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Ferdinand Thiry

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Romans policiers

Les abimes 2023

Les Abîmes est un recueil d'histoires policières minutieusement sélectionnées par un comité de lecture passionné par le genre policier. Chaque histoire a été choisie pour garantir une expérience de lecture captivante et enrichissante. Chaque récit, avant même sa publication, a côtoyé de près les amateurs du genre policier qui ont trouvé dans ces trois oeuvres, des aventures exceptionnelles. TARMAC SANGLANT de BERTRAND CRAPEZ : Compagnie de gendarmerie Charles de Gaulle, fin des années 90. Un cadavre à moitié congelé est retrouvé éparpillé sur l'une des pistes de l'aéroport de Roissy. Encore un pauvre clandestin mort de froid dans le train d'atterrissage d'un avion en tentant de fuir la misère de son pays. Simple fait divers ? Oui, mais pas seulement... Thomas Lacourt, un jeune appelé, se voit affecté à une enquête qui va le prendre aux tripes. HUGO de MARIE DEVOIS : Magistrat pénaliste, c'est une vocation pour Hugo Mestre. Mais, encore en formation, il s'inquiète de savoir s'il pourra se montrer à la hauteur de ses pairs plus aguerris. Un cadavre dans un motel, le courrier des justiciables, donner des directives à la police sur le terrain : autant d'occasions de découvrir s'il est du bois dont on fait les procureurs. PIERRE BENOIT EN VOIT DE TOUTES LES COULEURS de HERVE GAILLET Ecrivain pittoresque, Pierre Benoit aime à endosser l'identité de l'inspecteur-suppléant Ferdinand Fraisse, détective anticonformiste de la 1ère Brigade Spéciale de Paris qui se consacre aux affaires criminelles. Quand une jeune femme est retrouvée morte dans un confessionnal, il est fermement décidé à trouver qui a tué et pourquoi, avant l'arrivée des autorités officielles. Chaque récit dans "Les Abîmes" est signé par un écrivain français confirmé et déjà publié par d'autres maisons. Leur habileté à captiver l'imaginaire et la curiosité de leurs lecteurs ajoutera une valeur indéniable à votre sélection de livres.

09/2023

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Littérature française

Duel autour d'une académie. Ou la distribution des prix

Chris Galaad, romancier naguère porté aux nues, attend la visite de son vieil ami, le Père La Camomille, un métis né du côté de la mer des Sargasses. Il veut lui confier sa déchéance face au mal d'Alzheimer. Pour le prêtre, pas d'Alzheimer ! ... Ce dont souffre Chris, c'est de sa déchéance du côté des éditeurs, qui refusent de publier ses manuscrits. Il s'agit d'un complot, confie Chris : il se heurte à un collègue devenu son ennemi absolu, un certain Tarek Bourboun, fils d'un Emir des sables, et qui fait la pluie et le beau temps dans le monde des lettres. La Camomille fait appel à son fils d'adoption Foskifo, jeune Marocain issu du grand Erg, pour redresser la situation. Foskifo débarque chez Chris revêtu de la soutane du prêtre : il la porte depuis qu'il a plongé dans le lac du bois de Boulogne pour la ramener au terme d'une lutte contre un gang facho. Foskifo entraîne dans la lutte son sosie Skifopa, une jeune prostituée (en réalité du sexe masculin) qui ne pratique son métier que pour atteindre au doctorat de médecine. Les deux garçons jouissent de codes spéciaux qui leur permettent de voler, presque invisibles, d'un espace à l'autre, nus comme une paire de Tarzans, chacun au bout de son filin. Leurs démarches entraîneront une suite délirante, surtout devant la gigantesque tapisserie qui couvre un mur du salon, chez Chris -- tapisserie hantée d'où débarqueront, au gré de l'évènement, des célébrités telles que Louis XIV, Christine de Suède, Charlie Chaplin, Louis-Ferdinand Céline, J-M Le Pen. Dans un Quotidien, Chris attaque le prix Duclou-Joncourt, fidèle à Tarek Bourboun. La guerre est déclarée, si âpre que la foule, emportée par une rage quasi électorale, tournera à l'émeute, presque jusqu'à la chute du gouvernement. Au lecteur, d'y participer.

10/2017

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Sciences historiques

Histoires des Bretagnes. Tome 6, Quel Moyen Age ? La recherche en question

Ce volume rassemble 27 communications présentées lors du colloque organisé à Brest du 12 au 14 décembre 2017 sur les enjeux épistémologiques des recherches sur les Bretagnes médiévales. Son but était d'établir une histoire croisée des différentes disciplines accueillies au sein du Centre de Recherche Bretonne et Celtique, pour établir un bilan contrasté de leurs apports spécifiques et de leurs remises en cause. Depuis les travaux fondateurs de La Villemarqué, La Borderie, Ferdinand Lot, Joseph Bédier etc., les études sur la culture bretonne et britannique et son insertion dans l'histoire et la littérature européennes ont créé des débats féconds permettant à la philologie, la linguistique, la littérature, l'histoire, l'archéologie ou encore l'histoire de l'art de définir leurs objets et leurs démarches spécifiques concernant les témoignages médiévaux. Si chaque discipline a évolué à partir de l'héritage du XI" siècle, elles n'ont pas toutes développé le mime regard sur les présupposés idéologiques, romantiques et nationalistes qui ont initialement guidé les recherches. N'était-il pas temps de renoncer à exhumer une a littérature perdue " ou à se plaindre du manque de sources pour étudier à la fois les fantasmes - ce que les érudits aimeraient que les Bretagnes médiévales nous aient légué - et la réalité négligée de ces legs, comme le contexte des gloses, les références multilingues, la littérature religieuse en langue bretonne, ou les églises paroissiales gothiques ? Les contributions s'organisent en quatre grandes parties à partir de l'héritage des fondateurs, puis de l'évolution des disciplines porteuses d'analyses et de connaissances enrichies, au démantèlement des idées reçues et des leurres idéologiques que constitua la vision de peuples celtiques à part, recroquevillés sur des langues et des coutumes hermétiques au reste du monde ; elles se concentrent en dernier lieu sur l'apport de nouvelles techniques et de nouvelles démarches appliquées au champ des Bretagnes médiévales.

12/2019

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Autres pays

La guerre du Paraguay

La lecture de l'article d'Elisée Reclus "La guerre du Paraguay" , qu'il publia dans la Revue des Deux Mondes le 15 décembre 1867, montre que malgré son point de vue a priori favorable au Paraguay (qu'il compare à la France révolutionnaire) il fait une analyse pénétrante des rapports de force entre les belligérants et anticipe les conséquences du conflit. Dans cette guerre, qui opposait le Paraguay à la "Triple Alliance" (Argentine, Brésil, Uruguay), la situation militaire était alors bloquée ; Elisée Reclus explique aux lecteurs français la situation étrange où se trouvent alors les belligérants et analyse les dissensions dans la Triple Alliance, la force du Paraguay et la faiblesse du Brésil. Il est clair, à le lire, qu'il voit largement le premier comme une sorte de réincarnation de la France révolutionnaire, en guerre contre toute l'Europe d'Ancien Régime, et dans le second un pendant tropical de l'Empire de Napoléon III, qui l'a condamné à l'exil, un prisme qui colore quelque peu ses analyses. Mais il serait évidemment injuste et ridicule de s'en tenir là et de tenir rigueur à Elisée Reclus de quelques erreurs dans ses pronostics sur l'issue d'une guerre, à l'issue alors bien incertaine, alors qu'on ne peut au contraire qu'admirer la justesse de ses analyses géopolitiques sur la situation des puissances en présence. Au moment où Elisée Reclus décrit la situation militaire est étrange et probablement inédite : la flotte de haute mer brésilienne est bloquée dans un bief fluvial, entre deux forteresses paraguayennes. C'est le résultat imprévu du plan de bataille des forces de la Triple Alliance après l'échec de son offensive terrestre. Plus de cent quarante cinq ans après la fin de ce conflit, quelles traces a-t-il laissées ? Au Paraguay, le souvenir du drame que furent, non seulement la défaite contre les alliés, mais surtout les énormes pertes humaines de la guerre sont toujours rappelés comme étant la principale origine du retard de développement, comparable à ce qu'a été pour la Bolivie la perte de l'accès à la mer lors de la guerre du Pacifique. [Hervé Théry et Sébastien Velut, "Elisée Reclus et la guerre du Paraguay" , Terra Brasilis (Nova Série) [En ligne], 7 | 2016]

