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Migrer sous contrainte épizootique en Afrique. Les migrations des sociétés pastorales mbororo dans les abords du lac Tchad et vers le plateau de l'Adamaoua camerounais : XIXe début XXIe siècle

Extraits

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Littérature comparée

Le mythe de Chopin (XIXe-XXe siècles)

Par un vaste corpus de documents rédigés aux siècles XIXe et XXe par des auteurs français et francophones, ce travail étudie les procédés littéraires à la base du "mythe de Chopin" , et analyse les principales appellations attribuées au musicien, suivant la tradition de la sémantique historique.

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Littérature comparée

Le mythe de Chopin (XIXe-XXe siècles)

Par un vaste corpus de documents rédigés aux siècles XIXe et XXe par des auteurs français et francophones, ce travail étudie les procédés littéraires à la base du "mythe de Chopin" , et analyse les principales appellations attribuées au musicien, suivant la tradition de la sémantique historique.

10/2023

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Théâtre

Dramaturgies de la crise (XXe-XXIe siècles)

Notion dramaturgique majeure au vu de la récurrence de son emploi dans les traités d'esthétique, la crise est pourtant une notion encore à construire, construction à laquelle procède cet ouvrage à partir de l'étude des oeuvres de Brecht, Weiss, Bond d'une part, de Horváth, Vinaver, Crimp d'autre part.

09/2017

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Sciences historiques

Histoire de la ville de Saint-Nazaire. Tome 3, Du début du du XIXe siècle au début du XXe siècle

Parue en 1925, cette monumentale histoire de la ville de Saint-Nazaire (plus de 1000 pages) est un véritable monument de l'histoire régionale et l'oeuvre de toute une vie. Elle est due à Henri Moret, qui fut directeur des bureaux de l'administration municipale de Saint-Nazaire, entre 1881 à 1896 et auteur, également, d'une histoire du Croisic. Rééditée plusieurs fois en fac-similé, cette Histoire de Saint-Nazaire méritait enfin une nouvelle édition, entièrement recomposée et proposée en trois tomes : Tome 1 : des origines à la Révolution ; Tome 2 : la Révolution ; Tome 3 : du début du XIXe siècle au début du XXe siècle. Dans un remarquable journal de la ville de Saint-Nazaire nous voilà témoins, au travers des événements marquants, locaux et nationaux, des tenaces et assez incroyables efforts déployés par les diverses municipalités nazairiennes pour faire de la ville une des réussites majeures des indus - tries maritimes et portuaires. L'on y suit également comment de simple bourgade, Saint-Nazaire devient sous-préfecture et supplante, à marches forcées, toutes les vieilles cités historiques des alentours grâce à son dynamisme économique... et sa fabuleuse position géographique ! Au travers des diverses archives compulsées, voici reconstruit minutieusement, ce qu'a été le passé ancien de Saint-Nazaire, jusque dans l'entre-deux-guerres.

06/2018

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Musique, danse

L'harmonie des peuples. Les écoles musicales nationales aux XIXe et XXe siècles

Le " mouvement des nationalités " ou " éveil des nations " germe dès la période romantique pour atteindre son apogée au tournant du XXe siècle. En cette période de bouleversements politiques, géographiques et sociaux qui attisent répulsion et fascination pour les grandes puissances impériales, les pays d'Europe tentent d'affirmer leur indépendance, de mettre en valeur leur spécificité identitaire. La culture est le terrain privilégié de ces revendications nationales, parfois nationalistes, la musique au premier chef. C'est à cette époque qu'ont lieu les premières collectes des folkloristes. Les musiciens " savants " recueillent les chants traditionnels et en nourrissent leurs œuvres. Le" terroir " semble exprimer le caractère, la langue, l'âme d'une civilisation. Le folklore hante désormais toute l'Europe musicale. L'ethnomusicologie fait ses premiers pas. Les pays évoqués ici (France, Espagne, Russie, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie ou pays du nord de l'Europe) abordent chacun d'une façon différente le rapport de la musique savante avec la tradition populaire, et l'investissement sur la nation ne s'exprime pas de manière identique selon qu'il s'agit d'un Etat plus ou moins homogène ou d'un pays luttant pour son autonomie.

11/2006

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Histoire de l'art

A l'ombre des maîtres. Les artistes secondaires en France et en Italie du XIIe au XIXe siècle

Il n'a pas été courant jusqu'ici en historiographie artistique de s'attarder sur les figures ou les pratiques considérés comme "secondaires" , et surtout sur les logiques intellectuelles et méthodologiques qui mènent à un tel classement. En effet, la célébrité ou la volonté de placer une figure sous ses projecteurs reste un leitmotiv principal de la recherche ou de l'élaboration d'expositions pour le public. Ce livre est un pas de côté à la célébrité comme boussole. Son objectif n'est pas de mettre en exergue des figures oubliées ou laissées à la marge, mais d'interroger les mécanismes de ce qui fait l'ombre et de ce qui fait la lumière. L'ouvrage se sert de la secondarité comme pierre de touche pour analyser les critères de sélection et les enjeux d'opposition qui régissent l'histoire de l'art entre les maîtres et leurs élèves, les pratiques artistiques, l'appartenance à un groupe ou encore le statut unique ou le statut double. Pour analyser la secondarité dans l'histoire de l'art, les différents auteurs proposent des approches variées : l'étude prosopographique, lexicologique et sociologique, l'analyse de style, de la figure du commanditaire, du goût officiel et celle du collectionneur.

