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L'homme qui s'arrêta. Journaux ultimes

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Actualité et médias

Moi, l'homme qui rit

"François Hollande, quand j'ai évoqué avec lui ce projet de L'homme qui rit, a eu ce sourire malicieux que ses plus proches savent lire. Il signifiait que cette idée loufoque le rebutait, voire l'agaçait. Depuis ce jour, il ne m'a jamais reçu, malgré mes demandes insistantes. Il avait raison. D'une certaine manière, il m'a donné carte blanche pour m'introduire par effraction dans sa zone sombre. Je n'ai pas bénéficié de sauf-conduit. Je suis entré dans le labyrinthe d'un homme insaisissable." S. R.

10/2014

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Littérature étrangère

L'homme qui savait tout

Ancien chercheur dans un institut moscovite, Aleksandr Platonovitch Bezoukladnikov n'a même plus de quoi s'acheter des cigarettes. Sa femme Irina l'a quitté, et même s'il aimerait devenir une sorte de Diogène moderne, ce rêve ne peut durer longtemps. Au bout de quelques mois d'une existence de plus en plus étique, Bezoukladnikov, après avoir tenté de trouver du travail, décide d'en finir : il saisit à pleines mains un câble électrique qui le fait valser de ses trois cent quatre-vingts volts. Il en réchappe toutefois et se retrouve imbriqué dans des aventures des plus cocasses, puisque le choc électrique l'a doté d'une capacité stupéfiante : celle de tout savoir à l'avance. À une seule condition : la réponse ne peut venir que s'il s'est posé la question. Dans un pays où l'information vaut de l'or, ce don devient vite une terrible menace pour notre héros... Écrit sur un ton léger et dans une langue amène, le livre de Sakhnovski mêle au roman d'espionnage une dose de science-fiction des années 1950, et montre, mine de rien, comment un homme " sans qualités " réussit à gagner sa propre existence contre le monde qui le poursuit... Igor Sakhnovski est né en 1958 à Orsk dans l'Oural. À dix-sept ans, il s'installe à Moscou pour devenir acteur. Il est également l'auteur de Roza, roman publié par la collection Du monde entier en 2007.

01/2010

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Littérature française

L'homme qui avait soif

Japon, 1946, pendant l'occupation américaine. Démobilisé depuis peu, Hisao revient de la montagne avec une soif obsédante et des rêves qui le hantent. À bord du train qui doit le conduire vers la femme aimée, il commet une terrible erreur. Descendu pour boire, il voit le train repartir avec sa valise et l'oeuf de jade qu'il a prévu d'offrir à Shigeko. Alors qu'un suspens subtil mais intense invite le lecteur à suivre les péripéties d'Hisao courant après sa valise, se dessine la bataille de Peleliu où il a combattu aux côtés de Takeshi, jeune soldat troublant qui chante dans le noir. Et qui mourra à ses côtés. Dans ce roman aussi puissant que poétique, Hubert Mingarelli évoque avec une rare élégance l'amitié entre hommes et le Japon meurtri par la guerre. Hisao retrouvera-t-il sa valise et arrivera-t-il jusqu'au "mystère Shigeko" ?

01/2014

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Science-fiction

L'Homme qui était mort

Dans L'homme qui était mort, le Sauveur, qui a beaucoup prêché et peu vécu, ressuscite plein de déception. Rempli d'amertume, l'âme éteinte, il part en quête de la vraie vie, de cet élan vital si cher à Lawrence qu'il a ignoré dans son premier séjour sur terre.

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Mer

L'homme qui parle juste

"La première fois que j'ai posé le pied sur le sol dénudé des Territoires du Nord-Ouest, je ne savais pas ce que j'allais trouver. Alors que je déambulais dans le hameau de Tuktoyaktuk, j'arrivais devant un étonnant bateau en bois, à ses pieds une sépulture où un nom était inscrit, Father Robert Le Meur 1920-1985. Ma curiosité était piquée... Un Breton enterré à Tuktoyaktuk, il fallait que j'en sache plus. Très vite, je me retrouvai embarquée dans le sillage de ce jeune prêtre qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avait quitté sa Bretagne natale pour s'engager jusqu'aux confins de l'Arctique auprès des Inuits. Ce pionnier, dur avec lui-même, va se mesurer à une nature impitoyable sans jamais renoncer à ses engagements. Et parce qu'en Arctique on n'a pas d'autre choix que "d'être ce que l'on est", ceux dont il partageait la vie le nommeront Oqayuyualuk, "l'homme qui parle juste". Luttant lorsqu'il le fallait, espérant toujours et ne renonçant jamais, son existence est un magnifique hommage à tous ceux qui défendent avec humilité et détermination les peuples les plus isolés de notre planète."

