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Les éclaireurs de la Shoah. La Waffen-SS, le Kommandostab Reichführer-SS et l'extermination des Juifs 1939-1945

Extraits

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Religion

Les missionnaires juifs de la France. 1860-1939

Ce livre raconte une histoire absolument singulière : celle de ces jeunes juifs nourris aux idéaux de la France républicaine et de l'école gratuite et obligatoire qui décidèrent, en 1860, de créer l'Alliance israélite universelle pour éduquer leurs frères et sœurs des pays du pourtour méditerranéen. Partout, ils créèrent des écoles, dispensèrent la bonne parole et promurent des générations de juifs défavorisés. Cette histoire, Elizabeth Antébi a choisi de la retracer à partir des lettres écrites par ces instituteurs et institutrices. Elles racontent leur vie quotidienne, la difficulté de leur tâche, l'arriération des populations, leurs démêlés avec les autorités locales, mais aussi leurs succès, leurs fiertés. A l'heure où il est de bon ton de brocarder les idéaux de la République au nom des valeurs communautaires, ce livre rappelle que l'on peut conjuguer les deux et qu'ainsi s'est écrite l'une des plus belles pages de l'histoire du peuple juif.

09/1999

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Histoire de France

L'épuration. 1944-1949

A la Libération, avant que les cours de justice et chambres civiques soient créées, et à la faveur de mouvements de foule, résistants et populations s'en prennent aux collaborateurs ou considérés comme tels. La collaboration féminine est sanctionnée par la tonte des cheveux et l'exhibition dans les rues, les coupables étant accusées de collaboration horizontale. L'épuration "extrajudiciaire" entraînera quant à elle la mort d'environ 9000 personnes. Par la suite, un cadre juridique prend le relais de ces exécutions sommaires. Il s'exercera par l'entremise de tribunaux d'exception, et traitera plus de 300000 dossiers, dont 97000 entraîneront des condamnations, les peines s'échelonnant de 5 ans de "dégradation nationale" à des peines de détention, jusqu'à la peine capitale. Au total, environ 2000 français supplémentaires seront exécutés. Le gouvernement de la République votera ensuite trois amnisties, en 1947, 1951 et 1953. Longtemps l'épuration a été un tabou dans la mémoire collective. Cet ouvrage inédit, fruit d'un long travail de recherche, se fonde sur une bibliographie approfondie, mais aussi sur une trentaine de témoignages directs, du camp de Drancy à la prison de Fresnes, de la caserne de Saint-Denis et du fort de Romainville, au sujet desquels les informations demeuraient encore rares.

01/2011

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Sciences historiques

Thionville et ses environs en guerre (1939-1945)

Thionville, deuxième ville de Moselle, ville de garnison mais aussi nœud ferroviaire et carrefour industriel, est située aux portes de la France, à une vingtaine de kilomètres de la frontière allemande. Cette situation lui a conféré un rôle particulier pendant la guerre. Siège d'un secteur fortifié, Thionville fut évacuée pendant la déferlante allemande. Annexée, devenue Gross Diedenhofen, elle engloba les communes environnantes de Beuvange, Florange, Manom, Terville, Uckange, Volkrange Yutz… Elle se retrouva, pendant quatre longues années, aux portes de l'Allemagne, subissant les affres nazies. Puis Thionville fut libérée par les Américains, cependant bloqués rive gauche pendant deux mois à cause de la Moselle en crue. Après cette libération, la ville se retrouva de nouveau en première ligne, sous les bombardements. C'est cette histoire tourmentée de Thionville en guerre que propose d'illustrer ici Philippe Wilmouth, doctorant, président de l'Association pour la conservation de la mémoire de la Moselle en 1939-1945 (Ascomémo) à travers une iconographie riche et inédite.

10/2011

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Déportation

L'extermination des juifs de Varsovie. Et autres textes sur l'antisémitisme

Lorsque le Maréchal Pétain se rendit en visite officielle à Marseille en décembre 1940, la Préfecture de Police procéda à nombre d'arrestations "préventives" afin d'assurer la sécurité du susnommé. L'écrivain Victor Serge figure parmi ceux qui furent contraints à "prendre le large". Son patronyme russe, Kibaltchitche, ainsi que la mention "apatride" apposée sur sa carte de séjour, perturba l'un des policiers chargés de l'embarquement qui demanda à Victor Serge s'il était Juif. Sans s'émouvoir, celui-ci répliqua avec calme et fermeté : "Je n'ai pas l'honneur ! " Cette solidarité, il n'avait pas attendu la fin de l'année 1940 pour la traduire en actes. Depuis plusieurs années – comme le lecteur pourra le découvrir avec les textes réunis dans ce volume –, il informait régulièrement militants et citoyens sur le sort inhumain infligé aux Juifs de par le monde et il dénonçait aussi bien les idéologies que les politiques xénophobes et antisémites.

