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De lovenjoul charles Spoelberch

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Biographies

Charles de Foucauld, homme de science

Assassiné le 1er décembre 1916 alors qu'une insurrection de grande ampleur avait soulevé la majeure partie des populations du Sahara et du Sahel contre l'occupant français, Charles de Foucauld a inspiré dès avant sa mort les fabricants de littérature sulpicienne. Leur représentant le plus encombrant reste René Bazin, qui a publié en 1921 Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, monument de componctueuse et fate médiocrité dont Louis Massignon devait écrire dans une lettre du 16 septembre 1959 à Jean-François SixA : " Foucauld coule dans le gouffre de la bondieuserie S. A Sulpice. [... ] Il y a des jours où je regrette de n'avoir pas été réquisitionner pour sa "Vie" Louis Bertrand au lieu du mélibéen René Bazin. [... ] Il nous aurait épargné les bonbons de candi bénit de la rue de Sèvres. A " Le grand arabisant se faisait quelques illusions sur Louis Bertrand, si l'on en juge par un lamentable Saint Augustin publié en 1913. Quant à Jean-François Six, sirupeux et prolixe biographe de Foucauld, s'il a complaisamment rapporté la mise en garde de Massignon dans son Aventure de l'amour de Dieu (1993), il n'a pas su l'entendre. Le flot sulpicien ne s'est jamais tari jusqu'à aujourd'hui, charriant année après année des ouvrages qui ont épaissi plutôt qu'éclairci l'énigme d'une âme qu'on devine hantée par la mélancolie, la haine de soi, l'intransigeance et une sombre démesure. Quelques procureurs leur ont fait face, beaucoup moins nombreux mais pas plus respectueux des faits. On pouvait espérer que les choses changeraient une fois la béatification acquise, puisqu'il n'était dès lors plus besoin ni de défendre ni d'attaquer une cause désormais entendue, mais il n'en a rien été. La célébration du centenaire de sa mort a même transformé la cohorte des thuriféraires en une légion où le mélibéen a voisiné avec le savonarolesque. Plus récemment, les procureurs, jusque-là relativement discrets, ont vu leur zèle avivé par la vogue actuelle de déboulonnage de statues et la perspective de la canonisation prochaine de l'ermite de Tamanrasset. A en croire certains d'entre eux, Foucauld aurait été le " défenseur d'une guerre totale contre l'Allemagne lors de la Grande Guerre " ; pour d'autres, il aurait eu une " implication directe dans les opérations militaires coloniales contre les tribus rebellesA " et aurait été " l'auxiliaire incomparable " de Laperrine, commandant supérieur des territoires sahariens jusqu'en 1910. Il y a aussi ceux selon lesquels il aurait avancé des " idées en faveur d'une désorganisation des structures sociopolitiques touarèguesA ". Foucauld " défenseur de la guerre totale " ? Plaisante formule. Totale, la guerre l'était, et Foucauld ne pouvait qu'en prendre acte. Il est un fait qu'il envoyait des lettres exaltées à ses amis engagés sur le front, mais son exaltation restait épistolaire, car l'essentiel de son temps était consacré à la mise au net de ses travaux linguistiques. Ses journées de travail duraient souvent plus de onze heures, et le résultat en est une oeuvre dont il est difficile d'affirmer comme le font certains qu'elle est " indissociable de la conquête coloniale ". Car, dans les faits, elle s'en dissocie parfaitement. Ses lettres à ses amis sur le front, tout comme ses relations avec les officiers sahariens, font partie de l'époque et elles sont banales une fois remises dans leur contexte. En revanche, ses travaux linguistiques, c'est-à-dire, pour l'essentiel, les deux tomes de ses Poésies touarègues et les quatre tomes de son Dictionnaire touareg-français, sont encore une référence pour tous les spécialistes, y compris touaregs. C'est pour une bonne part à cette oeuvre qu'est consacrée le présent ouvrage. Quant à l'implication " directe " dans les opérations militaires, c'est une pure invention. Et les lettres à Laperrine ne justifient pas le qualificatif d'" auxiliaire incomparable " que Foucauld s'est vu décerner après leur parution. Surtout si l'on songe qu'elles datent d'un temps où Laperrine, revenu en France, n'avait plus aucune responsabilité au Sahara. L'ermite avait l'habitude d'informer ses amis officiers de la situation du Sahara, mais il n'était guère en cela qu'une sorte de gazetier dont les " renseignementsA ", qui mettaient plusieurs semaines à arriver à leurs destinataires, n'étaient ni exploitables ni d'un grand intérêt opérationnel. De plus, affirmer comme nous l'avons lu récemment que " ses renseignements fournis à l'armée coloniale ont influencé la stratégie de conquête du "pays touareg"A " est un anachronisme. Lorsque Foucauld atteint le pays touareg en février 1904, le chef et futur amenûkal Mûsa ag Amastan vient de signer un traité avec les militaires. En d'autres termes, la " conquête " était déjà chose faite avant même son arrivée sur place. Les seuls auxquels il est difficile de donner totalement tort sont ceux pour qui il aurait songé à désorganiser les structures sociopolitiques touarègues. Sauf à remarquer cependant, comme Paul Pandolfi le fait observer dans sa contribution, que les officiers qui seuls auraient été en mesure de procéder à cette réorganisation était d'un avis contraire, qui seul a prévalu. D'une manière générale, il n'avait guère d'influence sur ses amis militaires. Ainsi, le plan d'organisation de l'annexe du Tidikelt qu'il avait échafaudé est resté lettre morte, comme le remarque là encore Paul