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Le mythe du peuple et la société française du XIX siècle

Extraits

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Philosophie

La crise de la philosophie au XIXe siècle

A quoi bon, pour comprendre l'état et l'évolution de la philosophie du XIXe siècle après la mort de Hegel, commencer par dresser la liste des philosophes d'une période pendant laquelle on annonce partout l'agonie de la philosophie elle-même ? A quoi bon commencer par quantifier l'influence des philosophes et des écoles philosophiques d'une période durant laquelle les philosophes confessent ouvertement leur découragement et espèrent la venue d'un grand réformateur qui puisse sortir la philosophie du grand discrédit dans lequel elle est tombée ? La seconde moitié du XIXe siècle, c'est d'abord cette agonie et cette anarchie, ce découragement et cette désorientation, la grande crise de la philosophie, une période de mutation majeure dont les principes commandent jusqu'à nos jours.

09/1997

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Histoire des idées politiques

Trop de fonctionnaires ? Histoire d'une obsession française (XIX-XXIe siècle)

En France, chaque campagne présidentielle charrie son lot de promesses de réductions massives du nombre de fonctionnaires. En avril 2021, la presse préparait ainsi le terrain de la prochaine course à l'Elysée. Le Figaro s'interrogeait : " Pourquoi le nombre de fonctionnaires ne baisse-t-il pas ? " et Acteurs publics s'alarmait d'une " explosion des créations d'emplois à l'Etat " car la Cour des comptes constatait une hausse de... 0, 1 % des effectifs en 2020 ! Cette préoccupation n'est pas neuve. De Saint-Just à Macron, en passant par Charles Maurras ou Jacques Duclos, tout le spectre politique a affirmé un jour que l'Etat emploie trop de fonctionnaires. Au fil de l'enquête historique, Emilien Ruiz examine les ressorts de cet unanimisme : le flou de la notion de " fonctionnaire " , les conditions du développement de l'Etat, les idées reçues sur le statut, les obstacles à la féminisation et l'échec des politiques de baisse des effectifs. Derrière les débats sur le nombre des fonctionnaires, cette histoire d'une obsession française révèle finalement un enjeu moins comptable que démocratique : celui du rôle que nous entendons, collectivement, assigner à l'Etat. Historien, Emilien Ruiz est assistant professorà Sciences Po. Ses recherches portent principalement sur les relations entre savoirs et pouvoirs depuis la fin du xixe siècle. Pour ses travaux sur l'histoire du nombre des fonctionnaires, il a été lauréat du prix Saint-Simon de l'EHESS (2009), du prix Aguirre Basualdo de la Chancellerie des universités de Paris (2014) et du prix Alain Desrosières du groupe histoire de la Société française de statistique (2016).

09/2021

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Economie

La Société translucide. Pour en finir avec le mythe de l'Etat bienveillant

L'Etat est de retour sur le devant de la scène économique. Il aide les entreprises défaillantes, investit dans les secteurs jugés stratégiques, dit son mot sur la nomination des grands patrons, définit de nouvelles règles. Beau programme, sauf qu'en matière fiscale, bancaire ou industrielle, il y a un gouffre entre les effets d'annonce et la réalité. Il ne suffit hélas pas d'invoquer l'intérêt général pour le promouvoir. Il n'y a pas de pilote bienveillant aux commandes de l'appareil d'Etat mais des hommes inévitablement dotés d'intérêts particuliers, guettant les prochaines élections, ou tout simplement soucieux d'optimiser leurs carrières. Oublions donc la mythique neutralité d'un Etat aux mains propres et efficaces ! Fixons-nous plutôt des objectifs concrets, modestes et aux résultats contrôlables : livrer une information fiable et détaillée aux citoyens exigeants que nous sommes devenus, prêter une oreille attentive à nos critiques légitimes. Pour échapper à la tyrannie du court-terme et à la multiplication des réformes avortées, Augustin Landier et David Thesmar donnent le mode d'emploi d'une société translucide, autrement dit assez adulte pour sauver, dans la décennie qui s'ouvre, le modèle français.

