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Mohammed Sifaoui

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Littérature française

Mon enfance marocaine. Souvenirs

Cette "enfance marocaine" est celle d'un jeune garçon à jamais marqué par ses jeunes années en pays berbère, là où son père fut muté en juin 1940 et pour une durée de huit années. D'après Jean-Jacques Rousseau, l'enfant a des manières de voir, de penser et de sentir qui lui sont propres. Dans ce récit sensible et lumineux, l'enfant d'hier, nous restitue tout cela. Tour à tour, nous assistons à une épidémie de peste et une invasion de sauterelles à Imintanoute, à une scène de famine, l'animation d'un souk, la revue d'un tabor aux Ait Mehammed, à la réception d'un Caïd, la relève du tertib aux Aït Bouguemez, à l'évacuation d'urgence d'une femme dans les neiges depuis Zaouia Ahansal, à la journée du 6 juin 1944 vue de la rue de Rehamna, aux cours d'arabe donnés à l'école communale, à des chevauchées en carrioles derrière des fiacres, une descente dans les khettara, l'animation de la place Jemaa el- Fna à Marrakech... Lashen, personnage central, est le lien entre tous ces tableaux.

07/2015

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Romans historiques

Abdallah le Cruel . (852-912)

En 852, l'accession au trône du pieux émir Mohammad marque les débuts d'une longue crise dont auront à souffrir les différentes communautés d'al-Andalous (Musulmans arabes, berbères ou mozarabes, Chrétiens et Juifs). Incapable de faire fructifier l'héritage que lui a laissé son père, l'émir assiste, impuissant, à l'éclatement de son royaume. Partout, en province, des seigneurs, musulmans ou chrétiens, secouent le joug du pouvoir central et se taillent des fiefs indépendants. Parmi eux se distingue Abdallah le Cruel (888-912), dont le long règne justifiera pleinement le surnom. C'est cette période troublée et sanglante de l'histoire de l'Espagne musulmane que raconte ici Patrick Girard. Une fresque haute en couleur où l'on voit, entre autres, les familles arabes s'affronter pour le contrôle de Séville cependant qu'à Cordoue, intrigues et complots se multiplient. Unique lueur d'espoir et seule consolation pour l'émir vieillissant et solitaire, son petit-fils, Abd al-Rahman, né quelques jours avant l'assassinat de son père. Le jeune homme aura toutes les qualités requises pour restaurer l'autorité chancelante de la dynastie omeyyade.

10/2007

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Histoire internationale

Beyrouth au XIXe siècle. Entre confessionnalisme et laïcité

Huit études sont ici rassemblées. Elles sont autant de facettes inédites de l'histoire du Liban. Elles mettent en avant, et pour la première fois, des personnes dont la pensée comme l'action méritent d'être relatées. Le Liban, et surtout sa capitale Beyrouth, est le personnage central de cet ouvrage : déjà Etat mais pas encore pays, attentif aux particularismes confessionnels de ses populations, mais aspirant à la mise en place d'un sécularisme tolérant et créatif. De l'archevêque maronite 'Abdallah al-Bustânî qui réclame pour le Liban la protection de la France à l'émir druze Mohammad Arslân, qui énonce les principes politiques indispensables à une bonne gouvernante en passant par les oeuvres sociales des missionnaires occidentaux, des hommes et des femmes agissent. Les francs-maçons, influencés par la philosophie des Lumières, s'essaient aussi à une entreprise nouvelle au Proche-Orient : le dialogue entre les religions mais aussi la rencontre de la foi et de l'esprit laïque. Beyrouth apparaît alors, en cette seconde moitié du XIXe siècle et jusqu'à la veille de la Grande Guerre, comme le ferment d'une espérance. Perdure-t-elle aujourd'hui ?

03/2018

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Islam

Vers une nouvelle théologie en Islam. Pour une histoire polyphonique

Les nombreuses réaffirmations de l'orthodoxie musulmane, comme les multiples attentes politiques et sociales concernant une "? réforme ? " de la religion, dissimulent pour une large part le rythme et les motifs de la pensée théologique contemporaine en islam. Cette enquête, qui situe la "? nouvelle théologie ? " dans le temps long, s'attache à en retracer l'essor depuis la fin des années 1980. Elle met en lumière les problèmes clés autour desquels s'organisent les réflexions des principaux théologiens égyptiens, iraniens et turcs - de Nasr Hâmid Abû Zayd et Hasan Hanafî, à Ömer Özsoy et Ilhami Güler, en passant par Abd ol-Karîm Sorûsh, Mohammad Mojtahed Shabestarî, Mohsen Kadîwar et Mostafâ Malekiyân. Procédant à un inventaire critique des savoirs religieux, cette constellation d'auteurs contribue en effet à redéfinir la foi et l'expérience religieuse, à repenser les rapports entre l'islam et les autres religions, voire à redéfinir la nature et le statut du Coran, proposant de la sorte diverses voies pour refonder la dogmatique. Plongée érudite et passionnante dans l'évolution doctrinale de l'islam de ces dernières décennies, cette histoire polyphonique parvient à nous faire entendre ces mélodies nouvelles au sein d'une ligne classique encore dominante.

