Recherche

Monique Ilboudo

Extraits

ActuaLitté

Méthodologie

Philosopher. Kit de démarrage

Depuis l'Antiquité, la philosophie est une activité essentiellement argumentative. Pour apprendre à philosopher, il ne suffit pas de connaître des notions abstraites et de se référer aux doctrines de tel ou tel penseur. Le premier savoir-faire du philosophe est la capacité d'examiner de façon critique un raisonnement, de le défendre, de le réfuter ou de l'amender. Ce manuel fournit les outils pour acquérir ce savoir-faire indispensable à la compréhension et à la pratique de la philosophie. Rosenberg invite les étudiants - et toute personne curieuse de comprendre ce que font les philosophes - à découvrir (1) en quoi consiste un argument et ce qui permet d'apprécier sa force ou sa faiblesse, (2) comment les arguments s'enchaînent dans un essai philosophique, (3) quels sont les pièges cachés qui peuvent dévaloriser une argumentation, et(4) pourquoi, comme Rosenberg le dit, "ce n'est qu'en philosophant qu'on peut devenir philosophe ". Les nombreux exemples qui accompagnent les explications assurent la bonne compréhension des sujets abordés ; les citations et casse-têtes qui complètent le volume donnent l'occasion d'exercer les compétences acquises. Par des exemples variés présentés de manière limpide, Rosenberg nous fait découvrir les questions qui font vibrer les philosophes de son acabit, la manière dont on peut jongler logiquement avec les concepts, à quoi servent les expériences de pensée, où se nichent les erreurs de raisonnement et les pièges de la raison. Produire un raisonnement juste, contrer un raisonnement défectueux, avoir une approche critique mais bienveillante, tels sont les exercices mentaux que le lecteur est amené à réaliser, sans même s'en rendre compte, en parcourant les pages de cet ouvrage qu'on pourrait dire initiatique. Le manuel de Rosenberg est à la fois accessible, agréable à parcourir et tout à fait stimulant pour l'esprit critique. A mettre entre toutes les mains ! Nicolas Gauvrit, Esprit Critique Le livre de Rosenberg vient combler une lacune dans le genre de l'introduction à la philosophie car il propose une méthode qui n'est ni historique ni notionnelle mais argumentative. La philosophie étant essentiellement une démarche argumentative, visant à défendre une thèse avec des arguments et des raisonnements, apprendre à philosopher, dans cette perspective, ce n'est pas connaître les "idées" des "grands auteurs" qui jalonnent l'histoire de la philosophie ni les " problématiques" propres à une "notion" qu'on va pouvoir recaser dans tel ou tel sujet de dissertation ; philosopher, c'est apprendre à argumenter. Il s'agit donc, comme le dit Pascal Engel en ouverture de sa préface, "d'introduire à la philosophie par l'usage de l'argument et de la critique en acte" . Je recommande donc vivement la lecture de ce livre tonique et intéressant qui n'a pas vraiment d'équivalent en France dans le domaine (pourtant saturé) des livres d'introduction à la philosophie. Henri de Monvallier, En attendant Nadeau

09/2022

ActuaLitté

Petits classiques parascolaire

Le roman de Renart

Le texte de l'oeuvre annoté. Un cahier iconographique d'oeuvres d'art et de scènes de théâtre. Un dossier documentaire complet sur l'oeuvre. Un appareil pédagogique pour analyser, critiquer et comprendre. Des groupements de textes. Des questionnaires au fil du texte.

ActuaLitté

Lettres classiques

Le roman de Renart

Renart, rusé et farceur, passe son temps à jouer des mauvais tours. Ysengrin le loup, Thybert le chat et Chantecler le coq n'échappent pas à ses pièges. Prêt à tout pour arriver à ses fins, d'aventure en aventure, Renart n'hésite pas à mentir et à trahir. Fatigués de ces pièges et bien décidés à ne plus se laisser faire, les animaux vont se plaindre au roi Noble le lion...

07/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Les arts de l'Asie centrale