05/2021

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Monographies

Fuseli and the Modern Woman. Fashion, Fantasy, Fetishism

This catalogue accompanies the first exhibition devoted to a fascinating group of drawings by the Anglo-Swiss Henry Fuseli (1741-1825), one of eighteenth-century Europe's most idiosyncratic, original and controversial artists. Best known for his notoriously provocative painting The Nightmare, Fuseli energetically cultivated a reputation for eccentricity, with vividly stylised images of supernatural creatures, muscle-bound heroes, and damsels in distress. While these convinced some viewers of the greatness of his genius, others dismissed him as a charlatan, or as completely mad. Fuseli's contemporaries might have thought him even crazier had they been aware that in private he harboured an obsessive preoccupation with the figure of the modern woman, which he pursued almost exclusively in his drawings. Where one might have expected idealised bodies with the grace and proportions of classical statues, here instead we encounter figures whose anatomies have been shaped by stiff bodices, waistbands, puffed sleeves, and pointed shoes, and whose heads are crowned by coiffures of the most bizarre and complicated sort. Often based on the artist's wife Sophia Rawlins, the women who populate Fuseli's graphic work tend to adopt brazenly aggressive attitudes, either fixing their gaze directly on the viewer or ignoring our presence altogether. Usually they appear on their own, in isolation on the page ; sometimes they are grouped together to form disturbing narratives, erotic fantasies that may be mysterious, vaguely menacing, or overtly transgressive, but where women always play a dominant role. Among the many intriguing questions raised by these works is the extent to which his wife Sophia was actively involved in fashioning her appearance for her own pleasure, as well as for the benefit of her husband. By bringing together more than fifty of these studies (roughly a third of the known total), The Courtauld Gallery will give audiences an unprecedented opportunity to see one of the finest Romantic-period draughtsmen at his most innovative and exciting. Visitors to the show and readers of the lavishly illustrated catalogue will further be invited to consider how Fuseli's drawings of women, as products of the turbulent aftermath of the American and French Revolutions, speak to concerns about gender and sexuality that have never been more relevant than they are today. The exhibition showcases drawings brought together from international collections, including the Kunsthaus in Zurich, the Auckland Art Gallery in New Zealand, and from other European and North American institutions.

12/2022

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Sciences politiques

La guerre du Paraguay. un conflit géopolitique raconté par le célèbre géographe Élisée Reclus (1830-1905)

La lecture de l'article d'Elisée Reclus "La guerre du Paraguay" , qu'il publia dans la Revue des Deux Mondes le 15 décembre 1867, montre que malgré son point de vue a priori favorable au Paraguay (qu'il compare à la France révolutionnaire) il fait une analyse pénétrante des rapports de force entre les belligérants et anticipe les conséquences du conflit. Dans cette guerre, qui opposait le Paraguay à la "Triple Alliance" (Argentine, Brésil, Uruguay), la situation militaire était alors bloquée ; Elisée Reclus explique aux lecteurs français la situation étrange où se trouvent alors les belligérants et analyse les dissensions dans la Triple Alliance, la force du Paraguay et la faiblesse du Brésil. Il est clair, à le lire, qu'il voit largement le premier comme une sorte de réincarnation de la France révolutionnaire, en guerre contre toute l'Europe d'Ancien Régime, et dans le second un pendant tropical de l'Empire de Napoléon III, qui l'a condamné à l'exil, un prisme qui colore quelque peu ses analyses. Mais il serait évidemment injuste et ridicule de s'en tenir là et de tenir rigueur à Elisée Reclus de quelques erreurs dans ses pronostics sur l'issue d'une guerre, à l'issue alors bien incertaine, alors qu'on ne peut au contraire qu'admirer la justesse de ses analyses géopolitiques sur la situation des puissances en présence. Au moment où Elisée Reclus décrit la situation militaire est étrange et probablement inédite : la flotte de haute mer brésilienne est bloquée dans un bief fluvial, entre deux forteresses paraguayennes. C'est le résultat imprévu du plan de bataille des forces de la Triple Alliance après l'échec de son offensive terrestre. Plus de cent quarante cinq ans après la fin de ce conflit, quelles traces a-t-il laissées ? Au Paraguay, le souvenir du drame que furent, non seulement la défaite contre les alliés, mais surtout les énormes pertes humaines de la guerre sont toujours rappelés comme étant la principale origine du retard de développement, comparable à ce qu'a été pour la Bolivie la perte de l'accès à la mer lors de la guerre du Pacifique. [Hervé Théry et Sébastien Velut, "Elisée Reclus et la guerre du Paraguay" , Terra Brasilis (Nova Série)

11/2022

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Droit international

Hidden dividend distributions & hidden capital contributions, 2e édition. A technical guide

Luxembourg companies have a legal personality that is separate from that of their shareholder(s). Consequently, they may enter into agreements with their shareholders as they do with third parties. However, when the terms and conditions of those agreements do not adhere to the arm's length standard, tax adjustments may be required in accordance with the concepts of hidden dividend distribution and hidden capital contribution. Both concepts aim at a separation of the sphere of the company (which is itself subject to corporate income tax on its worldwide income) from that of its shareholders. As such, the concepts of hidden dividend distribution and hidden capital contribution are cornerstones of Luxembourg's transfer pricing rules. In addition, in the context of associated enterprises (in a group of companies), tax adjustments might be required under Article 56 of the Luxembourg Income Tax Law ("LITL"). Hence, a clear distinction must be made between agreements that adhere to the arm's length principle and agreements that, motivated by the shareholding relationship, shift advantages from the company to the shareholder or vice versa. Therefore, each contractual relationship between a company and its shareholder(s) must be considered. Luxembourg tax law does not provide for exhaustive definitions of hidden dividend distributions and hidden capital contributions. Both concepts have their origins in case law of the German Reich Tax Court (Reichsfinanzhof) and have been carefully extended and refined through the years by the German Federal Tax Court (Bundesfinanzhof). Since the publication of the first edition of this book back in 2011, the Luxembourg Courts had to decide in numerous cases involving both concepts. This book offers a one-of-a-kind, practical insight into the tax treatment of hidden dividend distributions, hidden capital contributions and triangular cases. Charts, case studies and checklists aid the reader in identifying and assessing the various cases in which hidden dividend distributions and hidden capital contributions may arise. A new chapter with practical case studies considers situations that may occur in the context of multinational groups, Luxembourg alternative funds and individual shareholders. Reading this thorough guide is indispensable for an in-depth understanding of the concepts of hidden dividend distribution and hidden capital contribution. Tax advisers, practitioners and tax students should gain substantially from the insights provided in this book.

01/2024

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Critique littéraire

Isabelle Morel-de Gélieu. Journal 1819-1834

"Ce mois me paraissant devoir être de grande importance, j'en veux écrire les journées. Ce sera toujours un échantillon de ma vie actuelle". C'est ainsi qu'Isabelle Morel-de Gélieu (1779-1834) commence son Journal en septembre 1830. Auparavant, elle avait relaté quelques journées de 1819 et rédigé, à partir de 1820, des chroniques annuelles, qu'elle appelle "mon grand journal" . Dans le Journal, elle s'épanche librement : menus faits et gestes, événements importants, travaux saisonniers ou occasionnels, relations avec ses proches, nous révèlent ses émotions, ses états d'âme, ses inquiétudes et les petits bonheurs, plus rares, que la vie lui procure. Au fil des 488 pages de son manuscrit, c'est toute l'atmosphère d'un foyer qui se dévoile, souvent perturbé par des tensions entre les membres de la famille, des soucis d'argent et de santé, des frustrations de toute sorte. Femme de lettres consacrée par les histoires littéraires de Philippe Godet et de Virgile Rossel, Isabelle Morel-de Gélieu s'est illustrée par son roman Louise et Albert, par ses traductions de Schiller, Pestalozzi, Appenzeller, Kotzebue ainsi que par des articles publiés dans divers journaux et revues suisses et étrangers. Elle représente, à ce titre, l'une des grandes figures féminines de la littérature romande au xixe siècle. Dès l'enfance, elle bénéficie d'un environnement favorable à l'épanouissement de l'esprit : élevée à la cure de Colombier, elle y côtoie notables, autorités et autres pensionnaires que reçoivent ses parents, le pasteur Jonas de Gélieu et Marguerite Isabelle, fille de Théophile Rémy Frêne. De plus, Isabelle grandit dans l'entourage bienveillant de Madame de Charrière, sa protectrice. En 1801, elle épouse le pasteur de Corgémont, Charles-Ferdinand Morel, homme énergique qui exploite un domaine agricole et s'intéresse aux questions politiques, économiques et sociales de son temps. Quel contraste entre cette notoriété et le Journal d'Isabelle Morel-de Gélieu ! Ce précieux témoignage sur la sociabilité des élites de l'époque constitue un document unique décrivant le quotidien et le sort d'une femme de lettres résignée et reléguée dans un milieu rural, sacrifiant ses talents littéraires à ses obligations d'épouse et de mère.

