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L'utopie collectiviste. Le grand récit socialiste sous la Deuxième Internationale

Extraits

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 89, printemps 201 : L'international en débat

Langue, culture, valeurs, recherche, accueil des étudiants étrangers dans les universités, sport, médias, Internet apparaissent comme autant de domaines à travers lesquels l'influence des Etats peut s'exercer sur la scène internationale. S'il est parfois difficile d'évaluer concrètement les effets d'une diplomatie d'influence, en revanche, ne pas disposer - ou ne plus disposer - de ces instruments d'actions extérieures est souvent synonyme de déclassement dans la conduite des affaires mondiales. Ce dossier se propose de préciser le concept d'influence et d'explorer les différentes formes que peut prendre une diplomatie d'influence, pour la France, mais également pour d'autres acteurs de la scène internationale.

03/2013

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Littérature française

Les grands cimetières sous la lune

En 1936, la guerre civile éclate en Espagne. Elle fera plus de 600 000 morts. Depuis Majorque où il s'est établi, Bernanos, d'abord séduit par le franquisme, est très vite révulsé par la violence de la répression anti-républicaine. De cette révolte naîtront "Les Grands Cimetières sous la lune" un "témoignage de combat" sur ce conflit qui annonce les grandes catastrophes du siècle à venir.

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Littérature française (poches)

Les grands cimetières sous la lune

En 1936, la guerre civile éclate en Espagne. Elle fera plus de six cent mille morts. Témoin des événements, George Bernanos condamne les exactions de la répression franquiste, dans ce journal aux accents de pamphlet, qui fit scandale lorsqu'il fut publié en France en 1938. Il y prend fait et cause pour les républicains, et dénonce le ralliement de l'Eglise espagnole au coup de force nationaliste du général Franco. Grands cimetières sous la lune est un récit de combat, fondamental, toujours actuel.

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Littérature française

Les Grands cimetières sous la lune

Publié en 1938 pour dénoncer la répression franquiste de la Guerre d'Espagne, ce pamphlet est aussi un livre charnière dans l'oeuvre de Bernanos. Alors que dans "La Grande peur des bien-pensants" l'écrivain alors farouchement nationaliste et antisémite défendait ses amis politiques (Edouard Drumont, Charles Maurras, Henri Massis,...), il instaure ici le procès "spirituel" de ce courant d'idées et dénonce la collusion entre catholiques et franquistes, s'en prenant non seulement au général Franco mais aussi à tous les "bien-pensants" de l'Eglise, de Paul Claudel à la Cour de Rome en passant par les prêtres républicains français et les prêtres phalangistes espagnols. Pour Bernanos, il y a derrière la Guerre d'Espagne une imposture religieuse majeure, une rupture entre l'Eglise de Dieu et les pauvres, une perte de l'idéal chrétien remplacé par la haine sociale et la tyrannie politique qui signe in fine la mort de la chrétienté. D'apostrophes polémiques passionnées en attaques d'une violence verbale inouïe, "Les Grands cimetières sous la lune", présenté par l'auteur comme "le témoignage d'un homme libre", brûle d'amour et de justice.

03/2024

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Musicologie

Du malentendu dans la chanson. Actes de la deuxième Biennale internationale d'études sur la chanson

Le titre de cet ouvrage pourrait paraître paradoxal ou polémique, et relever du calembour. Pourtant nous pensons que la chanson, qui ne laisse jamais assez de temps à l'auditeur, en proposant un air qui couvre, distend ou distancie le texte, en imposant une mise en voix non conventionnelle, artistique, et surtout en se coulant dans notre vie quotidienne, court le risque de n'être pas bien entendue. Mais est-ce réellement un risque ? N'est-ce pas aussi une chance qu'elle assume et/ou recherche ? Les conditions d'écoute, la durée très maîtrisée font quasiment partie de son cahier des charges et elle doit jouer avec cela, jonglant entre malentendus textuels, esthétiques, éthiques, génériques ou transculturels.

