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Tragédies. Tome 6, 1e partie, Oreste, Edition bilingue français-grec ancien

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Critique littéraire

Les dionysiaques. Tome 11, Chants XXXIII-XXXIV, Edition bilingue français-grec ancien

Si le poète des Dionysiaques affectionne particulièrement la veine guerrière, il ne néglige pas pour autant la poésie amoureuse. En effet, l'essentiel des chants XXXIII à XXXV est consacré aux amours contrariées de Morrheus, l' " Achille indien " et de Chalcomédé, la " Bacchante au coeur d'airain ". Dionysos est parti à la conquête des Indes, pays des confins et limite du monde pour les Grecs. A sa suite, une armée féerique, faite de Bacchantes et de Ménades en furie, affronte sans relâche les soldats indiens. Parmi eux, Morrheus, chef glorieux dont le poète réalise une véritable aristie, comme le fit jadis Homère pour Achille et Diomède. Mais le valeureux guerrier est vaincu par une flèche à la blessure incurable, celle d'Amour. Nonnos mêle à merveille poésie érotique et guerrière dans ce récit original qui tient autant du roman grec tel que nous le connaissons, par exemple, chez Achille Tatius, que de la poésie épique la plus pure. Notre édition, qui poursuit le long travail de publication des Dionysiaques, rassemble en un volume les chants XXXIII et XXXIV. La liste des éditions ainsi que des ouvrages cités est donnée au début du volume, qui contient en outre une étude détaillée des amours de Morrheus et de Chalcomédé. Les sources possibles de l'épisode sont proposées, tandis que les parallèles avec le roman grec sont longuement discutés. Un plan général est fourni et assorti de judicieuses pistes de lecture. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre ainsi que d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Trois études, " les jeux de l'amour ", le " racisme " de Nonnos et " de la virginité des Bacchantes " sont données en appendice, ainsi qu'un Index Rerum notabilium en français et en grec. Texte établi et traduit par Bernard Gerlaud.

05/2005

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Commentaire du Parménide de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

De l'avis d'un connaisseur aussi averti que J Trouillard, le néoplatonisme est né du jour que les platoniciens se mirent à chercher dans le Parménide le secret de la philosophie de Platon : de dialogue logique, le Parménide devenait la source même de la métaphysique néoplatonicienne. Au lieu de lire dans ce texte des spéculations abstraites, les néoplatoniciens y découvriront une déduction impeccable de la totalité du monde, tant des mondes divins que des êtres intermédiaires ou même des formes matérialisées. Les bases de cette interprétation, qui régnera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sont jetées dès le IIIe siècle par Plotin, Porphyre ou Jamblique, mais il faudra attendre le Ve siècle pour que cette intuition trouve sa pleine expression dans le Commentaire de Proclus. Ce dernier sera, à son tour, soumis à une critique impitoyable de la part de Damascius (vers 460-530 de notre ère) dans son Commentaire sur le Parménide de Platon. Ce monument suprême de la philosophie grecque reçoit aujourd'hui, pour la première fois, une édition digne de son importance, où l'acribie philologique se conjugue avec la pénétration philosophique. On trouvera, en particulier dans la préface une histoire sommaire de l'interprétation du Parménide dans le néoplatonisme, qui montre bien l'importance de ce texte. Le premier volume ne couvre qu'environ la moitié de la deuxième hypothèse. Le Commentaire sera publié en quatre volumes.

01/1997

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 15, Chants XLI-XLIII, Edition bilingue français-grec ancien