06/2022

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Sciences politiques

Le paradoxe saoudien

Des pilotes saoudiens de l'attentat du 11 septembre 2001 à l'assassinat du journaliste Khashoggi, les alliés occidentaux de l'Arabie Saoudite auraient eu de multiples raisons de remettre en cause leur relation avec Riyad. Mais Washington a fermé les yeux et Paris a mis en sourdine le sujet des droits de l'homme. Car les atouts du royaume wahhabite sont trop précieux. Il est au coeur des changements géopolitiques qui bouleversent la région. Le "repli" américain et le recul de la puissance occidentale ont favorisé l'affirmation de nouveaux Etats qui poussent leurs pions dans un Moyen-Orient qui s'abandonne au chaos : Turquie, Iran, Russie... Dans cette région en proie à des bouleversements géopolitiques majeurs, Riyad représente un atout essentiel pour l'Occident. Allié stratégique indispensable, Riyad l'est aussi au plan économique. Il exerce une influence déterminante sur les cours du pétrole, achète des armes aux Etats-Unis et à l'Europe, notamment à la France, et investit ses fonds souverains partout dans le monde. C'est tout le paradoxe : malgré son caractère autoritaire et ses dérapages sur la scène internationale, l'Arabie Saoudite s'ouvre progressivement à la modernité, sous la houlette de son prince réformateur Mohammed ben Salmane. Le rigorisme religieux est en perte de vitesse, les femmes conquièrent quelques libertés et le royaume s'éveille au tourisme. S'il parvient à inscrire ses vastes projets dans la réalité, "MBS" peut changer le visage de son pays et redéfinir sa place sur l'échiquier mondial.

11/2019

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Droit

Commerce international. Investissements directs étrangers et participation des pays méditerranéens aux chaînes de valeurs mondiales

Les pays en développement, dont la participation aux chaînes de valeur mondiales progresse le plus rapidement, affichent un taux de croissance du PIB par habitant supérieur de 2% à la moyenne, selon le rapport conjoint présenté par l'OCDE, l'OMC et la CNUCED au Sommet du G-20 de Saint-Pétersbourg en septembre 2013. Dans ce contexte, cet ouvrage est issu des travaux de la huitième édition du Colloque international organisé en novembre 2014 par la chaire OMC de l'université Mohammed V de Rabat, en association étroite avec le Bureau Afrique du Nord de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique et le LEAD de l'université de Toulon sous le thème "Commerce, localisation des IDE et participation des pays méditerranéens aux chaînes de valeur : quelles retombées pour le développement ? " Destiné aux étudiants en master ou en doctorat d'économie internationale, de marketing international ou de stratégie, cet ouvrage collectif développe deux thématiques principales. D'une part, sont analysées les difficultés que rencontrent les pays sud-méditerranéens, dans leur processus de participation aux chaînes de valeur mondiales (CVM). D'autre part, en prenant appui sur des stratégies de développement efficaces adoptées dans d'autres espaces, les auteurs apportent un éclairage sur les moyens de remédier aux contraintes de l'offre dans la perspective de favoriser l'attractivité à l'égard des investissements directs étrangers (IDE). Cette attractivité permettrait de se connecter davantage par la diversification et la sophistication des économies à la division internationale du processus productif (DIPP).

10/2015

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Actualité et médias

Sauvagerie diplomatique. L'assassinat de Jamal Khashoggi raconté par les journalistes qui ont révélé le crime des Saoudiens au monde entier

Cette enquête réalisée par trois grands journalistes turcs du Daily Sabah révèle les secrets les plus terribles de l'assassinat de Jamal khashoggi, éditorialiste du Washington Post, au sein même du consulat de l'Arabie Saoudite d'Istanbul, meurtre qui a plongé le monde dans la consternation la plus totale. Ce que les Saoudiens ne savaient pas, c'est que les services spéciaux turcs dirigés par hakan Fidan, avaient criblé les murs du consulat de micros, grâce auxquels le crime et surtout le rôle de Mohammed Ben Salmane, prince dirigeant l'Arabie Saoudite, a pu être prouvé. On apprend ainsi ce qui s'est passé pendant les 7 dernières minutes de la vie de khashoggi entre le moment où il est entré dans le consulat et sa mort, grâce aux enregistrements que Ferhat Ünlû, Abdourrahman Simsek et nazif Karaman se sont procurés : - ce qui s'est précisement dit entre Khassoggi et ses tortionnaires. - comment son meurtre a été conduit, étape par étape... et nié par le consulat. - comment son corps a été démembré et dispatché dans des valises. - ce que les 15 assassins se sont dit pendant l'opération, leur identité et leur spécialité... - comment les services secrets turcs du MIT ont conduit leur enquête. - ce qui s'est passé ensuite au plus haut niveau du royaume saoudien et comment celui-ci a tenté de nier son implication. Cette enquête est un monument de travail journalistique écrit par les journalistes qui furent les premiers à révéler le scandale de ce meurtre diplomatique au monde.

