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Gisèle Casadesus

Extraits

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12 ans et +

L'odysée d'Alizée

Noire et haïtienne, la petite Alizée à été adoptée par une famille de Français blancs. A treize ans, elle commence à prendre conscience de sa différence et se pose mille questions sur son pays natal. Entre rêve, réalité et mythologie, l'odyssée d'Alizée retrace le tumultueux parcours d'une adolescente en quête de ses origines caribéennes. Auteure d'une vingtaine de romans, Gisèle Pineau a commencé à écrire à l'âge de dix ans. Récompensée à de nombreuses reprises par des Prix littéraires dont Le Grand Prix des Lectrices de ELLE et le Prix Carbet, l'écrivain raconte l'exil, les chemins de l'identité, l'altérité, le choc des cultures, l'émigration et le racisme ordinaire.

06/2020

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Policiers

Le doute

Il avait une vie bien rangée, marié, deux enfants, un travail qu'il appréciait et pourtant tout va chavirer après la découverte d'une femme mutilée. Tout ce qu'il avait enfoui au plus profond de sa mémoire parce qu'insoutenable va ressurgir et le plonger dans les méandres de l'inimaginable vérité. Son ami lui permettra de ne pas perdre confiance et de se battre malgré les apparences et les doutes qui vont l'envahir pendant de nombreuses années.

09/2020

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12 ans et +

La chasse à l'enfant

Longtemps, Jack a fui. Il ne s'est pas présenté à un examen, il est descendu d'un train, il a quitté sa famille de gens bien, il s'est évadé d'un internat, d'une maison de correction, d'une caserne, il a passé une frontière. Il a fui les questions, les étiquettes, les brimades et les embrigadements. Il a fini par trouver refuge au coeur de la nature. Il est devenu berger. Taiseux, solitaire et attentif comme les bergers. Respectable comme eux. Il a rebâti une maison, construit ses meubles. Il élève des abeilles. Il veille sur le petit garçon de ses voisins. Il aime les fleurs, les livres et Natacha, une femme douce et rieuse. Tout est bien qui finit bien. Mais les voilà qui le rattrapent. Ils ont lancé un détective privé à ses trousses.

09/2009

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Littérature française

Le lac des oiseaux. Vivre après l'Algérie

El Oued, un dimanche des années trente. Les enfants jouent dans les dunes, et plus tard dans celles d'Ermenonville : " [...] Je ne sais pas encore que mes glissades sur le sable d'Ermenonville s'enchaînent aux tiennes tracées dans le désert. Je ne sais pas encore que notre terre a changé ou plutôt que nous avons changé de terre. Je ne sais pas encore que nos empreintes ont désormais glissé sur un autre sol, que nos racines rompues par le cours de l'Histoire se sont répandues en de nombreuses cicatrices sur l'hexagone. La métropole. " L'exil vers " la mère Patrie ". C'est ce paradoxe, dont l'Histoire ne se fait pas avare, que raconte Gisèle Seimandi sous le nom d'origine de sa mère, comme d'un sceau qui protégerait le fragile passé. La vie à Touggourt, un autre monde, d'autres horizons. Que des retours, des décennies plus tard, ont ravivé, en rouvrant les portes de l'enfance. Mais, surtout, les conversations avec sa mère, les souvenirs impalpables, la mise à nu des racines du temps, la vie à reconstruire après la vie près du Lac des Oiseaux, les évocations, les travaux simples et le quotidien familial d'autrefois sont entretissés avec une émotion discrète. Ces belles pages sur un hier que le temps effaçait peu à peu sont empreintes de poésie et de sérénité. Comme quoi, parfois, le passé sait nous attendre, et plus encore nous atteindre.

