Recherche

Domenico Scarlatti

Extraits

ActuaLitté

Généralités

Les Furies de l'Histoire

15 portraits de femmes qui ont marqué l'histoire, par leur cruauté, leur sadisme, et leur violence La femme est-elle meilleure que l'homme ? Ce n'est pas vrai pour les souveraines des temps anciens qui eurent à lever des armées, à mater des révoltes, à étouffer des complots. Agrippine, Frédégonde, l'impératrice douairière Tseu-hi ne procédèrent pas avec douceur, et Irène de Byzance fit crever les yeux de son fils afin de régner à sa place... C'est encore moins vrai pour les auxiliaires zélées du pouvoir que furent Irma Grese dite " la Chienne d'Auschwitz ", Ilse Koch " la Sorcière de Buchenwald ", ou l'étrange Savitri Devi, grande-prêtresse du néonazisme. C'est absolument faux pour des criminelles de droit commun telles que la comtesse Báthory qui se baignait dans du sang de jeune fille pour entretenir son teint, la Saltykowa qui punissait à mort ses servantes, Delphine Lalaurie l'esclavagiste sadique, Georgia Tann la trafiquante d'enfants volés, sans oublier Mme Bessarabo ou Domenica Walter, redoutables tueuses de maris... Furies, harpies, gorgones, démones, vipères, mégères, sorcières, teignes, dragons, tigresses... Elles se sont donné rendez-vous dans les pages de ce livre.

05/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Gestes d'amour et de guerre. La Jérusalem délivrée, images et affects (XVIe-XVIIIe siècle)

Poème épique chrétien, La Jérusalem délivrée du Tasse (1582) est aussi un répertoire d'images-affect transposées en peinture, en musique, dans la danse et dans le théâtre, partout en Europe. Dans le poème, l'amour et la guerre s'entremêlent. Les chevaliers chrétiens soupirent pour les guerrières musulmanes, les hommes se féminisent, les femmes se déguisent en hommes pour se battre. Les œuvres analysées ici interprètent à leur façon le poème et l'enrichissent de nouvelles dimensions propres à l'image peinte, au geste dansé, à la présence effective des acteurs sur la scène. Entre parole écrite, geste peint, performance théâtrale et pas de danse, l'auteur tisse un réseau d'échanges, qu'il étend en dehors du champ restreint de l'art, en étudiant ses implications politiques dans la vie rituelle de la cour. Le livre analyse la production d'images poétiques, picturales et gestuelles issue de quatre épisodes du poème du Tasse. Il propose une nouvelle approche intertextuelle et herméneutique, une analyse de la culture à travers les échanges entre l'écrit, les images et les gestes, susceptible d'enrichir et de remplacer, pour partie, l'approche désormais classique du rapport entre peinture et poésie dans la culture humaniste. Les tableaux de Poussin, des Carracci, de Guercino, de Domenico Tintoretto, de Tiepolo et de nombreux autres peintres moins célèbres éclairent aussi l'intelligence figurative des formes actuelles de la différence sexuelle et du lien ambigu de l'affect au pouvoir. Ces hybridations sexuelles et culturelles tissent des correspondances subtiles avec notre condition actuelle.

06/2005

ActuaLitté

Historique

Bella Ciao Tome 3

#SelectionPrixPorteDoree23 – Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne.

Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? Dans troizième tome, Teo, le narrateur, poursuit le récit familial, que ses souvenirs en marabout d'ficelle restituent en autant d'histoires vives et hautes en couleur, tragiques ou comiques. Celle de sa grande frousse quand il allait porter la gamelle à son père au pied des hauts fourneaux, dans le vacarme assourdissant des tuyères et la chaleur étouffante de la coulée. Celle de la "morra" , sans doute le jeu de mains le plus vieux du monde, qui se joue à deux et qui, immanquablement, se termine en castagne ! Celle de Domenico, le grand-père de Teo, qui pouvait passer de longs moments, assis sur sa chaise, à contempler l'eau du robinet couler dans l'évier. Celle encore où il est question des garibaldiens de l'Argonne et d'un certain Lazzaro Ponticelli, devenu Lazare après sa naturalisation en 1939, qui fut pendant quelques mois le dernier poilu de 14-18 encore vivant et, à ce titre, reçut l'hommage de la Nation !

