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Un vrai génie !

Extraits

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Littérature française

Un Sou D'Or

Tranches de vie frôlant parfois le fantastique, rendues avec autant de vérité psychologique que d'élégance de style.

01/1983

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Littérature française

Portrait d'un absent

«Dans son dos, on affirmait qu'elle était partie avec un autre. De celui-là, on ne parlait pas. On ne l'évoquait jamais cet homme. Pas devant lui, en tout cas. Lui-même finissait par l'oublier. Il est vrai que Gilberto avait disparu lui aussi. Mais ne voyageait-il pas beaucoup pour ses affaires ? Georges avait plutôt le sentiment qu'elle s'était désagrégée. Il ressentait son absence comme un phénomène surnaturel. C'était ainsi. Il n'y pouvait rien.»

05/1994

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Littérature française

Un soir à Londres

Un soir d'hiver, dans un club de Londres, Martin attend pour dîner son invitée Victoria. Il a connu la jeune femme enfant, avant la guerre, sur la Côte d'Azur. Mariée à Chris, son ami, Martin a éprouvé pour Vicky une amitié amoureuse. Au cours du dîner, ils vont tous deux revivre des moments de cette amitié. Chris a disparu. Martin obtiendra-t-il de Victoria ce qu'il a espéré, sans oser vraiment le lui demander ? Il en doutera jusqu'à la fin de la soirée.

03/1991

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Psychologie, psychanalyse

Carnet d'un imposteur

"Tromper les autres pour qu'ils ne vous tuent pas. Ainsi va ma vie". Quand Hugo était petit, enfermé dans son autisme, il ne voulait pas être un enfant et détestait les autres. Aujourd'hui le voici adulte. La comédie est devenue son métier et son échappatoire. Derrière un masque, il dissimule tous les personnages qu'il porte en lui. De son écriture brute, parsemée de flashs foudroyants, Hugo Horiot se raconte, embrassant le drame et le rire : son enfance qui ne passe pas, le père qu'il est devenu, émerveillé et maladroit, le théâtre social où il cherche son rôle, ses amours brèves et passionnelles, ses rêves aux antipodes. Carnet d'un imposteur est habité par une puissante rage de vivre où chacun retrouvera l'écho de sa propre quête.

03/2018

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Littérature française (poches)

Un amour américain. [nouvelle

Dans cette nouvelle écrite sur le ton du souvenir autobiographique, le narrateur (l'auteur ?) raconte son bref et lumineux amour avec Jill, la belle New-Yorkaise - " Elle avait 26 ans. Moi 32. " Plus que d'une simple idylle, il s'agit d'un " pari " : chacun des deux amants s'affranchit des clichés sur la culture de l'autre, dans un no (wo) man's land heureux, également éloigné de " la France où il ne se passe rien " et du " continent arrogant et vainqueur ". Le héros de Philippe Sollers, plus que jamais adepte du " conformisme transgressif ", s'efforce de devenir " le plus étranger possible à [ses] origines pour mieux les comprendre ".

11/1999

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Littérature française

Un soleil coupé vif

Une jeune femme parle. Sa mémoire fouille avec sauvagerie, tendresse, cruauté ou désespoir les souvenirs de son enfance et de son adolescence, dans la misérable maison de famille des environs de Périgueux. Il y a le père mystérieusement disparu sans laisser de trace, la mère qu'il faut faire interner, des grands-parents qui meurent, une petite soeur chétive, et surtout un oncle, son parrain-acteur essayant de la pervertir au cours d'une étrange nuit. Il y a aussi le lycée et la merveilleuse apparition de Diane la surveillante qui sera simultanément un danger, une approche de l'amour et un rayon lumineux dans les ténèbres de sa vie. Un récit qui avance par fragments brefs, denses, d'une éblouissante vérité psychologique. Un livre où se mêlent intimement détails autobiographiques et fiction et qui nous bouleverse autant par sa pudeur d'âme que par la véhémence de ses très vieux chagrins.

05/1986

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Littérature étrangère

Un Jeu de fous

«Stevie et moi, on y croyait au Front de Libération des Animaux Sauvages. La cause méritait tous les sacrifices consentis... même celui du système pileux de la tendre Stevie. Sans parler du renoncement à la légalité pour devenir pirates de l'air, afin d'épargner à d'autres espèces le sort malheureux des pigeons voyageurs. Et quand on a le trouillomètre à zéro, ça n'est pas une petite affaire de détourner un avion. Pour constater, en fin de compte, qu'on s'est bien fait pigeonner...»