02/2018

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Littérature française

L'Homme qui voulait enfanter

R G, homosexuel septuagénaire, est tenaillé jusqu'à l'obsession, voire jusqu'au délire, par le désir d'enfanter. Lui qui a aidé les autres à accoucher d'eux-mêmes (ses étudiants), qui a mis au monde des enfants-papier (ses livres), reste sans descendant à un âge où l'on est grand-père. «R G n'a ni le sexe, ni la sexualité, ni l'âge pour enfanter mais il est prêt à renverser les lois humaines et celles de la culture par les forces pulsionnelles de son désir tout puissant, celles que l'on retrouve dans les mythes grecs ou romains et dans bien d'autres cultures.» R G sollicite avec insistance son ami Killian - lui-même père - pour l'accomplissement de son voeu. Aussi étrange que lui paraisse la démarche de R.G., Killian l'exaucera après moult résistances : il donnera sa semence. R G sera enceint... mais de quoi ? De qui ? Comment ? Un exploit surnaturel qu'il, parviendra d'une certaine manière à concrétiser au péril de sa vie. L'Homme qui voulait enfanter met en scène une situation subversive et transgressive de l'ordre naturel et social !

04/2015

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Littérature française

L'homme qui voulait oublier...

Jamais je n'ai pris conscience du fol écoulement du temps. C'est sans doute pour cela que j'ai décidé d'écrire cette autobiographie, poursuivant ainsi un dessein inavouable : la quête de l'éternité. Etranges sont les questions qui m'obsèdent ! N'ai-je pas, dans mes années passées, approché sans le voir, l'élixir de longue vie ? Ne me suis-je pas un jour – trop accaparé par mes occupations – trouvé à proximité immédiate du Graal, sans reconnaître le Saint Calice ? Ma pensée et mes regards n'ont-ils pas failli résoudre l'énigme ? Renonçant à reconstituer le cours classique d'une vie, je me suis résolu à aligner les décennies et à les entrechoquer. Mon esprit restant ainsi en constante alerte, je garde l'espoir que les collisions chronologiques volontaires m'aideront à pénétrer le mystère de l'au-delà.

02/2021

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Littérature française

L'homme qui savait tout

Novembre 1494. Le roi de France s'apprête à conquérir Florence. Dans une cellule du couvent de San Marco, la philosophie a rendez-vous avec le fanatisme. Pic de la Mirandole attend Savonarole pour le mettre en garde contre les excès de sa foi. Ce fou de Dieu, qui fascine les Florentins, annonce un grand bûcher des vanités où seront sacrifiés les livres scélérats. Tout en se préparant à cette confrontation décisive, le jeune philosophe explore les palais de sa mémoire. En naissant, il avait tous les dons : la beauté, la noblesse, la fortune, la curiosité, l'enthousiasme, la sincérité, une mémoire prodigieuse. A seize ans, ce génie précoce débattait avec les plus grands théologiens. A vingt-trois ans, les érudits venaient consulter cet expert en langues anciennes et modernes. Ami intime de Laurent de Médicis, il fréquente tous les grands esprits de son temps. Et les femmes, dit-on, ne peuvent l'écouter sans l'aimer. Tissée de gloire, d'amour et de soufre, la renommée de Pic de la Mirandole, prince de Concordia, a franchi les frontières de l'Italie pour se répandre dans toute l'Europe. Chacun connaît ses prouesses d'orateur, ses livres subversifs, sa réputation de séducteur. Certains le tiennent pour un Mage, d'autres pour un hérétique. En cet hiver fatidique de 1494, il n'a que trente et un ans et il est peut-être le seul à pouvoir arrêter le bras vengeur de Savonarole. Il songe à son œuvre future, à la Concordia qu'il voudrait écrire... Mais peut-on éteindre un incendie avec de belles paroles ?