02/2022

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Histoire de France

Les révoltés de Villefranche. Mutinerie d'un bataillon de Waffen-SS à Villefranche-de-Rouergue septembre 1943

Le 17 septembre 1943, une mutinerie a lieu dans une division SS à Villefranche-de-Rouergue (sud-ouest de la France). Suivant un projet de Himmler, cette division est composée en majorité de Croates musulmans recrutés de force. Les révoltés tuent cinq officiers allemands, se rendent pendant quelques heures maîtres de la ville, puis sont victimes d'une répression massive. Une vingtaine d'entre eux seront exécutés sur place, les autres seront déportés dans les camps de la mort. Cette affaire, gênante pour toutes les parties impliquées (l'Allemagne, la Yougoslavie, la France, mais aussi l'Angleterre), a rapidement été étouffée. Après une longue enquête, les deux auteurs en proposent, à la lumière des documents issus des archives françaises, allemandes, croates, bosniaques, serbes et américaines, une reconstruction surprenante. En effet, loin d'être un événement local, cette mutinerie apporte de nouveaux éclairages sur les enjeux politiques de la Seconde Guerre mondiale, dont certains connaissent, depuis la dernière guerre en ex-Yougoslavie, un regain d'actualité. A travers l'étude de cet épisode particulier, le livre montre comment s'élabore, à partir de vérités diverses et contradictoires, le récit historique, toujours remaniable.

07/1998

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Philosophie

Correspondance 1949-1975

La correspondance entre Hannah Arendt et Mary McCarthy offre un modèle d'amitié exemplaire entre deux femmes exceptionnelles. Pourtant, leur rencontre était a priori improbable. Née en Allemagne en 1906, l'une était juive, réfugiée aux Etats-Unis en 1940 après avoir fui l'Europe sept ans plus tôt et vivait à New York une vie d'intellectuelle déracinée. L'autre était née à Seattle en 1912 dans une famille catholique et s'était installée dans cette ville en 1936, bien décidée à y faire une carrière de critique et d'écrivain. Entre elles, on va découvrir un dialogue profond dans lequel la romancière s'ouvre aux problèmes de la pensée, tandis que la philosophe se montre passionnée de littérature. Elles partagent leurs enthousiasmes et s'avouent leurs angoisses, parlent beaucoup des amis et médisent des adversaires, se racontent des voyages et des livres, commentent les événements politiques et se protègent mutuellement dans les controverses, comme celle suscitée par le livre d'Arendt sur Eichmann. Pour comprendre cet échange, il faut remonter loin. Dans le New York des années 1930, là où Mary McCarthy s'était initiée à la politique parmi les " boys " de Partisan Review, staliniens, puis trotskistes avant guerre, anti-communistes ensuite le milieu dans lequel elle rencontre Hannah Arendt, au moment où celle-ci publie Les Origines du totalitarisme. L'introduction de Pierre Bouretz raconte cette histoire, met en scène les personnages qui traversent la correspondance et dessine le portrait d'un groupe dans lequel règne la passion des choses intellectuelles, littéraires et politiques.

10/2009

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Philosophie

Correspondance. 1949-1975

En juin 1949, Ernst Jünger et Martin Heidegger, ces deux représentants majeurs de la pensée et de la littérature allemande, s'engagent dans un dialogue qui ne prendra fin qu'en 1975, peu avant la mort de Heidegger. Dans une Allemagne en ruines, l'auteur du Travailleur et celui d'Etre et Temps confrontent leurs deux approches, fort différentes, d'un problème crucial : comment triompher du nihilisme dont le règne dévastateur vient de se manifester sans fard à travers deux terribles guerres mondiales et la menace encore omniprésente du totalitarisme ? Sensible au concret, cette correspondance n'ignore pas non plus les événements graves ou menus de la vie quotidienne, projetant un éclairage intimiste et neuf sur les relations amicales entre les deux hommes. En marge de deux oeuvres exigeantes et complexes, ces lettres constituent, à leur façon, une séduisante propédeutique avant d'entamer une lecture plus approfondie.

01/2010

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Littérature étrangère

Journal 1946-1949

Ce n'est pas par hasard si l'auteur, qui s'est fait connaître en France par la traduction de ses romans Homo Faber (1961), J'adore ce qui me brûle (1963) et d'une pièce de théâtre, Monsieur Bonhomme et les incendiaires (1961), a exercé le double métier d'architecte et d'écrivain. Le Journal nous révèle une pense à la fois étonnamment structurée dans sa recherche, son approfondissement, les problèmes qu'elle pose, et une sensibilité d'artiste capable à tout instant de capter et d'immobiliser les phénomènes de beauté d'un monde qu'il ne se lasse pas d'analyser. Qu'il s'agisse d'un voyage à travers les villes de l'Allemagne en décombres où la vie reprend lentement ses droits, d'un trajet en avion, des questions politiques de l'après-guerre, de l'élaboration d'une pièce de théâtre -Le Comte Osterland-, de ses contacts humains et des leçons qu'il en tire moralement ou intellectuellement, on retrouve dans ces notes à l'écriture nerveuse, aiguë, élégante, une température de grand écrivain, une ironie constante une curiosité passionnée faite de patiente et de lucidité.

