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Le cinéma des familles

Extraits

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Cinéma

La querelle des dispositifs. Cinéma - installations, expositions

- Dites-moi au moins l'argument de la querelle. - Oh ! il est si simple qu'il paraît pauvre face à tant de points de vue qui aménagent plus ou moins une dilution du cinéma dans l'art contemporain, et son histoire à l'intérieur de l'histoire de l'art. La projection vécue d'un film en salle, dans le noir, le temps prescrit d'une séance plus ou moins collective, est devenue et reste la condition d'une expérience unique de perception et de mémoire, définissant son spectateur et que toute situation autre de vision altère plus ou moins. Et cela seul vaut d'être appelé "cinéma". - Vous ne suggérez tout de même pas une primauté de l'expérience du spectateur de cinéma sur les expériences multiples du visiteur-spectateur des images en mouvement de l'art dont on tend à le rapprocher? - Evidemment non. Il s'agit simplement de marquer qu'en dépit des passages opérant de l'une aux autres et inversement, ce sont là deux expériences trop différentes pour qu'on accepte de les voir confondues. On n'oblige personne à se satisfaire de la "vision bloquée" de la salle de cinéma. Ce "désert de Cameraland", disait Smithson, ce "coma permanent". On peut préférer la flânerie, la liberté du corps et de l'esprit, la méditation libre, l'éclair de l'idée. On peut aussi, comme Beckett, se sentir "mieux assis que debout et couché qu'assis". Simplement, chaque fois cela n'est pas pareil, on ne sent ni on ne pense vraiment les mêmes choses. Bref, ce n'est pas le même corps. D'où la nécessité de marquer des pôles opposés pour mieux saisir tant de positions intermédiaires.

11/2012

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Critique littéraire

Le cinéma fait sa littérature. Etude de la réception de la littérature par le cinéma

Qu'est-ce que le cinéma doit à la littérature ? Cette question, qui déborde de loin le cadre de l'adaptation, relève des études de réception. Le présent ouvrage examine donc ce que le cinéma a effectivement pris en compte des formes et genres de la littérature, de ses auteurs, quels qu'ils soient.

11/2019

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Psychologie, psychanalyse

Sept Familles à abattre. Essai sur le jeu des sept familles

Qui pourrait soupçonner de simples jeux des sept familles, avec lesquels tout le monde s'est amusé enfant, d'être les révélateurs de nos conceptions familiales, voire idéologiques ? En analysant la composition de la famille au sein du jeu, Claude de la Genardière observe que la branche maternelle en est curieusement absente, et qu'à travers la caricature des noms familiaux ou des professions sont exprimés les préjugés sociaux dominants de chaque époque (pétainisme, propagande coloniale, revendications identitaires d'aujourd'hui). A l'échelle d'une partie, le rapport des partenaires à la parenté est ainsi mis en jeu à travers leur rivalité : chacun doit décompléter les familles des autres pour compléter la sienne et gagner alors le droit d'abattre sa famille. Une iconographie originale du Musée français de la carte à jouer d'Issy-les-Moulineaux permet enfin de regarder le dessous des cartes.

04/2000

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Cinéma

Roussel et le cinéma

Découverte et louée par les surréalistes, Pauvre du poète et écrivain Raymond Roussel ouvre un pan de la modernité artistique et littéraire à l'orée du vingtième siècle, de Marcel Duchamp à Georges Perec. Etudier les relations entre Roussel et le cinéma relève toutefois d'une gageure. Il n'est pas sûr que l'écrivain soit jamais entré dans une salle de cinéma. Mais les fictions rousselliennes multiplient les références aux jeux d'optique, au dispositif de la projection, aux tableaux vivants. Ses poèmes (La Vue, Nouvelles Impressions d'Afrique) court-circuitent les relations entre le mot et l'image par un usage explosif de la description. Le gala des Impressions d'Afrique est accompagné d'un discours explicatif qui rappelle le cinéma des premiers temps et la présence du bonimenteur. Les scènes de Locus Solus sont autant de boucles narratives, énigmatiques et transparentes, à la manière d'un cinéma vivant. Son oeuvre témoigne merveilleusement de la façon dont les poètes peuvent inventer un cinéma par d'autres moyens, au-delà ou en deçà de son dispositif technologique, reposant parfois sur une certaine idéalité. "Chez moi, l'imagination est tout", dit Roussel.