10/2022

ActuaLitté

Historique

Vénus à son miroir

Madrid, février 1649. Diego Vélasquez est le plus fameux peintre du pays et au service du roi depuis plus de 25 ans. Il est grand huissier de la cour, valet de la garde-robe du roi et son valet de chambre. Grand amateur d'art, Philippe IV lui confie la mission de lui rapporter de nouvelles oeuvres en Italie. Il part avec son esclave, Juan de Pareja. Arrivé à Rome, il visite les galeries et les collections Borghese, Farnese, Mattei ou la Villa Médicis, accompagné du peintre Antonio Domenico Trivia, grâce à l'appui bienveillant du pape Innocent X qui lui demande en échange de peindre son portrait. Il profite aussi de l'ambiance italienne, très différente de celle qui règne en Espagne où sévit encore l'Inquisition. La vie semble plus légère, les peintres sont audacieux. Ainsi, il s'étonne qu'il y ait tant de toiles de nu. Et pour la première fois, lui qui s'est spécialisé toute sa vie dans le portrait, il songe à se consacrer à la peinture d'un nu. Ici, personne ne s'offusquerait de cette audace. Reste à trouver un modèle... L'un des maitres de la peinture universelle raconté par Jean-Luc Cornette et sublimé par le dessin en couleur directe de Matteo ! En 1649, Diego Vélasquez a 50 ans. Peintre officiel de la cour d'Espagne, il est envoyé en Italie pour acquérir des oeuvres. De ce voyage, il rapportera aussi une toile personnelle, le seul nu de sa carrière : Vénus à son miroir. Jean-Luc Cornette et Matteo imaginent les circonstances de la création de cette toile...

10/2022

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Contrat avec un don Juan ; Passion au manoir ; Un secret irrésistible

Contrat avec un don Juan, Trish Morey "Je sauverai vos hôtels si vous acceptez de devenir ma femme". Face à l'odieux marché que lui propose Domenic Silvagni, Opal sent sa gorge se nouer. De ce mariage dépend la survie de sa famille... Bien qu'elle rêve de dire à ce play-boy arrogant tout le mal qu'elle pense de lui, elle se retrouve à sa merci, hélas ! Passion au manoir, Caitlin Crews Groves House : voilà où Eleanor travaille désormais. Pourtant, ce manoir isolé n'est pas ce qui l'inquiète le plus, dans le nouveau poste de préceptrice qu'elle occupe. Si elle est ravie de prendre soin de la petite Geraldine, elle redoute la proximité du tuteur de l'enfant. Hugo, l'abhorré duc de Grovesmoor, détient en effet une réputation de débauché... Un secret irrésistible, Emma Darcy Tina ne s'attendait pas à revoir Ari Zavros, le puissant homme d'affaires grec avec lequel elle a vécu une folle passion, six ans plus tôt - avant qu'il disparaisse du jour au lendemain. Désemparée par l'attirance qu'elle éprouve encore pour cet homme qui lui a brisé le coeur, Tina sent l'angoisse la gagner. Comment réagira Ari s'il découvre son précieux secret ? Romans réédités

07/2023

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Pourquoi avons-nous fait l'amour ?

"Bien sûr, elle l'aimait sa fille ; elle l'aimait différemment, elle l'aimait normalement. Quand elle surprenait le petit visage implorant tendu vers elle, elle lâchait tout et courait l'embrasser, redressait le noeud dans les cheveux bouclés, lissait son tablier. Quand un enfant, sorti de soi, sur le lit on le pose, il est déjà un autre, vous êtes déjà deux. Pour son fils, les choses allèrent autrement. Par un lien mystérieux, il s'accrochait encore à elle. Quand il n'avait pas faim, elle ne mangeait pas, quand il pleurait, elle avait mal au coeur et quand il s'ennuyait, elle ne pouvait rire. Nino non plus ne riait plus. Il voyait en cet enfant si joli l'instrument de leur malheur". Première moitié du XXe siècle, d'une guerre à l'autre, la destinée émiettée, rongée, bientôt pulvérisée, d'une famille d'immigrés italiens... Le noeud du drame ? L'amour absolu et démesuré, aveugle et terrible, d'une mère pour son fils, qui consumera lentement les uns et les autres. Décrivant une boucle funeste, "Pourquoi avons-nous fait l'amour ?" emploie, pour mieux marquer les désillusions, désarrois et faiblesses de ses personnages, une langue tragiquement blanche, comme déjà résignée par le sort qui guette Domenica et Auguste, Nino et Clémence. En forme de complainte, un roman parfaitement maîtrisé, qui donne à la fatalité des accents impressionnants.

03/2014

ActuaLitté

Formation

Les formations professionnelles. S'engager entre différents contextes d'apprentissage