03/2001

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Littérature anglo-saxonne

L'homme qui était mort

L'Homme qui était mort, c'est le Sauveur que l'on a déposé dans le sépulcre sans qu'il ait vraiment vécu. Sa mission l'a empêché d'être lui-même : en prêchant son évangile, il a proposé aux hommes l'amour, mais un amour condamné à mourir. Car, ignorant de la véritable vie, il ne tendait qu'à en arracher les hommes pour se les attacher par des liens purement spirituels. Par la suite, il ressuscite plein de déception, mais décide de créer sa propre existence, solitaire au sein du monde. Fatigué et le coeur rempli de crainte, l'homme qui était mort se met en route à travers le monde, en quête de la véritable vie. Dans une région lointaine, il rencontre une jeune femme, prêtresse de la déesse païenne Isis. Leur union sexuelle et mystique les révèle à la signification de la vie. La femme a conçu le fils d'Osiris et l'homme a vaincu la mort. La beauté et la sensualité de ce dernier roman de David Herbert Lawrence, inspiré par les écrits de Nietzsche, font oublier ce qu'il y a de sacrilège dans cette réinterprétation de la vie du Christ.

10/2023

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Histoire de France

L'homme qui s'est infiltré à Auschwitz

L'Homme qui s'est infiltré à Auschwitz raconte l'histoire véridique d'un soldat britannique qui s'est clandestinement introduit dans le camp de concentration de Buna-Monowitz, également connu en tant qu'Auschwitz III. A l'été 1944, Denis Avey était détenu, en tant que prisonnier de guerre, dans un camp de travail, l'E 715, près d'Auschwitz III. Au courant des violences infligées aux détenus, il a résolu d'être témoin de ce qui se passait là-bas. Il a conçu un plan consistant à prendre la place d'un prisonnier juif et pénétrer en catimini dans un secteur du camp où il a passé la nuit à deux reprises. Il a été témoin de la cruauté qui régnait en ce lieu où des travailleurs esclaves étaient condamnés à trimer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Chose incroyable, il a survécu à la marche de la mort au cours de laquelle des milliers de prisonniers ont été tués par les Nazis à mesure qu'avançait l'Armée rouge. À l'issue de son long périple dans le centre de l'Europe, il a enfin été rapatrié en Grande-Bretagne. Pendant des dizaines d'années, il n'a pu se résoudre à revisiter le passé qui hantait ses rêves mais, à présent, Denis Avey se sent enfin capable de raconter son histoire - aussi prenante qu'émouvante. Son récit nous offre un rare aperçu de l'état d'esprit d'un homme ordinaire au courage insensé.

09/2012

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Religion

Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui ?

La réflexion, ancienne mais toujoursd´actualité, taraude toutes les générations : comment trouver une réponse au mystère de lavie et à la question de la place de l´homme dans l´univers ? Qu´il cherche à rayer Dieu de son existenceou à savoir qui pourrait être son Créateur, l´être humain a désespérément besoin de trouver un sens à sa vie et de jouir de relations qui comptent, en particulier lorsque les difficultéssont présentes. Ce livre offre des pistes à méditer.

02/2019

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Beaux arts

Araki enfin. L'homme qui ne vécut que pour aimer

Né en 1940 à Tokyo, Araki Nobuyoshi est désormais universellement reconnu comme l'un des tout premiers artistes du Japon contemporain, comme l'un des principaux photographes d'aujourd'hui. Le secret du succès planétaire d'Araki n'est pas bien difficile à trouver. Il tient à la formule à laquelle on réduit le plus souvent son oeuvre en ne retenant d'elle que sa capacité à manufacturer de séduisantes images qui satisfont le désir un peu stéréotypé de l'Occident attendant d'un artiste japonais un certain mélange attendu d'érotisme et d'exotisme, de modernité et de tradition. Mais, lorsqu'il atteint de telles proportions, le succès n'est-il pas toujours au prix du contresens, du malentendu ? Araki a fait lui-même de sa vie une légende. Selon la formule singulière du "watakushi-shôsetsu" (le "roman du Je" japonais), son oeuvre de développe à la façon d'un formidable récit personnel où la prolifération des photographies prises, tout en réfléchissant le monde dans le contexte des fantastiques mutations connues par le Japon contemporain, se rapporte à l'insistante confrontation d'un individu avec une expérience de la perte et de la possession amoureuses dont l'image, iincessamment déclinée, du nu féminin devient l'emblème. Une fiction s'inscrit ainsi chez l'artiste japonais. Afin d'interroger la vérité qu'elle contient, "Araki enfin" se donne comme la fiction de cette fiction.

