Recherche

Julien Decoin

Extraits

ActuaLitté

Religion

Jésus le Dieu qui riait. Une histoire joyeuse du Christ

Depuis deux mille ans, les chrétiens contemplent un Christ grave, douloureux, tragique. Aucune œuvre d'art, aucune tradition, aucun texte n'évoque un sourire du Christ. Pourtant Jésus se rend aux noces, partage les escapades en bateau, le pain et le poisson grillé de ses compagnons. Et surtout, il annonce le plus radieux des messages : la mort n'est pas une fin. Il y a décidément trop de jubilation dans ces trente-trois années d'Incarnation pour que le rire en soit banni. C'est l'écho de cette joie que Didier Decoin a cherché, au fil d'une relecture passionnée des Evangiles. Sous la forme d'un récit romanesque, il tente de faire apparaître un visage inconnu de Jésus : celui d'un " Dieu qui riait ". Restituant le quotidien, l'ambiance, les décors, les personnages, il nous révèle avec amour et avec foi le versant lumineux d'un Dieu saisi par le bonheur d'aimer, et partageant ce bonheur avec le monde entier.

12/2001

ActuaLitté

Littérature française

Docile

Pleine de colère et de jalousie, Catherine s'insurge contre son ami Blaise : " De toute ma vie, je n'ai rien vu d'aussi stupide que cette femme et toi... Est-ce que tu l'as embrassée ? _Tu es folle ! _ Essaie seulement, ça te donnera mal au coeur, et ça te fera très peur. " Blaise essaierait volontiers. Sauf que la libraire, que toute cette ville du nord de la France appelle Docile, a trente-deux ans, et qu'il est encore un enfant. D'ailleurs, Docile sait-elle seulement qu'il l'aime ? Blaise a beau l'aider à vendre ses livres trop beaux, trop étranges et trop chers, et voler pour elle, les jours de disette, aux étalages de la rue Tournemonde, Docile ne se gêne pas pour le mettre à la porte quand le soir tombe et qu'elle reçoit des cclients d'un genre particulier dans sa réserve, au premier étage. Malgré la guerre, les dérobades de docile et l'amour de Catherine, Blaise accomplira son rêve : partir à la découverte d'une terre encore sans baptême pour lui donner le nom de la femme qu'il a encore aimée quand il avait douze ans... Pris entre la lumière et l'ombre, la faute et la pureté, otages de leur propre histoire comme de la grande Histoire, Docile et Blaise iront jusqu'au boit du double destin, inattendu et bouleversant, que leur a tracé le romancier de La Femme de chambre du Titanic.

12/1994

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'enfant de la mer de Chine

Greg Orwell, amiral de l'US Navy tué à Pearl Harbor, a laissé derrière lui sa fille de quatorze ans, Shane. Nous sommes en mer de Chine début 1942, au plus fort de l'offensive japonaise. L'île de Kawan où Shane est venue s'échouer, c'est le royaume des grands arbres à latex, des fauves, des fièvres, des orages et des fêtes somptueuses qui font oublier l'apocalypse qui rôde, imminente. A Kawan, tout le monde aime (ou croit aimer) Shane Orwell : Ericka, la gouvernante de la plantation ; Awipi, sept fois assassin, chef des Mendiants ; Chou Fang, la Chinoise aux pieds massacrés, qui entraîne les brigades populaires ; Al et Kate Weimar, empêtrés dans leur fortune, dans l'opium et les délires. Et jusqu'au pilote nippon Yukio Kara, qui écrira dans le ciel de la mousson le plus étrange des messages d'amour avant que son appareil ne s'écrase dans la mer. L'épopée de Shane Orwell trouvera son véritable sens le jour où les forces d'assaut japonaises, sous les ordres du jeune colonel Tadeo Okamato, déferleront sur l'île devenue camp de concentration. Ce jour-là, l'Histoire et la Guerre devront tenir compte de la petite fille américaine : malgré ses mains liées par des fils de fer barbelés, malgré la police politique qui organise sa mise à mort, malgré tout ce que les hommes tentent pour l'humilier et pour la souiller, Shane Orwell sera la plus forte - parce qu'elle est la plus fragile.