De retour de ses péripéties indiennes, Dionysos fait escale à Beyrouth. La beauté de la ville, longuement décrite, n'a d'égale que celle de la nymphe Béroé que le dieu tente de séduire. Dionysos frappé, à nouveau, par l'amour, est tour à tour timide et audacieux, sentimental et brutal, mais toujours entreprenant. En vain : la chaste Béroé n'a que faire de ses brûlantes déclarations pas plus que de celles de son rival, Poséidon. Derrière la conquête amoureuse, se cache un enjeu politique : en gagnant Béroé, le vainqueur deviendra la divinité tutélaire de la riche et verdoyante Beyrouth. Zeus tranche en faveur du dieu des mers : le chant XLIII s'achève sur les noces de la nymphe et de Poséidon, tandis que Dionysos retourne vers l'Europe. Les Chants XLI à XLIII occupent le tome XV de la belle édition entreprise par Francis Vian. La totalité des trois chants est consacrée à l'épisode de Beyrouth, qui frappe par son unité tant de lieu que d'action. Tous les chants sont précédés d'une notice qui lui est propre, fournissant de précieux renseignements, notamment sur la mythologie locale et la composition mythographique à l'oeuvre dans ses chants. Un sommaire est placé à l'orée de chaque chant et permet de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un Index, en grec et en français.

02/2006

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Critique littéraire

Iliade. Tome 2, Chants 7 à 12, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

01/1999

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Critique littéraire

Théologie platonicienne. Tome 6, Livre VI, Index général, Edition bilingue français-grec ancien

Sixième et dernier volume de la première édition critique et la première traduction française de la Théologie platonicienne de Proclus (410-485). Le projet de Proclus de constituer, au moyen des méthodes scientifiques de la théologie, un corps de doctrines théologiques empruntées aux sources les plus authentiques de la tradition grecque (Platon, Homère, Hésiode, Orphée, les Oracles chaldaïques etc) se termine ainsi par l'étude des dieux hypercosmiques (c'est-à-dire les dieux immédiatement transcendants au monde).

01/1997

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Critique littéraire

Tragédies. Les suppliantes ; Les perses ; Les sept contre Thèbes ; Prométhée enchaîné, 2e édition, Edition bilingue français-grec ancien

Eschyle est l'"inventeur" de la tragédie attique telle que nous la connaissons : en introduisant un deuxième acteur sur scène, Eschyle bouleverse la scène tragique jusqu'ici réservée à un dialogue entre l'acteur et le choeur. Cependant la vie du "père de la tragédie" ne nous est guère connue. Il serait né aux alentours de 525 à Athènes, dans une famille d'Eupatrides. Eschyle a donc vécu successivement la domination des Pisistratides et les réformes de Clisthène, d'où sans doute son goût pour la question de la justice. Citoyen exemplaire, il a participé aux batailles de Marathon et de Salamine, dont il fait le récit dans Les Perses. Pour des raisons qui nous sont restées ignorées, il quitte Athènes et s'exile à la cour de Hiéron, tyran de Sicile. Ses succès furent nombreux, autant que ses pièces (la tradition lui prête plus de 73 oeuvres), dont malheureusement seules 7 nous sont parvenues. L'édition de Paul Mazon présente en deux volumes les tragédies d'Eschyle. Le tome I rassemble Les Suppliantes, Les Sept contre Thèbes et Prométhée Enchaîné. Aux deux tragédies guerrières, répondent celles des condamnés, Prométhée et les Danaïdes. L'introduction fait le point des connaissances relatives à un auteur qui fut sujet d'études et de glose dès l'Antiquité, et propose de judicieux critères pour distinguer la biographie de la fable. L'histoire des manuscrits est relatée en détail et assortie d'une orientation bibliographique. Chaque pièce est précédée d'une notice qui lui est propre. Celle-ci fournit, tous les éléments mythologiques, historiques et philologiques, nécessaires à la bonne compréhension de ces pièces parfois lacunaires. Des notes accompagnent la lecture.