03/2011

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Religion

Chemin de croix avec sainte Bernadette pour la conversion des pécheurs et pour les âmes du purgatoire. Messages de la Vierge de Lourdes à Bernadette à la 6e, 8e et 9e apparition

A l'intérieur de cet ouvrage, Gisèle Bomal nous aide à prier les stations de Chemin de Croix d'après des extraits du message de Notre-Dame de Lourdes, la vie et les paroles de sainte Bernadette. "Portons et embrassons la Croix que notre bon Jésus nous présente ; demandons-Lui, ainsi qu'à la très Sainte Vierge, force et courage, afin de la porter à leur exemple, sans nous laisser abattre. Ne craignez pas de porter la Croix, [...] portez-la avec amour, fidélité et générosité. Rendez-la tous les soirs à Notre Seigneur, qui vous la rendra tous les matins à votre réveil. Recevez-la toujours avec amour et générosité. Cette Croix fera votre gloire et votre consolation. Ô Jésus, Jésus, je ne sens plus ma Croix quand je songe à la Vôtre !" (Bernadette)

05/2015

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Photographie

Mémoires de l'oeil

Née sous un tableau de Caspar David Friedrich, le grand peintre du romantisme allemand, Gisèle Freund a quinze ans quand son père lui donne son premier appareil photo. Jeune étudiante en sociologie à l'université de Francfort, élève de Karl Mannheim et d'Adorno, elle doit fuir le régime nazi et quitter l'Allemagne en 1933. A Paris, elle passe sa thèse de doctorat sur la photographie en France au XIXe siècle, puis se consacre au reportage. Elle innovera dans ce domaine et sera la première à utiliser couramment des films en couleurs. D'André Malraux à Virginia Woolf, de Colette à James Joyce, c'est le monde littéraire de l'avant-guerre qui devient le sujet privilégié de son objectif. Les nombreux portraits de célébrités qu'elle réalise alors la rendront célèbre à son tour. L'ensemble d'images et de textes que Gisèle Freund réunit aujourd'hui sous une forme autobiographique reflète plus de quarante ans de familiarité avec un métier - le photojournalisme - qu'elle continue de juger irremplaçable. Pour avoir traversé l'histoire, elle écrit la sienne à sa manière, toute d'attention aux autres, de lucidité et d'humour. Et, sous leur apparente discontinuité, les séquences du livre s'ordonnent autour de quelques idées-forces auxquelles l'oeuvre de Gisèle Freund n'a cessé d'être fidèle. La réalité sociale, l'événement politique, les visages d'un écrivain connu et d'un enfant anonyme, la vie quotidienne des chômeurs de l'Angleterre industrielle et du paysan mexicain, autant de territoires où s'inscrit, dans la vigilance de l'instant, le regard du photographe. Témoin exemplaire, Gisèle Freund a toujours su regarder activement le monde : révéler l'homme à l'homme, telle est, pour elle, la tâche primordiale de la photographie. 89 photographies, 12 pages en couleurs.

05/1977

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Romans historiques

Un zeste d'orange et d'espoir

Le roman débute dans un petit village des Baléares, début XXe siècle, où l'on vit paisiblement entre culture de la terre et fabrication de chaussures mais les villageois sont soumis à des traditions et à l'église. Certains ont l'impression d'étouffer et souhaitent se libérer de ces carcans traditionnels et religieux. Tous rêvent de la France comme d'un eldorado où la vie est plus facile. Ils entrainent leurs familles dans cette quête d'un mieux-être. Leurs rêves vont se heurter au réel de la vie quotidienne, aux difficultés d'adaptation à un nouveau pays et aux bouleversements du monde. Gisèle Haristoy brosse avec dextérité de beaux portraits d'hommes bouleversés par la perte de leurs repères et un peu perdus par la modernité qui avance. Elle excelle à raconter le quotidien de ces familles, les petits gestes du quotidien, les aventures sentimentales, les échecs professionnels mais aussi les joies et les petits bonheurs qui nous les rendent attachants et vivants. Elle raconte surtout les aventures d'une branche de sa famille qui résonne aujourd'hui fortement avec l'actualité. A travers ce récit elle décrit l'histoire universelle de l'exil et elle rend palpable ce que l'on peut ressentir lorsqu'on quitte toute sa famille, sa terre et tous ses repères pour construire une nouvelle vie avec presque rien. Un livre attachant et émouvant à lire sans tarder !