06/2001

ActuaLitté

Littérature française

LE PROCES A L'AMOUR

Ils sont cinq, dans une cabane en planches, à juger l'Amour. A huis-clos. L'Amour qu'ils ont fait comparaître sous la forme de cette fille-giboulée, imprévisible, touchante, et de François, l'enfant de 20 ans, qui joue sa vie et sa raison. De l'Instruction au Verdict, ils auront tout connu des choses étranges de l'Amour. Le désir d'un Autre, le désir tout court, les bonheurs vagues et les chagrins qui n'en finissent pas. Le procès à l'amour, ce n'est ni un jeu, ni une mascarade. Mais une cérémonie, impitoyable et violente. A preuve ce corps disloqué, sur un trottoir, et qu'une ambulance emporte au petit matin. Le procès à l'amour : une mise en garde ? Une révolte ? Une invitation ? Roman d'actualité des jeunes en face de la passion quand le diable est dans leur corps. Les adultes seront surpris et certainement bouleversés de cette mise à nu qu'ils ne peuvent soupçonner même chez les leurs, car les enfants de 20 ans sont toujours discrets et pudiques quand ils s'affrontent, même dans l'affolement, avec les premières révélations de l'amour.

04/1966

ActuaLitté

Littérature française

Quinze rounds. Histoire d'un combat

Un combat de boxe c'est quinze manches de violence, de calcul, d'espoirs, de renoncements, d'erreurs tactiques, de beaux gestes fulgurants, c'est un jeu de massacre dont il faut sortir à temps, c'est une course contre soi-même et contre l'autre, L'adversaire qu'on croit battre et qui se relève sans fin jusqu'au moment où c'est lui qui vous abat. Quinze rounds c'est le récit halluciné d'un homme, devenu fou, qui revit sans fin, devant qui veut l'entendre, le calvaire de son dernier combat, celui de trop, celui dont on ne se remet pas. Raconté minute par minute, il nous tient entre les quatre cordes de ce récit syncopé, virtuose, frénétique, exténuant, toujours à la lisière de l'épuisement. Rarement boxe et littérature auront aussi bien dansé ensemble. Un seul livre, qu'il faut enfin redécouvrir, a permis à Henri Decoin de s'affirmer comme un écrivain hors pair.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

ELISABETH OU DIEU SEUL LE SAIT

Dieu peut-il tomber amoureux ? Une jeune fille peut-elle se prendre pour une sainte et céder à un homme ? Elisbeth, femme-enfant, entre au couvent. Devant la porte retombée, le docteur Paul Chevrier relève le défi qui consiste à la reprendre à Dieu. Il y parvient et, bientôt, dans la nuit qui descend sur la Grande-Chartreuse, Elisabeth se donne, puisque tel est l'essentiel de sa vie : se donner... Mais Paul a oublié ce cri de Claudel : "Il y a Dieu, qui est le plus fort ! " Elisabeth est d'abord une histoire d'amour : Dieu et un homme se disputent le corps et l'âme d'une adolescente, en un combat douteux mais tendre et violent. Ce roman fait vivre aussi deux types de chrétiens : ceux qui veulent rendre Dieu rationnel, et ceux qui veulent continuer de s'émerveiller. En ce sens, ce roman est peut-être une prise de position dans la "remise en question" qui déchire l'Eglise d'aujourd'hui.

09/1970

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Avec vue sur la mer

"J'ai fait ce livre pour dire que je n'habite pas une maison mais que je suis habité par elle." Lorsqu'il était enfant, Didier Decoin a passé des vacances dans le Nord du Cotentin. Il est tombé amoureux de cette région et a consacré des années à y chercher la maison de ses rêves. Il nous raconte ici joliment ses mésaventures immobilières, les péripéties inévitables liées aux travaux, les tempêtes, son jardin, les petits bonheurs du voisinage et des nourritures terrestres qu'offre ce pays normand battu par le vent et la mer. Pour un écrivain. parler d'une maison que l'on aime, c'est une autre façon de parler de soi. En passant, Didier Decoin nous offre ainsi de très belles pages autobiographiques où se mêlent la tendresse, l'humour et l'émotion. "D'une certaine façon, ce livre est traduit d'un autre livre, de granit celui-là, où depuis vingt-cinq ans je grave quelques-unes des plus belles pages de l'histoire de ma vie."

