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La couleur de l'oubli

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Documentaires jeunesse

La couleur

Le jaune du soleil, le bleu de la mer, le vert de la forêt, le rouge du soir... Toutes les couleurs de la vie ! De belles images précises et réalistes pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. Des pages transparentes pour faire des découvertes étonnantes.

04/2008

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BD tout public

Perramus. La ville et l'oubli

Il a fallu huit ans à Alberto Breccia et Juan Sasturain pour réaliser Perramus. Dans cette grande fresque de plus de 460 pages, les auteurs ont transposé toute l'histoire (avec un grand H), les symboles et les mythes de l'Amérique Latine : la dictature militaire et ses disparitions (Breccia rend hommage à son scénariste Hector OEsterheld, disparu durant cette période), le tango avec Carlos Gardel, la passion du football, l'influence des Etats-Unis avec Henry Kissinger et Frank Sinatra et, bien sûr, la littérature, avec des versions fantasmées de Jorge Luis Borges et Gabriel Garcia Marquez. En 1982, la dictature militaire est au pouvoir en Argentine. C'est dans ce contexte particulièrement difficile que Perramus voit le jour. Sur les deux premiers livres sur les quatre qui composent cette oeuvre, le récit prend pour toile de fond cauchemardesque un état totalitaire fantasmagorique. Perramus est un homme qui a laissé mourir ses compagnons de révolte pour fuir et qui, incapable de faire face à cette réalité, s'abandonne à l'oubli. Devenu l'homme sans mémoire, il va parcourir le monde en quête d'identité et de rédemption avec pour compagnons de fortune Canelones, l'Ennemi et Jorge Luis Borges. Par sa genèse, son contexte politique, le talent de ses créateurs, le style toujours novateur d'Alberto Breccia, Perramus est un roman graphique incontournable.

11/2020

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Littérature française

Et la Mémoire créa l'oubli.

Résultat de multiples rencontres et d'un passionnant travail d'enquête, ce roman nous entraîne dans un voyage étonnant au coeur de la mémoire. Des côtes sénégalaises aux paysages héraultais, nous suivons des personnages attachants dont les destins s'entrecroisent dans une intrigue aux enjeux très actuels.

04/2013

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Techniques artistiques

Utilisation de la couleur

Pour créer des toiles vivantes et réussies, il est nécessaire d'avoir percé les secrets de la couleur. A travers plusieurs chapitres synthétiques, l'objectif de cet ouvrage est : D'affûter son regard pour bien comprendre les couleurs, De découvrir ce qui se cache derrière le cercle chromatique, De comprendre les relations entre couleurs, ambiance, température, ainsi que les notions de teinte, de valeur et de saturation, De cerner l'effet des couleurs sur l'ambiance d'une oeuvre, D'apprendre à composer la bonne palette pour réussir ses créations. Grâce à des notions accessibles et à de nombreux exemples concrets, ce livre permet de libérer l'artiste qui sommeille en chaque lecteur !

10/2019

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Littérature française

La couleur de Noël

Ca vous dit un calendrier de l'avent pas comme les autres ? C'est ce que vous proposent Aurore, Croco et Bouledogue dans " La couleur de Noël " : trois personnages pour trois histoires sur vingt-cinq jours, du 1 au 25 décembre. Vous voyagerez à travers la France et l'Australie, sous fond de fêtes de Noël, mais d'une façon que vous n'avez pas l'habitude de voir. Oubliez les films de Noël romantiques, là, c'est d'un tout autre calibre. Plaisir à vous de lire chaque jour un bout d'histoire, ou pour les plus impatients toute l'histoire d'un coup ! Ces trois personnages vous réservent des surprises, n'est-ce pas ? " Un changement, je vous le garantis ! Bonne fête à tous ! " - Aurore " Laissez-moi tranquille et vous passerez le meilleur Noël de votre vie ! " - Croco " Venez en Australie ! Vous verrez, il n'y a pas meilleur bouffe que chez nous. C'est garanti ou remboursé ! Enfin remboursé ? Heu... Non, c'est uniquement garanti, on n'a pas les moyens pour rembourser ! Ah ! Bonnes fêtes de fin d'année dans la chaleur australienne ! " - Bouledogue