10/2020

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Littérature française

La biographie

Harry et Zadel souhaitent la meilleure destinée pour leur enfant à venir, un fils, à n’en pas douter. Comme nombre de concitoyens, ils font appel à un biographe pour consigner dans un ouvrage de belle facture la vie de leur progéniture. Mais leurs moyens sont modestes et ils ne peuvent s’offrir que les services d’un biographe de piètre qualité, sorte d’écrivaillon contrarié. La biographie de Simon en sera bâclée. Et inachevée. Au sortir du pensionnat et de quatre années d’études, le jeune Simon s’ouvre à la vie. Sa ville d’origine est en pleine effervescence. Une atmosphère de liesse accompagne une fin de règne, celle du mémorialiste qui veille à l’ordre moral et régit les existences individuelles. Le monde dans lequel vit Simon est régi par les mots : comme si ce qui n’est pas écrit n’existe pas. Et vice versa. Voilà qui est commode pour récrire l’histoire. Depuis longtemps Simon a le sentiment que son avenir est tracé. Qu’il a peu de prise sur sa réalité. Eternel bon élève même lorsqu’il se comporte comme un cancre : il le vit comme une malédiction. Or, soudain, la page blanche le gifle avec violence. Simon découvre un exemplaire de sa biographie inachevée. Il lui revient soudain d’inventer la suite. D’imaginer. Libre, il est libre de vivre selon son bon vouloir. La révélation est vertigineuse et le champ des possibles infini. Autour de lui virevolte Irène, sulfureuse voisine qui tente de faire corriger sa biographie à elle, car on l’a affligée d’une nymphomanie embarrassante. L’imprimeur Grivel fait fortune sur le dos des autres. Et au fond d’un cloître humide, dans une chapelle abandonnée, Ferdinand, autodidacte, est un affranchi en somme. Avec la douce Sarah, ils se sont libérés du joug des existences prédéterminées. Peut-être pourront-ils aider Simon à écrire la suite de son histoire ? Dans un roman célinien foisonnant et bariolé, Didier Desbrugères se prend au jeu et va au bout du fantasme de la liberté, remuant jusqu’aux pires tréfonds de la nature humaine.

01/2013

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Critique littéraire

Les grands penseurs du langage

Un panorama complet des penseurs du langage à travers les siècles. Comment comprendre les langues ? Un indispensable pour les étudiants en sciences humaines (linguistique, sociologie, philosophie,...) Tous les enfants du monde se mettent à parler sans qu'il soit besoin de leur enseigner à le faire. Il en va du langage comme de la société : nous les pratiquons tous les jours sans avoir besoin d'y penser. La linguistique comme la sociologie sont des sciences récentes. Pourtant, les philosophes n'ont pas attendu leur naissance pour soulever des questions qui, sous des dehors différents, ont traversé les siècles et restent encore ouvertes aujourd'hui. Elles sont au moins au nombre de trois : le langage est-il à l'image de nos pensées ? Quel rapport a-t-il avec la réalité du monde ? Quels sont ses usages légitimes ? De telles questions surgissent de la simple tentative de décrire une langue : de quelle réalité le verbe "être" ou le mot "cheval" sont-ils les images ? Au Moyen-Age, la question de la réalité de la langue donne lieu à une belle querelle, celle des universaux. Elle ne sera suspendue que par la conviction montante de l'origine humaine du langage, et non divine. Le XIXe siècle européen place l'étude des langues au centre de ses soucis, au motif qu'elles sont les âmes des peuples qui les parlent. Lorsqu'à quelques dizaines d'années d'intervalle, Charles S. Peirce et Ferdinand de Saussure déplient leurs théories du signe et du sens, l'affaire semble réglée : le langage est une convention humaine, dont les langues sont les réalisations systématiques. Pour autant, les questions soulevées plus de deux mille ans plus tôt ressurgiront, sous d'autres apparences. Le XXe siècle, en effet, voit se déployer un débat entre les partisans d'une vue "mentaliste" du langage et ceux pour qui il est avant tout un des moyens de communiquer et d'agir sur le monde. C'est désormais avec l'aide des sciences naturelles et des sciences cognitives que linguistes et philosophes peuvent compter pour éclairer cette question.

02/2019

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Histoire de France

Les pendules à l'heure

L'ami, le confident de Céline, remet les pendules à l'heure pour nous raconter ce que fut la réalité de la vie sous l'Occupation, les trahisons, les bassesses, l'héroïsme, le courage ou les mensonges qui nous firent tant de mal. Pierre Monnier nous décrit aussi avec brio les événements qui ont précédé le 10 mai 1940 : la trahison anglaise, le jeu des communistes, la lâcheté des dirigeants français... Tout cela, non seulement il l'a vécu, mais il le raconte avec sa verve accrocheuse et il dévoile les rôles tenus par certains, leur double jeu, leurs compromissions. Après un tel livre, les prébendiers de la Résistance ne sortiront pas indemnes de soixante-dix années de mensonges et de falsifications de l'Histoire. Les pendules à l'heure : un livre à découvrir d'urgence pour faire taire les assassins de la mémoire. Lire Pierre Monnier, c'est aussi entrer dans l'intimité d'un témoin de l'histoire qui fut l'ami ou le confident des grands noms du XXe siècle : Louis-Ferdinand Céline bien sûr, qu'il fut le premier à oser rééditer après-guerre, mais aussi Robert Brasillach, Thierry Maulnier, Kleber Haedens, Charles Maurras, Léon Daudet et bien d'autres. Grâce à Pierre Monnier, un grand nombre de mensonges volent en éclats, des évidences s'imposent, et l'adversaire principal surgit au grand jour, comme le cloporte que l'on découvre en soulevant une pierre. Il rapporte ce qu'il a observé avec une claire objectivité, sans concessions et dans la langue la plus directe. Il porte sur les hommes et les faits le regard le plus pénétrant, le plus révélateur et donne ainsi une vision authentique de ces années de fer, de feu et de sang qu'il libère de tous les mensonges dont elle est grevée par ceux qui s'acharnent à mettre le peuple de France en "condition". Ce livre de l'honnêteté historique est, par voie de conséquence, le plus irritant pour les groupes de pression qui prétendent réduire notre mémoire à une perception limitative, réductrice et manichéenne. Les Pendules à l'heure, c'est l'arme au service de chaque Français pour une intrépide libération de la mémoire et du jugement...

10/2017

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Grandes réalisations

Talleyrand en son château de Valençay

" Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants... " Napoléon Bonaparte à Talleyrand " Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants... " Napoléon Bonaparte à Talleyrand A l'orée du XVIe siècle, le Val de Loire se couvre de fastueux châteaux Renaissance, fruits d'une émulation entre grands commis de l'Etat. Valençay est élevé dans la lignée de cette fièvre bâtisseuse pour la famille d'Estampes. Le blanc donjon, achevé avec le siècle, en exprime la puissance par sa monumentale modernité et l'originalité de son décor. La Grande Mademoiselle le visitant en 1653 crût " entrer dans une demeure enchantée ". Quand George Sand le décrit comme " l'un des lieux les plus beaux de la terre ", le château a bénéficié de la fortune et de la gloire du prince des diplomates, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. L'ex-évêque d'Autun, alors ministre des Relations extérieures du Consulat l'achète en 1803, commande à ses architectes d'importants travaux d'aménagement, le meuble dans le style Empire, y crée une galerie d'ancêtres et ponctue le parc de nombreuses fabriques ou " folies ". C'est là que dans le contexte de la guerre d'Espagne, Napoléon le compromet vis-à-vis de l'Europe en lui intimant l'ordre de transformer Valençay en prison dorée pour l'héritier de la couronne. Le futur Ferdinand VII y reste de 1808 à 1813, s'y ennuie malgré le charmant théâtre à l'italienne construit pour l'occuper, mais n'en voudra pas à son geôlier puisqu'il lui offrira son portait. Au gré des changements de régimes, le Diable boiteux, qui en a servi neuf, reste attaché à son coin de Berry sur lequel règne la duchesse de Dino, sa nièce et maîtresse, jusqu'à sa mort en 1834. Les façades illustrent la manière dont les architectes mettent en oeuvre les ordres d'architecture Antique depuis la première Renaissance jusqu'au XVIIIe siècle. Les allées du parc, redessinées à l'anglaise conduisent les pas des visiteurs à travers cinquante hectares de paysages variés, aménagés pour la promenade de la cour d'Espagne en exil à Valençay.