01/1985

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Critique littéraire

Opuscules rhétoriques. Tome 1, Les orateurs antiques, Edition bilingue français-grec ancien

Si Denys d'Halicarnasse est passé à la postérité pour ses Antiquités Romaines, il n'en fut pas moins toute sa vie professeur de rhétorique. Cette activité s'est prolongée par la rédaction de courts traités de rhétorique ou de critique littéraire composés soit spontanément pour mettre au point une question qu'il était en train de travailler plus particulièrement, soit à la demande de ses amis, notamment les membres du cercle de Tubéron. Vouant une hargne féroce aux tenants de l'asianisme, Denys prend la défense des grandes figures de l'atticisme comme Lysias ou Démosthène et donne des conseils d'éloquence aux jeunes orateurs au travers des biographies de ses illustres prédécesseurs et d'une fine analyse de leurs procédés. Les Orateurs antiques occupent le premier tome de notre édition des Opuscules Rhétoriques. Ce traité est constitué de la réunion tardive de deux opuscules qui ont circulé séparément, le Lysias d'abord, l'Isocrate ensuite, auxquels a été ajouté un troisième texte relatif à Isée. L'introduction générale fait le point des hypothèses relatives à l'auteur et offre un panorama pittoresque et complet de la Rome du Ier siècle avant J-C et des fréquentations de Denys, dont le rhéteur Caelius de Calé-Acté. La notice présente de manière plus spécifique le Prologue où Denys explique ses théories en matière de rhétorique, ainsi que les trois autres textes. L'histoire des manuscrits est relatée en détail. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées, en fin de volume, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum et d'un Index Locorum.

01/1978

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Critique littéraire

Géographie. Tome 9, Livre XII (Asie mineure), Edition bilingue français-grec ancien

Livre XII. Asie Mineure : Cappadoce - Cappadoce taurique - Pont - Bithynie - Galatie - Lycaonie - Pisidie - Phrygie et Mysie

12/1999

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Critique littéraire

Plaidoyers civils. Tome 1, Discours XXVII-XXXVIII, Edition bilingue français-grec ancien

Droit du mariage, héritages, droit commercial, fonctionnement du système bancaire, les plaidoyers civils de Démosthène regorgent d'informations pour qui s'intéresse au droit Athénien. Ces discours contiennent en outre des indications précieuses sur la vie familière en Grèce classique. Bien que ces plaidoyers ne soient pas tous authentiquement de Démosthène, on y retrouve toujours la même technique dans l'art oratoire de la plaidoirie. Les trois premiers plaidoyers contenus dans ce volume, intitulés Contre Aphobos I, II et III présentent un intérêt notable pour la connaissance de la vie de Démosthène. Il s'agit d'une cause célèbre : l'orateur athénien y attaque ses tuteurs en justice. Les discours sont riches d'informations sur le droit des testaments à Athènes et sur la fortune de la famille de Démosthène. Trois discours, le Contre Zénothémis, le Contre Phormion et le Contre Lacritos ont trait à des affaires de prêts maritimes. Dans le Pour Phormion, Démosthène prend la défense d'un esclave affranchi, dirigeant d'une des plus importantes banques athéniennes au IVe siècle. Enfin, le Contre Panténètos nous introduit dans le milieu des propriétaires miniers d'Athènes. Les onze discours présents dans ce premier volume des Plaidoyers Politiques et édités dans la Collection des Universités de France sont présentés au lecteur dans leur version grecque originale accompagnée de la traduction de Louis Gernet. Le volume contient une introduction générale présentant les discours et leur tradition manuscrite. Chacun des discours est en outre précédé d'une notice qui aidera le lecteur à en comprendre les enjeux juridiques, historiques et littéraires.

11/2002

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 1, Chants 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "c'est celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant JC, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des oeuvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande ouvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'ouvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles. Les tomes I et II sont assortis de cartes, tandis que le tome II contient un complément d'introduction. Le tome III est en outre enrichi d'un Index nominum et d'un Index vocabulorum, et de notabilia varia.

01/1975

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Critique littéraire

Problèmes. Tome 3, Sections XXVIII-XXXVIII, index, Edition bilingue français-grec ancien

Sous le titre de Problèmes figure dans le corpus aristotélicien un curieux recueil de questions et de réponses sur des sujets variés concernant la médecine, les sciences naturelles, la mathématique, l'acoustique, la musique, la psychologie. Cette oeuvre, considérée généralement comme apocryphe, renferme en réalité de nombreux passages authentiques. L'établissement du texte a été réalisé après examen de plusieurs manuscrits médiévaux qui avaient été négligés jusqu'ici. Cette édition des Problèmes comporte trois tomes.