03/2020

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Cinéma

Textes sur le cinéma

Viktor Chklovski (1893-1984), théoricien majeur de la littérature du XXe siècle, fondateur du mouvement des formalistes russes en 1914, est aujourd'hui connu du public français pour des oeuvres en prose (Voyage sentimental, Zoo, la Troisième fabrique), quelques essais et ouvrages théoriques incisifs (l'Art comme procédé, la Marche du cheval, Résurrection du mot, Théorie de la prose, Technique du métier d'écrivain), un ensemble de textes autobiographiques plus tardif (Il était une fois) et quelques autres ouvrages (le Voyage de Marco Polo, Léon Tolstoï). Mais sa contribution à la littérature cinématographique demeure largement méconnue, la part publiée (Littérature et cinématographe), trop succincte, ne permettant pas de prendre la mesure de son apport à la théorie du film à la discussion critique et à la réflexion sur la pratique du cinéma. Ce volume vient donc combler cette lacune en proposant au lecteur français un choix conséquent de ses textes consacrés au cinéma. Chklovski a cherché à jeter les bases d'une poétique du film, parallèle à l'entre-prise qu'il menait dans le champ littéraire. Cette réflexion s'accompagne d'une importante activité critique qui le conduit à s'exprimer sur les oeuvres de ses contemporains : Kouléchov, Eisenstein, Poudovkine, Vertov, mais aussi Griffith, Chaplin, Keaton ou Fairbanks. Enfin, Chklovski, travaillant comme scénariste et collaborant avec de nombreux cinéastes, a pris part aux grands débats du cinéma soviétique des années vingt. Il s'est particulièrement exprimé sur la question du scénario et de l'acteur, sur les enjeux de la production et de la diffusion des films. En 1995 plusieurs de ces textes ont été publiés en français (Poétique du film: les Formalistes russes et le cinéma - réédité à L'Age d'Homme en 2009), mais l'ampleur de la contribution chklovskienne nécessitait un recueil qui lui soit propre. On verra à les lire enfin que les textes théoriques de Kouléchov, d'Eisenstein, de Poudovkine ou de Vertov ne peuvent s'envisager en dehors des apports de la poétique de Chklovski et de ses constantes interventions engagées dans les débats contemporains. Le choix, établi à partir de la totalité du corpus dans les éditions originales des périodiques de l'époque, couvre la période la plus stimulante qui va de 1918 à 1931. Le lecteur pourra en outre accéder à une dimension littéraire qui est loin d'être subalterne dans la démarche du scénariste de Dura Lex, de Trois dans un sous-sol, de la Maison de la Place Troubnaia, celle de son style si particulier, sa joyeuse érudition empreinte d'une constante ironie et du goût du paradoxe.

04/2012

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Cinéma

Le journalisme au cinéma

A quoi servent les journalistes ? Qui servent-ils ? Quels sont les limites et les enjeux de leur travail ? Si Citizen Kane, projeté sur les écrans américains en 1941, reste une oeuvre hors normes, elle s'inscrit néanmoins dans un genre cinématographique créé par Hollywood dans les années 1930 : le film de journalisme. Dédié aux liens qui unissent la presse, la politique et le cinéma, il dévoile l'envers du décor: les conflits d'intérêts, l'intrusion du pouvoir, les obstacles à la liberté d'expression. Rapidement, le modèle se propage à l'Europe et à la France. Mais la notion de vérité demeure partout le thème central : le film de journalisme traque la calomnie, ses héros et ses héroïnes affrontent un univers de complot ou de manipulation, et il devient même pamphlet au besoin. Dans un texte vif, émaillé d'exemples célèbres et d'anecdotes spectaculaires, Sonia Dayan-Herzbrun, dégage puis analyse les caractéristiques et les évolutions du film de journalisme, son rôle et son pouvoir, du Watergate à la guerre d'Irak et d'Orson Welles à Michael Moore.

03/2010

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Essais

Topor et le cinéma

#CNLCinema –  Roland Topor a été dessinateur, écrivain, plasticien, illustrateur, peintre, chroniqueur satiriste, décorateur scénique, marionnettiste, scénariste télévisuel. Or, lui qui se moquait des clivages artistiques a entretenu une méfiance singulière vis-à-vis du cinéma.