05/2010

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Atlas historiques

Atlas de la France au XIXe siècle

1815-1914 : révolution industrielle, affaire Dreyfus, urbanisme haussmannien, impressionnisme ou Art nouveau, Belle Epoque... ces mots évoquent immédiatement le XIXe siècle. Après le choc qu'a été la Révolution française, c'est l'éclosion d'une nouvelle ère, qui oscille entre nostalgie du passé et projection vers l'avenir. - 1815-1851 : au lendemain du Premier Empire commence un combat pour les libertés. La société est fragilisée et divisée, mais les débuts de la modernisation apportent un début de croissance. - 1852-1879 : c'est le temps de la spectaculaire modernisation économique et sociale. - 1880-1914 : la Troisième République ouvre soixante ans de stabilité institutionnelle, malgré de nombreuses oppositions et tensions sociales. Les 80 cartes et infographies originales de cet atlas rendent ainsi compte des évolutions politiques, économiques et sociales de ce XIXe siècle français.

02/2021

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Beaux arts

La sculpture et la gravure au XIXe siècle

La sculpture et la gravure au XIXe siècle / par Louis Gonse Date de l'édition originale : 1893 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Critique

Romans et fictions brèves dans la littérature française du XIXe siècle. Interférences, tensions, dialogues

Si la question des interactions entre le roman et les fictions brèves n'est pas propre au XIXe siècle, elles se pose toutefois avec une particulière acuité à cette époque. C'est en effet le moment où s'affirme à la fois le statut générique du roman et celui de la nouvelle, à la faveur du mouvement de reconfiguration du système des genres qui se produit au cours de ce siècle. Cette séparation n'empêche toutefois pas des liens étroits, nombreux et divers, dus notamment à l'entrée de la littérature dans l'ère médiatique, puis dans la "civilisation du journal" , règne de la circulation et du recyclage des écrits, de la porosité des frontières génériques, des entrelacs de formes, de leur hybridation. Ce volume est d'une grande richesse sur tous les plans : théorie du roman et théorie de la nouvelle en tant que forme brève ; méthodologies variées (approches comparées de l'usage des deux formes chez un même auteur, par exemple) ; histoire littéraire et réflexions sur les supports médiatiques ; choix d'un large corpus, bien équilibré (auteurs canonisés, tels Staël, Stendhal, Balzac, Sand, Flaubert et Maupassant, et auteurs moins lus de nos jours, comme Féval, Erckmann-Chatrian, Daudet ou Rosny ; et ceux que la recomposition des champs universitaires au XXIe siècle a minorisés, comme Lamartine, Musset ou Nodier) ; réflexions sur les genres esthétiques et sur la poétique des oeuvres.

02/2022

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Littérature française

Le dirigeant de la société anonyme en droit français et OHADA

L'abondance des règles applicables à l'organisation des SA est simplement révélatrice de l'importance que le législateur tant français qu'OHADA accorde à ce type de société. Cette conception juridique classique trouve sa justification sur la nature d'activités susceptibles d'être exercées par la SA. A cet effet, le législateur présente l'organe de gestion de la SA dans un schéma algébrique difficilement compréhensible. Face à une organisation bicamérale ou bicéphale (conseil d'administration et direction générale etc...), le volume extrêmement diversifié des textes régissant le dirigeant de la SA, pris dans un hybridisme en forme d'un parallélépipède, ont obscurci davantage son statut juridique. A telle enseigne que le dirigeant de la SA est tantôt mandataire social et organe de la société, tantôt mandataire et représentant légal, tantôt travailleur, tantôt exerçant cumulativement plusieurs fonctions couvertes par divers contrats. Ainsi, saisir méthodiquement les contours de cette complexité, en scrutant également les pouvoirs et la responsabilité civile et pénale du dirigeant de la SA, a été au centre de la littérature juridique développée par cette étude.

11/2021

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Histoire de France

Splendeurs et misères du XVIIe siècle. Mazarin, Louis XIV et vingt millions de Français

C'est Pierre Goubert qui, en 1963, a mis fin à l'expression voltairienne de " siècle de Louis XIV " : ne sous-entendait-elle pas, en effet, que ce monarque seul - au demeurant roi de plein exercice à partir de 1662 seulement - a édifié un monument équivalent à ce qu'ont fait Périclès à Athènes et Auguste à Rome ? Il s'en faut, pourtant... Louis XIV et vingt millions de Français a montré une fois pour toutes qu'au XVIIe, siècle les misères l'ont plus d'une fois emporté sur les splendeurs et aussi qu'il est de la plus élémentaire équité d'associer vingt millions de sujets aux heurs et malheurs du royaume. En 1990, le même historien a mis en évidence le legs décisif fait à son pays d'accueil par un étranger, le complexe et fastueux Mazarin : le cardinal n'a-t-il pas rétabli la paix civile et placé aux commandes la quasi-totalité du personnel politique qui précisément a permis à Louis XIV de faire de son règne un épisode grandiose ? Ce n'est pas là diminuer les mérites du Grand Roi, mais tout simplement dresser du XVIIe, siècle un bilan équilibré.