11/2022

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Littérature française

La Ligne de couleur

1887. La peintre noire américaine Lafanu Brown est prise pour cible lors d'une émeute dans les rues de Rome. Sauvée in extremis par un anarchiste, elle commence à tisser des liens avec ce dernier qui la demande bientôt en mariage. En préambule à sa réponse, Lafanu décide de lui raconter sa vie. Celle d'une jeune fille née aux Etats-Unis de père Haïtien et de mère indienne. Encore enfant, elle devient la protégée d'une femme fortunée qui entend faire d'elle une icône du mouvement abolitionniste alors que frémissent les tensions qui conduiront à la guerre de Sécession. Mais pour Lafanu, du village dans lequel elle grandit aux rues de Rome en passant par les ports négriers ou les salons de l'aristocratie londonienne, une seule quête importe. Celle que ses pinceaux tentent d'imprimer sur la toile, celle des couleurs qui diront avec justesse son identité et lui permettront de gagner son indépendance. Dans cette fresque foisonnante, la romancière italo-somalienne Igiaba Scego nous livre le portrait d'une artiste affirmant sa liberté dans la tourmente de l'Histoire. Tissant habilement les liens entre passé et présent, La Ligne de couleur raconte les combats des femmes pour l'indépendance, la création et la liberté.

09/2022

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Notions

Mythanalyse de la couleur

Ce livre fait suite aux Couleurs de l'Occident : De la Préhistoire au XXIe siècle, paru en 2019, qui portait sur une analyse sociologique des systèmes et des codes de couleurs des sociétés occidentales en relation avec l'évolution de leurs structures et de leurs idéologies. Tandis que ce premier volume évoquait le contrôle social du langage des couleurs par les pouvoirs religieux, politiques, économiques, le second aborde le pôle opposé, l'irrationalité irréductible des couleurs qui relève des mythes et des imaginaires sociaux, ceux que les pouvoirs tentent de réduire à des codes institués, mais qui leur échappent et sont célébrées dans les mystères initiatiques, les médecines douces, la poésie et les arts, nos révoltes, nos subjectivités, jusqu'à devenir des marqueurs de nos différences individuelles. On s'est toujours évertué à expliquer les couleurs. Les chromatologues scientifiques s'acharnèrent à les échantillonner, numéroter, mesurer selon d'innombrables paramètres, et à les géométriser en cercles, triangles, cônes, sphères et autres solides, voire en système planétaire. Les artistes les explorèrent selon leurs effets inconscients, leur musique, leur seule puissance visuelle, leur magie. Les médecines douces les traitèrent comme des énergies corporelles. Les modes vestimentaires, le design, les cosmétiques en exploitèrent les symboliques irrationnelles. Elles sont apparemment devenues la liberté de notre regard, de l'artiste, de l'anarchiste, et même des psychotropes. Mais elles ont toujours été et demeurent aujourd'hui les couleurs de nos mythes et en suivent donc les codes, qui varient avec eux selon les sociétés et les époques.

03/2023

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Philosophie

L'oubli du bien La réponse de Lévinas

Emmanuel Lévinas (1906-1995) a élaboré une pensée totalement originale, par sa structure et par plusieurs de ses thèmes, qui lui garantit une place parmi les plus grands philosophes de ce siècle. Il est issu de la tradition philosophique qui aboutit à Husserl et à Heidegger. Cette tradition remonte à Descartes et même, plus lointainement, à Occam et Duns Scot. Elle est marquée par un effacement de la dimension éthique allant jusqu'à un oubli du Bien, parallèle à l'oubli de l'Etre diagnostiqué par Heidegger. En réponse, Lévinas critique l'hégémonie de la connaissance et, plaçant le Bien au centre de sa réflexion, il fait de l'éthique la philosophie première. Le présent ouvrage se propose de dégager les axes principaux de cette pensée de l'altérité et de la responsabilité et d'en présenter une compréhension historique et surtout structurelle.

