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Sacha Todorov

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Science-fiction

Macha ou le IVe reich

3896. Le IVe Reich étend son pouvoir sur le monde entier. La société est divisée en deux catégories : les humains et les stors, êtres d'apparence humaine mais qui au fil des siècles se sont mués en bêtes de somme, privés de langage, corvéables à merci, et transformés en viande de boucherie quand ils ne satisfont plus aux besoins de leurs maîtres ou quand ils sont trop vieux. Dima est journaliste à La Voir du Reich. Parfaitement intégré dans cette société pacifiée, il est même spécialisé, comme tous ses ancêtres, dans la découpe des stors voués à l'abattoir, ce camp de la mort pour animaux, jusqu'au jour où il ressent un trouble étrange à l'égard de l'une d'entre eux, la jeune et belle Macha. Lorsqu'il commence à soupçonner que les stors ne sont peut-être pas si éloignés de la race humaine qu'il le pensait, il prend le maquis pour tenter d'échapper aux post-nazis et de sauver Macha. Roman du réveil d'une conscience trop longtemps endormie, Macha ou le IVe Reich est un thriller d'anticipation glaçant en forme de réflexion sur la condition animale et, partant, sur notre humanité même.

07/2020

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Lecture 9-12 ans

Ma vie de Bacha Posh

La famille d'Obayda aurait bien besoin d'un peu de chance : depuis l'accident de leur père, la vie dans la campagne afghane n'est pas facile pour la fillette de dix ans et ses soeurs. La tante d'Obayda a une idée pour leur porter bonheur : transformer la fillette en bacha posh, c'est-à-dire la faire passer pour un garçon. D'abord désemparée, Obayda - désormais appelée Obayd - devient amie avec Rahim, une autre bacha posh. En sa compagnie, elle va découvrir la liberté...

09/2017

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Livres 3 ans et +

Le pacha qui s'ennuyait

Dans ce nouvel album André Bouchard nous entraîne à la rencontre d'un pacha à la vie fastueuse : il vit dans un palais merveilleux, entouré d'une foule de personnes ne travaillant qu'à le distraire toute la journée. Et pourtant, notre pacha s'ennuie... A tel point qu'il décide de faire appel au Génie pour qu'il trouve une solution à cette monotonie. Celui-ci, bien inspiré, décide alors de faire découvrir au pacha la vraie vie, celle de son peuple. Celui-ci se retrouve alors dans le quartier le plus pauvre de la ville... Cette aventure va être salutaire puisqu'elle permettra au héros de cet album de trouver un sens à son existence.

04/2016

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Littérature étrangère

Le destin de Macha Regina

La nuit, Macha dessine ; le jour, elle s'ennuie à mourir dans son lycée perdu dans la campagne russe. Mais elle a une certitude : elle ne veut pas vivre comme ses parents, ni avant eux ses grands-parents. Un billet de train plus tard, elle se retrouve à Saint-Pétersbourg, adolescente perdue dans un monde dont elle n'imaginait même pas l'existence. Las ! Singulière, talentueuse, passionnée, Macha Regina devient bientôt une réalisatrice très en vue sur la scène européenne. Sa vie tourne entre Berlin et Saint-Pétersbourg - l'omniprésence de la ville, qui a inspiré nombre d'auteurs russes, confère une dimension particulière au roman, qui est tout sauf un roman d'amour. L'amour n'est pas le propos, la recherche du bonheur encore moins, malgré les hommes, et la maternité, qui traversent sa vie. Macha file sur un chemin solitaire, à la recherche de sa vérité : inéluctablement, elle devra en payer le prix. Pour tout l'or du monde on n'en voudrait pas, du destin de Macha ; et pourtant, il nous laisse fascinés...