10/2020

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Littérature française

L'imposture des mots

Lorsqu'en janvier 2001 Yasmina Khadra publie L'Ecrivain et révèle sa véritable identité - il est commandant dans l'armée algérienne et s'appelle Mohammed Moulessehoul -, il ne s'attendait pas à devoir rendre des comptes sur son passé d'officier supérieur. Yasmina Khadra a décrit mieux que quiconque les mécanismes de l'intégrisme qui menace notre monde et des organisations politico-financières qui détruisent son pays. Pourtant on lui demande de renier une institution dont il explique justement dans L'Ecrivain le rôle capital qu'elle a joué dans son existence. Face à cette déconvenue, Yasmina Khadra a réagi en écrivain. Sans aigreur ni amertume, il a choisi de raconter son désarroi à ses lecteurs, les seuls interlocuteurs qui lui paraissent dignes de le juger. On croise dans son livre Nietzsche, Kateb Yacine, ses maîtres de toujours. Mais aussi ses propres personnages qui le persécutent : Zane, l'abominable nain des Agneaux du Seigneur, Salah l'Indochine, l'immonde recruteur du GIA d'A quoi rêvent les loups et le regretté commissaire Llob. Et surtout, au-delà de la confrontation avec la réalité du monde de l'édition jusque-là un peu mythifié, Yasmina Khadra se retrouvera face au commandant Moulessehoul. Lequel lui rappellera que, dans le jeu cruel qui a opposé le militaire et l'écrivain, il n'est pas facile de savoir qui a eu le plus à perdre. Avec humour, lucidité et courage, Yasmina Khadra nous donne ici l'un des textes les plus surprenants de ces dernières années.

01/2002

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Sciences politiques

Partis politiques et protestations au Maroc (1934-2020)

Les premiers partis marocains sont à l'avant-garde des combats pour l'édification et la libération de la nation. Au lendemain de l'indépendance, certains constituent une menace sérieuse pour le régime monarchique. Jusqu'au début des années 1990, ils jouent un rõle moteur dans les arènes protestataires. Mais, avec l'avènement de Mohammed VI se diffuse un nouveau récit : n Le roi est bon, la classe politique est mauvaise. u Démobilisation électorale et disqualification des partis sont à leur comble... ouvrant la voie à des protestations parfois porteuses d'une critique inédite de l'institution monarchique. Le Maroc serait-il alors un royaume où — de l'indépendance à nos jours —des monarques experts en survie se jouent inexorablement des complots, des oppositions et des aspirations révolutionnaires ? Un monde où tout change, des sigles de partis aux ruses du pouvoir, pour que rien ne change ? Un sens commun séduisant... ou plutôt des mythes que Mounia Bennani-Chraïbi ébranle au fil de ce livre qui renouvelle l'histoire politique du pays. Une enquête de longue haleine qui revisite des luttes politiques violentes ou larvées. Un cas d'étude sur le fait partisan dans un contexte autoritaire travaillé par une répression et des politiques de concession à géométrie variable. Une problématique qui ne dissocie jamais dynamiques protestataires et logiques partisanes. Une profondeur historique qui aide à comprendre comment le passé affecte les luttes actuelles. Un ouvrage qui ? net en lumière les paradoxes d'une nationalisation du politique par la marge.

10/2021

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Histoire de France

Voyages en postcolonies. Viêt Nam, Algérie, Maroc

Fidèle à une approche hybride, dans laquelle l'expérience personnelle et les observations enrichissent l'analyse historique, Benjamin Stora revient ici sur les séjours qu'il fit, de 1995 à 2002, successivement au Viêt Nam, en Algérie et au Maroc. Trois longs voyages dans ces pays devenus indépendants qui ont connu, chacun à sa manière, le système colonial français. Il raconte le silence le soir sur Hanoï comme un renvoi lointain au couvre-feu, les ùtraces de guerre dans les paysages et les ombres diffuses laissées par le passé. Il décrit l'Algérie de 1998, émergeant des horreurs de la guerre civile, les traumatismes, les oublis et la nouvelle génération qui s'ébroue. Il dépeint le Maroc au début du règne de Mohammed VI, un pays saturé d'histoire, qui bouge lentement et où une jeunesse, en mal d'avenir, regarde ailleurs.Passant de l'analyse comparative au diagnostic politique, de la rencontre avec quelques personnages clés à l'étude des images et des films, l'histoire écrite par Benjamin Stora est tout à la fois intellectuelle, sensible et visuelle. C'est une histoire vive qui puise à de multiples sources et éclaire, aussi, ce qui se passe dans notre propre pays. Un quatrième voyage, d'ailleurs, ramène l'historien en France où il constate, et regrette, que la question postcoloniale soit si largement ignorée. Ni le passé colonial, ni celui des minorités ne sont en effet intégrés dans le récit national républicain. Quant à la mémoire franco-algérienne, 50 ans après l'indépendance, elle demeure conflictuelle.