Pandolfi. De même, lorsque le sous-lieutenant Constant voulut donner suite aux propositions de Foucauld pour le réaménagement du fort Motylinski, il fut désavoué par son supérieur, le capitaine de La Roche, pour qui tout cela n'était qu'" hérésie tactique ". De même encore, la correspondance du lieutenant-colonel Meynier laisse deviner son scepticisme à propos de renseignements d'ailleurs très vagues transmis par Foucauld en août 1914. De toute façon, ni Foucauld ni ses supérieurs religieux n'avaient alors un quelconque pouvoir décisionnaire. Il ne pouvait que s'ouvrir de ses idées à ces intermédiaires, ces acteurs de terrain qu'étaient les officiers qui intervenaient alors dans l'Ahaggar. Mais, même dans les quelques cas où ces derniers relayèrent ses demandes, les autorités supérieures, tant à Alger qu'à Paris, y opposèrent une fin de non-recevoir. Voilà de quoi relativiser le rôle et l'influence politique de Foucauld. Voir en lui une sorte de maître à penser de la politique saharienne de la France et le lointain inspirateur de cette éphémère Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) que la France créa en 1957 est manquer du sens des proportions. Pour ce qui est des idées coloniales, il les a assurément partagées. Mais ses avis tranchaient sur la bonne conscience alors de mise. C'est ainsi que, dans une lettre de 1912, il conseillait à Mûsa ag Amastan de faire apprendre le français aux siens, pour qu'ils " puissent, au bout d'un certain temps, jouir des mêmes droits que les Français, avoir les mêmes privilèges qu'eux, être représentés comme eux à la Chambre des députés, et être gouvernés en tout comme euxA ". Il ne concevait certes pas l'avenir des Touareg ailleurs que dans un ensemble français, mais au moins leur y assignait-il, à terme, celui de citoyens à part entière. En février 1956 encore, un président du Conseil s'est fait conspuer par les ultras d'Alger pour beaucoup moins que ça. Il écrivait aussi en cette même année 1912 : " Si, oublieux de l'amour du prochain commandé par Dieu, notre Père commun, et de la fraternité écrite sur tous nos murs, nous traitons ces peuples [colonisés] non en enfants, mais en matière d'exploitation, l'union que nous leur avons donnée se retournera contre nous et ils nous jetteront à la mer à la première difficulté européenne. A " Sans doute ne voit-il là dans les colonisés que des enfants, mais étaient-ils nombreux, en 1912, ceux qui considéraient que, même dans les colonies, la "fraternité écrite sur tous nos murs" ne devait pas rester un vain motA ? Que Foucauld ait été un homme de son temps, nul ne songe à le nier. Il est toujours utile de détailler ce trait du personnage, et les contributeurs du présent ouvrage, notamment Jean-Louis Marçot et Jacob Oliel, ne s'en sont pas faute. Mais en faire un " ultraA " de la colonisation est absurde. Foucauld avait pourtant suscité quelques authentiques travaux d'historiens, qui depuis deux ou trois décennies ont répandu de lui une image plus complexe et plus humaine que l'icône assez plate accréditée jusque-là par les tâcherons de l'hagiographie. De portées et d'inspirations très diverses, tous ces travaux s'accordent au moins à reconnaître que, quels que soient par ailleurs ses titres à l'admiration et même à la ferveur, quelles que soient également les réserves qu'ils puissent susciter aujourd'hui, cet homme dont l'oeuvre linguistique est utilisée aujourd'hui encore par tous les spécialistes aura été une figure majeure des études berbères. Parmi tous ces travaux, une place particulière doit être faite à ceux du regretté Antoine Chatelard. C'est pourquoi, avec l'aimable autorisation de la revue qui l'avait d'abord publié, nous avons choisi de republier ici (sous sa forme d'alors) un texte datant de 1995 et qu'on doit tenir pour fondateur puisque c'est le premier texte où le travail linguistique de Foucauld ait fait l'objet d'une étude proprement scientifique. Mentionnons également, du même Antoine Chatelard, La mort de Charles de Foucauld (2000) ouvrage où, d'une part, il s'efforçait de reconstituer les circonstances de la mort de Charles de Foucauld et où, d'autre part, il jetait une intéressante lumière sur la façon dont la légende de " Foucauld martyrA " avait pu se construire. Mentionnons aussi par ailleurs le livre sobre et remarquablement documenté de Pierre Sourisseau (Charles de Foucauld. Biographie, Paris, Salvator, 2016), dont on regrette seulement que les travaux linguistiques de Foucauld et ses interrelations avec les Touaregs n'y ont peut-être pas tout à fait la place qu'elles mériteraient. L'article d'Antoine Chatelard est suivi ici de deux textes où Dominique Casajus a tenté de le prolonger sur un ou deux points, tandis que, de son côté, Aurélia Dussere s'est attachée au travail de Foucauld comme explorateur du Maroc et que Marc Franconie propose un commentaire de quelques-uns des croquis qu'il a dressés au cours de son voyage d'exploration ainsi qu'un aperçu de son travail de météorologue. Le volume s'achève par deux contributions, dues à Emmanuel Alcaraz et à Dominique Casajus, qui entendent donner un aperçu de l'image, souvent infondée, que certains milieux se font aujourd'hui de Charles de Foucauld. L'étude historique du " casA " Foucauld doit se poursuivre, et le dossier présenté ici veut être une contribution à ce cette tâche. Et, en historiens que nous essayons d'être, notre rôle n'est pas de déboulonner des statues, ni, du reste, d'en édifier. Et l'image parfois floue que nous avons essayé de recomposer n'est ni tout à fait noire, ni tout à fait blanche.