01/1994

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 7, Chants XVIII-XIX, Edition bilingue français-grec ancien

Ces deux chants racontent la réception de Dionysos chez Staphylos (littéralement : La Grappe), roi d'une Assyrie qui correspond à l'actuel Liban. La mort inopinée de l'hôte fournit le prétexte à des Jeux funèbres musicaux qui s'achèvent sur la métamorphose d'un Silène en fleuve. Plusieurs développements notables s'y rencontrent : une version de la Titanomachie et d'abondantes indications sur la pantomime. Le commentaire, souvent détaillé, s'attache à éclairer ces textes.

01/1992

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Critique littéraire

Les Dionysiques. Tome 3, Chants VI-VIII, Edition bilingue français-grec ancien

Les trois chants des Dionysiaques publiés dans ce volume forment un ensemble capital pour la connaissance de l'art de leur auteur, de la civilisation de l'Antiquité tardive et de la mythologie antique. Les thèmes astrologiques et orphiques brassés dans le chant VI, l'explosion sensuelle et mystique des amours de Zeus et de Sémélé aux chants VII et VIII, la puissante vision du destin de l'Univers qui s'exprime dans l'ensemble, font la qualité de ces trois chants et assurent leur originalité au sein du poème lui-même. Ce volume, le sixième publié dans notre collection après les tomes I-II, IV, VII et IX, présente les mêmes qualités que les autres volumes : sûreté de l'établissement du texte, qualité de la traduction française, grande richesse des préfaces et des notes. Cette édition est, à l'heure actuelle, sans équivalent.

01/1992

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Critique littéraire

Cyropédie. Tome 2, Livres III à V, Edition bilingue français-grec ancien

La Cyropédie ou Education de Cyrus, dont le titre ne convient tout à fait qu'à une partie du premier livre, est une ouvre difficile à définir et à classer, ainsi qu'en témoigne la diversité des appellations qui lui ont été données : histoire, histoire romancée ou roman historique, biographie romancée, roman philosophique ou moral, roman didactique, traité d'éducation, institution militaire, ouvrage socratique, éloge. En fait, elle est tout cela. Elle se présente comme la Somme des idées sur l'éducation, la politique, la morale, l'art militaire, la chasse, l'équitation, que Xénophon avait déjà exprimées ou qu'il exprimera plus tard - c'est là affaire de dates - dans ses autres écrits, notamment dans ses traités plus courts et plus spécialisés.

01/1999

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 4, Isthmiques et fragments, Edition bilingue français-grec ancien

Dédiés à Poséidon, les jeux isthmiques avaient pour origine, comme les autres grands jeux, une commémoration funéraire. Ils célébraient Mélicertès, le fils d'Inô qui, poursuivie par Athamas, s'était précipité dans la mer non loin de l'isthme de Corinthe. Ils avaient lieu tous les deux ans et commençaient par l'instauration d'une trêve sacrée. Notre édition regroupe les huit poèmes ainsi que tous les fragments. Une introduction générale fournit une documentation détaillée sur les jeux, leur déroulement et leurs particularités par rapport aux autres jeux. Chaque poème est en outre précédé d'une notice et du schéma métrique. Des notes abondantes accompagnent la lecture. Cet ouvrage, qui vient clore l'édition des oeuvres complètes de Pindare, est en outre enrichi d'une table de concordance ainsi que d'un index locorum et d'un index des noms propres pour toute l'oeuvre.

01/1962

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 9, Chants XXV-XXIX, Edition bilingue français-grec ancien

Les chants XXV à XXIX forment le début du second tome de l'épopée monumentale que Nonnos écrivit au Ve siècle après J-C consacrée à la geste de Dionysos. La narration reprend avec la dernière année de la guerre des Indes : cette "Indiade" apparaît donc comme une réplique de l'Iliade, et Nonnos se présente constamment en rival d'Homère. La diversité des thèmes illustre l'esthétique aux multiples facettes de cette curieuse épopée à la fois savante et barbare parfois héroïcomique. Elle permet de comprendre l'art poétique de l'auteur et ses procédés de composition, souvent méconnus pour avoir été jugés selon les normes de l'épopée traditionnelle.