03/2021

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Sciences politiques

Le socialisme et la guerre

Qui ne voudrait, une fois pour toutes, débarrasser l'humanité de la guerre ? Depuis toujours, les hommes rêvent de se libérer de ce fléau, mais la guerre a également eu, dans l'histoire, un rôle important. Il est impossible de nier que, aux carrefours de l'histoire, la voie du progrès humain soit souvent passée par des conflits militaires. La bourgeoisie française, par exemple, a dû défendre les conquêtes de sa révolution contre les assauts de la réaction européenne dans une série de guerres révolutionnaires. En battant les Prussiens à Valmy, l'armée révolutionnaire française a ouvert une brèche décisive dans le mur dressé par les vieilles classes féodales sur la voie de l'histoire. Les communistes ne sont pas pacifistes. Ils évaluent les guerres selon le rôle concret qu'elles ont tenu – ou qu'elles tiennent – sur le chemin très long et très accidenté que l'humanité a parcouru, et qui doit la conduire hors de la condition animale originelle dont elle est issue. Quant aux guerres de notre époque, les communistes nourrissent deux convictions. La première est que, étant donné leur contenu, elles n'ont plus aucun caractère progressiste. Quel que soit le prétexte qui les motive – presque toujours hautement "humanitaire" – le moteur ultime des guerres contemporaines est la concurrence que se livrent des colosses économico-financiers. Ceux-ci s'affrontent de façon permanente, par des moyens tantôt pacifiques, tantôt violents, pour se partager le monde. Les guerres d'aujourd'hui sont des guerres impérialistes. Quelle qu'en soit l'issue, quels qu'en soient le vainqueur et le vaincu, sur les tombes et les décombres que ces guerres laissent derrière elles, la lutte de concurrence reprend, plus âpre et virulente qu'avant, jusqu'à précipiter encore l'humanité dans le mas-sacre et la destruction. La deuxième conviction des communistes est que cette terrible spirale peut être brisée. Le prolétariat est par nature international. S'il réussit à faire valoir cette supériorité historique "naturelle", le prolétariat peut trouver précisément dans la guerre, la pire des catastrophes engendrées par le capitalisme, le passage pour imposer sa forme supérieure de société. La guerre impérialiste peut être transformée en une révolution communiste. La brève anthologie Le Socialisme et la guerre illustre ces deux convictions. Elle ne contient pas de textes théoriques, encore moins académiques : il s'agit d'écrits politiques à travers lesquels la bataille pour transformer une guerre impérialiste en révolution a été, pour la première fois, menée et remportée. Bien qu'elle ne recueille qu'une toute petite partie du matériel produit dans cette lutte gigantesque, cette anthologie couvre toute la période de son déroulement. Elle s'ouvre avec la dénonciation du caractère impérialiste de la guerre lorsqu'elle éclate en 1914, et se conclut avec les actes formels du gouvernement prolétarien russe. A peine celui-ci prend-il le pouvoir avec la révolution d'Octobre 1917 qu'il propose aux "gouvernements et aux peuples de tous les pays belligérants" la fin immédiate du massacre. Près d'un siècle s'est écoulé depuis, mais les caractères fondamentaux de la question "du socialisme et de la guerre" n'ont pas changé. Nous vivons, comme Lénine, dans l'époque historique de "guerres et de révolutions" qui marque le passage de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme, au communisme. Mais depuis l'époque de Lénine, certes, beaucoup de choses ont changé. Il faut en tenir compte pour être à même d'en tirer les enseignements essentiels. A commencer par le terme "socialisme", qui figure dans le titre de l'anthologie, parce que Lénine l'emploie encore durant toute la durée de la guerre, et qui doit être remplacé par "communisme". C'est Lénine lui-même qui propose le changement, pour séparer, y compris dans leur appellation, les révolutionnaires de la multitude de soi-disant "socia-listes" qui avaient accepté ou même justifié le massacre de la Première Guerre mondiale. En deuxième lieu, la forme de l'impérialisme a changé. Le monde, écrivait Lénine, est partagé entre les ""potentats du capital", ou sous forme de colonies ou en enserrant les pays étrangers dans les filets de l'exploitation financière". Aujourd'hui, la forme coloniale a été définitivement supplantée par les "filets" financiers, sans que la substance de l'impérialisme n'ait été modifiée en quoi que ce soit. En troisième lieu, la Chine qui, dans ces écrits, figure comme objet du partage, est aujourd'hui protagoniste de la lutte, en tant que nouvelle puissance impérialiste. Avec son irrésistible ascension, elle se porte candidate au rôle de destructrice de l'ordre international actuel, un rôle qui fut celui de l'Allemagne, du Japon et des Etats-Unis au xxe siècle, avec les résultats tragiques que l'on sait. Une dernière observation. Lénine, en polémique contre ceux qui voulaient s'opposer à la guerre à travers le mot d'ordre des Etats-Unis d'Europe, soutenait que concrètement "les Etats-Unis d'Europe sont, en régime capitaliste, ou bien impossibles, ou bien réactionnaires". L'unique base réaliste pour une union entre Etats impérialistes européens aurait été la perspective d'une exploitation conjointe de l'Asie. Il s'agissait alors d'une hypothèse abstraite : l'"impossibilité" concrète prévalait, sous la forme du massacre impérialiste qui ravageait le Vieux Continent. Aujourd'hui, la rapide émergence de l'Asie a contraint les impérialistes européens à tenter de s'unir. La dynamique prévue par Lénine est en plein déroulement. Dans ses formes particulières et historiquement inédites, elle est déjà arrivée à l'unification fédérale du pouvoir monétaire. La deuxième moitié du jugement de Lénine devient fondamentale : le processus d'unification européenne, dans la mesure où il cesse d'être "impossible", devient "réactionnaire". C'est dans ce passage que réside, résumée, la continuité de la stratégie léniniste face au changement concret des conditions historiques de l'impérialisme. Le refus des "impossibles" Etats-Unis d'Europe conduisit Lénine au mot d'ordre de la transformation de la Première Guerre mondiale en révolution communiste internationale. La dénonciation du caractère réactionnaire du processus d'unification européenne est à la base de la tentative inédite d'enraciner dans le coeur de l'impérialisme européen une solide minorité internationaliste. Lénine trouva les hommes qui surent développer la stratégie révolutionnaire jusqu'à la victoire d'Octobre. La présente brochure s'adresse en particulier à ces jeunes qui veulent s'engager pour rendre tout aussi concrète et victorieuse la stratégie de l'opposition internationaliste à l'impérialisme européen.