10/2022

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Littérature française

Charles dégoûté des beefsteaks

«Il entra dans la salle à manger, s'installa pour dîner. On lui servit un beefsteak. C'était son plat préféré. Il le trouvait à la fois simple et reconstituant. Il le mangeait sans sel ni poivre, se méfiant de la Nature. Mais ce jour-là il repoussa le plat. Le lézard l'obsédait. Il ne pouvait le chasser de sa pensée. Combien de mouches avait-il happé ? Combien de beefsteaks avait-il, lui, Charles, mangés ? Et soudain il lui vint une idée désastreuse.» Un banquier plonge dans la mélancolie avant de découvrir enfin l'amour, et c'est un monde inattendu qui se dévoile, une façon d'aller dénicher la beauté là où nul ne l'aurait imaginée. Le charme unique de Pierre Girard a conquis quelques lecteurs qui se reconnaissent dans le regard élégant et poétique que l'écrivain suisse porte sur la fausse banalité de nos vies. Un luxe à s'offrir dont on ne se dégoûte jamais...

04/2015

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Autres philosophes

Charles de Bovelles philosophe et pédagogue. Suivi de Opuscule métaphysique de Charles de Bovelles (1504)

Dans l'histoire de la philosophie, il a longtemps été considéré qu'en dehors de Montaigne, il n'y aurait pas eu, aux XVe et XVIe s., de philosophie française digne de ce nom. Pourtant, dans les années 1500, prenant appui sur un corpus de textes rénové et sur la dynamique pédagogique collective impulsée par Lefèvre d'Etaples, un de ses plus brillants étudiants, Charles de Bovelles (1479-1567), a su tirer une remarquable synthèse spéculative. Celle-ci renouvelle en profondeur la conception de l'esprit et la philosophie de l'homme. Or, les études concernant Charles de Bovelles sont longtemps restées confidentielles et limitées. Le présent ouvrage propose des pistes d'investigations selon une double orientation, volontairement novatrice, pour redécouvrir enfin cette philosophie humaniste. Premièrement, il s'agit d'envisager la pensée de Bovelles dans sa cohérence et sa vigueur philosophique propres, contre l'image traditionnelle qui le fige en pâle disciple du Cusain. Deuxièmement, il s'agit de mieux comprendre les interactions entre des choix pédagogiques, qui ne sont pas simplement formels, et des orientations philosophiques. L'ouvrage comporte trois sections nourries des travaux de spécialistes français et étrangers : "Connaissance humaine et transmission du savoir", "Philosophie et enseignement des mathématiques", "Philosophie, logique et théorie du signe". Dans la quatrième section, Emmanuel Faye donne accès pour la première fois à une édition moderne du texte latin et à la traduction en français d'un opuscule métaphysique de jeunesse de Bovelles publié en 1504, vivante illustration de la manière dont philosophie et pédagogie se conjuguent alors chez ce jeune auteur de vingt-cinq ans.

11/2021

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Poésie

Charmes

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Mouvement Littéraire : Un classique parmi les modernes. Genre et Registre : La poésie, "fête de l'Intellect". L'écrivain à sa table de travail : Un labeur sans fin. Groupement de Textes : L'inspiration poétique en question. Chronologie : Paul Valéry et son temps. Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.

03/2016

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Petits classiques parascolaire

Contes. Charles Perrault

Il était une fois un Petit Chaperon rouge, un bûcheron et une bûcheronne, un gentilhomme... Il était une fois des ogres, des loups, des fées et des citrouilles... Il était une fois une chevillette et une bobinette, une soeur qui décidément ne voyait rien venir... Il était une fois six contes entre épouvante et merveilleux, entre terreur et féerie. Six contes à lire et à relire pour rêver ou pour frissonner. - le texte intégral annoté de six contes : Le Petit Chaperon Rouge, La Barbe Bleue, Le Chat botté, Les Fées, Cendrillon et le Petit Poucet, - des questionnaires au fil du texte, - des documents iconographiques exploités, - une présentation de Perrault et de son époque, - un aperçu du conte, - un groupement de textes : "Les contes d'hier et d'aujourd'hui" .

