles Lettres revient avec un nouveau numéro, composé de trois volets comme les précédents : l'un consacré à l'histoire de la maison et l'importance des sources indiennes que nous y publions depuis des décennies, mises à l'honneur dans la "toute première saison de podcasts diffusée à l'automne (Lien -> https : //www. lesbelleslettres. com/podcasts). Aux neuf épisodes que compte notre podcast, répondent dans notre bulletin de nombreux textes issus de notre catalogue et autant d'articles inédits qui les commentent, écrits à quatre mains par le physicien Etienne Klein et le théologien François Cassingena, le mathématicien David Bessis et le philosophe Denis Kambouchner, ou encore le botaniste Marc Jeanson et la spécialiste d'Aristote Anne Merker, pour ne citer que ces derniers. Tous sont illustrés par de talentueux étudiants de l'école d'art de La Cambre, à Bruxelles. Comment la science se pense-t-elle aujourd'hui et pourquoi ? Dans quelle histoire s'inscrit-elle et pourquoi s'est-elle tant appliquée à se couper de son versant "humain" ? Et enfin, disposons-nous d'une bonne culture scientifique ? Avec cette double parution, nous invitons les lecteurs de tous horizons à prendre conscience de l'entrelacement historique de la science avec d'autres disciplines, en particulier la philosophie, et de la nécessité de maintenir un dialogue fécond entre les différents domaines du savoir, levant les distinctions éculées entre "sciences molles" ou "sciences dures", connaissance "imaginative" ou "rationnelle", "positiviste" ou "sensible". Ce bulletin aimerait faire souffler un vent nouveau sur l'enseignement et la perception que nous pouvons avoir de la science aujourd'hui. La variété des sujets abordés au coeur de ce numéro s'adresse à un large public.

11/2022

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Autres régions

Marolles. La Cour des chats

"Ce quartier vit à jamais en moi. D'emblée, enfant, j'ai été attirée par la déclivité des rues étroites, fascinée par l'impression d'une ville enclavée dans la ville. Riche terreau de luttes, terre de métissage, mixité de la population, affirmation des différences s'avancent comme quelques-unes des strates qui composent le visage de ce tissu urbain singulier". Les Marolles composent un monde dans un monde, inventent un espace de liberté dans le tissu du centre-ville de Bruxelles. Essai poétique, politique, onirique, Marolles. La Cour des chats évoque un lieu en marge, marqué au cours des siècles par la "zwanze", cet esprit d'auto-dérision, et les soulèvements populaires, l'esprit des luttes, soumis de nos jours à la pieuvre de la gentrification. Ce livre est tout à la fois une lettre d'amour à un tissu urbain qui se tient sous le signe du contre-pouvoir, une promenade dans les plis du présent et les méandres de la mémoire, un hommage au "situationnisme marollien", un manifeste dédié aux acteurs actuels et passés d'un quartier anticonformiste, "sans dieu ni maître". Il est aussi un requiem pour les rues assassinées. "Quartier en marge et de la marge ... Les Marolles se placent sous le signe d'Hermès, dieu entre autres des petites gens. Le tracé de ses rues, l'architecture de ses maisons, l'esprit de ses habitants se singularisent par les bifurcations, la fantaisie. [ ... ] Les Marolles offrent le corps d'un grand blessé mais surtout celui d'un grand vivant. De tout temps, l'enjeu a été politique. Démolir les Marolles, c'est, comme avec Haussmann à Paris, imposer l'ordre, discipliner le chaos, dompter l'anarchie, étouffer les émeutes, faire rentrer les esprits libres dans le moule imposé".

01/2023

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Verger

L'art de la taille des fruitiers

Marcel Vossen, (°1946 à Leerbeek, Gooik) a hérité l'amour et la connaissance de la culture fruitière de ses parents et grands-parents, qui la pratiquaient professionnellement. En 1995, j'ai créé le jardin-musée de Gaasbeek, près de Bruxelles, trésor vivant d'un patrimoine horticole flamand pratiquement disparu et de la fruiticulture contemporaine. Toutes les facettes de la fruiticulture y sont abordées. Il constitue une vaste collection de formes palissées de pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, pêchers, abricotiers, kiwis, etc. , en plus des formes contemporaines, des demi-tiges et hautes tiges fruitières, des petits fruits, des raisins, des figues, des citrons, des pommes en conteneurs, etc. Avec ses 36 formes de taille différentes, il s'agit d'un échantillonnage complet de la culture fruitière. Cette collection de formes de taille est unique au monde. Depuis plus de 25 ans, elle constitue également une mine d'informations unique pour l'amateur de fruits. Les nombreuses visites guidées que j'ai menées pour des visiteurs belges et étrangers m'ont surtout révélé ce qui est important pour l'amateur de fruits passionné. Outre les questions classiques sur la taille, la fertilisation et l'entretien, bon nombre de questions m'étaient posées sur le choix des variétés. En particulier sur les variétés dites "anciennes", que certaines organisations considèrent comme les variétés à planter absolument. Ce livre, qui repose sur plus de 60 ans d'expérience, entend répondre aux nombreuses questions auxquelles l'amateur de fruits est confronté. Il traite de tous les aspects de la culture des variétés fruitières les plus courantes en les abordant pas à pas, de manière pratique, pour aider l'amateur à adopter dans son propre jardin des variétés dignes de confiance, à les cultiver en connaissance de cause et à en récolter des fruits savoureux durant de longues années.