10/2012

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Actualité et médias

L'homme qui voulait parler au roi

C'est une histoire qui commence bien. Celle qui a mené un jeune Marocain, Zakaria Moumni, des quartiers populaires de Rabat à la plus haute marche du podium, lors du championnat du monde de kick-boxing en 1999. Par décret royal, sa victoire lui donne droit à un poste de conseiller sportif payé par le ministère marocain des Sports. Il ne l'obtiendra jamais malgré ses nombreuses demandes qui finissent par être considérées comme des offenses au roi Mohammed VI. C'est une histoire de violence. Lors d'une visite au Maroc, le 27 septembre 2010, Zakaria est enlevé, puis torturé pendant quatre jours au centre de Témara que ses bourreaux appellent les abattoirs de Sa Majesté. A l'issue d'une parodie de procès, il est condamné à 36 mois de prison ferme. Il y passe finalement 17 mois et découvre l'horreur des geôles marocaines : les cellules de 40 m2 où s'entassent une cinquantaine de détenus, les cafards, la corruption, la prostitution... C'est aussi, surtout, une histoire d'amour, celle de Zak et Taline. Pendant sa détention, sa jeune épouse française Taline interpelle inlassablement les médias et les politiques, soutenue par des ONG dont Amnesty international. A la libération de Zak, ils doivent affronter une autre bataille, celle de la reconstruction de leur couple. C'est une histoire bouleversante, racontée à deux voix, celles de Zak et Taline, et dont on ne connaît pas encore la fin. Ca ressemble souvent à un thriller. Tout y est pourtant vrai.

09/2015

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Littérature française

104 % Sabena

Ismail est un jeune homme et un père de famille. Il a quitté son pays, les Comores, après son baccalauréat pour venir étudier en France. Frustré par sa vie dans la capitale française, il commence à ressentir le besoin d'un retour au pays dans la perspective de pouvoir donner un sens à sa vie. Par l'entremise d'un "notable" de son village d'origine, il rencontre l'un des candidats à l'élection présidentielle en cours aux Comores. Ismail commence à caresser l'espoir de voir son rêve se réaliser. Né malgache, le candidat a été adopté par une famille comorienne qui vivait sur la grande île. Cette dernière fut contrainte de quitter Madagascar dans les années 70 pour fuir le Rutaka, la catastrophe, le massacre contre la communauté comorienne sur place. En suivant Ismail et son nouvel ami, le lecteur traverse ce massacre et ses atrocités, ainsi que l'histoire politique ancienne et contemporaine des Comores. Une histoire ponctuée de coups d'Etat et d'élections truquées. Mohamed Toihir gagnera-t-il cette élection ? Sa victoire ou sa défaite décidera du retour ou non du jeune homme au pays natal.

07/2019

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Littérature française

Khomeiny, Sade et moi

Une petite fille de dix ans, contrainte de porter le voile à Téhéran, se révolte en se dénudant. Dans l'atmosphère absurde propre aux révolutions, elle fait l'apprentissage de la liberté, épaulée par son père. Puis, c'est la guerre et l'exil à Paris. Alors qu'elle pensait les barbus et les corbeaux cantonnés à son pays de naissance, elle les retrouve dans les rues, à l'école, dans le métro. La révolte n'est pas finie, l'indépendance n'est pas totale. C'est alors qu'elle rencontre le marquis de Sade. Enfin, la petite fille devenue femme peut brûler son foulard et affirmer, sans peur, sa liberté. Récit intime tout autant que politique, Khomeiny, Sade et moi peut se lire comme l'histoire du corps féminin aux prises avec ses contradicteurs. De la Révolution iranienne à Mohamed Merah, en passant par Les Versets Sataniques et Madonna, les grandes courtisanes et les printemps arabes, le récit - narration de faits inventés et réels - alterne les anecdotes intimes et les événements sociaux-politiques, avec humour et enthousiasme, pour offrir un autre regard d'exilé sur la France.

04/2014

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Encyclopédies de poche

Alexandrie. Hier et demain

" Alexandrie semble macadamisée avec les ruines pulvérisées de mille cités. Chaque arpent de terre tourné et retourné. Le sol, humus épais, paraît historique ", écrivait Herman Melville en 1857. Toute vision d'Alexandrie passe par un cortège d'images symboliques : le tombeau d'Alexandre, le Phare, la Bibliothèque, Antoine et Cléopâtre, Cavafy et Durrell, l'hôtel Cecil et le Sporting Club, souvenirs de sa splendeur et de son rayonnement culturel. Née il y a 2 300 ans de la seule volonté d'Alexandre le Grand, élevée au rang de capitale par les Ptolémées et haut lieu de rencontres et d'échanges entre l'Orient et l'Occident, Alexandrie est aujourd'hui la plus grande ville de la Méditerranée. Mais elle a vécu bien des cycles, avec des phases de repli, presque d'abandon. A partir de 1820, avec Mohamed Ali, elle se réveille, pour accueillir toutes les communautés, toutes les religions, toutes les langues, en un modèle de cosmopolitisme dont beaucoup gardent la nostalgie. Jean-Yves Empereur, archéologue et Alexandrin de cœur, accompagne au quotidien la renaissance de la ville et témoigne ici de son universalité retrouvée.

