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Belmondo

Extraits

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Cinéma

Mémoires d'un enfant du cinéma. Les années Première

Marc Esposito raconte ses "années Première", de 1976 à 1986, soit les dix premières années mythiques du célèbre magazine de cinéma. Une cavalcade pleine de vie, d'éclats de rire, de passion, au coeur d'une décennie flamboyante. Il a grandi avec l'amour du cinéma chevillé au corps et voilà plus de 40 ans qu'il travaille "dans le cinéma', d'abord comme journaliste, puis comme cinéaste. La période la plus intense, la plus animée de sa vie est celle qu'il a vécue à la tête de Première, qu'il a porté vers le succès quand il était âgé d'à peine 30 ans. Ce magazine, pionnier du genre, qui s'adressait à un public de fans jeunes, curieux, passionnés, libres de tout esprit de chapelle et de tout préjugé, a bouleversé le monde de la cinéphilie. Marc Esposito raconte cette fougueuse aventure, unique en son genre, et toutes les rencontres, toutes les amitiés, tous les élans amoureux, qui l'ont marquée. La plupart des stars de l'époque se bousculent dans les pages de ce livre, au faîte de leur gloire, dans l'éclat de leur jeunesse, incroyablement vivantes et vraies. Des villas du Festival de Cannes aux plateaux de tournage, on découvrira Depardieu, Dewaere, Adjani, Deneuve, Romy Schneider, Ventura, Montand, Belmondo, et les plus grands cinéastes de cette époque : Sautet, Blier, Pialat... Tous apparaissent ici comme on ne les a jamais vus. Marc Esposito a toujours porté un regard singulier sur le cinéma, aussi rétif aux diktats de la bien-pensante cinéphile qu'à ceux du box-office. Ce livre audacieux et rock'n'roll, tour à tour drôle et touchant, participe du même esprit.

05/2019

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Cinéma

Ma chère Emi, il est cinq heures du matin... Lettres de tournages

Comment travaillait l’un des plus grands réalisateurs italiens du XXe siècle, cet homme qui, même avec quatre oscars, abordait chacun de ses films avec l’anxiété d’un débutant ? Présenté sous la forme de billets adressés à sa fille Emi, ce récit est un journal de tournages, un fantastique aperçu des coulisses de quatre grands films de Vittorio De Sica : La Ciociara (1960), Hier, aujourd’hui et demain (1963), Mariage à l’italienne (1964) et Les Fleurs du soleil (1970). Film après film, scène après scène, Vittorio De Sica raconte à sa fille les conditions de ses tournages, de la difficulté de faire jouer des enfants aux problèmes d’équipements pour tourner des scènes militaires, des états d’âme des acteurs aux imprévus météorologiques. Nous partageons ses passions, ses angoisses, ses émotions, nous nous invitons dans sa relation avec les acteurs, de la jeune Sophia Loren, au talent et à la volonté sans pareil, jusqu’aux comédiens non professionnels engagés sur place parmi la population locale. Les moments de fatigue, d’insécurité et de doute ne manquent pas mais la question de la création et de l’art sont au centre de la réflexion du cinéaste… Cet ouvrage est une introduction précieuse à l’oeuvre de Vittorio De Sica, cinéaste majeur des années 1940 à 1970. Vivant, précis, rempli d’anecdotes, un journal qui se lit avec cette impression de suivre une équipe dans sa roulotte, composée de stars comme Sophia Loren, Marcello Mastroianni ou Jean-Paul Belmondo. Ce ne sont pas de simples notations, mais de véritables morceaux de prose, parfois poétiques, avec une sensibilité plus photographique que cinématographique, mais toujours magique.