03/2020

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Histoire de France

Le Sénat sous la IIIe République. 1920-1940

A la fin du XIXe siècle, le Sénat devient l'un des piliers du régime républicain, composé de notables essentiellement ruraux, très majoritairement radicaux ou républicains modérés, profondément attachés au caractère parlementaire des institutions, à la laïcité, au libéralisme économique et politique et à la défense nationale. Comme le montre Gisèle Berstein dans cette vaste fresque, ces éléments constitutifs de la tradition républicaine se trouvent menacés dans l'entre-deux-guerres par les nombreux troubles qui affectent le pays. Ces menaces conduisent le Sénat, qui se considère comme le gardien du régime, à mener un incessant combat contre les empiètements du gouvernement sur le droit de contrôle de la Haute-Assemblée, contre la poussée communiste, contre les risques d'étatisation qu'il croit discerner dans l'expérience du Front populaire... La perte d'influence de la Chambre haute annonce ainsi la crise du régime parlementaire et le Sénat assiste impuissant au double échec de 1940 qu'il a tenté en vain d'éviter, la défaite militaire de la France devant l'Allemagne et l'effondrement du régime républicain...

11/2014

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Littérature française (poches)

Cent vies et des poussières

"A chaque fois qu'un docteur lui confirmait qu'elle portait un enfant, Gina éprouvait aussitôt l'étrange et merveilleuse sensation de flotter dans un temps parallèle. Elle était alors intimement persuadée de détenir un pouvoir qui s'activait en elle dès la première semaine de gestation, se déployait jusqu'à la délivrance et s'amoindrissait au fur et à mesure, avant de disparaître d'un coup, le jour même où sortait la troisième dent de l'enfant". Après chaque accouchement, Gina promet de ne plus tomber enceinte, mais "rechute" systématiquement. Au grand dam de sa fille Sharon, qui sait que chaque fois sa mère s'éloigne un peu plus de ses sept enfants. A travers cette chronique douce-amère, Gisèle Pineau brosse le portrait de la Guadeloupe d'aujourd'hui, tiraillée entre ses douleurs anciennes et ses fléaux modernes.

06/2013

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German Elements in the Fiction of George Eliot, Gissing, and Meredith

George Eliot, Gissing and Meredith are the nineteenth-century British novelists who, in their fiction, made the most significant and substantial use of German material. The function of this material is twofold, relating both to the life presented and to the presentation. An elucidation of the German references adds not only to a fuller understandig of the individual novels, but also of the author's theory and practice of fiction, and of one of the experimental tendencies in the "wide" tradition of the English novel.

12/1980

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Romans historiques

Les filles de Gergovie

"Sur la tête de ma mère, j'te jure que c'est vrai ! " C'est cette petite phrase qui a tout déclenché. Ce sont ces quelques mots qui ont décidé Jeanne à réagir. La cinquantaine sage et soumise, elle a besoin de recul pour réfléchir au sens de sa vie. Elle a toujours assumé ses responsabilités, tenu son ménage, élevé ses enfants, choyé son mari... Mais elle, qui pense encore à elle ? Son imagination, pour quelques jours de vacances, l'emmène de la Préhistoire au XIXe siècle en passant par l'ère gauloise et le Moyen Age, retraçant les méandres de la condition féminine au fil des siècles. C'est un roman qui parle d'amour et de haine, de peur et de désirs, de révolte aussi. Avec toujours, en toile de fond, l'ombre mythique du plateau de Gergovie.