11/2022

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Littérature française

Voyages avec l’absente

Anne Brunswic a huit ans quand, un matin de l'été 1959, elle apprend - presque incidemment - que depuis deux mois sa mère est morte et enterrée. "L'absente" laisse cinq enfants qui grandiront face au silence d'un père bientôt remarié... Cinquante ans plus tard, munie de quelques souvenirs et documents (hérités de sa grand-mère, Léa, ou de sa grand-tante, la fameuse Marcelle Ségal qui, pour le magazine Elle, faisait les beaux jours du Courrier du coeur), Anne Brunswic entreprend de briser le silence sur cette mère qu'elle a si peu connue. Pour "redonner chair à l'absente", elle court l'Europe sur ses pas et lui adresse des lettres et des récits qui sont autant de plongées au coeur d'une mémoire enfouie. Se dessine peu à peu l'histoire d'une famille juive que la guerre a éloignée de Bruxelles, qui fait halte à Paris puis en Bretagne avant de franchir la ligne de démarcation et, via le Portugal, gagner Londres. Puis c'est l'après-guerre, l'urgence de réparer les pertes, le mariage et le baby-boom qui, en ce début des "trente glorieuses", éclairent le portrait d'une jeune femme dont l'énergie semble inépuisable - mais dont la vie, au bout du compte, sera mystérieusement brève... Reste que sous l'énigme de cette disparition prématurée, ou à partir d'elle, bien d'autres questions affleurent, qui touchent à l'invisibilité sociale des femmes, à la maternité, à la transmission et à la vocation, à l'engagement politique, au sentiment national, au rapport à la judéité... Sous ces multiples aspects, Anne Brunswic met en perspective héritage et rupture, confronte fidélité et construction de soi. Au-delà de l'hommage à "l'absente", ce "tombeau littéraire" invite à comprendre une époque autant que les singularités d'une histoire familiale.

05/2014

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Economie

Gel des avoirs en matière de lutte antiterroriste

Le 11 septembre 2001, le marathon de Boston, Charlie Hebdo, mars 2016 à l'aéroport de Bruxelles, Orlando, le marché de Noël de Berlin ou celui de Strasbourg, le Bataclan... Autant de dates et d'événements qui nous restent en mémoire. Il y en a eu bien d'autres : 17 000 attaques terroristes ont été recensées à travers le : monde en 2019 faisant 45 000 morts. Les chiffres sont de 10 900 attaques et 26 400 morts en 2017. Si le terrorisme est un fléau difficile à appréhender tant il est protéiforme, il doit être soutenu par des moyens financiers pour prospérer. En effet, aucune entreprise licite ou non ne saurait fonctionner sans un appui économique, logistique et humain. Les moyens de lutter contre le terrorisme sont donc multiples : éviter le recrutement humain en appréhendant les systèmes de radicalisation et les endroits où ils se mettent en place (prisons, salles de sport, lieux de culte...), limiter l'accessibilité à des éléments nécessaires aux attaques (armes, munitions...) et enfin lutter contre son financement. Ce dernier point est l'affaire de tous. Dans un contexte économique ultra développé et dominé par les avancées technologiques où tout va toujours plus vite, des stratégies complexes ont dû être mises en place au niveau mondial, européen ou national. Tout l'intérêt de cet ouvrage est de croiser les enjeux mondiaux de lutte contre le terrorisme et la réalité de l'activité économique. Comment lutter efficacement contre le financement du terrorisme ? Comment réglementer une économie toujours plus mondialisée ? Comment trouver un équilibre entre la nécessité de faire du chiffre d'affaires et celle de rester prudent et vigilant ? Telles sont les questions abordées par cet ouvrage qui apporte les premiers éléments de réponses utiles.

12/2019

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Art mural, graffitis, tags

Graffiti Art n°69 - mars-avril 2023

Le Street Art, révélateur d'émotions Le succès du Street Art ne se dément pas, comme en témoigne l'engouement pour l'exposition CAPITALE(S) à l'Hôtel de Ville de Paris, qui joue à nouveau les prolongations jusqu'au 3 juin. Déjà plus de 100. 000 visiteurs heureux. Après la lecture des pages consacrées à l'exposition, vous n'aurez plus aucune excuse pour que CAPITALE(S) ne soit pas votre prochaine destination Indoor. Mais l'essence même de l'Art Urbain est la rue. Plongeons-nous donc dans les rues, les canaux et les quartiers d'Amsterdam où le graffiti, puis le Street Art, ont trouvé l'un de leurs premiers points d'ancrage en Europe. Aujourd'hui, le STRAAT Museum et les nombreuses autres concentrations de fresques murales font d'Amsterdam une destination à part entière. A Amsterdam, comme à Paris, Bruxelles et ailleurs, ré-enchanter la ville par le comique où l'humour est l'une des missions prise à bras-le-corps par des artistes urbains soit par simple jeu, soit pour donner force à des messages revendicatifs. L'humour est aussi la marque créative du Gouzou de Jace, toujours en quête de nouveaux territoires depuis sa base sur l'Ile de la Réunion. Comme un retour aux sources, nous rencontrons aussi Robert Combas dont la figuration libre inspire nombre de street artistes. A la limite du figuratif, comme il aime à le dire, Tanc nous emmène dans un univers d'abstraction post-graffiti. Dans un autre style, Rylsee réinvente le lettrage dans une soif créative inassouvie. Comme un trait d'union, Nasty réconcilie le graffiti, le lettrage et l'abstrait autour de son blaze, de ses intuitions et de ses collab. L'Art Urbain intensément.