01/1999

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Critique littéraire

Contre la perte et l'oubli de tout

"En nous entourant de livres, nous nous efforçons de délimiter autour de nous un enclos d'éternité. Une telle compulsion signe notre appartenance à l'espèce humaine : nous le savons jusque dans nos gènes, rien n'est impérissable, et nous tentons désespérément d'apurer notre éternel débit su r les registres du temps. Dans notre lutte contre la perte et l'oubli de tout, nous usons d'armes paradoxales. Le fragile papier dure plus que le granit. C'est qu'il se prête à la duplication, à la multiplication, à la dissémination. Les vingt ou trente exemplaires combustibles et putrescibles d'un incunable avaient plus de chances de traverser les siècles qu'une stèle de pierre. Pour celle d'Hammourabi qui nous est parvenue, combien reposent à jamais "sous dix couches de ténèbres" ? A contrario, a-t-on vraiment perdu une phrase, une ligne, depuis l'invention de l'imprimerie ? Naïfs nazis, gourdifles en chemise brune ! Brûler un livre, c'est brûler Phénix."

08/2018

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Psychologie, psychanalyse

La douleur de l'enfant

Quand Aurélie arrive à l'hôpital avec son bras cassé, sa mère croit pouvoir faire confiance à l'institution. Elle a raison : la fracture d'Aurélie sera bientôt traitée. Mais elle a tort aussi : ce sera sans doute au prix d'une douleur très vive que l'on aurait pu éviter à sa fille. Et elle serait bien étonnée d'apprendre que soulager la douleur d'un enfant blessé, brûlé, opéré ou malade est rarement l'un des objectifs des médecins qui le soignent. Deux médecins, une psychiatre et un anesthésiste, racontent ici ce qui reste un scandale ignoré de notre monde occidental : le déni de la douleur de l'enfant. Ils affirment qu'on peut soulager beaucoup de douleurs, même chez le nouveau-né, et essaient de comprendre pourquoi on ne le fait pas. C'est un appel qu'ils lancent aux parents et aux soignants.

12/1993

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Actualité médiatique internati

L'empire de la douleur

Une enquête implacable sur une famille qui a bâti autour de la douleur un véritable empire ; le tableau saisissant de l'alliance mortifère du capitalisme le plus sauvage, d'un lobbyisme effréné et d'un système de santé en miettes. Longtemps, la famille Sackler a été saluée pour ses activités philanthropiques. Or ce mécénat colossal servait à masquer son rôle à la tête d'un empire pharmaceutique tentaculaire, responsable de l'un des plus gros scandales sanitaires de l'Histoire : la crise des opioïdes. Pour comprendre ce désastre, il faut remonter au début du xxe siècle, quand trois frères issus d'une famille juive désargentée de Brooklyn créent une agence de publicité qui va révolutionner le marketing lié à la santé. Leur premier exploit ? Rendre toute la génération d'après-guerre accro au Valium. Dans les années 1990, les Sackler vont encore plus loin. Surfant sur une nouvelle approche de la prise en charge de la douleur, ils mettent au point l'OxyContin, un " remède miracle " lancé à grand renfort de communication, qui va leur assurer des revenus exceptionnels. Jusqu'à ce que la vérité éclate : addiction, surdosage, trafic, et une vague d'overdoses sans précédent... Comment, en dépit des alertes répétées des médecins, les Sackler ont-ils pu nier la dangerosité de leur produit ? Comment ont-ils réussi à passer entre les gouttes judiciaires pendant toutes ces années ?