01/2024

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Histoire de l'Eglise

Une histoire de la Petite Eglise en France. XIXe-XXIe siècle

Elles ont refusé la constitution civile du clergé et le concordat. Elles ont formé " la Petite Eglise ". Elles ? Des communautés catholiques, prêtres et paroissiens, qui se sont mises en marge de l'Eglise pour assumer leur foi sans compromis. Voici leur histoire. Par opposition à la " Grande " (entendons celle de Rome), le mouvement dit de " la Petite Eglise ", dont il reste encore aujourd'hui quelques isolats, en Poitou, en Lyonnais et dans le Centre-Est, est un phénomène multiforme qui a surtout touché la France entre la Révolution et le Second Empire. Quelles que soient ses origines, la " Petite Eglise " se trouve d'emblée associée à une culture d'opposition aux pouvoirs civil (le refus du Concordat de 1801) et religieux (Rome) ; culture qui lui octroie une réelle unité mais dont, parallèlement, les manifestations concrètes sont très diversifiées. Chaque communauté possède une autonomie revendiquée qui se nourrit autant du contexte régional (notamment les événements de la Révolution) que de la culture religieuse antérieure. D'où la nécessité de rechercher les causes profondes de l'implantation géographique totalement discontinue sur le territoire de la République. Ce livre a donc pour objectif de rendre compte de l'originalité, de la multiplicité des facettes mais aussi de la dimension paradoxale qui composent le phénomène " Petite Eglise " jusqu'à nos jours ; d'observer autant le fonctionnement actuel des communautés qui demeurent (environ 3 000 personnes) que les relations que ses adeptes entretiennent avec les autres catholiques.

11/2023

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Histoire internationale

Le monde colonial. XIXe-XXe siècle

Entre l'histoire préconiale, privilégiée aujourd'hui par certains, et l'histoire actuelle du tiers-monde, se situe l'histoire de la colonisation, partie intégrante du passé de l'ex-colonisateur comme de l'ex-colonisé. Le partage du monde, de 1815 à la Seconde Guerre mondiale, en empires coloniaux suscite des rivalités qui pèsent sur les relations internationales. Qu'il s'agisse des empires anglais, français, belge, hollandais, portugais, de l'expansion allemande, italienne ou russe, du partage de l'Asie des moussons, de l'impérialisme américain, l'explication du fait colonial n'est jamais simple : les motifs et les conditions de la conquête en transforment profondément le sens. Mais, avec toutes les nuances qu'implique la diversité des situations, un système transparaît à travers les vicissitudes de la pénétration européenne, de l'administration coloniale, de la mise en valeur du monde d'outre-mer. L'activité missionnaire, l'exploration géographique, les vagues migratoires et les transferts de main-d'oeuvre, la nature des échanges économiques et le choix des investissements y jouent leur rôle. Ce système colonial est démantelé à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La colonisation appartient désormais au passé. Elle ne relève plus de la condamnation ni de la justification, mais de la compréhension historique, que cette seconde édition entièrement refondue s'efforce d'argumenter et de faire entendre.

08/2001

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Histoire de France

La question laïque. XIXe-XXe siècle

Dans la vie de la France contemporaine, peu de mots sont davantage chargés de passion que celui de laïcité. Peu de mots sont aussi davantage chargés d'ambiguïté, puisque le même terme peut désigner une idéologie militante, l'idée laïque, et la garantie juridique de la liberté des croyances, ou de l'incroyance, dans un Etat sécularisé. Peu de mots sont à la fois aussi chargés d'histoire et aussi présents dans les débats de notre temps. A propos de sujets comme les positions de l'Eglise en matière de morale, les obsèques du président François Mitterrand, la venue du pape en France, l'enseignement éventuel de l'histoire des religions à l'école, la question laïque affleure à nouveau, tel un morceau du vieux socle enfoui sous les sédiments de l'Histoire, et marque sa présence dans la France d'aujourd'hui. Est-ce à dire que les péripéties de cette histoire complexe soient connues, et que la portée de la notion de laïcité soit toujours pleinement perçue ? Probablement pas, mais elle demeure un lieu du débat idéologique en même temps qu'un des fondements de la vie commune des Français. Elle commande, certes, les relations entre l'Etat et les confessions religieuses, et la situation de l'école, mais aussi maints autres aspects de la vie sociale.