10/2005

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Philosophie

La raison du mythe

Peu après la publication de son étude monumentale sur la Légitimité des Temps modernes, en 1966, Hans Blumenberg s'est lancé dans l'élaboration d'une philosophie du mythe qui a donné lieu à deux grands livres, en 1979 et en 1989, et dont cet ouvrage constitue une présentation d'ensemble. S'il rejette le rêve romantique d'un retour au monde enchanté de la mythologie antique, Blumenberg se refuse à considérer le mythe comme un phénomène archaïque, relégué aux oubliettes de l'histoire. Il garde le pouvoir de nous affecter encore. Il continue de vivre dans la littérature et dans l'art, mais aussi dans le savoir. Freud n'en reprend-il pas la forme ? C'est que sa fonction est intacte. Loin de représenter une forme déficiente de rationalité, la prolifération extravagante des images mythiques et la mise en récit des conflits souvent dérisoires entre divinités constituent une stratégie efficace pour permettre à une existence humaine fragile de s'émanciper des contraintes pesantes de sa condition. " Le mythe ne tend pas vers l'absolu, mais plutôt dans la direction opposée aux catégories qui déterminent la religion et la métaphysique. " Son manque de sérieux constitutif lui permet de contourner l'abîme des interrogations métaphysiques. Nietzsche sera parmi les premiers à discerner ce potentiel antithéologique. L'immense savoir historique de Blumenberg fait de ce résumé de sa philosophie du mythe une traversée du panthéon de la culture occidentale, de Platon et Epicure à André Gicle, en passant par Casanova et Schelling.

10/2005

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Histoire de France

La guerre en Normandie (XIe-XVe siècle). Textes en français et anglais

Le 13 août 1415, l'armée d'Henri V, roi d'Angleterre, se présenta devant Chef-de-Caux, prit Harfleur au terme d'un siège de six semaines, puis rencontra à Azincourt l'armée française qu'elle mit en pièces. L'expédition marqua le début d'une période de conflit intense en Normandie, où la guerre n'avait en réalité rien de nouveau. En effet, l'identité du duché fut forgée dans la guerre et l'ouvrage, né d'un colloque tenu à Cerisy-la-Salle, interroge sur une manière de faire la guerre qui pourrait être propre aux Normands en proposant de questionner l'impact de la guerre sur la société et l'économie, les récits de guerre et la mémoire de la guerre entre le XIe et le XVe siècle.

10/2018

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Développement durable-Ecologie

Le mythe du développement. Les économies non viables du XXIème siècle

Qu'arrive-t-il à la majorité des peuples du tiers-monde ? Soyons honnêtes : ces peuples n'ont pas profité et ne profiteront pas des apports des projets de développement, promis depuis plus de cinquante ans. Les investissements nécessaires font défaut et les technologies modernes réduisent le besoin de main-d'œuvre au lieu de créer les emplois nécessaires aux multitudes des villes du Sud. De nombreux pays s'effondrent en des " entités ingouvernables " contrôlées par des seigneurs de la guerre ou les mafias. Les modèles de développement fondés à la fois sur la régulation étatique et sur le libre marché ont failli. Il est erroné de qualifier de nombreux pays comme étant " en développement " : il vaudrait mieux les décrire comme des " économies nationales non viables ". Que faire ? L'ordre du jour de la " richesse des nations " doit être remplacé par celui de " la survie des nations ". Afin d'éviter l'accroissement de la misère humaine et du désordre politique, de nombreux pays doivent abandonner le rêve du développement et adopter des politiques de stabilisation de leur démographie et de survie nationale en assurant approvisionnement en eau, nourriture et énergie de base.