03/2018

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Egypte

Ismaïl Pacha. Khédive d'Egypte

Une biographie de haut vol pour le premier des khédives égyptiens. Pour certains, il a été un désastreux dilapidateur, pour d'autres, un grand réformateur. Alors que retenir d'Ismaïl Pacha, ce khédive singulier que l'on surnommait " le Magnifique ", tant pour ses réalisations que pour son goût du faste ? Né en 1830, le petit-fils du grand Méhémet Ali gouverne l'Egypte de 1863 à 1879. Mais alors que son grand-père, un Turc illettré de Macédoine, conquiert le pouvoir par les armes, Ismaïl se voit offrir sur un plateau une Egypte prospère et stratégiquement bien placée sur la route des Indes. La voie est donc toute tracée pour que ce pays se modernise et se rapproche des grandes puissances européennes : Ismaïl Pacha mène à bien la percée du Canal de Suez en 1869, mais il améliore aussi considérablement l'enseignement, le système judiciaire, les voies de communication et l'équipement urbain. Mais s'il dépense beaucoup d'énergie pour réformer son pays, il dépense bien plus encore en trésorerie ! Gaspillant une fortune pour arracher à la Sublime Porte le titre de khédive qui devient alors héréditaire, il conduit l'Egypte à la ruine financière - ce qui le contraint à abdiquer en 1879. D'une plume enlevée, Robert Solé revient sur la vie de cette figure controversée et paradoxale. Ni hagiographique ni diabolisante, cette biographie passionnante fait la lumière sur la véritable personnalité du grand Ismaïl Pacha.

09/2021

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Littérature française

Les aventures extraordinaires de Macha

Hachi était un homme d'une soixantaine d'années, à la démarche noble et au port de tête altier. Sa longue robe blanche ne portait aucune fioriture. Seul un superbe pendentif en malachite, d'un vert strié, ornait son vêtement. Il n'entendait aucune des paroles de bienvenue, et avançait sans état d'âme, comme indifférent à tout ce qui l'entourait. Soudain, bousculant la foule, Macha, une petite paysanne, jaillit devant lui et, le regardant droit dans les yeux, lui dit : - C'est à moi ! Son bras tendu, prolongé par un index accusateur, montrait le pendentif. Ainsi commence l'histoire extraordinaire de Macha...

10/2022

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Littérature française

Et la mer se fâcha

Dans le café de Ménekché, village de pêcheurs proche d'Istanbul, le jeune Zeynel tue à bout portant Ihsan le maquereau. Sélime lui crache alors au visage, mais il ne le dénoncera pas à la police. Désormais les destins de ces deux hommes, si différents, seront indissolublement liés, dans une lente progression qui les conduira inéluctablement l'un vers l'autre, jusqu'à la fin tragique. Cependant Zeynel, qui a peur de Sélime, fuit à Istanbul où se déroule une chasse à l'homme, à mesure que grandit sa légende, alimentée par les journaux, par les rumeurs les plus invraisemblables et par les photos de faux assassins, tandis que Sélime, le Pêcheur au cour pur, poursuit sur sa barque un rêve d'amour qu'accompagne la tristesse d'avoir vu massacrer ses amis les dauphins dont on dépèce les corps sur la plage pour les brûler et recueillir leur huile. Ce roman qui met en scène de nombreux personnages, tels Moustafa le Borgne, Hassan le Boiteux, la belle Zuhré assassinée par son mari, le petit Doursoune Kémal qui adore Zeynel, Husséyine l'indicateur et Véziroglou le gangster milliardaire, souvent agités par des sentiments contradictoires, à la fois généreux et cupides, lâches et téméraires, tendres et cruels, se déroule dans un décor d'une beauté saisissante, où les jeux de lumière, sur la mer et dans les îles, s'opposent à l'agitation et aux bruits du port, des marchés, des embouteillages d'Istanbul, ville «corrompue, divisée en mille factions, puante, menteuse, mauvaise, qui a perdu son âme...». Une beauté qui rachète toutes les horreurs et tous les crimes, il suffit, pour la voir, d'ouvrir les yeux. Pour la première fois, dans ce livre, Yachar Kemal aborde, avec le thème d'Istanbul, la période agitée des années 1970, où ses héros, des gens du peuple, se trouvent entraînés avec leurs passions dans des conflits qui les dépassent et dont ils ne perçoivent pas les enjeux.

10/1985

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Littérature étrangère

Le royaume de Sasha Kozak

Octavian Condurache n'arrive à rien. Ni à écrire le roman de sa vie, ni à rendre heureuse la femme qu'il a épousée. Et la mère Frosea ? Elle aime tant les feuilletons télé qu'elle en oublierait presque que ce n'est pas ça la vraie vie. Faut dire que les paysages sud-américains font autrement plus rêver que la grisaille de son existence de babouchka. Il y a aussi Oleg Olegovici Liubn ! Un veuf russe en ménage avec une Roumaine. Décidément au royaume de Sasha Kozak, on aura tout vu… Sasha et sa bande règnent sur les rues de cette capitale terne et froide, théâtre des altercations entre partisans russophones et roumano­phones.

