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Marguerite Lajoie

Extraits

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Littérature étrangère

Madame Solario

Sur le célébrissime lac de Côme, en Italie, dans un hôtel 1900, des aristocrates cosmopolites s'adonnent aux joies électives de la villégiature et de l'entre-soi. Un jeune couple, qui irradie la beauté et le mystère, va mettre à mal l'ordonnancement de cette bonne société. Natalia, la jeune et jolie veuve d'un richissime marchand et son frère, Eugène Ardent, qui la rejoint à Côme après des années de séparation sont liés par un terrible mystère. A l'heure où ils se retrouvent, privés de fortune, leur amour éclate. Ils décident d'user de leur pouvoir de séduction pour suborner la bonne société qui les entoure et en obtenir les faveurs. Véritable enquête policière perçant enfin l'anonymat de l'auteur de Madame Solario, la préface de Bernard Cohen lève le voile sur la personnalité restée longtemps mystérieuse de l'écrivain qui a publié en 1956 ce roman, salué alors par une critique unanime comme un événement littéraire d'une exceptionnelle importance et dont Marguerite Yourcenar avait fait son livre de chevet. La presse américaine avait parlé d'une "Françoise Sagan mâtinée d'Henry James", et un critique australien crut détecter la plume d'un Anglais de 75 ans, tandis qu'une psychanalyste, Nata Minor, allait hasarder l'hypothèse que l'auteur n'était autre que Winston Churchill. La vérité, si elle est moins romanesque, est tout aussi dramatique : Gladys Huntington s'est suicidée deux ans après la sortie de ce best-seller qui a marqué plusieurs générations.

01/2013

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Littérature française

Les voix. Van Gogh, Tony Montana, Picasso et les autres

Il faut tendre l'oreille pour écouter la Vérité qui sort de la bouche des fous. Orner, peintre connu et reconnu, en sait quelque chose. "Un jour, j'ai été schizophrène. C'est écrit dans le compte-rendu du psychiatre. C'est une erreur d'appréciation. En réalité, j'arrivais à capter la voix intérieure de certaines personnes. J'ai commencé à entendre feu mon père, à sentir la présence de Vincent Van Gogh et à lire dans Elyza comme dans un livre ouvert. Toutes ces voix ont pris le pouvoir sur mon être. J'ai été plus ou moins assiégé. Elles étaient plusieurs à tourmenter mon esprit. Indélogeables, sournoises et revanchardes, elles voulaient s'emparer de mon âme. Elles ont eu le champ libre. Chacune a pu s'exprimer. Je pensais être cartésien, je suis devenu fou. Je pensais être fort. J'avais victorieusement fait taire mon père. Je l'avais maîtrisé, le bougre. Il a été mon premier hôte. Je ne me suis pas méfié, je l'ai laissé entrer..." Dans ce roman, Naïma Guerziz pénètre un monde où tous les verrous explosent et où l'inconscient s'autorise à détruire ou à sublimer, à cheminer là où toutes les limites géographiques et temporelles sont bannies. Elle vous offre un voyage dans l'irrationnel, à la rencontre de Vincent Van Gogh, Tony Montana, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras et beaucoup d'autres personnages connus ou pas. Quand la folie d'un homme surgit, elle met en exergue les passions, les peines et les amours indicibles, sans tabou ni hypocrisie.

03/2019

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Critique littéraire

1916 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

A la suite des précédents ouvrages sur 1914 et 1915, celui-ci porte sur les échanges épistolaires de la famille de Paul Wallon, père, pendant l'année 1916, une année tout en surprises, tant sur les plans politiques et militaires que familiaux. Personne ne doute, chez Paul Wallon, père, de l'issue victorieuse de cette guerre si longue, si éprouvante et si angoissante pour l'arrière. Familialement, cette année 1916 va apparaître comme une année de répit, ponctuée de quelques jours heureux avec la naissance de Paul Giard, les mariages de Thérèse Rabut, Henriette et Marguerite Rivière et la libération de Paul Wallon (fils de Paul Wallon, père), interné en Allemagne depuis le début du conflit. Nous allons ainsi poursuivre notre accompagnement des membres de cette famille dont l'affection mutuelle sert de rempart à la brutalité de cette guerre et chez qui, comme chez tous les français, on vit dans l'attente du dénouement et l'inquiétude pour ceux qui servent au front. Sur le front, les allemands échouent à Verdun devenu le symbole d'une guerre d'usure avec l'emploi massif de l'artillerie. Henri, Emile et Georges Wallon sont au coeur de cette grande victoire défensive de l'armée française alors que, parallèlement, de juillet à novembre 1916, les armées britanniques et françaises sont engagées dans la bataille de la Somme, tout aussi sanglante. On veut croire à une fin rapide des hostilités mais les succès militaires ne semblent pas suffire à l'assurer dans l'immédiat.

12/2014

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Littérature française

Oeuvres complètes. 1871 : Césarine Dietrich

Pauline de Nermont (le texte du roman est son journal, de 1855 à 1866), a été engagée par un grand bourgeois, veuf depuis peu, M. Dietrich, comme préceptrice de sa fille Césarine, quinze ans, dont on découvre très vite l'intelligence brillante, et le caractère insatiablement dominateur, que nul ne sait maîtriser. On est à peu près sûr qu'en créant ce personnage, George Sand pense à sa fille, Solange, avec qui ses rapports furent si difficiles, qu'il reste pour elle un mystère. Césarine réduit à merci le marquis de Rivonnière ; elle finira par l'épouser. Avant cela, elle s'est prise d'un amour de tête pour Paul Gilbert, le neveu de Pauline, un jeune bourgeois modeste. Terriblement attiré par elle, il lui résiste par sens du devoir et de l'honneur. De sa liaison avec Marguerite, une simple fille du peuple qui l'aime absolument, il a un fils, pour qui il éprouve une tendresse passionnée. C'est à elle qu'il se marie finalement. Césarine, humiliée, poursuit sa carrière de marquise honorable, de coquette accomplie. Aux marges de l'oeuvre, sont évoqués des problèmes politiques (métaphoriquement, le césarisme est attaqué à travers l'héroïne), des questions de moeurs, des types neufs dans l'univers sandien (souvent vus avec un soupçon d'ironie). Le coeur du roman est consacré à une sorte d'étude de cas, psychologique et moral, saisissant et atterrant, celui de Césarine, dont, en raison de l'absence de tout discours auctorial, le caractère et les conduites gardent pourtant une certaine opacité.

