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Recueil de poèmes

Extraits

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Histoire internationale

De la démocratie en Amérique

" J'avoue que dans l'Amérique j'ai vu plus que l'Amérique ; j'y ai cherché une image de la démocratie elle-même, de ses penchants, de son caractère, de ses préjugés, de ses passions ". La gloire de Tocqueville n'est pas seulement celle d'un analyste politique exceptionnel ; c'est aussi, depuis la récente redécouverte de son oeuvre, celle d'un philosophe politique qui serait en même temps un classique de la sociologie, et qui pourrait aider à comprendre les problèmes qui se posent constamment dans les démocraties modernes. L'égalité des conditions, l'individualisme, le despotisme démocratique, les relations entre maîtres et serviteurs, l'esprit de liberté et l'esprit de religion, autant de notions qui dessinent aujourd'hui encore les contours d'une philosophie de la démocratie.

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Sociologie

Tous touristes

Si le monde est un vaste dance floor sans frontières, le mot " tourisme " a-t-il encore un sens ?

03/2010

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Littérature française (poches)

L'invitée

Je me sens coupable, dit-il. Je me suis reposé bêtement sur les bons sentiments que cette fille me porte, mais ce n'est pas d'une moche petite tentative de séduction qu'il s'agissait. Nous voulions bâtir un vrai trio, une vie à trois bien équilibrée ou personne ne se serait sacrifié : c'était peut-être une gageure, mais au moins ça méritait d'être essayé ! Tandis que si Xavière se conduit comme une petite garce jalouse, si tu es une pauvre victime pendant que je m'amuse à faire le joli cœur, notre histoire devient ignoble.

03/2010

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Littérature française (poches)

Journaux II

Sait-on que Marivaux, romancier et dramaturge de renom, fut aussi " journaliste " avant la lettre ? Il collabora pendant près de quarante ans aux périodiques de son temps, et créa plusieurs journaux dans lesquels il exerça seul sa plume. Le second tome de cette édition fait la part belle aux plus philosophiques d'entre eux : les sept feuilles de L'Indigent philosophe (1727), " espèces de Mémoires " rédigés par une sorte de clochard adepte de Diogène et de la bouteille, et les onze feuilles du Cabinet du philosophe (1734), " fatras " de réflexions philosophiques entremêlées de scènes de comédie, de morceaux allégoriques et d'histoires fictives. Ces deux périodiques sont complétés ici par des textes théoriques et esthétiques parus dans le Mercure, comme les Pensées sur la clarté et le sublime (1719) ou Le Miroir (1755).

01/2010

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Littérature française (poches)

Journaux I

Sait-on que Marivaux, romancier et dramaturge de renom, fut aussi " journaliste " avant la lettre ? Il collabora pendant près de quarante ans aux périodiques de son temps, et créa plusieurs journaux dans lesquels il exerça seul sa plume. Le premier tome de cette édition met à l'honneur le plus célèbre d'entre eux, Le Spectateur français, publié sous forme de " feuilles volantes " de 1721 à 1724. Un narrateur misanthrope, spectateur désabusé de l'espèce humaine, y croque sur le vif les excès de l'amour-propre chez les grands, les riches, les coquettes, les savants et les auteurs, tout en insérant dans ses commentaires lettres, mémoires, et histoires fictives. Dans les Lettres contenant une aventure et les Caractères des habitants de Paris publiés dans le Mercure entre 1717 et 1720, Marivaux mêle réflexions, anecdotes, saynètes, et use d'une arme plus puissante que la satire pour châtier les moeurs de son temps : l'humour.