12/1964

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Critique littéraire

Entretiens (1949-1975)

Ces entretiens, pour la plupart inédits en français, et édités par Maria Grazia Chiarcossi pour le public hexagonal, offrent un complément indispensable à la découverte de l'un des artistes majeurs du siècle passé et dont la profondeur de réflexion nous est devenue désormais indispensable, vitale. On retrouvera les thèmes essentiels chers au poète italien, qui partent des recherches menées sur la langue et le style pour aboutir à la défense poétique de l'humanité ravagée par le néocapitalisme. On y lira aussi des réflexions sur marxisme et christianisme, sur son enfance, sur la révolte des étudiants de 1968 vue comme lutte interne à la bourgeoisie, sur son engagement communiste et humaniste, sur les ravages du développementisme au détriment du progrès.

02/2019

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Philosophie

Correspondance 1925-1935

Theodor W. Adorno n'a que vingt-deux ans lorsqu'il part pour Vienne, en 1925, y suivre l'enseignement d'Alban Berg. Élève du compositeur pendant quelque six mois, il en devient presque aussitôt l'ami, puis le correspondant fidèle, au cours d'échanges épistolaires qui se poursuivront jusqu'à la mort, en décembre 1935, de celui qu'il n'a cessé d'appeler son " maître ". Leur correspondance, que leurs rencontres interrompent seulement à deux reprises, noue le récit de leur vie et celui de la vie musicale d'une époque. Aux menus événements du quotidien qui sont, pour Adorno, ses démêlés avec l'Université, ses voyages en Italie, son activité de plus en plus engagée dans la presse musicale en faveur de l'avant-garde, malgré son désir constant de composer, et, pour Berg, ses problèmes de santé, son succès inattendu et grandissant, la découverte de la voiture et de la radio, se mêlent comptes rendus de concerts, annonces d'articles, descriptions de compositions en cours, récits de lectures et propos théoriques sur l'atonalité et la technique dodécaphonique. Témoignage vivant d'une amitié nourrie de lectures, de dialogues incessants et d'entraide, toujours plus étroite en dépit de l'exil d'Adorno en Angleterre et de la mise au ban de l'œuvre musicale de Berg, ces quelque cent quarante lettres retracent en même temps un chapitre essentiel de l'histoire de la musique et de l'école de Vienne.

04/2004

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Photographie

Qui a peur des femmes photographes ? 1839-1945. 1939 à 1945

Ce catalogue de l'exposition Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1945 au musée de l'Orangerie et au musée d'Orsay (2015) présente la contribution de ces femmes dans le développement et l'évolution de la photographie. "Les femmes occupent une place de plus en plus éminente dans notre société, j'en suis conscient et heureux. Cette nouvelle exposition qui montre comment, aux XIXe et XXe siècles, les femmes s'emparèrent du médium photographique dans des stratégies d'affirmation artistique et professionnelle, conquérant des territoires jusque-là reservées aux hommes, n'est pas qu'une exposition sur l'histoire des modernité. Elle porte un regard contemporain sur l'histoire de notre temps. Elle fait doublement sens". Extrait de la préface du catalogue par Guy Cogeval, ancien Président des musées d'Orsay et de l'Orangerie. S'appuyant sur des recherches nouvelles comme sur les nombreuses histoires de la photographie qui, depuis une quarantaine d'années, ont réévalué l'extraordinaire contribution des femmes au développement du medium qu'est la photographie, Le phénomène est en effet appréhendé à travers ses manifestations aussi bien en Europe - essentiellement en France, Grande-Bretagne et Allemagne - qu'aux Etats-Unis, de l'invention officielle de la photographie en 1839 jusqu'en 1945.

10/2015

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Histoire internationale

La Chine et le monde 1919-1949 en 25 fiches

Décryptage d’une période troublée, faite de guerres et de reconquêtes, qui aboutira à la création de la Chine communiste. Une synthèse sur les origines de la Chine contemporaine.

09/2013

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Histoire de France

Etre Juif. A Lyon et ses alentours (1940-1944)