11/2001

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Documentaires jeunesse

20 garçons extraordinaires qui ont changé le monde

Cet ouvrage illustré s'adresse à la jeunesse en faisant découvrir le parcours hors du commun de vingt personnalités masculines dont les exploits, dans divers domaines qui vont du sport à la science, en passant par les arts, ont marqué à jamais l'Histoire de l'humanité. Mais les enfants auront également, et surtout, l'occasion de lire en s'amusant et de rêver en ayant l'impression d'être amis avec ces vingt hommes qui s'adressent à eux à la première personne et en se mettant à leur hauteur. En effet, le ton utilisé est celui des enfants, une approche intéressante qui permet de rendre ces destins plus accessibles et moins abstraits, sans qu'ils ne perdent pour autant leur caractère exceptionnel. Tour à tour Alexandre Le Grand, Marco Polo, Michel-Ange, Isaac Newton, W. Amadeus Mozart, Napoléon Bonaparte, Charles Dickens, Nikola Tesla, Mahatma Gandhi, Pablo Picasso, Walt Disney, Jesse Owens, Roald Dahl, Elvis Presley, Youri Gagarine, Pelé, Bob Dylan, Mohamed Ali, George Lucas, Steve Jobs font donc rentrer les jeunes lecteurs dans leur monde et leur donnent ainsi des exemples et des modèles concrets d'inspiration et d'optimisme. A partir de 7 ans

10/2019

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Moyen Age

Ben Toumert ou les derniers jour des voilés

L'empire des Almoravides voilés, qui couvrait les deux rives du détroit de Gibraltar avec Marrakech pour capitale, vacillait dans la première moitié du XIIe siècle sous le coup de la secte almohade dirigée par un prédicateur fanatisé et non moins redoutable penseur.Son nom : Mohamed Ben Toumert. Son titre : le Mahdi bien guidé, restaurateur de la foi au sommet de la montagne escarpée, véridique dans ses dires, unique en son temps. C'est lui qu'annonce la conjonction des étoiles. Lui, l'homme au dirham carré. Lui qui fit résonner le tambour de la guerre... Erudit et épique, ce roman historique fondé sur des événements et des personnages réels, suscite des interrogations contemporaines portant sur les ravages du dogmatisme en contextualisant le drame d'une foi défigurée par l'extrémisme. Alors que certains personnages sont mus par la haine et la soif de pouvoir enrobée de considérations morales, d'autres tentent juste d'aimer et de survivre au milieu de la folie des hommes. Dans cette fresque médiévale tantôt politique, intime ou spirituelle, dans ce tourbillon qui nous mène de Marrakech à Tinmel en passant par Zagora, les femmes, aussi présentes, jouent un rôle inattendu et bouleversant.

08/2021

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Religion

Frontières. Littératures francophones postcoloniales du XXIe siècle

Frontières et Francophonie sont intrinsèquement liées l'une à l'autre, ne serait-ce que par le biais de l'Histoire et posent depuis les indépendances le problème d'une créativité autonome pour les pays libérés de la tutelle française. Ce qui a été nommé "postcolonial" reflète, d'une part, une appropriation de la langue française par les écrivains qui la déclinent dans leur propre culture, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives linguistiques et imaginatives et, d'autre part, une adaptation des textes juridiques sur lesquels s'appuient les jeunes nations. Le colloque qui s'est tenu du 29 au 31 mars 2017 au sein de l'Institut catholique de Toulouse, dans le cadre de l'équipe Cultures, Ethique, Religions et Sociétés s'est donné pour objectif d'examiner cette évolution. Pour cela, une trentaine de chercheurs venus d'Europe, d'Afrique et des îles Mascareignes ont été réunis et leurs études trouvent place dans ce volume. Le Maroc, s'y inscrit de manière principale par la présence de trois écrivains marocains (Fouad Laroui, Mohamed Nedali et Habib Mazini) et le soutien du Consulat Général du Royaume du Maroc.

11/2018

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Sciences politiques

Djihad, c'est arrivé près de chez vous

Dix ans d'enquête au coeur du djihad français : voyage aux sources du mal. "La revendication des attentats du 13 novembre 2015 à Paris par Fabien Clain m'a remué les tripes. Depuis les émeutes de 2005 dans le quartier du Mirail, j'ai suivi sa trajectoire et celle de ses amis. Aujourd'hui, la plupart d'entre eux sont djihadistes en Syrie. Comment en sont-ils arrivés là ?". Personne n'a pris la mesure du phénomène. Fabien et Jean-Michel Clain sont à l'origine d'une des plus importantes filières françaises de candidats au djihad. Mohamed Merah en est issu. Ces nouveaux ennemis ont profité de l'éclatement des services de renseignements pour frapper. Et l'état d'urgence et le fichage généralisé des "radicalisés" ne les empêchent pas d'opérer. Dans l'ombre, pourtant, des hommes et des femmes agissent pour endiguer ce fléau. Un policier de l'antiterrorisme, un agent infiltré dans les réseaux et sur la Toile mais aussi une socioclinicienne et des parents de djihadistes : l'auteur a côtoyé ces acteurs de premier plan et nous livre leur témoignage exceptionnel.

02/2017

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Littérature française

Le coeur à l'outrage

lsa et Mohamed tenaient-ils sans doute trop à "la vie. Ils tenaient trop l'un à l'autre pour s'en daller cette nuit. Peut-être bien qu'au milieu du chaos quand les balles passaient autour d'eux au ralenti, ont-ils eu le temps de se dire : "On n'en a pas encore fini. Après ce soir, il y aura d'autres soirs, des centaines, des milliers d'autres soirs."(...) Il fallait les voir, pauvres fous qu'ils étaient, à danser sans orchestre et sans musique, à tournoyer main dans la main aux quatre coins de la place de la République. " Une histoire d'amour en dépit des attentats terroristes, des blessures dans la chair et dans l'âme, des tragédies migratoires, des débats et des déchirements, entre Paris et Tunis. HK excelle ici encore à jongler avec tous les sentiments, toutes les influences, toutes les mélodies, tous les mots. Un roman écrit en plein état d'urgence, comme pour nous donner envie de danser ensemble au son du luth (...) de danser dehors et même pire, de danser encore quand d'autres tirent".