03/2014

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Sciences politiques

Les écrivains et la politique en France. De l'affaire Dreyfus à la guerre d'Algérie

De l'affaire Deyfus à la fin des années 1960, on ne compte plus les écrivains qui ont incarné en France la figure de l'"intellectuel", celui qui s'engage dans la cité en mobilisant son pouvoir symbolique. On pense tout de suite à Zola. Mais aussi à Aragon, à Malraux, à Sartre, à Simone de Beauvoir, et à tant d'autres. Autrement dit, d'abord aux écrivains de gauche ou, à tout le moins, réputés "progressistes". Cependant, si Malraux fut le premier ministre de la Culture français, et si le modèle sartrien de l'engagement a connu une diffusion mondiale, il ne faudrait pas oublier pour autant ceux qui, au nom de leur engagement à droite, se sont illustrés dans les années sombres de notre histoire : Maurras, Brasillach, Rebatet, Drieu la Rochelle, Céline. Le regain d'intérêt pour leurs écrits les plus virulents dans un contexte de montée de l'extrême droite et de la xénophobie nous invite au contraire à un retour sur l'histoire de leurs engagements. De fait, toutes les représentations étudiées dans ce livre demeurent profondément ancrées dans notre culture politique et ont même connu un regain d'actualité depuis les années 1990, qu'il s'agisse des catégories de droite et de gauche (malgré les tentatives de nier leur validité), du débat Orient/Occident (le choc des civilisations), ou encore des affrontements politiques autour de l'"identité nationale". Elles constituent le vivier auquel puisent les intellectuels, les prophètes et les idéologues d'aujourd'hui, comme en témoigne l'épilogue de ce livre. D'où la nécessité d'en revisiter l'histoire et d'en comprendre les ressorts culturels et professionnels, comme nous le propose cet essai documenté et profondément neuf, qui interroge aussi les formes de l'engagement.

09/2018

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Littérature française (poches)

Fleur de Barbarie

" Je savais que j'étais née en Guadeloupe et que j'étais arrivée à l'âge de quatre ans chez Tata Michelle. J'en avais neuf, cette année-là où ma mère s'était présentée à la ferme avec sa lettre officielle qui l'autorisait à me reprendre. Cependant, même en forçant ma mémoire à réveiller des souvenirs endormis, sans mentir, j'avais l'intime conviction d'avoir toujours vécu dans la ferme de la Sarthe, auprès de ma Tata Michelle, la plus grande fan de Joséphine Baker, de Pépé Marcel, le seigneur des forêts magiques, et de Mémé Georgette toquée des crimes de sang. " En 1984, Josette débarque en Guadeloupe. Elle découvre Théodora, sa grand-mère, et sa case peuplée de fantômes et d'esprits retors. Au pays natal, à la fois brutal et enchanteur, les fleurs qui s'épanouissent exhalent les secrets d'un passé fané et tourmenté. A la recherche de ses racines, ballottée et écartelée entre les mondes barbares, Josette va sur les traces de sa mère et prend parfois des airs de Joséphine Baker...

06/2007

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Littérature française (poches)

Chair Piment

" Elle s'ouvrait. Se cabrait. Se laissait tourner et retourner, pénétrer... En redemandait. Voulait les sentir, durs, en elle... Ils entraient en elle, gratis, tâtaient sa chair, goûtaient sa peau. Fallait qu'elle soit prise. Possédée. Traversée, sans paroles, par des sexes d'hommes. Ça la prenait, comme ça, comme une fièvre. A ces moments-là, elle ne gouvernait plus son corps. Elle consommait du sexe, le sexe dressé des hommes. En redemandait. En rêvait parfois. Et se réveillait en sursaut, au milieu de ses nuits, avec l'envie d'un corps d'homme ajusté au sien. Fallait qu'elle soit prise, possédée, traversée... " Dans la frénésie sexuelle, Mina Montério tente de se perdre et d'échapper aux fantômes qui la hantent et l'escortent depuis son départ de la Guadeloupe. En particulier celui de sa sœur Rosalia, brûlée vive là-bas dans un incendie. Pour s'en défaire, il faudra que Mina aille en Guadeloupe, sur les lieux des drames de son enfance... Où, derrière les apparences, se cachent souvent des haines nourries par des sortilèges maléfiques.