09/1997

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Suisse

Histoire sociale et genrée de l'éducation physique en Suisse romande (milieu du XIXe siècle-début du XXe siècle)

Qui n'a pas de souvenirs de cours de gymnastique ou de natation suivis à l'école ? Discipline scolaire, appréciée par certains élèves, crainte par d'autres, l'éducation physique a un statut à part dans les programmes et une histoire toute aussi particulière. Dans un pays où l'instruction est un domaine de compétence cantonal, l'éducation physique est la seule branche scolaire dépendant directement de la Confédération depuis 1874. Cette mainmise fédérale, qui concerna longtemps les seuls garçons, a eu pour effet de laisser dans l'ombre l'histoire des pratiques des écolières ou encore les débuts antérieurs et souvent sans lien avec la préparation militaire de cet enseignement dans certains cantons ou communes. Tiré d'une thèse de doctorat, ce livre explore la construction, l'intégration scolaire, la démocratisation et les objectifs de l'éducation physique, les enjeux de genre et de matérialité spécifiques à cet enseignement, ainsi que les débuts de la professionnalisation des enseignant.e.s spécialisés dans quatre cantons (FR, GE, NE, VD) et plusieurs localités de Suisse romande. Il retrace l'histoire de l'éducation physique, du début du XIXe siècle, alors que cette pratique est réservée à la jeunesse masculine aisée des villes fréquentant collèges ou académies, au début du XXe siècle, période où on essaie d'étendre les cours de gymnastique et leurs bienfaits à toute la population scolaire, indépendamment de la classe sociale ou du sexe.

12/2021

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Criminologie et sicence pénite

Routines punitives. Les sanctions du quotidien XIXe-XXe siècle

Au cachot, privé de sortie, à l'isolement, à l'amende, au pain sec et à l'eau... Nombreuses sont les sanctions qui rythment la vie à la caserne, en prison, à l'usine, en maison de retraite, à l'école, à l'hôpital psychiatrique ou au couvent. Punir serait une dimension essentielle des institutions "? disciplinaires ? " telles que Michel Foucault les a qualifiées. Le collectif d'historiennes et d'historiens réunis dans cet ouvrage a voulu interroger cette évidence et proposer une histoire sociale des sanctions ordinaires au xixe et au xxe ? siècles. Il saisit le moment où la domination devient visible et tangible, où le pouvoir cogne. Qui punit-on, pour quelles raisons et comment ? De la qualification des infractions aux répertoires punitifs, des pratiques des punisseurs à l'expérience des punis, des scandales aux tabous, ce livre s'intéresse à la routinisation des sanctions. Il compare leur poids dans le quotidien administratif et leur empreinte sur les trajectoires individuelles. Ce faisant, il ouvre la voie à une histoire commune des institutions militaire, éducative, religieuse, thérapeutique, coercitive et d'assistance.

10/2023

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Histoire internationale

La fanfare du négus. Les Arméniens en Ethiopie (XIXe-XXe siècles)

Combien de fois ai-je entendu dire que "les Arméniens étaient les plus proches des Éthiopiens". Que, contrairement à la plupart des Blancs en Éthiopie, ils n'étaient pas considérés comme des "étrangers ? A partir de l'exemple de la minuscule communauté arménienne et du non moins minuscule épisode de la création d'une fanfare de 40 orphelins rescapés du génocide de 1915, Boris Adjemian met en lumière le silencieux ouvrage d'un enracinement paradoxal, qui place les individus à mi-chemin du national et de l'étranger. En 1924, 40 enfants rescapés du génocide de 1915 sont recrutés par le ras Tâfâri, alors prince héritier et régent de l'Empire d'Ethiopie, pour former la fanfare officielle et c'est le chef d'orchestre de cette fanfare qui compose le premier hymne officiel du nouvel Etat. En focalisant sa recherche sur "la fanfare du négus", Adjemian nous fait comprendre le rôle surprenant joué par ces immigrants étrangers dans l'invention de l'hymne national éthiopien et la place exceptionnelle qu'occupe dans les récits de vie qu'il a recueillis, le thème des Arméniens "amis des Rois". Comment les traces de la présence arménienne continuent-elles à modeler le présent éthiopien ? Que nous dit l'histoire d'une poignée d'immigrants et de leurs descendants sur la construction sociale de l'étranger et du national dans une société africaine qui n'a pas connu la colonisation ? Voici une originale et passionnante porte d'entrée pour explorer à la fois l'histoire de l'Ethiopie et de la construction de l'Etat national contemporain, réfléchir sur le concept de diaspora, les rapports entre mémoire collective et individuelle. Au-delà du cas des Arméniens d'Ethiopie, il nous invite à repenser la question de l'intégration des étrangers dans l'État-nation.