09/2016

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Histoire de France

Charles le Téméraire

La vie de Charles le Téméraire fut un long poème d'orgueil, de passion et d'emportements. Ce prince cultivé, fastueux, fort à la guerre, fut le dernier duc de Bourgogne, à la charnière du Moyen Age et de la Renaissance. Fils de Philippe le Bon, il eut un destin hors du commun, jusqu'à sa mort même : on le retrouva un matin de 1477, sur la terre gelée devant Nancy, dévêtu et le visage dévoré par les loups... Qui donc fut ce " Téméraire " aux modèles glorieux et aux vastes desseins ? Lui qui admirait Hannibal et Alexandre le Grand fut-il seulement un homme de pouvoir, l'ennemi juré de Louis XI ? Il fut surtout homme de passion. Européen avant l'heure, audacieux, cruel souvent, il guerroya en Picardie, détruisit Dinant et Liège, envahit la Lorraine, la Rhénanie et la Suisse : il rêva un royaume immense, de la Flandre à la Bourgogne, de la mer du Nord aux Alpes. Marié trois fois, il aima une seule femme, Isabelle, qu'il épousa à vingt ans et dont la mort le laissa inconsolable... Comment peut-on mourir lorsqu'on est si puissant ? Homme du rêve inachevé, le " Téméraire " considérait ce monde comme transitoire et disait aux siens : " La vie n'est rien d'autre qu'une poignée de vent "...

07/1998

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Critique littéraire

Charles-Albert Cingria

" Constantinopolitain, c'est-à-dire Italo-franc levantin ", comme il aimait à le dire lui-même, Charles-Albert Cingria (1883-12954) est l'un des écrivains les plus inclassables du XXe siècle. Natif de Genève, mais farouche catholique, dandy ruiné, il promena sa silhouette de clochard vélocipédiste entre Paris, où il garda longtemps un pied-à-terre, et la suisse romande, dont il fut, aux côtés de Ramuz, de Gilliard, de Gonzague de Reynold, l'un des promoteurs du renouveau littéraire avant d'être l'un des mentors de la génération des Jaccottet, Chessex et Borgaud. Collaborateur régulier de la NRF, ami de Max Jacob, de Claudel, de Paulhan, Cingria reste victime d'une légende d'un pittoresque trompeur et l'apparent éclatement de son œuvre, où l'érudition donne la main à la fantaisie dans un irrépressible élan de liberté créatrice qui bouleverse les frontières des genres. Pour les cinquante ans de sa mort, ce Dossier H fait le point sur sa fortune critique et brosse de lui un portrait témoignant de l'actualité de son œuvre et de la séduction qu'elle opère sur un lectorat de plus en plus nombreux.

01/2005

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Policiers

Charles-Auguste Milverton

Il y a des années que les incidents dont je vais faire le récit se sont déroulés, et pourtant j'hésite à en parler. Longtemps, il eut été impossible, même avec un maximum de discrétion et de réticences, de rendre les faits publics ; mais maintenant le principal intéressé est hors d'atteinte des lois humaines, et, avec les suppressions qui s'imposent, l'histoire peut être contée sans faire de tort à quiconque. Elle relate une expérience absolument unique dans la carrière de Sherlock Holmes aussi bien que dans la mienne. Le lecteur m'excusera de garder sous silence la date ou tout autre élément qui lui permettrait de retrouver les faits authentiques... Résumé de la nouvelle : Lady Eva Brackwell, qui doit se marier au comte de Dovercourt, demande à Sherlock Holmes de récupérer certaines lettres compromettantes actuellement entre les mains de l'odieux maître-chanteur Charles-Auguste Milverton, qu'Holmes déteste. Comment Holmes et le Docteur Watson vont-ils venir à l'aide de Lady Brackwell, et sauver sa réputation ?

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Biographies

Charles Nodier. Biographie

Cet ouvrage cherche à rendre compte de la vie marquée par les soubresauts de l'Histoire et longtemps instable de celui qui deviendra le Bibliothécaire de l'Arsenal, "frère aîné" des grandes figures du romantisme français. Cette biographie propose aussi des analyses des oeuvres majeures de Nodier.

05/2021

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Autriche

Charles et Zita

L'édition collector en un volume des deux biographies à succès de Jean Sévillia, Le Dernier Empereur. Charles d'Autriche 1887-1922 et Zita, impératrice courage. En 1916, à la mort de l'empereur François-Joseph, lui succédant sur le trône des Habsbourg, son petit-neveu, l'archiduc Charles, marié cinq ans plus tôt avec la princesse Zita de Bourbon-Parme, devenait l'empereur Charles Ier en Autriche et le roi Charles IV en Hongrie. Il avait 29 ans, et un programme : la paix, les réformes. De 1916 à 1918, le jeune monarque tenta l'impossible pour desserrer l'alliance allemande dont il avait hérité et permettre à son pays de sortir du conflit. Il ouvrit à cette fin des négociations secrètes avec les Alliés, notamment par le truchement de ses beaux-frères, Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, officiers dans l'armée belge. Cependant aucun de ses adversaires ne saisit la main que tendait Charles Ier, soutenu par son épouse. En 1918, l'Autriche-Hongrie démantelée, l'empereur dut renoncer au pouvoir. Il se réfugia en Suisse avec sa famille, mais sans perdre l'espoir de retrouver un jour sa couronne. Après deux vaines tentatives de restauration en Hongrie, en 1921, Charles et Zita furent relégués par les Alliés sur l'île de Madère où ils vécurent dans le dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'acheva dans le drame : le 1er avril 1922, l'empereur mourut à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, alors âgée de 30 ans et enceinte de son huitième enfant, devait survivre soixante-sept ans à son mari. Dans un premier temps, elle se voua à élever ses enfants, dont l'aîné, Otto de Habsbourg, était destiné à la politique. Vivant en exil en Espagne, en Belgique, aux Etats-Unis et au Québec, l'impératrice Zita revint en Europe au début des années 1950, mais n'eut le droit de revenir en Autriche qu'en 1982. A sa mort, en 1989, à l'âge de 97 ans, ses obsèques ont été célébrées à Vienne selon l'ancien cérémonial funèbre des Habsbourg. L'empereur Charles Ier a été béatifié par Jean-Paul II en 2004. L'impératrice Zita fait aussi l'objet d'un procès de béatification, ouvert en 2009. La dimension spirituelle de ces deux personnages, outre la tragique singularité de leur destin historique, confère à leur couple un rayonnement croissant.

