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Editions Héloïse d'Ormesson

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Pléiades

Oeuvres. Réunit Au revoir et merci ; La gloire de l'Empire ; Au plaisir de Dieu ; Histoire du juif errant

"Je suis, à ma façon, un amateur d'histoire, un spectateur du bon Dieu. Dans la mesure de mes moyens, j'étais, j'essayais d'être, je suis toujours ou j'essaie d'être le témoin du temps qui passe et de ma propre vie. C'était l'ambition avouée de La Gloire de l'Empire et d'Au plaisir de Dieu. Au revoir et merci n'avait pas d'autre sens. Est-ce qu'il y a rien d'autre à faire, pour un écrivain, pour un homme, que de s'efforcer de comprendre notre monde et sa vie ? Est-ce qu'il existe d'autre tâche pour moi que de balancer mon fanal le long des trains étincelants du temps qui nous emporte ? Je suis une espèce de lampiste de l'histoire. Je suis une espèce d'agent secret de Dieu. Peut-être, un jour, tremblez, bonnes gens ! je m'en expliquerai à nouveau." Jean d'Ormesson, Au revoir et merci, préface de 1976. Comme on lui demandait un jour s'il n'avait pas été tenté de varier son style, Jean d'Ormesson répondit qu'il était au contraire heureux d'avoir pu rester identique à lui-même. "C'est pour cela, précisait-il, que vous retrouverez, par clin d'oeil et comme une marque de fabrique, dans chacun de mes livres un passage d'un livre précédent." Le lecteur découvrira ces discrets rappels dans les quatre ouvrages ici réunis et dont, c'est la première vertu d'un tel recueil, l'unité saute aux yeux : la préoccupation essentielle de l'auteur et de ses personnages, le trait commun à toutes les histoires auxquelles ceux-ci donnent vie (récit d'une jeunesse, histoire d'un Empire, histoire d'une famille, histoire sans fin des pérégrinations du Juif errant), c'est le temps. Le temps qui dure, le temps qui passe, celui contre lequel on remporte parfois des victoires plus ou moins éphémères : "Il n'y a qu'une chose sous le soleil qui mette un terme, pour un temps, à l'écoulement perpétuel : c'est l'amour." Entré en littérature pour des raisons (selon lui) "douteuses", Jean d'Ormesson a construit une oeuvre sur le "mélange du temps historique et du temps individuel", en héritier de Chateaubriand ("Chaque âge est un fleuve qui nous entraîne...") mais aussi, peut-être, de Borges : "La croyance générale a décidé que le fleuve des heures, le temps, s'écoulait vers l'avenir. Imaginer un sens contraire n'est pas moins raisonnable et en tout cas plus poétique." Etabli en lien avec l'auteur, préfacé par Marc Fumaroli, ce volume propose en outre, grâce à Bernard Degout, des notices retraçant la "carrière" des ouvrages inscrits à son sommaire, et de nombreux documents aujourd'hui inaccessibles, comme le magnifique article par lequel Jacques Le Goff salua en 1971 La Gloire de l'Empire, "oeuvre pionnière" marquant la naissance de "l'histoire-fiction".

04/2015

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Littérature française

Le bonheur à San Miniato

" Il y avait deux bouteilles de champagne dans le coffre de la voiture. Nous les débouchâmes toutes les deux et nous bûmes au goulot à la santé de Pandora. - Au passé ! dis-je en riant. - Au passé, vieux frère ! dit Javier. - Au passé ! dit Agustin. - A l'avenir ! dis-je en vidant la dernière des deux bouteilles. A l'avenir qui n'est rien d'autre qu'un passé en voie de fabrication. Nous avions bu pas mal. Nous avions un peu pleurniché. Nous arrivâmes à l'aéroport en faisant des zigzags et dans un état de gaieté inquiétant. Un policeman britannique nous regarda avec soupçon. - Nous sommes des partisans de l'avenir, lui dit Agustin. - C'est là, dit Javier, que nous avons l'intention de passer le reste de notre vie. Notre ami s'y installe. Nous l'accompagnons jusqu'à l'avion. Nous restâmes debout quelques instants, la tête un peu tournée, ne sachant plus de quoi parler. - Mon Dieu ! dit Agustin, qui était saoul comme un Polonais, qu'avons-nous fait de notre vie ? - Mais des souvenirs, lui dis-je. Nous en avons fait des souvenirs. Et peut-être une histoire. Il n'y a pas mieux qu'une histoire pour tâcher de sauver le monde. "

02/2004

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Littérature française

Et toi mon coeur pourquoi bats-tu ? [EDITION EN GROS CARACTERES

Ce livre aspire à donner du plaisir et peut-être un peu d'émotion à ceux qui le liront. Il est fait de proses et des poèmes que je connais par coeur. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui à force de familiarité, d'admiration, d'une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi. Ils tournent pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Les textes réunis ici ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence.