11/2013

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Religion

Femmes, Eglises et société. Du XVIe au XIXe siècle

Au long des siècles, des femmes ont eu place, rôle et fonction dans les Eglises catholique et protestante, et en conséquence sur leur société, sans être toujours reconnues "officiellement" mais en laissant des oeuvres vivantes. Nicole Vray leur rend hommage dans ce nouveau livre, en présentant de courtes biographies de personnalités féminines, qui ont marqué leur temps par leur foi et leurs convictions. Le choix de ces femmes obéit aux critères suivants : elles doivent d'une part avoir vécu dans, par et pour l'Eglise ; et d'autre part, avoir laissé des traces ou des oeuvres pérennes - faits sociaux, fondations, écoles, hôpitaux... Depuis le XVIe siècle jusqu'au XIXe siècle, nous sont donc proposés les portraits de grandes figures représentatives en France (Jeanne d'Albret, Jeanne de Chantal, Marie Durand, Bernadette Soubirous...), retraçant l'évolution de la place et de la fonction de la femme dans les actions sociales. Toutes, dans le respect de leur hiérarchie mais avec une même détermination, et sans crainte des risques encourus, auront tracé le chemin de leurs compagnes des siècles suivants.

03/2014

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Géographie

Peurs dans la ville. Urbanisme et sécurité dans l'agglomération lyonnaise XIXe-XXIe siècle

Ce livre met en lumière les effets des préoccupations sécuritaires sur la conception, la gestion et l'usage des espaces urbains. Effectué par une équipe pluridisciplinaire de chercheurs lyonnais, ce travail renouvelle l'approche des problèmes de la ville sécuritaire. Il est issu d'une recherche coordonnée par le géographe Jacques Comby. L'agglomération lyonnaise, terrain d'étude, est précurseur en matière de prévention des risques. Cette étude porte sur plusieurs siècles et multiplie les approches, en tenant compte de toutes les échelles et de tous les lieux de l'agglomération : des immeubles aux quartiers et espaces verts, du centre-ville aux banlieues. La première partie est consacrée aux études historiques, du début du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale ; la seconde traite des pratiques récentes, de 1960 à nos jours. La troisième partie se penche plus particulièrement sur les parcs et les jardins entre 1850 et aujourd'hui. Cette analyse riche d'enseignements, montre que les préoccupations sécuritaires ont un impact non seulement sur les aménagements urbains, mais aussi sur le phénomène urbain dans son ensemble. Elle montre aussi combien il est indispensable de convoquer les sciences humaines et sociales dans toute leur diversité, pour traiter ce sujet, au-delà de réponses purement technicistes.

06/2015

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Allemand apprentissage

Penser les identités juives dans l'espace germanique. XIXe-XXe siècles

Un panorama de la pluralité des identités juives qui se sont construites en Allemagne aux XIXe et XXe siècles : mouvement des Lumières juives, effervescence intellectuelle de la République de Weimar, exil et reconstruction après 1945, etc. Les auteurs évoquent en particulier la grande tradition judéo-allemande et son échec tragique, ainsi que l'affirmation identitaire actuelle.

07/2015

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Sciences historiques

Les étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle. Migrations et formation des élites

Une forme mineure de mondialisation s'opère au XIXe siècle, celle que provoquent les échanges universitaires, et notamment les migrations étudiantes : à la Belle Epoque, profitant d'une politique universitaire très libérale de la France, de l'attrait international de Paris et de la position dominante des facultés parisiennes dans le marché national estudiantin, le Quartier latin attire la jeunesse des cinq continents, du Canada au Japon et de l'Argentine à la Russie. Qui sont ces étudiants venus d'ailleurs ? L'ouvrage s'attache à décrire leur origines géographiques, leurs appartenances religieuses et sociales, leur niveau d'études et met en valeur une catégorie exceptionnelle d'étrangers : les étudiantes, constamment plus nombreuses que les Françaises avant la Grande Guerre. L'évolution du nombre des étudiants étrangers au long du siècle est décrite ainsi que leurs choix disciplinaires, les études qu'ils suivent, les diplômes qu'ils recherchent, leurs résultats scolaires et leur avenir professionnel, qu'ils s'établissent en France, ce qui est assez rare, ou retournent dans leur pays. Enfin, le livre évoque la vie quotidienne, matérielle et intellectuelle, de ces étudiants, leurs lieux de réunion, leurs activités politiques et sociales et les relations qu'ils peuvent nouer avec leurs compatriotes ou leurs camarades français.

11/2012

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Religion

Les religions à l'école. Europe et Amérique du Nord XIXe-XXIe siècles

Les Français ont tendance à penser que les problèmes liés à la place de la religion à l'école relèvent de cette exception que serait la laïcité dite " à la française ". Mais, comme le montrent les études ici rassemblées, le cas français est moins original qu'on ne le suppose dans l'Hexagone. L'exemple des Etats-Unis, du Canada et de plusieurs Etats européens prouve que ces pays ont connu, et connaissent encore, de vifs débats relatifs à la place de la religion, ou des religions, au sein de l'institution scolaire. Toutes les contributions font ainsi état de difficultés apparues dans des contextes et pour des motifs différents. Dans certains cas, ce qui est en jeu, c'est la nature des rapports entre l'Etat et une Eglise dominante, et le rôle que celle-ci joue dans l'éducation de la jeunesse. Si parfois l'accord règne entre ces deux grands partenaires, souvent des tensions idéologiques naissent et s'amplifient sous les effets de la modernité politique, culturelle et scientifique. Dans d'autres cas, les situations de pluralisme religieux voient naître des rivalités et des doléances relatives à des atteintes à la liberté de conscience, parfois accentuées par des questions de domination politique ou de concurrence linguistique, auxquelles des aménagements entre cultes peuvent mettre fin.