03/2023

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Histoire des idées politiques

Le grand abécédaire du Brexit. Tome 1, Analyse approfondie d'une incroyable émancipation

Brexit : Attention, tout ne vous a pas été dit ! Au pays de Descartes et des Lumières, la pensée unique a régné en maître. Inutile de débattre avec les Brexiters : ce n'est qu'une bande de bonimenteurs, porteurs d'un projet hérétique..."?Seuls, on est foutus", affirme Michel Barnier. Parce qu'ils savaient que c'était (im) possible, les Brexiters l'ont fait. Nouveau coup de Trafalgar. Bruxelles et ses alliés de part et d'autre de la Manche ont usé de tous les stratagèmes pour ne pas laisser filer Albion... à l'anglaise. Peine perdue. Déçus mais vite remobilisés, les UEphiles continuent à s'arc-bouter sur l'idée que "la petite île désormais isolée?" va s'affaiblir sur les plans économique et géopolitique : "Tant pis, ils l'auront bien cherché"... Eh bien oui, les Britanniques l'ont voulu et ils l'ont eu, leur clean Brexit, arraché de haute lutte, tel l'incroyable Hulk, s'en amusa Boris Johnson. Aux "les Britanniques finiront par revenir", répondent les "plus jamais" ! Pourquoi le Leave a gagné ? Qui sont ces Brexiters et quelles batailles épiques ont-ils remportées ? Le Royaume va-t-il vraiment s'émanciper, et rester Uni ? Quel peut être l'impact économique effectif du Brexit, au-delà des effets d'annonce ? Le pari de la mise en oeuvre du Global Britain est-il crédible ? Sera-ce un paradis libéral ou le retour du One Nation Conservatism, modèle britannique du gaullisme social ? Cet abécédaire vous propose, sur deux volumes, une contre-analyse approfondie, teintée d'humour, qui se lit comme un roman-fleuve passionnant, où les protagonistes sont sans pitié et tous les coups permis. Une formidable bataille pour la démocratie ! Ce premier volume inclut les Lettres-Chapitres allant de "A" à "P".

09/2021

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Economie (essai)

L'ingénieur du revenu universel. Voyage d'une idée pour votre temps

C'est au voyage inattendu d'une idée humble qu'invite Marc de Basquiat, expert français du revenu universel. Dans une enquête qui l'a mené de Bordeaux à Bruxelles, de Soweto au Vatican, de Nixon à Hamon, d'Einstein à Piketty, des promoteurs les plus utopiques aux opposants les plus farouches, il décrypte pourquoi une idée simple (distribuer à tous le même socle de revenu chaque mois) s'est transformée en une véritable épopée mondiale. Depuis le milieu des années 2000, Marc de Basquiat mène une bataille continue auprès des administrations et des élus pour défendre ce qui est pour lui un véritable projet de société : le revenu universel. Alors que sa formation d'ingénieur ne le destinait aucunement à s'intéresser au sujet, ses valeurs humaines les plus profondes l'ont progressivement transformé en premier promoteur de cette révolution au bénéfice de l'ensemble des citoyens. Si le Sénat et l'Assemblée nationale - parmi d'autres - ont organisé de grands débats sur le revenu universel, Marc de Basquiat humanise et élargit résolument l'analyse. Il en synthétise les fondements théoriques et historiques, dénonce les erreurs conceptuelles qui minent l'efficacité et l'équité de nos systèmes sociaux et fiscaux, et révèle les logiques d'opposition des idéologues et des corps constitués craignant de voir minimisé leur rôle. Poussant toujours plus loin son exploration, le chercheur montre aussi les nombreuses opportunités que l'adoption des principes du revenu universel offrirait autour de six enjeux majeurs : l'insertion professionnelle, l'autonomie des jeunes, le financement des retraites, l'accès au logement, la fiscalité du patrimoine et l'équité de l'économie. Par son approche aussi pédagogique qu'inspirante, Marc de Basquiat transforme ainsi la belle idée floue et flottante du revenu universel en un programme de solides réformes économiques, fiscales et sociales, pour une société plus équitable, simple et harmonieuse.

10/2021

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Monographies

Pieter Bruegel. La biographie

Pieter Bruegel (1525 ? -1569) compte parmi les artistes les plus connus du 16e siècle. Des tableaux tels que Les proverbes, Les jeux d'enfants, Dulle Griet ou La danse paysanne sont reconnaissables entre tous et appréciés par un très large public. Bruegel est même devenu une référence populaire, pourtant son parcours et sa vie restent peu connus. S'il existe une grande quantité d'ouvrages consacrés à ses oeuvres, on ne connaît pas grand chose de l'homme qu'il a été. Leen Huet signe ici la première véritable biographie du peintre et fait découvrir au lecteur son cadre de vie : les villes animées d'Anvers et de Bruxelles et aussi plus largement l'Europe, traversées par les conflits religieux entre catholiques et protestants ainsi que l'iconoclasme. Dessinateur et graveur, puis peintre, il crée une oeuvre prolixe en quelques années seulement. On le suit pas à pas, guidé par chacune de ses réalisations comme autant d'indices. Avec lui, nous faisons le périlleux voyage des Alpes vers l'Italie, côtoyons nombreux artistes et érudits de son temps. Après lui ses fils, devenus peintres, perpétuent son nom et son oeuvre, avant qu'un long oubli ne l'éclipse pour longtemps : redécouvert par un collectionneur à la fin du 19e siècle, il fait partie de la grande Histoire au 20e siècle. Magistrale, cette biographie parue d'abord en néerlandais aux éditions Polis fait l'objet d'une traduction en français par Marie Hooghe, adaptée et complétée avec l'aide de l'auteure qui y a inclus les dernières recherches consacrées à l'artiste réalisées dans le cadre de "l'année Bruegel" en Europe. Si elle invite à mieux connaître un artiste majeur, elle plonge également le lecteur dans une époque-charnière humaniste et passionnante.