01/2010

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Philosophie

Vies de philosophes et de sophistes

De toutes les doxographies ou biographies de penseurs grecs que les auteurs de l'Antiquité ont laissées pour la postérité, seules quelques-unes nous sont parvenues. Pourtant, et aussi peu soient-elles, toutes n'ont pas connu un sort égal, et certaines ont même, malgré leurs indéniables qualités, plongé dans l'oubli. C'est le cas des Vies de Philosophes et de Sophistes d'Eunape de Sardes, collection de biographies originale pour l'époque car elle expose la vie des philosophes et des sophistes dans un seul et même ouvrage. Mais c'est avant tout la génération de penseurs abordée dans ce recueil qui fera sa spécificité, et l'oeuvre d'Eunape sera bien la seule à couvrir, comme il le dira lui-même, tout un pan de la pensée grecque déjà délaissé par les doxographes. Ces Vies ont aussi la particularité d'être écrites par un intellectuel engagé dans les controverses politiques, philosophiques et religieuses de son temps, la fin du IVe siècle de notre ère, période charnière pour la philosophie et surtout pour le paganisme, dans un Empire romain tout juste christianisé. En ces temps de crise, l'ouvrage prend la forme d'un manifeste philosophique exposant un idéal de vie païen, profondément ancré dans une culture grecque classique, se réclamant de Platon, d'Homère et s'incarnant en la personne de Julien l'Apostat, dont la biographie inédite occupe une place centrale. Pour toutes ces raisons, qu'elles soient philosophiques ou historiques, Les Vies de philosophes et de sophistes méritaient une nouvelle traduction tenant compte des récentes avancées de la recherche philologique.

06/2009

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Poches Littérature internation

Le physicien prodigieux

II était une fois un beau jeune homme blond et peut-être vierge. Il avait le pouvoir de guérir les dames qui se mouraient de langueur dans leurs châteaux, de lire dans les pensées et d'arrêter le temps. Il était une fois des déesses ensorcelantes et lubriques, un diable désarmé devant l'amour et des juges de l'Inquisition désemparés. Il était une fois une drôle d'histoire d'amour...

03/2009

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Philosophie

Homme et femme, l'altérité fondatrice

L'irréductible dissymétrie entre le génie féminin et le génie masculin, source inépuisable de signification, constitue sans doute l'une des énigmes humaines les plus difficiles à déchiffrer. La sexualité serait dès lors réinventable, au gré des caprices et des hésitations d'un sexe devenu incertain. Paradoxalement, la différence entre l'homme et la femme s'impose dans son évidence simple, immédiate, charnelle. Elle est ce qui de la personne se voit en premier, mais sa signification ultime échappe à toute emprise totalisante. Énigme insaisissable, elle ne se réduit ni à son inscription charnelle (sexe anatomique) ni à sa construction sociale et culturelle (genre). Le naturalisme et le constructivisme s'avèrent impuissants à rendre compte du sens du sexe qui concerne le tout de la personne. Insaisissable par concept, la différence se donne pourtant à vivre dans le vif de la chair. Elle se donne à entendre, s'offrant à un déchiffrement. Indice de transcendance, cette irréductible dissymétrie révèle au cœur de l'humain une structure relationnelle fondamentale d'altérité. Brèche dans la toute-puissance de la représentation, elle résiste à la personne qui risque de s'enfermer dans l'image qu'elle se fait d'elle-même. Ultimement, elle s'ordonne à la communion des personnes, qui s'origine - d'après une vision chrétienne - dans le mystère d'une insondable communion trinitaire. La tradition personnaliste judéo-chrétienne, parfois encore accusée de cultiver une mentalité naturaliste, un patriarcat machiste et misogyne, un mépris du corps et de la sexualité, fournit en réalité, au prix d'un exposé ajusté et d'un accueil renouvelé, des clés fondamentales qui éclairent puissamment l'énigme de l'altérité des sexes.

05/2008

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Poches Littérature internation

Pas ici, pas maintenant

Dans ce récit d'une enfance napolitaine, la mémoire n'est pas une consolation mais un drame : une lumière blanche et compacte semble baigner la ville, soudain dénudée, loin de sa fièvre baroque. L'image des êtres perdus - la mère, à qui s'adresse chacune de ces pages, le père, un ami mort... - se juxtapose au deuil et à l'oubli, qu'elle ne compense pas. Voilà pourquoi Pas ici, pas maintenant n'est pas une évocation nostalgique, mais un livre abrupt et fier, que rythment de subtils dérèglements comme autant d'initiations : le bégaiement du narrateur, les lapsus, un pas qui achoppe, des jouets qu'on brise. Et toujours, entre le monde et l'enfant, une vitre, les gestes tendres et lointains d'une mère.