02/2011

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Sciences politiques

La France républicaine. Histoire politique XIXe-XXIe siècle

Cet ouvrage apporte un éclairage plus que jamais nécessaire sur les fondements de notre histoire nationale. Michel Winock y démontre comment la culture et la pratique politiques des Français procèdent de ce qu'il appelle un " héritage de divisions ". Cette guerre civile latente, et parfois explosive, a pris sa source et son élan sous la monarchie et n'a cessé de croître depuis la Révolution, l'Etat centralisé se heurtant à des antagonismes et à une contestation de son pouvoir au sein de la société civile. Michel Winock décrit et décrypte les phases successives ou permanentes de cet affrontement intérieur : entre tradition monarchique et peuple souverain ; république modérée et république radicale ; cléricalisme et laïcité ; socialisme démocratique et communisme léniniste ; Vichy et France combattante ; libéralisme et étatisme ; Europe et souverainisme... Autant d'éléments de discorde qui ont mis constamment à l'épreuve notre édifice national et contribué à le fragiliser. Cet ensemble magistral, d'ordre à la fois pédagogique et analytique, traverse près de deux cents ans d'histoire politique et intellectuelle. Il permet de mieux comprendre toute la complexité de notre pays, dont l'histoire n'a cessé d'être instable et tumultueuse. Il constitue par là même un document d'actualité des plus éclairants.

03/2017

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Sciences historiques

Histoire de la presse en France. XXe-XXIe siècles

Cet ouvrage présente une histoire de la presse écrite française de la fin des années 1890 (l'avènement de la presse de masse) à nos jours. A travers les thématiques telles que la politique, l'économique, etc. , les auteurs choisissent d'ancrer l'évolution de la presse à travers l'histoire culturelle, ce domaine ayant été le plus renouvelé en matière historiographique avec les représentations, les questions du genre, etc. et de l'histoire des médias, ce qui conduit à situer les mutations de la presse par rapport à l'ensemble des médias et non l'inverse, point de vue plus communément adopté. Ce manuel met à la disposition du lecteur un ouvrage aux problématiques renouvelées qui, tout à la fois, s'intéressera aux supports, aux entreprises, aux milieux de l'information, aux pratiques culturelles, aux publics, au rapport de la presse à son environnement politique, social, économique et culturel (la presse comme objet replacée dans les grands enjeux d'une société en constante évolution).

07/2016

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Critique littéraire

La responsabilité de l'écrivain. Liitérature, droit et morale en France (XIXe-XXIe siècle)

Un écrivain peut-il tout dire, et si non, quelles sont les limites ? Celles-ci ont-elles évolué, ou les interdits sont-ils permanents ? Un écrivain doit-il tout dire, et si oui, les lois de la République des lettres lui font-elles obligation d'enfreindre celles du pouvoir et de la morale ? Telles sont quelques-unes des questions qu'aborde ce livre d'une ampleur intellectuelle et politique considérable. La liberté de l'auteur est indissociable de sa responsabilité, autrement dit d'une réflexion sur le rôle social de l'écrivain et sur les pouvoirs, réels ou supposés, de l'écrit. C'est ce lien que l'une des meilleures spécialistes de la condition des écrivains à travers l'histoire s'est attachée à penser pendant dix ans. L'étude traite ces questions à quatre moments-clés, qui marquent autant d'étapes dans l'histoire de la morale publique en France : la Restauration, le Second Empire, la Troisième République et la Libération. On y revisite des procès célèbres : ceux de Béranger, Courier, Flaubert, Baudelaire, ceux des naturalistes et, à partir d'archives inédites, ceux des intellectuels collaborationnistes. L'épilogue examine la redéfinition de ces enjeux des années 1950 à nos jours : les formes de censure se font plus discrètes, la parole de l'écrivain a perdu de son poids dans l'espace public, mais l'actualité montre que la littérature peut encore être scandaleuse.