11/2021

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Littérature francophone

La Dame d'argile

Sabrina, jeune restauratrice au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles hérite par sa grand-mère, d'un buste de femme en argile d'une beauté remarquable. Piquée par la curiosité, elle se rapproche de Pierre, spécialiste de la renaissance italienne et ancien amant, pour l'aider à identifier l'origine de la sculpture et l'identité de son mystérieux créateur. Dans l'Italie d'après-guerre ravagée par la crise économique, Angela, jeune femme issue d'une famille pauvre se prépare au départ, à l'exil. Elle s'en va rejoindre son nouvel époux, parti travailler dans les mines de charbons en Belgique. Dans ses maigres bagages, quelques vêtements et, caché parmi eux, un buste qui appartenait à sa mère, le seul souvenir qu'elle emporte avec elle vers l'inconnu. A la fin du quatorzième siècle, Costanza Marsiato, fille d'un maître potier d'Impruneta, à côté de Florence, rêve de s'extraire de sa condition de femme pour devenir une artiste reconnue, et ce malgré les interdits et les tabous. Elle se rend à Florence avec quelques affaires et une petite madone de terre cuite qu'elle a façonné en s'inspirant des maîtres. En 1472, Simonetta Cattaneo fait ses adieux aux terres familiales de Portovenere. Sa famille l'a promise, à seulement quinze ans, en mariage à Marco Vespucci, fils d'une puissante famille florentine. Sa beauté sans pareille fera très vite d'elle la muse des artistes, une femme puissante et convoité. Mais cela suffira-t-il à la rendre heureuse ? Au travers des époques, Chrisitiana Moreau nous embarque dans quête d'identité avec les vies entremêlées de quatre femmes aux vies et aux destins très différents, toutes liées par une oeuvre d'art oubliée. Quatres femmes qui, pour vivre libre, vont devoir s'affranchir des désirs des hommes.

02/2022

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Littérature française

Jardin botanique

A quoi pensait Michel quand il affirmait faire "l’amour à la bruxelloise" ? Faisait-il référence aux cahots du vieux train ou existe-t-il vraiment un Kamasutra propre à la capitale ? C’est par une de ces interrogations que débutent les récits anecdotiques d’un narrateur remuant ses souvenirs pour définir (enfin) son identité. Est-il wallon ? Est-il flamand ? Son psy est formel : son inconscient rejette la Wallonie, malgré ses efforts pour coller à l’image du "Wallon exemplaire". Pourtant, ce n’est pas faute de l’aimer, cette terre wallonne qu’enivrent des chemins de traverse. De l’aimer autant que les bars ventrus de Gand et leurs promesses de soirées noyées de bière ; autant que les musées de Bruxelles où, adolescent, il errait, flanqué de sa bande de copains, rêvant de filles et de chimères. Il est des livres qu’on lit à la manière de tableaux, écarquillant les yeux comme pour mieux saisir, à travers les mots, l’âme de l’oeuvre. C’est ainsi qu’on s’immerge dans Jardin botanique, roman haut en couleurs où se déploient des scènes de genre exaltant la Belgique, ce "confetti déchiré en deux par une ligne ondulée appelée frontière linguistique". On se perd avec délice dans les enceintes de ce royaume singulier, emporté par la verve éclatante d’Alain Bertrand qui a su, entre deux jeux de mots, camper des personnages à la Jules Renard, à la fois pittoresques et cocasses. L’auteur met en effet les pieds dans le plat (pays) en posant un regard tendre et amusé sur ses querelles byzantines et désamorce, du même coup, le conflit qui l’anime. Il ne nous reste alors que des bribes d’instants choisis, imprégnés d’une seule et unique belgitude.

10/2013

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XXe siècle

Oubliez-moi

Née en 1912, Qian Xiuling montre de grandes dispositions pour l'étude. Par admiration pour Marie Curie, elle quitte la Chine à l'âge de 17 ans et obtient un double doctorat en physique et chimie à l'Université de Louvain. Elle y rompt avec le fiancé qu'on veut lui imposer, pour épouser un médecin d'origine gréco-russe, Grégoire de Perlinghi. L'invasion japonaise coupe court à leur projet de s'établir en Chine. Ils s'installent à Herbeumont, où la guerre les surprend. Qian Xiuling va sauver la vie de plus de cent otages, de la région mais surtout d'Ecaussinnes, en allant plaider leur cause auprès du général von Falkenhausen, gouverneur militaire de la Belgique. Celui-ci, en effet, a bien connu un de ses cousins, général du Kuomintang. Décorée de la médaille de la Reconnaissance belge 1940-1945, elle va risquer sa réputation en défendant von Falkenhausen devant le Conseil de Guerre, lui évitant la condamnation à mort. Qian Xiuling ne connaîtra jamais la carrière scientifique qu'elle ambitionnait, mais elle deviendra patronne du plus prestigieux restaurant chinois de Bruxelles. Son histoire sera portée à l'écran en Chine, dans une série télévisée à succès ; hélas très romancée et prenant de nombreuses libertés avec la vérité historique. Un documentaire télévisé lui sera également consacré par sa petite-fille, et un roman chinois la prendra pour personnage. Le romancier et biographe chinois Xu Feng s'est attaché durant de nombreuses années à cerner autant que faire se peut la vie et la personnalité personnalité remarquables de Qian Xiuling et à les décaper de la romance entourant une femme qui a toujours prétendu n'avoir rien fait d'extraordinaire et qui a toujours demandé qu'on l'oublie. .

06/2023

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Littérature française

Le siècle des coureurs

Confetti sur la mappemonde, la Belgique a engendré parmi les plus grands cyclistes de l'histoire, hébergé parmi les courses les plus prestigieuses ; c'est encore vrai aujourd'hui, en dépit de l'émergence de nouvelles puissances du vélo. Une si vaste histoire ne se débobine pas sans ses secrets, ses récits cachés dans les replis de la pellicule, tantôt glorieux, tantôt honteux. Le film commence au début des années 1920, lorsqu'un escadron de cyclistes wallons annexait les premières places au Tour de France, dans une compétition qui exigeait du vainqueur un effort herculéen. Il se termine par le portrait de Guillaume Martin, coureur philosophe passé par l'équipe Wanty-Gobert ; curieux mélange entre pensée abstraite et Wallonie entrepreneuriale. Dans l'intervalle, trois monstres belges de la pédale revisitent leur époque et auscultent le cyclisme moderne : Patrick Lefevere, patron de Julian Alaphilippe et Remco Evenepoel ; Johan Museeuw, roi des classiques flandriennes au tournant du millénaire ; et Johan Bruyneel, ancien directeur sportif de Lance Armstrong et de l'US Postal, aujourd'hui banni à vie du vélo. Il était impossible d'évoquer l'histoire du cyclisme belge, aussi secrète soit-elle, sans se cogner au grand Eddy Merckx. Non pas pour raviver une millième fois le souvenir de ses exploits, mais pour enquêter sur les coulisses du départ du Tour de France 2019 organisé en son honneur à Bruxelles, où la Belgique a rappelé dans un barnum de bidons et de boyaux qu'elle tient à rester l'épicentre mondial du cyclisme, peut-être le seul sport qui par sa dramaturgie surpasse la vie. Les textes de ce recueil, légèrement remaniés par leurs auteurs pour l'occasion, sont initialement parus dans les magazines Wilfried et Eddy.