Mais comme le génie du dilettantisme tient dans la contradiction, la méfiance ne l'a pas empêché de déployer une vaste activité en lien avec le monde cinématographique. D'abord à travers des commandes publicitaires, puis des projets d'animation, enfin l'adaptation par Roman Polanski de son premier roman.

En parallèle sont apparues des co-scénarisations, quelques seconds rôles et une pléthore de figurations. Activités auxquelles la coréalisation en 1989 d'un film remarqué, quoique encore mal compris, a apporté le point d'orgue. La rencontre de Topor et de l'art cinématographique évoque celle de l'enfance et du jouet...

10/2020

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Cinéastes, réalisateurs

La leçon de cinéma

François Truffaut livre ses secrets de cinéma. En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, fait l'autocritique de ses propres films. En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d'à côté (1981). Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Un long entretien inédit et richement illustré qui dessine en filigrane le portrait d'un immense artiste. Plus qu'une leçon de cinéma, une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ?

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Histoire du cinéma

Hallyuwood. Le cinéma coréen

Parasite, Mademoiselle, Burning... autant de films qui, du fait de leur succès international, ont mis la lumière sur la production cinématographique coréenne et son incroyable diversité. Depuis ses prémices, quand des extraits filmés étaient diffusés lors de spectacles, au début du XXe siècle, jusqu'à l'engouement qu'il connaît aujourd'hui, le cinéma coréen a traversé des crises et des périodes de créativité superbes. S'inspirant d'ailleurs, inventant des genres et créant des esthétiques qui lui sont propres il est l'un des plus inventifs du monde. Cette monographie exceptionnelle propose une plongée dans l'histoire de la Corée et de son septième art, donnant des clefs pour la comprendre, et des envies de salles obscures.

10/2023

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Essais

Léger et le cinéma

Le peintre Fernand Léger est aussi cinéaste et théoricien du cinéma. Lui qui confessait avoir été tenté d'abandonner la peinture pour le cinéma n'est pas seulement un spectateur passionné et l'interlocuteur d'Epstein puis d'Eisenstein, Il est l'auteur d'un film d'avant-garde, Le Ballet mécanique (1924). Il a collaboré à des films comme décorateur, costumier et affichiste. Il a été le sujet de documentaires. Il a réalisé un sketch dans le film collectif de Hans Richter, Dreams that Money Can Buy (1947) aux côtés de Man Ray, Max Ernst, Alexandre Calder. Il a rédigé des scénarios qui ne virent pas le jour. Il a écrit des articles sur le cinéma. Et dans toute sa démarche artistique la place du cinéma est prégnante, introduisant la question du mouvement. C'est pourquoi il s'est autant intéressé au cinéma d'animation qu'à la prise de vue "réelle". Jusque dans son écriture se repère en effet cette conception qu'on peut appeler, selon la formule d'Eisenstein : cinématique.

06/2021

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Essais

Dotremont et le cinéma

Du surréalisme jusqu'aux activités expérimentales du groupe Cobra, l'oeuvre du poète belge Christian Dotremont n'a cessé de placer le cinéma au coeur d'une entreprise qui croise écriture et peinture. L'oeil magique de la caméra surréaliste lui permet de suppléer aux limitations de la vue humaine, avant de plaider en faveur d'un cinéma expérimental qui ouvre à l'exploration des contrées du "JAMAIS VU", afin de donner à voir l'invisible. Durant les années qui suivront l'aventure de Cobra, Dotremont rédige différents textes et scénarios pour les films de ses amis qui font émerger la tension entre écriture et image, entre une modernité qu'il faut fuir et le voyage vers l'ailleurs. Chacun de ces textes contribue à la genèse poétique du logogramme. Le cinéma avec les Marx Brothers, Chaplin ou Tati constitue pour Dotremont une source d'humour qui traverse sa poésie et dès qu'il se livre devant la caméra, ce sera pour donner corps au mythe de Logogus et faire voir au spectateur la spontanéité graphique et poétique du logogramme en train de se peindre.