08/2018

ActuaLitté

Romans policiers

Meurtre à l'anglaise

"Comme toutes les maisons anciennes, le cottage avait son parfum propre, qui s'était élaboré lentement au fil des ans. C'était quelque chose d'à la fois rustique et raffiné, où dominait l'âcreté du feu de tourbe atténuée par la senteur de miel des cires dont se servait lady Patricia pour encaustiquer les meubles, les lambris, la rampe et la bordure de bois des marches de l'escalier, et aussi la collection de bilboquets vernis. En été s'y ajoutait la fragrance des bouquets et, au retour des brouillards, l'odeur un peu piquante des chandails humides mis à sécher dans l'entrée. . ". C'est près de ce cottage que Dune Benton est retrouvée morte. Cette vieille dame anglaise richissime écrit des romans à l'eau de rose dans son île de Greenhill, en Ecosse. Son fils, sa belle-fille, sa secrétaire (russe et pilote d'avion), le fossoyeur, le gardien de phare, un ramasseur de varech et la ravissante Barbara sont autant de suspects aux yeux de l'inspecteur John William Sheen. La victime, qui devait ressembler étrangement à une cousine de Barbara Cartland et d'Agatha Christie tout à la fois, ne méritait-elle pas qu'on l'assassine ?

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le Bureau des Jardins et des Etangs

Empire du Japon, époque Heian, XIIe siècle. Etre le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n'empêche pas Katsuro de se noyer. C'est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu'à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa. Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l'eau pour dévorer les entrailles des voyageurs. Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l'homme qu'elle a tant aimé, et dont elle est certaine qu'il chemine à ses côtés, donnera à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Etangs.

01/2017

ActuaLitté

Littérature française

Je vois des jardins partout [EDITION EN GROS CARACTERES

"Je ne suis sans doute qu'un jardinier-usager, un jardinier-profiteur, un jardinier-jouisseur. Je vais nez en l'air et mains dans les poches, au gré des allées d'herbe fraîche qui sinuent entre les euphorbes, les massifs d'iris, les grandes pivoines et les fougères du Sous-Bois des Amoureux ". Suivons l'auteur dans sa déambulation parmi des souvenirs jardiniers qui l'ont enchanté, et parfois bouleversé.

09/2012

ActuaLitté

Littérature française

La pendue de Londres

Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur de cordes, un expert dans le temps minuté de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen, qui reçoit aimablement les clients dans son pub londonien « Help the poor Struggler » (Aidez le pauvre type qui se débat !). Avant de partir, à l'aube, appliquer en silence une sentence de peine de mort.Londres, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Qui sait que son père alcoolique l'a violée ? Que son premier fiancé, un soldat, l'a abandonnée, enceinte, avec des rêves en miettes et le cour en breloque ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, à rebours du puritanisme d'une société bien-pensante, Ruth devient entraîneuse dans des bars sombres et rouges : et d'entraîneuse à prostituée, la pente est facile. Un jour, malheureuse, jalouse, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, un salaud, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton ouvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de fog et de pluie, de vices cachés et de femmes de petite vie, Didier Decoin alterne la voix du bourreau et de la victime. Une plongée dans l'âme humaine.

05/2013

ActuaLitté

Littérature française

Une anglaise à bicyclette

Tout commence par un massacre d’Indiens en décembre 1890 dans le Dakota du Sud. Jayson Flannery, un photographe anglais veuf de son état, recueille une petite fille de trois ans dont la mère a été victime du massacre. Il songe bien sûr à confier Emily à un orphelinat, s’apprête à reprendre son paquebot pour l’Angleterre, mais il ne repartira pas seul et décide d’enlever la petite Emily aux soeurs qui l’ont prise en charge.On les retrouve tous les deux dans un manoir du Yorkshire où Jayson a toujours vécu. Emily grandit, va à l’école, apprend à lire. Tous dans le village se posent mille questions à son sujet. Jayson l’a-t-il adoptée, kidnappée ? Viendra-t-on un jour la chercher ? Un policier mène son enquête, s’obstine et s’entête à rechercher les véritables origines d’Emily. Jayson comprend bientôt que, s’il veut donner une véritable identité à son Indienne d’Emily et donc des papiers et donc une appartenance sociale, il n’a d’autre choix que celui de l’épouser. Le mariage sera grandiose et mettra fin à la suspicion de tous, y compris celle du policier.Emily rêvait d’un cheval, dans sa corbeille de noces elle trouve une bicyclette. Jayson ne pouvait imaginer que ce cadeau de mariage allait changer la destinée d’Emily. Elle commence par rouler pendant des heures, puis pendant des jours, puis pendant des nuits. Au terme de ses randonnées, elle fait une découverte spectaculaire : deux fillettes de quatorze et seize ans dans un village lointain prétendent fréquenter des fées au bord d’une rivière. Tout le monde a envie de les croire, Emily la première. Le père des jeunes filles, lui aussi photographe, demande à ses enfants de photographier la preuve de ce qu’elles avancent. Les fillettes s’exécutent et rapportent cinq clichés stupéfiants. Le village où a grandi Emily avait des doutes sur sa véritable identité, l’Angleterre toute entière va se diviser en croyants et non-croyants de l’existence des fées. Dans cette Angleterre qui entre dans les années folles de l’après-Première Guerre mondiale vieillit Sir Conan Doyle, qui se console et se passionne jusqu’à l’obsession pour le spiritisme. Cette fabuleuse histoire de fées tombe si bien dans sa vie. Il y croira dur comme fer, en fera son dernier combat et entraînera Emily dans la protection de la vérité et des mensonges des petites filles.Hélas, il y a toujours une vérité, aussi parfois vaut-il mieux la taire.