04/2017

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Autres collections (9 à 12 ans

Sasha et le cheval ailé

Sasha, garçon renfermé et différent, ne grandit plus, sans que les médecins puissent expliquer pourquoi... C'est peut-être lié à ce qu'il a vu et vécu là-bas, dans ce pays en guerre qu'il a fui avec sa petite soeur et sa mère, à la mort de son père. Un jour, Pégase, le cheval ailé de la mythologie, prend vie devant lui et lui propose une quête pour retrouver les souvenirs qu'il lui manque et enfin, aller mieux. Sasha accepte mais les dieux ne voient pas leur amitié d'un très bon oeil ; le garçon doit leur prouver sa valeur ! Sur le dos de Pégase, Sasha va vivre une épopée extraordinaire qui bouleversera son existence.

04/2023

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BD jeunesse

Sacha et Tomcrouz Tome 4 : Cambriolage sur le Nil

Jade, Tomcrouz et Sacha sont coincés en Chine. Seule solution : créer une boucle temporelle afin de repartir vers le passé et retrouver le parchemin égaré. Pour cela, direction l'Egypte au XIXe siècle. Leur objectif ? Cambrioler un dangereux collectionneur et lui voler un éventail datant de la période dans laquelle ils sont bloqués. Parviendront-ils à leurs fins ? ...

01/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Les Tsarakis Tome 1 : L'héritier de Sacha Tsarakis

Unis dans les affaires comme dans la vie, les frères Tsarakis vont voir leur vie bouleversée à jamais... Sacha. Ce prénom est gravé dans le coeur de Jo depuis cinq ans, depuis l'unique nuit qu'elle a passée dans les bras de son sublime Grec. Quel choc pour elle de le retrouver aujourd'hui sous les traits austères d'Alexandre Tsarakis, son patron ! Mais il y a pire encore : à la lueur dure qui brille dans son regard, elle devine que Sacha ne lui a pas pardonné de l'avoir quitté sans un mot d'adieu. Et Jo redoute plus que tout qu'il découvre son précieux secret...

10/2021

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Cinéastes, réalisateurs

De Versailles à Paris. L'histoire selon Sacha Guitry

Sacha Guitry n'est pas mort. Il continu à nous enchanter sous la plume légère et profonde de Matthieu Geagea qui, à son tour, et suivant son maître, nous conte l'histoire de France comme elle ne nous avait jamais été racontée. Jubilatoire, estival, instructif et passionnant. Il était une fois une France heureuse... Personnages bigarrés, affaires scandaleuses et anecdotes savoureuses : c'est avec son inimitable verve que Sacha Guitry réalise en 1953 et 1955 deux films parmi les plus marquants de sa longue carrière, Si Versailles m'était conté et Si Paris nous était conté. Ce diptyque rassemble ainsi deux centres, deux axes et deux versants du récit national. Mais il le fait en fêtant la rencontre entre le cinéma et l'histoire. Ces deux contes relèvent des images d'Epinal car ils composent une même déclaration d'amour à la France. Ils sont romanesques, théâtraux, toujours enlevés, souvent tragicomiques, parfois caricaturaux car ils ont pour seule ambition de nourrir l'imaginaire populaire. C'est sur cet art perdu et la disparition du sentiment collectif auquel il répondait que revient ici Mathieu Geagea, interrogeant notre difficulté présente à nous conter et raconter la France.