11/2022

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Critique littéraire

Lettres familiales (1944-1957)

Ces 45 lettres inédites de Saint-John Perse forment un document exceptionnel pour la compréhension de l'homme, Alexis Leger, qui se cache derrière le poète. Ecrites depuis les Etats-Unis entre 1944 et 1957, elles constituent les seules lettres familiales authentiques, non retouchées, qui nous soient parvenues. Parmi elles, une longue lettre adressée à sa mère peu avant sa mort, la seule qu'on connaisse. Saint-John Perse écrit principalement à son beau-frère, Abel Dormoy, qui veille en son absence sur sa mère et ses soeurs Eliane et Marguerite, à Paris. Il vit alors à Washington d'un modeste emploi à la Librairie du Congrès, puis d'une bourse que lui verse la Fondation Bollingen. Il reçoit également le soutien d'admirateurs américains (dont Beatrice Chanler, Francis et Katherine Biddle, Mina Curtiss). Déchu de ses fonctions en 1940 par Paul Reynaud, puis de sa nationalité par le régime de Vichy, Alexis Leger a longtemps attendu la régularisation de sa situation administrative. La gravité de ses ennuis l'a d'abord empêché de poursuivre son oeuvre poétique et l'on voit comme il en a souffert (onze ans séparent la publication de Vente et celle d'Amers). Saint-John Perse ne revient en France pour la première fois qu'en 1957. Les lettres révèlent avec précision les raisons de la prolongation de son exil américain. L'année 1951 est décisive : assez brutalement, Alexis Leger décide de quitter le personnage de diplomate pour devenir pleinement le poète et futur Prix Nobel de littérature.

12/2015

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Suspense romantique

Une nuit rêvée. Les frères Lucas, T6

Green Lucas n'a aucune idée de ce qui va lui tomber dessus. Recherche : Femme avec du cran et de la fougue pour m'aider à sortir la tête de mon fils de son cul. Vous devez être indépendante et ne pas chercher à vous faire entretenir. Avoir de la jugeote est un plus, mais il n'est pas nécessaire d'être une intello. Si vous êtes rousse, nous ne pourrons donner suite à votre candidature, car mon fils semble avoir un faible pour ces dernières, et il a besoin qu'on le bouscule un peu. Avec du caractère, mais souple également (et je ne parle pas de ce qui se passe dans la chambre à coucher, une mère n'a pas besoin de savoir ce genre de choses). Point bonus si vous vous appelez Marguerite, Lily, Hyacinthe, Jasmine, etc. Mais surtout pas Dahlia, c'est un non direct. Vous devez aimer les enfants, notamment les garçons en pleine puberté qui découvrent que les filles sont en fait plus intéressantes que les jeux vidéo. Dernier point, très important : vous devez détester tout ce qui touche au base-ball (point bonus si vous n'avez jamais vu un match, à la télévision ou en personne). Si cette description vous correspond, à vous ou à quelqu'un que vous connaissez, vous pouvez postuler à l'adresse ci-dessous. P. -S. : Vous devez aussi adorer les vaches. Parfois, une mère doit prendre les choses en main. Que les jeux commencent. #RomanceContemporaine #Baseball #RencontreArrangée #Humour #Famille #Sexy

01/2023

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Montagne

L'Alpe N° 94, 2021 : Le Valais. L'envers de l'endroit

Un portrait du Valais loin des clichés et des vues cartes postales. Carrefour géographique au coeur des Alpes, terre d'histoire marquée par son bilinguisme, longtemps conservatoire de traditions, le Valais frappe aujourd'hui par son dynamisme culturel : il revisite avec humour et impertinence son patrimoine culturel et instaure par ses expositions un dialogue entre nature et culture. Découvertes archéologiques, savoir-faire viticole, place du tertiaire dans l'économie valaisanne seront autant de sujets abordés dans une perspective à la fois historique et contemporaine. Avec une belle place accordée à la création actuelle. Au dossier notamment : - L'identité plurielle du Valais, les relations entre Bas-Valais, Moyen-Valais et Haut-Valais, la question du bilinguisme et des différents patois. - L'eau, bien commun : l'usage actuel des bisses et du consortage. Les derniers aménagements du Rhône. - L'école de Savièse. Autour des oeuvres d'Ernest Biéler, Edmond Bille, Marguerite Burnat-Provins, Raphy Dallèves et Edouard Vallet et leur réinterprétation aujourd'hui par des artistes de street art. - Le Valais à travers l'oeil des photographes de l'Enquête photographique valaisanne. - Les dernières découvertes archéologiques et leur reconstitution sous forme numérique avec le programme Valais-Wallis Time machine. - De la patrimonialisation de la cueillette des plantes sauvages à l'inquiétude autour des glaciers valaisans. Comment repenser notre rapport à la nature à l'ère de l'anthropocène ? - L'architecture du Valais au xxe siècle. L'exemple de Crans Montana. - Randonnée culturelle dans les vignobles valaisans, entre Sierre et Salgesh.