06/2011

ActuaLitté

Littérature française

Madame Seyerling

Antoine Dessangles a posé son stylo : c'est fini, il n'écrira plus. Mais personne ne le sait. Surtout pas sa femme et son éditeur auxquels il continue de jouer, non sans une certaine allégresse, la comédie du romancier. Pour l'écrivain repenti, seuls comptent désormais les héros de la vraie vie : la jeune fille amoureuse, le boxeur de Valenciennes, l'hôtesse de l'air, le plagiste de Biarritz. Antoine les repère, les suit, entre en clandestinité pour observer ce qu'ils deviennent après la rupture, après le combat, après que l'avion s'est posé et que la plage s'est vidée en glissant dans l'arrière-saison. C'est ce qu'il appelle collectionner les après. Jusqu'au jour où il part pour New York afin de s'offrir ce qu'il croit devoir être le chef-d'œuvre de sa collection, le plus poignant de tous les après : la douleur de madame Seyerling, une Noire dont la fille a été condamnée pour meurtre et exécutée. Dans un New York encore inviolé, Antoine pénètre comme par effraction dans la vie de cette mère d'une force et d'une fragilité mystérieuses. Une vie qui cache un étonnant secret dont la découverte va faire passer l'écrivain voyeur du rôle de témoin intrigué à celui d'acteur bouleversé. Après Abraham de Brooklyn et John l'Enfer, Didier Decoin retourne à New York pour traquer la vérité de nos existences. Mais les tragédies de l'Histoire sont, elles aussi, du voyage.

01/2002

ActuaLitté

Littérature française

Les sentinelles de lumière

" Tout monastère est une presqu'île où la finitude des terres pénètre comme une lame dans l'infini de la mer ; où le moine, tel Jacob encore mal réveillé et luttant pourtant avec l'ange jusqu'à la parution de l'aube, affronte le choc énorme et silencieux du divin. Or on sait le destin des presqu'îles : peu à peu , l'océan les use, les ronge et les effrite. "

02/2009

ActuaLitté

Littérature française

Louise

Joanne Guiberry a quarante ans, un modeste salon de coiffure à Saint-Pierre-et-Miquelon, une bouteille de whisky fétiche héritée d'Al Capone, une mère qui vole des petites cuillers dans les bars. Deux fois l'an, à chaque solstice, Joanne s'envole au septième ciel en compagnie de son amant, un voyageur de commerce américain. Deux fois l'an aussi, de l'autre côté de la mer, sur les rives de l'immense fleuve Saint-Laurent, trois cent mille oies des neiges se posent dans un bruit de tonnerre pour quelques semaines de festin pendant leur migration. Comme une passerelle entre le temps des solstices et le temps des oiseaux, il ya a Manon, une fille de vingt ans, étudiante et ravissante, escortée d'une grande oie blessée : Louise. Chacune à sa façon, Manon et Louise vont faire l'expérience de l'amour. et, d'une manière plus exceptionnelle, l'expérience de la mort. En passant du fleuve à l'océan, du cap Tourmente aux brouillards du petit archipel français qui dévisage l'Amérique, Manon et son oie sauvage vont apporter à Joanne un nouvel élan vers la liberté, une nouvelle idée du bonheur. Et peut-être une révélation : imaginons que la vie ne soit pas tout à fait ce qu'on croit, imaginons qu'elle soit beaucoup plus étonnante...