05/2023

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Résistance

La maison d'à côté ou les trois filles du professeur Lot

En 1939, le grand historien Ferdinand Lot achète la villa Breiz-Izel à Trégastel sur la Côte de Granit rose. Le prix Osiris obtenu pour l'ensemble de son oeuvre lui permet cette acquisition. Il a 73 ans. Avec son épouse Myrrha d'origine russe, médiéviste et théologienne, il projette d'y retrouver ses filles lors des longues vacances d'été : Irène et son mari Boris Vildé, linguiste et ethnologue né à Saint-Pétersbourg comme sa belle-mère, Marianne et son mari Jean-Berthold Mahn, historien, et Eveline, la cadette. La défaite de juin 1940 ne le permettra pas. La famille Lot ne peut tolérer que les principes de la République française soient piétinés par les envahisseurs nazis et les Français qui les soutiennent. Dès la fin de l'été 1940, Boris prend la direction de ce qui va devenir le Réseau du Musée de l'Homme. Eveline y participe, tapant des articles pour le journal publié par Boris et ses amis : Résistance. Jean-Berthold, après un séjour en Espagne, rejoindra les armées de la France Libre. Le 23 février 1942, Boris est fusillé avec six camarades au Mont Valérien. Le 23 avril 1944, Jean-Berthold est tué dans une embuscade lors de la conquête alliée de l'Italie. Amoureuse d'Anatole Levitsky, ethnologue d'origine russe lui aussi, adjoint de Boris, fusillé ce 23 février 1942, Eveline sera doublement frappée. Les trois soeurs sublimeront leurs souffrances dans un intense travail intellectuel : Irène, bibliothécaire et linguiste, Marianne, historienne, et Eveline, ethnologue. Chaque été, les trois filles du Professeur Lot venaient se ressourcer à Trégastel. L'auteur les a connues dès le milieu des années 1950. Sa maison familiale est voisine de Breiz-Izel. Dans ce livre, ses souvenirs de vacances ouvrent les portes de leurs histoires et de leurs oeuvres. Invitation à saisir l'âme d'une demeure à l'aspect sévère dans un cadre magnifique, comme si elle gardait en ses murs la tristesse qui l'imbibe, le récit célèbre une famille d'intellectuels exigeants : eux aussi portaient haut une certaine idée de la France.

06/2021

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Histoire de France

La chute du second empire. Reichshoffen - Sedan - Metz

Après avoir été le maître de l'Europe et fait trembler ses rois, Napoléon Ier ne pouvait imaginer qu'en rétablissant Ferdinand VII sur le trône d'Espagne, en 1814, il allait donner à la Prusse le moyen d'assumer la rancune qu'elle tenait à l'égard de la France, depuis l'outrage subi à Iéna. Leipzig et Waterloo n'avaient pas suffi pour laver l'affront de cette défaite. Pendant plusieurs décennies, elle attendit l'occasion qui allait lui permettre de provoquer un casus belli. La candidature du prince Léopold de Hohenzollern au trône d'Espagne resté vacant lui en donna l'occasion. Ce nom avait déjà été prononcé au cours de l'année qui précéda la guerre de 1870. Benedetti, ambassadeur à Berlin, avait prévenu Paris qu'à deux reprises des émissaires espagnols avaient rencontré M. de Bismarck pour négocier l'offre de la couronne d'Espagne au prince Léopold. Ce choix, contraire aux intérêts de la France, ne pouvait déplaire à Bismarck puisqu'il lui servit de prétexte pour mener sa politique expansionniste et pousser Napoléon III à la faute. Oubliant les idées progressistes de sa jeunesse et le discours qu'il fit à Bordeaux en proclamant l'Empire c'est la paix, l'Empereur, influencé par son entourage fera le choix de la guerre contre la Prusse. Le courage des soldats de la ligne et les glorieuses charges du corps des cuirassiers ne pourront compenser la faiblesse et les erreurs du haut commandement. Si le désastre de Sedan entraîna l'abdication de Napoléon III, la capitulation du camp retranché de Metz, qui allait suivre, sonna le glas du Second Empire et les espoirs de régence du maréchal Bazaine. La paix sera finalement signée avec la Prusse, mais l'inéluctable esprit de revanche qui avait animé les vainqueurs passera dans le camp des vaincus. Même si Thiers obtiendra du roi de Prusse que le Territoire de Belfort restât français, il ne pourra faire oublier la perte de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine. Il faudra attendre l'hécatombe de la Première Guerre mondiale pour qu'elles redeviennent provinces françaises.

09/2015

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Fantastique

Les Cœurs des rois

La légende veut que le peintre Martin Drölling, né en Alsace en 1752, venu à Paris vers 1779, soit entré en possession en 1793, lors de la profanation des tombes royales de Saint-Denis, de la chapelle Sainte-Anne du Val-de-Grâce et de l'église Saint-Louis des Jésuites de la rue Saint-Antoine, de quelques-uns des coeurs des rois de France, dans le but de les utiliser comme "? momie ? ", coûteuse substance alors fort prisée des artistes, car permettant d'obtenir un rendu des couleurs incomparable. D'aucuns s'accordent à croire, sans preuve, que L'intérieur d'une cuisine, qu'on peut voir au Louvre, fut peint par Martin Drölling en 1815 en usant de ladite royale "? momie ? ". Cette invraisemblable affaire, très sujette à caution, tout à la fois sulfureuse, inquiétante et propre à stimuler l'imagination, sera reprise et sublimée en 1907 par l'écrivain allemand Hanns Heinz Ewers, traducteur de Poe, d'Oscar Wilde et de Villiers de l'Isle-Adam, considéré comme un des maîtres du fantastique au tournant du siècle, dans une nouvelle intitulée Die Herzen der Könige, dont la version française paraîtra dès 1911 sous le titre Les coeurs des rois. On y retrouvera le personnage de Martin Drölling, sous les traits d'un peintre torturé par la mission qu'il crut être sienne, de montrer dans ses tableaux la déchéance des rois de France, en y mêlant pour moitié leurs coeurs momifiés, l'autre étant destinée, non sans ironie, à devenir du tabac à priser. Le peintre se débarrassera d'une forme de malédiction en vendant ses toiles à Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans, petit-fils de Philippe Egalité, faisant ainsi s'entrechoquer l'Histoire. La nouvelle fut rééditée à Vienne en 1922, accompagnée de six magistrales gravures, ici reproduites, de la main de Stefan Eggeler, étonnant artiste autrichien, familier d'Arthur Schnitzler, dont il réalisa les planches qui illustrent La Ronde en 1921, ou Le Voile de Pierrette en 1922. A côté du texte allemand, une nouvelle traduction française est proposée, enrichie des créatures de Denis Pouppeville, qui ne craignent pas de se mesurer au monde fantastique de Hanns Heinz Ewers.

11/2022

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Histoire des idées politiques

De la cruauté en politique. De l'Antiquité aux Khmers rouges

" L'Etat se nomme toujours patrie quand il prépare un assassinat " (Friedrich Dürrenmatt) Cruauté et politique : il serait présomptueux de vouloir traiter ce thème dans toute son amplitude historique alors que depuis la plus Haute Antiquité les hommes ont eu une singulière tendance à obéir à l'impératif " Massacrez-vous les uns les autres ! ". Si la cruauté est de toutes les époques, elle est aussi de tous les continents, même si cet ouvrage privilégie l'Europe " de l'Atlantique à l'Oural ", un espace géo-politico-culturel qui nous concerne au premier chef. La cruauté ici retenue le sera dans son sens originel et étymologique, du latin crudelitas qui évoque une chair sanguinolente, indique que le sang coule et induit la mise à mort. Le terme exprime aussi une inclination à faire souffrir, à voir souffrir et à y prendre du plaisir. Toute notre histoire est marquée au sceau du crime politique et déjà, lors de la guerre de Troie, Agamemnon n'hésita pas à offrir aux dieux sa fille Iphigénie en sacrifice humain afin qu'ils favorisent les Grecs. Depuis ce sacrifice initial, les assassinats pour raison politique se sont multipliés, à commencer par ceux des chefs dont la mort visait à modifier radicalement la donne du pouvoir : César, Henri IV, Lincoln, Alexandre II, François-Ferdinand, Trotski ou Kennedy... Ils ont souvent été maquillés en procès religieux et/ou politiques, de Jeanne d'Arc à Nicolas Boukharine en passant par Charles Ier ou Louis XVI. Sans oublier les massacreurs mondialement connus comme Attila, Gengis Khan ou Timour - " l'homme d'acier " en turco-mongol, qui en russe deviendra " Staline " -, Vlad l'Empaleur ou Ivan le Terrible, en attendant que les régimes totalitaires du XXe siècle instaurent une cruauté à grande échelle qui visait des dizaines de millions de personnes et établissait la terreur de masse comme moyen ordinaire de gouvernement. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Dans quelles circonstances - guerres de religion, guerres nationales, guerres civiles, guerres totales ? Bourreaux et victimes ? Autant d'interrogations auxquelles les vingt-quatre auteurs de l'ouvrage tentent d'apporter des réponses de contributions englobant deux millénaires.