09/2008

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Littérature française

L'éternel adolescent. L'homme qui voulait être heureux lui aussi

L'éternel adolescent est une fresque murale où les relations hommes/femmes sont abordées avec humeur et humour donnant à voir, en filigrane, les tribulations de la société marocaine en pleine mutation. La linéarité enfance-adolescence-mariage-foyer-enfants n'est plus la règle. On suit l'évolution de Ziyad, jeune marié amoureux, rapidement devenu veuf. Une longue période de chômage amoureux s'en suit. Puis batifolage sur fond de sarcasmes misogynes. Ziyad croit trouver l'amour auprès de Nawal et l'épouse. Mais Nawal, belle, riche et cultivée, est trop libre pour accepter, à vie, la cage mariage. Finalement, Ziyad comprend qu'il n'est pas obligé de suivre les chemins balisés pour connaître le goût de la sérénité. Un roman qui dit les hypocrisies de la société marocaine dans un décor urbain et de belles randonnées pédestres à travers le pays.

06/2022

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Histoire de la population

1793. L'esprit des journaux

Cette anthologie donne à lire la variété ignorée de la presse de 1793. Les articles, tirés d'une centaine de titres et cités pour la plupart in extenso, composent une histoire des journaux de 1793, plutôt qu'une histoire de 1793 par les journaux.

03/2023

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Faits de société

Je voulais juste que ça s'arrête

Quarante-sept ans de mariage. D'abord une histoire d'amour, comme il y en a tant d'autres. Mais très vite, les insultes, les coups, l'engrenage de la violence. L'homme à qui Jacqueline Sauvage a confié sa vie l'a transformée en enfer, régnant sur le foyer en véritable tyran. Jacqueline qu'il blesse, qu'il torture au quotidien mais aussi leurs enfants qu'il humilie, qu'il frappe, qu'il terrorise. Tous partagent le même sentiment paralysant : la peur. Cette peur qui les empêche de partir, qui les empêche de le dénoncer. Et puis il y a ce lundi 10 septembre 2012. Ce jour où, après une ultime agression, Jacqueline commet l'irréparable. Trois coups de fusil. Le bourreau est mort. Elle l'a tué. Le 28 décembre 2016, François Hollande a gracié Jacqueline Sauvage. Après des décennies de silence, Jacqueline ose enfin prendre la parole. Pas pour elle, puisqu'il est déjà trop tard, mais pour toutes les femmes prises au piège de la violence conjugale.

02/2017

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12 ans et +

Comme un homme

Court toujours, une collection de romans courts à lire ou à écouter en moins d'une heure. Il était parti dès qu'il avait su, mû par un instinct animal. Juste se protéger du froid, juste saisir la carabine de chasse au passage, et juste une pensée en tête. Je vais le tuer. Au terme d'un voyage semé d'embûches, Ethan remontera le fil de son histoire personnelle et familiale. Quand on veut, où l'on veut ! 1 roman, 3 versions. Avec ce livre, vous pouvez écouter la version audio et lire la version numérique gratuitement via l'appli Nathan Live. Des récits initiatiques intenses et percutants, qui racontent un moment-charnière de la vie d'un ou d'une ado d'aujourd'hui.

09/2020

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Encyclopédies de poche

Jean-Jacques Rousseau, l'homme qui croyait en l'homme

Peu d'écrivains et de philosophes ont mené une existence aussi mouvementée et, à certains égards, aussi dangereuse. En butte à toutes les attaques, éloigné de ceux qui le portaient aux nues, Jean-Jacques Rousseau n'a guère cessé tout au long de sa vie d'être au plus près de la seule exigence qui comptait à ses yeux : ne pas tromper autrui. Cette quête a été autant philosophique que littéraire; l'intelligence des idées supposait la vérité de soi. Il a tracé les contours de notre modernité en assumant, souvent à contre-courant de son époque, les difficiles questions de la démocratie, du progrès, de l'éducation, de la tolérance en matière religieuse, du désir et de l'écriture de soi. Et pourtant, que d'incompréhensions et de malentendus persistent autour de l'oeuvre et de l'homme, restitués ici par Marc-Vincent Howlett ! Comme si une pensée de cette ampleur nécessitait, pour se faire entendre, une patience dont seule l'Histoire est capable.