11/2015

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Cinéastes, réalisateurs

Godard. Biographie définitive

Jean-Luc Godard, le cinéaste culte d'A bout de souffle et d'Alphaville, le chef de bande de la Nouvelle Vague, l'agitateur politique des années gauchistes, le publicitaire de lui-même, le provocateur misanthrope, l'archiviste, et l'ermite de Rolle, bref tous ces visages souvent contradictoires réunis en un seul : voici la grande biographie de l'impossible M. Godard dans son édition définitive. On l'aime/on ne l'aime pas : qu'importe, JLG a tissé l'histoire culturelle du vingtième siècle et ses images (le visage bleu de Belmondo dans Pierrot le fou, les fesses de Brigitte Bardot dans Le mépris, Johnny Halliday, Anne Wiazemsky dans La Chinoise, mais aussi un quatuor de Beethoven ou un nuage sur le lac Léman) ont marqué notre temps. Du hussard droitier, rejeton de la haute société protestante qui marche sur les mains pour épater Bardot au contestataire cinéphile qui écrit à Malraux " ministre de la Kultur " une lettre sur " la censure, gestapo de l'esprit " , du réalisateur tyrannique au lauréat octogénaire de la Palme d'or spéciale pour Le Livre d'image en 2018, du moraliste politisé en treillis de combat au King Lear sépulcral cigare en bouche, de l'historien des images " relié au passé " au kinoclaste " shooté au show-business " , défilent ici quatre-vingt-douze années de vie, de cinéma, de travail et de passions brûlantes. " Son génie est plus fort que sa volonté d'auto-destruction " disait Daniel Cohn-Bendit. C'est la résurrection d'une époque française qui vibre d'une cinéphilie folle, où s'entremêlent créativité, rivalité et fraternité.

04/2023

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Littérature française

Nouvelle Vague, roman

Agnès Varda, Louis Malle, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Eric Rohmer... Ils sont tous là, les réalisateurs, scénaristes, acteurs, producteurs, personnes réelles devenus personnages du roman de Patrick Roegiers : le plus beau casting imaginable, mis en scène par l'auteur dans ce "cinéroman" virtuose qui estompe avec malice les frontières entre le réel et l'imaginaire, l'écriture et l'écran, les mots et les images. A travers une bonne quinzaine de films dont l'auteur dévoile ici les coulisses, on découvre les conceptions du cinéma qu'ils défendent et les partis pris esthétiques qu'ils incarnent. A chacun son monde. La Nouvelle Vague a eu ses exégètes et ses laudateurs (autant que ses détracteurs), mais elle attendait son grand "filmroman" . Le voici. On n'a jamais rien écrit de plus passionné, enlevé, inventif, savant et ludique sur la Nouvelle Vague et sa vaste mouvance des années 1960, 1970 et 1980 : on rit, on s'attendrit, on s'étonne, on applaudit à ce tour de force. De Rivette à Pialat, Sautet et Resnais (on déborde ici le lit de la Nouvelle Vague proprement dit), des Cahiers du cinémaà l'orée des années 2000, c'est toute une époque qui ressurgit avec des figures que l'on croyait familières mais que l'on regarde sous un jour nouveau. "On connait la chanson" , direz-vous ? Eh bien non, on ne la connait pas : jamais plus vous ne verrez du même oeil Jean Seberg ou Brigitte Bardot, Belmondo et Gabin, Maurice Ronet, Michel Bouquet et Stéphane Audran, Jean-Pierre Léaud ou Delphine Seyrig, Michel Piccoli ou Michael Lonsdale, Romy Schneider, Sami Frey, Yves Montand, André Dussollier, Jean-Pierre Bacri...

04/2023

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Essais

Un monde hors champ. Derrière la caméra de Xavier Beauvois

De septembre à décembre 2019, sur la Côte d'Albâtre dite des Grandes Falaises, entre Etretat et Fécamp, le réalisateur Xavier Beauvois réalise son neuvième long-métrage pour le cinéma : Albatros. Un film noir et social, intimiste et universel. Librement inspiré d'un fait divers, Albatros raconte l'histoire d'un gendarme qui, en voulant sauver un agriculteur du suicide, le tue par accident. Le film est une peinture sociale de mondes oubliés qui se ressemblent plus qu'ils ne s'opposent. Comme à son habitude, le cinéaste multi-primé mélange des acteurs professionnels avec des amateurs castés sur place. Ainsi, seuls Jérémie Rénier, qui campe le personnage principal - un gendarme -, Victor Belmondo et Iris Bry - eux aussi gendarmes - sont de véritables comédiens. Tous les autres acteurs de ce drame rural et maritime jouent leur propre rôle : agriculteurs, gendarmes, pêcheurs, pompiers... Pour la première fois de sa carrière, Xavier Beauvois a accepté sur son plateau la présence de regards extérieurs. Ceux du journaliste Dominique Thiéry et de la dessinatrice Catel Muller, tous deux amis du réalisateur. Conçu en dix chapitres, le livre suit le tournage pas à pas. C'est un ouvrage à double visage. D'une part, il permet de faire des rencontres insolites : Geoffroy Sery, jeune agriculteur à l'allure de Viking, Jean-Pierre Duret, légendaire ingénieur du son, Nounoute, une figure fécampoise ou Suzanne Lipinska, "maman" de la Nouvelle Vague... Et de l'autre, de mieux appréhender le tournage d'un film. Grâce à une centaine de dessins, Catel donne vie et accès aux coulisses de la fabrication du film. L'ouvrage se conclut avec une rare interview du réalisateur. Un making-of unique où le portrait d'une Normandie, avec ses femmes et ses hommes d'aujourd'hui, se dessine et s'écrit en creux.