11/2023

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Objets d'art, collection

The Wider Goldsmiths' Trade in Elizabethan and Stuart London

The Wider Goldsmiths' Trade in Elizabethan and Stuart London is the first book to study all aspects of the Goldsmiths' trade. It challenges the assumption that the manufacture of silver plate and gold jewellery was the company's only activity during the seventeenth century. It considers allied trades such as refining, wiredrawing, and the making of small-swords and watches, as well as the development of the modern banking system. On Elizabeth I's accession, England was essentially a 'third world economy', with exports mainly of wool, unfinished woolen cloth and some minerals, whilst imports consisted of a great range of goods including luxuries such as silks, fine linens, and even scissors. By the end of the seventeenth century, the situation was transformed : a burgeoning maritime trade with many parts of the world enabled the import of raw materials as well as some luxury goods and a wide range of exports which included certain goods produced in London with an international reputation for quality, such as beaver hats and mathematical instruments. Throughout the period, religious refugees and economic migrants brought their skills and knowledge to England. At the Restoration, Royalists returning to London from the Continent introduced French and Low Country fashions in dress, manners, cuisine and dining practice. Refining, wiredrawing, and the making of plate, smallwares and jewellery were at the heart of the trade and of concern to the Goldsmiths' Company that had responsibility for ensuring that the correct alloys were used for silver and gold wares. This was not always the case for clocks, watches and swords. Nevertheless, they are included in this study as several members of the Company were instrumental in the development of clock and watch making in the city. Towards the end of the seventeenth century, the great increase in the sale of watches with gold and silver cases forced the Company to become involved in the control of this trade. Similarly, after the Civil Wars, the wearing of the small-sword by all those with aspirations to gentility gave rise to a demarcation dispute between the Goldsmiths' and Cutlers' Companies. Further, during the Commonwealth, goldsmith-bankers developed the clearing system which led to modern retail banking. This book considers the wider Goldsmiths' trade against dynamic changes : the organization and control of its branches and the design, manufacture and sale of its wares. The twelve chapters cover a range of topics - from history and context, to the various branches of the trade.

04/2024

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Histoire internationale

Viva Garibaldi ! Une odyssée en 1860

" Je n'ai point de vices, mais j'ai des fantaisies, ce qui est bien plus cher ! " avoue Alexandre Dumas. L'une de ses fantaisies les plus persistantes a été d'aller à la rencontre de l'Orient splendide, de soulever sous ses pieds " la poussière de deux ou trois civilisations ". Le 9 mai 1860, à Marseille, a enfin lieu l'embarquement. Le lecteur qu'il invite à bord de sa goélette l'Emma s'attend à partager des Impressions de voyage, dans lesquelles l'intarissable conteur met en scène mythes et légendes, Histoire et histoires des pays abordés, en même temps que les aventures picaresques advenues à lui-même, délicieux égotiste, et à ses compagnons de voyage, l'admirable photographe Gustave Le Gray, chargé de fixer deux mille clichés du voyage, et les jeunes Télémaques, Edouard Lockroy et, Paul Parfait, sans parler de sa capricieuse maîtresse, Emilie Cordier. Les premiers chapitres répondent à l'attente du lecteur : " Le Voyage en Sicile et autour de la Méditerranée promet d'être un livre des plus curieux et des plus amusants ", estime Noël Parfait qui en a l'étrenne. Mais bientôt le rêve d'Orient se brise contre l'épopée. A Gênes, où il prête sa plume à la rédaction des Mémoires de Garibaldi, l'écrivain apprend que son héros, " l'homme qui a reçu de la Providence mission de réveiller les peuples ", a débarqué en Sicile à la tête de ses quelque mille Chemises rouges. L'écrivain le rejoint pour s'engager à ses côtés dans la geste de libération du royaume pourri des Deux-Siciles dont le jeune roi François descend de l'ignoble Ferdinand, l'empoisonneur de son père, le général Dumas. Le livre maintenant s'écrit au fil des événements : c'est du grand reportage, de l'histoire immédiate, écrite par un témoin privilégié, ami du général, collectant et recueillant les témoignages, assistant aux faits d'armes, comme la bataille de Milazzo, et aux tractations politiques, un témoin qui n'hésite pas à se faire acteur, trafiquant d'armes, enrôleur de volontaires, manœuvrier militaire défiant les généraux de François II, négociateur secret. Il ne raconte plus l'Histoire, il la fait. Imprimée dans son journal Le Monte-Cristo en 1862, Une odyssée en 1860 n'avait jusqu'ici jamais été publiée en volume.

02/2002

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Renaissance

Les larmes d'une reine

Si je ferme les yeux, je peux sentir la fumée et le jasmin, le feu et la rose ; je peux voir les murs de mon palais adoré. C'est là que tout a commencé, à la chute de Grenade. Et donc ce soir, je vais témoigner du passé. Je vais coucher sur le papier tout ce que j'ai vu et vécu, tout ce que j'ai fait, tous les secrets que j'ai gardés. Je vais me souvenir, parce qu'une reine ne peut jamais oublier. Une trahison qui a changé le cours de l'Histoire... Fille d'Isabel de Castille et de Ferdinand d'Aragon, Juana est une femme gouvernée par ses passions. Son mariage arrangé avec Philippe le Beau commence comme un véritable conte de fées ; ils tombent amoureux au premier regard. Mais lorsque sa propre famille est tragiquement décimée, elle se retrouve, à l'âge de vingt-cinq ans, héritière du trône d'Espagne. Dès lors, Juana est au coeur d'une lutte d'ambitions sans pitié et sera même déclarée folle par les deux hommes de sa vie. Peu importe le prix à payer, Juana est prête à tout pour assurer l'avenir de l'Espagne et sa liberté. Les Larmes d'une reine est le récit captivant et émouvant de celle qu'on surnomma Jeanne la Folle, une femme en avance sur son temps, qui se battit farouchement pour le royaume qui lui revenait de droit, en dépit d'une trahison inimaginable. Un des secrets les plus sombres de l'Histoire, évoqué de façon saisissante par ce roman exaltant. " La conquête de Grenade en 1492 est synonyme d'aventure et d'intrigue royale dans ce roman historique pétillant de Gortner. Perturbants secrets royaux et manipulations de Cour corsent cruellement cette histoire passionnante, superbement racontée. " Publishers Weekly " Gortner nous offre un grand récit d'opulence et de tromperie, de privilèges et de destruction, de folie et d'amour fragile. Sa prose captivante saisit les émotions du lecteur dès le début et les maltraite jusqu'à une fin très poignante. Une histoire captivante de passion, d'intrigue et de trahison... Une lecture exceptionnelle. " Historical Novel Review " L'historien Gortner utilise une prose lyrique et des détails historiques fascinants pour éclairer la vie d'une reine oubliée dont la passion et le courage ont façonné le monde dans lequel elle vivait. Un drame glorieux et coloré. " RT Book Reviews

02/2022

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Beaux arts

Drawn to Life. Master Drawings from the Age of Rembrandt in the Peck Collection at the Ackland Art Museum

This beautifully illustrated catalogue presents a selection of exceptional seventeenth-century Dutch drawings from the Peck Collection in the Ackland Art Museum at the University of North Carolina at Chapel Hill. Featuring many previously unpublished and rarely exhibited works, the catalogue brings together examples by some of the best-known artists of the era such as Rembrandt, Jacques de Gheyn II, Samuel van Hoogstraten, and Frans van Mieris. The collection was donated to the museum in 2017 by the late Drs. Sheldon and Leena Peck. The transformative gift is comprised of over 130 largely seventeenth- and eighteenth-century Dutch and Flemish drawings, establishing the Ackland as one of a handful of university art museums in the United States where northern European drawings can be studied in depth. Drawn to Life presents around 70 works from this exceptional and diverse group of drawings amassed by the Pecks over four decades. Featuring new research and fresh insights into seventeenth-century drawing practice, the catalogue and accompanying exhibition celebrates the creativity and technical skills of Dutch artists who explored the beauty of the natural world and the multifaceted aspects of humanity. The catalogue features a broad selection of scenes of everyday life, landscapes, biblical and historical scenes, portraits, and preparatory studies, forming a dynamic and representative group of Dutch drawings made by some of the most outstanding artists of the period, including Abraham Bloemaert, Jacob van Ruisdael, Esaias van de Velde, Bartholomeus Breenbergh, Pieter Molijn, Aelbert Cuyp, Adriaen van Ostade, Ferdinand Bol, Nicolaes Maes, Jan Lievens, Gerard ter Borch, Adriaen van de Velde, Nicolaes Berchem, and Cornelis Dusart. Key sheets of remarkable quality by lesserknown artists such as Guillam Dubois, Herman Naiwincx, Willem Romeyn, and Jacob van der Ulft, also comprise a core strength of the collection, and serve as a testament to the visual acuity of the Pecks as collectors. At the heart of the Peck Collection are several sheets by Rembrandt, including the sublime Noli me Tangere ; a beautifully rendered late landscape, Canal and Boats with a Distant View of Amsterdam ; and the superbly charming Studies of Women and Children, which was the last of Rembrandt's seventeen known drawings with an inscription in his own hand to reach a public collection. Meticulously researched and written by Robert Fucci, Ph. D. , Drawn to Life introduces both scholars and drawings enthusiasts to the depth and beauty of the Peck Collection at the Ackland Art Museum.