01/1990

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Sources chrétiennes

Contre Julien. Tome 4, (Livre VIII-IX), Edition bilingue français-grec ancien

Le Contre Julien est une oeuvre monumentale qui réfute pas à pas l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien durant l'hiver 362-363. Le Contre Julien de Cyrille d'Alexandrie (444) est une réfutation monumentale de l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien en 362-363. Ce traité, qu'il est d'usage d'appeler Contre les Galiléens, est conservé presque exclusivement par les citations qu'en donne Cyrille. Le livre VIII, très spécifique, ne réfute que trois fragments de Julien choisis de manière à présenter un traité dogmatique sur la Trinité et l'Incarnation. Selon Julien, Moïse et les prophètes n'ont pas annoncé Jésus, et le début de l'Evangile de Jean prouverait que les chrétiens croient en plusieurs dieux. Pour lui répondre, l'Alexandrin expose sa théologie trinitaire à partir de ses fondements scripturaires et grâce à une longue séquence de citations philosophiques - certaines ne sont transmises que par Cyrille - visant à établir que Platon, Numénius, Plotin, Porphyre et le Corpus hermétique ont eu connaissance de la Trinité. Pour le volet sur l'Incarnation, il cite le philosophe Amélius, qui aurait " su qu'un Verbe s'était fait homme ". Le livre IX poursuit l'exposé christologique avec l'exégèse de textes aussi mystérieux que célèbres : Genèse 6 sur l'union des " fils de Dieu " avec les filles des hommes, et Lévitique 16 sur le bouc émissaire. Contre Julien, pour qui le christianisme a trahi le judaïsme, il défend aussi, en citant encore Porphyre, la signification figurative de la Loi et sa valeur pour les chrétiens.

01/2022

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Critique littéraire

Le Roman de Chairéas et Callirhoé. Edition bilingue français-grec ancien

Longtemps présenté comme un auteur tardif, Chariton est aujourd'hui considéré comme le premier auteur de roman dont nous aurions conservé le texte. Homme de lettres, il serait originaire d'Aphrodisias et aurait vécu au IIème siècle. Le Roman de Chairéas et de Callirhoé est la seule ouvre que nous lui connaissons et relate, selon le style sobre, simple et plein d'humour de l'auteur, "une histoire d'amour qui est arrivée à Syracuse". Ce pathos erotikon est le prétexte à un voyage dans tout le monde méditerranéen, de Syracuse jusqu'à Babylone en passant par Milet et l'Euphrate. La présente édition offre une étude approfondie de ce genre protéiforme et complexe qu'est le roman, et plus encore le roman grec. L'introduction fait en outre le point sur les connaissances relatives à Chariton, et notamment ses dates. Une analyse du roman, sous la forme d'un tableau, met en relief les passages qui se répondent, tandis que sont proposées de nombreuses pistes pour le commentaire littéraire. La tradition du texte et les principes de l'édition sont amplement détaillés, et assortis d'un index, en grec, des noms propres et des principaux thèmes, ainsi que d'une carte retraçant les périples de Callirhoé et de Chairéas.

11/2002

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 12, Chants XXXV et XXXVI, Edition bilingue français-grec ancien