10/2021

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Sports

2 CV Un fabuleux destin

Bleu, blanc, rouge, béret basque, baguette de pain et 2 CV ! Objet-culte et symbole de la France : les virées entre copains, la liberté, les petits chemins de campagne et la deuche jaune de la Poste qui apporte les bonnes nouvelles, celle du pâtissier qui livre la pièce montée pour le mariage ou la 2 CV verte dont on sort la banquette pour un dimanche au bord de l’eau... Cet ouvrage n’a pas la prétention de disséquer ce phénomène sociologique d’aujourd’hui : nous avons choisi de montrer, par des documents inédits ou rarement reproduits, cette drôle de petite Citroën. Par des cartes postales, souvenirs du passage du Gois ou de la frontière espagnole au Perthus, des randonnées et des aventures aux quatre coins du monde, des courses de pop-cross démentielles, des jouets et modèles réduits par centaine, elle est partout la deuche. Dans les BD, les Dupond la conduisent, et puis au cinéma, avec au volant Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo, Bourvil, Alain Delon, De Funès, et même Roger Moore, agent 007 ! Fernand Raynaud raconte la 2 CV de sa sœur et ce n’est pas triste ! Un illustrateur breton fait voyager en Armorique dans une 2 CV rouge sa créature, Mam’Goudig. Des peintres et des sculpteurs l'ont également représentée et nous l’avons même introduite dans les tableaux la Maison Jaune de Van Gogh, le dimanche à l’Ile de la Grande-Jatte de Seurat ou même dans une fresque égyptienne. Et puis, dans un joyeux bazar, des 2 CV porte-clés, cendriers, tirelire en porcelaine, des fèves, des images et une deuche en chocolat ... Dans ce livre, illustré de plus de 650 images, l’auteur raconte l’épopée, qui n’est toujours pas achevée, de cette auto increvable et si sympathique !

02/2012

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Criminalité

L'Affaire Lebovici. Autopsie d'une époque

Genèse d'un " cold case " ou le récit du crime impuni d'un grand nom du cinéma français, Gérard Lebovici raconté dans son intimité. Une enquête sur l'enquête, sur les pas des policiers du 36 quai des Orfèvres. Retour sur les années 80, ses sphères d'influence, ses figures emblématiques dont l'écrivain Guy Debord. 5 mars 1984. L'impresario des plus grandes stars du cinéma français a rendez-vous avec un tueur qu'il connaît très probablement, mais dont il ignore le dessein. Deux jours plus tard, son cadavre est retrouvé dans un parking de l'avenue Foch. Gérard Lebovici, l'ami de Belmondo, Deneuve, Truffaut, se croyait à l'abri. Intouchable. Il s'en remettait à sa baraka légendaire qui avait fait de sa vie une époustouflante réussite, que tant jalousait. Aujourd'hui, ce crime reste un crime sans criminel connu et identifié. Un meurtre sans meurtrier. Une affaire non résolue, un " cold-case ". Formule qui rime au 36 quai des Orfèvres avec échec. Quarante ans plus tard, le mystère persiste. Sa mort est apparue d'autant plus mystérieuse que les pistes suivies par la Crim' creusaient des univers bien étrangers - a priori - à ceux du cinéma mais aussi à ceux de l'édition auxquels était lié Lebovici : le grand banditisme (avec François Besse, le complice de Jacques Mesrine), l'espionnage, l'ultra gauche avec l'écrivain théoricien Guy Debord, qui sera un temps suspecté, le monde du jeu et celui du blanchiment. Le tout, dans un contexte de guerre larvée entre l'Elysée et le mythique 36 Quai des Orfèvres... Pour la première fois, une enquête sur l'enquête, racontée de l'intérieur, avec des éléments inédits dont le portrait intime d'un homme de passion(s) et la peinture d'une ultra gauche mondaine et fortunée.