10/2023

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Jeux

methode charles edouart

Ceci est un livre technique. J'apprends aux gens à résoudre des grilles de chiffres.

11/2021

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Biographies

Charles-Louis Philippe

" Par suite d'un malentendu, on ne m'a demandé de tenir cette conférence qu'avec beaucoup de retard ; comme je ne suis rien moins qu'un improvisateur, je n'aurais pas pu accepter de la faire s'il ne s'était agi de Charles-Louis Philippe, et si je n'avais pensé que, pour parler de lui devant vous, un grand amour était plus utile qu'une longue et savante préparation. Je ne chercherai point, du reste, à vous apporter ici des idées originales sur la personne et l'oeuvre de Charles-Louis Philippe. N'attendez pas non plus des souvenirs personnels, des anecdotes pittoresques : je ne pense point que Philippe en laisse beaucoup à raconter, pour cette raison que c'était le plus simple des êtres, qu'il ne composait point son personnage et ne prétendait jamais à paraître, parce qu'il se sentait être profondément".

03/2023

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Musique, danse

Charles-Valentin Alkan

Né Charles-Valentin Morhange dans une famille de six enfants qui deviendront tous musiciens, Alkan (1813-1888) fut un prodige précoce, grâce à une composition pour piano composée à l’âge de quatorze ans. Ami de Chopin et Liszt, il vécut cependant très retiré et disparut des salons parisiens pendant de longues périodes. Ses concerts furent rares avant 1873 et, malgé sa renommée, il ne joua pas ses propres compositions. Pourtant au-delà de l’étrange personnage misogyne et foncièrement juif qui le définit, on découvre un compositeur original autant que brillant et très apprécié dans les salons parisiens de son époque. Il est toujours considéré comme le plus important représentant français de l'école de piano romantique, avec des pièces d’une extrême difficulté d’exécution. A travers un ouvrage riche d’illustrations et d’exemples musicaux, les deux auteurs présentent la vie et l’oeuvre analysée d’une figure musicale française au destin singulier, avec de nombreuses annexes utiles, dont un catalogue des oeuvres mis à jour, à l’occasion des commémorations officielles du bicentenaire de sa naissance.

01/2013

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Romans historiques

Charles et Camille

Charles et Camille. Le 10 août 1792, les émeutiers ont envahi les Tuileries. Un jeune officier français, Charles Castier, est blessé en tentant de défendre le roi. La fatalité romanesque et le sort de l'Histoire qui se joue vont mettre Charles sur le devant de la scène - la scène immense de cette époque qui reste si pathétique en nous, si exaltante. Recueilli par l'ambassadeur de Venise à Paris, Charles rencontre Camille de Saint-Cergue, à peine sortie du couvent. Dans les sons feutrés et les intrigues des familles aristocratiques, une idylle va se nouer. Mais à Venise, où la famille Lisatti s'est repliée, Camille se lie avec Leonardo Moretto, jeune praticien épris d'absolu, antirévolutionnaire, emporté et amoureux... La fresque s'agrandit brusquement. Bonaparte est au pont d'Arcole, le temps est au lyrisme et à l'aventure. Devenus négociateurs, l'un au nom du Directoire, l'autre au nom de Venise, Charles et Leonardo symbolisent désormais les affrontements du romantisme naissant et d'un monde classique déjà crépusculaire : Charles est lumineux et volontaire, Leonardo sombre et tout animé d'énergie malheureuse. Partagée jusqu'au drame, infiniment belle dans ses amours, Camille ressemble à Venise qui est au bord de l'effondrement, convoitée et respectée, battue en brèche par les coups de l'Histoire, s'abîmant dans un siècle qui n'en finit pas de disparaître. Ce n'est pas seulement à une grande fresque diplomatique et guerrière que nous convie Frédéric Vitoux : le rideau de scène, constellé de couleurs, ne cache rien des passions amoureuses et du tumulte qu'elles mettent en chacun. L'histoire de Charles et de Camille, contée avec le talent que l'on connaît à l'auteur de " Fin de saison au Palazzo Pedrotti ", sera convulsive et sensuelle.