05/2004

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Littérature française

Katherine Mansfield dans la lumière du Sud

Katherine Mansfield perd son jeune frère Leslie durant la guerre, en 1915. Désormais hantée par son souvenir et le tendre écho de leur enfance en Nouvelle-Zélande, elle se sent appelée par le sud solaire, ne supporte plus l’Angleterre : avec John Middleton Murry, son amant, elle part vivre quelques mois de parfait bonheur à Bandol… Eclairant “sa véritable autobiographie, celle de son moi intérieur”, que l’on découvre dans son journal, ce récit retrace le périple vécu par Katherine Mansfield de 1915 à sa mort en 1923 : elle a alors trente-quatre ans. Aimantée par le sud, syndrome de son île natale, l’écrivain néo-zélandais tente durant ces huit années de trouver le havre de paix qui lui manque tant. Ses perpétuels allers-retours sont autant d’espoirs satisfaits puis déçus, de soubresauts de la maladie, d’attentes malmenées par son époux. Pourtant fière et libre, Katherine est enchaînée à cet amour idéalisé, qui ne survit que par l’absence sans cesse renouvelée. En parallèle, la mort rôde, l’incite à apprécier chaque seconde et chaque paysage, à poursuivre encore la route…A l’image de Katherine Mansfield et de son écriture, le récit adopte les méandres de celle qu’il observe : tours et détours, foi et désespérance, amour-haine, la palette est infinie et les contrastes sont saisissants. Gisèle Bienne compose son portrait avec sobriété, navigue dans le temps au plus près des états d’âme de Katherine Mansfield, soit entre rêverie et réminiscence, révélant la tragique partition d’un personnage condamné, et provoque l’irrésistible envie d’aller à la rencontre des oeuvres de l’écrivain.

06/2011

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Romans de terroir

La petite fille qui aimait les chats

Ce sont cinq cabossés de la vie, cinq êtres en attente d'un meilleur ou d'un pire : Franck, en galère depuis quatre ans ; Julia, la trentaine recluse, complexée par son physique ; Paulette, vieille dame au coeur tendre ; Emile, cafetier bourru qui n'a jamais pu devenir marin. Et puis il y a Valentine, petite fille de dix ans qui a déjà beaucoup vécu. Les anges gardiens existent-ils ? Celui-là pourrait bien prendre l'apparence d'une petite boule de poils mutine et attachante.

03/2020

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Littérature étrangère

Vainqueur aux points

C'est avec un humour corrosif que Gisela Elsner nous présente, dans ce roman, une peinture de la classe dirigeante en Allemagne fédérale. Sous le feu du projecteur, Norbert Mechtel, propriétaire d'une fabrique de blouses et de dessous féminins, qui se pique d'être non conformiste et fréquente, chez son gendre sculpteur, des dames richissimes et nerveuses, de gros industriels ainsi que quelques parasites et beaux esprits, lors de réceptions où l'on s'efforce d'effacer les différences en affichant une familiarité de bon ton. Mechtel est un esprit éclairé. Social-démocrate. Il apporte même son appui au candidat local (les flots de bière et les kilomètres de saucisse transforment en kermesse les réunions électorales où patron et personnel se retrouvent coude à coude), ce qui ne l'empêche pas, ensuite, pour réduire un déficit, de licencier une trentaine d'ouvrières. N'oublions pas, parmi les tableaux d'atmosphère, la description de l'intérieur luxueux et personnalisé de Mechtel, ou les séances chez le grand coiffeur styliste qui offre à sa clientèle cigares et whiskies dans la tiédeur de ses salons couleur tabac.

11/1979

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Sociologie

La cause des femmes précédé de Le temps des malentendus. Edition revue et augmentée

Le féminisme, c'est quoi ? Ça existe ? Aujourd'hui ça pourrait exister. Et pour quoi faire ? "Les femmes ont tout obtenu", répondent-ils, et même répondent-elles, quelquefois. Et pour quels résultats ? La solitude de fond de la féminité, et la déroute de nos mâles devant leurs égales. "La super woman" est épuisée. Quant au commun des hommes, sans le "miroir grossissant" que présentait, à ses exploits masculins, sa compagne d'antan, il se sent réduit de moitié. Donc grandeur nature. [...] Enfermée dans son rôle féminin, la femme ne mesure pas à quel point son oppresseur est lui-même prisonnier de son rôle viril. En se libérant, elle aide à la libération de l'homme. En participant à égalité à l'Histoire, elle la fait autre. Cela ressemble fort à une révolution tranquille, mais forte et sûre de l'avenir. Pourquoi le féminisme aujourd'hui ? Justement pour réussir là où l'égalité économique a échoué. Là où la culture patriarcale résiste. Le féminisme vient seulement de commencer sa longue marche. Dans vingt ans, dans cent ans, il aura changé la vie.