Je pensais avoir fait le tour sur la réalité de la "question juive" en France pendant les années de notre déshonneur ; mais je dois l'avouer avec humilité et même honte que l'ouvrage Etre Juif... m'apporte un flagrant et frappant démenti. Sylvie Altar met à nue la réalité de notre mémoire trop souvent tue. Si nous pensions et affirmions que le grand public avait une connaissance peu pertinente et relative sur la persécution juive en ces années 1940-1944, avec la parution de Etre Juif.., cela ne peut plus être vrai. Cet oeuvre devient incontournable sur la connaissance des mécanismes de la Shoah. Comme l'écrit Serge Klarsfeld : On est en présence d'une grande fresque [...]. Et poursuit dans sa préface : C'est un récit passionnant [... ] une histoire qui se lit comme un roman. Si les faits se déroulent dans la n Capitale de la Résistance" et ses alentours, l'esprit dans sa réalité historique générale est de tout notre territoire, de cette science incomparable des faits, de cette horreur mis à crue, de toutes ces choses qui font oeuvre d'histoire. Nous avons, grâce à l'auteure, au travers du microcosme lyonnais, un lieu, un laboratoire où tout chercheur ou tout un chacun de nous peut apprendre, comprendre, reconstituer, analyser le vécu de celui désigné "Juif", et s'imprégner de l'ambiance, saisir les comportements des victimes et des bourreaux. Comme le constate Laurent Douzou : Cet ouvrage est à marquer d'une pierre blanche [...]. Dans ces pages est inscrite l'histoire de ces femmes, de ces vieillards, de ces enfants, de ces hommes qui étaient dénoncés et recherchés pour "Etre Juif". Ces persécutés — pour nombres futurs assassinés —, par leurs parcours personnalisés, leur résistance, leur diversité sociale ou religieuse, ici leur est donné enfin une humanité, sinon une vie d'humains, des êtres simplement et terriblement restés debout. Car même menacés, traqués, bafoués, outragés, méprisés... les Juifs tenteront de garder le contrôle de leur vie, de leur résistance, de leur désobéissance à un Etat scélérat, et sauvegarder une dignité face à l'imposture. Dans sa postface le Grand Rabbin de France Haïm Korsia avisera : Ce livre s'appuie sur un matériau humain, une densité des émotions, des sentiments et des valeurs qui ne laissent pas indifférent [...]. Dans ma volonté de vous faire partager cette découverte, je reprendrai à mon compte ces mots de Serge Klarsfeld : Ce livre est irremplaçable [...]. Michel Reynaud

10/2019

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Histoire de France

Nous les enfants de la guerre (1939-1945)

Raconter en images la vie des enfants sous l'Occupation est inédit. Il faut retrouver les traces de ces destins, les plus terribles comme les plus ordinaires. Tous les enfants ont en commun d'avoir continué à jouer aux billes ou à la poupée, à s'amuser aux séances de Guignol ou à construire des cabanes dans la forêt. Parfois jusque dans les camps d'internement où les enfants juifs sont parqués avant d'être déportés. Mais avoir 10 ans en 1940, c'est aussi être obligé de quitter sa maison pendant l'exode, de se cacher si on est juif, c'est être exposé à la faim et au froid, ébranlé par les séparations, les deuils, l'absence de son père ou de son frère, prisonniers de guerre ou partis pour le STO. Autant de souvenirs enfouis et ici restitués grâce à des lettres retrouvées, des rédactions, des photos de classe ou des albums de famille, des dessins, des témoignages, des jouets conservés dans les greniers. Car si les enfants subissent l'Histoire, ils y participent aussi à leur manière, à leur hauteur. On n'oublie pas son enfance, elle vous marque à jamais. Un magnifique album pour comprendre et découvrir la vie quotidienne des enfants de la guerre.

10/2019

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ouvrages généraux

Nous les enfants de la guerre. 1939-1945

Raconter en images la vie des enfants sous l'Occupation est inédit. Il faut retrouver les traces de ces destins, les plus terribles comme les plus ordinaires. Tous les enfants ont en commun d'avoir continué à jouer aux billes ou à la poupée, à s'amuser aux séances de Guignol ou à construire des cabanes dans la forêt. Parfois jusque dans les camps d'internement où les enfants juifs sont parqués avant d'être déportés. Mais avoir 10 ans en 1940, c'est aussi être obligé de quitter sa maison pendant l'exode, de se cacher si on est juif, c'est être exposé à la faim et au froid, ébranlé par les séparations, les deuils, l'absence de son père ou de son frère, prisonniers de guerre ou partis pour le STO. Autant de souvenirs enfouis et ici restitués grâce à des lettres retrouvées, des rédactions, des photos de classe ou des albums de famille, des dessins, des témoignages, des jouets conservés dans les greniers. Car si les enfants subissent l'Histoire, ils y participent aussi à leur manière, à leur hauteur. On n'oublie pas son enfance, elle vous marque à jamais. Un magnifique album pour comprendre et découvrir la vie quotidienne des enfants de la guerre.

10/2023

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Histoire de France

LE CHAGRIN DES INNOCENTS. Itinéraires d'enfants juifs de 1939 à 1947

Ils avaient entre 8 et 15 ans en mai 1945. Pour eux, la Libération n'a pas été une fête. Ces enfants étaient juifs, et la guerre les avait brisés. Tous ont vécu dans la clandestinité, voire derrière les barbelés d'un camp. Le Chagrin des innocents est le récit émouvant de ces itinéraires chaotiques. Enfants cachés sous de fausses identités dans des couvents, exilés à la campagne, ballotés d'une famille à l'autre, ou déportés. Anonymes ou célèbres, ils témoignent aujourd'hui pour la première fois de cette enfance volée. Une formidable leçon d'espoir et de mémoire.