03/1998

ActuaLitté

Littérature française

Autopsie d'une étoile

"Un récit fiévreux, agité et sensuel [... ] Didier Decoin est irrésistiblement romancier". François Nourissier, le Point "Un très grand bouquin d'aujourd'hui, à hauteur d'homme, entre deux infinis. . ". Jean David, VSD "Sans doute le meilleur roman de Decoin après John l'Enfer". André Clavel, l'Evénement du jeudi

12/1987

ActuaLitté

Littérature française

La promeneuse d'oiseaux

1881, dans l'île anglo-normande d'Alderney. Parce qu'un accident a réduit sa voix à un murmure et l'isole des autres jeunes filles, Sarah McNeill passe le plus clair de son temps à courir les landes sauvages. C'est dans cette solitude qu'elle découvre l'histoire de lady Jane, qui, pendant un quart de siècle, espéra contre toute raison le retour de son mari, John Franklin, disparu au cours d'une expédition polaire. Un soir de bal, Sarah rencontre Gaudion, un maraîcher breton faisant route vers l'Angleterre et dont la goélette chargée d'oignons s'est échouée sur le rivage. Le temps que la mer remonte, tous deux vont connaître une telle passion qu'à la fin de cette nuit unique la petite paysanne comprend que l'homme aux mains de géant est l'amour de sa vie. "Je désire, écrit-elle à lady Jane, dont elle a décidé d'imiter l'extraordinaire fidélité, que vous m'expliquiez comment on peut aimer comme ça, c'est-à-dire comme vous. C'est la manière dont je voudrais être capable d'aimer moi aussi". Et Sarah de s'élancer à la recherche de Gaudion. D'abord sur les docks de Londres, où elle survit en livrant des oiseaux naturalisés aux clients d'un étrange empailleur, puis sur les côtes de Normandie, où une société brillante mais cruelle s'adonne à la nouvelle mode des bains de mer. Aucune déchéance, pas même celle de la prison, ne fera renoncer Sarah à la quête éperdue de son amour. Alors, ébranlé par tant d'obstination, le destin finira peut-être par céder.

01/1996

ActuaLitté

Littérature française

La route de l'aéroport

Karim a trouvé le moyen de vivre riche et heureux avec Natalia : gagner un pays en guerre, acheter une voiture, et faire le taxi pour les reporters. Cinq dollars par journaliste et par minute de trajet, tarif un peu cher mais comprenant les risques d'embuscades et de rafales perdues... En attendant, il faut quitter Cherbourg. Qui dira l'utilité d'une balle de ping-pong pour voler une Honda groseille sur le parking de la zone portuaire ? Reste le plus difficile : rejoindre un bon petit conflit bien rentable.

05/1997

ActuaLitté

Religion

Il fait Dieu

"Vingt-deux ans après sa première publication, ai-je un mot à ajouter ou à retrancher à Il fait Dieu ? Non. Même si, depuis, j'ai largement avancé dans mon âge d'homme, l'éblouissement de cette "rencontre" ne s'est pas fané. Il y a des choses trop fortes pour être dites avec d'autres mots que ceux de la toute première émotion. D'ailleurs, le "temps" de Dieu n'oscille pas du jour à la nuit, du soleil au brouillard : quand il fait Dieu, c'est pour toujours. Mais si Dieu résiste a toute usure, les livres meurent. Celui-ci était devenu introuvable, alors même que de, nombreux croyants - et incroyants - le réclamaient. C'est pour ces nouveaux lecteurs que j'ai accepté cette réédition sans retouches."