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Littérature française

Couleur de lac

Afin de privilégier sa carrière, Gabrielle a fait le deuil de sa vie personnelle. Son entrain s'étiole pourtant jour après jour. Lorsqu'on lui impose une nouvelle affectation, elle y voit l'occasion de briser la routine qui l'étouffe. Tandis qu'elle s'interroge sur ce qui a réellement incité son employeur à lui confier ce poste, elle fait la connaissance de Melvil Vanier et de sa famille. Grâce à cette rencontre, elle s'autorise à penser qu'une autre existence est possible. Contre toute attente et pour la première fois, Gabrielle se sent enfin à sa place auprès d'eux. Cependant, ses doutes persistent. D'où vient en effet cette soudaine impression d'apaisement ? Pour quelle raison a-t-elle été mise sur le chemin des Vanier ? Surtout, quel est ce fil qui semble étrangement la relier à eux ? Est-ce le destin ou le hasard ? La vie n'est peut-être qu'un jeu de dominos dont on ne comprend l'enchaînement qu'à la toute dernière minute. "Il était faux de croire que l'on réalisait ce qui nous manquait quand on ne l'avait plus. C'était lorsqu'on le retrouvait que l'on en prenait conscience. Comme pour la musique, ce fut en redécouvrant une famille qu'elle sut qu'elle en avait besoin.

02/2022

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Littérature étrangère

La couleur de la guerre

Les treize récits rassemblés dans La couleur de la guerre nous livrent une vision sans fard de la guerre en Tchétchénie. Les atrocités commises entre ennemis mais surtout le délabrement absolu de l'armée russe sont au centre de l'écriture d'Arkadi Babtchenko. Avec force et sobriété, il évoque les violences entre "camarades" , l'alcoolisme, la faim, la saleté et, surtout, la corruption. Car tout le inonde vend ce qui est vendable - y compris des armes et des munitions - à l'ennemi tchétchène. pour se procurer de la nourriture ou de l'alcool. L'armée russe rassemble des épaves humaines pataugeant dans la boue, couverts d'excréments et de poux, sans solidarité entre des individus qui ne savent plus pourquoi ils se battent. Les récits du jeune soldat Artiome, alter ego de l'auteur, sont à cet égard d'une noirceur absolue et soulignent en même temps l'étrange fascination qu'exerce sur les hommes cette descente aux enfers. Grâce à son talent littéraire, Arkadi Babtchenko nous offre bien plus qu'un témoignage : La couleur de la guerre est un tableau saisissant du désespoir et de la déshumanisation, un livre indispensable sur la condition humaine.

11/2009

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12 ans et +

La couleur de la rage

Tout adolescent affronte un jour la même question : comment se construire ? Comment devenir vraiment ce qu'on est ? Comment trouver son propre chemin ? En se battant, comme Théo ? En fuyant, comme Yan ? En s'ouvrant aux rencontres et aux émotions, comme Rodolphe ou Natalia ? Chacun s'y prend comme il peut. Jusqu'au jour où Fabien fera comprendre à son père qu'il est devenu assez grand pour se débrouiller. En adulte.

03/2010

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Psychologie, psychanalyse

La couleur de la résilience

Préfacé par Marcel Rufo, ce témoignage poignant évolue de l'hôpital à la résilience. "Les épreuves nous font grandir. Elles permettent de se révéler, de s'affirmer et de se découvrir aussi". Le récit d'Arnaud commence alors qu'âgé d'à peine 13 ans, il comprend qu'il est malade et que sa vie s'apprête à prendre un tournant très différent de celle des autres enfants. Il entame un long parcours au contact des médecins, se renferme sur lui-même, et vit dans la destruction et la peur. Puis progressivement, son monde change. Des rencontres le font évoluer. D'autres patients notamment, qui deviennent des amis. Puis des personnages forts, comme Marcel Rufo. Alors qu'il vit à l'hôpital, il décide d'écrire une pièce de théâtre pour rendre hommage à ces soutiens inattendus. La pièce est écrite et les années passent. Huit ans plus tard, le texte est découvert et déferle sur les réseaux sociaux. 6 millions de personnes sont touchées. Le texte le dépasse. Cette résilience l'emporte, et lui permet de fonder sa première start-up. Une entreprise qui fête aujourd'hui ses 3 ans et compte une équipe de presque 20 collaborateurs. La créativité et la lumière sont venues faire face à la noirceur de la maladie et de la solitude qui l'enlaçaient quand il était plus jeune. La Couleur de la résilience raconte cette évolution au travers de la voix d'Arnaud et de celles de témoins qui ont souhaité transmettre leur regard.