09/2021

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Histoire de France

Secrets d'Etat, secrets d'alcôves. Des Valois aux Bourbons : récits de Cour

Du XVIe au XVIIIe siècle, en même temps que se développe en France l'emprise de la monarchie, se nouent "les zones d'ombre d'une histoire qui s'écrit au sommet d'un Etat, incarné par un monarque, dans le creuset souvent brûlant d'une Cour de moins en moins itinérante et de plus en plus sédentaire". Ce sont ces zones d'ombre qu'explore Anne-Marie Cocula, avec sa culture d'historienne et son talent de conteuse, à travers les neuf récits de cet ouvrage. Du "grand tour de France" de Charles IX au premier séjour de Marguerite de Valois à la cour de Nérac et au périple de Jeanne d'Albret et ses deux enfants vers La Rochelle protestante, des enjeux des guerres de religion aux adieux d'Henri de Navarre à son Béarn natal, Anne-Marie Cocula nous décrypte quelques moments forts qui précèdent la scène cruciale de la transmission du pouvoir entre Henri III, le dernier de Valois, et Henri IV, le premier roi Bourbon, encore de religion protestante. Au-delà, elle s'emploie à nous décrire la permanence de thèmes et de conduites qui ont traversé les siècles de la monarchie française d'Ancien Régime et se retrouvent, parfois, "dans les façons de gouverner aujourd'hui et dans les attitudes de ceux qui nous gouvernent" : plaisirs des princes ; bouffons du roi et fous de cour ; grandeurs et décadences des ministres de l'Ancien Régime... Les "Secrets d'alcôves royales" nous entraînent enfin dans les méandres du jeu diplomatique des unions royales et de la puissance des favorites.

05/2012

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Histoire régionale

L’invention des Pyrénées

Si pour tout voyageur venant du nord, les Monts Pyrénées furent durablement perçus comme une barrière infranchissable, ils ne constituèrent jamais un obstacle pour les peuples autochtones. Non seulement ils surent contenir la féodalité sur les piémonts mais aussi se jouer des lentes constructions étatiques et trouver les accommodements nécessaires à la vie pastorale entre les vallées des deux versants. Jusqu'à ce que la centralisation et l'uniformisation administratives déstabilisent le système agropastoral traditionnel aux XVIIIe et XIXe siècles. Mais déjà ces monts, "affreux" sous la plume de Marguerite de Navarre, de Madame de Maintenon ou encore de Louvois, bénéficient d'un renversement du regard. Avec l'esprit des Lumières incarné par Ramond de Carbonnières et surtout avec le Romantisme, leur spectacle atteint au sublime et élève l'âme. L'effet de mode pousse alors aristocratie et bourgeoisie européennes vers les Pyrénées. Pau devient "ville anglaise" et Biarritz, "ville espagnole" . L'effet conjugué du thermalisme, de la villégiature hivernale et de la pratique des bains de mer offre le cadre d'une convivialité mondaine dans l'entre-soi. Puis vient le temps des "ascensionnistes" découvrant les sommets, relayés par les "vrais montagnards" . Les Pyrénées actuelles, vidées d'une partie de leur substance humaine à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, profondément transformées par leurs équipements hydroélectriques, le développement des sports d'hiver, la création d'un Parc national et les multiples - et nouvelles - formes de tourisme sont largement devenues un espace récréatif pour les urbains. Ce qui renforce la vivacité des débats sur l'usage de ce "territoire d'exception" .

06/2023

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Critique littéraire

La continuation de Perceval. Quatrième continuation - Edition en ancien français

En 1925, paraissait le premier volume de la Continuation de Perceval de Gerbert de Montreuil par Mary Williams, mais c'est Marguerite Oswald qui, en 1975, en acheva l'édition intégrale à partir de deux manuscrits français de la BnF L'ouvrage parut en trois volumes et demeura la seule édition disponible durant de nombreuses décennies. Il lui manquait cependant une introduction scientifique, une cohérence affirmée dans la lecture des variantes, ainsi que dans l'établissement du texte et des notes. L'oeuvre d'origine picarde, datée du premier tiers du XIIIe siècle, propose le récit de nouvelles pérégrinations de Perceval, qui a pour ambition de faire réparer une petite brisure dans la lame de l'épée magique que lui avait présentée le Roi Pêcheur au château du Graal. II n'y parviendra que 17 000 vers plus tard après maintes aventures "felenesses et dures", un mariage avec Blanchefleur, de chaleureuses retrouvailles avec Tristan, Gauvain, le vieux Roi Ermite qui veille sur le tombeau de sa mère et même avec Gornumant de Grohaut, son maître ès armes. Cette nouvelle édition critique de la Continuation de Perceval est précédée d'une introduction qui examine la tradition manuscrite et l'attribution - souvent débattue - de l'oeuvre à Gerbert de Montreuil ; et qui étudie de manière approfondie la langue franco-picarde, celle du copiste et de l'auteur. Frédérique Le Nan y souligne également la grande qualité du récit, souvent méconnu ou mal jugé. L'ouvrage propose enfin un recueil des sources iconographiques du ms. fr. 12576, des notes et un important glossaire.