09/2003

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Droit

Dix mythes du droit public

Tout le monde ment ? Même le juriste de droit public ? Derrière la provocation de l'interrogation se cachent un constat et des propositions d'analyse(s) : en Droit (public ou privé) existeraient des mythes – entre fictions et illusions – que l'auteur se propose ici non de dénoncer mais de déconstruire ou plutôt de reconstruire. Dix exemples de mythes ont ainsi été sélectionnés et présentés, d'abord, de la manière dont la doctrine semble les aborder : " la Laïcité est un principe constitutionnel " ; " la revalorisation parlementaire est en marche depuis 2008 " ; " le droit administratif français naît autour de 1870 ; il est d'essence prétorienne " ; " le service public n'est pas le critère du droit administratif " ; " le Juge administratif – par définition – n'administre pas " ; " l'affaire du bac d'Eloka traduit la naissance du SPIC " ; " le plan des démonstrations juridiques est nécessairement en deux parties " ; etc. Puis, chaque chapitre est décortiqué afin de comprendre pourquoi et comment un mythe aurait pu se construire et surtout, comme en matière criminelle, à qui profiterait-il. C'est ainsi à une étude des discours doctrinaux publicistes incitant à toujours revenir aux sources du Droit (et non à ses interprétations successives) que nous sommes invités. Partant, l'ouvrage met en lumière deux catégories de mythes juridiques, les exemples retenus ne traduisant pas la même réalité mythologique. Le professeur Touzeil-Divina propose en effet de retenir les deux formes suivantes : les mythes juridiques légendaires (des fictions de fabulateurs) liant ou fédérant tous les juristes autour d'une " histoire " réinventée et commune et ceux, souvent plus modernes (des illusions d'affabulateurs), ne servant pas la communauté juridique en son ensemble mais, de façon utilitaire, une cause en particulier. Tout le monde ne ment donc pas en Droit même si cela arrive sciemment – aussi – parfois.

03/2019

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Sciences historiques

Le Peuple de Paris. Essai sur la culture populaire au XVIIIème siècle

Entre le peuple chaud de l'histoire militante et le peuple froid d'une histoire trop pensée, j'ai tenté de retrouver l'identité spécifique d'une classe qui se constitue. Michelet nous y invite. " Oh, qui saura parler au peuple ?... sans cela nous mourrons " disait-il au chansonnier Béranger, signifiant ainsi l'existence d'un état populaire originel qui pour lui était la terre promise. Le peuple de Michelet n'est pas seulement l'objet d'une démonstration historique. C'est aussi un personnage familier, observé le dimanche aux barrières de Paris, entendu dans le témoignage d'une grand-mère perspicace et qui se souvient des années noires comme des bons moments, interrogé dans l'atelier, sur le chantier, au cabaret : Michelet, historien de l'immédiat, montre comment il faut confronter les écrits des observateurs. Pour l'historien du dernier quart du XXe siècle, toute la difficulté est là. L'unanimité sensible qui fonde la cohérence du Peuple romantique peut-elle être projetée sur le monde laborieux qui s'entasse dans le Paris des Lumières ? Oui, dans une certaine mesure, si l'on confronte l'observation du dedans et celle du dehors, si l'on admet que les changements dans les classes inférieures sont bien plus lents qu'en haut, si l'on concède aux petites gens le droit à l'étrangeté que leur refusent en tous temps les hommes d'ordre. Pour arriver à ce but, il faut utiliser à la fois les témoins et les archives dormantes, principalement celles que les notaires ont laissées. Il faut aussi interroger les " littérateurs ", les économistes moraux ", les médecins. Tous ces témoignages et réflexions permettent de replacer le peuple parisien au cœur d'une méditation générale sur la croissance dont les figures principales sont la Ville et l'individu urbanisé.

01/1998

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Histoire des mentalités

Histoire de la société française. 1968-1995

Cet ouvrage explore une séquence à la fois proche et lointaine de la société française, de 1968 à 1995. Des grandes grèves de 1968 au mouvement social de 1995 contre le plan Juppé, c'est une période que bien des lecteurs ont traversée, mais que les plus jeunes ignorent ou méconnaissent. L'auteur a le souci de restituer le cadre de cette époque et les évolutions structurelles (urbanisation, désindustrialisation, etc.) qui l'ont marquée sans négliger les " petites madeleines " familières aux plus anciens : le Minitel ou le Walkman, la victoire de Yannick Noah à Roland-Garros en 1983 ou la Camif. Ce livre met également en lumière des éléments rarement considérés : l'importance des Portugais ou des Turcs dans l'immigration, les mobilisations des personnes en situation de handicap dans l'après-68 ou encore la consistance du conservatisme dans une France qui subit une crise au long cours. Bien que ces décennies soient encore dans beaucoup de mémoires, cette histoire permet de les redécouvrir.