09/1992

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Histoire de France

Charles le Téméraire

Charles de Bourgogne a été vaincu et tué, et son grand dessein s'est effondré avec lui. Mais la tâche qu'il s'était assignée était démesurée et il fut bien, en s'y attaquant, téméraire. L'idée de construire entre France et Empire un État d'un nouveau type, souverain et indépendant, ayant pour assise territoriale un nouveau royaume constitué de toutes pièces, était d'une telle nouveauté qu'elle ne pouvait que heurter les traditions et les conservatismes. Le roi de France ne pouvait l'accepter, occupé qu'il était à établir son autorité sur les princes et à les mettre au pas, attendant d'eux, au-delà de la loyauté vassalique, une obéissance de sujets. À ses yeux, le duc de Bourgogne était le vassal félon qui s'était soustrait à l'hommage et aux obligations en découlant. En même temps, chaque fois que Charles s'est consacré à l'Empire en tournant le dos à la France, il a pris un risque. Il a cru pouvoir s'y implanter profondément, a pu songer y acquérir la couronne de roi des Romains le destinant à la dignité impériale, mais il s'est mépris sur la situation. Les obstacles à son grand dessein étaient immenses. Son comportement ne fut pas de nature à les amoindrir. Il a cru à la guerre comme moyen politique et, surtout, il a cru à la bataille comme moyen de décision. Ce prince cultivé, musicien, amateur des auteurs antiques et homme de goût en matière d'art se montra impitoyable et brutal jusqu'à la férocité. Appliquant sa propre conception, qu'il valait mieux être redouté que dédaigné, il s'est ingénié à répandre la terreur. Mais, à trop vouloir être redouté, on se rend détestable.

04/2004

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Littérature française

Charles et moi

Le narrateur a pour fidèles compagnons Charles et Alix et pour passions, dans le désordre, Violette Leduc, le Campo Santo, la pâtisserie Hermé, l'art contemporain, le théâtre... Dans un train en partance pour Londres, Charles et « lui » font la connaissance de Yasmine, qui leur dit aimer Bret Easton Ellis, Douglas Kennedy... et Joe Dassin. Malgré cette faute de goût, la jeune femme saura intriguer les deux hommes et faire naître une amitié. Car au-delà de leurs différences, s'impose un commun appétit de vivre. Entre roman, chronique et journal de bord d'un Parisien du début du XXIe siècle, Charles et moi se joue des genres comme ses personnages s'amusent des codes culturels et de leur snobisme. L'élégance et le raffinement sont servis par une écriture qui porte en elle la simplicité de l'évidence. Et la légèreté et la douceur finissent par l'emporter sur les tourments.

05/2009

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Histoire de France

Yvonne et Charles

"Ma petite femme chérie", c'est ainsi qu'il l'appelle. Et elle l'appelle Charles. A voir Yvonne de Gaulle, figée dans l'image de "la discrète", Charles de Gaulle, dans son rôle de "monument à l'égal de Napoléon", on oublie que, derrière la légende, ils sont un homme et une femme, indissolublement liés. Entre bonheurs et douleurs — la mort de leur fille Anne — les séparations, les victoires, les instants cachés... On connaît les étapes de leur odyssée : la France libre, Londres, l'Algérie, l'Elysée, Colombey. Ce qu'on sait moins c'est que Charles est l'homme des départs. Yvonne est une Princesse de Clèves du XXe siècle, gel à l'extérieur, feu à l'intérieur. Soutien indéfectible contre vents et vagues d'attentats, jusqu'à ce que Charles, le -rebelle, révéré de Paris à Washington, Londres et Pékin, refuse en 1968 d'endosser le rôle de président en désamour pour "tout plaquer". Quand il quitte la scène définitivement, leur histoire personnelle, si méconnue, l'histoire de tous les jours, habitée jusqu'à la fin par l'amour, rejoint la grande histoire. Et voguent les rumeurs : "Marianne fut-elle vraiment l'unique passion du Général ? " Yvonne n'a jamais levé le voile sur le mystère qui les entoure. Et la question qu'on se pose aujourd'hui est toujours neuve. Qui sont vraiment Charles et Yvonne de Gaulle ? Un visionnaire, un artiste, un mythe ? Une héroïne venue des tragédies classiques, une amoureuse consumée par un feu ardent ? A explorer leur destin où se mêlent l'amour, la solitude, la trahison, la douleur et l'humour, et les témoignages inédits des proches et des derniers Compagnons de la Libération, c'est un fragment de notre rapport au monde, une part de notre culture que livre ici Jocelyne Sauvard. Un travail unique de recherche, mené avec tendresse et liberté.

10/2018

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Beaux arts

Charles Matton. Emboîtements

Vouant passionnément sa vie à la création, convaincu que chaque art possède sa spécificité mais aussi ses limites, Charles Matton sera peintre, dessinateur, sculpteur, photographe, cinéaste et écrivain. Hanté par le " mystère urgent " des apparences, il n'aura de cesse de poursuivre sa quête formelle, esthétique et métaphysique à travers tous les médiums qu'il maîtrise. Ainsi, les thèmes choisis - ceux de la vie alentour, mais aussi les architectures réelles ou illusoires, voire, à l'opposé, la figure humaine - deviennent sujets d'expérimentation. Incluant d'innombrables techniques, les boîtes de Charles Matton sont des microcosmes artistiques qui participent à sa " stratégie d'encerclement " et s'emboîtent dans la complexité logique de l'oeuvre. Répondant au désir de l'artiste qui les a longtemps photographiées en stéréoscopie, une visionneuse spécialement conçue pour cet ouvrage restitue le relief de ses oeuvres en 3D. Réunissant près de 500 images, soit la majeure partie des boîtes de Charles Matton ainsi que leurs déclinaisons en peintures, dessins ou sculptures, mais aussi des croquis, textes et notes personnelles, cet ouvrage nous convie dans l'intimité d'une création totale.