04/2008

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Philosophie

Anne, ou quand prime le spirituel

" J'ai beaucoup écrit dans ma jeunesse : mais rien qui me parût valable. J'avais environ trente ans quand j'osai proposer à des éditeurs le livre que j'appelai Primauté du spirituel, détournant ironiquement le titre d'un essai alors célèbre de Maritain. J'avais mis beaucoup de moi-même dans cet ouvrage. J'étais en révolte contre le spiritualisme qui m'avait longtemps opprimée et je voulais exprimer ce dégoût à travers l'histoire de jeunes femmes que je connaissais et qui en avaient été les victimes plus ou moins consentantes. J'ai beaucoup joué sur la mauvaise loi qui m'en paraissait inséparable. Ainsi fus-je amenée à la difficile tentative de faire entendre les voix - et les silences - du mensonge. Comme beaucoup plus tard dans La femme rompue, j'ai usé du langage pour dissimuler la vérité. C'est, somme toute, un roman d'apprentissage où s'ébauchent beaucoup des thèmes que j'ai repris par la suite. Je lui garde une sympathie que j'aimerais voir partagée. " Simone de Beauvoir écrivit ce premier livre, qui resta longtemps inédit, de 1935 à 1937.

04/2006

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Policiers

Tuez Iouchtchenko !

Son pistolet équipé du silencieux au bout du bras, Stephan Oswacim, dissimulé derrière sa porte, faillit se faire surprendre, n'apercevant que de dos Malko Linge qui regagnait sa chambre. Il attendit quelques secondes et, poussant avec précaution un des battants de la porte, déboucha dans le couloir. Il aperçut alors l'occupant de la chambre 408, qui allait tourner ou coin du couloir. Stephan Oswacim se lança à sa poursuite à pas de loup, puis arrivé assez près s'arrêta, allongea le bras et bloqua sa respiration. Deux balles dans le dos de l'agent de la CIA, puis deux dans la tête et il pourrait enfin filer, l'âme en paix.

04/2005

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Littérature française (poches)

La main gauche. [nouvelles

"Et je voyais que tous avaient été les bourreaux de leurs proches, haineux, déshonnêtes, hypocrites, menteurs, fourbes, calomniateurs, envieux, qu'ils avaient volé, trompé, accompli tous les actes honteux, tous les actes abominables, ces bons pères, ces épouses fidèles, ces fils dévoués, ces jeunes filles chastes, ces commerçants probes, ces hommes et ces femmes dits irréprochables. Ils écrivaient tous en même temps, sur le seuil de leur demeure éternelle, la cruelle, terrible et sainte vérité que tout le monde ignore ou feint d'ignorer sur la terre". (Extrait de La Morte).

06/1999

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Littérature française

Tangente vers l'est

Dès l’ouverture de ce bref roman, on prend le train en marche, en l’occurrence le Transsibérien, déjà loin de Moscou, à mi-chemin de l’Asie. Le long du corridor, se presse une foule de passagers de 3e classe bardés de bagages, d’où se détache une horde de jeunes hommes en tenue camouflage agglutinés dans la fumée de cigarettes, que le sergent Letchov conduit à leur caserne d’affectation en Sibérie. Parmi eux, Aliocha, grand et massif, âgé de vingt ans mais encore puceau, et comme désarmé face aux premiers bizutages qui font partie du rituel de ces transports de conscrits. Il préfère s’isoler, lui qui n’a pas su trouver le moyen d’éviter le service militaire, qui n’attend rien de bon de cette vie soldatesque et sent la menace de cette destination hors limite. A l’écart, il commence à échafauder les moyens de fausser compagnie à son régiment. Mais comment se faire la belle à coup sûr ? Profiter d’un arrêt à la prochaine gare pour se fondre dans la foule et disparaître. A priori, il a tout à craindre de son sergent, mais aussi des deux provodnitsa, ces hôtesses de wagons, en charge de la maintenance des lieux et de la surveillance du moindre déplacement des voyageurs. Une première tentative échoue. Aussitôt repéré, il remonte dans le train. Sa fébrilité suspecte a dû le trahir. Occasion manquée donc, mais sur le quai, Aliocha a croisé une jeune Occidentale qui va bientôt s’émouvoir de son sort : Hélène, une Française de 35 ans, montée en gare de Krasnoïarsk. Elle vient de quitter son amant Anton, un Russe rencontré à Paris et récemment revenu au pays gérer un énorme barrage, un homme qu’elle a suivi par amour près du fleuve du même nom. Malgré les barrières du langage, Aliocha et Hélène vont se comprendre à mi-mots. Toute une nuit, au gré d’un roulis engourdissant, ils vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d’un bout à l’autre du train. Les voilà condamnés à suivre un chemin parallèle, chacun selon sa logique propre et incommunicable, à fuir vers l’Est et son terminus océanique, Vladivostok. Une histoire fragile et fulgurante dans une langue sensuelle et fougueuse, laissant à nu des êtres pris dans la rhapsodie d’un voyage qui s’invente à contre-courant. Ce texte a été conçu dans le cadre du voyage d’écrivains dans le Transsibérien organisé par Cultures France pendant deux semaines, en juin 2010, sur la partie orientale du trajet Novossibirsk-Vladivostok. Sa première version, sous forme de fiction radiophonique, a été profondément remaniée pour le présent volume.