05/1973

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Littérature française

Un vol de chimères

Isabelle, Rachid, Laurent : trois rameaux du même arbre foudroyé, trois itinéraires appelés à se confondre au terme de l'Aventure qui les a mutilés, déshumanisés, surhumanisés. Cette Aventure est la guerre. Mais, sous la guerre, n'y a-t-il pas des racines plus obscures, qui seraient la tentation de l'Autre, surtout lorsque cet Autre, concrètement, appartient à une autre race, un autre sang, une autre culture ? Pour Isabelle sur son cheval, c'est la quête de Rachid disparu : de l'amant dont elle égrène, hallucinée, les moindres pierres jalonnant le chemin de croix. Pour Rachid, c'est l'enfoncement sous les dix couches de ténèbres et la résurrection comme prophète de l'Algérie crucifiée. Pour Laurent, c'est la découverte d'un sang honni, d'origines que des préjugés profondément enracinés le poussent à condamner, à supprimer tragiquement. Epique, érotique, lyrique, voici Un vol de chimères, autrement dit ce qui reste des êtres et des choses après la lessive de l'Histoire, après la vendange de l'Apocalypse : négation du réel au profit d'une vision fantasmagorique ; pour les héros décomposés, le refuge du désert. Jean-Pierre Millecam ajoute un volet à l'ample fresque inaugurée par Sous dix couches de ténèbres et poursuivie par Et je vis un cheval pâle.

09/1979

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Policiers

Un pays de rêve

A trente-cinq ans, Crow n'avait jamais songé à prendre sa part de responsabilité en quoi que ce soit... C'était avant que l'on ne tue son père et qu'il se retrouve en charge d'une lolita menaçant sans cesse de plonger dans la drogue et la prostitution. Ce jour-là, Crow va découvrir que le monde mérite sa mauvaise réputation et que l'Amérique est aussi fiable qu'un autobus en marche et sans conducteur.

04/1997

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Pléiades

Journal d'un écrivain

La traduction de Gustave Aucouturier est la première traduction française intégrale du Journal d'un écrivain munie de l'abondante annotation nécessaire pour éclairer des textes presque toujours rattachés aux faits d'une époque donnée de la vie russe et de la vie internationale.

01/1972

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Littérature française (poches)

Un été sans histoire

C'est une femme qui se raconte, une femme qui a eu des maris, des amants, des enfants. Maintenant, dit-elle, à son âge, tout ce qu'elle désire c'est jouir de l'été. Un été sans histoire. Puis la voix satisfaite et sûre se fêle. Par la trop grande chaleur estivale quelque chose de refoulé surgit : désir, sexualité ? Angoissée, troublée, Alice part subitement pour Paris, le Paris du mois d'août, de la solitude et des rencontres...

07/1977

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Photographie

Un aller pour Alger

Alger et Raymond Depardon : un choc, une collision. A 18 ans, ses yeux de grand adolescent capturent les rares images d'une étape marquante de l'histoire de la colonisation. La Ville Blanche est secouée par la guerre d'indépendance. Les images doivent être saisies à toute allure. Saisissantes, elles ravivent cette tumultueuse période de l'histoire d'Alger.

11/2010

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Policiers

Un Trop bel innocent

Paralysé d'une jambe, Carver, ancien flic, est devenu un privé pas très combatif. Jusqu'à sa rencontre avec Edwina, amoureuse passionnée d'un prétendu suicidé, dont Carver devine rapidement qu'il est encore en vie. Et Carver, dans les marais des Everglades de Floride, et essayant de démêler une sordide histoire où la drogue voisine avec l'Immobilier, reprend goût à la lutte.

01/1986

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Policiers

Un fragment d'agonie

Les gens peuvent disparaître, la police s'en fout éperdument et Disbro doit se taper une enquête qui ne lui dit rien de bon. Le gosse de huit ans qu'il est chargé de retrouver a découvert le corps de sa mère suicidée et pourrait en savoir très long. Alors c'est à qui lui cavalera après. Et il court vite, le môme !