10/2021

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Généralités

Cours d'histoire universelle, de la création du monde jusqu'au XIX siècle

Cours d'histoire universelle à l'usage de la jeunesse depuis la création du monde jusqu'au XIX siècle / par M. M. ; précédée d'une introduction par M. Cartier Date de l'édition originale : 1863 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Revues

Bulletin de la société internationale des amis de Montaigne N° 77, 2023-2 : Montaigne et le XIXe siècle

Le Bulletin paraît deux fois par an et propose alternativement des numéros spéciaux (actes de colloque, contributions sur un thème spécifique) et des livraisons "généralistes" qui accueillent les participations individuelles autour du texte des Essais.

10/2023

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Sciences historiques

Le vagabond à la fin du XIXe siècle

Entre répression judiciaire et charité privée, le traitement du vagabondage est l'enjeu sous la IIIe République d'un débat idéologique d'importance. Pour les uns, les errants incarnent une menace de mort, de folie, de dégénérescence et de destruction pour la société. Pour les autres, venant des marges littéraires et politiques, les vagabonds représentent l'esprit de liberté et de résistance à une société injuste : ils dénoncent les contradictions de l'Etat républicain libéral. Au tournant du siècle, une troisième voie émerge difficilement avec le développement de l'assistance publique et le vote de premières lois sociales. L'étude des dossiers de justice correctionnelle permet de sortir des représentations conflictuelles de la marginalité errante : l'analyse des mécanismes de rupture du lien social se trouve au coeur de cette recherche. La description des individus errants, de leurs trajets et de leurs paroles montre à quel point ils appartiennent à un monde fragilisé par les aises et les mutations économiques. Leur histoire, révélatrice de celle de centaines de milliers d'hommes et de femmes condamnés à errer, rappelle celle que beaucoup d'autres vivent aujourd'hui. Elle renvoie notre société aux mêmes interrogations sur la désaffiliation et sur la pertinence des politiques conçues pour y répondre.

03/1999

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Sculpture

La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle

Publié en 1924, La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle d'Erwin Panofsky appartient à un genre qui connaît alors un grand succès : abondamment illustré de grandes planches, l'ouvrage est destiné à un public cultivé, certes, mais pas nécessairement savant. Le texte doit éclairer le lecteur et décrire avec suffisamment de précision les oeuvres reproduites afin de leur assigner une localisation dans le temps et l'espace. Débordant quelque peu ce cahier des charges éditorial, Panofsky se livre ici à une analyse formelle très fine, qui n'accorde pas une place centrale aux questions iconographiques et iconologiques soulevées par les oeuvres, contrairement à ce qu'il fera dans la seconde partie de sa carrière, après son exil aux Etats-Unis (1933). La sculpture allemande dont nous présentons ici la première traduction française révèle donc le Panofsky d'avant Panofsky. Une présentation de Christian Freigang met l'oeuvre en perspective et la replace dans le contexte historique, intellectuel et philosophique où a évolué Panofsky durant la première partie de sa carrière.

04/2022

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Littérature française

Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome 1. Madame de Stael et Chateaubriand

Oeuvres d'Alexandre Vinet ; V, I-III. Etudes sur la littérature française au XIXe siècle... : texte de l'édition posthume de 1848, revu et complété d'après les documents originaux. Madame de Staël et Chateaubriand / Alexandre Vinet ; précédé d'une préface par Paul Sirven,... Date de l'édition originale : 1911-1923 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Notions

Soleil. Mythes, histoire et sociétés

On ne compte plus les livres sur la nuit. La nuit est romantique, mystérieuse, elle est propice aux fantasmes, aux réflexions. Le soleil, en revanche, semble être l'astre délaissé de la pensée, presque banal à force d'être toujours là. Le soleil se montre, par définition, en plein jour, il n'a rien à cacher. S'il est honoré par la poésie ou la littérature, il est rare qu'on parle du soleil pour lui-même, qu'on cherche véritablement à savoir ce qu'il est, ce qu'on en a pensé, ce qu'il nous dit de nous. Bref, "le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement" (La Rochefoucauld). Pour le voir, il faut une lunette, donc un intermédiaire. Pourtant, le soleil a profondément modelé les manières de penser de toutes les civilisations, de tous les peuples. Des croyances des Incas aux astronomes modernes, des éclipses antiques à la fusion nucléaire, de l'Ecclésiaste à Zarathoustra, des haruspices romains aux collapsologues contemporains, le soleil a connu une infinité d'interprétations, et n'a jamais signifié la même chose. De quoi nos représentations du soleil sont-elles le miroir ? Que disent de nous, à travers les âges et les pensées, nos façons de regarder, d'étudier ou de vénérer le soleil ? Au fond, avec le soleil, ce sont des représentations de la nature et de l'homme qui se font jour. Pour nous qui voyons notre existence commune menacée par le désordre climatique, quelles leçons peut-on tirer de cette archéologie ?