06/2021

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Essais

Le médium (au) cinéma

Comment expliquer les affinités électives entre le cinéma et le monde de l'au-delà ? Pourquoi insister sur le caractère spectral des images filmiques ? En vertu de quels critères le cinéma devient-il un vecteur de fantasmes liés à la communication avec les esprits ? Le Médium (au) cinéma entend répondre à ces questions en prenant comme point de départ, non pas tant la figure du fantôme que celle du médium spirite. Défini habituellement comme un intermédiaire entre le monde des vivants et celui des morts, le médium spirite présente la particularité d'opérer à la fois en tant qu'être humain ultrasensible et " technologie " captant l'invisible et l'inaudible. A partir d'une réflexion sur la polysémie du terme " médium ", cet ouvrage entend analyser la manière dont le spiritisme fait l'objet de représentations filmiques filtrées par des discours (implicites ou explicites) sur les technologies d'enregistrement et de reproduction, et en particulier sur le cinéma qui devient, sous cet angle, une machine à fantômes particulièrement efficace.

06/2021

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Essais

Dylan et le cinéma

#CNLCinema –Tout au long de sa carrière, Bob Dylan, prix Nobel de littérature, a entretenu une relation étroite avec le cinéma, tant du point de vue du documentaire que de la fiction. Dylan a été filmé lors de ses concerts, dans sa vie privée, pendant ses tournées, mais le chanteur et poète a également travaillé comme acteur dans certains longs métrages. Il est, aussi, l'auteur/réalisateur de Renaldo & Clara, un film de quatre heures qui a été un échec commercial, mais qui est fondamental pour comprendre la relation de Dylan avec l'image et la poésie de la contreculture beatnik. La relation de Dylan avec le cinéma a été utile pour créer certains aspects de sa mythologie personnelle.

10/2021

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Essais

Audiberti et le cinéma

Depuis sa ville natale d'Antibes, Audiberti est un amoureux du "mur du fond" tendu en plein air. Il y associe le rire, la poésie, l'épopée, et entre en contact avec Victor Francen qui incarne Napoléon à l'écran. Ses nombreux écrits font référence au cinéma, à ses salles comme aux films qui l'ont marqué. Dramaturge reconnu et romancier au style baroque, Audiberti, journaliste de profession, a beaucoup écrit sur le 7e art, depuis Comoedia jusqu'à La Parisienne, en passant par les Cahiers du cinéma ; des commentaires outrepassant le simple compte-rendu. François Truffaut est tenté de mettre en scène ses romans, sans succès. Jean-Luc Godard s'en inspire. Audiberti trouve enfin avec Jacques Baratier un réalisateur capable de se mesurer avec son flot stylistique ; il réalisera La Poupée, étrange cas d'un roman devenu film puis pièce de théâtre.

10/2023

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Cinéma

Le cinéma éducateur laïque

Dans l'entre-deux-guerres, en France, les instituteurs de l'école laïque instruisaient les élèves au moyen du cinéma scolaire et éduquaient les adultes à la santé et à la citoyenneté dans le cadre du cinéma éducateur. En concurrence des oeuvres catholiques, les maîtres encadraient les loisirs des familles ouvrières ou paysannes au sein d'Offices du cinéma éducateur. Fédérés par la Ligue de l'enseignement, ces Offices avaient constitué un vaste réseau, qui faisait certes une propagande consensuelle en matière d'hygiène, mais promouvait aussi les idées politiques du Cartel des gauches et du Front populaire. Selon leurs visées, ils favorisèrent la production et la diffusion de longs-métrages à la fois éducatifs et récréatifs, des films paraboles, qui étaient notamment réalisés par Jean Benoit-Lévy. Cet ouvrage consiste à mener de concert histoire du cinéma éducateur (partie I) et analyse de ses films paraboles (partie II), afin de comprendre comment un dispositif d'éducation par le cinéma (le cinéma éducateur) et un mode de production de sens (la parabole) furent utilisés à des fins de propagande.

01/2015

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Cinéma

Dialogues sur le cinéma

Godard et Ophuls se sont connus à la fin des années cinquante et ont tous les deux été très proches de François Truffaut. En 2003 à Pau puis en 2009 à Genève, les deux hommes se rencontrent à nouveau et évoquent leurs parcours respectifs. Face à Marcel Ophuls, Jean-Luc Godard se souvient de son enfance pendant l’Occupation, sa découverte du cinéma à Vichy, l’antisémitisme de ses parents. Marcel Ophuls évoque le souvenir de l’exil et la figure de Max Ophuls, il revient sur Le chagrin et la pitié ainsi que sur l’importance du droit d’auteur. Jean-Luc Godard revient sur les illusions de la politique des auteurs, son admiration pour le vieil Hollywood... Cet ouvrage propose la transcription de ces conversations uniques, suspendues dans le temps. Il est accompagné d’un DVD présentant un montage de 45 minutes de la conversation de Genève, réalisé par Frédéric Choffat et Vincent Lowy.