A l'origine de ce livre, une conquête parmi tant d'autres : Alexandre le Grand occupait il y a 2300 ans la Bactriane, province occidentale de l'Asie centrale. Deux siècles plus tard, un envoyé chinois faisait le chemin inverse, vers l'Occident. La réalité humaine de ces régions, carrefour des routes de la Soie, fit éclore un commerce d'une richesse inouïe : ressources minérales (or, lapis-lazuli, turquoise), animales (chevaux ou moutons), vivrières, mais aussi la soie, le coton ou le thé... Marchands porteurs de denrées mais, aussi et surtout, d'idées et de spiritualités. Ce livre part à la redécouverte d'un monde aux dimensions d'un continent, de l'Iran à la Chine, entre les déserts et les steppes au nord et la barrière des Himalayas, au sud. Fébrilement et brièvement exploré au tournant du siècle, avant 1914, ce domaine était depuis lors ouvert par intermittences. L'éclatement de l'Union soviétique a fait sauter les verrous de sa partie la plus secrète : ce livre recrée l'unité d'un ensemble toujours divisé, mais désormais mieux connu. Ces civilisations charnières entre Orient et Occident sont en effet partagées entre des pays aux frontières souvent artificielles : anciennes républiques soviétiques, Afghanistan, Tibet, Mongolie ou Xinjiang chinois. Les cultures se sont succédé ou côtoyées dans ce creuset au rythme de trois grandes étapes. Antiquité où, sur fond d'affrontements et de symbiose, émergent des empires méconnus : parthe, kushan, sassanide, turco-sogdien. L'essor du bouddhisme, qui partira vers la Chine, la Corée, le Japon, marque une période de transition. Proclamé religion officielle du Tibet en 779, sous sa forme lamaïque, il est aussi adopté par la Mongolie. Enfin, la conquête arabe conduisit l'islam au cœur de l'Asie, et diffusa en retour techniques et motifs et couleurs vers Bagdad et Le Caire : ce fut l'apogée de l'Asie centrale, symbolisé par les noms magiques de Samarcande et Boukhara.

11/1999

ActuaLitté

Archéologie

Exploration archéologique de Délos. Tome 46, L'Artémision Tome I, L'histoire des fouilles et le temple hellénistique

Le principal sanctuaire d'Artémis de Délos est associé à celui d'Apollon. Th. Homolle y entreprit des fouilles en 1878 mettant au jour deux temples imbriqués, un autel, un portique coudé et un ensemble de sculptures archaïques comprenant plusieurs korès. Ses travaux furent poursuivis par F. Courby, qui comprit que le temple archaïque était conservé dans le temple hellénistique, et par R. Vallois, qui fut le premier à définir les limites de l'Artémision et à en écarter l'édifice dans lequel fut par la suite reconnu le Pythion. Il découvrit dans le pronaos du temple hellénistique un mobilier exceptionnel daté entre l'époque mycénienne et la seconde moitié du VIIIe s. Les grandes étapes de cette exploration de l'Artémision, qui s'est poursuivie jusqu'à nos jours, sont retracées dans la première partie de l'ouvrage, qui contient aussi le corpus des testimonia littéraires et épigraphiques relatifs au sanctuaire et une présentation de toutes ses composantes. La seconde partie est consacrée au temple hellénistique. Elle commence par une description des fondations et de l'euthyntéria conservées en place et se poursuit par celle des vestiges erratiques qui peuvent être restitués à l'élévation. La krépis, le toichobate, les colonnes, les antes, les murs, l'entablement, les frontons et la couverture sont successivement présentés. Leur analyse fonde la restitution du monument, un édifice hexastyle prostyle ionique dont toute l'élévation était en marbre cycladique. L'intérieur du naos était sans doute orné de colonnes engagées. La construction, qui s'est principalement déroulée entre 190 et 180, fut compliquée à la fois par l'existence de monuments jouxtant le nouveau temple et par la volonté de conserver intact, pendant la première phase du chantier, le naos du temple archaïque, englobé dans la construction hellénistique. L'édifice s'inscrit à la fois dans la lignée des temples athéniens ioniques prostyles hexastyles et dans la koinè hellénistique qui, sans être uniforme, prend le pas au début du IIe s. sur les spécificités du style développé par les Déliens de la fin du IVe et à la fin du IIIe s. av. J. -C. The main sanctuary of Artemis at Delos is associated with that of Apollo. In 1878, Th. Homolle undertook excavations there, unearthing two overlapping temples, an altar, an L-shaped portico and a collection of ancient sculptures including a number of korai. Homolle's work was carried on by F. Courby, who understood that the ancient temple was preserved within the Hellenistic temple, and by R. Vallois, who was the first to outline the boundaries of the Artemision, and to rule out the edifice which was later identified as the Pythion. R. Vallois also discovered exceptional material that dates from between the Mycenian era and the second half of the 8th century in the Hellenistic Temple's Pronaos. This book describes the main phases of the exploration of the Artemision, which continues today, and also contains the corpus of the literary and epigraphic testimonia related to the sanctuary, as well as a presentation of all of its components. The second part is devoted to the Hellenistic Temple. It begins with a description of the foundations and the euthynteria that remain in place, and goes on to describe the various remains that can be attributed to the elevation. The crepidoma, the toichobate, the columns, the antae, the walls, the entablature, the pediments and the roof are all presented one after the other. Their analysis forms the basis for the restitution of the monument, a hexastyle, prostyle, ionic edifice that was built in Cycladic marble. The interior of the naos was most likely decorated with engaged columns. The construction process, which took place mainly between 190 and 180 BC, was hampered by the monuments that adjoined the new temple and by the attempts, during the first phase of the construction process, to preserve the naos of the ancient temple, incorporated into the Hellenistic building. The edifice is very much in line with the Athenian ionic, prostyle, hexastyle temples and the koinè Hellenistic style that emerged at the start of the 2nd century, and to a certain extent, took over from the specific style developed by the Delians that emerged at the end of the 4th and went on until the end of the 3rd century BC.