03/2022

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Littérature érotique et sentim

L'Antre des nymphes

Enlevés au rayon des coquineries anecdotiques où on les enferme d'ordinaire, les trois textes du XVIIe siècle réunis ici parlent du sexe des femmes. En personne, en quelque sorte. Le philosophe La Mothe Le Vayer, incidemment précepteur royal, l'aristocrate déniaisé Adrien de Monluc et le malheureux roturier Claude Le Petit, brûlé vif à 23 ans, se jettent goulûment sur la chose, grandie à la dimension de mondes vivants, caverne pastorale ou ville fortifiée. Par la vertu d'un humour jouisseur friand de références aux Anciens, d'allégories retroussées et d'un savoir anatomique tout neuf, nos libertins se donnent licence de parler en mots propres de l'antre des nymphes, avec ses " membranes ailées ", ses buissons et ses ruisseaux, ses alcôves, ses humeurs ou ses abîmes inquiétants. Ils se livrent dans une littérature sous contrainte au massacre satirique des conventions, révérence faite à l'origine du monde, et lèvent d'un souffle vivifiant les voiles prudes jetés sur la sexualité.

06/2018

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Critique littéraire

Mythes et mythologies dans la littérature française

Cet ouvrage paraît en 1969, à un moment où les sciences humaines et la littérature intéressent, vraiment, et un large public. À un moment où la question du mythe, via les disciplines historique, anthropologique, philosophique, via le structuralisme, est à l'ordre du jour. À un moment où les études littéraires s'ouvrent et se penchent sur les résultats que d'autres disciplines mettent au jour, pour tenter d'en faire quelque chose, sur leur propre terrain. Dès lors, la mise en place d'un tel travail ne demandait pas nécessairement quelque chose comme une rigueur morose, mais cette curiosité d'époque, cette ouverture, et une forme d'inachèvement, de proposition, d'expérimentation et d'essai(s). Cet ouvrage n'est donc pas un manuel, ni une synthèse, et c'est très bien ainsi. Histoire, thématiques possibles, application aux auteurs, il n'y a là rien de vraiment contraignant, ni de tout à fait terminé, mais un travail en progrès, à poursuivre, et qui demandait que la communauté des chercheurs en littérature s'en empare. C'est ce qui fut fait. Non que cet ouvrage particulier ait été le seul initiateur de la « mythocritique », mais qu'il se soit trouvé au centre de ce travail de lecture critique à partir de la notion de mythe : à la fois déclencheur et cristallisateur, premier pas didactique et incitateur d'applications et de transformations futures. Pierre Albouy fut professeur de lettres à l'université de Montpellier, puis de la Sorbonne. Il a écrit, entre autres, La Création mythologique chez Victor Hugo (José Corti, 1963). Il a publié dans la Bibliothèque de la Pléiade les Ouvres poétiques de Victor Hugo. Christian Biet est professeur d'histoire et esthétique du théâtre à l'université de Paris X-Nanterre et membre de l'IUF.

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Histoire littéraire

Mythes et mythologies dans la littérature française

Quels grands mythes traversent nos oeuvres littéraires ? Et à quels grands mythes se réfère-t-on à travers nos lectures ? S'appuyant sur les figures de Prométhée, Orphée ou encore Narcisse, Pierre Albouy invite à relire nos classiques du XVIe au XXe siècle dans cet ouvrage appelé à devenir un classique.