03/2017

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Littérature française

Le chemin du destin

Dans le pays de Sarodji, au XVIème siècle environ, le roi ldiza est en proie à la folie du pouvoir. Ayant fait un pacte avec un djinn, il réussit à conserver le pouvoir malgré une série de malheurs, d'injustices et la désapprobation des populations. Son fils Badia est le successeur légitime au trône et contrairement à son père, il est à l'image de sa mère Kandia, un serviteur de la lumière. Cependant le fils et la mère vivent difficilement à côté du trône, et sont en danger de mort à cause des complots ourdis par les coépouses de Kandia, entre autres. Mais la venue du saint homme du nom de Mohamed Omar, aux nombreux dons mystiques, dans le royaume sonne comme le commencement d'un cycle de transformations bénéfiques. L'opposition du paganisme et de ses corollaires à la pénétration de l'islam est le moteur de cette histoire croustillante aux multiples rebondissements historiques. Le chemin du destin un récit historique, spirituel, ésotérique, fascinant qui s'appuie sur une grande maitrise des enjeux du pouvoir et de l'histoire politique et dont la trame est nourrie par les divergences philosophico-religieuses des personnages.

06/2015

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Algérie

Chroniques des années Bouteflika. (2011-2019)

On a dit souvent que Bouteflika président, c'est ne quitter le siège de la Présidence que pour le cimetière. Son rêve le plus cher était en effet de demeurer président à vie. Le lecteur découvrira au fil des lignes comment il a trituré la constitution pour faire sauter le verrou qui limitait à deux le nombre de mandats présidentiels. Il constatera aussi qu'il a entrepris des manuvres et engagé des bras de fer avec les généraux putschistes afin de se débarrasser du général-major Mohamed Tewfik Mediène. Tout comme il apprendra qu'il a également noué des alliances contre nature avec certains centres de pouvoir afin d'atteindre le but ultime de sa vie. Hélas pour lui, dans ses calculs d'apothicaire, il n'a jamais pris en considération une donnée primordiale : même dans un système dictatorial, le peuple demeure la source du pouvoir. En février 2019, à deux mois d'un cinquième mandat, le Hirak, un mouvement de contestation pacifique du peuple, allait détruire le château de cartes qu'il avait bâti. Des retournements de veste de certains piliers du pouvoir ont également contribué à mettre fin à ses rêves.

03/2022

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Littérature française

Le gardien de Téhéran

PrixdelaMaisonPresse23 — L'histoire du gardien du musée de Téhéran, un homme seul face à la menace des religieux fanatiques qui a réussi à sauver 300 chefs d'oeuvre d'art moderne, le trésor de l'Impératrice des arts. Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil. Seul dans les sous-sols du musée d'Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l'Impératrice des arts. Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir les chefs d'oeuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop art d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l'art abstrait de Jackson Pollock. Mais que deviendront ces joyaux que les religieux jugent anti islamiques ? Face à l'obscurantisme, Cyrus endosse, à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d'un trésor à protéger contre l'ignorance et la morale islamique.

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Littérature française

Femme, vie, liberté. Parlons-en

A la portée d'un large public, ce livre s'appuie sur les tribulations de la jeune Iranienne qui a grandi dans une famille modeste à Téhéran à l'époque de Mohammad Reza Chah Pahlavi, qui a su saisir les opportunités de l'émancipation et de l'éducation, et qui a été l'une des premières femmes à étudier la physique nucléaire en Iran. Elle développe sans prétention son analyse personnelle des évolutions du monde actuel et du contexte historique et politique, plus particulièrement de trois pays qui ont marqué sa vie et son parcours : l'Iran, la France et l'Afghanistan. Les événements récents d'Afghanistan et d'Iran ont fait resurgir les souvenirs de son exil et mis à nu son quotidien en France, ils l'ont fait bondir pour scander le mot d'ordre de ses compatriotes : " Femme, Vie, Liberté ! " Ce livre rend également hommage à toutes les personnes qui ont jalonné son chemin, dans les pays où ses activités d'enseignement et associatives l'ont menée. Le récit et les analyses associées n'ont pas pour objectif de confronter, mais d'interroger plus particulièrement sur la place de la femme et ses droits fondamentaux et l'accès des enfants à l'éducation dans des régimes totalitaires.