05/2012

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Poches Littérature internation

Comme l'ombre qui s'en va

4 avril 1968. James Earl Ray tire sur Martin Luther King. Puis s'enfuit à Lisbonne, dans l'attente d'un visa pour l'Angola. L'attente s'éternise, il erre dans des rues inconnues. Trente ans après, Antonio Munoz Molina arpente la ville, théâtre de son premier roman, sur les traces de l'assassin. Reconstituant le passé, l'écrivain mêle ses propres souvenirs à ceux de l'homme le plus recherché du monde. Né en 1956, Antonio Munoz Molina a reçu de nombreux prix littéraires dont le Prix national de littérature en Espagne, le prix Femina étranger pour Pleine Lune et le prix Principe de Asturias pour l'ensemble de son oeuvre. Il est membre de la Real Academia de Letras. " Un roman d'une exceptionnelle ampleur. " L'Obs " Vertigineux et singulier. " Le Figaro littéraire Traduit de l'espagnol par Philippe Bataillon

09/2017

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Littérature Espagnole

L'anarchiste qui s'appelait comme moi

Un jour de désoeuvrement, Pablo Martín Sánchez tape son nom dans un moteur de recherche. Par le plus grand des hasards, il se découvre un homonyme au passé héroïque : un anarchiste, condamné à mort en 1924. Férocement intrigué, il se pique au jeu de l'investigation et cherche à savoir qui était... Pablo Martín Sánchez le révolutionnaire. Happé, l'auteur se fond dans cette destinée tourbillonnante et picaresque, alternant le récit d'une épopée révolutionnaire dans le Paris des années 1920 où les faubourgs de Belleville abritent d'ardents imprimeurs typographes, et celui d'une jeunesse aventureuse en Espagne jusqu'à les faire converger en un dénouement... tragique.

09/2021

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Critique littéraire

Journaux (1914-1965)

Queneau a sans doute moins sacrifié au genre consacré du "journal" que des publications partielles ont pu le laisser croire. Ici, comme ailleurs, sa singularité a malmené les usages. Ni vraiment littéraire ni proprement intime, le journal est pour lui d'abord un accompagnement tout provisoire et fort relatif, une manière de carnet de bord distancié illustrant, comme il se plaisait à dire, que "la vie est une navigation, on le sait depuis Homère" . Cinquante ans sont bouclés, non de confidences ou de pratique mémorialiste, mais d'un regard net, curieux, ras - comme on dit d'une lumière rasante ; où l'événement, majeur ou bénin, n'est distingué par aucune émotion, nul effet. Queneau, visiblement, renonce à la "scène à faire" , au témoignage à transmettre et aux poses qu'il implique. Il enregistre, note, se souvient parfois, quand il ne se décourage : le monde, les autres, lui-même n'occupent que leur place, entre la médiocrité et le dérisoire, avec la précision d'un greffier. Le seul élément stable, permanent d'un "journal" à l'autre, demeure le savoir, une infatigable découverte intellectuelle, de surabondantes lectures dont les listes détaillées et précieuses, en retraçant un itinéraire culturel, créent une armature parallèle sans cesse revivifiée.

04/2019

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Littérature étrangère

Récits, romans, journaux

Ce livre permet de suivre, à travers un choix de textes, les étapes principales de la création, renouvelée jusqu'au bout, de Franz Kafka, et ainsi de mieux se repérer dans son œuvre.

04/2000

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Littérature française (poches)

Journaux. 1912-1940

Lorsque Stefan Zweig rédige au Brésil, peu avant son suicide, le testament spirituel du Monde d'hier, il ne dispose plus de ces journaux rédigés à différentes périodes de sa vie. En contrepoint au superbe tableau autobiographique, ceux-ci nous livrent sans apprêts, au jour le jour, les réactions et les pensées de l'écrivain. Ce sont d'abord Vienne et Paris à la veille de la Grande Guerre : les succès littéraires, l'amitié de Rolland, de Rilke, de Verhaeren, les aventures amoureuses multiples et sans lendemain. Puis viennent la révolte et l'écœurement devant " l'immense absurdité du massacre ". Ensuite, dans l'Europe en lambeaux où montent les périls du nazisme, nous voyons le pessimisme et l'angoisse d'un homme de plus en plus solitaire qui, de l'Angleterre au Brésil et à New York, cherche un havre qu'il désespère de trouver. Sans cesse abandonnés et repris, ces journaux nous permettent une approche intime et souvent poignante de l'auteur du Joueur d'échecs.