06/2021

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BD jeunesse

Sacha et Tomcrouz Tome 2 : La cour du Roi

Un concept fort, des dialogues modernes, un aspect pédagogique ludique, Sacha et Tomcrouz propose des voyages captivants à travers l'Histoire et le temps ! Sacha Bazarec vit seul avec sa mère, une antiquaire un peu excentrique. Pour ses dix ans, il rêvait d'un rat méga intelligent, mais à la place, sa mère lui a offert un chihuahua qu'il a baptisé Tomcrouz. Et depuis, un phénomène étrange se produit : à chaque fois que Tomcrouz éternue sur un objet ancien, tous deux se retrouvent transportés à travers l'Histoire et le temps... Comme tous les ans, la mère de Sacha a organisé une escapade au Breiz Manège. à peine le jeu de la course à la cuillère est-il lancé que sa mère s'extasie : incroyable, une cuillère du grand couvert royal ! Et lorsque Tomcrouz éternue dessus, le duo se retrouve transporté à Versailles, à la cour du roi Louis XV, où Sacha va découvrir le rituel des dîners, l'hygiène, la médecine d'antan, et peut-être même un indice autour de la disparition de son père... Chaque album comporte une histoire complète, agrémentée de 2 fiches : Une fiche "Prends-en de la graine" dans laquelle la mère de Sacha propose une leçon d'Histoire sur l'objet, déclencheur du voyage ; Et une fiche "Einstein" dans laquelle Sacha explique une expérience scientifique réalisable par le lecteur et qui, dans l'histoire, lui permet de se sortir d'une situation difficile.

10/2018

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Sciences politiques

La Peur des barbares. Au-delà du choc des civilisations

Dans une réflexion qui nous fait traverser des siècles d'histoire européenne, Tzvetan Todorov éclaire les notions de barbarie et de civilisation, de culture et d'identité collective, pour interpréter les conflits qui opposent aujourd'hui les pays occidentaux et le reste du monde. Une magistrale leçon d'histoire et de politique, et une véritable " boîte à outils " pour décrypter les enjeux de notre temps.

11/2009

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Histoire internationale

Mémoire du mal, tentation du bien. Enquête sur le siècle

Que nous a apporté le XXe siècle ? Le pire : un régime politique inédit, le totalitarisme, dont les deux variantes, communisme et nazisme, ont provoqué la mort de millions d'êtres humains, la torture, la déportation, l'humiliation de millions d'autres, pourtant, ses protagonistes aspiraient au bien, non au mal. Heureusement pour nous, la démocratie l'a vaincu ; mais elle-même n'est pas immunisée contre la tentation du bien, qui peut la conduire à cultiver chez soi le " moralement correct ", et, à l'étranger, à larguer ses bombes, atomiques ou " humanitaires ". Le meilleur : quelques individus au destin dramatique, à la lucidité impitoyable, sillons lumineux dans un siècle de ténèbres, qui ont continué malgré tout de croire que l'homme mérite de rester le but de l'homme ; ils nous aident aujourd'hui à ne pas désespérer. Vassili Grossman et Margarete Buber-Neumann, David Rousset et Primo Levi, Romain Gary et Germaine Tillion nous montrent qu'on peut résister au mal sans se prendre pour une incarnation du bien. Ce livre décrit l'un et l'autre. Le bon usage de la mémoire est celui qui sert une juste cause, non celui qui se contente de reproduire le passé.

12/2000

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Philosophie

Lire et vivre

"Tzvetan Todorov, à la différence de tant d'autres, n'était ni un faiseur ni un bateleur. Il était un doux intransigeant, un intellectuel lucide (l'expression, hélas, est le contraire d'un pléonasme), un savant modeste, un chercheur encyclopédiste et pédagogue (un "passeur", disait-il), un humaniste sans illusions, un citoyen du monde, modéré et exigeant. C'est pourquoi il importe tant de le lire : cela rend plus intelligent, plus modeste, plus nuancé, plus juste - plus conscient de la complexité du monde et du tragique de notre condition." André Comte-Sponville

02/2018

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Ethnologie

La vie commune. Essai d'anthropologie générale

On dit que l'homme est un être social, mais que signifie cette phrase ? Quelles sont les conséquences de ce constat banal, qu'il n'existe pas de je sans tu ? En quoi consiste, pour l'individu, la contrainte de ne jamais connaître qu'une vie commune ? Dans cet essai où la philosophie côtoie la psychanalyse, où les œuvres littéraires secondent l'introspection, Tzvetan Todorov montre que l'être humain est condamné à l'incomplétude, il aspire à la reconnaissance, et son soi, même dans la solitude, est fait de rencontres avec les autres. On est heureux parce qu'on aime, on aime parce que, sans l'amour, on n'existe pas. Notre bonheur dépend exclusivement des autres, qui détiennent aussi les instruments de sa destruction. La vie commune ne garantit jamais, et dans le meilleur des cas, qu'un frêle bonheur.