11/2018

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2 : Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée ; La douane de mer ; Voyez comme on danse ; C'est une chose étrange à la fin que ce monde ; Comme un chant d'espérance ; Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Aux lecteurs abordant le continent d'Ormesson s'offrent deux entrées. D'un côté l'oeuvre du bâtisseur de cosmogonies, adressées au plus large public, mais suscitant l'intérêt d'astrophysiciens ; de l'autre celle de l'écrivain travaillant une matière intime. En réalité, les livres de Jean d'Ormesson entrelacent si bien ces deux aspects que l'interrogation sur le monde et la quête autobiographique n'y font qu'un. "Je ne crois qu'à l'anecdote et à la métaphysique", dit l'un de ses personnages. Ce second tome, dont Jean d'Ormesson a composé lui-même le sommaire, s'ouvre sur une renaissance. Le récit intitulé Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée (1978) marque un retour à la littérature après un passage à la direction du Figaro. Le volume se referme sur un autre texte autobiographique, Je dirai malgré tout que cette vie fut belle (2016), dans lequel l'auteur met sa vie en procès. Entre ces deux pôles, quatre livres décisifs. Roman des romans, La Douane de mer (1994) est animé par une gigantesque ambition littéraire, tandis que Voyez comme on danse (2001) s'épanouit au milieu des ruines de l'Histoire. Pour d'Ormesson "le monde est un puzzle", et il revient au romancier d'en assembler les pièces, quitte à faire vacilIer le genre du roman, comme dans C'est une chose étrange à la fin que le monde (2010), que vient compléter Comme un chant d'espérance (2014), son testament spirituel. L'immense popularité de Jean d'Ormesson a pu contribuer à masquer ses audaces. Or l'art de la conversation, dont il était un maître, trouve des échos surprenants dans des formes dialoguées qui bousculent les règles de la narration. L'oeuvre de l'un des plus égotistes de nos écrivains est ici éclairée par un stendhalien éminent : Philippe Berthier.

09/2018

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Littérature française

Et moi, je vis toujours

Il n'y a qu'un seul roman - et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages : l'Histoire. Tout le reste est imitation, copie, fragments épars, balbutiements. C'est l'Histoire que revisite ce roman-monde où, tantôt homme, tantôt femme, le narrateur vole d'époque en époque et ressuscite sous nos yeux l'aventure des hommes et leurs grandes découvertes. Vivant de cueillette et de chasse dans une nature encore vierge, il parvient, après des millénaires de marche, sur les bords du Nil où se développent l'agriculture et l'écriture. Tour à tour africain, sumérien, troyen, ami d'Achille et d'Ulysse, citoyen romain, juif errant, il salue l'invention de l'imprimerie, la découverte du Nouveau Monde, la Révolution de 1789, les progrès de la science. Marin, servante dans une taverne sur la montagne Sainte-Geneviève, valet d'un grand peintre ou d'un astronome, maîtresse d'un empereur, il est chez lui à Jérusalem, à Byzance, à Venise, à New York. Cette vaste entreprise d'exploration et d'admiration finit par dessiner en creux, avec ironie et gaieté, une sorte d'autobiographie intellectuelle de l'auteur.

01/2018

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Littérature française

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle. Volume 2 [EDITION EN GROS CARACTERES

Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce " monde d'hier?" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : " Vous n'imaginiez tout de même pas, que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires?". Les aventures d'un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l'éternité, et qui nous emportera...

05/2016

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Littérature française

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle. Volume 1 [EDITION EN GROS CARACTERES

Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce " monde d'hier?" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : " Vous n'imaginiez tout de même pas, que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires?". Les aventures d'un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l'éternité, et qui nous emportera...