Contributions de Loredana Abeni, Denis Bédard, Cécilia Brassier-Rodrigues, Livia Cadei, Elsa Chachkine, Jean-Marie De Ketele, Soraya De Simone, Mariane Frenay, Loïse Jeannin, Anne Jorro, Nathalie Kruyts, Nathalie Malo, France Merhan, Domenico Simeone, Laurent Veillard, Pascale Wouters La conception et la mise en oeuvre des "formations professionnalisantes" reposent de plus en plus sur un principe d'alternance entre formation académique (scolaire, universitaire) et mise en situation de travail sur le terrain. Affrontant la complexité de la question de l'engagement des apprenants dans ce type de formation, l'ouvrage apporte des analyses précises et éclairantes sur la manière dont sont vécus, reliés, appropriés les apprentissages correspondant aux différents espaces-temps de cette modalité d'alternance et sur les stratégies mobilisées par les apprenants pour faire face aux transitions professionnelles qui y sont engagées. Les auteur·e·s situent leurs études dans des contextes variés et ne se contentent pas d'analyser et de comparer les caractéristiques techniques des espaces d'apprentissage concernés. A partir d'entretiens et de récits de personnes en formation, les contributions montrent comment la pluralité des situations et des expériences d'apprentissage au sein d'une même formation engage les apprenants à développer des capacités de réflexivité formative faisant appel à des ressources techniques, cognitives, épistémiques mais aussi émotionnelles, relationnelles, expérientielles. Elles éclairent en particulier la part des processus biographiques dans la construction d'un soi professionnel en devenir. Les recherches exposées permettent également de mieux situer la teneur et la portée des médiations proposées par les formateurs pour accompagner ces démarches de formation-transformation dont l'apprenant est toujours le premier acteur. A ces divers titres, l'ouvrage coordonné par France Merhan, Mariane Frenay et Elsa Chachkine offre une contribution précieuse à la recherche concernant un domaine essentiel de la formation des adultes.

04/2021

ActuaLitté

Poésie

Poèmes

"Gaspara Stampa naît en 1523 à Padoue, Padoue qui depuis 1405 est sous la dépendance de Venise. La mère de Gaspara est vénitienne. Son père Bartolomeo, descendant d'une noble famille milanaise, exerce la profession de joaillier et, à ce titre, est en relations avec ce que la société d'alentour compte de plus distingué. Gaspara a une aînée, Cassandra, et un jeune frère, Baldassare. Le père étant décédé vers 1530, la mère de Gaspara décide de s'installer à Venise. Gaspara, désormais, et jusqu'à sa mort, habitera dans la paroisse Saint-Gervais-Saint-Protais, aujourd'hui San Trovaso. Elle a reçu avec sa sour et son frère une éducation humaniste très complète. Elle est la plus douée, et se fait remarquer par ses talents en poésie et en musique. Elle, et sa sour Cassandra, excellent dans le chant : en s'accompagnant sur le luth, elles récitent les poèmes de Pétrarque, et ceux que composent les amis de leur entourage. Elle est appréciée et recherchée dans les cercles cultivés de Venise, les ridotti, équivalents de nos "salons" de l'époque classique. En 1544 meurt, à moins de vingt ans, son frère Baldassare, qui déjà laissait apparaître d'exceptionnels dons poétiques. Gaspara traverse alors une crise morale, et il semble qu'elle ait songé à entrer en religion. Mais son existence allait prendre un autre cours : c'est dans le ridotto du mécène Domenico Venier qu'elle rencontre, peu avant Noël 1548, le comte Collaltino di Collalto, un seigneur de la région de Trévise, qui lui aussi se piquait de poésie. Aussitôt, sa passion éclate. Mais dès l'année suivante, Collaltino part pour la France, mettant au service du roi Henri II ses talents militaires. A son retour, en 1550, Collaltino emmène Gaspara en son château de San Salvatore ; mais il s'absente à nouveau, et ce thème des "départs" et des "absences" deviendra un leitmotiv obsessionnel des poèmes de Gaspara. Pour tout dire, Gaspara souffre de l'indifférence chronique de son amant. Lorsqu'elle revient à Venise, ses relations avec Collaltino achèvent de se dégrader, pour ensuite définitivement cesser. Gaspara est déjà très atteinte, physiquement et moralement. Pourtant, elle est soutenue par un groupe d'amis fidèles, et elle apprécie, en particulier, la sollicitude du patricien Bartolomeo Zen. En 1551-1552, sa santé se rétablit ; mais elle retombe malade en 1553, s'installe quelque temps à Florence, qui lui offre un climat plus doux. En 1554, de retour à Venise, elle y meurt, après quinze jours de souffrance et de fièvre. Le registre paroissial porte la date du 23 avril. Quant à Collaltino, il se mariera quelques années plus tard. " Paul Bachmann.

11/1991

ActuaLitté

Grands textes illustrés

Moby Dick

Considérez le cannibalisme universel de la mer, dont toutes les créatures s'entre-dévorent, se faisant une guerre éternelle depuis que le monde a commencé. Considérez tout ceci, puis tournez vos regards vers cette verte, douce et très solide terre : ne trouvez-vous pas une étrange analogie avec quelque chose de vous-même ? Car, de même que cet océan effrayant entoure la terre verdoyante, ainsi dans l'âme de l'homme se trouve une tahiti pleine de paix et de joie, mais cernée de toutes parts par toutes les horreurs à demi-connues de la vie. Ne poussez pas au large de cette île, vous n'y pourriez jamais retourner.

04/2024