01/1991

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Littérature française

Un air de famille

Le but secret de tout récit est de mettre à jour quelques thèmes, notre mythologie. Ici, le chemin est inverse. On part des thèmes pour aboutir à une sorte de récit. Ces points de départ sont une ville d'eaux et sa légende ; la nuit, continent dont chacun de nous, dès l'enfance, doit faire la conquête ; les singularités des amours dans une famille ; l'exploration de Paris, à la recherche du moindre vestige d'un passé mal connu. Et aussi la façon dont la musique s'entremêle à la vie. Cent romans jaillissent de ces sources, une histoire en appelle une autre, une foule de personnages retrouve vie, surgissant du passé ou du rêve. Car il serait vain, quand il s'agit de notre sensibilité personnelle, de distinguer le réel et l'imaginaire. Et de même que, dans ce livre, littérature et musique se confondent, ce qui compte, c'est l' "air de famille" qui chante en nous et donne une unité à tout ce que nous aimons.

02/1979

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Policiers

Fait comme un rat

"- Qu'y a-t-il ? - Quelqu'un vous suit. - Vous en êtes sûre ? - Oui, dehors, il y a quelqu'un qui vous surveille. - Allez, crache, qui est-ce qui te paie ? - Jardine. Ce nom fait sur Galt un effet foudroyant. Bradford Galt a beaucoup vécu, il a encaissé plus que sa part de coups durs, c'est un personnage à qui il vaut mieux ne pas se frotter. Et cependant il lui faut s'employer avec la dernière énergie à déjouer les pièges qu'une main inconnue sème sur sa route".

01/1974

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Poches Littérature internation

Mémoires d'un chasseur

Ou bien encore, vous partez pour une lointaine partie de chasse en pleine steppe. Après dix verstes de mauvais chemins de traverse, voici enfin la grande route. On laisse derrière soi des auberges avec leurs puits, leurs portails grands ouverts, leurs samovars qui pétillent sous l'auvent ; on traverse un village, puis un autre, des champs à perte de vue, de vertes chenevières ; et longtemps, vous roulez ainsi. En avant ! En avant ! La steppe est proche. Quelle vision du haut de cette côte ! De blanches églises apparaissent ; au loin, dans la plaine, les outardes se suivent à la queue leu leu ; un vieux manoir, avec ses communs, sa grange, son verger, se blottit contre un étang minuscule. Les arbres se font rares. La voici enfin la steppe, la steppe immense et sans limites !...

01/1981

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Policiers

Mort d'un tatoué

L'homme était couché derrière la porte, replié dans la position d'un foetus. Le visage entier et la plus grande partie du crâne étaient en bouillie. Son pouce appuyait sur la détente du fusil de chasse qu'il étreignait encore d'une main. Le canon voisinait avec ce qui restait de sa mâchoire. Une seule douille était sur le parquet près de sa tête ouverte, entourée par plusieurs petits objets blancs. Il fallut un moment à Steve Carella pour reconnaître des débrits de dents.

10/1979

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Livres 0-3 ans

Kiki a un bébé

Kiki, la souris, a souvent des petits ennuis. Heureusement que son amie Didi est là pour l'entourer, la consoler, la rassurer et lui donner à manger. Mais il arrive que les deux amies se disputent pour un bébé ! Dans la même série : "Kiki à la montagne" , "Kiki la souris" , "Kiki est malade" , "Kiki à la mer" , "Kiki est mécontente" .

10/1990

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Policiers

Un mouroir de poche

On sait que les enfants de stars n'ont pas une existence normale. Justement Caroline, fille de la célèbre Katherine Long, est livrée à elle-même, donc à personne sinon à ses démons. Bientôt elle disparaît en emportant 2 millions de dollars, somme venant d'un fantastique trafic de drogue, et James Reed , ancien mari de la star, se donnera beaucoup de mal pour la retrouver. Mais à quel prix !

06/1988

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Théâtre

Un jeu d'enfer

Un amour malheureux et peu connu de Benjamin Constant pour Juliette Récamier qui se sont retrouvés en 1814, dans un Paris occupé où Benjamin cherche à assurer sa fortune, tel est le sujet de la comédie dramatique de Michel Mohrt. L'auteur s'est servi pour l'écrire du Journal de l'écrivain, de ses Lettres à Juliette Récamier et des Mémoires du temps. On voit un homme brillant, par certains côtés génial, faire sa vie avec une audace, une insouciance, une passion surprenantes. Ce jeu d'enfer est fascinant à suivre.