02/1992

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Littérature française

Ma mère est morte

"Aujourd'hui nous sommes le 4 février 22, ma mère est morte. J'apprends cette nouvelle par mon frère aîné, tôt le matin en arrivant au bureau. Cette annonce m'anéantit, un tourbillon de pensées me traverse, et puis s'arrête, je bloque sur une banalité, dois-je dire, ma mère est morte, ma mère est décédée, j'ai perdu ma mère ? Je sens mon intérieur disséqué. Une vive sensation de déchirure, brûlure intérieure m'envahit, je ne me sens pas bien. Je pleure, je n'arrête pas, ni rien, ni personne n'arrive à arrêter ses pleurs, mes yeux jaillissent, de pleurs, comme un robinet qui dysfonctionne, coule, coule, impossible de l'arrêter. Pendant ce temps, autour de moi, un élan d'humanité, d'affection, de tous, professionnels, amicaux, familiaux vient m'entourer, me réconforter, mais rien n'y fait, j'ai l'impression de chute d'une falaise mais retenue par je ne sais quoi. Ca mouline dans ma tête, elle va exploser. La boucle se remet en marche, comment dois-je parler du décès de ma mère, ma mère est décédée ? Elle est morte ? J'ai perdu ma mère ? La dernière formulation me heurte, m'agace au plus profond, si la plupart des civilisations pensent à la réincarnation, au jugement dernier, alors la mort n'est donc pas une perte, c'est juste une transformation : "j'ai perdu ma mère" cette notion de perte me perturbe. Oui, pourquoi dit-on alors que les morts ne sont pas morts ? Ca veut bien dire que l'âme, esprit, bidule, n'est pas si loin, ok, j'arrête, je n'en sais rien. C'est décidé, je vais simplement dire : ma mère est morte ". Gisèle Face naît à Zingui, un petit village d'Afrique situé au coeur du Cameroun. Fille d'enseignants, elle exerce à présent comme assistante sociale dans un hôpital. Humaniste et militante, elle est membre active d'une association qui prône l'idée suivante : "l'autre comme soi, l'autre comme soin" . Elle met en pratique ce concept quotidiennement au coeur du terrain hospitalier, où elle accorde une grande considération à ses patients. Femme de caractère, elle écrit sans cesse.

12/2022

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Littérature française (poches)

Perturbations

Qui passerait par là l'hiver, à moins de s'être égaré dans cet entrelacs de routes étroites et sinueuses qui ne mènent qu'à une ou deux maisons isolées, perdues au bout d'une piste caillouteuse à flanc de montagne ou au fond d'un ravin? D'où venait-elle, cette femme? Bien vite, Étienne a compris: son repas à peine terminé, oh, il était tôt encore, même si à travers la vitre on ne voyait plus rien, rien que ces flocons qui tombaient dans le halo du réverbère, lents, têtus, une chute uniforme qui ne semblait jamais devoir cesser, elle a dit: cette maison, Lavérandière, où est-elle, comment peut-on s'y rendre? Les clients, au bar, qui venaient là tous les soirs pour l'apéritif, intrigués par cette femme seule un soir de neige dans un pays où personne l'hiver ne vient jamais, juste un ou deux voyageurs de commerce qui ne s'attardent pas, tous se sont arrêtés de parler, l'oreille aux aguets.

06/2006

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Littérature française

Ce matin-là...