01/2012

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Sociologie

Le journalisme au cinéma

A quoi servent les journalistes ? Qui servent-ils ? Quels sont les limites et les enjeux de leur travail ? Si Citizen Kane, projeté sur les écrans américains en 1941, reste une oeuvre hors normes, elle s'inscrit néanmoins dans un genre cinématographique créé par Hollywood dans les années 1930 : le film de journalisme. Dédié aux liens qui unissent la presse, la politique et le cinéma, il dévoile l'envers du décor : les conflits d'intérêts, l'intrusion du pouvoir, les obstacles à la liberté d'expression. Rapidement, le modèle se propage à l'Europe et à la France. Mais la notion de vérité demeure partout le thème central : le film de journalisme traque la calomnie, ses héros et ses héroïnes affrontent un univers de complot ou de manipulation, et il devient même pamphlet au besoin. Dans un texte vif, émaillé d'exemples célèbres et d'anecdotes spectaculaires, Sonia Dayan-Herzbrun, dégage puis analyse les caractéristiques et les évolutions du film de journalisme, son rôle et son pouvoir, du Watergate à la guerre d'Irak et d'Orson Welles à Michael Moore.

03/2010

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Cinéma

La critique de cinéma

Attachée à l'étude des œuvres, la critique de cinéma s'est imposée, singulièrement en France, comme un genre à part, bien distinct des approches historique et critique. Réputée subjective ou idéologique et faisant l'objet de reproches récurrents, elle n'en est pas moins à prendre en considération : seule garante de la légitimité du patrimoine, elle est aussi nécessaire à l'accompagnement du plaisir du spectateur qu'à l'approfondissement des recherches esthétiques propres aux études cinématographiques. Vraie synthèse, cet ouvrage évoque l'histoire et l'influence de l'activité critique ; il en spécifie la nature et les fonctions, en expose les combats passés et actuels, en présente les grands courants, et s'interroge sur cette " politique des auteurs " qui en est devenue la méthodologie la plus répandue. II se prononce enfin sur la capacité actuelle de renouvellement du genre, face à la remise en cause de sa place dans la presse comme dans l'évolution de la création cinématographique.

08/2004

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Cinéma

Duchamp et le cinéma

Marcel Duchamp a transformé les formes de l'art moderne avec des oeuvres emblématiques comme Nu descendant un escalier ou Fontaine. Entre deux voyages, l'invention de ready-mades ou l'abandon de la peinture, celui qui aura fait de son emploi du temps une oeuvre d'art, a encore le désir d'aller au cinéma. Car Duchamp est un spectateur assidu. Comme la plupart de ses contemporains, il aime Charlot. Mais sait-on que l'auteur du Grand verre est également un acteur et un cinéaste, un bricoleur de formes cinématographiques et un inventeur d'une poésie de cinéma, notamment grâce à la figure de Rrose Sélavy, véritable star cinématographique de l'univers duchampien ? Au fil d'une existence voyageuse entre la France et les Etats-Unis, Duchamp multiplie les rencontres, les jeux d'influences et les expériences avec le cinéma. Ses amitiés avec Francis Picabia, Man Ray, Hans Richter ou Henri-Pierre Roché, permettent de découvrir la traversée d'un siècle duchampien artistique et cinématographique, nous conduisant de Chaplin à Truffaut en passant par ses oeuvres cinématographiques : auteur d'Anémie cinéma, acteur d'Entr'acte et de nombreux autres films, jusqu'aux images d'Andy Warhol. Ce que Duchamp sait faire mieux que quiconque, c'est de faire tourner le cinéma, y compris en rond.