03/1998

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Sciences historiques

Histoire de la 1re division blindée polonaise (1939-1945). L'odyssée du phénix

La 1re division blindée polonaise s'est illustrée pendant la bataille de Normandie, mais sa carrière est beaucoup plus longue. Ce livre couvre donc des épisodes méconnus : - la création de la 10e brigade en Pologne (1937) - la campagne de Pologne (1939), et l'évacuation en France - la campagne de France (1940), et l'évacuation en Grande-Bretagne - la création de la 1ère DB polonaise en Grande-Bretagne (1942) - la campagne militaire en Europe du Nord-Ouest (1944-1945) - l'occupation en Allemagne et la dissolution de l'unité (1947)

02/2019

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Divers

Rome 1934-Paris 1935. 2. rome 1934-paris 1935 2022

Résumé : Dans ce deuxième tome, nous retrouvons, après avoir brusquement quitter l'Allemagne, Jan Karta en Italie où sévit le régime fasciste de Mussolini. En transit sous le beau soleil romain, il attend nonchalamment que le temps passe et que la fortune lui sourit de nouveau afin de s'offrir un billet pour les Etats-Unis. Accueilli par la comtesse Eleonora Rossi Dorsini, une vieille amie de son père, Jan se voit confier une mission discrète : espionner sa future belle-fille. Une enquête délicate ou amitié et politique ne font pas toujours bon ménage. Et Jan Karta quitte promptement l'Italie où il n'est pas le bienvenu. Dans le train qui l'emmène à Paris, il lie conversation avec son voisin de cabine, un français fort sympathique. Mais durant le voyage l'homme succombe à une crise cardiaque et avant de s'éteindre, il prie Jan Karta de retrouver son fils à Paris... Cette quatrième enquête plonge notre héros dans un Paris tantôt pluvieux, tantôt enneigé, froid comme les protagonistes de cette histoire cruelle et sanglante où la Cagoule, l'organisation secrète sévit. Pour en savoir plus : édition revue et corrigée, nouvelles couleurs et dossier historique.

06/2022

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Allemand apprentissage

Les germanistes français et l'Allemagne (1925-1949)

Les fondateurs de la germanistique universitaire en France ont, dès la fin du XIXe siècle, défini leur discipline comme science de l'Allemagne. Dans une époque riche en tensions et en conflits, les germanistes français n'ont cessé de scruter le passé et le présent du pays voisin, pour tenter d'expliquer à leurs compatriotes sa singularité historique, mais aussi de les mettre en garde contre le danger qu'il pouvait représenter. On a pu alors parler à juste titre d'une germanistique de la vigilance, voire de la méfiance. Roland Krebs propose ainsi un éclairage nouveau sur les relations franco-allemandes durant une période historique troublée, voire tragique. Durant la période 1925-1949 se détachent trois phases distinctes du discours et de l'action des germanistes. Après une courte période de détente pendant laquelle ils participent activement au rapprochement franco-allemand, la crise politique et sociale allemande, puis l'accession au pouvoir d'Hitler en 1933 les conduisent à une prise de position personnelle, mais surtout à proposer une explication du national-socialisme, de ses origines et de ses buts. Durant l'Occupation, leur fonction naturelle de médiateurs les expose au risque d'être instrumentalisés dans le cadre de la politique de pénétration culturelle mise en oeuvre par l'Ambassade allemande. Certains seront placés devant des choix cruciaux ou exposés à la persécution. Après la Libération, ils mettent leurs compétences au service de l'administration de la zone française d'occupation en Allemagne, ce qui leur permet de créer les conditions d'une future réconciliation franco-allemande.

01/2020

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Biographies

Ernest de Gengenbach. Sa vie - 1939-1969

Ernest (de) GENGENBACH, séminariste défroqué pour avoir fait la noce avec une théâtreuse, fut adoubé par André BRETON. Epigone du Surréalisme, figure de la scène intellectuelle parisienne, s'affichant ensoutané, KIKI de Montparnasse sur les genoux, il multiplia les apostasies spectaculaires suivies de retours à Dieu, il séduisit et trahit aussi bien BRETON que SARTRE, MARITAIN que le RP RIQUET. Evêque autoproclamé d'une église cathare dont le précepte était "Au début était le sexe" il ne célébra jamais sa Messe d'Or mais prit part à des messes noires. CLOUZOT faillit tourner son scénario, Judas, un biopic sataniste. Vivant de la générosité de maîtresses âgées et de celle de l'Eglise, il écrivit à Paul VI, lors du concile Vatican II, lui proposant de devenir le convertisseur des intellectuels athées. Emissaire du Vatican et du général de GAULLE il crut pouvoir garder l'Algérie à la France. Une vie picaresque, des livres qui sont autant d'hagiographies mais aussi un passionnant témoignage sur les plus éminents intellectuels et homme d'Eglise de son époque.