01/2012

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Littérature française

Rêves oubliés

Quand il arrive à Irùn où il espère rejoindre sa famille, Aïta trouve la maison vide. Le gâteau de riz abandonné révèle un départ précipité. En ce mois d'août 1936, le Pays basque espagnol risque de tomber entre les mains des franquistes. Aïta sait que ses beaux-frères sont des activistes. Informé par une voisine, il parvient à retrouver les siens à Hendaye. Ama, leurs trois fils, les grands-parents et les oncles ont trouvé refuge dans une maison amie. Aucun d'eux ne sait encore qu'ils ne reviendront pas en Espagne. Être ensemble, c'est tout ce qui compte : au fil des années, cette simple phrase sera leur raison de vivre. Malgré le danger, la nostalgie et les conditions difficiles - pour nourrir sa famille, Aïta travaille comme ouvrier à l'usine d'armement, lui qui dirigeait une fabrique de céramique. En 1939, quand les oncles sont arrêtés et internés au camp de Gurs, il faut fuir plus loin encore. Tous se retrouvent alors au coeur de la nature, dans une ferme des Landes. La rumeur du monde plane sur leur vie frugale, rythmée par le labeur quotidien : les Allemands, non loin, surveillent la centrale électrique voisine, et les oncles, libérés, poursuivent leurs activités clandestines. Écrit comme pour lutter contre la fuite des jours, le carnet où Ama consigne souvenirs, émotions et secrets donne à ce très beau roman une intensité et une profondeur particulières. Léonor de Récondo, en peu de mots, fait surgir des images fortes pour rendre à cette famille d'exilés un hommage où une pudique retenue exclut le pathos.

01/2012

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Couple, famille

"Dis merci à la dame !". Que signifie la politesse ?

Halte aux consensus mous, aux fausses évidences, à l'opposition stérile des experts! Bienvenue à tous ceux qui veulent se construire un avis, par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Impertinents et critiques, ces petits antidotes leur sont dédiés. La politesse n'est jamais application, soin scolaire, exécution machinale ; elle est prévenance, préoccupation, jeu de réflexion et jeu d'esprit, bref: jeu de société.

02/2012

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Littérature française

Electrochocs

"Avec les années cahin-caha, je m'étais habituée aux embardées de cette femme, dépressive permanente et mère intermittente. Jusqu'au jour où elle voulut m'étrangler. Ses nerfs craquèrent. Pas mes cartilages. Se méfiant d'elle-même, elle m'avait fabriquée en dur. J'avais dix ans, je voyais mon enfance chavirer." Il faudra à la petite fille attendre l'âge adulte pour découvrir que cette tentative de meurtre maquillait une tentative d'amour. Un amour dévoyé par la psychose maniaco-dépressive qui cannibalisait sa mère. Pour comprendre cette maladie soignée dans des cliniques psychiatriques à coup d'électrochocs, l'auteur part à la recherche d'autres parmi ces malheureux élus que furent Virginia Woolf, Louis Althusser, Sylvia Plath, ou encore Winston Churchill. Des compagnons de route qui lui permettront d'apprendre à résister sans se dérober, à accepter sans capituler face à un ennemi qui dévasta son enfance. Jusqu'au bout elle s'acharnera à ramener vers la rive cette mère candidate récidiviste à la noyade. Une écriture tenue sanglée par l'humour fait de ce récit non un traité du désespoir mais un hymne à la vie.