Il est des êtres dont le destin est de se croiser. Où qu'ils soient, où qu'ils aillent, un jour ils se rencontrent. Angèle veut y croire, elle a sous les yeux l'exemple de Cathy son amie d'enfance et Thierry, le couple idéal que tout le monde envie. Elle va le rencontrer celui qu'elle attendait, puis le perdre, tenter de l'oublier dans d'autres bras comme ceux de Laurent, "l'homme qui tombe à pic" , la bouée après le naufrage, l'oxygène à trois litres minutes en haut de l'Everest, le ventilateur sous les tropiques, le matelas à mémoire de forme après le futon... Gentil, attentionné, compréhensif, charmant... Mais comment se contenter de tiédeur quand on a connu l'ardeur ? Elle cherche, se cherche. Elle caresse l'espoir de pouvoir enfin tourner la page, mais en une fraction de seconde, sa vie va se briser en mille éclats de verre, comme ce miroir qu'elle a pulvérisé en claquant une porte un soir de colère. Et si, malgré les apparences, c'était la chance de sa vie ?

03/2021

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Science-fiction

La Chambre d'Isis Tome 1 : Ou la rencontre d’une flamme jumelle

Lucie s'ennuie dans son couple, elle essaie d'être une bonne épouse, une bonne mère, mais il lui manque quelque chose. Elle part sur les réseaux sociaux et là, elle rencontre une âme masculine qui va beaucoup compter dans sa vie. La chambre d'Isis va naître, Lucie va accoucher de 7 objets qui vont compter pour le couple et surtout le sceptre qui va leur permettre de voyager. Ensemble, ils vont acheter un bateau qui va se transformer en bateau de croisière. Le couple va subir une première épreuve très difficile où Lucie doit utiliser ses pouvoirs pour contrer le couple russe. Par la suite, le couple va organiser la table d'Athéna, la célébration des moussaillons et les fameux vendredis aux fromages, mais la plus grande des prestations est le bal des capitaines, est-ce que Lucie va être à la hauteur pour recevoir ses invités ? Une épreuve terrible va venir affecter le couple, c'est l'épidémie de l'avion où Lucie partira auprès de Zeus pour recevoir les éclairs. Est-ce que cela va suffire pour guérir tous les gens de l'avion ? Pourra t-on éviter les morts ? D'autres aventures attendent le couple Jean et Lucie qui vont se retrouver dans une crevasse, Lucie n'avait jamais eu aussi peur de sa vie. Va-t-elle parvenir à porter secours au couple qui est resté coincé ?

01/2023

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Judaïsme

La question juive de Maurice Blanchot

La thèse de cet essai est que Blanchot vient à la littérature par la reconnaissance de l'étranger, et que la littérature devient progressivement, pour lui, synonyme de cette altérité fondatrice dont la judaïté constitue le site.

02/2023

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Littérature française

L'Imbécile et l'encyclopédie

"On demande souvent pourquoi les AAA - l'Académie des Auteurs Anonymes. La réponse reste aussi étonnante que les fondements de la société : "Parce que la première lettre de l'alphabet ne pouvait pas rester l'otage des charcuteries ! " [... ] Leurs talents sont aussi variés que peut l'être un plateau de fromages servi un jour de noces dans un château baroque d'une bourgade reculée des environs d'Angers ou de Bordeaux". AAA Ce roman est comme un mets raffiné : on y trouve le moelleux de la tendresse, l'aigre-doux de la vie et tout le mordant du monde littéraire.