09/2023

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Littérature étrangère

Un ciel de coquelicots

Dans les années 1960, l'Iran du chah Mohammad Reza Pahlavi est un pays politiquement divisé. Les failles sociales et politiques ne peuvent plus être ignorées et la contestation gronde. C'est dans ce contexte que va naître une belle amitié entre Roya et Shirine, deux lycéennes que tout sépare. Roya, fille d'une famille de notables, envie l'indépendance farouche de sa camarade. Mais Shirine garde ses secrets... Chacune de son côté, et de manière différente, va chercher à comprendre le sens de ce qui se passe autour d'elle et à définir son propre rôle dans les bouleversements en cours. Tout au long du roman, elles seront amenées à prendre des décisions qui peuvent à chaque moment entraîner leur perte. Le climat menaçant de la crise qui précéda la révolution islamique pèse sur l'existence des personnages de ce roman où contexte politique, cheminement personnel et vie familiale sont inextricablement liés. Un récit poignant, plein de rebondissements et d'émotion, où amitié, poésie, répression, sacrifice et souffrance s'entremêlent. Sur la toile de fond d'une nation contrainte à rompre avec son identité profonde, Un ciel de coquelicots parle de culture, d'histoire et du pouvoir rédempteur de l'amitié et de l'amour.

05/2014

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Littérature française

Le gardien de Téhéran

L'histoire du gardien du musée de Téhéran, un homme seul face à la menace des religieux fanatiques qui a réussi à sauver 300 chefs d'oeuvre d'art moderne, le trésor de l'Impératrice des arts. Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil. Seul dans les sous-sols du musée d'Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l'Impératrice des arts. Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir les chefs d'oeuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop art d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l'art abstrait de Jackson Pollock. Mais que deviendront ces joyaux que les religieux jugent anti islamiques ? Face à l'obscurantisme, Cyrus endosse, à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d'un trésor à protéger contre l'ignorance et la morale islamique.

09/2023

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Histoire internationale

La fortune des rois. Train de vie, patrimoine et investissements princiers

Attention, sujet tabou ! Aujourd'hui, 15 % des Etats de la planète sont toujours régis par des monarques. Mais qui sait à quel point ces rois, princes, émirs et sultans sont riches ? Que le roi de Thaïlande "pèse" 21 milliards d'euros, le sultan du Brunei 14 milliards, le roi d'Arabie 13 milliards et même le souverain du microscopique Liechtenstein 3 milliards ? Que Mohammed VI du Maroc, qui pose au "roi des pauvres", ne cesse de s'enrichir grâce aux phosphates ? Ou que la reine des Pays-Bas, qui aurait perdu près de 100 millions dans le scandale Madoff, possède encore 150 millions d'euros et perçoit chaque année une liste civile de 38 millions ainsi qu'un "salaire" de 850 000 euros ? Pour la première fois, une enquête fouillée apporte un nouvel éclairage sur la fortune des monarques : leurs revenus officiels et ceux qui le sont moins, leur patrimoine, leurs privilèges, notamment fiscaux, et leur train de vie. Ses conclusions sont édifiantes. Même s'ils s'en défendent et ne font guère assaut de transparence, les princes et leurs familles sont de mieux en mieux rémunérés, sans être évalués sur leurs prestations. Biens mobiliers, propriétés foncières, rente pétrolière, portefeuille boursier et participations bancaires : leur fortune prospère de jour en jour. Si tous ne versent pas dans l'affairisme, tous aiment l'argent : sport, communication, culture ou aide au développement, tout leur rapporte. Luxe et privilèges finissent par tourner à l'obsession au point de brouiller leur image et de menacer leur position. Est-il encore temps de redresser la barre ou la monarchie s'est-elle définitivement dissoute dans le grand capital ?

11/2011

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Critique littéraire

Ecrivains marocains du monde. Volume 2, Canada

Ecrivains marocains du Monde comporte un grand nombre d'entre eux résidant et écrivant en dehors de l'hexagone et du Maroc, en fait, à travers le monde, entre autres en : Allemagne, Angleterre, Belgique, Brésil, Canada, Egypte, Espagne, Etats-Unis, Guinée, Israël, Italie, Jordanie, océan Indien, Norvège, Pays-Bas, Philippines, Sénégal, Suisse et Tchécoslovaquie. C'est dire que des Marocains écrivent partout en français, en arabe et même dans la langue du pays d'accueil contribuant ainsi par la variété et la qualité de leurs écrits à redéfinir dans la pensée marocaine l'entité ou la caractéristique nationale qui passe par un élargissement de l'espace géolinguistique. Ce deuxième volume est réservé aux dix-huit écrivains suivants au Canada : Abderrahman El Fouladi, Roger Elmoznino, Raja El Ouadili, Myriame El Yamani, Elhafed Ezzabour, Mustapha Fahmi, Ahmed Ghazali, Latifa Halim, Asmaa Ibnouzahir, Aberrahim Khouibaba, Pierre Lasry, Intissar Louah, Rachida M'Faddel, Soukayna, Bob Oré Abitbol, Serge Ouaknine, Nour Eddine Yahiaoui et Mohammed Zaari Jabiri. Ces écrivains et écrivaines, juifs et musulmans, femmes et hommes, toutes générations confondues, qui écrivent en français, en anglais et en arabe réalisant une variété d'écrits dans différents genres : poésie, récits, romans, nouvelles, dramaturgie et essais. Leur production apparaît comme une manifestation exemplaire et singulière sans cesse renouvelée qui vise à mettre en lumière les enjeux intertextuels qui se tissent entre la littérature et l'histoire de l'immigration, à vivifier le dialogue entre cultures et civilisations dans ce pays qui vise à concilier les réalités, à souder les continents et à enrichir la condition humaine en pratiquant à la fois le partage, la connaissance, la reconnaissance et la fraternité universelle.