10/1997

ActuaLitté

Faits de société

Dictionnaire amoureux des faits divers

Didier Decoin raconte sa passion pour le monde des fait divers, leur environnement, leurs langages, leurs tics et leurs manies, leurs accessoires, de la malle sanglante aux machines à écrire Underwood, tous ces terrains vagues où ils aiment à éclore et à proliférer : les arcanes de la police, de la justice, des médecins et des bourreaux -qui sont parfois interchangeables. Peut-on être amoureux des faits divers ? Ce qui est certain, c'est qu'on peut se prendre de passion pour les personnages qui les habitent, qui les hantent, qui en vivent ou qui en meurent, victimes et tueurs, héros et justiciers, escrocs de haut vol et mystificateurs, journalistes et romanciers... C'est à un bal " démasqué " que Didier Decoin invite le lecteur. Entrez dans la danse : de Marguerite de Ravalet, la jouvencelle qui perdit la tête (au sens propre) pour un amour maudit, à la troublante Amanda Knox et la petite Omayra Sánchez dont la mort retransmise en direct fit pleurer le monde entier, voici quelques demoiselles en détresse parmi les plus émouvantes. Face à elles, virevoltent les quadrilles diaboliques des cannibales, des kidnappeurs, des tueurs en série et des génies de la mort. Du maquis corse au boulevard du Crime, en passant par la forêt maudite d'Aokigahara et Boston tombée dans la mélasse, voici le petit peuple des faits divers et ses mille et une histoires. A peine croyables, mais pourtant vraies.

02/2022

ActuaLitté

Philosophie

Contre François Jullien

" Ce que nous considérons aujourd'hui comme la " civilisation chinoise " est intimement lié au despotisme impérial. Nous devons la juger là-dessus - non pour nier sa grandeur, ni pour réduire le rôle qu'elle a joué dans l'histoire, mais pour déterminer le rapport que nous voulons entretenir avec elle. " François Jullien a publié sur la " pensée chinoise " des ouvrages nombreux, qui ont connu un succès considérable en France et des traductions dans une quinzaine de langues. Un autre sinologue, Jean-François Billeter, présente ici quelques-unes des objections qu'on peut lui faire sur sa méthode et sa vision de la Chine. IL ouvre un débat qu'il estime indispensable et dont il montre les implications intellectuelles, morales et politiques.

04/2006

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Julian Assange parle

De Julian Assange, vous avez beaucoup entendu parler. Souvent en mal. Mais lui-même, l'avez-vous entendu ? En réalité, si vous n'avez pas suivi de près l'affaire Assange - WikiLeaks, tout ce que vous croyez savoir sur cette affaire est probablement faux. Découvrez avec ces 200 citations, soigneusement choisies et introduites par Karen Sharpe, une pensée originale et prophétique. Qui invite à nous interroger : comment fonctionnent réellement gouvernements, multinationales, appareils militaires et presse ? Paradoxe insupportable : ceux qui révèlent les crimes vont en prison, mais ceux qui les ont commis restent impunis. En réalité, à travers le journaliste Assange, ces puissants veulent intimider et réduire au silence tous les lanceurs d'alerte dont nous avons tant besoin.

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Julian. Tome 1

" Savez-vous à quel point les jumeaux sont fusionnels ? Avez-vous une vague idée de la puissance du lien qui les unit ? Moi, je le sais... Je m'appelle Julian Adams. J'avais tout juste sept ans lorsque j'ai perdu Elena, ma soeur jumelle, dans un tragique accident. Comme vous pouvez l'imaginer, il m'a été très difficile de surmonter cette épreuve. Le mutisme, l'enfermement sur soi et la colère, mêlés à une culpabilité démentielle, furent longtemps mes meilleurs amis. Vers l'adolescence, avec l'aide d'un psychologue, je me suis sorti de tous ces maux et me suis constitué une carapace inébranlable, composée d'orgueil et d'égoïsme. Jusqu'à cette fameuse nuit où le fantôme d'Elena est venu me rendre visite pour me projeter dans un univers parallèle et déstabilisant... Reviendrai-je indemne de cette aventure ? "

06/2018

ActuaLitté

Ecole des loisirs

Julian au mariage

Un mariage, c'est pour fêter l'amour. C'est aussi pour s'amuser ! Julian et Marisol s'échappent du repas et jouent sous l'arbre à sirènes. Après ses caracoles avec Gloria, la petite chienne, la jolie robe de Marisol est toute sale. " Oh non ! " déplore Marisol, mais l'imagination de Julian et la compréhension des grands-mères lui redonnent des ailes. Et maintenant, place à la danse avec les mariées !