08/2020

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Littérature française

La recherche de la couleur

C'est chez Dayen que j'avais ressenti les premiers signes d'une déprise, d'un départ - j'ignorais alors qu'il serait précédé de beaucoup d'autres. Un accablement, une aversion soudaine pour le décor, le décor humain j'entends, car il y avait un piano. Qu'est-ce que mon corps - autrement dit ce qu'il me restait de ma vie - faisait là ? » Qui est François Novel ? Un homme qui vit d'écrire, un homme libre, qui entend bien le rester. Un événement dramatique va amplifier son sentiment d'exil, sa distance face au « décor humain ». Et quel décor ! Un faux ami, une chanteuse toxique, des figurants grotesques ou malfaisants. Tout un théâtre de cruautés et de vanités transcendé par l'irruption de personnages bouleversants. Car pour qui cherche la couleur dans un monde transparent, l'aventure se rencontre au coin de la rue. Voyage intérieur et tableau d'une époque, La recherche de la couleur fait éclater tous les cadres.

08/2012

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Littérature française (poches)

La recherche de la couleur

"Tout était affaire de regard. Ceux à qui il restait des yeux pour voir se passaient très bien de caméras de surveillance. Le spectacle était bestial. Les politiques dansaient sur le fumier. La pensée pendait à des crocs de boucher. Les ouvriers étaient dissous dans l'acide financier. Les enfants cognaient leurs parents. L'amour était l'autre nom de la vanité. L'hystérie avait pris corps. La poésie avait valeur de regret. Le temps, celui qui donnait une chance, une petite chance, au jeu, à la liberté, s'était compressé, réduit à une peau de chagrin. Les jeunes étaient vieux. Les vieux étaient morts. Les morts étaient oubliés. Des colonnes de fantômes défilaient de l'infirmerie psy aux poubelles de la Toile. On fabriquerait bientôt de nouveaux vaccins contre la modestie, la mémoire, le secret. Sur les Champs, Baudelaire m'avait repris en écharpe : "Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie." "Voyage intérieur et tableau d'une époque, La recherche de la couleur jaillit de la palette d'un virtuose." Tout était affaire de regard. Ceux à qui il restait des yeux pour voir se passaient très bien de caméras de surveillance. Le spectacle était bestial. Les politiques dansaient sur le fumier. La pensée pendait à des crocs de boucher. Les ouvriers étaient dissous dans l'acide financier. Les enfants cognaient leurs parents. L'amour était l'autre nom de la vanité. L'hystérie avait pris corps. La poésie avait valeur de regret. Le temps, celui qui donnait une chance, une petite chance, au jeu, à la liberté, s'était compressé, réduit à une peau de chagrin. Les jeunes étaient vieux. Les vieux étaient morts. Les morts étaient oubliés. Des colonnes de fantômes défilaient de l'infirmerie psy aux poubelles de la Toile. On fabriquerait bientôt de nouveaux vaccins contre la modestie, la mémoire, le secret. Sur les Champs, Baudelaire m'avait repris en écharpe : "Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie." "Voyage intérieur et tableau d'une époque, La recherche de la couleur jaillit de la palette d'un virtuose".

08/2015

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

La couleur de la passion

Serena a réussi à pacifier Valéry et à faire taire son démon. Elle a enfin obtenu la puissance intellectuelle dont elle a toujours eu besoin. La prépa n'est plus qu'une formalité tandis que ce professeur qui la méprisait s'est fait soudain très respectueux. Et peut-être un peu plus... Alors que Valéry était là. A croire que le destin s'acharne. A croire que la paix lui sera toujours refusée. La violence est peut-être tout ce qu'elle mérite. "Je m'en fous, je m'en fous. C'est fini, Valéry." Mais comment pourrait-elle dire adieu à son seul allié alors que, plus que jamais, elle a besoin de force ? Pas pour elle, non, pour son ange : Fatoumata. Seul le pouvoir pourra sauver son amie d'enfance. "Je vois certaines choses que tu ignores encore et je sais que tu finiras par revenir vers moi. Bientôt, la puissance te manquera."