03/2011

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Beaux arts

L'art et la vie. Comment les artistes rêvent de changer le monde, XIXe-XXIe siècle

Concilier l'art et la vie, tel est le projet de nombreux artistes depuis le XIXe siècle. Enrichir l'existence par de nouveaux apports artistiques ou faire se confondre art et vie est au coeur de la réflexion et de la pratique de nombreux mouvements de l'époque moderne et contemporaine. Ainsi, les protagonistes d'Arts & Crafts et les autres artistes influencés par la pensée de John Ruskin travaillent au décloisonnement des pratiques artistiques. Les dadaïstes critiquent les valeurs établies et remettent en cause la notion même d'art, rejetant une activité pour eux dépassée. D'autres mouvements d'avant-garde comme le néoplasticisme, le suprématisme, le constructivisme, le productivisme..., en phase parfois avec les mouvements révolutionnaires naissants, visent eux aussi à accorder l'art et la vie Après la seconde guerre mondiale, et sans doute parce que jamais autant la personne humaine et son existence même ont été niées, le rapport de l'art et de la vie revient au centre de tous les questionnements. Les lettristes révolutionnaires engagent une réflexion que les situationnistes vont poursuivre et développer de manière exemplaire. Au même moment, en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Asie, des mouvements se constituent avec comme objectif de dépasser la pratique artistique en la transformant en autant de séquences de vie. Les propositions de Gutaï ; de Fluxus, du groupe Ecart, du groupe Untel, comme celles de créateurs plus individuels, Trouvent aujourd'hui encore à résonner dans l'oeuvre de jeunes artistes qui, renonçant à produire de nouveaux objets, privilégient la richesse des échanges et la qualité de la relation.

04/2019

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Sciences historiques

Le sport et la guerre, XIXe et XXe siècles

Le sport est-il, pour paraphraser Clausewitz, la guerre poursuivie par d'autres moyens ? Le sport est-il tout simplement lui-même "la guerre" ? Quels enjeux politiques et idéologiques recouvre l'utilisation du sport et de ses champions dans les nouvelles formes d'affrontement qui surgissent au XXe siècle ? Pourquoi la guerre de 1914-1918 est-elle décrite par la presse sportive comme "le grand match" ?... Cet ouvrage, issu d'un colloque international organisé à Rennes/Saint-Cyr Coëtquidan, a pour objet d'analyser les interactions et les relations entre le sport et la guerre. Il questionne la vision traditionnellement pacificatrice du sport tout en proposant une double lecture historique des dynamiques et logiques qui amènent à considérer le sport et la guerre comme étroitement liés : la guerre apparaissant comme un élément structurant du sport ; le sport comme un élément structurant de la guerre. Organisé en fonction de grandes thématiques (le sport et la préparation de la guerre ; les médias et la construction des figures héroïques du sportif et du combattant ; le rôle de la guerre dans la diffusion et la transformation des pratiques sportives ; le sport comme outil de propagande, de domination, de résistance, mais également comme levier de gouvernance mondiale et comme facteur de paix...), le livre permet au lecteur d'appréhender les articulations multiples - culturelles, sociales, politiques, idéologiques - qui inscrivent sport et guerre dans des perspectives structurantes fondamentales pour les sociétés contemporaines. Construit autour d'une introduction générale et composé de 44 textes sélectionnés réunissant spécialistes de l'histoire du sport et de la guerre, l'ouvrage constitue une référence incontournable sur un thème intéressant le monde universitaire (étudiants. professeurs. chercheurs), les acteurs du monde militaire et de la sphère politique, les milieux sportifs et, plus largement, celles et ceux qui s'interrogent sur la place grandissante du sport et ses significations dans un monde en proie à de profonds bouleversements.

01/2013

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Byzance

De très savants pasteurs. Conceptions et pratiques de l'autorité des évêques dans la société byzantine des XIe-XIIe siècles

Dans la société byzantine, l'autorité des évêques repose d'abord sur l'institution ecclésiastique, qui leur confie la mission de veiller sur les fidèles de leur diocèse en tant que pasteurs. Depuis les débuts de la christianisation de l'Empire, leur fonction dépasse le cadre strictement religieux, et ils constituent l'un des corps de l'Etat. Ce livre met à jour une nouvelle forme de l'autorité épiscopale aux XIe-XIIe siècles, fondée sur un modèle intellectuel en partie charismatique au sens de Max Weber. Elle passe par la reconnaissance de la culture savante des prélats et sa mise en pratique dans le gouvernement épiscopal. La floraison de la rhétorique byzantine à cette époque et la formation intellectuelle poussée d'un grand nombre d'évêques leur offrent un outil de communication, aussi bien dans leur diocèse qu'à Constantinople. L'analyse des discours et des lettres épiscopales met en évidence ce système de gouvernement. Présents dans leur diocèse et dans la capitale, les évêques sont les relais d'un pouvoir de plus en plus centralisé et sont un relais entre les populations provinciales et les autorités centrales de l'Empire. L'étude de la carrière, des conceptions du groupe épiscopal et de leur autorité et des actions des évêques dans leur diocèse fournit un tableau complet de l'épiscopat byzantin à une époque charnière de l'histoire de l'Empire.