09/2021

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Littérature française

Madame

Dans le grand appartement où elle vit confinée au service de Madame, une femme raconte. Avec une haine teintée de jubilation, elle décrit son servage. Qui est Madame, vieille femme juive rescapée de l'extermination ? Et si la cuisinière était sa fille ? A moins que toutes deux ne soient qu'une seule et même personne. Gisèle Berkman nous donne ici un premier roman vertigineux. Dans le grand appartement où elle vit confinée au service de Madame, une femme raconte. Avec une haine teintée de jubilation, elle décrit son servage, les recettes de cuisine inventées pour complaire à sa patronne irascible. Elle raconte Madame, cette vieille femme qui joue du piano, se rêve en Danielle Darrieux, et tyrannise son employée. La cuisinière note tout. Elle consigne, jour après jour, tout ce quotidien qui l'étouffe. Les jours se traînent tandis que Madame sombre dans la démence. Et les identités s'échangent jusqu'au vertige. C'est comme si la mémoire qui peu à peu se retire de la vie de l'une venait éclaircir les nombreuses questions de l'autre. Qui est Madame, vieille femme juive rescapée de l'extermination ? Et si la cuisinière était sa fille ? A moins que toutes deux ne soient qu'une seule et même personne. Et qui était Monsieur, dont le bureau est interdit d'accès ? Un jour, la cuisinière découvre la photo d'un enfant, le petit Ilia, mort pendant la Shoah, et cette image énigmatique l'obsède, aimante sa vie tout entière. La Shoah, jamais nommée, est le centre obscur autour duquel tout gravite, aussi bien la folie des personnages que le désastre qui s'abat progressivement sur eux. Mais Madame est aussi la chronique d'une émancipation, et celle-ci passe par le langage, par les joies ineffables et amères qu'il procure. Gisèle Berkman nous donne ici un premier roman vertigineux. Le style, la maîtrise de l'écriture et de l'émotion, la gravité du sujet changée en grâce, tout cela fait de Madame un grand texte.

08/2021

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Famille

Plaidoirie pour l'avortement

"L'acte de donner la vie, comme l'acte de ne pas la donner, c'est un acte volontaire, c'est un acte de responsabilité. Ce que je voudrais que le Tribunal comprenne et, après lui, les hommes qui nous gouvernent, c'est que nous sommes des êtres libres et responsables, tout comme les hommes. Et puisque nous devons donner physiologiquement la vie, il faut que nous le décidions en êtres libres et responsables, et sans le contrôle de personne". Un texte essentiel, une plaidoirie historique pour le droit à l'avortement en France.

06/2023

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Réussite personnelle

Etre organisé. La clé pour une vie heureuse et moins stressante

Ce livre est un bel outil pour vous accompagner à être une personne bien organisée, il regorge de motivations pour la gestion du temps, des finances et d'autres aspects importants de votre vie. Des méthodes et cas pratiques déjà expérimentés y sont partagés. Le plus beau cadeau à offrir et à s'offrir.

07/2022

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Littérature française

Les larmes de Chalamov

Chalamov accomplit en écriture un voyage au bout de sa nuit et de celle de ses contemporains. [...] Les Récits de la Kolyma opèrent comme oeuvre de résistance à la désintégration de l'humain. Chalamov : corps usé et blessures à l'âme - "l'âme", un mot qui revient souvent sous son crayon, une âme libre. Chalamov, ni dieu, ni maître, ne s'est plus rallié à aucun mouvement. C'est sous cet éclairage que s'est produite ma rencontre avec ses textes qui, au bout du voyage, disent la victoire d'un homme bon sur les forces tentaculaires du Mal. G. B.

04/2023

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Humour

Tu sais que tu es soixante-huitard quand...

Tu sais que tu es soixante-huitard quand... tu parles des années 1960-1970 comme un ancien combattant ; tes enfants t'appellent par ton prénom en te tapant dans le dos ; tu salues encore les gens en faisant le V de la victoire, la tête de côté. Si tu penses qu'aujourd'hui, la révolution, c'est plus ce que c'était, ce livre est fait pour toi !

04/2019

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Poésie

Une douce poésie

Ce recueil transmet différents poèmes, aussi bien en lien avec la magie de l'amour que de l'inspiration du trajet de l'âme, d'un colibri ou d'un écureuil. Il met en évidence une Terre de lumière. Il y a même un conte en poésie, dans Nuance d'amour, qui ouvre le recueil, un honneur à nos mains et les Illuminées viennent en fin de recueil pour donner un sens à la beauté de l'éveil qui nous fait continuer notre balade vers l'agilité de la danseuse clôturant ce petit livre.

06/2022