04/2021

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Policiers

La couleur de la peau

Comme beaucoup de Péruviens, Alberto Coiro est venu chercher du travail à Santiago du Chili, et lorsqu'il disparaît brutalement Heredia, le détective privé mélancolique et désabusé, se laisse persuader de partir à sa recherche. Il explore l'univers des vagabonds et des chiffonniers qui, la nuit, envahissent la ville. Il découvre les réseaux de jeux clandestins, les salles de billard, le trafic de cocaïne et tout un monde glauque. Mais il croise aussi le sourire de la jolie Violeta. Flanqué de ses complices habituels, son chat Simenon qui lui donne des conseils philosophiques, Seron le flic à la retraite, Anselmo le kiosquier turfiste et Campbell le journaliste, il nous plonge dans le Santiago de l'émigration et du racisme. Avec une intrigue bien menée dans une ville à la fois banale et fantastique, Diaz-Eterovic prouve qu'il est un auteur de romans noirs avec lequel il faut compter.

04/2013

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Littérature française

Ce qu'il reste de l'oubli

Cette véritable saga nous fait découvrir la guerre et ses incroyables stratégies de survie, des familles qui se cachent dans la région de Sainte-Foy-la-Grande en Dordogne, la résistance et ses drames, Le Chambon-sur-Lignon où la famille de Denise trouve refuge et l'aide d'une population courageuse et d'étonnants pasteurs après que Denise ait réussi à extraire son mari d'un camp du Sud-Est, le drame et la farce s'entremêlent toujours pendant cette folle période. La traversée de l'Espagne jusqu'au Portugal où les bureaux de la France libre à Madrid sont dans le même immeuble que l'Ambassade d'Allemagne. Le départ en Afrique du Nord avec un bateau américain, les incroyables aventures d'Albert à Alger où l'histoire se joue autour de quelques aventuriers qui ont bien failli permettre une restauration du trône de France. Marseille ou comment faire de la résistance en réparant des balances, la traversée de la France et le passage en zone libre par Yvonne et Claire, sa mère, une vieille dame qui ne réussit pas à comprendre l'univers fou où elle est projetée. Le départ en Argentine de la famille de Denise et Wim, une traversée folle où le cocasse est toujours là, tout près de la tragédie, le bateau, le Monte Gorbéa, va d'ailleurs être coulé au voyage suivant par la Kriegsmarine.

07/2014

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Littérature française

Le long chemin de l'oubli

Le long chemin de l'oubli En juillet 1941, Rivka, jeune juive ukrainienne de 16 ans assiste impuissante au massacre de toute sa famille et des juifs de sa ville par les troupes nazies. Il ne lui reste que la fuite pour éviter de subir le même sort. Elle avait toujours rêvé de venir en France, mais sûrement pas en pareille circonstance. Cinquante ans plus tard, en 1991, elle rencontre par hasard, José. Il est passionné d'histoire et d'écriture. A l'écoute du récit qu'elle lui brosse de son passé, il lui propose d'écrire son histoire ?

08/2019

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Géographie

H20. Les eaux de l'oubli

"L'eau est une ressource trop souvent perçue comme une marchandise qui coule dans nos robinets, sert à notre consommation puis devient un déchet qui est recyclé avant d'être renvoyé au cours d'eau. Dans cet ouvrage Ivan Illich, invité à une conférence à Dallas où un projet de lac d'épuration est envisagé, présente l'eau comme un élément constitutif de notre histoire et de notre devenir. A travers une série d'anecdotes culturelles, l'auteur emmène le lecteur dans la découverte de la ressource en tant que matière, imaginaire, aura, technique, composante des religions mais également des usages culturels. Cet ouvrage illustre combien l'eau est indispensable pour ""habiter"" nos territoires. L'eau exprime la vie, sa valeur n'a pas de prix. "

03/2020

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Littérature française (poches)

Du plus loin de l'oubli

J'aurais brassé les papiers, comme un jeu de cartes, et je les aurais étalés sur la table. C'était donc ça, ma vie présente ? Tout se limitait donc pour moi, en ce moment, à une vingtaine de noms et d'adresses disparates dont je n'étais que le seul lien ? Et pourquoi ceux-là plutôt que d'autres ? Qu'est-ce que j'avais de commun, moi, avec ces noms et ces lieux ? J'étais dans un rêve où l'on sait que l'on peut d'un moment à l'autre se réveiller, quand des dangers vous menacent. Si je le décidais, je quittais cette table et tout se déliait, tout disparaissait dans le néant. Il ne resterait plus qu'une valise de fer-blanc et quelques bouts de papier où étaient griffonnés des noms et des lieux qui n'auraient plus aucun sens pour personne.