04/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le déclin de la lune

Le déclin de la Lune "Tout est mémoire." Après avoir retracé le destin de trois générations d'une famille ouvrière américaine, Joseph Coulson achève son roman sur ce constat désabusé. Rien n'a jamais été facile pour les Tollman : quand le père, réparateur de radios, se retrouve à la rue, victime de la grande dépression des années 1930, ils sont contraints de quitter Cleveland et d'aller vivre sous une tente en pleine campagne. Stephen, le fils cadet, évoque cette période misérable mais bucolique avec un certain bonheur, malgré la cécité naissante de la mère, la cruauté des gamins de l'école et une nature plutôt hostile dont les arbres morts sont les inquiétants vigiles. Sans doute la vitalité et l'obstination de Phil, le frère aîné, font-elles à cette époque écran à la malchance. Quand Katherine, narratrice de la deuxième partie du livre, rencontre Phil, il est devenu un ténébreux jeune homme qui chavire le cœur de la belle pianiste avant de la quitter pour s'engager dans l'armée de l'air. Nous sommes en 1939. La fatalité familiale et les épreuves de la guerre finiront par avoir raison de Phil : en 1968, c'est un père alcoolique et violent que décrit son fils James, adolescent dans l'Amérique des hippies, des Black Panthers et de la guerre du ViêtNam. Un déclin qui trouve son aboutissement dans la dernière partie du livre, lors d'une saisissante crise d'autodestruction. Bien qu'il soit le seul à ne jamais y livrer son point de vue, Philip Tollman est au cœur de ce roman polyphonique à l'écriture remarquablement modulée. Son destin brisé est emblématique de celui de sa famille en même temps qu'il nous parle d'une certaine Amérique, celle des laissés pour compte.

10/2005

ActuaLitté

Droit

Déclin et renaissance du pouvoir

Que reste-t-il du pouvoir - de ce qu'on appelait le pouvoir - à l'heure de la mondialisation ? Michel Guénaire montre que la grande interrogation du moment réside dans la dissolution généralisée et accélérée des pouvoirs et du principe même du pouvoir. L'entreprise, contrairement aux apparences, ne constitue pas un pouvoir alternatif, pas plus que les organisations internationales, ni encore l'intégration européenne. Fin de la guerre et du pouvoir militaire, mise sous tutelle du pouvoir politique par les Constitutions, diffusion avec la common law d'un droit sans code, substitution du modèle de la régulation à celui de l'administration, triomphe de la capacité d'empêchement des médias (qui ne constituent pas eux non plus un pouvoir de substitution) : autant de symptômes de ce vide de pouvoir. Le processus est-il durable ou appelé à se retourner, et comment ? Ancien universitaire et aujourd'hui avocat d'affaires, Michel Guénaire livre le fruit d'une réflexion et d'une expérience qui, entre politique, économie et droit, analyse en profondeur notre temps. Au-delà des éclats et des mirages de l'actualité, sommes-nous en train de vivre la fin du pouvoir, ou sa métamorphose ?

01/2002

ActuaLitté

Economie française

La France. Déclin ou renaissance

Si la France était bien gérée, elle serait le pays le plus prospère d'Europe. Mais, depuis quatre décennies, le pays est dirigé par une bureaucratie qui ne comprend pas le monde ouvert et transformé par l'innovation technologique, dans lequel nous vivons depuis les années 1980, avec une accélération foudroyante des mutations depuis les années 2000. Précisément le moment où la classe politique a cru aplanir les difficultés en ramenant l'âge de départ à la retraite de 65 à 60 ans en 1982 et la durée hebdomadaire du travail de 39 heures à 35 heures en l'an 2000. L'alourdissement permanent de la fiscalité et la remise en cause de l'excellence de notre système éducatif par le collège unique et le "baccalauréat pour tous" ont parachevé la fuite permanente dans la redistribution quasi inconditionnelle financée par l'endettement. Or il y a une porte de sortie dans le mur de la dette et de la médiocrité devant lequel la colère du peuple monte. Ce livre ouvre cette porte. Vers le retour de la prospérité dans l'effort, l'investissement et l'excellence.