05/2016

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Littérature française (poches)

Comme un chant d'espérance

" Il y a quatorze milliards d'années, une explosion se produit. En naissent les étoiles, les galaxies, le Soleil et la Lune, la Terre, la guerre du feu, l'acropole d'Athènes, la Grande Muraille de Chine, les Confessions de saint Augustin, Le Songe de sainte Ursule par Carpaccio et Le Songe de Constantin par Piero Della Francesca, La Cantate du café de Bach et La Vie parisienne d'Offenbach. J'écris ces mots. Et vous les lisez. Le monde s'est mis en marche. Que s'est-il donc passé ? " Jean d'Ormesson tente avec gaieté de percer le mystère du rien, c'est-à-dire du tout. Ravissements et surprises sont au rendez-vous de son épatante entreprise.

10/2015

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Littérature française

Dieu, les affaires et nous. Chronique d'un demi-siècle

Il est démocrate, il est libéral : cet écrivain n'a jamais cessé d'affirmer ses convictions. Si l'idée de faire de la politique ne lui a pas traversé l'esprit, le spectacle de la politique, du combat des idées, de la marche du monde l'a fasciné. Il s'est toujours engagé. Nous sommes liés au monde et il nous faut participer au grand jeu des événements qui nous entourent parce que nous dépendons de l'histoire et que l'histoire dépend de nous. Ces textes surprennent par leur fraîcheur et leur allant. Dix ou trente ans après, ils continuent d'exciter l'esprit et de donner les causes des événements actuels. On y trouvera des portraits de grands hommes, des reportages à l'étranger, bien sûr des commentaires et des prises de position sur la politique intérieure française. Il faut relire les écrits passés (et toujours actuels). Sinon comment juger ceux qui jugent et voir s'ils ont eu tort ou raison ? Comment savoir si un commentateur de l'actualité porte un regard juste sinon en vérifiant après coup ses analyses et ses prévisions ? Pour dire s'il est équitable, il faut attendre que la passion tombe et que l'histoire ait au moins commencé à faire son oeuvre. C'est donc un bel exercice de vérification auquel se livre l'auteur. Il s'est parfois trompé. Sur plusieurs points, les faits lui ont donné raison. Pendant toutes ces années, Jean d'Ormesson a observé le monde et les hommes et les femmes qui nous gouvernent. Prenez parti, dit-il, et trompez-vous sans trop de bassesses. Ceux qui ne défendent pas leurs amis sont ignobles. Ceux qui ne défendent que leurs amis sont aveugles. Il faut se débrouiller dans ce labyrinthe. C'est ce qu'on appelle l'honneur des hommes.

08/2015

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Littérature française

Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit

Non pas suite mais peut-être complément du précédent roman, ce livre-ci se décline en trois parties et chacune correspond à une question ou à un constat que tout esprit un peu affuté pose. Un roman de société : "Tout passe." Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les mœurs, les frontières, les monnaies jusqu'à la religion. Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine où un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle. Un roman d'amour : "Rien ne change." Un écrivain cherche sa voie et il ne s'en sort que par l'amour d'une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même. L'amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble. Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s'est changé en roman d'amour, qui lui-même va se changer en roman de l'univers. Un roman de l'univers : "Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré." Au grand-père - désormais classique - de l'auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ? Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l'ont pensée et faite : les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu. Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages : la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d'illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d'un style et d'une écriture ailée.

08/2013

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Littérature française (poches)

La Conversation

« Il y a des moments où l'Histoire semble hésiter avant de prendre son élan : Hannibal quand il décide de passer les Alpes avec ses éléphants pour frapper Rome au cœur ; César sur les bords du Rubicon ; le général de Gaulle à l'aube du 17 juin 1940, quand il monte dans l'avion qui va l'emmener vers Londres, vers une résistance qui peut paraître sans espoir. C'est un éclair de cet ordre que j'ai tenté de saisir : l'instant où Bonaparte, adulé par les Français qu'il a tirés de l'abîme, décide de devenir Empereur. » À travers une conversation imaginaire et décisive entre Napoléon Bonaparte et Jean-Jacques Régis Cambacérès, son deuxième consul, Jean d'Ormesson explore la tension entre l'esprit révolutionnaire républicain et le désir de puissance. Il met en scène un Cambacérès ensorcelé par le charismartique Bonaparte. Si tous les mots prêtés à Bonaparte ont bien été prononcés par lui, l'auteur forge ce dialogue fictif à la veille de l'avènement du Premier Empire, aux Tuileries, vers le début de l'hiver 1803-1804.