07/2022

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Histoire internationale

Les alliés et camarades de Messali Hadj. La Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, le Parti communiste internationaliste

En 1926, le PCF crée l'Etoile nord-africaine (ENA) et désigne Messali Hadji, un jeune tlemcénien formé à l'école du communisme par Hadj Ali Abdelkader, membre du comité central et de la commission coloniale du PCF. Messali construit l'Etoile, dont tous les membres sont affiliés à la CGTU, sur le modèle communiste. Après son discours de Bruxelles en février 1927, où il réclame l'indépendance de l'Algérie, le PCF se sépare de lui. Messali se rapproche alors de la Gauche socialiste, des trotskistes, des anarchistes, des syndicalistes révolutionnaires, des intellectuels et démocrates anticolonialistes. L'ENA, membre du Front populaire, lutte avec ses Alliés dans tous les combats de la classe ouvrière contre l'exploitation capitaliste, l'impérialisme, le fascisme et l'antisémitisme. L'Etoile dissoute par le gouvernement Blum, le PPA lui succède en menant le même combat avec les organisations révolutionnaires alliées, jusqu'en 1939. Après la guerre, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) qui succède au PPA renoue avec ses vieux amis. Leur soutien est plus affirmé quand Messali, déporté à Niort en 1952, adhère au cercle Zimmerwald qui se réclame de l'internationalisme prolétarien. Après 1954, les dirigeants de la Gauche socialiste, la Fédération de l'Education nationale, les trotskistes du PCI, la Révolution prolétarienne et les syndicalistes révolutionnaires (Rosmer, Monatte, Chéramy, Hébert) et des dizaines d'avocats, de journalistes, de parlementaires, d'anticolonialistes et écrivains (D. Guérin, A. Camus, A. Breton), dont nous traçons le parcours ont défendu dans des meetings et des comités la solution démocratique du problème algérien (la Table ronde) proposée par Messali et le combat du syndicat algérien indépendant, l'USTA. Tous considéraient que Messali avait construit des organisations dont l'idéologie n'était pas marxiste, mais la plus proche d'une politique prolétarienne authentique. Messali était leur camarade.

10/2017

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Histoire de France

La guerre vue du ciel. 1914-1918, le front en Belgique

Il y a cent ans, en août 1914, éclatait la Première Guerre mondiale. Ce qui devait être une guerre de mouvement brève et rapide s'est rapidement transformée, sur le front occidental, en une guerre de tranchées qui s'est éternisée durant de longues années. La photographie aérienne - une technologie nouvelle et périlleuse - fut rapidement considérée comme un instrument indispensable pour les services de renseignements militaires. Les clichés étaient destinés à en savoir davantage sur les positions tenues par l'ennemi et sur ses intentions. Aujourd'hui, elles nous offrent un regard unique sur la guerre et le développement du système des tranchées, les batteries d'artillerie et les abris bétonnés, mais aussi les lignes de chemin de fer, les terrains d'aviation ou les itinéraires d'évacuation sanitaire. Elles montrent aussi le déroulement des hostilités, kilomètre après kilomètre, l'action dévastatrice du conflit et la destruction totale du paysage sur la ligne de front. Certains de ces documents uniques sont étudiés pour la première fois. Le Fonds Mercator, le musée In Flanders Fields d'Ypres, les Imperial War Museums du Royaume-Uni et le Musée royal de l'Armée et d'Histoire utilitaire de Bruxelles ont uni leurs forces pour présenter 129 études de cas qui constituent cet ouvrage exceptionnel. Avec une précision inédite, Birger Stichelbaut et Piet Chielens montrent à l'aide de photos aériennes, de cartes et de documents historiques la portée de la Première Guerre mondiale et ses conséquences dramatiques sur le paysage du Westhoek et d'autres régions de Flandre. Des calques permettent une meilleure lecture des photographies: où passent les lignes ? comment les défenses sont-elles organisées ? dans quelle mesure le paysage influence-t-il les combats ? Cet ouvrage constitue une contribution tout à fait novatrice et essentielle pour l'histoire de la Première Guerre mondiale.

01/2014

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Sciences historiques

Du Soldat Inconnu aux monuments commémoratifs belges de la guerre 14-18

L'armistice n'a pas apporté la paix... des esprits. Le Soldat inconnu enterré sous la Colonne du Congrès à Bruxelles, le monument national qui devait être élevé dans la capitale et les monuments aux morts érigés partout en Belgique ont suscité moult débats au lendemain de la Première Guerre mondiale. Afin de scruter les mémoires de la Grande Guerre en Belgique, des sources très diverses (centres d'archives, presse, réglementations, cartes postales, listes de souscriptions, etc.) ont été sondées et différentes approches (institutionnelle, culturelle, anthropologique, sociale, économique et politique) ont été combinées. La première partie de l'ouvrage revient sur la fin de la guerre, vécue de différentes manières et à des moments distincts par la population belge. Entre exaltation, haine et (dés)espoirs, le " retour à la normale " prendra du temps. Les monuments éphémères dressés pour la Joyeuse entrée du 22 novembre 1918 préfigurent ceux, plus durables, qui seront inaugurés par la suite. On fête les vivants, on glorifie les morts. L'histoire du Jass inconnu fait découvrir les aspirations de la population et des associations, ainsi que les tergiversations du gouvernement. La seconde partie s'attelle à raconter la façon dont des milliers de monuments ont été imaginés, pensés, réalisés (ou non), financés et perçus par tous les niveaux de pouvoir mais aussi par les artistes et la population. L'appel à la sobriété commémorative lancé par l'Etat sera délibérément ignoré par les acteurs locaux. Pour les associations, les comités et les familles endeuillées, ériger des monuments à " ses " morts constitue un réel besoin, une raison de (sur)vivre. C'est pourquoi, malgré les difficultés - notamment pour trouver un financement ou choisir un emplacement - des monuments ont été dressés partout en Belgique. Ces monuments commémoratifs - aujourd'hui parfois délaissés - demeurent les témoins fascinants d'une époque pleine d'attentes et de (res)sentiments.