02/2013

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Sociologie

La femme et le socialisme

" Le parti socialiste allemand, qui forme l'avant-garde du parti socialiste international, a en pour théoriciens deux hommes de génie, Marx et Engels, et pour organisateurs trois agitateurs incomparables, Lassalle, Liebknecht et Bebel. Après la défaite de l'insurrection des provinces rhénanes de mai 1849, Marx et Engels et leurs amis qui avaient pris part au mouvement insurrectionnel étaient les uns morts, les autres en prison ou en exil. Lassalle, qui avait puisé ses idées socialistes dans les écrits de Marx et d'Engels et qui, en 1849, alors tout jeune homme (il n'avait que 24 ans), avait fourni une ou deux chroniques dans la "Nouvelle Gazette Rhénane" , - l'organe du parti communiste révolutionnaire que dirigeait Marx, recommença l'agitation dès que la situation politique le permit, et fonda l'Association générale des ouvriers allemands : c'est dans ses rangs que Bebel fit ses débuts de démocrate socialiste.

03/2023

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Sociologie

Le socialisme

DEUX HOMMES FACE A FACE : L'un et l'autre nés en 1921. L'un et l'autre catholiques militants. L'un et l'autre journalistes professionnels. L'un et l'autre ayant mis la question sociale au centre de leurs recherches. L'un et l'autre tendant à une incarnation concrète en ce domaine. L'un et l'autre dirigeant deux journaux catholiques qui apportent les deux visions, peut-être les plus divergentes, mais sans aucun doute les plus marquantes du catholicisme français actuel. L'un formé essentiellement dans les mouvements d'action catholique, l'autre de formation universitaire. L'un concevant que les options temporelles au sein de l'Eglise sont libres, l'autre considérant que la doctrine sociale apporte une lumière indispensable pour orienter l'action. L'un ayant fait choix de la voie socialiste, l'autre ayant consacré son action à la promotion des corps intermédiaires dans la vie sociale. Très différents donc, mais très semblables aussi par une commune passion pour le dialogue viril et une même satisfaction aussi bien lorsqu'il s'agit de constater des points d'accord que d'affirmer des divergences. Entre ces deux hommes allant jusqu'au fond de leur pensée pour débattre du sens et des chances du Socialisme, l'affrontement devait être, de façon inévitable, totalement clair, totalement loyal et pleinement révélateur. Révélateur de quoi ? Georges Montaron. Dirigeant national de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne de 1940 à 1947 ; a fait partie, pendant la guerre, des Jeunes Chrétiens Combattants et des Equipes Clandestines de diffusion des Cahiers du Témoignage Chrétien ; depuis 1948 est directeur de Témoignage Chrétien. Marcel Clément. Licencié en Philosophie et en Droit, docteur en Sciences économiques ; professeur à l'Université de Montréal de 1947 à 1962 ; depuis 1962 est rédacteur en chef de l'Homme Nouveau.