04/2003

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Critique littéraire

La Littérature en péril

"Une conception étriquée de la littérature, qui la coupe du monde dans lequel on vit, s'est imposée dans l'enseignement, dans la critique et même chez nombre d'écrivains. Le lecteur, lui, cherche dans les oeuvres de quoi donner sens à son existence. Et c'est lui qui a raison." Tzvetan Todorov, qui, aux côtés de Roland Barthes et Gérard Genette, fut l'un des piliers du courant structuraliste en études littéraires, proclame dans ce texte qui fit polémique son rejet d'une littérature devenue "objet langagier clos, autosuffisant, absolu". Il plaide contre une séparation entre le monde dans lequel nous vivons et le monde créé par la littérature. Passant en revue les grandes conceptions de la littérature, depuis l'Antiquité jusqu'aux avant-gardes contemporaines, Todorov cherche à définir "ce que peut la littérature" et comment elle nous aide à vivre.

03/2014

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Psychologie, psychanalyse

Qu'est-ce que le structuralisme ? Tome 2, La poétique

" Ce n'est pas l'œuvre littéraire elle-même qui est l'objet de la poétique : ce que celle-ci interroge, ce sont les propriétés de ce discours particulier qu'est le discours littéraire. Toute œuvre n'est alors considérée que comme la manifestation d'une structure abstraite et générale dont elle est une des réalisations possibles. L'œuvre se trouve alors projetée sur autre chose qu'elle-même : la structure du discours littéraire - démarche qui sera désignée sous le nom de poétique. "

10/1973

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Beaux arts

L'art ou la vie ! Le cas Rembrandt suivi d'Art et morale

La relation entre le message transmis par une oeuvre et la manière de vivre de son créateur n'est jamais simple, même si l'on n'est pas toujours conduit à un choix aussi cruel que celui entre «la bourse ou la vie» ! Le premier des essais de ce volume, consacré à Rembrandt, décrit la leçon d'humanité qui se dégage des tableaux et des gravures du peintre et rappelle ce que nous savons de ses rapports avec ses femmes et compagnes, enfants et autres proches. Le second, inédit, résume le conflit séculaire entre l'art et la morale pour montrer que l'amour du monde est à la base tant de l'art que de la morale.

01/2015

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Philosophie

L'Esprit des Lumières

Après la fin des utopies, sur quel socle intellectuel et moral pouvons-nous bâtir notre vie commune ? Pour Tzvetan Todorov, il n'y en a qu'un : le versant humaniste des Lumières. Ce petit essai majeur ne se contente pas de dégager dans une synthèse limpide les grandes lignes de ce courant de pensée : il le confronte aux événements tragiques du XIXe et du XXe siècle avant d'interroger sa pertinence face aux défis de notre temps.

12/2007

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Critique littéraire

La littérature en péril

Une conception étriquée de la littérature, qui la coupe du monde dans lequel on vit, s'est imposée dans l'enseignement, dans la critique et même chez nombre d'écrivains. Le lecteur, lui, cherche dans les oeuvres de quoi donner sens à son existence. Et c'est lui qui a raison.

01/2007

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Histoire et Philosophiesophie

Les morales de l'histoire

Comment différencier les sciences humaines des sciences de la nature ? Comment les intellectuels peuvent-ils renouer avec ce qu'on appelait jadis les " sciences morales et politiques " ? Cette exigence invite à repenser la fonction critique de l'intellectuel : fini le temps des prophètes ou des pourfendeurs de la démocratie ; le rôle de l'intellectuel est d'agir sur la société en essayant de la rendre plus proche de l'idéal dont elle se réclame déjà. Ainsi Socrate aimait à se décrire comme un taon attaché au flanc de la cité, l'aiguillonnant sans lui laisser de répit : il ne se voyait ni habitanat d'une tour d'ivoire, ni serviteur de l'Etat ou de la Révolution. Tzvetan Todorov met en pratique cette " science morale et politique ", en se posant deux questions principales : comment vivre la liberté à l'intérieur d'une société ? Comment pratiquer l'égalité entre sociétés différentes ? Occasion pour lui de ranimer des débats d'époques très variées, entre Socrate et les Sophistes, Montaigne et Montesquieu, Spinoza et Locke, le vicomte de Bonald et Benjamin Constant, Léo Strauss et Raymond Aron.