09/2012

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Littérature française

Une fête en larmes

-Je ne crois pas beaucoup, vous le savez, à tout ce qui agite les hommes. Je pense que les trois quarts de nos paroles sont tout à fait inutiles. -Et si, en remplacement de toutes ces choses inutiles et trop longues que nous aurions pu nous épargner, vous deviez me murmurer, comme Baba l'Eveillé au commandeur des croyants, quelques mots à l'oreille, lesquels choisiriez-vous ? Je la regardai une dernière fois à la lueur de la lampe. Le spectacle n'était pas déplaisant. Elle souriait, immobile, ses longues jambes croisées, dans une attitude un peu théâtrale et merveilleusement naturelle. Elle était jeune et charmante. - Je vous dirais que l'être est. Et il n'y aurait rien à ajouter. Si j'étais très bavard, j'ajouterais que nous mourrons tous. Et je pourrais vous dire aussi, mais ce serait déjà trop long, que la vie est un rêve sombre et tragique - et qu'elle est très belle et très gaie. - Une fête en larmes ? dit Clara. - Une fête en larmes, lui dis-je. - Rien d'autre ? demanda-t-elle à la façon du sultan. -Non, rien d'autre, lui répondis-je à la façon de Baba, ô sublime harmonie, ô lumière de ma journée. Tout l'essentiel est là.

08/2005

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Littérature française

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas, que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires ». Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.

01/2016

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Littérature française

Guide des égarés

C'est à la question : "Qu'est-ce que je fais là ?" que s'efforce de répondre ce manuel de poche qui n'a pas d'autre ambition que de décrire avec audace, avec naïveté, avec gaieté ce monde peu vraisemblable où nous avons été jetés malgré nous et de fournir vaille que vaille quelques brèves indications sur les moyens d'en tirer à la fois un peu de plaisir et, s'il se peut, de hauteur.

10/2016

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Littérature française

Ces moments de bonheur, ces midis d'incendie

Plus qu'aucun autre, ce nouveau livre de Jean d'Ormesson embrasse tout son univers romanesque et intellectuel. Mêlant œuvres de fiction, chroniques, dialogues et discours, il traverse tous les domaines de son imaginaire et de sa pensée. Il témoigne aussi de ses passions, admirations et engagements qui ont fait de lui, depuis plus d'un demi-siècle, un écrivain de premier plan, apprécié par d'innombrables lecteurs pour sa virtuosité littéraire et sa liberté d'esprit. Entre romans et confessions, Qu'ai-je donc fait, La Création du monde et Une fête en larmes, tous trois publiés chez Robert Laffont entre 2005 et 2008, gravitent autour des thèmes qui lui sont chers et qu'il n'a cessé d'explorer et d'approfondir. Les charmes et les enivrantes beautés du monde, les fêtes de l'amour et du soleil, entre rires et larmes, entre volupté et mélancolie. Les origines de l'univers, les mystères vertigineux de l'espace et du temps, la fascinante et inépuisable odyssée de la connaissance et du savoir. Dans Odeur du temps et Saveur du temps, parus aux éditions Héloise d'Ormesson en 2007 et 2009, Jean d'Ormesson proclame avec la vivacité, le sens de l'émerveillement et la jubilation qu'on lui connaît, son amour de la littérature, de l'art et de la vie. Il évoque ses voyages, célèbre avec tendresse et ferveur ses auteurs favoris et amis les plus intimes, tout en répliquant avec humour et malice à ses meilleurs « ennemis » tels que Bernard Frank. Il mélange les genres, de la politique à la science et à la philosophie, comme autant de périples enchanteurs qui le conduisent de Plutarque à Soljenitsyne, d'Arsène Lupin à Édith Piaf, de Paul Morand à Jorge Amado, sans jamais l'éloigner de ses rivages de prédilection, ceux de la Méditerranée, de l'Inde ou du Brésil.  Ce volume « Bouquins » rassemble aussi les trois grands discours d'académie prononcés par Jean d'Ormesson en hommage à Marguerite Yourcenar, Michel Mohrt et Simone Veil, textes dans lesquels s'expriment les valeurs qu'il a toujours défendues, les combats qui ont été les siens, comme son art et son goût de l'amitié. On retrouvera ici l'un de ses livres les plus attachants et les moins connus, Tant que vous penserez à moi (Grasset, 1992), issu de ses entretiens avec Emmanuel Berl dont il fut le visiteur et l'interlocuteur assidu. « L´image même de l'intelligence », écrit-il en saluant cet aîné secret et prestigieux, « mélancolique et gai », avec qui il ne manquait pas de similitudes.