04/1997

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Critique littéraire

Ce que le récit ne dit pas. Récits du secret, récits de l'insoluble

Si l'art occidental du récit semble s'être traditionnellement construit autour des notions de causalité et d'enchaînement logique des événements, comme Aristote le définit dans sa Poétique, on peut se demander s'il n'a pas connu des formes alternatives de narration. C'est là l'objet de ce livre qui propose une réflexion sur ces possibles alternatives, au travers d'un riche corpus d'oeuvres des XXe et XXIe siècle, à savoir des études de récits (romans et nouvelles) français et étrangers (Europe, Afrique, Etats-Unis), mais également des oeuvres cinématographiques contemporaines. Ces oeuvres peuvent prendre la forme d'une intrigue comme énigme à résoudre, grâce à des procédés tels que l'ellipse, la répétition ou la vérité cachée entre les lignes, difficile à saisir à la première lecture. Mais les récits peuvent également rester des questions sans réponse, où le blanc, le manque sont impossibles à combler, malgré toutes les tentatives du lecteur pour trouver la clé du mystère. L'indicible du traumatisme, l'horreur de la violence, l'impossibilité de reconstruire le passé, le lourd secret de famille, la dénonciation de la parole comme un artifice vain pour saisir la logique et le sens des faits advenus voire l'essence même du réel... Voilà autant de pistes que ce livre explore, montrant comment l'énigme, qu'elle soit résolue ou bien qu'elle résiste aux stratégies de résolution, peut engager à la fois une réflexion sur l'écriture et la lecture.

10/2015

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Critique

Vous autres, civilisations, savez maintenant que vous êtes mortelles. De la contre-utopie

Le titre de cet essai pastiche la fameuse alerte de Paul Valéry. L'auteur se penche sur l'esthétisation du déclin de l'Occident, en partant du postulat de l'invention d'un genre proche mais distinct de la dystopie : la contre-utopie, qui est analysée comme le memento mori de la civilisation.

04/2021

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Sciences politiques

Le tournant social de l'international. Les organisations internationales face aux sociétés civiles

La montée en puissance des acteurs non gouvernementaux constitue un redoutable défi pour les organisations internationales. Bureaucrates et diplomates, autrefois protégés par les enceintes des institutions, doivent aujourd'hui composer avec des mouvements et des organisations qui se mobilisent dans l'espace mondial au nom de la "société civile". A New York, Washington, Genève ou Paris, les grandes conférences multilatérales et les secrétariats internationaux deviennent ainsi de véritables écosystèmes dans lesquels gravitent des coalitions d'ONG, des mouvements de citoyens, des entrepreneurs de morale, des fondations, des organisations professionnelles, identitaires ou confessionnelles qui pèsent, de multiples manières, sur les choix des gouvernements. Les auteurs réunis dans cet ouvrage proposent une sociologie politique des organisations internationales. A partir de différents cas d'études (Nations Unies, Banque mondiale, OMC), ils explorent les dynamiques d'ouverture institutionnelle du système multilatéral. Les assemblées politiques et les administrations, exposées à la pression des acteurs transnationaux, mettent en place des mécanismes de participation dans le but de mieux organiser et canaliser l'expression des demandes sociales sur la scène internationale. Tenues d'opérer une tournant social n, les institutions internationales apprennent ainsi à intervenir dans une société mondiale de plus en plus complexe, ouverte et fragmentée.

02/2021

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Sciences politiques

Critique internationale N° 92, juillet-septembre 2021 : Le gouvernement international de la violence légitime

Quelle est aujourd'hui la situation du monopole de la violence légitime prêté à l'Etat ? Les auteur ? es des quatre contributions réunies ici s'inscrivent dans une approche de sociologie de l'international pour décrire, à partir d'enquêtes empiriques précises, certaines politiques non seulement de mise en oeuvre mais aussi de prévention de la violence : lutte contre le financement de la criminalité et du terrorisme, peine de mort aux Etats-Unis, guerre en Afghanistan, politiques de sorties de conflits. Plus précisément, ils et elle interrogent les relations, tant de collusion que de collision, qui se tissent entre les différents espaces sociaux contribuant au gouvernement de cette violence légitime. Ils et elle explorent ainsi les interactions et interdépendances entre administrations nationales ou internationales, secteurs bancaire, pharmaceutique, universitaire, ONG, et montrent comment, dans ces configurations complexes, se façonne le rôle de l'Etat et se consolident des (re)définitions de la violence (il)légitime.

08/2021

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 9, Bloc des gauches (1902-1904)

Acteur du Bloc des gauches, majoritaire à la Chambre des députés, et auquel appartient son parti socialiste français, Jaurès est confronté de près à l'exercice du pouvoir. Vice-président de la Chambre en 1903, il anime la délégation des gauches et fait figure de grand orateur parlementaire de la majorité qui soutient la politique laïque, anticléricale et réformatrice du gouvernement Combes (1902-1905). Mais Jaurès ne se laisse pas enfermer dans la seule pratique politique, intérieure et internationale. Il relance l'affaire Dreyfus dans un grand discours à la Chambre en avril 1903 et publie quelques-uns de ses plus importants textes de réflexion historique et politique : le Discours à la jeunesse au lycée d'Albi en juillet 1903 et l'étude intitulée "Le socialisme et le radicalisme" en 1885, vaste enquête sur ses débuts en politique en préface à l'édition de ses "Discours parlementaires" en janvier 1904. Il participe ainsi pleinement aux grandes controverses du début du siècle sur la nature du socialisme français et international, notamment lors du congrès d'Amsterdam (août 1904).