09/2013

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Littérature érotique et sentim

Montana et autres nouvelles

Considéré par les Anglo-Saxons comme "le roi du thriller érotique", Maxim Jakubowski signe avec Montana, un de ses meilleurs livres. Composé de trois nouvelles : Montana, "Dans l'infini de Bourbon street" et "Baise à l'hôtel", le recueil a été très remarqué à sa sortie aux États-Unis et a valu à son auteur les louanges de l'Observer : "Le côté le plus hard d'Henri Miller allié à la douleur rédemptrice de Jack Kerouac". Montana, Adrienne de son vrai prénom, n'est jamais allée dans le Montana. Elle s'est choisi ce pseudonyme pour communiquer sur Internet et recruter ses amants qu'elle rencontre à l'hôtel afin de se distraire de sa morne vie maritale. Dans l'univers du cyber-sexe, Montana rencontre toutes sortes de types, des paumés en mal d'amour, des fous furieux, des romantiques pervers, des frustrés et des amants exceptionnels. Entraînée durant une année dans une spirale sexuelle, elle sortira plus forte, mais transformée. "Dans l'infini de Bourbon street", Jakubowski s'intéresse aux changements qui interviennent dans un couple lorsque celui-ci est confronté à des situations érotiques qui exorcisent ses démons. Dans une boîte de strip-tease de La Nouvelle-Orléans, Kathryn et son mari vont franchir en une nuit ce qu'ils n'auraient peut-être imaginé en une vie. Baise à l'hôtel est l'histoire fougueuse d'une rencontre éphémère où tout est possible. Ils se sont connus sur le net. Elle vit à Bruxelles et lui à New York. Ils vont faire connaissance dans un hôtel de Newark. Montana, à l'instar de Ma vie chez les femmes est une étonnante galerie de personnages qui permet à Maxim Jakubowski de se livrer à sa passion : l'observation des comportements humains dans la sexualité.

02/2001

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BD tout public

Jeremiah l'Intégrale Tome 2 : Tomes 4 à 6. Les yeux de fer rouge ; Un cobaye pour l'éternité ; La secte

Né le 17 juillet 1938, Hermann est autodidacte. A Bruxelles, il prend ses premiers cours de dessin, dans une de ces académies des Beaux-arts qui fleurissaient alors. Mais le directeur de celle-ci le décourage bientôt.: "Raconter des histoires par le dessin ? Mon pauvre ami, ce n'est pas un métier !". Il apprend donc d'abord celui d'ébéniste, mais son diplôme ne lui servira qu'une quinzaine de jours : il n'apprécie guère la vie de l'atelier, et l'univers étriqué et mesquin de ce milieu. A 17 ans, fasciné par le rêve américain, il part vivre au Canada. II s'intéresse au jazz, à la musique classique, aux livres, à la peinture, au cinéma. Quatre ans plus tard, de retour en Belgique, il devient dessinateur architecte et décorateur d'intérieur. Il illustre en 1964 un Oncle Paul pour Spirou ("Livreuse d'avions"). Son beau-frère, Philippe Vandooren, futur directeur éditorial des Editions Dupuis, remarque son talent de dessinateur et lui propose de collaborer au magazine scout Plein-feu qu'il dirige à cette époque. Ce récit complet parodiant la BD d'aventures le fait remarquer et engager au studio Greg. Son premier projet de bande dessinée est rejeté par Goscinny et le magazine Pilote. Ensuite viendront Bernard Prince et Comanche chez Tintin, sur des scénarios de Greg, Jugurtha de Vernal, puis Nic avec Morphée dans Spirou. En 1977, il décide de s'occuper lui-même des scénarios : la série Jeremiah débute, suivie, en 1982, des Tours de Bois-Maury. En 1991, quand il publie missié Vandisandi dans Aire Libre, son premier one shot, il apprécie énormément la liberté qu'offre une histoire complète et décide d'orienter sa carrière vers ce style de création qui satisfait pleinement ses désirs d'auteur.

09/2012

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Photographie

Living Colors

Living Colors est tout simplement un dispositif qu'a imaginé la photographe française Isabelle Arthuis pour classer et présenter ses images du monde par couleur et le résultat est à la fois captivant et magnifique. Née en 1969 au Mans et formée à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Isabelle Arthuis se partage entre la France et la Belgique. Elle poursuit un travail sur l'image, à la fois comme un moyen de saisir le monde et d'y participer activement. En relation avec l'espace, ses oeuvres, comme des traces du réel, relèvent d'un incessant mouvement. Les expériences de ses voyages, de ses séjours et de ses rencontres l'amènent à explorer différents modes de production et de présentation des images. Ses photographies en noir et blanc ou en couleur, d'un format allant de celui d'une carte postale à la taille d'une affiche publicitaire, trouvent leurs sources formelles principalement dans le cinéma et la peinture, l'image se construit en relation avec les contextes et en résonance avec les histoires dont ils relèvent. Depuis dix ans, elle a bénéficié de nombreuses expositions à l'étranger : en Belgique (Bruxelles, Liège) mais aussi au Brésil (Rio de Janeiro), en Suisse (Fribourg), en Autriche (Vienne, Salzbourg), au Luxembourg, en Allemagne (Francfort), en Grèce, Monte Negro, Pologne. A côté de cette activité internationale importante, Isabelle Arthuis n'en est pas moins présente sur la scène artistique française que ce soit dans les collections publiques (FRAC Bretagne, MAMVP, Musée des Beaux-arts de Brest), les fracs et centres d'art. De nombreux critiques d'art et commissaires d'expositions défendent son travail : Denys Zacharopoulos, Hans-Ulrich Obrist et Laurence Bossé ("Traversées", MAMVP, 2001), Eric Corne ("Voir en peinture", le Plateau, 2003), Jean-Marc Huitorel, Judicaël Lavrador, François Aubart, Bernard Marcellis, Cécile Bourne, Bruno di Rosa, etc.