07/1998

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Beaux arts

La peinture des Lumières. De Watteau à Goya

La peinture ne naît jamais dans un monde isolé, elle entre en résonance avec les mouvements sociaux et intellectuels de son époque, et participe elle-même de la pensée. Il s'agit là d'un échange à double sens : les artistes sont imprégnés de l'esprit de leur temps, que pourtant ils transforment et enrichissent. Au XVIIIe siècle, le mouvement des Lumières bouleversera l'ordre de la société ; notre modernité en est issue. La peinture des Lumières place l'être humain comme objet central de la représentation. Elle renonce à figurer les surhommes (dieux, personnages mythologiques, héros légendaires), pour se tourner vers des personnes ordinaires, engagées dans leurs activités quotidiennes. Elle met en scène leur variété, montrant hommes et femmes, enfants et vieillards, riches et pauvres, de toutes professions, y compris ceux qui se trouvent en marge de la société, fous, criminels et prostituées. Elle exprime les facettes multiples de la nature humaine : l'amour sous toutes ses formes, mais aussi la violence, les réjouissances et les désespoirs, les activités religieuses et politiques. Parallèlement, les règles de la représentation se transforment. En rupture avec les écoles du passé, cette peinture abandonne les sens symboliques traditionnellement attachés aux objets et aux actions, et les montre pour ce qu'ils sont. La peinture des Lumières propose une interprétation du monde, favorisant l'invention, la fantaisie, le " caprice ". Cet ouvrage, illustré par une centaine de tableaux, dessins et gravures en couleurs, analyse la peinture des Lumières dans deux séries de chapitres. Les uns sont consacrés à la figure de quatre grands peintres européens : Antoine Watteau, Alessandro Magnasco, William Hogarth, Francisco Goya. Les autres chapitres examinent quelques sujets révélateurs : les personnages situés aux marges de la vie sociale (enfants, gueux, étrangers), les activités illustrant les marges de l'esprit (fantasmes, érotisme, travestissements), ou encore certains sous-genres picturaux, comme les portraits, les paysages, ou les natures mortes.

10/2014

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Histoire internationale

LA CONQUETE DE L'AMERIQUE. La question de l'autre

" Le capitaine Alonso Lopez de Avila s'était emparé pendant la guerre d'une jeune Indienne, une femme belle et gracieuse. Elle avait promis à son mari craignant qu'on ne le tuât à la guerre de n'appartenir à aucun autre que lui, et ainsi nulle persuasion ne put l'empêcher de quitter la vie plutôt que de se laisser flétrir par un autre homme ; c'est pourquoi on la livra aux chiens. " Diego de Landa, Relation des choses de Yacatan, 32. " J'écris ce livre pour essayer de faire en sorte qu'on n'oublie pas ce récit, et mille autres pareils. A la question : comment se comporter à l'égard d'autrui ? je ne trouve pas moyen de répondre autrement qu'en racontant une histoire exemplaire, celle de la découverte et de la conquête de l'Amérique. En même temps, cette recherche éthique est une réflexion sur les signes, l'interprétation et la communication : car le sémiotique ne peut être pensé hors du rapport à l'autre. "

09/1991

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Beaux arts

Goya à l'ombre des Lumières

Au lendemain de la Révolution française, les idées des Lumières se répandent en Europe. Niais, en Espagne, elles sont revendiquées par l'armée de Napoléon, qui occupe le pays entre 1808 et 1813, ce qui ne va pas sans poser des questions graves aux défenseurs du progrès. Faut-il imposer le bien par la force? Peut-on contrôler la violence par la raison ? Quelle voie reste ouverte lorsque toutes les promesses ont été trahies? Un homme est le témoin privilégié de ces bouleversements: le peintre Goya, qui fréquente les milieux éclairés de Madrid. Dès 1793, il entreprend une exploration de tout ce que les Lumières ont laissé dans l'ombre. Sa quête se poursuit jusqu'à sa mort en 1828. Elle lui fait découvrir les puissances nocturnes qui, non moins que la volonté et la raison, dirigent la vie des hommes, et peuvent conduire au meurtre et au viol, à la torture et à la folie. Les illuminations de Goya concernent aussi notre temps.Tzvetan Todorov, observateur lucide et inquiet des nouveaux désordres du monde, met en évidence la pensée puissante de cet artiste de génie. Quarante-deux images en noir et blanc et vingt-quatre images en couleur accompagnent ce récit passionnant.