Les aventures de Dionysos aux Indes connaissent des heures sombres : c'est sur une situation dramatique que s'ouvre le chant XXXV. Enfermée dans la cité indienne et livrée à la fureur de Dériade, l'armée des Bacchantes est au bord de la déroute. Nonnos renouvelle le topos épique du massacre des guerriers, car ce sont des femmes ici qui sont exterminées, tout en se livrant à la poésie qui sied à son style, celle du sang, de la guerre et de la démesure. Cette inspiration est bientôt rejointe par un autre thème cher à Nonnos, l'amour, ou plutôt ici l'amour feint : le récit de la "passion" de Chalcomédé et Morrheus l'Indien permet de faire converger conquêtes territoriales et sentimentales, et se termine par une trêve momentanée. La guerre et les amours d'ici-bas sont relayées par celles de l'Olympe dans le chant suivant qui présente une théomachie et une naumachie à la mesure de l'emphase du poète. Avec le tome XII se clôt la publication des oeuvres de Nonnos entreprise il y a presque trente ans par Francis Vian : la richesse et l'ampleur de cette édition en font un travail inestimable. Le lecteur trouvera en guise de pistes bibliographiques une liste des études et éditions citées dans l'apparat critique et dans les notes. Chaque chant est précédé d'une notice introductive qui présente et analyse les épisodes tout en fournissant l'essentiel des informations nécessaires à la bonne intelligence de ce texte érudit et riche en allusions mythologiques. Un tableau proposant une comparaison entre la théomachie d'Homère et celle de Nonnos est proposé au lecteur de même qu'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes accompagnent la lecture, et sont développées en fin d'ouvrage. Le volume est en outre enrichi d'un Index Rerum Notabilium en français et en grec.

05/2006

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Critique littéraire

Sur le premier Alcibiade de Platon. Tome 2, Edition bilingue français-grec ancien

L'Alcibiade est sans doute l'un des dialogues platoniciens qui a été le plus lu et le plus apprécié dans l'antiquité : à preuve les multiples citations que l'on en trouve un peu partout ou encore le fait exceptionnel que l'on en a conservé deux commentaires néoplatoniciens. C'est que jamais, à la différence des modernes, les anciens n'ont douté de l'authenticité de ce dialogue, dans lequel certains voyaient même, comme Jamblique, un résumé parfait de la philosophie de Platon.

07/1997

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Critique littéraire

Sur le premier Alcibiade de Platon. Tome 1, Edition bilingue français-grec ancien

L'Alcibiade est sans doute l'un des dialogues platoniciens qui a été le plus lu et le plus apprécié dans l'antiquité : à preuve les multiples citations que l'on en trouve un peu partout ou encore le fait exceptionnel que l'on en a conservé deux commentaires néoplatoniciens. C'est que jamais, à la différence des modernes, les anciens n'ont douté de l'authenticité de ce dialogue, dans lequel certains voyaient même, comme Jamblique, un résumé parfait de la philosophie de Platon.

07/1997

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 1, Introduction générale ; Opuscules 1-10, Edition bilingue français-grec ancien

Né en Syrie du Nord au IIe siècle de notre ère, Lucien a vécu successivement à Antioche, en Gaule et à Athènes. Très estimé à la Renaissance, il est devenu un classique en France au XVIIe siècle et a exercé un forte influence au siècle des lumières. L'oeuvre de cet observateur satirique du monde comprend quatre-vingt cinq titres parmi lesquels on compte des ecphraseis, des dialogues, des diatribes philosophiques, des lettres satiriques et des traités didactiques. Le premier volume de ses Ouvres dans la Collection des Universités de France contient dix courts opuscules qui rendent compte de la diversité de sa production littéraire. Les oeuvres intitulées Phalaris A et B et Eloge de la mouche relèvent du genre sophistique de l'éloge paradoxal. Il s'agit d'exercices épidictiques consistant dans le premier cas à louer un tyran et dans le second à décrire le courage d'un insecte. Dans l'Hippias et dans La salle, la rhétorique est prise au sérieux et rivalise dans la description de bains et de fresques avec l'art architectural et la peinture. D'autres pièces telles que les oeuvres nommées Nigrinos et Vie de Démonax témoignent de la curiosité philosophique de Lucien. Dans la première, l'auteur rapporte le discours du philosophe Nigrinos qu'il a rencontré à Rome et qui propose un idéal de vie fait de désintéressement et de frugalité. La seconde est une biographie du philosophe Démonax dans laquelle Lucien rapporte une série de bons mots attribués à ce dernier. Le lecteur trouvera dans ce premier tome des oeuvres de Lucien le texte grec de ses opuscules accompagné de la traduction de Jacques Bompaire. Le volume comporte en outre une introduction générale dans laquelle sont présentés la vie et l'oeuvre de l'auteur ainsi que l'histoire du texte. Enfin, chaque opuscule est précédé d'une notice qui en explique le contenu.