01/2012

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Histoire internationale

Elisabeth de Belgique. Ou la naissance d'une reine

L'épouse du roi Albert demeure dans la mémoire des Belges et dans celle de tous les Européens une figure rayonnante de chaleur, de courage et d'humanisme. Durant la Première Guerre mondiale, elle alla bien au-delà de ce qu'on exigeait en ce temps d'une souveraine en fait de bonnes oeuvres, et cette reine d'origine bavaroise se dépensa sans compter pour les blessés et les réfugiés. Tout en fortifiant cet esprit de résistance qui a valu à son royal mari le surnom de " roi chevalier ", elle tenta en 1917 de faire arrêter la tuerie (elle devait d'ailleurs, jusqu'à la fin de ses jours, se montrer une ardente propagandiste de l'entente entre les nations). Après la mort du roi en 1934 et après les difficultés rencontrées par Léopold III, son fils, à la fin du second conflit mondial son prestige joua un rôle non négligeable dans le crédit dont jouit la monarchie qu'incarne aujourd'hui son petit-fils Baudouin. Mais peut-être est-ce dans le domaine artistique qu'elle aura le mieux servi son pays : amie des poètes et des écrivains (Verhaeren, Valéry, Romain Rolland, Colette, Cocteau ... ), des savants (Einstein, la famille Curie ... ), mais plus encore des musiciens (Menuhin, Casals, Cïistrakh ... ), elle aida la Belgique d'après-guerre à retrouver une place de premier plan dans la culture européenne. Le Concours musical international Reine Elisabeth qu'elle a créé et qui se déroule chaque année à Bruxelles n'en est-il pas une preuve évidente ? Défi au malheur et à la souffrance, défi à l'ignorance et à la sottise, défi à la laideur et à la tristesse : elle aura refusé toutes les fatalités et gagné la plupart de ses combats.

01/1987

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 4, journal 1955

"L'absurde conformisme qui consiste à mépriser l'Académie et pour lequel ma candidature représente une déchéance. L'Académie est un cérémonial et le monde moderne se dessèche par disparition de cérémonial. Nos grands premiers scandales de théâtre étaient un cérémonial. Les scandales de ce genre ne se produisent plus." Le 3 mars 1955, Jean Cocteau est élu à l'Académie française par 17 voix contre 11 à Carcopino. Cette élection bouscule bien des convenances. Deux mois plus tôt, Cocteau était également élu au fauteuil de Colette à l'Académie royale de Belgique. Est-il à ce point épris de gloire ? Non, précise-t-il. S'il est désenchanté, c'est qu'il a soif de reconnaissance, qu'il cherche la justice ou plus exactement la justesse, le nombre, l'équilibre. S'il s'en plaint, c'est qu'il souffre. C'est assez récurrent chez lui. On couronne l'homme public sans avoir lu le poète. Il faudrait donc lire ce journal comme une tentative de réhabilitation. En attendant, Cocteau voyage. II est à Bruxelles, à Saint-Moritz, à Rome, où il inaugure l'exposition "100 Cocteau" et visite le Vatican. En France, il séjourne à la villa Santo Sospir du cap Ferrat, rencontre Picasso à Cannes, se rend au festival du cinéma, assiste à des corridas à Nîmes et à Céret, et au Grand Prix automobile de Monaco. Il trouve encore le temps d'échanger des propos ou de correspondre avec Mauriac, le cinéaste Henri-Georges Clouzot, Sartre, Genet, Buffet, de lire Montaigne, de dénoncer le complot surréaliste et la fausse gauche tapie à la NRF. A la faveur de sa récente élection à l'Académie française, Jean Cocteau est amené à cette conclusion ironique : "Maintenant j'en suis certain, le monde est une énorme blague".

11/2005

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Poésie

L'indiscipline de l'eau. Anthologie personnelle 1988-2012

" Ecrire, pour Jacques Darras, c'est avant tout partir à la rencontre du monde. Communiquer, commercer - d'où l'importance pour lui de toute voie navigable - avec toutes les dimensions de ce qu'il appelle " le massif de réalité". Or, au départ, le poème n'est qu'assis simplement sur sa chaise. Une chaise picarde qu'on appelle là-bas "cadot". Mais très vite, attention ! A la différence du petit écrit français qui se regarde bien calé sur son siège, avec Jacques Darras, "le poème se lève". Sort de la pièce. Prend l'air. Suit d'abord le cours d'une mince rivière. L'accompagne jusqu'à son embouchure. Navigue. Revient avec à son bord le plus grand de ces clercs irlandais venus ranimer par leur savoir l'époque endormie de Charles le Chauve. Se pose avec lui le temps d'une lumineuse célébration sur l'arx c'est-à-dire la muraille, la citadelle, de la ville de Laon. Repart en sautant des frontières qui pour lui n'en sont pas, en direction de la Belgique. Chimay. Namur. Pour, face à la buissonnante splendeur des façades héritées de Charles Quint qui anime comme nulle autre part au monde, la Grand- Place (Grote Markt) de Bruxelles, proclamer, décidemment polémique, qu'il n'aime pas Louis XIV. Là, quand même, un moment, le poème s'arrête. Non pour souffler. Mais d'une traite s'abreuver à tous les mots, les moûts, colorés et mousseux de la bière. Déguster effrontément et dans tous ses sens, la moule. Ce qui ne l'empêchera pas de pointer son nez dans l'atelier de Rubens pour y surprendre ou plutôt inventer le dialogue du peintre avec Helena Fourment, sa femme, nue bien entendu, sous sa fourrure noire ! " Georges Guillain.