02/2014

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Histoire des femmes

Patronnes au XVIIIe siècle

Mariées, veuves ou célibataires, mères de douze enfants ou femmes sans descendance, elles étaient aussi, et parfois avant tout, entrepreneuses. Investissant des capitaux dont elles ne pouvaient pourtant pas disposer librement, elles ont fondé ou pris la direction d'une entreprise qu'elles ont porté à bout de bras au cours du xviiie siècle. Camille Dejardin nous propose de découvrir l'histoire encore inconnue de ces femmes, dont l'existence se laisse tout juste deviner depuis quelque temps. Comment arrivent-elles à la tête d'entreprise d'une ampleur parfois considérable ? Comment en gèrent-elles les affaires au quotidien ? Quelles sont ces entreprises et, surtout, qui sont ces entrepreneuses ? Ainsi Rose Bertin, une roturière, devient la "ministre des modes" de Marie-Antoinette et influence considérablement son époque, avant de donner son nom à un champagne, la veuve Clicquot. Marguerite Blakey, elle, est accusée de banqueroute frauduleuse par son propre mari. Incarcérée au Petit Châtelet, elle risque la peine capitale, mais grâce à un réseau vaste et solide, elle parvient à être acquittée et s'empresse de remonter une affaire dès sa sortie. Sans oublier Amélie de Berckheim, Olive de Lestonnac, Marie-Anne Barbel et combien d'autres ! Négociations, associations stratégiques, mariages arrangés, réseaux : rien n'est mis de côté dans ce livre au sujet inédit qui atteste du riche passé dont les entrepreneuses et aspirantes entrepreneuses de notre xxie siècle sont les dignes héritières. Historienne de formation, Camille Dejardin est l'auteure de Madame Blakey, une femme entrepreneure au XVIIIe siècle (PUR), qui a reçu le prix Mnémosyne 2017.

02/2023

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Littérature française

Vers de nouveaux rivages

Au début du XIXe?siècle, le célèbre poète romantique Alphonse de Lamartine exprima ce que l'Homme, "?toujours poussé vers de nouveaux rivages?" et "?emporté sans retour?" ressent face à la fuite du temps. Deux cents ans plus tard, les choses ont-elles changé ? Engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, un défi planétaire en ce début du IIIe?millénaire, Jules rencontre Christine, une hôtesse de l'air au charme incroyable. Avocate débutante, Amandine tombe amoureuse de Jacques. Tandis qu'Isabelle danse avec Charles au rythme de la salsa, sa soeur Martine se tourmente pour son jeune fils Oscar, atteint d'un cancer. Suite au décès accidentel de sa femme, Henri sombre dans la mélancolie, cloué dans un fauteuil roulant. Souffrant de la maladie d'Alzheimer, Marguerite perd la tête et s'égare dans ce monde toujours en mouvement, à la fois merveilleux et effrayant. Au fil de leurs voyages, traversant l'Océan Atlantique, de l'archipel des îles Canaries à la Colombie, Catherine et Jean-Pierre comprennent, eux aussi, que la vie nous emporte sans cesse, toutes et tous, sur des chemins divers, vers de nouveaux rivages... Hervé Verdon est né à Bruxelles, en 1963. Depuis 1988, il occupe la fonction d'ingénieur dans le secteur aérospatial. Il a participé à de nombreux projets internationaux, qui l'ont conduit à voyager non seulement dans plusieurs pays européens, dont la France, les Pays Bas et l'Italie, mais également en Russie, aux Etats-Unis et en Guyane. Vers de nouveaux rivages est son second ouvrage.

06/2022

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BD tout public

La queue du loup

Elga, jeune orpheline, vit dans un environnement pour le moins austère. Recueillie par un curé et sa bonne, au sein d'une campagne que l'on devine pauvre, elle fréquente un peu Fucsio, enfant turbulent qui travaille, déjà, dans la mine de cuivre. Le filon semble néanmoins sur le point de se tarir. Nous sommes en Italie au début du siècle passé, au tournant d'une époque, et l'on se raccroche, pour trouver l'espoir, à ce que l'on peut : aux contes dits au coin du feu, à la religion et aux superstitions. Elga, elle, est fascinée par cette femme-loup qui habite au fond des bois, femme adultère qui vit désormais seule et loin des regards. Sous la tutelle des frères Grimm et de Marguerite Yourcenar, Marino Neri, à coups de pinceau plus suggestifs que descriptifs, réalise un tour de force tout en douceur : évoquer, par petites touches, la vie rude des campagnes au début du XXe siècle, où cultes religieux et rites païens se mélangent encore, tout en s'attachant à ces instants particuliers où une jeune fille voit son corps se transformer pour donner naissance à la femme qu'elle sera bientôt. La Queue du Loup n'est donc pas à proprement parler un conte, même s'il en a parfois certains attributs, mais plutôt un récit intimiste aux accents naturalistes, un récit qui fait la part belle à une émotion diffuse, une tristesse lancinante, dense et profonde comme une nuit sans étoile.

03/2012

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Littérature anglo-saxonne

Récits de la soif. De la dépendance à la renaissance

Quel point commun entre Billie Holiday et Stephen King ? Entre Amy Winehouse, Marguerite Duras et l'auteure de ce livre ? L'art - l'art et l'addiction. Après ses Examens d'empathie, Leslie Jamison se penche sur les liens entre écriture et toxicomanie, en commençant par sa propre expérience. De sa première gorgée de champagne au délitement de sa vie de jeune adulte, Leslie Jamison livre un témoignage sincère sur l'emprise de l'alcool et son chemin vers la sobriété. Elle met en regard sa propre trajectoire éthylique avec celles de femmes et d'hommes de lettres tels que Raymond Carver, William Burroughs, Jean Rhys et David Foster Wallace, déboulonnant page à page le mythe de l'ivresse inspirée. Ce choeur de voix dessine les contours d'un récit commun qui en dit autant sur les toxicomanes que sur la société qui, selon la couleur de leur peau, leur origine sociale ou leur genre, réécrit leurs histoires. A la croisée de l'enquête socio-littéraire et des mémoires, le nouveau livre de l'héritière de Susan Sontag et de Joan Didion est un témoignage fascinant ainsi qu'une somme d'une prodigieuse érudition sur l'addiction, et, plus encore, une cure collective salutaire. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson "Un témoignage d'une justesse pénétrante et d'une grande tendresse". The Washington Post "L'exemple rare d'un témoignage sur l'addiction qui devient encore meilleur une fois que la sobriété reprend ses droits". The New York Times