03/2011

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Critique littéraire

Poétique de la prose. (suivi de) Nouvelles recherches sur le récit. Choix

Quelques grands moments de l'histoire de la narration forment l'objet de ce livre : l'Odyssée et les Mille et Une Nuits, le Graal et le Décaméron, mais aussi Henry James et Joseph Conrad, Dostoïevski et le roman policier. Parti d'une analyse minutieuse des formes et des fonctions du récit, Tzvetan Todorov se trouve engagé dans une réflexion où sera mise en question la préséance de l'intérieur sur l'extérieur, de l'originel sur le dérivé, de la présence sur l'absence, de l'être sur l'autre.

10/1980

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Sciences historiques

Devoirs et délices. Une vie de passeur

" Personnage plutôt discret, Tzvetan Todorov intervient rarement pour commenter l'actualité du moment mais, par son itinéraire et ses thèmes de prédilection, il se trouve au carrefour de bien de nos interrogations contemporaines. Plus français que nombre de nos intellectuels par l'héritage qu'il assume, il est aussi le plus européen et, ce que l'on sait peu, parmi les auteurs les plus traduits dans le monde. Il défend un humanisme critique, débarrassé de la bigoterie bien-pensante des charitables. " C.P. " Au fur et à mesure que nous avancions dans nos entretiens, je me suis aperçu que j'avais mené une vie de passeur de plus d'une façon : après avoir traversé moi-même les frontières, j'essayais d'en faciliter le passage à d'autres. Frontières d'abord entre pays, langues, cultures ; ensuite entre domaines d'étude dans le champ des sciences humaines. Mais frontières aussi entre le banal et l'essentiel, le quotidien et le sublime, la vie matérielle et la vie de l'esprit. Dans les débats, j'aspire au rôle de médiateur. Le manichéisme et les rideaux de fer sont ce que j'aime le moins. " T.T.

08/2002

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Sciences historiques

Devoirs et Délices. Une vie de passeur

On fait tout pour son ami comme pour soi, non par devoir mais par délice, écrivait Rousseau. A d'autres moments, le devoir s'impose, alors que le délice est absent. De l'un à l'autre oscille notre vie à tous. " Au fur et à mesure que nous avancions dans nos entretiens, je me suis aperçu que j'avais mené une vie de passeur de plus d'une façon : après avoir traversé moi-même les frontières, j'essayais d'en faciliter le passage à d'autres. Frontières d'abord entre pays, langues, cultures ; ensuite entre domaines d'étude et disciplines scientifiques dans le champ des sciences humaines. Mais frontières aussi entre le banal et l'essentiel, le quotidien et le sublime, la vie matérielle et la vie de l'esprit. Dans les débats, j'aspire au rôle de médiateur. Le manichéisme et les rideaux de fer sont ce que j'aime le moins. " T. T.

01/2006

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Histoire internationale

Le Triomphe de l'artiste. La révolution et les artistes, Russie : 1917-1941

"Le discours soviétique officiel décrit progressivement la réalité du pays en termes qui ne correspondent pas à l'expérience commune, comme si les mots pouvaient créer les choses. L'importance de cette doctrine dépasse de loin le domaine esthétique, elle représente à l'état pur l'un des traits dominants de la société soviétique sous Staline car elle consacre le règne universel du mensonge". A la fois connaisseur de l'Union soviétique et grand penseur des oeuvres d'art, Tzvetan Todorov a souhaité éclairer les rapports idéologiques entre ceux qu'il nomme les "artistes créateurs" et le pouvoir politique à partir de la révolution d'Octobre. Comment les artistes ont-ils annoncé la révolution ? Comment ont-ils ensuite obéi ou échappé au réalisme socialiste désireux d'annihiler toute création ? Todorov explore le destin d'artistes phares, Maïakovski, Pasternak, Boulgakov ou Mandelstam, et s'attarde sur le parcours singulier du peintre Kasimir Malevitch, dont la pluralité des voies artistiques fait écho à l'intensité de son engagement. Le Triomphe de l'artiste, c'est finalement le pouvoir de l'art sur celui qui veut sa mort.

02/2017