01/2016

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Beaux arts

René Magritte, la première vie de l'homme au chapeau melon

Qui était " René avant Magritte " ? Une énigme, que personne, jusqu'ici, n'avait cherché à éclaircir. C'est ce qu'a voulu découvrir Jacques Roisin, au cours de l'investigation qu'il a menée pendant treize années (de 1985 à 1998), en rencontrant les témoins encore vivants de la jeunesse du peintre et en fréquentant les lieux de ses vingt-huit premières années. Le compte-rendu de ce travail colossal de recherche a été rédigé sur le ton d'une enquête policière. Le récit nous fait revivre, dans le cadre du " Pays noir " de Charleroi puis à Bruxelles, ses frasques cruelles avec ses frères, sa fascination pour les images, ses lectures et ses séances de cinéma muet, les circonstances du suicide de sa mère - tout ce passé dont le peintre refusera toujours de parler - et, enfin, sa rencontre avec un peintre dans un cimetière et le choc de la découverte du Chant d'amour de Giorgio de Chirico. Tout au long de ce livre, vivant comme un reportage, passionnant comme un roman, apparaît en filigrane l'esprit subversif d'un " Ceci n'est pas une pipe ", véritable manifeste surréaliste, en germe dans l'enfance et la jeunesse turbulentes de René Magritte. Les innombrables témoignages de première main, recueillis auprès de ceux qui ont bien connu le jeune René, étayent l'enquête de terrain et permettent d'éclairer d'un jour totalement nouveau une oeuvre qui ne cesse de nous interpeller. De nombreux documents iconographiques, eux-mêmes inédits, concernant René, sa famille, son quartier, les lieux et les gens qu'il a fréquentés, enrichissent l'intérêt de la lecture. Le portrait de René minutieusement recomposé par Jacques Roisin nous apparaît comme la face cachée du peintre Magritte.

02/2014

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BD tout public

Le monde miroir d'Astérix. Edition trilingue français-anglais-flamand

Bruxelles, capitale de l'Europe, capitale mondiale de la bande dessinée, accueille, à l'occasion des 175 ans de l'indépendance de la Belgique, la première grande exposition originale des irréductibles Gaulois ! Rien de moins ! Le Monde Miroir d'Astérix n'a rien à voir avec ce que vous avez toujours vu autour de l'univers de la BD. Non, c'est une exposition qui s'amuse à réfléchir sur les codes, les valeurs de cet univers créé en 1959 par deux auteurs, René Goscinny et Albert Uderzo qui ne soupçonnaient pas les conséquences de leur acte. Deux inconscients, en somme ! Car, à cause d'eux, les enfants du monde entier ont du mal à ne pas considérer les héros du village gaulois comme des personnages réels. A chaque fois, qu'une maîtresse ou un maître d'école demande à ses élèves de résumer la Guerre des Gaules, la réponse, invariablement, ressemble à ceci : " Toute la Gaule est envahie par les Romains sauf le village d'Astérix parce que, Astérix et ses amis, ils ont de la potion magique... Pour excuser ces dommages collatéraux, nous avons tenté de remettre l'œuvre, n'ayons pas peur des mots, en perspective... Après toutes les analyses médico-scientifiques possibles, une image est, en effet, apparue dans le miroir : les albums d'Astérix nous renvoient une représentation à peine déformée de nous-mêmes qui nous fait rire, sourire... Préparez-vous... Tout, vous allez découvrir tout, ou presque, sur l'univers de nos héros préférés (les joujoux et autres objets du mythe par milliers, des originaux, pour la première fois, par dizaines) dans cette exposition imaginée pour que vous vous trouviez plus beau en votre miroir...

12/2005

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Sciences politiques

Apres l'hégémonie. Coopération et désaccord dans l'économie politique

Cet ouvrage est une étude approfondie de l'évolution de la coopération internationale concernant les grands défis mondiaux. La coopération multilatérale peut-elle se développer sans qu'existe une puissance hégémonique, comme le furent les Etats-Unis au cours des décennies qui suivirent la deuxième guerre mondiale ? Pour répondre à cette question cruciale, Robert Keohane analyse les institutions - les "régimes internationaux" - qui ont permis la coopération dans l'économie politique internationale et décrit l'évolution de ces régimes à mesure que s'érodait l'hégémonie américaine. Il bat en brèche l'idée selon laquelle le déclin de l'hégémonie des Etats-Unis rendrait la coopération impossible et considère de façon critique les théories qui présentent les régimes comme de simples instruments qui favorisent la coopération entre des acteurs étatiques égoïstes. Dans les éditions successives de son ouvrage, l'auteur aborde aussi le problème de la coopération après la fin de l'Union soviétique et le retour en force des Etats-Unis dans les questions liées à la sécurité, et passe en revue les travaux récents consacrés au sujet. Il revient sur le rôle de plus en plus important des réseaux transnationaux dans la communication et souligne l'intérêt de la théorie institutionnaliste de la coopération pour répondre aux défis posés par le changement climatique. "Robert O Keohane est de l'avis général le représentant le plus éminent du courant postréaliste aux Etats-Unis. Son influence et ses apports novateurs à la théorie des relations internationales sont mondialement reconnus, tout comme ses multiples contributions ponctuelles à l'analyse de la politique mondiale des XXe et XXIe siècles. Après l'hégémonie est une excellente synthèse de sa pensée" (extrait de l'Introduction de Mario Telo, Professeur chaire Jean Monnet de Relations internationales à l'Université libre de Bruxelles et à la LUISS de Rome).

09/2015