01/2001

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Littérature française (poches)

Journaux de voyage

"C'est les jambes flageolantes que je reçois le premier coup de New York. Au premier regard, hideuse ville inhumaine. Mais je sais qu'on change d'avis. Ce sont des détails qui me frappent : que les ramasseurs d'ordures portent des gants, que la circulation est disciplinée, sans intervention d'agents aux carrefours, etc., que personne n'a jamais de monnaie dans ce pays et que tout le monde a l'air de sortir d'un film de série. Le soir, traversant Broadway en taxi, fatigué et fiévreux, je suis littéralement abasourdi par la foire lumineuse". Ce volume comprend les journaux de voyage d'Albert Camus aux Etats-Unis de mars à mai 1946, puis en Amérique du Sud de juin à août 1949.

09/2013

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Première guerre mondiale

Journaux de guerre

Plongez au coeur de l'Histoire avec ce magnifique livre constitué de reproductions de journaux issus d'une incroyable collection ! Pour la première fois dévoilé en presse, ce riche répertoire d'archives forme un témoignage capital et émouvant sur les deux guerres mondiales. Immersion garantie ! Benoît Prot nous ouvre les portes de son incroyable collection, véritable trésor qui reflète quatre siècles d'histoire de la presse française. Durant la seconde guerre mondiale, la presse du front, les journaux kakis, les gazettes de soldats fleurissent. Mais les journaux, à cette époque, c'est aussi des quotidiens, des magazines, des journaux clandestins (faits par les résistants), des journaux parachutés par les aviateurs anglais et américains, des journaux faits par les allemands et des journaux de prisonniers. Tous ces documents rares sont analysés, décryptés et commentés par l'auteur.

10/2023

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Littérature étrangère

Journaux. Tome 2

Cette première édition française des Journaux, en deux volumes, renferme la traduction intégrale des vingt-cinq "cahiers" publiés en Allemagne, avec tout ce qu'il a paru indispensable de conserver des textes annexes, pages autobiographiques et notes, dues à la méticuleuse érudition d'Adolf Frisé. Ces "cahiers" (1898/9-1941) ont accompagné toute la vie d'écrivain de Musil. Notes de "journal" au sens usuel, souvenirs ; ébauches parfois importantes, d'oeuvres dramatiques et narratives, avec les réflexions qu'elles suscitent ; interrogations sur la littérature ; citations d'auteurs lus et relus : Nietzsche surtout, mais aussi Maeterlinck, Emerson, Tolstoï, D'Annunzio ; nombreux extraits de livres, de revues, de journaux sur les sujets les plus divers ; choses vues, personnages connus de près ou rencontrés en passant, événements lointains ou actuels... Autant d'informations, d'analyses précieuses en elles-mêmes, mais qui pourraient sembler chaotiques si elles ne constituaient à la fois un immense entrepôt et un chantier où chaque élément est conservé ou exploité dans la perspective de l'ceuvre à réaliser, qui deviendra L'Homme sans qualités. Ainsi les Journaux apparaissent-ils comme le complément indispensable de sa lecture, un document unique sur la création littéraire chez Musil, et en général ; au-delà, chez cet écrivain partagé entre la fascination de l'irrationnel et la passion de la rigueur scientifique dont il a poursuivi toute sa vie l'utopique conciliation, un témoignage capital sur la crise de l'esprit moderne.