11/2016

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Droit

La compétence consultative des juridictions internationales. Reflet des vicissitudes de la fonction judiciaire internationale

L'article 14 du Pacte de la Société des Nations fondait la première juridiction internationale permanente et consacrait simultanément sa dualité fonctionnelle. Bien que n'allant pas de soi, ce mariage entre l'avis et le juge n'est pas resté isolé. Les textes constitutifs de la CIJ, de la CJUE, de la CEDH, de la CIDH, de la Cour de Justice Benelux, de la Cour caribéenne de Justice et du TIDM les ont explicitement habilités à donner des avis ou assimilés en plus de leurs décisions contentieuses. Lorsque leur activité a été significative, ces juges ont unanimement aligné la procédure consultative sur la procédure juridictionnelle et/ou inversement. La compétence consultative ainsi exercée a gagné sa qualité judiciaire tout en permettant à la juridiction de s'ancrer davantage dans l'ordre international. La tendance contemporaine à la juridictionnalisation du droit international est cependant venue modifier la donne. En se développant, la juridiction internationale se transforme est sa compétence consultative s'en ressent. C'est ainsi que la recherche de modèles alternatifs au contentieux classique, à la fois consenti et interétatique, délaisse curieusement la fonction consultative traditionnelle pour de nouvelles formes de compétences judiciaires. Le temps paraît donc venu d'évaluer la pertinence du schéma de la dualité fonctionnelle établi au début du XXe siècle pour rendre compte de la justice internationale moderne. Quelques pistes de réflexion peuvent alors être esquissées pour forger une nouvelle théorie de la juridiction qui serait spécifiquement et uniquement internationale.

11/2010

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Littérature française

La deuxième vie

William sort de quinze années de prison à Paris. Il est perdu, seul, un ami habitant Nice peut l'accueillir. Il va saisir cette chance et se reconstruire complètement jusqu'à réussir au-delà de ses espérances. L'auteur traite du concept de la deuxième chance, merveilleusement illustré par l'exemple de William. Il suffit parfois d'une simple main tendue.

06/2020

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Histoire de France

La Deuxième République

La IIème République ne serait-elle, comme pourrait le suggérer sa brieveté (février 1848-décembre 1851), qu'un intermède sans conséquences entre la Monarchie de Juillet et le Second Empire ? Il n'en est rien. Si l'on considère que les mots que la classe politique d'aujourd'hui s'envoie à la face - socialisme, libéralisme et quelques autres ismes - étaient déjà ceux sur lesquels on se battit à l'époque, il apparaît que les débats de 1848-1851 ont porté sur les vraies questions : démocratie politique, démocratie sociale ou les deux à la fois ? Gestion des affaires ou édification d'un monde nouveau ? Révolution dans un seul pays ou propagation de l'idéal auprès des peuples opprimés de l'Europe ? Société avec ou sans Dieu ? Autant de problèmes qui sous-tendent la trame incroyablement accélérée des événements qui se sont succédé en quatre ans. On peut dire que la IIème République contient comme en micro-cosme tout le XIXème siècle, ce siècle à la fois dur et enthousiaste, ce siècle de progrès mais aussi d'immobilisme. A ce titre et par leurs retombées à terme - la Commune, la IIIème République - et à long terme - 1917, 1968 ? - ces années constituent bien un tournant majeur de l'Histoire européenne.

11/1987

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Littérature française

La deuxième danse

La vie de Claudia, jeune femme mariée, bascule le jour où elle reçoit un message qui ne lui était pas destiné. Comment imaginer qu'un événement aussi banal qu'une simple erreur de messagerie puisse avoir de telles conséquences sur sa vie ? Tiraillée entre passion et raison, la vie met Claudia face à des choix impossibles. Elle cherche à quitter son mari mais n'en trouve pas le courage. A-t-elle le droit de délaisser tout ce qu'elle a déjà bâti ? Est-elle prête à quitter sa famille et à bouleverser son destin ? Une chose est sûre, son existence et sa conception du bonheur vont prendre un tout autre sens...