04/2024

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Philosophie

Le mythe de Rimbaud . Genèse du mythe 1869-1949

""Les bibliographies, d'ordinaire, ça ne se lit pas. Il m'a donc semblé piquant d'en écrire une, et de la vouloir amusante. J'ai fait en sorte qu'on pût la lire dans le bon sens, et même à rebours, à la façon d'un roman policier ; aussi, qu'on y pût jouer ainsi qu'au jeu de l'oie. Toutefois, je ne saurais trop en déconseiller l'usage à ceux qui, pour mieux servir Rimbaud, n'ont su ou n'ont voulu que desservir son culte". Qand j'écrivais ces lignes, en 1954, je me demandais si vraiment ça se lirait, une bibliographie. Ma foi, oui, puisque voici une réimpression revue et augmentée, cependant que le dernier tome du Mythe, L'Année du Centenaire, en forme lui aussi de bibliographie analytique et critique, est en cours de réimpression. On n'a donc trouvé jusqu'ici que deux moyens d'obtenir un public : le meilleur, se faire ennuyeux au possible (ce dont je voudrais bien n'être pas trop capable) ; le moins bon, être bien amusant, ce qui me paraît un peu plus méritoire, encore que moins sublime. [... ]" Etiemble.

09/1954

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Théâtre

Dames et Demoiselles du XIXe siècle

Ce troisième volume des Cahiers du Théâtre propose 15 scènes du théâtre français du XIXe siècle, qui réunissent les plus grands nom des écrivains, romanciers, et dramaturges de l'époque. Un choix inestimable pour les cours, les ateliers et les compagnies de théâtre.

03/2015

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Sciences historiques

Une société à soigner. Hygiène et salubrité publiques en France au XIXe siècle

Faute de pouvoir soigner les maladies, la médecine du XIXe siècle s'est employée à les prévenir. D'où le rôle central qu'y joue l'hygiène publique. Se donnant pour mission de supprimer les foyers d'infection qui minent la société. elle s'étend à tous les domaines : égouts et voiries. orientation et hauteur des bâtiments, alimentation et travail. pollution industrielle et urbaine, prisons. casernes, hôpitaux, mais aussi prostitution. alcoolisme, crimes. suicides, etc. Les préconisations des hygiénistes sont toujours les mêmes : faire circuler l'air et l'eau. désinfecter, vacciner. Mais ces avis ne sont pas toujours suivis d'effets. Dans nombre de pays européens. la vaccination et la revaccination sont obligatoires. En France. non. D'où ces deux paradoxes : qu'un pays qui a créé le mouvement d'hygiène publique moderne soit si lent à en appliquer les mesures ; que dans ce même pays. synonyme de centralisation et d'Etat fort, le gouvernement joue un rôle si limité dans la santé publique. A la fin du siècle, les médecins finissent par se faire élire eux-mêmes au Parlement afin de faire voter une législation sanitaire. Mais pour imposer les contraintes de santé publique. il leur faut abandonner l'idéologie libérale et en construire une autre. le solidarisme. La législation perdurera, pas l'idéologie. Aujourd'hui, les politiques de santé publique appliquées en France et en Angleterre sont diamétralement opposées : libérale chez nous, étatique là-bas. contrairement à toute attente.

02/2010

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Littérature française

Poètes du peuple à Paris. Au fil du vingtième siècle

Le présent ouvrage se compose de huit grandes parties. La première, Paris lieu du poème, invite le lecteur à une déambulation spatio-temporelle parisienne à la découverte du profond creuset de la poésie en mouve-ment. A Paris, à travers les siècles, nombre de poètes à l'uvre singulière marchèrent dans la voie de la justice et de la liberté. Aujourd'hui, en un monde de plus en plus ségrégatif et liberticide, d'autres poètes poursui-vent une semblable et salutaire démarche. Dans ce livre, le choix de sept poètes garde toute sa subjectivité. Ils ne sont pas tous d'origine "popu-laire" mais présentent en point commun leur fondamental intérêt pour le peuple, dans tous les sens du terme. Ces sept poètes se montrent attentif à l'autre, à tous les autres. Ils manifestent, chacun à leur manière un véri-table humanisme. Sept études leur sont donc consacrées. Ils se nomment Francis Carco, Robert Desnos, Jacques Prévert, Benjamin Fondane, Ar-men Lubin, Armand Robin et Georges Brassens.