07/2019

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Actualité et médias

Le Roi prédateur

Mohammed VI est désormais le premier banquier, le premier assureur, le premier entrepreneur de bâtiments de son pays. Il y joue un rôle dominant dans l’agro-alimentaire, l’immobilier, la grande distribution, l’énergie et les télécoms. La fortune personnelle du roi du Maroc a quintuplé en dix ans, et le magazine Forbes le classe désormais parmi les personnalités les plus riches du monde. Que s’est-il donc passé depuis l’avènement du fils d’Hassan II ? Par le biais des holdings que contrôle la famille royale, avec l’aide du secrétaire particulier de Sa Majesté et la complaisance de nombre de dignitaires et de valets du pouvoir, c’est à une véritable mise en coupe réglée de l’économie du royaume que l’on assiste depuis plus de dix ans. Et si l’absolutisme royal selon Hassan II visait à assurer la pérennité de la monarchie, la structure de gouvernement mise en place par son fils est tout entière tendue vers l’accaparement privé. Voici ce système, et les hommes qui en tirent les ficelles, pour la première fois mis au jour au terme d’une minutieuse enquête de terrain, d’un examen fouillé des dossiers sensibles, de nombreuses rencontres avec les principaux témoins de cette royale prédation, y compris parmi les proches du Palais. Voici comment le souverain d’un des régimes désormais les plus menacés par la vague démocratique dans les pays arabes a transformé ses sujets en clients, l’Etat en machine à subventionner les intérêts de la famille royale, et notre pays en complice d’un désastre politique et moral auquel contribue, à son corps défendant, le contribuable français.

02/2012

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Algérie

La question kabyle dans le nationalisme algérien 1949-1962. Comment la crise de 1949 est devenue la crise "berbériste"

Cet ouvrage porte notamment sur deux aspects et deux moments de la lutte des nationalistes algériens pour l'indépendance de leur pays. L'un, longtemps ignoré, se rapporte à la crise dite "berbériste" de 191,9, au sein du Parti du Peuple Algérien (PPA), suscitée par la définition même de la nation algérienne. L'autre, connu mais sous-analysé, sinon mal compris, à la montée en puissance de la Wilaya 3 et de son chef, Belkacem Krim, au sein du FLN et de l'ALN, pendant la guerre d'indépendance. L'étude n'oublie pas pour autant la période intermédiaire (1950-1954), carrément négligée jusqu'ici et en conditionne pourtant la préparation, avec ses conséquences à l'échelle de la nation tout entière. Mais au-delà de cet objet direct, qui se suffit à lui-même, ce travail apporte une contribution importante à la compréhension de deux questions plus larges : celle de l'émergence d'un mouvement identitaire amazigh, y inclus sa dimension kabyle : celle de la gestion de "l'ethnicité" par le nationalisme radical algérien, en de ça et au-delà de la guerre d'indépendance. L'auteur met au jour et en perspective de multiples faits ignorés, souvent incompris, tant des services de renseignement civils et militaires, que des acteurs en conflit, et des historiens eux-mêmes. Avec une préface d'Omar Cartier et une postface de Mohammed Harbi ce livre ouvre la voie à de nouveaux débats. il constitue une contribution originale à l'histoire politique de l'Algérie, notamment par l'attention portée aux questions régionales dans l'ensemble algérien.

02/2021

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Histoire internationale

Le Maroc et l'Europe. Problématique du dépassement (XVe-XVIIIe siècles)

Au cours des profondes transformations que l'Europe avait connues à l'époque moderne, le débat historique autour de la problématique du dépassement demeure d'une actualité frappante. Pour quelles raisons l'Europe avait-elle réussi sa relance à l'époque moderne tandis que toutes les tentatives modernistes et rénovatrices du Maroc étaient vouées à l'échec ? Quels sont les facteurs qui avaient compromis le décollage et le progrès du Maroc ? Faut-il chercher les causes dans les ingérences externes ou dans les facteurs internes ? Quelle histoire du Maroc comptons-nous écrire et de quelle manière ? Comment les Marocains s'étaient-ils comportés devant les données internationales ? Quels sont les domaines qui étaient visés par les tentatives modernistes des monarques marocains le long de cette période et pourquoi ces tentatives avaient-elles échoué ? L'étude s'intéresse à la période allant du début de l'expansion ibérique sur les côtes marocaines, prélude de l'hégémonie du vieux continent sur les autres mondes et se terminant par la tentative moderniste de Mohammed Ben Abdellah à la fin du XVIIIe siècle. L'auteur avait opté pour la longue durée dans le but de poursuivre les étapes pendant lesquelles avaient eu lieu les tentatives de modernisation du Maroc, de mettre en relief leurs caractéristiques fondamentales, de comprendre si le renouveau était un processus continu et accumulé comme c'était le cas en Europe ou, au contraire, morcelé et sporadique et si, enfin, chaque expérience s'arrête avec la fin du règne du monarque qui l'avait tentée. Cette étude a pour ambition de projeter un éclairage nouveau sur une période tumultueuse de notre histoire contemporaine.

01/2013