04/1970

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Littérature française (poches)

Un chagrin de passage

Cancer des poumons... Le médecin est formel. Dans six mois, Matthieu Cazavel - 40 ans, architecte - sera mort et enterré... Cruauté suprême, septembre a aujourd'hui des allures estivales et Paris resplendit. Dès cet instant, Matthieu décide de démêler l'écheveau de sa vie. Aussi se tourne-t-il naturellement vers les femmes qui ont " peuplé " son existence : Sonia, sa ravissante et stupide maîtresse ; Hélène, l'épouse dont il s'est éloigné depuis longtemps ; Mathilde, la seule femme qu'il ait vraiment aimée et qui pourra peut-être modifier la piètre image qu'il a soudain de lui-même...

08/1996

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Littérature française

Dessin sur un trottoir

Ecrivain et poète prolifique, Robert Sabatier (1923-2012) est notamment l'auteur des Allumettes suédoises, immense succès littéraire, dont la trame est puisée dans ses souvenirs d'enfance, entre Montmartre et le quartier du Canal Saint-Martin. Directeur littéraire chez Albin Michel, avant d'entrer à l'Académie Goncourt en 1971, il est également connu comme un un poète exigeant, auteur d'une monumentale "Histoire de la poésie française" .

09/1964

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Religion

Un geek au Paradis

La première biographie spirituelle sur Carlo Acutis, jeune italien proclamé vénérable mort en 2006 à 15 ans.

09/2019

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Littérature française

Un homme de plus

Le poète, essayiste, traducteur du grec (Yannis Ritsos, Constantin Cavafis...) et du tchèque (Vladimir Holan, Jaroslav Seifert), Dominique Grandmont (né le 25 janvier 1941), nous confie ici un livre considérable de pensées et d'Histoire(s), où par la mémoire du récit se réinvente l'autobiographie, le long de 12 chapitres et un épilogue, plus particulièrement tourné vers la Grèce, pays de prédilection de son auteur qu'il nous donne à découvrir comme son " enfance impossible à partager " (Chap. X), avec toutefois, en des sauts périlleux, des points de fuite (parfois par de simples retours à la ligne) en Russie et en France. Livre d'une vie ou de vie, la vie le fondant, fondant son écriture-même en rien formaliste, se pouvant être rapproché sur certains aspects, dans l'enchantement de la pensée et sa lucidité, du Voyage en Arménie de Mandelstam et Le Métier de vivre de Pavese. Traces subtiles mémorielles, des années 1950 à nos jours, de voyages, d'êtres rencontrés (Ritsos et Aragon pour les plus célèbres, mais aussi d'hommes et de femmes oubliés de l'Histoire : ouvriers, guides, gens de cafés, danseurs et musiciens, poètes...), au travers desquels ce que nous sommes se trouve interrogé " puisque c'est de l'imaginaire qui entre dans un réel dont il [le narrateur] ne ressortira plus " (Chap. I), puisque aussi écrire crée un fait : " Ce n'est pas moi, la première personne. C'est le moyen le plus sûr de relier les temps et les lieux sans mélanger les dates. " (Chap. I) Ou encore, écrit-il, nous aiguillant sur le sens du titre donné à cet ouvrage, Un homme de plus : " C'est parce que je n'y comprends rien que la vérité existe, et que j'arrive à exister en dehors de cet inexplicable qui nous constitue. Je ne puis croire qu'à l'impossible pour essayer de le comprendre, et c'est ce que j'ai sous les yeux. C'est à ce titre-là qu'écrire est un sacrement d'obscurité où l'écrivain n'est jamais qu'un homme de plus, même s'il est choisi par ceux qui lui demandent de porter la parole commune. " (Chap. XII) Ecriture éminemment poétique, comme en témoigne encore cet extrait, parmi bien d'autres, dans ce passage situé cette fois à Moscou : " De jour comme de nuit, les corbeaux viennent tournoyer autour de l'étoile rouge qui surmonte la tour Saint-Sauveur, à l'entrée du Kremlin. Ils jouent à se pourchasser ou à se laisser porter par les remous de l'air chaud, sous la neige protectrice qui ne cesse de tomber. Je les vois ralentir dans leur vrille ascendante, avant de s'imprimer dans la marge blanche de la nuit pour lancer des éclairs de connivence sauvage, comme des mouettes sur une mer obscure que le sel d'argent de la mémoire aurait inversée. " (Chap. X). Poésie et politique inconciliables, semble-t-il, car ce qu'il nomme ses " camarades " sont " ceux dont la politique ne rendrait jamais compte, ou qui n'avaient pas le temps d'attendre l'ascenseur, cette femme d'un soir dont les doigts tremblaient tellement que les billets de banque semblaient se multiplier dans ses mains, ou celui qui rit tout seul sur la place déserte comme un cheval qui hennit, ceux qui ne sont pas revenus parce que j'avais lu sur un mur en Grèce qu'en dehors de l'impérialisme et des monopoles, il y avait la solitude. " (Chap. VIII)