07/2023

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Philosophie

Le mythe de la caverne

Le mythe de la caverne, récit obscur et populaire, nous a-t-il tout révélé? Ou retient-il, encore, le secret de l'existence permettant de réaliser son unique but, celui de contempler le divin ? Socrate narre à Glaucon une histoire succincte, énigmatique et millénaire, qui ouvre le septième livre de La République de Platon et qui interpelle le fond de nos âmes faisant vaciller ses conceptions les plus profondes, allant même jusqu'à in-fléchir le destin de la philosophie selon Martin Heidegger, la faisant chavirer vers un bord métaphysique ! Cette assignation pèse, comme une accusation, sur le mythe de la caverne, le condamnant à inaugurer l'histoire de l'oubli de l'être. Toutefois, cette position est-elle défendable ? L'épopée intérieure que conte ce récit ne saurait ni s'épuiser ni se réduire à cette condamnation mal justifiée. Cette histoire, universelle et tragique, de la condition humaine, recèlerait-elle une dimension oubliée, parce que cachée ? Le nuage impénétrable flottant sur cette allégorie inquiète et rassure... mais que pourrait-elle donc bien nous apprendre de si fondamental que nous ne sachions déjà ? ou plutôt, que nous ne sachions pas ? Cet ouvrage re-lit le mythe de la caverne à partir de sa source légitime, Platon et son commentaire. Plongeant jusqu'à la racine de son sens original, nous irons à la découverte de la clé d'interprétation du mythe. Délivré de son opacité originelle, il dévoilera, peut-être, la signification mystérieuse, et non métaphysique, de l'image du prisonnier dont le périple, dans et hors de la caverne, le mènera à se libérer de ses chaînes pour être en-fin glorifié par le soleil !

04/2019

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Philosophie

Le mythe de la virilité

Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l'époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes. Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l'homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n'a pas seulement postulé l'infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l'autre homme (l'étranger, le " sous-homme ", le " pédéraste "...). Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l'oppression de l'homme par l'homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une " crise de la virilité ". Les masculinistes accusent le féminisme d'avoir privé l'homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ? Que le malaise masculin est, certes, une réalité, massive et douloureuse, mais que l'émancipation des femmes n'en est pas la cause. La virilité est tombée dans son propre piège, un piège que l'homme, en voulant y enfermer la femme, s'est tendu à lui-même. En faisant du mythe de la supériorité mâle le fondement de l'ordre social, politique, religieux, économique et sexuel, en valorisant la force, le goût du pouvoir, l'appétit de conquête et l'instinct guerrier, il a justifié et organisé l'asservissement des femmes, mais il s'est aussi condamné à réprimer ses émotions, à redouter l'impuissance et à honnir l'effémination, tout en cultivant le goût de la violence et de la mort héroïque. Le devoir de virilité est un fardeau, et " devenir un homme " un processus extrêmement coûteux. Si la virilité est aujourd'hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s'en alarmer, mais s'en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n'est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l'avenir du féminisme.

10/2017

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Littérature française

L'avenir du peuple canadien-français

" Furetant un jour dans la Bibliothèque de l'Université Laval, je tombai sur un livre d'Edmond de Nevers. Quelques pages de l'Avenir du peuple canadien-français 1 ouvertes au hasard me frappèrent par leur brûlante actualité. Ma curiosité fut dès lors bien aiguisée. Elle est à l'origine de cette réédition. Voir aussi notre ouvrage : Edmond de Nevers, essayiste. Suivi de textes choisis, présentés par Claude Galarneau. Cahiers de l'Institut d'Histoire, no 2, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1960, 95 p. règne parmi les jeunes gens de nos classes instruites" , il décide, dès 1880, d'aller étudier en Europe. Il ne part cependant qu'en 1888, et pour Berlin, où il travaille avec Mommsen et d'autres grands maîtres berlinois pendant quelques années, s'initiant aux différentes disciplines des jeunes sciences de l'homme, telles que l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et l'économie politique. En même temps qu'il parfait sa connaissance de la langue allemande, de Nevers se donne la peine d'apprendre le russe, le norvégien, l'italien, l'espagnol et le portugais. Il effectue de longs séjours en Italie en Espagne et au Portugal pour arriver enfin à Paris vers 1892, où il devient l'un des vingt-quatre rédacteurs de l'agence Havas. De Nevers demeurera huit ans à Paris, partageant son temps entre son emploi, les cours au Collège de France et à la Sorbonne, et des recherches assidues dans les archives et les bibliothèques. Ses études et ses recherches le conduisent à la publication de trois ouvrages pendant son séjour à Paris, dont l'Avenir du peuple canadien-français en 1896"

03/2023