02/2021

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Sciences historiques

Chroniques d'autrefois en Dauphiné

Quel point commun pourrait-il exister entre la nostalgie du vieil ambassadeur dauphinois du roi Louis XII, guettant la lente progression d'un rayon de soleil dans l'obscurité de l'une des chambres de l'Aile des Hôtes du Palais des papes d'Avignon ce lundi 27 juillet 1500 et l'émerveillement d'un modeste notaire protestant chevauchant sa mule sur les chemins ensoleillés du Val de Lans le dimanche 20 avril 1636 ? Quel lien saurait-il pareillement unir les pensées du riche marchand drapier du Pont-en-Royans comptant ses écus en son cabinet le 1er juillet 1607 et celles de l'humble paysan abjurant sa foi réformée dans la chapelle du château de Saint-André-en-Royans le 25 avril 1649 ? Qui oserait encore rapprocher les sentiments de Marguerite née des amours illégitimes de son noble père et ceux de Jeanne assistant au mariage de son frère ? Quelle affinité pourrait-elle enfin s'établir entre le destin de faïence du Bossu peint sur une assiette de La Tronche et le destin de bronze de la Cloche à la Sauge battant de toute la force de ses volées pour éloigner le fléau funeste de la Peste ? C'est en vérité, qu'au-delà de la diversité des personnages, des époques et des lieux, chacune de ces treize aventures puisées au coeur du patrimoine écrit de notre belle province, est bel et bien une histoire vraie. C'est à cet étrange et merveilleux voyage derrière le miroir du Temps, que nous invitent maintenant les "Chroniques d'Autrefois en Dauphiné".

10/2013

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Histoire de France

La Saint-Barthélemy. Les mystères d'un crime d'Etat, 24 août 1572

Le 18 août 1572, Paris célèbre avec faste le mariage de Marguerite de Valois et d'Henri de Navarre, événement (lui doit sceller la réconciliation entre catholiques et protestants. Six jours plus tard, les chefs huguenots sont exécutés sur ordre du Conseil royal. Puis des bandes catholiques massacrent par milliers " ceux de la religion " - hommes, femmes, vieillards, nourrissons... Comment est-on passé de la concorde retrouvée à une telle explosion de violence ? Comment une " exécution préventive " de quelques capitaines a-t-elle pu dégénérer en carnage généralisé ? Quel rôle ont joué le roi, la reine mère, les Guises, le très catholique roi d'Espagne ? De ces vieilles énigmes, Arlette Jouanna propose une nouvelle lecture. La Saint-Barthélemy n'est l'œuvre ni des supposées machinations de Catherine de Médicis, ni d'un complot espagnol et encore moins d'une volonté royale d'éradiquer la religion réformée. Charles IX, estimant sa souveraineté en péril, répond à une situation d'exception par une justice d'exception. Mais en se résignant à ce remède extrême, il installe, sans en faire la théorie, une logique de raison d'Etat. Cette tragédie, vécue comme une rupture inouïe, suscite une réflexion foisonnante sur les fondements du pouvoir, les limites de l'autorité, la légitimité de la désobéissance ; sur le danger aussi que font courir les divisions religieuses aux traditions du royaume. Mais cet effort de restauration politique va se heurter à la sur-sacralisation du roi, qui ouvre la voie à l'absolutisme des Bourbons.

10/2007

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Religion

Calvin, héraut de Dieu

Connaît-on vraiment Calvin ? Né Jean Cauvin en 1509, à Noyon, ce Picard au fort tempérament est un personnage complexe, resté d'une grande discrétion sur sa propre histoire. Eric Denimal nous offre ici le récit enlevé de son parcours, tant spirituel qu'intellectuel. Il s'arrête longuement sur son enfance et inscrit le réformateur dans l'ambiance de ce XVIe siècle fascinant, entre Moyen Age et Renaissance. Le climat familial, religieux, politique et culturel de l'époque influence profondément ce garçon brillant, qui aime se frotter aux pensées nouvelles. Les grandes découvertes ouvrent des horizons nouveaux et les idées propagées par Luther font vaciller les anciennes bases. L'étudiant en théologie et en droit, assoiffé de liberté, de vérité et de justice, se nourrit de cette effervescence qui agite l'Europe, où les bûchers tentent de sauver des pouvoirs et des privilèges dépassés. Avec le soutien de Théodore de Bèze, Lefèvre d'Etaples, Guillaume Farel ou Marguerite de Navarre, il domine ses adversaires, domestique une Genève tumultueuse et finit par exercer une influence majeure et durable sur une Europe en pleine mutation. En voyant grandir et se former l'homme de Noyon puis de Genève, en analysant ses combats personnels contre les autorités religieuses de sa région natale ou contre la fatalité qui mine sa vie conjugale, l'auteur nous livre la biographie pleine d'humanité d'un homme émouvant et résolu qui, entre souffrances et passions, s'est toujours effacé au profit de son œuvre et de sa mission.

01/2009

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Romans historiques (poches)

Le Maître de Garamond. Antoine Augereau, graveur, imprimeur, éditeur, libraire

Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu. Son corps et ses livres sont brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augureau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il a passé son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il a travaillé puis s'est installé à une époque où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, saur du roi François Ier, a-t-elle été la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. C'est l'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme dans Le Trajet d'une rivière (prix des Libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile un personnage hors du commun et lui rend justice.

10/2004

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Critique littéraire

Pourquoi lire ?