10/2022

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Dessins animés

Fp-mickey mouse

Le 18 novembre 1928, la souris la plus célèbre du monde faisait sa première apparition publique. Aujourd'hui, nous célébrons les 90+ ans de Mickey avec l'une des publications illustrées les plus exhaustives consacrées à l'univers Disney. En commençant par les premiers croquis d'un personnage qui s'appelait alors Mortimer, nous retraçons la carrière de la créature la plus fameuse créée par Walt et Ub, saluée par une popularité mondiale fulgurante et durable que Charlie Chaplin était le seul à avoir connue jusqu'alors. Grâce à un accès illimité aux archives Disney et à plusieurs collections publiques et privées, les auteurs redonnent vie à la légende : esquisses, story-boards, arrière-plans, dessins d'animation et photos d'époque retracent les origines et l'évolution de grands classiques comme Steamboat Willie, La Fanfare et Le Brave Petit Tailleur. Ils suivent aussi Mickey dans la construction de son légendaire catalogue de courts-métrages d'animation, qui débute par deux longs-métrages historiques, Fantasia et Coquin de printemps. Des projets inaboutis, dont beaucoup sont présentés ici pour la première fois à travers des extraits de story-boards, dévoilent ce qu'aurait pu être Mickey. Les recherches approfondies menées pour cet ouvrage donnent un coup de projecteur inédit à des chapitres peu connus de la carrière de Mickey, comme ses émissions de radio, pionnières, les origines du Mickey Mouse Club ou son détournement comme icône patriotique pendant la Seconde Guerre mondiale. Au fil de l'histoire, on admire le travail de tous les grands artistes qui ont façonné le personnage de Mickey, à l'écran et en bande dessinée, parmi lesquels Ub Iwerks, Win Smith, Ferdinand Horvath, Freddie Moore, Floyd Gottfredson, Carl Barks, Manuel Gonzales, Paul Murry, Romano Scarpa, Giorgo Cavazzano, Byron Erickson, César Ferioli et Noel Van Horn. Mickey a laissé une marque indélébile sur la culture populaire. Comme aimait à le dire Walt Disney : "J'espère juste que nous ne perdrons jamais de vue que tout a commencé par une souris". Et la success-story ne semble pas près de s'arrêter. Aujourd'hui, à 90+ ans, Mickey est aussi aimé et populaire que jamais. Rendons hommage à cette petite créature, à sa légende et à son héritage en érigeant un monument à la souris ! Copyright © 2023 Disney Enterprises, Inc.

01/2023

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Histoire internationale

Histoire de Vienne

Ville princière, puis résidence des Habsbourg, Vienne s'affirme dès la Contre-Réforme comme l'un des grands pôles européens. Le péril turc repoussé, elle devient un foyer de l'art baroque : églises somptueuses, imposants palais de l'aristocratie, Chancellerie de Bohême manifestent avec éclat la puissance de la dynastie. Bientôt, le château de Schönbrunn est aménagé afin de permettre à la monarchie d'y déployer ses fastes. Après les conquêtes napoléoniennes, Vienne retrouve la gloire en accueillant les congrès qui réorganisent l'Europe. Commence alors l'époque Biedermeier, qui accompagne les débuts de l'ère industrielle et l'essor de la grande bourgeoisie. Un nouvel art de vivre apparaît, plus sobre, à l'image de ces intérieurs où les Viennois recherchent le " bien-être " ; c'est le triomphe de la valse, des guinguettes du Prater et du Theater an der Wien. En 1848, la ville s'embrase, contraignant Ferdinand Ier à abdiquer en faveur de François-Joseph. Le jeune empereur, qui prend la tête d'un empire réunissant cinquante millions de sujets de onze nationalités, veut donner à sa capitale un visage conforme à son rang. En quelques années, le prestigieux Ring s'élève à la place des anciens remparts tandis que d'innombrables bâtiments officiels en font la vitrine de la monarchie habsbourgeoise. Musiciens et écrivains en ont fait depuis longtemps la capitale des arts ; à la fin du siècle, Klimt, Otto Wagner et bien d'autres artistes fulminent contre les artifices de la Vienne libérale et lancent le mouvement de la Sécession. La culture viennoise entre dans la modernité. Elle est inséparable des cafés : Schnitzler, Hofmannsthal et Karl Kraus se retrouvent au Griensteidl ; au café de l'hôtel Impérial, on croise Rilke, Freud et Mahler ; Berg, Kokoschka, Schiele comptent parmi les familiers du Museum. Au crépuscule du siècle, les affrontements entre les déçus du libéralisme et la montée de l'antisémitisme annoncent les heures sombres. Le cortège funéraire du vieil empereur qui s'éteint en 1916 préfigure l'enterrement de la monarchie. Au lendemain de la Première Guerre, Vienne n'est plus que la capitale d'un petit Etat en quête de son identité. Première victime des Nazis, il lui faudra bien des années pour se relever de ses ruines, immortalisées par Le Troisième Homme.

02/1998

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Second Empire

L'exposition universelle de 1867. L'apogée du Second Empire

La fête impériale. Paris, 1er juillet 1867. Dans le palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, gigantesque bâtiment construit en 1855 sur les Champs-Elysées, l'empereur des Français Napoléon III, entouré de sa famille, des hauts dignitaires de l'Etat, de chefs d'Etat et membres des familles souveraines, ainsi que du corps diplomatique, remet les récompenses décernées par le jury international de l'Exposition universelle, en présence d'un public nombreux. Ouverte le 1er avril, cette manifestation réunit une trentaine de pays (y compris le Siam et le Japon), 52 000 exposants, et voit chaque jour plusieurs milliers de visiteurs arpenter le Champ-de-Mars où l'Exposition est installée. La fête impériale bat son plein dans un Paris en pleine transformation sous l'égide du préfet Georges Haussmann, entre les visites de souverains étrangers (Guillaume Ier de Prusse, Alexandre II de Russie, le sultan Abdulaziz, le vice-roi d'Egypte Ismaïl Pacha), les multiples réceptions offertes par les ministres et les ambassadeurs et les spectacles donnés par les opéras et théâtres parisiens, sur des musiques de Giuseppe Verdi, Charles Gounod et surtout Jacques Offenbach. Et pourtant, ce même 1er juillet, la capitale bruisse d'une rumeur insistante : l'empereur du Mexique, Maximilien, frère de l'empereur d'Autriche François-Joseph, aurait été exécuté par les troupes républicaines. Confirmée trois jours ensuite, la nouvelle interrompt temporairement les festivités. Un an après la victoire de la Prusse sur l'Autriche à Sadowa, et alors que les difficultés politiques économiques et sociales se multiplient, le temps semble se charger de " nuages noirs ", comme l'avouera quelques semaines plus tard l'empereur lui-même lors d'un discours à Lille. La " plus belle pensée du règne " de Napoléon III, à savoir la constitution d'un empire catholique au Mexique, a vécu. Pour tous ceux qui connaîtront ensuite l'" année terrible " (Victor Hugo) de 1870-1871, 1867 restera à jamais celle de l'Exposition, la dernière période de joie et d'insouciance avant les difficultés. C'est à la découverte de cette " flèche d'or du Second Empire " que nous invite cet ouvrage particulièrement vivant, sur les pas de ceux qui l'ont organisée et de ceux qui l'ont visitée, George Sand, Gustave Flaubert, Jules Verne, Jules Michelet, Ferdinand de Lesseps, Frédéric Le Play ou le futur Edouard VII.