10/1981

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BD tout public

Journaux. [1h25 & Momon

L'oeuvre poignant de Judith Forest enfin réédité en intégrale : les cultissimes 1h25 et Momon, Mister John, Travelling, etc. accompagné d'un appareil critique, des entretiens avec l'auteure, les articles marquants de l'époque, des croquis et dessins préparatoires. Judith Forest est une comète. Au long de sa courte et brillante carrière, qui n'aura duré que trois ans, elle aura été l'auteure de deux livres qui auront marqué leur époque et défrayé la chronique, avant de disparaître sans laisser de trace. Elle avait à peine plus de vingt ans (sa date de naissance est incertaine). Dans le second de ses livres, elle évoquait déjà son désir et son impression de disparaître, et son envie de se consacrer, loin du monde et des hommes, à l'herboristerie. Avec des contributions de Xavier Löwenthal, Thomas Boivin, William Henne, François Olislaeger, Fabrice Neaud, Thierry Groensteen, Morgan di Salvia, Clément Solym, Memphis Jack, Alain Lorfèvre, Romain Brethes, Nicolas Ancion, Marine Gheno et Christophe Poot.

07/2018

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Poches Littérature internation

L'homme qui ne mentait jamais

On retrouve dans ces histoires toute l'éblouissante verve mâtinée d'esprit critique de Lao She. Certaines ont l'éclat mordant de la farce bouffonne ; d'autres, ancrées de plus près dans la dramatique histoire de la fin des années 1930, assombrissent leurs teintes pour évoquer la résistance contre l'envahisseur japonais. Toutes, cependant, puisent à une veine satirique qui s'étonne des dérisoires efforts des hommes pour ajuster leurs rêves avec le réel, et leur image d'eux-mêmes avec les faits.

01/2021

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Littérature française

L'homme qui tremble. un autoportrait

Je tourne la page, et ça y est, la chose est enfin dite : " Dans un entretien, observe Nathalie Léger, Marguerite Duras s'énerve un peu : "L'autoportrait, je ne comprends pas ce que ça veut dire. Non, je ne comprends pas. Comment voulez-vous que je me décrive ? Qui êtes vous, allez-y, répondez-moi, hein ? " " Qui je suis, moi ? C'est la question à laquelle je dois maintenant répondre. Lionel Duroy aura passé l'essentiel de son temps à écrire. A travers ses nombreux romans, il a tenté de démêler les fils d'une vie, éclairant au passage celles et ceux qui nous aident à grandir ou s'emploient à nous détruire, parfois sans le vouloir : nos parents, nos frères et soeurs, ceux que nous aimons, puis désaimons. Aujourd'hui, avec L'homme qui tremble, il inverse les perspectives et, dans un autoportrait cruel et lumineux, s'interroge sur son propre rôle dans ce destin singulier.

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BD tout public

L'homme qui n'existait pas

Pour Léonid Miller, informaticien célibataire, la vie semble souvent n'être qu'un rêve. Les personnages de fiction des comédies américaines qu'il dévore quotidiennement à la cinémathèque, lui apparaissent comme une présence bien plus dense et profonde que celle de la plupart des gens qu'il côtoie. Que la sienne en tout cas. Comme s'il traversait la vie sans que personne ne s’aperçoive de son existence. Mais il découvre bientôt qu’on ne peut se détourner impunément de la réalité. C’est ainsi qu’il se retrouve, comme par magie, dépossédé de sa matérialité physique. Condamné comme un fantôme, à demeurer l’éternel spectateur qu’il était déjà. Alors qu’il s’est réfugié à la cinémathèque, il tombe sous le charme d’une jeune comédienne,Françoise Angelli, venue y présenter La garçonnière de Billy Wilder. Une femme qui n’existe que par ses rôles et qui pourrait être frappée par le même mal que lui… Léonid décide de lui venir en aide. Une fable contemporaine sur la solitude, la cinéphilie et l’univers du cinéma…

03/2012

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Théâtre

L'homme qui ira en Amérique

La pièce a été écrite en 1962 et se présente comme une comédie satirique en deux parties qui décrit les moeurs du milieu de la peinture et des galeries d'art que connaissait bien le peintre Buzzati. C'est une pièce sur le succès, la quête de la gloire et de l'argent, la médiocrité, la fuite du temps, la fatalité du destin, l'échec artistique, existentiel et amoureux. L'Eldorado, l'Amérique dont on ne revient jamais, est le royaume de la mort. Au-delà de lu férocité de la satire sociale, une immense tristesse plane sur l'existence d'Antoine Remittence, personnage le plus naïf de lu pièce qui dira pourtant sur le tard : "Si quelqu'un croit en quelque chose, cette chose existe...".

11/2013