12/2021

ActuaLitté

Monographies

Chefs d'oeuvre de la collection Bemberg

Véritable cosmopolite d'autrefois, et homme de culture de toujours, Georges Bemberg est l'héritier d'une vieille famille vivant depuis longtemps entre l'Ancien et le Nouveau Monde. Si c'est en 1841 que le banquier Charles-Juste Bugnion achète la campagne de l'Hermitage, située sur une colline dont la vue superbe sur la cathédrale de Lausanne et le lac avait déjà été immortalisée par Camille Corot en 1825, c'est peu d'années plus tard que la famille Bemberg quitte Cologne, en Allemagne, et traverse l'Atlan- tique pour y commencer une nouvelle vie. Georges Bemberg aurait pu être pianiste, compositeur, écrivain, ou encore auteur de théâtre mais, avec une discrétion et un sens du secret qu'il érige en règle de vie, c'est en collectionneur qu'il se consacra à l'art. Jusqu'à ses derniers jours, il partage son temps entre Paris où il réside le plus souvent, New York dont il aime l'énergie et les hivers, et Buenos Aires auquel il garde un attache- ment profond. Né en Argentine en 1915 dans une famille luthérienne d'industriels, il grandit en France. Pianiste talentueux envisageant un temps de devenir compositeur, il choisit Harvard pour ses études afin de rejoindre Nadia Boulanger et côtoyer toute l'élite des compositeurs du xxe siècle. Finalement, il renonce à la carrière musicale, trop exclusive à son goût, pour se lancer dans la création littéraire. Diplômé en littérature comparée anglaise et française, il devient alors un familier des cercles d'écrivains et de poètes de la Nouvelle-Angleterre et rencontre de grands auteurs comme John Dos Passos ou Edmund Wilson. Il publie différents ouvrages et certaines de ses pièces sont jouées avec succès off-Broadway. En Argentine, il fréquente les milieux intellectuels sud-améri- cains et sa cousine Victoria Ocampo lui ouvre sa fameuse revue littéraire SUR. En France, ses nouvelles et poèmes au style subtil et sensible sont favorablement accueillis par la critique. Néanmoins, au-delà de la multiplicité de ses talents, il consacre sa vie à sa passion pour les beaux-arts. De sa famille, généreux mécène à qui l'on doit la Maison de l'Argentine à la Cité universitaire de Paris, et plus particulièrement d'un oncle, élève de Picasso, Georges Bemberg hérite de l'amour de la peinture. C'est à New York, alors âgé d'une vingtaine d'années, qu'il fait l'acquisition d'une gouache de Pissarro, remarquée chez un marchand et obtenue pour 200 dollars. "C'est pour un musée" dit-il, pour cacher sa timidité et anticipant inconsciemment son désir profond. Aux Etats- Unis, puis en France après la guerre, Georges Bemberg se familiarise avec le marché de l'art et parcourt les ventes. A Paris, il est ébloui par Bonnard et va constituer, au fil des ans, un des plus grands ensembles de ce peintre, riche de plus de trente toiles. Il le complètera par un nombre important d'autres signatures de la fin du xixe et du début du xxe siècle, impression- nistes, nabis et fauves. Il réunira également près de deux cents tableaux anciens, du xvie au xviiie siècle, dont des portraits de Clouet, Benson et Cranach. Son amour pour Venise le pousse à collectionner les maîtres vénitiens tels que Canaletto et Guardi. Toutes les formes d'expression artistique le passionnent. Ainsi, de remarquables bronzes de la Renaissance, de splendides reliures, une foule d'objets précieux ou encore des meubles de grands ébénistes viennent s'ajouter à sa collection, qu'il ne va jamais cesser d'enrichir. Dans les années 1980, Georges Bemberg recherche un lieu où abriter sa collection et la partager avec le public, considérantque les beaux objets doivent finir dans un musée pour être vus par tous. C'est ainsi que lui vient l'idée de créer une Fondation, seul moyen de préserver sa collection dans son intégrité, tout en la rendant accessible. La splendeur de l'Hôtel d'Assézat que la municipalité de Toulouse lui propose de mettre à sa disposition, le convainc d'installer sa collection dans la ville. Le voeu du collectionneur peut se réaliser : abriter les oeuvres et les objets témoignant d'une vie tout entière consacrée à la recherche artistique dans un lieu hors du commun. Investi dans la mise en scène de l'oeuvre de sa vie, il crée un décor semblable à celui d'une noble maison particulière, renouant ainsi avec la vocation première de l'hôtel d'Assézat. Ce qui distingue la collection Bemberg et qui en fait tout le charme et la