08/2018

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Cinéma

Et vogue le cinéma

"E la nave va" (Et vogue le navire), de Frederico Fellini, emmenait en croisière à la veille de la Première Guerre mondiale, à l'occasion des funérailles d'une cantatrice célèbre, toute une faune un peu décadente, des naufragés serbes et un rhinocéros. Le paquebot, comme la vieille Europe, glissait sur une mer d'huile mais lourde de menaces, comme le calme avant la tempête. Le réalisateur italien n'est certes pas le seul a avoir lancé ses caméras à l'assaut du monde de la mer, des marins et des mariniers, des croisières et des frégates. "Titanic" de James Cameron, "Les révoltés du Bounty" ou "Les dents de la mer" et auparavant les adaptations des grands romans populaires comme Moby Dick ou Vingt mille lieues sous les mers, hantent nos imaginaires. Le bateau y est vecteur de conquête, bâtiment de guerre, moyen de découverte, espace d'apprentissage, terrain d'aventure, lieu de vie où les destins humains se nouent et se dénouent. Les auteurs, Patrick Brion et Georges Di Lallo s'ingénient à croiser deux inventions technologiques majeures : le bateau et le cinéma. Après avoir exploré, dans deux volumes précédents, des centaines de films qui mettaient en scène le train, les voici qui se plongent avec la même méthode dans le monde fascinant de la Royale et du Grand bleu.

10/2016

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Cinéma

Le cinéma en couleurs

La couleur est l'une des composantes essentielles du cinéma : noir et blanc ou Technicolor, colorisation ou outil d'expérimentation artistique, c'est elle qui donne aux films leur identité et affirme leurs caractéristiques esthétiques et sensorielles. Spectaculaire, symbolique, évocatrice, militante parfois, la couleur est bien partie prenante dans la mise en forme du film et dans le discours du cinéaste. Cet ouvrage retrace l'histoire des techniques cinématographiques de la couleur tout en décrivant leur fonctionnement et explore les différents usages et pratiques de la couleur au cinéma. Il propose également différentes approches esthétiques, notamment la relation que la couleur entretient avec le réel et sa représentation, la signification (langage, sémiotique, symbolique de la couleur) ou la signifiance (abstraction de la couleur).

10/2013

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Cinéma

Colette et le cinéma

Qui se souvenait qu'au temps dit muet, Colette avait été une pionnière et une initiatrice, dont Louis Delluc saluait la lucidité ? Qui connaissait encore son " Petit manuel de l'aspirant scénariste ", écrit en 1918 d'une plume allègre et féroce ? Ces textes épars témoignent d'une fraîcheur et d'une alacrité qui imposaient leur redécouverte. Colette avait été l'amie de Musidora et de Marguerite Moreno, l'admiratrice clairvoyante de Hayakawa, de Marlène, de Mickey Rooney et de Mae West, l'observatrice passionnée de l'univers des figurants et de " l'envers du cinéma ". Colette s'est fortement impliquée dans le cinéma de son temps. Allant jusqu'à composer les sous-titres français de Jeunes filles en uniforme. Ecrivant d'alertes dialogues pour le Lac aux Dames de Marc Allégret, avec le concours inattendu d'André Gide, et un scénario complet, pour Max Ophuls, Divine. Adaptant enfin elle-même la Gigi qu'elle venait de publier, pour un filin dont les échos se sont prolongés jusqu'à nos Jours. Sont réunis clans cet ouvrage tous les textes que Colette a consacrés au cinéma : dialogues, critiques, chroniques, Interviews, pendant près de quarante ans.

11/2004

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Cinéma

Canudo et le cinéma

Ricciotto Canudo est connu comme le missionnaire du " septième art ". Ce poète italien arrivé à Paris au début du XXe siècle, ami d'Apollinaire et animateur de cercles d'avant-garde, découvre vite les potentialités esthétiques du cinéma et, au fil du temps, engage une bataille culturelle pour sa légitimation artistique. Cette bataille s'interrompt brusquement en 1923, avec sa disparition pré- maturée, mais elle a légué d'importantes conquêtes : grâce à lui, en effet, le cinéma est devenu plus familier au monde intellectuel. Ce résultat est dû à ses talents d'organisateur (il fonde le Club des amis du septième art) aussi bien qu'aux nombreux écrits qu'il a publiés, qui continuent à être lus et qui sont au centre de ce livre.

03/2018

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Critique

Borges et le cinéma

Jorge Luis Borges s'est toujours intéressé au cinéma. Entre 1931 et 1944, il publie plusieurs notes sur des films, principalement dans la revue Sur, et participe à l'écriture du scénario (avec un autre maître de la littérature argentine, Adolfo Bioy Casares) de deux réalisations importantes de Hugo Santiago, Invasión (1969) et Les Autres (1974), des films portés par le "réalisme magique" propre aux deux écrivains. Par ailleurs, dans le prologue à Histoire universelle de l'infamie (1935), Borges affirme que ses premières tentatives de fiction dérivaient du cinéma de Josef von Sternberg. Plus généralement, il s'agira de voir comment Borges aurait trouvé la forme de narration littéraire qui lui est propre en méditant, entre autres, sur la spécificité de la narration cinématographique.