01/1993

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Critique littéraire

Les Grenouilles. Edition bilingue français-grec

Que peut faire d'autre le dieu du théâtre, Dionysos, quand la mort d'Euripide l'a privé de tout plaisir, sinon se déguiser en Héraclès et aller chercher son auteur favori aux Enfers ? Commence une quête qui va confronter le dieu fantasque aux dures réalités du monde des ombres : des grenouilles qui le célèbrent dans un grotesque chant moderniste, un monstre puant, des coups. L'art ne sert alors à rien. Chez les morts, Dionysos doit arbitrer un conflit entre Eschyle et Euripide. Aristophane offre aux spectateurs un concours tragique qui n'a jamais eu lieu, puisque Euripide a commencé sa carrière juste après la mort d'Eschyle. Le combat analyse des poétiques opposées et montre leurs ridicules : l'art sublime d'Eschyle, qui produit de la réalité grandiose, mais abrutit les spectateurs; ou au contraire l'art d'Euripide, qui prétend enseigner le langage et la dialectique aux Athéniens, mais qui, trop subtil, les rend inefficaces et fourbes. Dionysos choisit Eschyle : Athènes, tout près d'être défaite dans sa guerre avec Sparte (hiver 405), a besoin d'un auteur qui rappelle un âge ancien et meilleur. Le vieil Eschyle remonté sur terre servira à dénoncer le présent. C'est la comédie qui décide, souverainement, de ce que vaut la tragédie et des besoins politiques de la cité.

06/2012

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Religion

LE BANQUET. Edition bilingue français-grec

Ecrit durant la petite paix de l'Eglise (vers 260-290), l'ouvrage de Méthode est une imitation du " Banquet " de Platon. Par sa technique littéraire, il s'agit de " mélanges " sur la chasteté. Pourtant, ce n'est pas purement un ouvrage pédagogique, une exhortation à la chasteté, mais un manuel de doctrine chrétienne, une instruction dans la tradition catéchétique, et même un manuel pratique de psychologie et d'anatomie (certains passages expliquent la physiologie de l'accouchement). La présente édition reprend un choix des notes de l'édition de Musurillo dans " Ancient Christian Writers " avec une introduction en grande partie nouvelle. Le texte critique et la traduction sont nouveaux.

10/1962

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Littérature étrangère

Destins brisés. Edition bilingue français-grec

Avec le temps, ils étaient devenus plus qu'amis. Nikos s'était laissé pousser une petite moustache qui lui seyait bien. L'après-midi, à son retour de tournée, il remettait à M. Garyfallos les recettes de la journée et tous deux emplissaient les registres. Puis, quand il faisait sombre, ils descendaient sur la plage, prenaient une glace à l'Astoria, en haut dans la véranda, ou se rendaient au club de l'Association des amis des sports et de la musique, et jouaient au trictrac, aux échecs. Ils échouaient souvent pour finir dans une petite taverne un peu à l'écart, fréquentée par quelques copains, surtout des jeunes, et là Nikos, au premier petit verre, devenait gai, se levait et dansait le zeïbékiko ou racontait des histoires tirées de sa vie...

03/1997

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Philosophie

Esquisses pyrrhoniennes. Edition bilingue français-grec

Diogène Laërce rapporte l'opinion selon laquelle le premier des sceptiques était Homère ; il dit ainsi, avec ses mots de doxographe, que le scepticisme suit la philosophie " comme l'ombre suit le corps ". Or le seul exposé complet de cet envers du rationalisme grec à nous être parvenu est celui de Sextus Empiricus, et les " Esquisses pyrrhoniennes ", petite somme de philosophie sceptique du IIe siècle de notre ère, sont l'une des clefs du penser antique. Lorsque les " Esquisses " furent traduites par Henri Estienne en 1562, on y reconnut immédiatement l'un des références de la pensée nouvelle. De cette œuvre, trop dédaignée des spécialistes jusqu'à une date récente (il n'en existait même plus en librairie de traduction française), on donne ici le texte intégral accompagné d'un glossaire philosophique.