10/2019

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Sociologie

Jacques arsac un informaticien

Certains m'ont écrit à la suite de mon dernier livre : "Je vois parfaitement ce que vous voulez faire : vous êtes croyant, vous avez un système de valeurs ; l'informatique le met en péril, et, par conséquent, vous vous acharnez à démontrer u'il n'y a pas d'intelligence artificielle parce que cela anéantirait tout ce à quoi vous croyez". Je leur ai répondu que ce n'était pas du tout ma démarche, mais je suis bien obligé de reconnaître honnêtement que c'est certainement le point de départ de cette démarche. Mon attention a été attirée parce que je me révolte spo, ntanément à l'idée d'être réduit à une machine. C'est pour moi quelque chose de totalement inacceptable, c'est la négation de tout ce à quoi je crois. L'Homme a été fait à l'image de Dieu mais pas d'une machine ; pour moi c'est fondamental. Ceci m'amène à une conclusion nette : si a science me prouve que je suis une machine, je serai obligé de m'incliner et je m'inclinerai. Tant que l'on ne le démontrera pas, je dors sur mes deux oreilles. L'omniprésence de l'informatique ne peut laisser indifférent l'observateur du monde contemporain. Elle intervient dans tous les secteurs de la vie et cautionne la fiabilité des mécanismes complexes. Elle n'est déjà plus de l'ordre de la science-fiction. Il était donc indispensable d'évoquer tous ces problèmes avec un des promoteurs de l'Informatique en France, le Professeur Arsac. Celui-ci est membre correspondant de l'Académie des Sciences et l'auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation. Il était tout aussi indispensable de demander au scientifique et au croyant qu'il est d'approfondir les questions posées pour aider le public à mieux réfléchir sur la synergie que ne manquera pas de produire cette nouvelle révolution technologique.

04/1997

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Littérature française

Un jour de plus

Victor est parti dans l'existence comme un météore pour se perdre dans le feu d'artifice des promesses que la vie ne tient pas. On avait agité devant lui un avenir alors que son destin était déjà scellé. Comme d'autres, il a laissé ses rêves en jachère pour ne demeurer qu'un électron de la molécule sociale. Attiré par le pouvoir, il s'est contenté d'y faire accéder ses amis en leur faisant la courte échelle. Il les a vus, alors, s'agiter dans leurs nouveaux personnages, s'abîmer dans des conflits infantiles, se compromettre pour mieux paraître. Il les regarde toujours, pitoyables marionnettes, s'accrocher à leurs estrades plutôt qu'à leurs principes. Le pouvoir asservit d'abord ceux qui l'exercent. Droite ou gauche, il se prend par des mots et se perd dans les actes. Victor est-il amer ? Nouveau Candide, militant du quotidien, son luxe sera peut-être de cultiver une morale de jardinier. Son jardin s'appellera la terre : là, les gisements de souffrance à apaiser ensevelissent les querelles d'ego.

12/1993

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Religion jeunesse

Un carnet pour Jimmy

Il est des silences qui apportent la paix et la sérénité. Il en est des légers semblables à un matin de printemps. D'autres sont lourds d'inquiétude ou d'un très grand chagrin... Pierrot, lui, va découvrir qu'il y a aussi des silences qui tuent. Qu'est-il arrivé à Jimmy, son copain disparu ?

10/1996

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Littérature étrangère

Une maison en Norvège

"Comment doivent être les relations entre les gens, quelles règles suivre ?"

04/2018

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Littérature française

Sur un tableau noir

"Elle lui a dit qu'il n'aimait pas la campagne, et qu'il passait son temps à la dénigrer. Elle en avait assez de sa manie de se gratter le front et l'arête du nez. Elle ne supportait plus qu'il mange des olives, et qu'il crache les noyaux n'importe où. Il avait aussi l'habitude de téléphoner au dernier moment pour dire qu'il rentrerait tard, et de se pointer à une heure indue quand elle avait sa mère à dîner. Le dimanche, il passait son temps au lit, et quand il daignait enfin se lever, il refusait d'aller promener au bois, en forêt, ou même dans le plus insignifiant jardin public".

12/1993