personnalité, c'est qu'elle n'est rien d'autre que le reflet fidèle du goût et du tempérament de son auteur. Celui-ci a choisi chaque tableau, chaque objet, pour la seule beauté et l'émotion que leur contem- plation éveillait en lui. Régulièrement, dans le plus grand anonymat, Georges Bemberg venait voir ses oeuvres installées dans l'écrin qu'il leur avait choisi et, toujours sans se faire connaître, se plaisait à écouter les commen- taires élogieux des visiteurs. Lieu d'exception s'il en est, l'hôtel d'Assézat appartient depuis plus de cent ans à la Ville de Toulouse. Sa construction, qui remonte à la seconde moitié du xvie siècle, est due à Pierre Assézat, négociant ayant fait fortune dans le pastel, plante tinctoriale dont le commerce était alors florissant. Venu d'Espalion, en Aveyron, au début du xvie siècle pour rejoindre ses frères aînés déjà associés à ce commerce, Pierre Assézat en devient l'héritier et le successeur en 1545. Marié à la fille d'un capi- toul, receveur général de la reine douairière Eléonore d'Autriche, il accéde au Capitoulat en 1552. Dès 1551, il commence à acquérir les terrains nécessaires à la construction d'une "grande maison" . Le 26 mars 1555, il conclut un bail à besogne avec le maître-maçon Jean Castagné et l'architecte sculpteur Nicolas Bachelier pour la construction du corps de logis formé de deux ailes perpendiculaires reliées par un escalier. A la mort de Nicolas Bachelier en 1557, son fils Dominique dirige les travaux du pavillon d'entrée, de la galerie ouverte sur la cour et enfin, de la "coursière" 4 qui anime le mur mitoyen aveugle. En 1761, les descendants de Pierre Assézat vendent l'hôtel au baron de Puymaurin, qui modernise façades et appartements. L'hôtel d'Assézat nous parvient donc après deux campagnes de travaux bien distinctes : l'une, datant de la Renaissance, met en place la composition générale, le dessin des façades, la superposi- tion des ordres dorique, ionique et corinthien, l'importance donnée à tous les éléments d'architecture par l'emploi de la pierre ; l'autre, remontant au xviiie siècle, voit les fenêtres à meneaux remplacées par de grandes fenêtres au premier niveau, pour éclairer les salons nouvellement créés. Au xixe siècle, après avoir été transformé en entrepôts et en bureaux, l'hôtel d'Assézat fut acheté par la banque Ozenne et légué en 1895 à la Ville de Toulouse. C'est au terme d'une étude de plusieurs années qu'a pris forme le projet de réhabilitation de l'édifice et son aménagement en vue d'abriter la collection Bemberg. Les travaux, commencés en 1993, se sont achevés début 1995, et la Fondation Bemberg a ouvert ses portes dans un bâti- ment entièrement rénové et réaménagé en fonction de sa nouvelle vocation culturelle. La Fondation Bemberg a réalisé une première extension et une rénovation de ses espaces en 2001, ce qui a permis d'y intégrer de nouveaux espaces comme l'auditorium, les ateliers pédagogiques, etc. A l'issue de près de 25 ans d'activités, le musée nécessite des aménagements plus adaptés à sa fréquen- tation et aux attentes du public, notamment en ce qui concerne l'accueil. Afin d'offrir la meilleure expérience possible à chacun de ses visiteurs, le conseil d'administration de la Fondation Bemberg a décidé d'un ambi- tieux chantier de rénovation, prévu de la fin de l'année 2020 au début 2022. Ce projet est l'aboutissement d'une réflexion en profon- deur sur les aspects techniques et la conser- vation préventive, ainsi que sur les aspects fonctionnels et notamment sur le parcours, les agencements muséographiques, les systèmes d'éclairage ainsi que les dispositifs de média- tion associés. Différents paramètres sont ainsi intégrés : muséographie, architecture, patri- moine, fonctions, et techniques. La Fondation Bemberg ou l'art de se réinventer... A l'heure où cette dernière a fermé ses portes pour un an afin de de se préparer pour une nouvelle vie, elle consent un prêt tout à fait exceptionnel. En effet, depuis sa création, c'est la première fois que la Fondation Bemberg, en dehors des prêts individuels qu'elle pratique toujours avec joie, prête ici une très large sélection des chefs-d'oeuvre de sa collection de peintures. Nul doute que, européen convaincu et amou- reux des beaux lieux, Georges Bemberg aurait apprécié de voir nombre de ses tableaux favoris dans le cadre attachant et romantique de la Fondation de l'Hermitage, en attendant que le rêve de sa vie fasse peau neuve...

03/2021