10/1997

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Religion

CONTRE HIEROCLES. Edition bilingue français-grec

On sait que, dans l'Antiquité, la persécution de Dioclétien fut une des plus violentes qu'aient eu à subir les chrétiens, mais aussi qu'elle se termina par la reconnaissance officielle de leur religion. La " grande persécution " était en quelque sorte l'ultime combat du paganisme dans un monde pour une large part christianisé. Ces circonstances expliquent sans doute la tournure singulière que prend alors la polémique antichrétienne. Les persécuteurs eux-mêmes se joignent aux polémiste : ainsi Sossianus Hiéroclès, gouverneur de Bithynie et préfet d'Egypte pendant la persécution, se dit l'" Ami de la Vérité " pour démontrer aux chrétiens leurs erreurs. Bien plus, apologiste du paganisme, il exalte, en face du Christ et des récits évangéliques, l'" homme divin " dont Philostrate avait écrit la vie et auquel certaines villes d'Asie rendent un culte : Apollonius de Tyane. C'est contre cet aspect persuasif de la polémique antichrétienne que réagit vigoureusement Eusèbe de Césarée, et il met, au service d'une cause qui prend une importance particulière en Orient, un style incisif auquel nous avait peu habitués l'auteur de l'Histoire ecclésiastique ou de la Préparation évangélique. Au moment où l'Eglise sort victorieuse du combat qu'elle soutenait depuis ses origines - mais où il lui reste beaucoup à faire pour extirper des esprits la croyance dans les pouvoirs des divinités païennes - le Contre Hiéroclès reflète le conflit, toujours actuel, entre les séductions du monde et la Révélation divine.

12/1986

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Poésie

Poésies. Edition bilingue français-ancien français

La poésie de François Villon est double : à côté d'une philosophie optimiste et d'un rire tout rabelaisien se déploie la satire grinçante d'un homme que le désespoir menace. Oscillant entre sa vision carnavalesque de l'existence et son obsession de la mort, cet excellent artisan du vers use d'un mélange de bouffonnerie et de gravité, d'ironie et de pathétique, de grossièreté et de délicatesse. Il rit, il pleure. Cette ambiguïté rend compte de l'incertitude du monde : à ses yeux, il est quasiment impossible d'appréhender la réalité, les êtres humains et le langage, qui gardent leur opacité. Face à ces apparences trompeuses, le texte littéraire devient le lieu de la métamorphose du réel : masques, changements de rôles et animalisation des hommes bouleversent les normes et triomphent des angoisses. Pour autant, Villon n'est pas dupe : le rire libère, mais il ne dure pas ; la fête est là, mais la fête finira.

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Critique littéraire

Cligès. Edition bilingue français-ancien français

Rédigé vers 1176, après Erec et Enide, avant Yvain, Lancelot et Perceval, Cligès n'est pas, contrairement à ces quatre récits, un roman arthurien : les deux héros, Alexandre et son fils Cligès, sont Grecs et vivent à Constantinople. Chrétien les fait évoluer entre Constantinople, leur patrie, et la Bretagne du roi Arthur, en un va-et-vient perpétuel entre l'Est et l'Ouest, entre l'Occident et l'Orient, réunis en la personne de Cligès, petit-fils de l'empereur de Constantinople et petit-neveu du roi Arthur. Dans ce cadre oriental, Chrétien entrelace une histoire d'amour calquée sur la légende de Tristan et Iseut et le conte de la fausse morte qui abuse son mari pour fuir avec son amant, en exploitant très ostensiblement toutes les ressources de la rhétorique. Les meneurs du jeu ne sont pas les amants, Cligès et Fénice, mais leurs serviteurs, Thessala la magicienne et jean l'architecte, deux maîtres dans l'art de l'artifice et de l'illusion, dont les talents peu communs sont à l'image des pouvoirs quasi magiques de la création littéraire.

04/2006