08/2016

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Littérature française

La Création du monde

Quatre amis passent huit jours de vacances dans une île de Méditerranée. L'un d'entre eux a apporté un manuscrit envoyé par un certain Simon Laquedem. Sa lecture provoque dans leur groupe des réactions contradictoires. Un ange annonce à Simon qu'il est le nouvel Abraham, le nouveau Moïse, le nouveau Mahomet et que Dieu insiste pour lui parler. Dieu lui apparaît et lui raconte avec simplicité et clarté, parfois avec gaieté, les origines de l'univers, le big-bang, l'espace et le temps, l'eau, l'air, la lumière, la vie si tragiquement passagère des hommes, leur pensée et leur histoire, les dramaturgies du savoir, de l'ambition, de l'amour et du sexe. Entre Bible et bande dessinée, entre texte sacré et canular, cette odyssée allègre de l'esprit universel remplacera avantageusement toutes les bibliothèques imaginaires et réelles.

10/2006

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Littérature française (poches)

Le rapport Gabriel

Ce n'était pas la première fois que les hommes mettaient Dieu hors de lui. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existence. Il finissait par se demander s'il avait bien fait de les tirer du néant. La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la Terre cessait de tourner, si le temps s'arrêtait. Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes. Gabriel, une nouvelle fois, descendit sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Éternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom.

02/2001

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Littérature française (poches)

Chroniques du temps qui passe. Odeur du temps ; Saveur du temps

A la manière d'un cabinet de curiosités, Jean d'Ormesson a puisé parmi les milliers de chroniques écrites depuis 1948 pour Le Figaro, Le Figaro Magazine, L'Obs ou Arts afin de nous livrer ses billets d'humeur, coups de coeur ou de griffe, réflexions sur le monde ou lectures éclairées. Avec une jubilation communicative, il y proclame son amour des belles lettres, de l'art et de la culture. Il y parle de ses voyages, réels ou imaginaires, de ses rencontres, de ses héros. Portrait de notre société, éloge des géants, photographie de l'instant ou écho plus lointain, ces chroniques continuent à nous enchanter par leur fraîcheur, leur actualité, et l'émerveillement sans cesse renouvelé de leur auteur.

11/2018

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Littérature française

C'est l'amour que nous aimons

Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des soeurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980. Un ensemble très cohérent dans l’oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes. Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ». Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages. À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve. Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle. Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».

03/2012

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Littérature française

MON DERNIER REVE SERA POUR VOUS. Une biographie sentimentale de Chateaubriand

Entre la Révolution française et la révolution de 1848, la France connaît la période la plus agitée de son Histoire. A chaque instant, François-René de Chateaubriand tient sa place et joue son rôle ; l'époque sert de décor à la carrière d'un des plus grands auteurs français. Académicien, ambassadeur, pair de France, ministre et restaurateur de la religion catholique, il est couvert d'honneurs. Il est aussi couvert de femmes. La liste est longue et célèbre. Ce petit Breton, cet immense écrivain est un séducteur irrésistible. Il voit se lever autour de lui, à chacun de ses pas, des bataillons d'admiratrices en fleurs, armées et casquées pour les combats de l'amour. Les " Madames ", comme les appelait sa femme légitime, riaient, pardonnaient, pleuraient, mouraient ou devenaient folles. A travers leurs aventures, c'est un pan de notre histoire qui apparaît, illuminé par la présence d'un des grands génies de la littérature universelle, adulé, critiqué, haï, adoré, qui fit dire à des milliers de jeunes gens après Victor Hugo : " Etre Chateaubriand ou rien ". Jean d'Ormesson le fait revivre ici dans la bousculade de ses maîtresses et de l'histoire avec infiniment d'humour, d'intelligence et de subtilité.