Devant le brio, l’érudition, la drôlerie et l’acuité de cet essai – salutaire ? oui, salutaire – de Charles Dantzig consacré à sa passion prédominante, la lecture, on ne peut que s’incliner, livre à la main, et le citer : « Voilà pourquoi la lecture n’est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins violente, moins frivole, plus durable, plus orgueilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l’orgueil, la timidité, le silence, la reculade. Elle maintient, dans l’utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée. Lire ne sert à rien. C’est pour cela que c’est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien. »Et ailleurs, des conseils (« ne pas lire Mein Kampf quand on a perdu son emploi depuis des années dans un pays à forte inflation »), des rosseries (« les éditeurs tentent comme ils peuvent de ne pas vendre et de préserver la littérature, rien n’y fait. Ainsi est né Twilight, le premier roman de vampire qui ne soit pas fait avec du sang, mais avec du navet »), des douceurs (Proust), et des ajustements dans les deux sens (Joyce et sa notoriété, l’emploi du verbe savoir chez Marguerite Duras). Et enfin, une conception de la lecture comme « sœur de la littérature », toutes deux marchant ensemble dans un combat contre le temps. Une philosophie de la lecture qui fait s'exclamer, s'enthousiasmer, applaudir, et dont on n'a qu'une envie: (la) relire.

09/2010

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Tourisme France

Paris et ses écrivains

Les écrivains et Paris : une longue histoire d'amour ! De tout temps, parce qu'ils y vivaient, des hommes et des femmes de lettres en ont fait la substance de leurs ouvres. C'est cette alchimie affective qui transparaît ici, illustrée par une galerie de 50 portraits d'auteurs choisis parmi les plus significatifs. 50 lieux de mémoire vous proposeront autant de promenades à travers les 20 arrondissements, vous conduisant à des maisons chargées de souvenirs. Un texte clair et vivant vous en racontera l'histoire, accompagnée de citations, de documents rares et de photos originales. " Paris, la ville la mieux faite pour permettre à un écrivain d'écrire... ", affirme Hemingway, songeant au temps où il griffonnait ses premiers essais dans une mansarde du 39 rue Descartes, où précisément Verlaine rendit l'âme 26 ans plus tôt. Car Pans n'a cessé d'inspirer romanciers, poètes, philosophes et dramaturges. Chacun s'approprie la ville à sa façon : Boris Vian la fait danser au son de la trompette, Balzac la fait vibrer de passions cachées, Apollinaire y voit les prémices d'un grand chambardement artistique, Diderot y sème ses idées anticonformistes... Sans oublier les étrangers comme l'Autrichien Rilke qui y découvre sa vocation, le Britannique Oscar Wilde qui s'y réfugie pour mourir ou l'Argentin Julio Cortâzar qui y trace d'étranges méandres. De François Villon à Georges Perec et de Madame de Sévigné à Marguerite Duras - en passant par Molière, Colette, Sartre, etc. -, Pans devient le domaine de tous les rêves et de tous les enchantements.

10/2015

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Histoire et Philosophiesophie

L'évolution vue par un botaniste

La question de l’évolution est au cœur de la biologie mais, de par ses implications philosophiques, au cœur aussi d’une polémique qui fait rage entre créationnistes et évolutionnistes. Jean-Marie Pelt interroge ici la botanique pour l’inviter dans ce débat où elle a eu jusqu’à présent peu de poids.Selon la vulgate darwinienne, l’évolution est le fruit d’une action conjuguée du hasard producteur de mutations et de la sélection naturelle des mutants les mieux adaptés. La botanique ne remet pas en cause ce processus, mais elle attire l’attention sur d’autres mécanismes et, en particulier, sur ce que l’auteur appelle le principe d’associativité. Le monde des plantes est ainsi traversé par un mécanisme redondant qui vise à protéger toujours mieux le gamète femelle par l’addition de tuniques protectrices, celles-ci s’emboitent autour de lui comme des poupées russes. La seule sélection naturelle a plus de mal à expliquer l’étrange mimétisme de ces fleurs d’orchidées qui prennent la forme d’insectes et plus de mal encore à expliquer un phénomène constant de miniaturisation des fleurs qui les regroupe en sociétés de fleurs comme dans le cas de la marguerite ou de l’édelweiss.Résolument évolutionniste et raisonnablement darwinien, ce livre, fruit de cinquante ans de recherches et de réflexions sur le sujet, ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension du phénomène vivant. L’amateur de sciences naturelles et l’amoureux de la nature y trouveront bien des raisons de s’émerveiller.

01/2011

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Musique, danse

Correspondance. Suivie de Letrres à Madame H.

Echelonnées tout au long de la vie de Gabriel lauré, les quelque huit cents lettres ici rassemblées retracent le parcours d’une des figures les plus illustres de la musique française à une époque de grand rayonnement. La variété de ses correspondants rend compte de tous les aspects de son activité : avec ses collègues compositeurs (Saint-Saëns au premier chef, Vincent d’Indy ou ses élèves au Conservatoire : Ravel, Roger-Ducasse, Koechlin), ses interprètes (Alfred Cortot, Edouard Risler, Eugène Ysaÿe, Robert Lortat), ses éditeurs ou des écrivains (Flaubert, Verlaine, Proust, Colette, Montesquieu) et ses amies-mécènes (Mme de Saint-Marceaux, la comtesse Greffulhe, la princesse de Polignac), il évoque son métier de musicien : les inspections de conservatoires, les innombrables concerts où il interprète ses oeuvres, la rédaction de critiques pour Le Figaro. On voit ainsi se construire au jour le jour une carrière, avec toutes ses difficultés : les aléas du théâtre, en particulier autour des représentations de Pénélope, occupent une grande place, de même que les fatigues liées à la direction du Conservatoire. Le portrait du compositeur, exprimant des jugements tranchés sur nombre de ses contemporains, souvent loin du «doux Fauré», se peint à travers ces échanges ; il est complété par ses lettres adressées, parlais quotidiennement, à Marguerite Hasselmans, qui fut sa compagne, de 1901 à sa mort, en 1924. Au-delà de l’effusion amoureuse qui révèle l’homme privé, leur intimité et leur confiance donnent à ces lettres un ton extrêmement libre, où le musicien se découvre comme jamais.