10/1997

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Histoire internationale

Algérie, le prix de l'oubli

Après dix ans d'un conflit sanglant, les autorités algériennes veulent aujourd'hui tourner cette page d'Histoire : une loi d'amnistie générale vient donc d'être votée pour clore cette décennie de guerre, qui a débuté en 1992. La Charte pour la paix et la réconciliation nationale est l'aboutissement de la politique engagée par le président Bouteflika en 1997 : elle gracie définitivement les groupes armés islamistes ; elle reconnaît aussi, pour la première fois, la question des disparus, ces citoyens enlevés par les forces de sécurité, mais refuse cependant d'admettre la responsabilité de l'Etat. La population algérienne, prise en étau entre la violence intégriste et les abus de répression, a dû affronter, seule, assassinats, massacres, enlèvements, tortures, et lois du silence. Pourtant, désormais, victimes et assassins doivent à nouveau vivre côte à côte. Comme si rien ne s'était passé. Comment peut-on " pardonner " ? Peut-on " oublier " sans que rien de cette seconde guerre d'Algérie ne soit nommé ? Sans obtenir justice, vérité ? Ou, au contraire, comment ne pas oublier ? Comment entretenir la mémoire dans un pays qui exige de tourner la page ? Comment dire ? En écoutant des Algériens raconter ce pardon imposé, cet oubli contraint, Souâd Belhaddad remonte le fil de ces années de guerre. Forts, émouvants, les témoignages recueillis de ces victimes de la terreur rendent compte de l'isolement dans lequel elles ont vécu et de leur actuelle solitude face à l'exigence du pays " d'oublier " à tout prix. Transmettre leur parole, c'est donc essayer d'imprimer un bout d'histoire vivante, en temps réel. Et s'approprier une part de mémoire " de terrain " dont on ne sait pas ce qu'il restera, une fois l'amnistie entérinée.

11/2005

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BD tout public

Les mains obscures de l'oubli

Toinou est un truand marseillais. Il vient de sortir de prison où il a purgé une peine pour un crime qu'il n'a pas commis, mais dont il s'est accusé pour couvrir le fils de son protecteur, un éminent patron de la mafia. Avant sa détention, il a rencontré un chef d'entreprise basque qui refusait de se soumettre aux tentatives d'extorsion du groupe terroriste ETA. Toinou lui a promis, en échange d'une somme importante, que si lui ou un membre de sa famille était assassiné, il rechercherait un certain Itzala, responsable présumé du chantage, et qu'il l'éliminerait. Pendant sa captivité, l'homme qui lui a passé cette "commande" a été tué dans un attentat. Le moment est venu pour Toinou de tenir ses engagements.

03/2014

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Littérature française

Mémoires de l'oubli (1923-1926)

"Rien que la vérité, toute la vérité, je le jure. Ce serment, je voudrais le prononcer alors que je sais que je n'ai plus que quelques jours, semaines, mois ou... années à vivre. (Sait-on jamais ? )J'éprouve le besoin de témoigner. Est-ce parce que je suis irrité par d'autres témoignages qui, à mes yeux, à mon souvenir, sont légendes, mensonges ou truquages ? "Témoignage lucide, vivace, fascinant. Faisant suite à Histoire d'un Blanc, 1897-1927nom>914-19232, voici le troisième volume des , et au volume Mémoires de l'Oubli. Des "sommeils" jusqu'aux "exclusions", la période la plus créatrice du surréalisme et de l'auteur.