07/1998

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Histoire littéraire

Une autre histoire de la littérature française. Tome 1

J'aime les livres. Tout ce qui touche la littérature - ses acteurs, ses héros, ses partisans, ses adversaires, ses querelles, ses passions - me fait battre le coeur. Le triomphe du Cid m'enchante. La " petite société " autour de Chateaubriand et de cette raseuse de Mme de Staël m'amuse à la folie. La mort de Lucien de Rubempré me consterne comme elle a consterné Wilde ou le baron de Charlus. Et, j'aime mieux le dire tout de suite, Proust me fait beaucoup rire. En un temps où les livres sont contestés et menacés par la montée de quelque chose d'obscur qui ressemble à la barbarie, cette histoire de la littérature n'a d'autre ambition que d'inviter le lecteur à en savoir un peu plus sur les oeuvres passées ici en revue. Si elle donne à quelques jeunes gens d'aujourd'hui l'envie d'ouvrir un roman de Stendhal ou de Queneau ou de découvrir un poème d'Aragon, l'auteur aura atteint son but. Il aura largement été payé de son temps et de sa peine qui fut aussi un plaisir.

06/2021

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Histoire littéraire

Une autre histoire de la littérature française. Tome 2

"Loin de signifier un second choix, ce second volume révèle des trésors encore cachés. La méthode suivie dans ce deuxième volume est la même que dans le premier : présenter en quelques mots l'écrivain et son oeuvre ; tâcher de leur rendre, sous la rouille, leur jeunesse et leur nouveauté. Cette histoire menée au pas de charge et pleine d'impertinence constitue une magnifique introduction à l'un des chefs-d'oeuvre les plus accomplis de l'esprit des hommes depuis son éclosion : la littérature française." J. d'O.

06/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

Ma tragique ambassade. Vatican, mai-novembre 1940

C'est parce qu'il a besoin d'un homme à la loyauté totale, d'un fervent catholique et d'un connaisseur subtil et courageux des relations internationales que le président du Conseil Paul Reynaud fait appel dans l'urgence, en mai 1940, à Wladimir d'Ormesson (1888-1973), prestigieux éditorialiste du Figaro, pour représenter la France auprès du pape. Les armées sont déjà en pleine déroute, une partie du gouvernement réclame l'armistice et l'on s'attend d'un jour à l'autre à voir l'Italie entrer en guerre pour voler au secours de la victoire allemande. Le Saint-Siège, alors encore force morale considérable, va-t-il parvenir à retenir le bras de Mussolini ? Tout juste arrivé à Rome, le diplomate déploie tant auprès des cardinaux de la Curie que de Pie XII une énergie inlassable, mais il constate bien vite que la plupart des monsignori, s'ils s'inquiètent pour la France, n'ont aucune envie d'indisposer l'Italie en prenant publiquement position en sa faveur. Pire encore, dès le 12 juin, surlendemain de l'entrée en guerre de l'Italie, l'ambassade près le Saint-Siège doit fermer et se réfugier, avec quelques autres délégations alliées, à l'intérieur même de la cité du Vatican où elle vivra dans l'isolement et l'inconfort. L'épilogue de cette véritable tragédie grecque survient à l'automne, le 8 octobre, quand d'Ormesson se trouve limogé par Vichy au profit d'un ami de Pierre Laval, Léon Bérard, qui se montrera autrement complaisant que lui. Ecrit dans la clandestinité en 1942, ce témoignage d'une très grande force littéraire et riche d'informations nouvelles assorties de réflexions passionnantes sur Pie XII était inédit depuis plus de quatre-vingts ans. Il est capital pour comprendre mieux le drame de 1940, année de toutes les catastrophes.

11/2023

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Littérature française

Tous les hommes en sont fous

Jean D'Ormesson a écrit des romans tels que La gloire de l'Empire, Au plaisir de Dieu ; des essais, Au revoir et merci ; une biographie de Chateaubriand, Mon dernier rêve sera pour vous.