02/2023

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Thèmes picturaux

Couleurs de Loire

"Couleur du ciel, couleur de Loire, la mare était dans l'herbe comme une éclaboussure du ciel". Maurice Genevoix : La Boite à Pêche. Curieuse appellation de couleur : La Loire en effet, plus que tout autre fleuve passe par une vaste gamme de teintes, allant de l'argenté au lilas, selon la couleur du ciel et selon le moment du jour. (Dicos point virgule, Le Seuil) Unique ! la Loire comme vous ne l'avez jamais vue. Plus de cent peintres, poètes et écrivains ! Plus de 70 reproductions en couleurs, Des tableaux inédits, notamment ceux de Maurice Genevoix ! La Loire et ses affluents ont inspiré d'innombrables artistes, peintres, écrivains et poètes qui ont fréquenté ses rives. Ils ont été séduits par ses aspects pittoresques : villes au bord du fleuve, activités des bords de Loire... Ils ont souvent peint ou écrit sur la Loire. C'est ce que révèle ce beau livre. Rieuse, épanouie, sablonneuse, ample et magnifique... la LOIRE, miroir de l'âme les a inspirés. La Loire sous les regards croisés de Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Nicolas Mecheriki, Henri-Joseph Harpignies, Francis Picabia, Prosper Barbot, Charles Le Roux, Claude Rameau, Louis-Robert Antral, Jean Fouquet, Jean-Albert Gorin, Théodore Rousseau, Léon Eugène Dambeza, Maxime Maufra, Jean Commère, Louis Dupont, Maurice Loirand, Richard Boutin, Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Eugène Delacroix, Prosper Barbot, William Turner, Emmanuel Lansyer, Eugène Prévost-Messemin, Olivier Debré, Roger Toulouse, Paul Fachet, Maxime Maufra, Jacques Lefebvre, Jacqueline Cailliau, Bernard Lorjou, William Turner, Balitran, Jacques Villon, Thomas Aignan Desfriches, Louis Joseph Soulas, Jacques Poirier, Nicolas Chapuy, Jeanne Champillou, Jacques Ousson, Johan Barthold Jongkind, Jean-Pierre Houel, Emmanuel Lansyer, Paul Désiré Trouillebert, Edouard Debat-Ponsan, Stephano Della Bella, Pierre-Antoine Demachy, Justin Ouvrié, Lambert Doomer, Jean Zaccheo, Stephano Della Bella, Denise Bruneau, Ferdinand Perrot, Charles Péguy, Marguerite Cécile Albrecht, Louis Aragon, Germain Audebert, Paul Badin, Honoré de Balzac, René Bazin, Maurice Bedel, Joachim du Bellay, Adam Billaut, Lucien Bodard, Michel Bondu, Roger Bonhomme, Jacques Branger, Marcel Bréchet, Francine Caron, Paul Fort, Hervé Guerlin, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Maurice Genevoix, Victor Hugo, Max Jacob, Henry James, Jean-Marie Laclavetine, Jacques Lacarrière, Jean de La Fontaine, Jules Lemaître, Géo Norge, Pierre de Ronsard, Mme de Sévigné, Emile Souvestre, André Spire, Jules Vallès, André Turquet, Hubert Tillay, Francis Viélé-Griffin, Alfred de Vigny, Arthur Young.

04/2022

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Terrorisme

La lutte contre le terrorisme : ses acquis et ses défis. Liber Amicorum Gilles de Kerchove, Textes en français et anglais

Ce Liber Amicorum, qui rend hommage à Gilles de Kerchove, coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme de 2007 à 2021, dresse le bilan de ce qui a été mené dans ce secteur ces dernières années et se penche également sur les défis à venir. Après une introduction retraçant le parcours du récipiendaire, la première partie se penche sur différents aspects de la coopération au sein de l'Union européenne, allant du mandat d'arrêt européen, à la protection des droits fondamentaux en passant par le rôle de certaines institutions ou agences de l'UE. La deuxième partie traite de la coopération entre l'UE et le reste du monde, qu'il s'agisse d'organisations mondiales ou de certains Etats en particulier, comme les Etats-Unis. La troisième partie, plus transversale, rassemble des contributions diverses touchant notamment à l'Etat islamique, au financement du terrorisme, aux victimes et aux nouvelles technologies. L'ouvrage se clôt par une quatrième partie relative à la prévention, à la lutte contre la radicalisation, aux valeurs, à la liberté de la presse et à la littérature. Les auteurs, issus de diverses parties du monde, présentent des profils très divers, parmi lesquels d'éminentes figures politiques, des fonctionnaires européens, des académiques, des magistrats et des journalistes. L'ouvrage a été coordonné par Dr. Christiane Höhn, Conseillère principale de Gilles de Kerchove, Isabel Saavedra, son Assistante personnelle et Prof. Anne Weyembergh, Professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles (ULB). This Liber Amicorum, which pays tribute to Gilles de Kerchove, EU counter-terrorism coordinator from 2007 to 2021, takes stock of what has been achieved in this field in recent years and looks at the challenges ahead. After an introduction tracing the recipient's background, the first part looks at different aspects of cooperation within the European Union, ranging from the European arrest warrant, to the protection of fundamental rights and the role of certain EU institutions or agencies. The second part deals with cooperation between the EU and the rest of the world, both with global organisations and with specific States, such as the United States. The third, cross-cutting part brings together various contributions relating to the Islamic State, the financing of terrorism, victims and new technologies. The book concludes with a fourth part on prevention, the fight against radicalisation, values, freedom of the press and literature. The authors come from various parts of the world and present a wide range of profiles, including prominent political figures, EU officials, academics, magistrates and journalists. The book was coordinated by Dr. Christiane Höhn, Principal Advisor to Gilles de Kerchove, Isabel Saavedra, his Personal Assistant and Prof. Anne Weyembergh, Professor at the Université libre de Bruxelles (ULB).

07/2021

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Mouvements artistiques

Hockney's Eye. The Art and Technology of Depiction

David Hockney is the best known and most widely admired painter in the world. This vibrant catalogue accompanies a major exhibition at the The Fitzwilliam Museum and the Heong Gallery in Cambridge, as well as the Teylers Museum in Haarlem, Netherlands. Throughout his long career, David Hockney has insistently explored diverse ways of depicting the visible world. He has scrutinised the methods of the old masters, and explored radical departures from their cherished assumptions The exhibition and accompanying book are the first to focus on this central theme in his art. "Western art" from the Renaissance until at least the late 19th century has been dominated by the depiction of nature. Was this to be accomplished by direct looking (called "eyeballing" by Hockney) or with the assistance of optical theory and devices, such as cameras ? Hockney has experimented with the full range of existing strategies, overtly using perspective in some of his classic pictures and rigorously investigating optical aids for the imitation of nature, including the camera obscura and camera lucida. Yet he has come to reject the photograph as the definitive image of what we see. Along the way, he has identified a "camera culture'' in European painting from 1400, arguing very controversially that the supreme naturalism of painters like Jan van Eyck are the product of optical devices. His book, Secret Knowledge (2001), with its majestic panorama of paintings over the course of five centuries, claims that art historians have missed the central aspect of painters' practice. The "Hockney thesis" has been received more favourably outside the professional world of art history than in it. His own artistic practice has been in vigorous dialogue with his radical thesis, and he has progressively demonstrated new and dynamic ways of characterising the visual world without perspective and other conventional techniques. This quest results a series of joyous challenges to our ways of seeing in the major exhibition in Cambridge at the Fitzwilliam Museum and in the Heong Gallery (Downing College). It will look at the whole span of Hockney's varied career and at the nature of the optical devices he has tested. His vision will be explored in the setting of traditional masterpieces of naturalistic observation, and in the context of modern sciences and technologies of seeing. The first section of the book looks at his thrilling experiments in seeing and representing in broad historical and contemporary contexts. This is followed by discussions of pre-photographic devices for capturing the appearances of things by optical means. The third section includes essays on Hockney's experiments from the perspectives of neuroscience and computer vision. In short, it reveals in a new way the working of Hockney's unique eye.

04/2022

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Sciences politiques

J'aurais voulu être français

Au départ de ce livre, une indignation. Quand, en 2015, les réfugiés du Proche-Orient se sont présentés aux portes de l'Europe, nous avons entendu pour ne pas les accueillir les mêmes arguments que ceux qui furent opposés en son temps au propre père de l'auteur. Guy Sorman se livre ici à un exercice inédit : le tressage serré de l'autobiographie et de l'essai. Fils d'un loueur de chevaux de Varsovie, son père a fui la Pologne en 1916 pour échapper à l'enrôlement dans l'armée russe, puis l'Allemagne en 1933 pour échapper aux hordes nazies, puis Paris en 1940 pour échapper aux Allemands, puis le Lot-et-Garonne en 1942 pour échapper aux gendarmes français : une vie dans le siècle, pourchassé par les séides de Lénine, Hitler et Pétain, à courir plus vite que les idéologies totalitaires. Le fils Guy aussi, à sa manière, rencontre la grande histoire : son cousin Herschel Grunspan (Grynspan) a tué Ernst Von Rath, secrétaire de l'Ambassadeur d'Allemagne à Paris, servant de prétexte au déclenchement le lendemain de la Nuit de Cristal. Il passe son adolescence à Sartrouville où opère le bon docteur Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline ? Le " N " de trop du patronyme Sormann (décret de naturalisation de ses parents en 1947) va-t-il le poursuivre toute son existence, rappelant une Odyssée commencée en 1492, passant par Istanbul, Varsovie, Berlin, Paris, New York ? Ce père voulut être américain mais n'y parvint pas. Le fils, lassé de n'être que français, ou plutôt de découvrir à 46 ans qu'il était demeuré apatride aux yeux de la loi française (pas recensé en 1947, tous ses efforts pour " faire un bon français " : études brillantes, ENA, Légion d'honneur, élu local, épouse et enfants catholiques, cabinet d'Alain Juppé, initiation à la franc-maçonnerie, échoueront devant un fonctionnaire de police de Boulogne-Billancourt au moment de renouveler sa carte d'identité) a opté pour la double nationalité. Il raconte ici avec entrain et cocasserie les épisodes les plus marquants d'une vie à cheval entre deux nations : le plus américain des français et le plus français des américains n'est-il pas le mieux placé pour décrire de l'intérieur ce qui distingue profondément ces deux pays aux prétentions universelles ? Pas seulement la nature de leur vision du capitalisme, mais plus profondément, leurs relations respectives au corps, à l'espace, à la religion, à la charité, à autrui, à la vérité, à la transcendance... Et à l'ego : ses portraits sans concession des grands de ce monde en " pompeux cornichons " réjouiront tous les lecteurs !