07/2023

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Littérature française

La deuxième proie

La copropriété n'existe pas. Les juristes ont pu imaginer, par cette construction abstraite, adoucir les rugosités, elles bien réelles, d'un voisinage. Mais, on le sait, la vie se joue des hommes, des femmes... en l'espèce, d'une jolie pianiste, d'un professeur d'histoire, de deux commères et d'un étranger, discret. Qui pourrait penser que dans l'espace clos, limité tel celui d'une robuste maison, puissent - à croire qu'ils sont animés par des lubies d'alchimiste - se mêler les mélodies de Scriabine, les désarrois d'un enseignant, les stratégies sophistiquées des uns des autres, et que la clef de cet embrouillamini ne se trouve pas dans la loi sur la copropriété, mais loin, très loin de nous ?

10/2023

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Littérature érotique et sentim

La deuxième chance

1956. L'Egypte vit encore sous tutelle étrangère. Dominique Avallon étouffe dans son rôle de jeune fille de bonne famille. Les événements vont se charger de faire basculer sa vie insouciante. Nasser prend le pouvoir. Dans la terreur d'une arrestation, la mère de Dominique fait quitter le pays à sa fille grâce à un mariage arrangé. A New York, la jeune femme est délaissée par un mari qui ne s'intéressait qu'à sa dot. A force d'obstination et de courage, Dominique se construit une carrière professionnelle. Tout semble lui réussir quand un industriel de La Nouvelle-Orléans lui propose le mariage. Dominique quitte son travail pour se consacrer à son mari, puis à sa petite fille. Mais il l'abandonne et elle sombre dans la dépression. Pour sa fille, Dominique s'accroche à la vie, retrouve un emploi, conquiert son indépendance... Alors, pour la seconde fois de sa vie, elle est confrontée à ce choix si difficile : abandonner sa liberté chèrement acquise ou renoncer à l'amour... Des grandes maisons du Caire aux plantations de La Nouvelle-Orléans, de la bohème new-yorkaise aux allées du pouvoir à Washington, Nicole McGehee nous fait vivre les aventures passionnées d'une jeune femme à la poursuite du bonheur. Le destin de son héroïne est d'autant plus poignant que l'auteur s'est largement inspiré de la vie de sa mère.

02/1997

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Littérature étrangère

La deuxième personne

Qui suis-je ? L'Avocat, un homme de loi arabe, installé dans la partie juive de Jérusalem, découvre dans un livre d'occasion un billet d'amour écrit de la main de sa femme. Son destinataire ? Sans doute ce " Yonatan " dont le nom figure sur la page de garde... Cette découverte fait naître en lui une jalousie impossible à maîtriser et le pousse à négliger son cabinet prospère pour retrouver celui qu'il soupçonne être l'amant de sa femme. Parallèlement à son enquête, on suit le parcours d'un jeune Arabe, Amir Lahav, assistant social, engagé pour s'occuper d'un jeune homme, paralysé, réduit à l'état végétatif à son domicile, qui s'appelle Yonatan. Un glissement d'identité s'opère peu à peu : Amir Lahav, l'Arabe, devient Yonatan Forschmidt, Juif ashkénaze, " bien sous tous rapports "... et photographe de talent. Tout ce roman est bâti sur la course éperdue des deux principaux protagonistes en quête de leur vérité, de leur réelle identité, mais aussi de la nature de l'amour, de la vie conjugale, de l'amitié, des destins croisés par la main diabolique du hasard. À la manière des Mille et une nuits, le récit noue les fils de l'écheveau, brouille les personnages (" Qui est arabe, qui est juif ? ", comme sur les photos de Jonathan, puis d'Amir).

02/2012

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Littérature Allemande

La deuxième épée

La deuxième épée est le récit d'une expédition vengeresse en solitaire, longuement mûrie mais toujours retenue. Tout au long d'une journée et jusqu'au lendemain matin, nous suivons à travers "l'Ile-de-France, pays en soi, île-pays" , en passant par Port-Royal-des-Champs, un homme dans ses préparatifs de meurtre vers l'endroit où aura lieu la vengeance de sa mère insultée publiquement par une autre femme. "Meurtrier je me sentais et me savais né... mais nullement vengeur". Sur le chemin, tout est possibilité de diversions, de bifurcations mais aussi de "Zeitnot" , "la sensation d'urgence... elle surgissait sans cause, par derrière. En général, elle ne faisait que m'effleurer, pour me libérer aussitôt, chassée comme sorcière par la contre-magie de la raison". "Toute la vie par les chemins interdits. Et maintenant dans la vallée de la mort. Hors la loi. Contre la loi. Et que cela me semblait juste ! " Mais y arrivera-t-il ? "Et soudain la boule roula, les billes roulèrent - dans une tout autre direction que celle envisagée au début de cette histoire". Ce nouveau récit de Peter Handke condense la force littéraire de l'écrivain autrichien. Par une attention exceptionnelle portée aux détails du monde réel, La deuxième épée déploie une poétique de l'instant et offre une lecture qui suspend le temps.