03/1995

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Littérature française

Un Hosanna sans fin

"Autant que toute mort, et peut-être plus encore, toute naissance est une énigme." Détective métaphysique, Jean d'Ormesson apporte, avec Un hosanna sans fin, la dernière pierre à sa trilogie — Comme un chant d'espérance, Guide des égarés — et tente de trouver la réponse à l'inépuisable question : "Que fais-je donc là ? " A travers ce livre-testament, il poursuit avec gaieté la clé de ce mystère, et nous invite à rêver, à espérer, à croire.

11/2018

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Littérature française (poches)

Histoire du Juif errant

A Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter, le soir, un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent, à travers l'espace et le temps, dans un tourbillon d'aventures où passent à toute allure, sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l'invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et Les Mille et Une Nuits, toutes les passions du monde et aussi ses misères. L'homme à l'imperméable, qui raconte, avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l'immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d'eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d'éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d'Arsène Lupin, il incarne l'histoire des hommes, nécessaire et inutile, depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.

01/1992

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Autres collections (9 à 12 ans

L'enfant qui attendait un train

" Il était une fois, quelque part dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres... "

11/2023

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Musique, danse

D'un cousin l'autre. Une famille, une histoire, ma vérité

Dans la famille D'Ormesson, bon sang ne saurait mentir. Quel que soit le siècle ou le régime politique, on fait partie de l'élite et l'on a de l'influence. Amis de la culture et des arts, fins diplomates, écrivains, compositeurs, hommes politiques, hauts fonctionnaires... les d'Ormesson brillent dans toutes leurs activités et leur talent n'a d'égal que leur élégance et leur distinction. Parmi eux, un homme a compté plus que tous les autres. Il s'agit d'un journaliste du Figaro, écrivain, membre de l'Académie française... Vous croyez l'avoir reconnu ? Ne vous fiez pas aux apparences : il s'agit en réalité de Wladimir d'Ormesson, figure tutélaire de la famille au XXe siècle, qui ajouta à sa réussite d'écrivain celles de diplomate et d'homme de confiance du général de Gaulle qui lui confia notamment les destinées de l'ORTF. Le fils de Wladimir, Antoine, a été élevé avec son cousin Jean au château d'Ormesson. Ils ont le même âge, à six mois près, partagent la même gouvernante et les mêmes jeux, se racontent leurs rêves... Jean accomplira la carrière littéraire que l'on sait, non sans un coup de pouce bienveillant de Wladimir, tandis qu'Antoine brillera particulièrement comme compositeur de musique. Ces deux cousins sont presque des jumeaux, mais la vie va lentement les séparer. Affaire de rencontres, de circonstances, mais surtout de valeurs. Où l'on découvre qu'une éducation parfaite ne préserve pas d'une part d'ombre...

07/2014

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Littérature française

Dieu, sa vie, son oeuvre

Il y a beaucoup de façons de lire ce livre. Il peut apparaître, successivement et au choix, comme un aperçu de la carrière de Chateaubriand, comme une étude sur Hortense Allart, comme une contribution à la vie et à l'oeuvre de Julien Pontarlier. Comme un roman d'aventures, comme un roman policier, comme un roman d'espionnage. Comme une sorte de poème en prose sur les problèmes les plus généraux. Comme une histoire d'amour. Comme une quête des origines, comme une introduction à l'eschatologie. Comme plusieurs autres ouvrages encore et, en fait, comme presque tous, ou plutôt comme tous, que la seule idée de Dieu suffit d'ailleurs largement à couvrir et à justifier. À plusieurs égards et à l'extrême rigueur, comme une autobiographie, non seulement de l'auteur, ce qui est assez courant, mais chose plus rare, du lecteur. Enfin, pour ceux qui, sous un prétexte ou un autre, ne pourraient - ou ne voudraient - pas lire ce livre sur "Dieu, sa vie, son oeuvre", le spectacle de la nature, la vie quotidienne, l'histoire le remplaceraient sans trop de peine.

01/1981

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Littérature française (poches)

Du côté de chez Jean

Chez Jean d'Ormesson, l'auteur du célèbre Au plaisir de Dieu, l'autobiographie est tantôt une œuvre d'imagination, tantôt, comme Du côté de chez Jean, un exercice d'ironie et de finesse. En parlant de lui-même, l'auteur nous parle de nous, d'une plume légère. Son bonheur d'écrire réconfortera plus d'un lecteur. Il vous réconcilie avec la vie.

11/1978