10/2015

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Critique littéraire

Violette Leduc. Eloge de la bâtarde

Vingt ans après la mort de Violette Leduc (1907-1972), j'écrivais, pour la collection que dirigeaient J-M-G. Le Clézio et sa femme Jemia, et qu'animait Philippe Rey, un hommage à cet écrivain dont la découverte a été déterminante pour moi. Le principe de cette collection éphémère était de proposer un texte qui soit à la fois un portrait et une confidence intime. Il ne s'agit donc pas d'une biographie, mais du récit très personnel de mon rapport avec l'oeuvre de Violette Leduc. J'y raconte l'influence qu'elle exerça sur ma vie personnelle et ma vie de lecteur et d'écrivain. J'y analyse ses livres, en les comparant à d'autres oeuvres qui ont également compté pour moi (Marguerite Duras, Jean Genet, Tony Duvert, Julien Green, Pasolini entre autres). Lorsque Martin Provost préparait son film Séraphine, je fis sa rencontre et lui appris que Violette Leduc était une grande admiratrice de cette artiste autodidacte et mystique. Martin se mit à lire Violette Leduc et, complètement conquis par son talent et sa personnalité, il décida de lui consacrer un film, en me demandant mon aide pour l'écriture du scénario, avec son ami Marc Abdelnour. Ce film que j'ai co-écrit évoque donc la vie de Violette entre 1942 et 1958, c'est-à-dire entre le moment où elle écrit son premier livre et celui où elle commence la rédaction de La Bâtarde et va donc connaître le succès.

10/2013

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Critique littéraire

Maurice Druon. Le partisan

14 avril 2009 : "Un seigneur des Lettres est mort" (Le Figaro). Maurice Druon n'est pas que l'académicien et le grand défenseur de la langue française qu'il fut sur la fin de sa vie. Héros de la Résistance à 23 ans, il écrit avec son oncle Joseph Kessel le Chant des partisans. Lauréat du prix Goncourt avec les Grandes familles à 30 ans, il connaît sept ans plus tard un incroyable succès littéraire avec la saga des Rois maudits ! Nous sommes en 1955. Druon est alors le roi de Paris. C'est en 1966, à 48 ans, qu'il est élu à l'académie française, avant de devenir un ministre des affaires culturelles au franc-parler décapant de 1973 à 1974. Secrétaire perpétuel de l'Académie dès 1985, il sera souvent accusé d'être un conservateur voire un réactionnaire (il s'insurgera par exemple contre l'élection de Marguerite Yourcenar, craignant que "d'ici peu vous aurez quarante bonnes femmes qui tricoteront pendant les séances du dictionnaire" !). Cette première biographie d'un contemporain "superbe, solaire, heureux et portant beau" révèle des aspects ignorés de sa vie : les conditions dramatiques de sa naissance, son compagnonnage de jeunesse avec le parti communiste, sa passion européenne, son engagement pour le développement de l'Afrique, des amitiés inattendues. Avec ce portrait d'un homme engagé dans son époque, Hervé du Boisbaudry et Philippe Verdin nous font revivre la vie littéraire, politique et publique française de la 2e moitié du XXe siècle. Anecdotes, témoignages, citations font de cet exercice d'admiration un document riche et précieux.

10/2014

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Musique, danse

Les femmes lauréates du Premier Prix de Rome de composition musicale (1913-1966)

Seules onze lauréates ont eu accès à la villa Médicis depuis la création du Prix de Rome de composition musicale en 1803 et ce jusqu'à l'abolition de ce concours en 1968 Lib Boulanger, Marguerite Canal, Jeanne Leleu, Elsa Barraine, Yvonnes Desportes, Odette Gartenlaub, Adrienne Clostre, Eveline Plicque-Andrcani, Thérèse Brenet, Lucie Robert et Monic Cecconi-Botella. Elles ont ainsi démenti les préjugés concernant une prétendue musique " féminine " et, par leur réussite, ont contribué de façon décisive à officialiser le métier de compositrice. Comment ont-elles su trouver leur place dans ce concours ? Quelles expériences ont-elles vécues durant leur séjour à la villa Médicis ? Quel rôle ont-elles tenu, entre tradition et modernité, dans la production musicale ? Que sont-elles devenues après leur séjour romain ? Cet ouvrage retrace les parcours musicaux de chacune d'elles. Des réticences à la reconnaissance officielle, le siècle dernier a été un moment décisif dans l'acceptation des femmes dans ce métier. Au travers de l'histoire de l'obtention de ce prix prestigieux retracée ici, notamment à partir des témoignages écrits des actrices elles-mêmes, il est fascinant de constater l'évolution des mentalités. Il s'agit donc d'un document unique qui retrace le parcours de ces onze compositrices plus ou moins connues, voire oubliées malgré un catalogue d'oeuvres impressionnant Elles méritent que leur place leur soit rendue dans l'histoire de la musique française. Enfin, des témoignages inédits recueillis directement par l'auteure auprès de Thérèse Brenet, Odette Gartenlaub, Lucie Robert et Monic Cecconi-Botella viennent enrichir cet ouvrage.