02/2012

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Histoire de France

La France de la révolution. Dictionnaire de curiosités

On croit, à tort, que la Révolution n'a plus aucun secret pour l'historien aguerri ou l'élève un tant soit peu attentif. Pourtant, Antoine de Baecque démontre avec brio dans ce petit dictionnaire que de nombreux détails et anecdotes restent méconnus. En effet, qui sait que la chanson Ca ira a fait son apparition parmi les parisiens qui participaient, maniant la pioche, la brouette et le niveau, aux préparatifs de la Fête de la Fédération sur le Champs de Mars ? Que l'une des premières propositions révolutionnaires à avoir été adoptées fut le divorce ? Que Charles IX n'est ni un monarque, ni un héros de la Révolution, mais une pièce de théâtre " révolutionnaire " ? Qu'est-ce que la Chasse patriotique à la grosse bête ? Croyez-vous que des tanneries secrètes auraient réellement existé pour fabriquer aux robespierristes des culottes de peau humaine ? Des notices courtes et érudites, un regard léger de l'historien sur sa période de prédilection, des histoires insolites, Antoine de Baecque nous dévoile une Révolution insolite où petites et grande histoires ne cessent de se chevaucher !

10/2011

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Livres 3 ans et +

Loup-Rouge à l'école des enfants

Jamais je n'aurais imaginé ça ! Il y avait des enfants partout. J'ai eu drôlement peur lorsque je me suis retrouvé dans une classe puis dans une cour... Un vrai zoo d'enfants !!! Il paraît que ça s'appelle "une école". Heureusement à la fin de la journée on m'a libéré...

09/2011

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Histoire de France

La Bataille d'Angleterre. Juin-octobre 1940

"Jamais dans l'histoire des guerres, un si grand nombre d'hommes n'a dû autant à si peu", Winston Churchill, Premier ministre, discours du 20 août 1940, à la Chambre des Communes. Juillet 1940 : l'Allemagne nazie s'apprête à envahir l'Angleterre. Commence alors la bataille aérienne la plus spectaculaire de la seconde Guerre Mondiale. Celle qui va changer à jamais le cours de l'Histoire... La bataille d'Angleterre bénéficie d'un statut doublement privilégié dans l'histoire et dans la mémoire. Dans l'histoire, car en infligeant à Hitler son premier échec, elle a brisé le mythe de l'invincibilité nazie et a ainsi changé le cours de la seconde Guerre Mondiale. Dans la mémoire collective, cette bataille tient aussi une place à part. Triomphe de la volonté sur la fatalité, combat d'une nation pour sa survie et d'un peuple pour sa liberté, drame immense par sa portée mais dont les protagonistes se réduisent à une poignée d'hommes (trois mille combattants de chaque côté), elle apparaît comme un de ces moments où en quelques semaines bascule le destin et se joue le sort du monde. La bataille d'Angleterre fut la première bataille entièrement livrée par les forces aériennes depuis l'essor de l'aviation trente ans plus tôt. Les Spitfire et les Hurricane en furent les rois. A côté du déroulement des événements - le bombardement de Londres par les avions de la Luftwaffe, la bataille dans les airs, le plan d'invasion de l'Angleterre, le blitz - Jérôme de Lespinois met en lumière les composantes techniques et logistiques de la bataille, les données politiques, en particulier le rôle de Churchill et l'abnégation du peuple anglais, la ténacité indomptable des pilotes de la Royale Air Force, ainsi que les erreurs tactiques et stratégiques commises du côté allemand.

09/2011

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Musique, danse

Richard Wagner

"Je détruirai l'ordre établi, qui sépare le plaisir du travail, qui fait du travail un fardeau et du plaisir un vice, qui rend un homme misérable par indigence et l'autre par surabondance."

10/2010

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Littérature française (poches)

Les figurants de la mort

Abandonnant aux plumitifs leurs caricatures et aux aventuriers leurs vantardises, juste avant le désastre, un auteur qui avait en son temps parcouru le monde régla son compte à cette illusion. Il le fit avec une ironie, un style, un mordant et une intelligence qui ont conservé à ses lignes toute leur beauté et leur modernité. Croisement entre le grand roman d'aventures, l'univers de Blaise Cendrars et le " vrai " surréalisme, " Les figurants de la mort " mérite un retour au premier plan : " Action ! ".