05/2010

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Livres 3 ans et +

Charles apprenti dragon

Charles et un jeune dragon maladroit. Avec ses ailes de géant et ses pieds démesurés, c'est difficile pour lui de voler. C'est difficile aussi de cracher du feu et, à l'école, ses camarades se moquent de lui. Mais il écrit des poésies comme personne ! Un jour, il part découvrir le monde, cherche des amis, rencontre un cyclope et apprend à dessiner. Dans ses lettres illustrées de poèmes et de dessins, il raconte ses aventures à ses parents...

09/2014

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Critique littéraire

Charles d'Orléans

Charles d'Orléans (1391-1465) fut un des premiers "captifs amoureux" qui aient hanté la littérature française, et l'aient émue de leurs plaintes. Né duc, neveu de roi, il eut à venger l'assassinat de son père, perpétré par Jean sans Peur. Ce délicat adolescent, poète-né, enterra la première partie de sa vie dans les combats de cette noire époque. En 1415, lors de la défaite d'Azincourt, il est fait prisonnier. Il passe vingt-cinq ans de sa vie dans les geôles anglaises ; là, il sombre dans la poésie comme d'autres dans l'alcool, confiant au parchemin ses amours mortes, sa liberté perdue, son pays déchiré. De retour à Blois, devenu sage, il s'abandonne à la contemplation du monde, dans une des poésies les plus exquises qui aient jamais été écrites. Cette courte étude en dit autant sur l'homme Charles que sur cette civilisation finissante, qui, comme une chenille, allait se métamorphoser en un papillon insouciant : la Renaissance.

12/1992

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Livres 3 ans et +

Charles le timide

Charles était aussi heureux que possible, mais il ne jouait avec personne, ne parlait pas à sa voisine et avait peur de répondre au téléphone. Charles était timide. Alors, son papa décida un jour d'employer les grands moyens...

04/1991

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Beaux arts

Jean-Charles Bouloc

Ce bel ouvrage est la monographie du peintre Jean-Charles Bouloc. Jean-Charles Bouloc est né le 25 novembre 1930 dans l'Aveyron en France. Après des études secondaires, puis les Beaux Arts, il part découvrir le monde. A l'âge de 18 ans, commence une jeunesse voyageuse, vouée à la peinture et au dessin. Il ira en Afrique (Egypte, Sénégal, Ghana...), réalisant des portraits, participant à l'expédition ethnologique de Lhote en 1956, puis mène une vie d'aventurier. Jean-Charles Bouloc retournera en Europe en 1957 pour s'y marier. Il aura une fille, Virginie. Les voyages reprennent au Brésil, en Afrique du Nord. En 1962, de retour à Paris, où il a créé une boîte de nuit. Il y rencontre Laiza et Francis Sandford, rencontre qui va l'emporter vers le Pacifique. Il débarque à Tahiti le 13 juillet 1962. Il a mis fin à son mariage et s'installe à Bora Bora. Ses premières années en Polynésie sont marquées par de nombreuses rencontres d'îles en îles, par son goût de peindre, ses premières expositions et le décès de sa fille en 1963. Il s'applique à découvrir les îles Polynésiennes, peint en s'imprégnant de son environnement. Sa première exposition à la Galerie Winkler date de 1964. L'année suivante, Jean-Charles Bouloc part aux Etats-Unis. Il restera trois ans à Hollywood, vivant de sa peinture, exposée à la Galerie MacKenzie où il aura le plaisir de rencontrer le peintre Andrew Wyeth. A son retour à Tahiti, il voyage à nouveau, aux Australes, aux Marquises puis au Cambodge. En 1969, il épouse Marguerite Liu, dont il aura deux fils, Stéphane et Dewi, et il ouvre une galerie d'antiquités orientales "Noa Noa" à Papeete. Il y expose sa peinture et celle d'autres peintres. Un de ses portraits sera choisi comme timbre officiel de la Poste de Polynésie française et obtient le premier prix de la Philatélie. Pendant trente ans, installé avec sa famille à Tahiti, Jean-Charles Bouloc, va quand même voyager abondamment en Asie (Cambodge, Vietnam, Chine, Indonésie...), élargissant le cercle, cette fois à la recherche d'étoffes, de tapis, d'objets de rituels, de céladon, de porcelaines pour alimenter sa galerie. Il reprendra ses travaux de peinture en 1980 et s'y consacrera totalement après la fermeture de sa galerie "Noa Noa" en 1990. Il exposait régulièrement à la galerie Winkler à Papeete. Jean-Charles Bouloc est mort début mars 2014 sur l'île de Tahiti.