02/2024

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Ouvrages généraux

Histoire intime de la Ve République Tome 3 : Tragédie française

Dans Le Sursaut, j'ai raconté le redressement gaulliste de 1958, et dans La Belle Epoque, la gestion de "mère de famille" des années Pompidou et Giscard. C'était un autre siècle. Mais les décennies suivantes, que j'essaie de faire revivre ici, celles de Mitterrand, Chirac, même Sarkozy et Hollande, nous paraissent elles aussi lointaines, avec leurs promesses et leurs ombres : bicentenaire de la Révolution, chute du Mur, 11 Septembre, irruption des "lieux de mémoire" et éclatement concomitant de notre roman national... Mitterrand prétendait "changer la vie" en 1981. Onéreuse illusion. La présidence Chirac s'est enrayée sitôt commencée, marquée pourtant par quelques décisions mémorables. Le repli s'est poursuivi, bon an mal an, sous leurs successeurs, qui n'ont pas toujours démérité. La France n'a certes pas encore touché le fond, mais elle s'est laissée aller, au point de ne plus maîtriser ni ses comptes publics ni ses flux migratoires. Sans oublier le délitement de l'autorité qui ronge nos âmes, notre industrie qui se défait, comme notre moral, et la juxtaposition des ghettos communautaires sous l'égide du "vivre-ensemble" . Ce qui n'empêche ni les plaisirs, ni les rires, ni les joies, ni les chansons de Véronique Sanson et de Francis Cabrel qui égaient notre vie, ni la nostalgie de ceux qui nous ont quittés sans jamais partir - Aragon, Barbara, Johnny Hallyday, Belmondo... Puisant dans mes carnets et le Journal que j'ai tenu pendant des années, j'ai voulu raconter comme je l'avais vécu ce temps de faux espoirs et de vraies ruptures, dans un va-etvient entre nos perceptions d'alors et notre regard d'aujourd'hui. Avec la conviction qu'il n'y a jamais de fatalité en histoire. F. -O. G.

11/2023

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Cinéma

Artmedia. Une histoire du cinéma français

Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon... : tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard - son agent vedette - la série à succès Dix pour cent. Agence mythique, Artmedia a révolutionné le métier d'impresario, celui d'acteur et le septième art, composant au plus haut de sa gloire 80 % des génériques français. Mais plus qu'une agence, Artmedia est à la fois la pierre angulaire et l'âme du cinéma. Créée par Gérard Lebovici en 1970, elle est rapidement devenue incontournable. Ce que l'on connait moins, c'est le destin incroyablement romanesque de cette institution, qui est indissociable de celui de ses dirigeants : le "roi Lebo" , son fondateur, fils de déportés sans qui aucun film n'était possible ou presque dans les décennies 1970 et 1980, et dont le meurtre mystérieux, en 1984, ne fut jamais élucidé. Jean-Louis Livi, enfant d'ouvrier immigré, ami et agent des plus grands devenu un producteur français majeur. Et Bertrand de Labbey, descendant d'aristocrate peu fortuné, comptant parmi les plus puissants entrepreneurs de la musique et du cinéma, avec à ses côtés Julien Clerc, Jamel Debbouze, ou aujourd'hui Jean Dujardin. Trois destins qui retracent l'histoire du cinéma, et nous offre un ticket d'entrée inédit dans ses coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue. Plus de cinquante ans après sa création, Jean-Louis Livi et Bertrand de Labbey ont accepté de se livrer sur ces années pour raconter leur Artmedia, au côté d'une quinzaine d'agents, sortis de l'ombre pour l'occasion, et des grands noms du métier : Fanny Ardant, Nathalie Baye, Francis Huster, François Ozon, Thierry Frémaux, Francis Veber, Xavier Beauvois ou Kad Merad, et plus encore.