02/2019

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Rock

Indochine. Moderato Cantabile

Les groupes de rock ayant atteint 40 ans d'existence doivent se compter sur les doigts d'une seule main ! Au-delà de l'exploit artistique et humain, cette longévité balaye plusieurs générations, plusieurs époques dont Indochine est à la fois acteur et témoin. Le seul survivant de la formation initiale, en 1981, est Nicola, son fondateur, son créateur, son âme. Il a tout vécu : de la gloire naissante aux rejets, de l'idolâtrie à la parodie, de la liesse aux drames. Les plus fervents connaissent TOUT d'Indochine. Mais ce livre contextualise l'ascension, les succès, les galères et la renaissance. Nourri des dizaines d'interviews, reportages, articles, consacrés aux indochinois il retrace toute la carrière du groupe, de l'enfance à la future Grand-Messe du Stade de France. Son titre Moderato Cantabile, est un clin d'oeil hommage à Marguerite Duras, l'inspiratrice du parolier. C'est aussi une annotation musicale "indiquant qu'un morceau doit être chanté à un rythme modéré"... comme "J'ai demandé à la lune", le titre du renouveau. Aujourd'hui, Nicola a refondé une famille : oLi dE SaT, Mr. Marco, Boris Jardel et Ludwig Dahlberg font vibrer Indochine. Avec ou sans Covid, la célébration aura lieu. Indochine n'a jamais déçu les fans qui en ont fait le plus grand groupe français. Ce sont eux qui ont fait le groupe. C'est pour eux que Nicola a tenu bon. Moderato Cantabile retrace un parcours hors du commun, mais aussi les souvenirs de notre jeunesse. Ce livre évoque ces années passées à vivre ou à mourir.

05/2021

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Littérature française

N'oubliez pas Marcelle

Dans la famille Jallard, chapeliers dans une petite ville de Saône-et-Loire, il y a la fille, Marcelle. Une vie qui s'annonce tranquille, sauf que la guerre de 39-40 vient y mettre son grain de plomb, en lui confisquant son histoire d'amour. Et tout est chamboulé. Parce qu'elle est née fille, qu'elle est bien élevée et n'a pas les armes pour se rebeller, elle va continuer sa vie en la consacrant aux autres, oeuvrant dans l'ombre... Une vie ardente et minuscule, qui pourrait si vite passer à l'as. Et c'est tout le talent de Françoise Henry, avec sa tonalité si singulière, que de rendre complexes et attachants ceux qu'on ne voit plus, qu'on n'a même plus l'idée de regarder et qu'en plus, parfois, on se permet de juger. c'est une vie comme une autre dirait-on mais pas tout à fait non plus car aucune vie entendez-vous bien aucune vie n'est exactement comme une autre c'est une vie qu'on peut choisir de raconter parce que justement si on ne la raconte pas, comme elle est déjà presque tombée dans l'oubli, alors là ce sera un trou noir Ecrivaine et comédienne, Françoise Henry a publié plusieurs romans récompensés par de nombreux prix littéraires dont Le rêve de Martin (prix Marguerite Audoux), Juste avant l'hiver (prix Charles Exbrayat), Plusieurs mois d'avril... et Loin du soleil. N'oubliez pas Marcelle est son douzième roman.

08/2023

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Ouvrages généraux

Le Masque de fer

19 novembre 1703. Un mystérieux détenu meurt à la Bastille après trente-quatre ans d'enfermement dans les geôles du roi de France, Louis XIV. Son visage est masqué. Son nom " ne se dit pas ". Son passé reste une énigme... 19 novembre 1703. Un mystérieux détenu meurt à la Bastille après trente-quatre ans d'enfermement dans les geôles du roi de France, Louis XIV. Son visage est masqué. Son nom " ne se dit pas ". Son passé reste une énigme... Entouré de précautions extraordinaires, on l'avait longtemps gardé aux confins du royaume, caché dans le Piémont italien puis à Sainte-Marguerite, une île au large de Cannes où fut construite, exprès pour lui, la plus sûre des prisons d'Europe. Trois siècles d'enquête ont permis de découvrir son nom : Eustache Dauger. Un illustre inconnu, devenu l'un des plus célèbres prisonniers de l'Histoire. Mais qui était cet homme ? Qu'avait-il fait pour mériter un tel châtiment ? Espion, traître ou témoin gênant... pourquoi ne l'a-t-on pas simplement supprimé ? Facilement accessible, ce livre retrace l'étrange parcours de Dauger, analyse les indices et confronte les témoignages, afin de lever le voile sur la véritable identité du Masque de fer et les raisons de sa mise au silence. S'appuyant sur des centaines d'archives d'époque et d'observations inédites, il entraîne le lecteur de révélations en surprises sur la piste d'un complot d'ampleur insoupçonnée, fomenté " de par le Roy " dans les alcôves secrètes du pouvoir.

01/2023

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Romans historiques

Le maître de Garamond. Antoine Augereau, graveur, imprimeur, éditeur, libraire

Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu, son corps et ses livres brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augereau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il passa son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il s'installa en ces temps où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, sueur du roi François Ier, fut-elle la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. L'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme pour Le trajet dune rivière (prix des libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile et rend justice à un personnage hors du commun.

01/2003

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Littérature anglo-saxonne

Le coût de la vie

Un divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée contre un appartement en haut d'une colline dans le nord de Londres, deux filles à élever et des factures qui s'accumulent... Deborah Levy a cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain. L'occasion pour elle de revenir sur le drame pourtant banal d'une femme qui s'est jetée à corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s'est révélé répondre aux besoins de tous sauf d'elle-même. Cette histoire ne lui appartient pas à elle seule, c'est l'histoire de chaque femme confrontée à l'impasse d'une existence gouvernée par les normes et la violence sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d'une vie à soi. Ce livre éblouissant d'intelligence et de clarté, d'esprit et d'humour, pas tant récit que manifeste, ouvre un espace où le passé et le présent coexistent et résonnent dans le fracas incessant d'une destinée. Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec liberté, avec plaisir, avec désir ? Marguerite Duras nous dit qu'une écrivaine doit être plus forte que ce qu'elle écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience. Le livre phénomène partagé comme un trésor par ses lecteurs, et salué par le prix Femina étranger.

05/2023