01/2024

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Cinéastes, réalisateurs

La leçon de cinéma

François Truffaut livre ses secrets de cinéma. En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, fait l'autocritique de ses propres films. En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d'à côté (1981). Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Un long entretien inédit et richement illustré qui dessine en filigrane le portrait d'un immense artiste. Plus qu'une leçon de cinéma, une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ?

06/2024

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Essais

L'art des generiques - vol30 - cinema

Dans la poursuite du n° 28 de la revue CIRCAV consacré aux génériques de télévision, ce volume s'intéresse aux génériques cinématographiques, plus longs et anciens que les habillages télévisuels. Cette approche s'inscrit dans une réhabilitation grandissante de l'art des génériques depuis quelques années, en termes de production scientifique et documentaire, mais aussi pédagogique et transmédiatique.

12/2021

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Littérature française

Nouveau théâtre des familles

Nouveau théâtre des familles / Mme C. Derains Date de l'édition originale : 1858 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Religion

Benoît XVI avec les familles à Milan. "La famille : le travail et la fête"

"Chères familles, votre vocation n'est pas facile à vivre, spécialement aujourd'hui, mais celle de l'amour est une réalité merveilleuse, elle est l'unique force qui peut vraiment transformer le cosmos, le monde. Devant vous, vous avez le témoignage de nombreuses familles qui vous indiquent les voies pour grandir dans l'amour : maintenir une relation constante avec Dieu et participer à la vie ecclésiale, entretenir le dialogue, respecter le point de vue de l'autre, être prêts à, servir, être patients avec les défauts des autres, savoir pardonner et demander pardon, surmonter avec intelligence et humilité les conflits éventuels, s'accorder sur les orientations éducatives, être ouverts aux autres familles, attentifs aux pauvres, responsables dans la société civile. Ce sont tous des éléments qui construisent la famille. Vivez-les avec courage !".

06/2012

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Essais

Cinema roussel. Pour un cinéma roussellien

L'univers singulier d'un écrivain rencontre parfois des échos inattendus dans des films qui lui sont a priori étrangers. C'est la thèse paradoxale de ce livre, inspiré par l'oeuvre énigmatique de Raymond Roussel, admiré des surréalistes. Révélés de façon posthume, ses procédés d'écriture, basés sur la stricte permutation des lettres, favorisent curieusement un imaginaire visuel féerique et fabuleux. Si ses livres ne connurent pas d'adaptations au cinéma, leur influence secrète et latente transparaît en revanche, à la manière d'un fil rouge, dans de nombreux films. Il suffit pour l'observer de prêter attention à l'affleurement de figures poétiques chez des cinéastes qui opèrent des courts-circuits entre les mots et les images sous les motifs de la permutation (Bunuel, Greenaway, Ruiz), du rébus (Frampton, Smith, Snow), du double (Chaudouët, Duras, Fitoussi, Rivette) ou de la métamorphose (Maddin, Ottinger, Quay, Svankmajer). D'où l'hypothèse d'un cinéma roussellien, à la croisée de l'expérimentation plastique et de l'invention narrative, caractérisé par une certaine dissipation figurative, quasi pyrotechnique. "Et je me réfugie, faute de mieux, dans l'espoir que j'aurai peut-être un peu d'épanouissement posthume à l'endroit de mes livres" , écrivit Roussel, ingénu, en guise de consolation. Cinéma Roussel se propose d'offrir à l'écrivain un peu d'épanouissement posthume à l'endroit de ses films virtuels

10/2021

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Histoire du cinéma

Salam Cinéma !. Le cinéma iranien en France de 1950 à 2020

Qu'est-ce que les films d'Asghar Farhadi racontent de la société iranienne ? Quelle image de l'Iran s'est construite à travers le cinéma d'Abbas Kiarostamiâ? Quelles sont les caractéristiques des films iraniens projetés en Franceâ? En partant de l'hypothèse forte que la présence des cinémas extra-occidentaux en Europe répond plus aux attentes et aux modalités des lieux de diffusion qu'à la réalité des pays producteurs, ce livre retrace l'histoire du cinéma iranien en France, de 1950 à aujourd'hui, en interrogeant les représentations du "ânationalâ" iranien construites dans l'espace français.

04/2022