10/2022

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Romans noirs

La deuxième femme

Sandrine ne s'aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues. Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu'il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias. Mais ce n'est pas son fils, ce n'est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s'écroule. La deuxième femme est dans la sélection du Prix Landerneau 2020 Et dans la dernière sélection du Prix Maison de la Presse 2020 "Figurant parmi les sept finalistes du Prix Maison de la Presse 2020, La Deuxième Femme est le quatrième roman de Louise Mey. Ce polar psychologique traite avec talent du sujet de l'emprise et de la violence conjugale". France Dimanche " C'est un coup de génie que réalise Louise Mey avec La Deuxième Femme, l'un de ses romans les plus puissants de cette rentrée de janvier. " Causette " Une jeune auteure à suivre " ELLE "Féministe, écrivaine, et auteure attachée aux rapports que les femmes entretiennent avec leur corps, elle décortique dans ses romans, avec une terrible acuité, les mécanismes psychologiques de la violence. " Marie Claire " Manipulations, angoisses et violences conjugales se mêlent avec réussite dans ce thriller psychologique aussi formidable qu'étonnant. " Femme Actuelle " Avec un style incisif, cette jeune auteure de romans noirs aborde la violence conjugale à travers une plongée dans le mécanisme de l'emprise. Vertigineux ! " Version Femina " Bouleversant. (...) Un roman engagé sur l'emprise et la violence conjugales. " Ici Paris " Un roman sombre et douloureux qui aborde avec force des thèmes aussi noirs que la violence, l'emprise et la manipulation". Vaucluse Matin "Au-delà du simple thriller, un roman qui parle du corps des femmes et des violences conjugales". Femmes d'aujourd'hui

01/2020

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Littérature française

La deuxième vie

Voici le dernier livre de Philippe Sollers, écrit jusqu'au bout d'une main claire. Chaque phrase brûle : il médite sur sa mort, mais son coeur s'élance avec une ivresse calme, avec drôlerie aussi, vers ce qu'il appelle la Deuxième Vie : "Je n'ai pas été un bon saint lors de ma première vie, mais j'en suis un très convenable dans ma Deuxième". Tout Sollers est ici concentré dans la lumière dépouillée de trois heures du matin : il parle de la médecine, de Dieu, de Venise, de ses passions fixes, et même de Houellebecq ; il note inlassablement ses pensées, et voici qu'elles glissent, apaisées, vers une dernière lueur qui brille dans la nuit : "Si le néant est là, il est là, en train de voir le monde éclairé par un soleil noir". Yannick Haenel

03/2024

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Science-fiction

La deuxième maison. La première brûle et nous regardons ailleurs

2088 : l'humanité se bat sous un soleil impitoyable. Après trois générations sans enfants ou presque, deux petits milliards d'hommes et de femmes vivent la détechnologisation, errant entre nouveaux déserts, océans inaccessibles et steppes truffées de pièges radioactifs. Le communautarisme de survivance est devenu la règle. Depuis peu, un mouvement démocratique et pacifique émerge dans le bassin rhénan, tentant de donner une deuxième chance à la planète et à la civilisation. Invitée par l'autre bassin renaissant, celui des Grands Lacs nord-américains, Nikita participe, en sa qualité de scientifique, à une mission secrète. Elle sera le témoin, dans une Amérique dévastée, des combats qui déchirent une humanité ayant épuisé ses ressources et souillé son atmosphère. Au coeur d'une conspiration machiavélique fomentée par un groupe sans scrupule, sa rencontre avec un chaman indien suffira-t-elle à lui permettre de trouver la force de poursuivre le combat ? Contemplatif et proche de la nature, Tony Seven alerte ses contemporains sur le risque mortel qu'ils font courir à leur minuscule planète et aux générations futures. Dans une vision réaliste mais non dénuée d'espoir, il lance ici un cri d'alarme, relayé dans la préface par le professeur Roch Domerego, biologiste apicole de renommée mondiale. Grand Prix du Roman 2019 - Salon du Livre des Gourmets de Lettres

05/2018

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Droit international privé

Droit international privé. Tome 2, Partie spéciale, 5e édition actualisée

Le droit international privé régit de manière spécifique l'ensemble des relations privées internationales, détermine les conditions d'octroi de la nationalité française et définit la condition juridique des étrangers. Dans la deuxième partie de cet ouvrage, il s'agit de traiter les questions relatives aux rapports que les particuliers peuvent nouer par-delà les frontières étatiques, du droit qui leur est applicable et de la circulation internationale des décisions les concernant.