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Grandes réalisations

Théâtre Marigny. Histoire, architecture & spectacles

T Le théâtre doit son nom au frère de la marquise de Pompadour, le marquis de Marigny qui, à la fin du XVIIIe siècle initia des embellissements aux Champs-Elysées. En 1883, le Panorama Marigny est inauguré. Situé sur les Champs-Elysées, il est l'oeuvre de Charles Garnier, l'architecte de l'Opéra, et construit à l'emplacement du théâtre dirigé, entre autres, par Jacques Offenbach et le fils de l'immense mime Deburau. L'édifice en forme de dodécagone, sana points d'appui à l'intérieur offre à ses spectateurs une expérience immersive unique, les plongeant notamment au coeur de batailles célèbres. La mode de ce genre de spectacles étant passée, en 1893, le panorama est aménagé en théâtre d'après les plans d'une star de la Café Society, l'architecte Edouard Jean Niermans. Les succès et les échecs se succèdent au cours des années qui voient, en 1925, les architectes Alvaro de Grimaldi et André Ulmer moderniser la salle désormais dédiée à l'opérette et aux revues sous la direction de Léon Volterra. Au lendemain de la guerre la compagnie Renaud-Barrault l'investit, invite Jouvet et Vilar, s'entoure d'artistes et de compositeurs, et fait du théâtre une ambassade de la culture française. Puis vient la compagnie Grenier-Hussenot avec ses acteurs fétiches : Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle. Robert Manuel, Elvire Popesco et Hubert de Malet reprennent le flambeau et font jouer, entre autres, Annie Girardot. Commence alors l'aventure de "Au théâtre ce soir", où le journaliste Pierre Sabbagh présente en dix-sept ans 416 pièces aux téléspectateurs. Thierry Le Luron, Jean-Paul Belmondo s'y produisent. En 2000, Robert Hossein en assure la direction et Pierre Lescure lui succède en 2008. Vient en 2013 le moment des grands travaux confiés à l'agence d'architecture Clé-Millet Architectes et la réouverture du théâtre en 2018. Ce livre invite le lecteur au coeur d'une aventure passionnante sous la conduite d'une historienne, Pascale Gransard, et de l'architecte, Stéphane Millet, auteur de la toute récente rénovation du théâtre. L'histoire d'une grande scène parisienne et son évolution architecturale se répondent ici au sein d'une rare iconographie.

02/2024

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Cinéma

Mémoires d'un fils à papa

Le nom de Marcel Ophüls sera à jamais associé au film Le Chagrin et la Pitié, incontournable dans l'histoire de la prise de conscience d'un passé français ambivalent, coincé qu'il fut pendant l'occupation allemande entre collaboration massive et faits de résistance sporadique. Son auteur, aujourd'hui âgé de quatre-vingt-cinq ans, a décidé d'écrire ses Mémoires, une épopée intime sur laquelle souffle la grande Histoire : né à Francfort en 1927, il quitte avec sa famille l'Allemagne nazie en 1933. Le Juif allemand devient français à Paris. La guerre éclate et c'est le second exil. Pendant les années 40, à Hollywood, Marcel devient américain et fait la guerre comme GI au Japon. La plupart de ses documentaires historiques seront aussi une manière de revenir sur ses pas, à l'image du Chagrin et la Pitié où le récit de l'exode fait par Mendès France croise ses propres souvenirs quand, dans la décapotable de son père, il quitte Paris vers le sud de la France. Aujourd'hui, il raconte son histoire, avec une malice et une franchise sans égal, avouant que son immense carrière de documentariste lui fut pour ainsi dire contrainte. Le fils de Max Ophüls, élevé dans la vénération du « grand cinéma », du « vrai cinéma », celui de Capra, de Lubitsch, d'Hitchcock, ou celui de son père bien sûr, ne devient documentariste qu'au terme d'une incursion avortée sur le terrain de la fiction. Son premier long-métrage, Peau de banane, comédie du remariage "à l'américaine", avec Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau, est un succès public mais le suivant, Feu à volonté, film de série avec Eddie Constantine, est un ratage qui signe son arrêt définitif dans ce domaine. Heureusement peut-être pour les amateurs de documentaires, puisqu'il multiplie les chefs-d'oeuvre du genre. Marcel Ophüls a obtenu un Oscar pour Hôtel Terminus (1989), son film consacré à la vie du criminel de guerre Klaus Barbie. Les Mémoires d'un fils à papa, où l'on croise en guest star Louis Jouvet et Bertolt Brecht, François Truffaut, Marlene Dietrich et Mendès France, François Mitterrand et Simone Weil, est un roman léger et mélancolique, hanté par la figure d'un père dans l'ombre duquel il a fallu trouver sa voie : « Mon problème, c'est que je suis le fils d'un génie. ».   L'ouvrage est enrichi de photographies inédites de la vie de Marcel Ophüls.

01/2014