05/2009

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Littérature française (poches)

La Philosophie dans le boudoir ou les Instituteurs immoraux

Dolmancé à Eugénie : " Soyez de même extrêmement libre avec les hommes ; affichez avec eux l'irréligion et l'impudence : loin de vous effrayer des libertés qu'ils prendront, accordez-leur mystérieusement tout ce qui peut les amuser sans vous compromettre ; laissez-vous manier par eux... ; mais, puisque l'honneur chimérique des femmes tient à leurs prémices antérieures, rendez-vous plus difficile sur cela ; une fois mariée, prenez des laquais, point d'amant, ou payez quelques gens sûrs : de ce moment tout est à couvert ; plus d'atteinte à votre réputation, et sans qu'on ait jamais pu vous suspecter, vous avez trouvé l'art de faire tout ce qui vous a plu. " " Pour qui veut aller au fond de ce que signifie l'homme, la lecture de Sade est non seulement recommandable, mais nécessaire " (Georges Bataille).

06/2007

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Poches Littérature internation

Montedidio

" Chacun de nous vit avec un ange, c'est ce qu'il dit, et les anges ne voyagent pas, si tu pars, tu le perds, tu dois en rencontrer un autre. Celui qu'il trouve à Naples est un ange lent, il ne vole pas, il va à pied : "Tu ne peux pas t'en aller à Jérusalem", lui dit-il aussitôt. Et que dois-je attendre, demande Rafaniello. "Cher Rav Daniel, lui répond l'ange qui connaît son vrai nom, tu iras à Jérusalem avec tes ailes. Moi je vais à pied même si je suis un ange et toi tu iras jusqu'au mur occidental de la ville sainte avec une paire d'ailes fortes, comme celles du vautour." Et qui me les donnera, insiste Rafaniello. "Tu les as déjà, lui dit celui-ci, elles sont dans l'étui de ta bosse." Rafaniello est triste de ne pas partir, heureux de sa bosse jusqu'ici un sac d'os et de pommes de terre sur le dos, impossible à décharger : ce sont des ailes, ce sont des ailes, me raconte-t-il en baissant de plus en plus la voix et les taches de rousseur remuent autour de ses yeux verts fixés en haut sur la grande fenêtre. "

10/2003

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Littérature française (poches)

Boule de Suif. [nouvelles

" Boule de Suif, le conte de mon disciple dont j'ai lu ce matin les épreuves, est un chef-d'œuvre, je maintiens le mot, un chef-d'œuvre de composition, de comique d'observation. " Paul Morand n'est pas moins enthousiaste que Flaubert : " une grande nouveauté, une parfaite réussite ", souligne-t-il, tout en comparant la nouvelle à l'Olympia de Manet. Issue, seule de son espèce, d'une sorte de concours littéraire lancé lors d'une des soirées de Médan, Boule de Suif fait figure non de manifeste, mais d'accomplissement. Le bonheur d'un titre, la virtuosité d'un conteur qui joue sur tous les registres - y compris le comique - servis par une plume souple et ferme à la fois, employée à peindre la cupidité aussi bien que l'amour, les préjugés ou le bonheur n'y sont pas étrangers. Mais quelle recette mystérieuse et efficace est ici à l'œuvre ? Qui oubliera, héroïne déchue de La parure, cette Mathilde Loisel dont la sensualité brûle le papier ? Maupassant à son meilleur saisit " dans leurs côtés cruels les réalités de la vie ", non sans dégager de cet amalgame soigneux de bourgeois avides et d'humiliés perdus une poésie âcre et forte.

08/2000

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Littérature française (poches)

Où sont mes lunettes ?

L’âge de la retraite… « Madame, vous avez 59 ans. Bientôt vous pourrez demander votre retraite à la Sécurité Sociale… » C’est la lettre que reçoit un jour la narratrice, surprise de cet austère constat. Elle, elle n’est pas vieille, possède encore toute son énergie, et travaille dix heures par jour. Cette lettre de sa caisse de retraite est pour la narratrice l’occasion d’un bilan. Elle ouvre une malle de cuir noir où elle remise la paperasserie d’une vie. Et toute sa vie défile devant elle. Une enfance dans un milieu aristocratique, une adolescence fauchée, un premier emploi à 17 ans comme secrétaire dans un magazine féminin. Défilent aussi ses amours: un officier italien qui lui fait un premier enfant qu’elle ne peut garder ; Jean-Louis qu’elle épouse à vingt ans et dont elle a une fille ; puis Alexandre, le grand amour, qui lui donne un fils et trente ans de bonheur. Entre-temps, un divorce, un remariage, des aventures… les années qui filent, trépidantes. Une vie avec ses difficultés et ses joies, mais toujours empreinte d’amour et d’humour.