10/2016

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Histoire internationale

Bomb N : ressources, mysteries and opportunities of the Congo basin. Advocacy of Denis Sassou N'Guesso for the protection of the planet

This book of Michel Innocent Peya is devoted to the Congo Basin, the second largest reserve in the world : its natural ressources, its mysteries, legal and institutional frameworks, national, subregional and international levels that protect it. The basin of Congo is an African opportunity for the whole world. Its preservation and its protection over time are an action of conscience, will, commitment, determination and sacrifices for the benefit of humanity. Nature cannot be defending alone ; the Congo Basin finds among his children in love with nature a spokesperson or a soulmate in the person of the President of the Republic of Congo, Denis Sassou N'Guesso. He is one with nature. This is why, time and time again, he cries out against the abusive and irrational exploitation of the Earth, which is the source of delayed natural disasters, irreversible, and mass destruction : the Bomb "N". This saving son of the world demonstrates his involvement by his career and his advocacy at several international, subregional and national summits on protection of the global environment. This book puts in the world place the intrinsic qualities of its international environmental policy, an arduous fight for thirty years for the preservation of nature, the balance of global climate. It plays the role of a climatoecological pivot in the Congo Basin subregion. His climate leadership is the result of coordinated sectoral planned policies, implemented, objectives clearly defined and adapted, credible and effective diplomacy. His sacrifices for humanity, its dedication to the cause of our planet and its management for the future of humanity and future generations give it the status of patrimonium of mankind. Protector as well as defender of the Congo Basin, he receives the blows and the backlash from mafia networks who wish to illegally exploit the huge ressources of this part of the Earth. It reveals to the donor community climatic conditions and to all human civilization the opportunities offered by the Congo (ecotourism, development of the pharmaceutical industry and the market Common Forest of Central African Countries). Peat bogs constitute for the Congo Basin the largest terrestrial reserve of organic carbon. They store twice as much carbon as other forests in the world. He calls on the conscience of climate hinders, because the peat bog is an essential source of ecological stability, a precious reserve of carbon and the cradle of unique flora and fauna to the world and its survival also requires the integration of local communities' indigenous peoples through sustainable projects. This book is a reference tool for understanding and analyzing the basin of Congo, its natural wealth, its legal and institutional framework, in the dynamics of climate-political leadership and its myriad opportunities for the planet. As a result, the author believes that the achievement of these objectives is dependent on climate-political leadership that the Congo Basin space exerts in the concert nations. As it is said in Africa, one finger cannot wash the whole face.

08/2018

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Romans historiques

La terre des Guaranis

Ce roman historique évoque l'épopée et la tragédie des Guaranis au XVIIIe siècle, à l'époque des reducciones jésuites en Amérique du Sud. On sait que ces missions jésuites auprès des Indiens guaranis ont duré près de 150 ans, de 1609 à 1768. Les terres des Guaranis s'étendaient sur une surface immense, correspondant, en termes actuels, au nord de l'Uruguay, au sud-est du Paraguay et traversant le Brésil et l'Argentine. Le fonctionnement des " réductions " était tout à fait particulier. Toutes bâties sur le même plan - au centre du village se trouvaient l'église et un collège (l'enseignement pour les garçons et les filles était obligatoire pendant cinq ans), qu'entouraient des écoles d'artisanat et des ateliers - elles étaient gouvernées par un corregidor guarani, l'autorité spirituelle étant exercée par les deux jésuites - au maximum - qui vivaient dans chaque " réduction ". L'élevage et la culture du maté étaient les grandes ressources de ces communautés, où les Guaranis, qui s'étaient volontairement mis sous la souveraineté du Roi d'Espagne, vivaient libres, dispensés du servage. La Terre des Guaranis nous fait revivre, à partir de 1740, la vie d'une de ces " réductions ", à l'époque de leur apogée puis de leur déclin. Les razzias des bandeirantes, esclavagistes portugais du Brésil, constituent une menace permanente. Les appétits des grandes puissances sont manifestes. Le traité signé en 1750 entre le marquis de Pombal et Ferdinand VI, au terme duquel l'Espagne cède au Portugal une grande partie du territoire des Missions, sonne le glas des " réductions ". La suppression de la Compagnie de Jésus aggrave la situation des Guaranis. Ils ne pourront résister longtemps aux armées espagnole et portugaise qui imposent l'application du traité. Mais l'idéal des " réductions " n'est pas pour autant effacé des terres ni des cœurs des Guaranis, qui semblent pourtant condamnés à retourner à l'état nomade. Eugenio Corti a peint ici une superbe fresque historique sur trois générations, nous faisant suivre les vicissitudes d'une communauté qui ne plie pas devant la violence de l'Histoire, et a créé des personnages inoubliables. La peinture de la vie quotidienne de la " réduction " et des éternelles passions des hommes, alternent avec d'admirables descriptions de scènes de batailles, de la forêt, de voyage vers les grandes villes, où parviennent, tamisés, les échos des événements qui sont en train de bouleverser l'Europe. Dans ce roman, l'auteur du Cheval rouge use d'une technique narrative inédite, d'une grande efficacité, qui situe le lecteur à la fois au cœur des événements et de la création littéraire, le plongeant dans une atmosphère captivante qui constitue sa signature.

10/2008

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Religion

L'Homme est une espérance de Dieu

Wagner (Charles): le nom de ce pasteur, écrivain prolifique, est sorti de notre mémoire et de nos dictionnaires. Notre oubli concerne toute une génération et toute une famille d'esprits, et il commence à être heureusement réparé. Quinet, Renouvier, Buisson, mais aussi Pécaut, Steeg, Henry Michel, Pauline Kergomard..., ont été, depuis vingt ans, relus, réédités, fortement commentés. Le présent ouvrage contribuera à hisser Charles Wagner au rang qui était le sien à l'époque: l'un de leurs pairs, et peut-être le plus puissamment original avec le Pécaut du " Port-Royal laïque " qu'était Fontenay-aux-Roses. Charles Wagner a été célèbre en son temps. Ses livres ont été constamment réédités. Jeunesse, paru en 1892, a participé de tout un réveil spiritualiste dans une France que l'on avait pu croire définitivement satisfaite d'une morale positiviste. Ce sont les années où Claudel et Charles de Foucauld se convertissent, où Blondel et Bergson renouvellent la philosophie française, où un groupe d'amis choisis, dont Wagner, crée l'Union pour l'action morale dont le but, si difficile à rejoindre, fut de ne laisser la France basculer ni dans un catholicisme politique ni dans une laïcité antireligieuse. Wagner se trouve ainsi au confluent d'une série de milieux qui concourent à nourrir l'esprit républicain, des protestants, des spiritualistes, des juifs, des quêteurs d'une religiosité laïque. Il entretient de belles amitiés, très significatives, dont celle avec Ferdinand Buisson, homme-orchestre de la laïcité scolaire. Buisson développe une conception de la libre-pensée très éloignée des habituelles certitudes antireligieuses de ces milieux; Wagner est de ceux qui font vivre l'expression aujourd'hui vieillie, mais importante, de libres croyants. Tous deux témoignent pour une foule d'esprits sincères, passés par le crible du dreyfusisme, qui redoutent plus que tout une laïcité spirituellement desséchée ou indifférente. À leurs yeux, la République est bien plus qu'une constitution ou une arithmétique des droits et des devoirs: elle doit se poser la question de l'intériorité et du sens. Et Wagner est de ceux qui viennent lui rappeler que " les sociétés ne vivent pas seulement de travail industriel, de science, de politique; qu'elles vivent aussi d'activité morale. C'est dire simplement qu'elles vivent de ce qui fait vivre l'homme tout entier ". (Félix Pécaut) Il faut se réjouir que la table des matières de cette anthologie soit aussi variée, aussi franchement religieuse et aussi franchement laïque à la fois, qu'elle nous propose "Prière" et "La mort" aussi bien que "Laicité" ou "Humanisme". Wagner eût aimé une telle anthologie, lui dont la religion était si laïque, et l'humanité si religieuse. (extraits de l'Avant-propos de Patrick Cabanel)

05/2007