06/2022

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Documentaires jeunesse

La Grande Mosquée de Paris. Comment des Musulmans ont sauvé des Juifs de la Shoah

De 1940 à 1944, pendant l'Occupation de Paris par les nazis, toute personne juive pouvait être arrêtée et déportée vers un camp de concentration. Peu de Parisiens étaient prêts à risquer leur vie pour les aider. Pendant ces temps si périlleux, beaucoup de Juifs ont trouvé refuge dans un lieu des plus improbables : La Grande Mosquée de Paris. Sise au coeur d'une grande propriété, la Grande Mosquée de Paris n'était pas seulement un centre spirituel, mais aussi un lieu communautaire avec des jardins, des appartements, un dispensaire, une bibliothèque, et même un restaurant. Véritable ruche où se déroulaient de multiples activités, la Grande Mosquée était un lieu idéal où ont pu se cacher temporairement des prisonniers de guerre évadés, et des Juifs de tous âges, y compris des enfants. Karen Gray Ruelle et Deborah Durland DeSaix racontent cette histoire peu connue des annales de la Résistance française à laquelle participa la communauté kabyle via la Grande Mosquée. Les auteures montrent magnifiquement comment le courage, la foi et le sens de la justice de ces Français musulmans ont sauvé tant de vies, juives et non juives.

08/2010

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Histoire de France

La France et les Français en 1938-1939

Cet ouvrage dresse le tableau des forces politiques et sociales de la France à la veille de la seconde guerre mondiale. Tableau mouvant et fluide : les partis qui se reclassent sur l'échiquier politique aspirent, sans y parvenir réellement, à de nouveaux regroupements. La dynamique du Front populaire est bien terminée, mais une forte conjonction des centres n'en est pas pour autant réalisée. A l'intérieur des partis, des syndicats, des grandes forces économiques et sociales (patronat, paysannerie), de nouvelles attitudes se précisent, déterminées par la récente expérience du Front populaire qui reste pour tous la référence maîtresse, positive ou négative. Mais un nouveau clivage se jux­tapose aux anciens et affecte tous les groupes : il sépare ceux qui refusent de céder plus longtemps devant les agressions allemandes et ceux qui jugent possibles ou souhaitables de nouvelles concessions. L'étude des grandes célébrations (visite des souverains britanniques, 11 novembre 1938, 14 juillet 1939) permet de saisir la rencontre entre la sensibilité populaire et la volonté politique et de comprendre l'évolution de l'opinion, de la foi en la paix affirmée à l'acceptation résignée d'un conflit inévitable. Solidarité des démocraties, solidarité impériale, solidarité des générations, permanence des valeurs républicaines traditionnelles, résurgence de la force militaire, ces thèmes qui se veulent mobilisateurs sous-tendent des cérémonies classiques, des discours modérés, dans un hexagone protégé par la ligne Maginot.

01/1978

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Histoire de France

La Croix-Rouge dans la guerre. 1935-1947

1939, la Seconde Guerre mondiale éclate. Institutions de secours aux victimes des conflits, impartiales et indépendantes, les sociétés nationales de la Croix-Rouge se trouvent dès lors, malgré elles, plongées dans la tourmente. Dans l'hexagone, la défaite brutale de 1940 entraîne, alors que s'installe le régime de Vichy, l'unification des trois sociétés qui composaient, depuis sa création en 1864, la Croix-Rouge française. En Espagne, la guerre civile a déjà imposé l'éclatement de l'organisme humanitaire en deux camps opposés. En Allemagne, la " Deutsches Rotes Kreuz " passe sous la coupe de la " S.S. ", laquelle a imposé à sa tête un sinistre " docteur " qui va accomplir sa carrière dans les camps d'extermination. côté américain, dominée par la personnalité d'un homme de Roosevelt, Norman Davis, la puissante " American Red Cross " va, après Pearl Harbour, développer son énorme potentiel d'aide jusqu'aux paix alliées, tandis qu'en URSS, les méthodes staliniennes n'épargnent pas la Croix-Rouge russe devenue " l'Alliance des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ". d'associations apolitiques, les Croix-Rouge deviennent donc l'enjeu de batailles de pouvoir et de luttes idéologiques. D'autres sociétés nationales, groupées autour de leur Ligue et soutenues par le CICR (Comité International de la Croix Rouge) à Genève, sont aussi confrontées aux atteintes à la dignité humaine que constituent, au cours de cette guerre, les déportations et les exterminations de masse. Face aux drames de cette déflagration mondiale, s'additionnent les singuliers destins d'hommes et de femmes qui, dans un conflit dominé par l'horreur, luttent sans concession pour instiller un semblant d'humanité à un monde en folie. Car, comme l'avait dit son fondateur Henry Dunan, la Croix-Rouge est bien " née sur un champ de bataille ".