11/2009

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Littérature française

Charles l'insaisissable

Charles Mareuf est un pianiste virtuose. Mais un mal profond le ronge et l'empêche de mener la carrière qu'il devrait avoir. Il souffre de ne pas être une femme. Agé seulement de 23 ans, il sombre dans la dépression. C'est au gré de chemins imprévus qui vont faire ressurgir des actes héroïques du passé qu'il va petit à petit recouvrer le gout de la vie. Au détour de rencontres inattendues, la lumière va frapper à la porte de son coeur. "Un temps la lumière devient invisible lorsque les nuages l'obscurcissent Puis le vent les balaie, Et du nord arrive la clarté. '' Livre de Job

10/2016

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Littérature française

Charles le téméraire

Vendue à plus de 100 000 exemplaires, cette série culte d'Yves Beauchemin est maintenant offerte dans une nouvelle édition en un seul volume.

04/2015

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Littérature anglo-saxonne

Les St. Charles

L'histoire des St. Charles est celle d'une famille anglo-irlandaise, noble mais ruinée, vivant dans un mélange d'élégance et de décrépitude, et qui refuse de prendre en compte les réalités contemporaines. La narratrice, Aroon, est la fille de la maison. Mal aimée par sa mère, éperdue d'admiration pour son père, elle passera toute sa vie à Temple Alice, et finira par devenir une vieille fille dure, oscillant entre la nostalgie et la violence intérieure. Derrière le monde de rêve et de bonnes manières que décrit Aroon, le lecteur devine la vérité des passions tragi-comiques qui détruisent les St. Charles. Par-delà sa peinture acérée des moeurs d'une classe sociale et des vices d'un système néo-féodal, Molly Keane bâtit un roman familial parcouru de névroses et de tabous universels.

04/2022

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Littérature française

Charles-Auguste Milverton

Charles-Auguste Milverton, nouvelle incontournable d'Arthur Conan Doyle, a été publiée pour la première fois en France en 1913. Vous souhaitez lire autrement et profiter d'une expérience de lecture originale ? Grâce à notre charte éditoriale, nous vous offrons l'opportunité de découvrir cette nouvelle dans une édition aérée et dans un grand format, facilitant ainsi votre lecture pour vous permettre de profiter d'une expérience de lecture unique.

01/2023

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Histoire internationale

Charles Quint. [biographie

Souverain des Pays-Bas à quinze ans, roi d'Espagne à seize, empereur d'Allemagne à dix-neuf, Charles Quint devint très jeune le maître d'un empire " sur lequel le soleil ne se couchait point ". Né en 1500, il assiste aux plus grandes découvertes de la Renaissance. Disciple d'Erasme, il aime Titien et les peintres italiens. Il se passionne pour les mondes nouveaux. Toute sa vie il cherche à conserver et à agrandir les territoires si différents dont il hérite. On a peine à imaginer que ses terres comprenaient l'Espagne brûlante, les Pays-Bas, des royaumes italiens... Charles Quint s'oppose à Soliman le magnifique, multiplie les alliances et les guerres avec le Pape, avec Henri VIII d'Angleterre, avec François Ier... A cheval ou en bateau, suivi par des carrioles de nourriture, de vêtements, d'œuvres d'art, de mobilier, il est tour à tour en Italie, en Bourgogne, dans l'Allemagne de Luther ; mais aussi à Alger et Tunis, qu'il conquiert ; enfin, il envoie ses hommes à l'assaut du Mexique et du Pérou... L'empereur voyage, rédige des milliers de lettres, aime, découvre et s'instruit, élève, honore ou déchoit. Il est aussi un des rares hommes de pouvoir à avoir choisi d'abdiquer. En 1556, ce prince qui sent que le monde nouveau n'est pas le sien, se retire au monastère de Yuste. Il y reste jusqu'à sa mort, tandis que son fils Philippe II règne. Avec talent et passion, Jean-Pierre Soisson nous emmène sur les pas d'un prince mystérieux, austère et aimant la vie, voyageant dans une Europe sans unité qu'il cherche à bâtir contre vents et marées.

01/2000

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Livres 3 ans et +

Mes premières chansons de Charles Trenet

Et si on chantait avec Charles Trenet ? Avec ses puces sonores musicales, ce recueil est unique. Sur chaque page, l'enfant recherche dans l'illustration le petit bouton qui déclenchera la musique. Ce sont des chansons pleines de bonne humeur du " fou chantant " dans leur version originale que l'on retrouve au fil des pages : Un jardin extraordinaire ; Le Soleil et la Lune ; Y'a de la joie ; Je chante ; Boum ; Douce France. Un livre plein de gaîté et d'entrain !

06/2019

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Philosophie

Charles de Foucauld et la fraternité

Examen fait par Ab. Mendès, d'un ouvrage ayant pour titre : "Méthode simplifiée de la tenue des livres en partie simple ou double, par E. T. Jones, traduit de l'anglais par MM. J. -G... teneur de livres". Date de l'édition originale : 1805 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/1958

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Littérature étrangère

Histoires extraordinaires. Traduction de Charles Baudelaire

Extrait : "Double assassinat des plus singuliers. Ce matin, vers trois heures, les habitants du quartier Saint-Roch furent réveillés par une suite de cris effrayants, qui semblaient venir du quatrième étage d'une maison de la rue Morgue, que l'on savait occupée en totalité par une dame l'Espanaye et sa fille, mademoiselle Camille l'Espanaye".

10/2014