05/2022

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Histoire internationale

Histoire de l'Allemagne XIXe-XXe siècle. Le long chemin vers l'Occident

De la fin du Saint Empire romain germanique (1806) à la réunification de 1990, le cours de l'histoire allemande a suivi un chemin bien particulier, plus d'une fois catastrophique. L'absence d'Etat national et la présence de deux grandes puissances germaniques (l'Autriche et la Prusse) ont retardé voire altéré l'établissement de la démocratie, laquelle n'a triomphé (brièvement) qu'à la faveur de la défaite de 1918 et de nouveau après celle de 1945 - mais seulement en 1990 à l'est. Les perpétuelles hésitations des élites entre " petite " et " grande " Allemagne plongent leurs racines dans un très ancien passé et ne s'estompent vraiment que dans la seconde partie du XXe siècle à travers la construction européenne - ce n'est que depuis quinze ans qu'il n'y a plus de " question allemande "... Il est passionnant, pour un Français, de suivre là-dessus l'évocation et la réflexion de l'un des meilleurs spécialistes d'outre-Rhin. Heinrich Winkler ne néglige aucune des clefs mises à la disposition de l'historien, s'intéressant spécialement aux mythes et aux lectures de l'Histoire sur lesquels les Allemands, génération après génération, ont deux siècles durant vu leur avenir et construit leur projet. Son ouvrage, magistral, est une somme sans précédent où la sûreté et la richesse de l'information le disputent à l'intelligence de l'événement et à la hauteur de vue. A l'intersection du politique, du culturel et de cent autres approches du passé, il concilie avec bonheur l'histoire-récit et l'histoire-problème.

04/2005

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Sociologie

Dans l'écheveau de la frontière. Alignements, réalisations des attachements politiques dans la Roya (XIXe-XXIe siècles)

Cette ethnographie historique de la vallée de la Roya, à la frontière entre l'Italie et la France, offre un point d'entrée dans l'écheveau de la frontière : il s'agit de déplier les différentes lignes qui composent une frontière étatique, presque parfaitement superposées à tel point que leur pluralité devient invisible "vue du ciel", mais aussi de suivre les processus au cours desquels ces limites de différents ordres d'activités (échanges commerciaux, usages linguistiques, etc.) viennent s'aligner sur la frontière. Cette zone frontalière constitue ainsi un terrain pour saisir la consistance locale d'une appartenance étatique. Par son histoire singulière, la Roya constitue un laboratoire à ciel ouvert des effets de réalignements que produit un déplacement de frontière (ici en 1947) sur un territoire et des populations. Elle révèle aussi le travail spécifique de l'Etat à ses frontières – d'autant plus intense quand il s'agit de revendiquer un nouveau territoire à la fin de la Seconde guerre mondiale, et plus récemment de recommencer à filtrer les mobilités humaines au sein de l'espace Schengen ou de réaffirmer sa présence après la tempête de 2020 – et ses articulations avec l'ensemble des mobilisations politiques dont la Roya a été l'objet au cours de son histoire.

07/2023

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Religion

Le temps des cornettes. Histoire des Filles de la Charité. XIXe-XXe siècle

Qui ne connaît, au moins par leur riche iconographie, les célèbres cornettes des Filles de la Charité ? Fondée par saint Vincent de Paul et Louise de Marillac au xviie siècle, la petite communauté parisienne a rapidement gagné la France des villes et des villages pour devenir la principale congrégation de soeurs actives à la fin de l'Ancien Régime. " La rue pour cloître " : telle était la règle de vie originale de ces femmes, ni cloîtrées ni mariées mais célibataires vouées au service des pauvres. Après un premier tome consacré à la période moderne, Matthieu Brejon de Lavergnée aborde ici les deux siècles suivants, entre Révolution française et Deuxième Guerre mondiale. " Le temps des cornettes " : c'est celui d'un nouveau contrat social entre Etats et Eglises pour répondre aux pauvretés de l'âge industriel comme à la forte demande d'éducation, de santé et de loisirs des sociétés urbanisées. Sensibles à la conjoncture politique, les Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul connaissent aussi exil et martyre en France, au Mexique ou en Chine. L'échelle des cornettes est désormais globale, de l'Europe à ses espaces coloniaux comme aux nouveaux mondes américains. Missionnaires, elles exportent un culte marial si français depuis les apparitions de Catherine Labouré en 1830. Mais encore institutrices, infirmières, éducatrices ou syndicalistes, elles accompagnent les nouveaux fronts de la professionnalisation féminine au xxe siècle. Elles contribuent ainsi à redessiner les rapports de genre au sein de sociétés dures aux femmes. Féministes, les bonnes soeurs ? La question mérite d'être posée. C'est tout l'intérêt de cet ouvrage, appuyé sur de riches archives, que d'évoquer avec rigueur le rôle capital joué par des générations de femmes qui ont lié horizon spirituel et travail social. Matthieu Brejon de Lavergnée est agrégé et docteur en histoire, maître de conférences habilité à la Sorbonne. Il est spécialiste d'histoire sociale et religieuse, et s'attache en particulier à une histoire de la charité, de la philanthropie et de l'assistance.