10/2000

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Vichy

Des Juifs dans la Collaboration. Volume 2, Le piège des Ardennes 1941-1944

En 1941, des centaines de Juifs immigrés parisiens sont envoyés cultiver la terre dans les Ardennes. C'est le projet "Retour à la terre" . Ils seront déportés à Auschwitz en janvier 1944. En avril 1941 débute le projet "Retour à la terre" de juifs immigrés, initié par le Consistoire israélite et proposé au Commissariat général aux questions juives. Cette main-d'oeuvre "volontaire" , dupée et réduite à l'état de forçat, sera envoyée dans la "zone interdite" des Ardennes. Là-bas, cette "Terre promise" de liberté et de sécurité, deviendra très vite un piège redoutable. Celles et ceux qui y séjourneront laisseront leur santé, et parfois leur vie dans ces champs et ces cantonnements. Ceux qui y survivront seront raflés en janvier 1944 et déportés à Auschwitz après un passage par Drancy. A l'aide d'archives et de témoignages, Maurice Rajsfus approfondit un autre aspect de la collaboration des notables de l'Ugif qui, espérant se sauver en servant l'occupant, finirent eux-mêmes déportés. Rescapé de la rafle du Vél' d'Hiv à quatorze ans, Maurice Rajsfus n'aura de cesse, jusqu'à sa mort en juin 2020, d'interroger la période et ses acteurs. Attaché à raconter certains épisodes sans grand retentissement que connaissent les guerres, ces histoires inconnues qui devraient être contées, il sera l'auteur de plus de 60 ouvrages. Il a été le premier à démontrer dans Des Juifs dans la Collaboration : L'Ugif (1941-1944), sources à l'appui, la mécanique infernale de ce Judenrat à la française.

05/2023

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Religion

Lettres des premiers temps. 1943-1949

Ce livre regroupe une cinquantaine de lettres écrites par Chiara Lubich, entre 1943 et 1949. Pour la plupart inédites en français, ces lettres rédigées par une jeune institutrice d’Italie du Nord, en pleine tourmente de la seconde guerre mondiale, s’adressent à des jeunes filles et jeunes hommes de son âge, aux membres de sa famille, à des prêtres et religieux… À tout un ensemble de personnes avec qui elle entretient une relation profonde pour leur communiquer la grande découverte de sa vie : « Dieu m’aime immensément, et il en est de même pour toi ». Compte tenu de la gravité des circonstances, Chiara Lubich comprend très vite que cet amour est celui du Fils de Dieu qui atteint toute sa mesure dans le cri : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Son langage est donc celui d’une jeune femme amoureuse de Dieu qui ne peut que transmettre sa passion.

06/2010

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Histoire internationale

Fuir le Reich. Les réfugiés juifs de 1933 à 1946

« Autrefois, l’homme n’avait qu’un corps et une âme. Aujourd’hui, il lui faut en plus un passeport, sinon il n’est pas traité comme un homme », notait Stefan Zweig dans ses Souvenirs d’un Européen quelques mois avant son suicide au Brésil.   Ils étaient sans passeport, droit de vivre de l’ère moderne, ces naufragés des années 30 ; hors la loi, c’est-à-dire hors des protections de la loi. Arrêtés aux frontières, interdits de sortie ici, d’entrée là. Fuir l’Allemagne dès 1933, l’Autriche à partir du printemps 1938, puis l’Europe entière en 1941 aura été l’unique préoccupation de centaines de milliers d’errants, juifs pour la plupart. Ainsi Anne Frank, réfugiée juive allemande aux Pays-Bas dès 1933, décrétée apatride par Berlin qui déchoit de leur nationalité tous les Juifs vivant hors des frontières du Reich, n’obtint jamais la nationalité néerlandaise. C’est leur parcours que décrivent minutieusement Debórah Dwork et Robert Jan Van Pelt. Les historiens détaillent le calvaire de ces existences fantômes, hommes, femmes et enfants dont la vie est suspendue à l’obtention d’un visa, d’un affidavit, au passage en fraude d’une frontière, à l’exil vers l’étranger (en Europe, mais aussi à Shanghai, à Sosúa en République dominicaine, en Palestine…). On y apprend comment ces hommes et femmes pour la plupart déjà actifs durent, avant même leur départ, se résoudre à d’indispensables reconversions professionnelles. Ils devinrent, loin de chez eux, des adultes déracinés, sans repères et sans codes.   Dans ce livre, Debórah Dwork et Robert Jan Van Pelt imbriquent brillamment le domaine public et le domaine privé, la mémoire individuelle et l’histoire officielle, la politique des gouvernements et leur répercussion sur la vie de dizaines de milliers d’individus, l’action internationale et les initiatives privées. Ils font revivre avec talent ces individus écrasés, dont l’existence même fut du jour au lendemain jugée coupable. Ils narrent étape après étape l’abandon d’un peuple condamné à mort.