02/2022

ActuaLitté

Géopolitique

Pétrole. Le déclin est proche

Le " pic pétrolier " est de retour. Dans les années 2000, l'idée que la production de pétrole plafonnerait bientôt avant de décroître agitait le monde de l'énergie. Le boum du pétrole de schiste aux Etats- Unis a semblé invalider cette prévision, offrant un sursis à un monde toujours accro à l'or noir. Mais ce boum révèle ses fragilités, et le compte à rebours continue. Faute de réserves suffisantes, la production mondiale risque d'entrer en déclin au cours des années qui viennent. En se basant sur des données géologiques et industrielles jusqu'ici confidentielles, les auteurs lancent l'alerte sur une menace largement ignorée... sauf des pétroliers eux-mêmes ! L'ère de l'abondance touche à sa fin. Si l'économie n'anticipe pas ce sevrage, les conséquences promettent d'être sévères. De surcroît, prévient cet ouvrage solidement documenté, le déclin de la manne pétrolière risque de provoquer des bouleversements géopolitiques majeurs. Une solution existe : prendre au sérieux nos engagements climatiques, et sortir enfin de la dépendance au pétrole. Ce livre sonne comme un réveil urgent. Matthieu Auzanneau est un des meilleurs spécialistes français du pétrole, et son livre, Or noir, réédité en poche (La Découverte, 2021), est une référence du domaine. Il dirige The Shift Project. Hortense Chauvin est journaliste à Reporterre, le quotidien de l'écologie.

09/2021

ActuaLitté

Economie

Mondialisation déclin de l'Occident

Les grands bouleversements ayant marqué l'histoire de l'humanité ont rarement été perçus par ceux qui les ont vécus. Ce constat a poussé l'auteur à se pencher sur le phénomène de la mondialisation porteur, à ses yeux, de la fin inéluctable de la civilisation occidentale. L'occident ne regroupe que le dixième de la population du globe. Or la mondialisation qui se résume à une guerre économique impitoyable entre quatre ou cinq groupes de nations, loin d'être un remède aux maux de notre temps, est l'opportunité pour le reste d'un monde qui aspire à la prospérité, de prendre sa revanche. Bouleversement dont les premières victimes seront les Occidentaux, nouveaux aristocrates menés à la lanterne. En fait, cette " Révolution " appelée à cor et à cri par une civilisation en déclin, a, par aveuglement idéologique anéanti chez nous ce qui semblait éternel ainsi que les outils dont nous disposions pour agir sur le monde. Qu'il s'agisse de la vie démocratique désormais déconnectée de la réalité mondiale uniformisée des grèves devenues inopérantes face aux délocalisations, des batailles impossibles contre un système mondial qui s'est affranchi des pouvoirs des gouvernements, des revendications pour plus de justice et le respect de la culture et des identités, auprès d'institutions et d'oligarchies qui ne les entendent pas, partout le même sentiment d'impuissance prévaut. D'où la résignation des peuples, grands perdants de cette mondialisation, qui ne se manifestent plus que par des indignations stériles ou par la montée d'intégrismes religieux et communautaristes en quête d'un mode de vie disparu et idéalisé. Rien pourtant, dans le cadre irréversible de la mondialisation, n'est joué, l'Histoire procédant toujours par ruptures brutales; qui petit dire, en effet, quels séismes nous attendent ? Mais, pour leur faire face, encore faut-il se débarrasser de nos vieilles habitudes de pensée, et soigner noue inertie intellectuelle afin de ne pas rester les spectateurs passifs de notre mise à mort programmée.

03/2012

ActuaLitté

Sociologie

Le déclin de l'institution

" On ne cesse de parler de crise des institutions, de l'école, de l'hôpital, du travail social... et, à terme, de la République. Il faut aller au-delà de cette plainte et de cette nostalgie. Longtemps, le travail sur autrui, le travail consistant à éduquer, à former, à soigner, s'est inscrit dans ce que j'appelle un programme institutionnel le professionnel, armé d'une vocation, appuyé sur des valeurs légitimes et universelles, mettait en œuvre une discipline dont il pensait qu'elle socialisait et libérait les individus. Les contradictions de la modernité épuisent aujourd'hui ce modèle et les professionnels du travail sur autrui ont le sentiment d'être emportés par une crise continue et par une sorte de décadence irréversible. Dans Le Déclin de l'institution, j'ai voulu montrer que cette mutation procédait de la modernité elle-même et qu'elle n'avait pas que des aspects négatifs, qu'elle n'était pas la fin de la vie sociale. Plutôt que de se laisser emporter par un sentiment de chute parce qu'il n'imagine pas d'autre avenir qu'un passé idéalisé, il nous faut essayer de maîtriser les effets de cette mutation en inventant des figures institutionnelles plus démocratiques, plus diversifiées et plus humaines. " F. D.

09/2002