09/2021

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Littérature étrangère

Heureuse Russie. La voie de l'utopie

Glissement de terrain narratif... Après Aristonomia et L'Autre Voie, Boris Akounine achève ici son Album de famille en poussant vers l'avant-scène un sous-fifre de la police secrète soviétique : Filip Bliakhine. Nous sommes en 1937, au plus noir des années Staline, et nous vivons de l'intérieur, dans le sein de la bête, la brutale éclosion sociale de cet apprenti bourreau qui enquête sur une "conjuration", celle du cercle Heureuse Russie. Un complot ? Pire que cela pour l'époque, c'est un atelier de réflexion. Grâce à quoi, chaque page que l'on tourne met en lumière les destinées de ce pays hanté par son histoire et ses rêves d'avenir. Roman historique, polar, voyage intellectuel, miroir allégorique de la Russie d'aujourd'hui, manuel de résistance morale, ce livre est en cela fidèle à la quête iconoclaste de la meilleure littérature : plaider la cause humaine et briser les genres.

10/2018

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Epistémologie

Le Grand Récit. Introduction à l'histoire de notre temps

L'histoire n'est pas une réalité brute, mais surtout, le récit que l'on en fait, à l'échelle individuelle comme à l'échelle des groupes et des sociétés, pour donner sens au temps, au temps vécu, au temps qui passe. Jadis, le sens était tout trouvé : il avait pour nom(s) Dieu, Salut, Providence ou, pour les plus savants, Théodicée. A l'orée du XXe siècle, la lecture religieuse n'est plus crédible, dans le contexte de déprise religieuse qui caractérise l'Occident – l'Europe au premier chef. La question du sens (" de la vie ", " de l'histoire "...) en devient brûlante et douloureuse, comme en témoignent les oeuvres littéraires et philosophiques du premier XXe siècle, notamment après ce summum d'absurdité qu'aura constitué la mort de masse de la Grande Guerre. La littérature entra en crise, ainsi que la philosophie et la " pensée européenne " (Husserl). On ne peut guère comprendre le fascisme, le nazisme, le communisme, le national-traditionnalisme mais aussi le " libéralisme " et ses avatars sans prendre en compte cette dimension, essentielle, de donation et de dotation de sens – à l'existence collective comme aux existences individuelles –, sans oublier les tentatives de sauvetage catholique ni, toujours très utile, celles du complotisme. Au rebours de l'opposition abrupte entre discours et pratiques, ou de celle qui distingue histoire et métahistoire, il s'agit d'entrer de plain-pied dans l'histoire de notre temps en éclairant la façon dont nous habitons le temps en tentant de lui donner sens.

09/2021

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Littérature étrangère

L'été de la deuxième chance

Fuir à Nantucket était exactement ce dont Meredith Delinn Martin avait besoin. Son existence parfaite s’était brutalement brisée quand le monde avait découvert que son mari, Freddy Delinn, avait détourné plusieurs milliards de dollars à ses riches investisseurs. Traquée par la presse, vilipendée par la société, séparée de ses fils, Meredith n’avait personne vers qui se tourner, excepté son amie de toujours, Constance Flute. Malgré leur brouille récente, Connie accepta de recueillir Meredith dans sa maison de Nantucket, au bord de l’océan. Ce qui était au départ une retraite forcée s’avéra bientôt pour les deux femmes l’été de la deuxième chance. Bien décidées à se battre contre les revers de l’existence, elles virent leur petit univers bouleversé par un séduisant veuf, natif de l’île, et par un fantôme du passé de Meredith, revenu troubler son âme. Peu à peu, les deux femmes comprirent que même si leur cœur était brisé, il battait toujours… Traduit de l’anglais par Carole Delporte

05/2012

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Science-fiction

Utopie

Sur une petite île de l’océan Atlantique, c’est l’effervescence. Dans la base enterrée à une distance de cinquante mètres de profondeur, le consortium est réuni. Cela fait deux ans que les préparatifs ont démarré et demain sera le jour J. Trois cent cinquante personnes vont débarquer. Hommes, femmes, enfants de toutes ethnies vont venir dans ce nouveau village de vacances. Du moins, c’est ce qu’ils doivent croire le plus longtemps possible. Claudie et Thomas sont-ils arrivés sur l’île par hasard ? Pourquoi Maryse est-elle malade?? Pourquoi le consortium veut-il créer des guerriers blancs?? Et surtout, comment les former ? Michel connaît-il toutes les réponses à ces questions?? Va-t-il réussir à relever le plus grand challenge de sa vie ?

08/2019

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Littérature française

Utopie

Une femme reprend contact avec sa famille qu'elle à pratiquement abandonnée. Ce soudain retour d'affection inexpliqué est motivé par la peur de voir ses proches interférer dans un projet qui lui tient à coeur

07/2019