04/1986

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Poésie

Le Blanc Paradis de l'oubli

Deuil, peine de coeur, divorce, accident. Autant de bouleversements qui poussent notre mémoire à tricoter regrets, remords, honte et chagrin. L'oubli nous paraît alors un refuge apaisant, un instant d'abandon qui peut devenir source de peur et de culpabilité. Mais il est aussi possible d'oublier pour mieux se rappeler. Car que serions-nous sans notre mémoire ? Sans notre enfance, notre vie passée, nos amours, tous ces souvenirs qui nous aident à continuer à vivre ? Avec une poésie gracieuse, délicatement sensuelle, Alain Graz démontre qu'il est bon de laisser ressurgir les souvenirs les meilleurs en une surprenante renaissance émotionnelle.

02/2014

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Histoire de France

Lettres contre l'oubli

Izieu, 6 avril 1944 : la maison qui abrite les quarante-quatre enfants et les six éducateurs s'éveille dans un fumet de chocolat chaud et les cris de joie des petits, qui se réjouissent de ce premier jour des vacances scolaires... 6 avril, c'est le jour où intervient la rafle supervisée par Klaus Barbie... Aucun des enfants ne reviendra d'Auschwitz, où ils sont gazés dès leur arrivée. Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944 : en un seul après-midi ce bourg tranquille est rasé de la carte de France par les Allemands et entre dans l'histoire ; ses habitants, 700 hommes, femmes et enfants, sont massacrés, ses 328 maisons incendiées. Un enfer dont seuls quelques-uns échapperont miraculeusement... Les lettres présentées dans cet ouvrage sont fictives. Leurs auteurs, élèves de 3e, se sont imprégnés des sensations ressenties lors de leur visite de recueillement à la maison d'Izieu, puis dans la silencieuse Oradour-sur-Glane. Après un travail de recherche historique ils ont procédé au travail de mémoire, car tel est l'objet de ce livre.

10/2010

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Psychologie, psychanalyse

L'oubli du père

Pater incertus, mater certissima... Le père est aussi incertain que la mère est certissime. Les conséquences de cette dissymétrie sont multiples. Parce qu'il peut ne pas y avoir de père, son éventuel amour prend la forme d'une élection, voire d'un luxe. Quand il n'est pas inconnu, le père est au moins improbable. De là à le négliger, l'éclipser, l'effacer... L'oubli du père revêt les formes les plus diverses, depuis l'accident que l'on voudrait insignifiant jusqu'à l'inéluctable destin.

04/2004

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Littérature française

L'herbe d'oubli

"Faire ses comptes, se mettre en règle, chercher à savoir qui on est, et ce que l'on pense, trouver son ordre et s'y maintenir, combien de fois au cours de ma vie ne me suis-je pas dit qu'il ne pouvait s'agir d'autre chose, que tant que cette entreprise n'aurait pas été menée à bonne fin, il n'y aurait rien de fait ni rien qui vaille, que je ne ferais que persévérer dans la confusion et vivre dans la suite de moi-même, c'est-à-dire en acceptant tout ce que je refuse. Combien de fois n'ai-je pas pensé que j'allais me mettre en route, mais sans aller jamais bien loin, repris dans les pièges de la facilité, d'une certaine paresse peut-être, soumis, toujours hanté par le soupçon que rien n'est jamais comme on croit, que tous les problèmes ne sont pas faits pour chacun et qu'il ne faut pas se laisser tenter au-dessus de ses forces. Faire ses comptes c'est aussi chercher à revoir comme à travers un kaléidoscope, s'efforcer de remettre en ordre les pages d'un livre disloqué tout en sachant qu'il en manquera beaucoup, se demander sur ce qui s'est passé à telle ou telle période : comment était-ce ? Qu'est-ce que cela voulait dire ? Pourquoi ? Comment ai-je agi à ce moment-là ? Envers moi-même, envers les autres ? Se peut-il que l'on s'habitue à soi-même ? Que jusque dans la vieillesse on vive avec ses erreurs et ses remords comme avec ses maladies, qu'on finisse par se passer bien des choses ? Oui, mais on sait. Pour ce qui a compté il n'y a pas de prescription. " Louis Guilloux.

10/1984