05/2018

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Sciences historiques

Les amours paysannes (XVIe-XIXe siècle)

Bergeries, pastourelles, violences rustiques des vilains... Des amours paysannes d'autrefois nous ne connaissions que l'image déformée qu'en ont laissée nobles et bourgeois. Peut-on aller plus loin ? Peut-on faire parler ce monde rural muet et sans mémoire ? Jean-Louis Flandrin présente ici un essai d'ethnographie historique. Le folklore a fixé gestes et clichés ; la loi de l'Eglise et de l'Etat a marqué des interdits ; les archives judiciaires évoquent les contraintes sociales et leur transgression ; les comptages des démographes restituent le temps long des comportements collectifs. Confrontés, recoupés, ces témoignages partiels restituent, des obsessions adolescentes aux liaisons tragiques, du mariage aux déviances, les codes amoureux d'une société traditionnelle.

04/1993

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Religion

Les officiers français des zouaves pontificaux. Histoire et devenir entre XIXe et XXe siècle

Entre 1860 et 1870, plus de 10 000 volontaires catholiques ont défendu par les armes le pouvoir temporel du Pape Pie IX. Venus d'une trentaine de pays, tous ont répondu à l'appel du Souverain Pontife, menacé dans son intégrité par les troupes du roi de Sardaigne Victor-Emmanuel II de Savoie, désireux de réaliser l'unité italienne. Parmi eux, 3 000 Français se sont engagés pour six mois ou pour dix ans. Près de 150 sont officiers, aumôniers ou médecins. Ce sont eux, ces cadres du régiment, que cet ouvrage se propose d'étudier. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils fait pendant leurs années au service du Pape et quelles ont pu être leurs motivations ? Organisé en trois parties distinctes, l'ouvrage présente une étude richement documentée et novatrice sur les Zouaves pontificaux. L'auteur a reconstitué le parcours de ces derniers défenseurs des Etats Pontificaux, non seulement en amont, depuis leur enfance et à travers leurs origines familiales, sociales et géographiques, mais aussi en abordant ce qu'ils sont devenus après la fin de l'existence officielle du régiment. Leur histoire, leurs engagements, ainsi que ceux de leurs descendants, ne s'arrêtent en effet pas ainsi mais courent sur toute une vie, s'écrivant entre le XIXe et le XXe siècle : ce qu'ils ont été, ce qu'ils ont fait, ce qu'ils sont devenus et le souvenir qu'ils ont laissé s'inscrit dans un itinéraire personnel beaucoup plus large sur lequel ce livre apporte un éclairage inédit, permettant de dégager le sens qu'ils ont voulu donner à leur vie.

05/2017

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Empire colonial

Les Sociétés de géographie en France et l'expansion coloniale au XIXe siècle

A travers l'étude des Sociétés de géographie en France, de leur idéologie et de l'évolution de leur recrutement, du début du XIXe siècle - leur "grand siècle" - à l'entre-deux-guerres, Dominique Lejeune, professeur au lycée Louis-le-Grand, éclaire à la fois l'histoire d'une élite de l'esprit et de l'argent, celle du phénomène des Sociétés savantes et celle d'une science, la géographie, synonyme d'exploration, différemment comprise selon les époques et les individus. De l'association de grands notables des années 1820 qui ne songent qu'à l'exploration du globe sans aucune vue utilitaire, aux groupes de pression des années 1860 prônant une géographie commerciale et colonialiste, les Sociétés de géographie, dominées par celle de Paris, la doyenne du monde, participent au mouvement de tout un siècle qui porte l'Europe au-delà de ses frontières. Explorateurs et géographes de cabinet s'affrontent ; mais tous, avec les officiers, les négociants, les artistes - Jules Verne et Rimbaud pour ne citer qu'eux -, écrivent un chapitre passionnant de la grande histoire de la curiosité occidentale.

05/2021

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Sciences historiques

Les courants historiques en France. XIXe-XXe siècle, Edition revue et augmentée

L'histoire, depuis quelques décennies, fait retour sur elle-même. Elle s'interroge sur les notions en usage, ce qui implique que l'auteur comme le lecteur d'histoire comprennent plus exactement ce que faire de l'histoire veut dire. Restituer les courants historiques au cours des deux derniers siècles, c'est révéler les trois dimensions théorique, professionnelle et institutionnelle de la discipline. Celle-ci est d'abord le produit du lien social inédit qui, avec la Révolution française, s'est légitimé en distinguant l'Ancien Régime du Nouveau, et en mobilisant le récit historique. Elle est ensuite un savoir qui médiatise auprès du public ses travaux et résultats par une technique, des règles de recherche et des procédures d'enquête et d'analyse qui lui sont propres. Elle est, enfin, écriture, mise en récit, ce qui implique qu'attention soit prêtée aux règles d'énonciation, à l'usage discursif des sources comme aux effets de langage, autant qu'aux pressions du pouvoir ou des groupes sociaux qui toujours chercheront à l'enrégimenter.

09/2007