01/2012

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Entre deux guerres

L'An prochain, la révolution. Les communistes juifs immigrés dans la tourmente stalinienne 1930-1945

Ils sont arrivés d'Europe orientale au début des années 1920, la Torah et le Manifeste du parti communiste en poche. Itinéraires de ces militants "Yids" , quand il était minuit dans le xxe siècle. Ouvriers, artisans ou intellectuels, ils sont arrivés en France aspirant à un monde plus juste. Ils vont grossir les rangs des révolutionnaires communistes, dans ou très près du PCF. Ce livre est le récit, sur quinze années, de luttes, de révoltes contre l'exploitation puis contre la barbarie fasciste. Du début des années 1930 à l'immédiat après-guerre, en passant par le Front populaire, la guerre d'Espagne et la Résistance, ces exilés d'Europe centrale, fuyant l'antisémitisme, ont été de tous les combats. Témoignages et documents rares à l'appui, Maurice Rajsfus dévoile les parcours de ces militants révolutionnaires. Il interroge également les ambiguïtés du PCF, parfois méfiant à l'égard de ces combattants venus d'ailleurs...

05/2022

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Déportation

De Strasbourg à Dachau. Souvenirs 1939-1945. Tome 1, 1939-1944

Francis Rohmer est étudiant en médecine à Strasbourg lorsqu'en septembre 1939, à la déclaration de guerre, il est mobilisé dans le service de santé. Après avoir suivi un cours d'élèves officiers de réserve, il est affecté comme médecin à une compagnie du train des équipages. En mai 1940, il se trouve dans les Ardennes où il subit de plein fouet le coup de boutoir allemand. S'ensuit une retraite éprouvante, qui le mène à Amiens puis jusqu'au Poitou, où il est capturé le 26 juin 1940. Rapidement délivré, il rejoint finalement Clermont-Ferrand, où s'est repliée l'université de médecine de Strasbourg. Rendu à ses études et à la vie civile, il va enfin pouvoir terminer sa thèse et la soutenir... De 1940 à 1944, il partage l'existence de la communauté alsacienne et universitaire exilée en Auvergne, entre spécialisation en neurologie, vie sociale et culturelle, entrecoupée de déplacements à Marseille... Entré en Résistance dès 1941, le jeune docteur Rohmer est arrêté par la Gestapo le 8 mars 1944. Son témoignage, rédigé après la guerre à partir de notes prises au jour le jour, nous mène au coeur de la débâcle, puis de l'Occupation vue sous un angle original. Passionnant, remarquablement vivant et écrit dans une très belle langue, il constitue une source de premier ordre pour l'histoire de la seconde guerre mondiale.

02/2022

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occupation

Etre Juif dans le Nord et le Pas-de-Calais 1939-1945

A l'issue de l'armistice du 22 juin 1940, le Nord et le Pas-de-Calais sont détachés de la France par décision personnelle de Hitler. Zone rattachée au Haut commandement militaire de Bruxelles jusqu'à la fin du conflit, cette région connaît un destin singulier par rapport aux Zones occupées, annexée ou relevant du Gouvernant de Vichy. Recensements précoces avec une zone littorale immédiatement vidée de sa population juive, calendrier des rafles spécifique, déportations vers les prisons du Reich, puis vers Auschwitz-Birkenau à partir du camp de rassemblement des Juifs de Malines en Belgique, spoliations, sont largement documentés de façon approfondie et systématique grâce aux recherches dans les multiples fonds d'archives français et étrangers croisées avec les témoignages des survivants directs et des familles. Cette synthèse inédite avec d'abondantes références bibliographiques s'appuie également sur les itinéraires des enfants cachés et sur les stratégies de contournement, de survie, face aux mesures antisémites relayées par les autorités locales. Et les auteurs renseignent précisément l'aide apportée par les cheminots lors de la grande rafle du 11 septembre 1942 en gare de Lille-Fives, puis l'action des filières et des réseaux, donnant ainsi à voir un type de résistance spécifique : la résistance sans armes face à l'occupant.

06/2022

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Histoire de France

L'Etat contre les juifs. Vichy, les nazis et la persécution antisémite (1940-1944)

Pourquoi, dès l'été 1940, le régime du maréchal Pétain a-t-il impulsé une politique antisémite ? Dans quelle mesure l'administration a-t-elle collaboré au génocide perpétré par les nazis ? A-t-on " sacrifié " les juifs étrangers pour " sauver " les français ? Quelle a été la responsabilité de la France dans la rafle du Vel' d'Hiv ? Sur Vichy et la Shoah, on pensait tout savoir. Ce livre démontre qu'il reste encore beaucoup à découvrir. A travers une série de questions clés, Laurent Joly renouvelle profondément l'histoire de la persécution des juifs sous l'Occupation et balaie bien des idées reçues. S'appuyant sur de nombreuses sources inédites, restituant les marges de manoeuvre des fonctionnaires français - du dirigeant étatique jusqu'au simple gardien de la paix - ainsi que les effets concrets de leurs décisions, Laurent Joly écrit une histoire puissante et incarnée, au plus près des exécuteurs, des victimes et des témoins.

10/2020