04/2000

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Littérature française (poches)

Une mort très douce

La journée du mardi se passa bien. La nuit, maman fit des cauchemars. " On me met dans une boîte ", disait-elle à la sœur. " Je suis là, mais je suis dans la boîte. Je suis moi et ce n'est plus moi. Des hommes emportent la boîte ! " Elle se débattait : " Ne les laisse pas m'emporter ! " Longtemps Poupette a gardé la main posée sur son front : " Je te promets. Il ne te mettront pas dans la boîte. " Elle a réclamé un supplément d'Equanil. Sauvée enfin de ses visions, maman l'a interrogée : " Mais qu'est-ce que ça veut dire, cette boîte, ces hommes ? - Ce sont des souvenirs de ton opération ; des infirmiers t'emportent sur un brancard. " Maman s'est endormie. " Peut-être Simone de Beauvoir a-t-elle donné d'elle-même, dans ces cent soixante petites pages, sinon le meilleur d'elle-même, au moins le plus secret. " (Pierre-Henri Simon, de l'Académie française, Le Monde.) " Simone de Beauvoir, dont nous connaissons la sincérité et le courage, nous révèle une sensibilité et une tendresse bouleversantes. " (Emile Pradel, l'Ecole libératrice.)

11/1998

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Policiers

SAS à Istanbul

SAS à Istanbul est le premier roman de la série SAS, écrit par Gérard de Villiers et publié en 1965 aux éditions Pise / Presses de la Cité. L'action du roman se déroule courant 1965 en Turquie, principalement à Istanbul, à Izmir, sur la cite de Bosphore et près de la Mer de Marmara. Malko Linge, qui fait des extras pour la Central Intelligence Agency, le deuxième bureau américain, n'est pas un agent secret ordinaire : c'est Son Altesse Sérinisime le prince Melka Linge. Il possède un château en ruine. Chaque mission qu'on lui propose doit lui rapporter de quoi réparer une toiture, un pan de mur... Lorsque Washington lui confie une enquête sur un sous-marin atomique mystérieusement disparu dans les détroits, Malko se doute qu'il aura affaire à forte partie. De toutes ses forces, Malko poussa l'intrus. Il l'ébranla à peine. De la main droite le gros saisit Maloko à la gorges et serra. "Jamais la vérité n'a été aussi proche..." Gérard de Villiers

01/1988

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Policiers

La Veuve de l'ayatollah

Au détour d'un virage, Malko se trouva nez à nez avec un Range-Rover et dut freiner. Deux hommes en descendirent. L'un d'eux était Parviz Baghar, le tortionnaire iranien au crâne rasé. Sans hésiter ils ouvrirent le feu sur la voiture de Malko avec leurs Uzi. N'importe qui aurait cru à son ton sincère. Sauf Doug Frankenheimer. Il se leva avec un soupir : - Mr. Soltaneh, je suis désolé, mais je crois que vous allez être obligé de venir avec nous pour une conversation plus aprofondie. Il s'agit d'une affaire de meurtre, dont celui d'un policier, d'une mutilation horrible infligée à une jeune femme. Golam Soltaneh, livide, se leva comme un automate...

05/1985

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Poches Littérature internation

Le Plan Nasser

Joachim Frost, un agent infiltré en Libye, doit revenir en "zone libre" dissimulé dans un cercueil, pour dévoiler un plan d'attentat orchestré par les services du colonel Kadhafi, intitulé "Opération Nasser". Les services secrets libyens ont eu vent de la trahison et de l'exfiltration. Malko la vit sortir son arme. Tranquillement, Inge Klein l'ajusta, le bras tendu. On toutes ses forces, il se jeta contre la portière opposée. Bloquée. Un coup de feu claqua et il banda tous ses muscles dans un futile effort pour arrêter le projectile de 9 mm lancé à 360 mètres-seconde.

10/1986

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Policiers

Compte à rebours en Rhodésie

Daphné Price fixait Malko, appuyée à une commode de bois noire, moulée dans une somptueuse chemise de nuit crème, rehaussée de dentelle, à peu près décente jusqu'au ventre, s'ouvrant ensuite sur les bas argentés. Elle avait conservé ses escarpins. Cette vision de rêve comportait un détail insolite : Daphné Price serrait dans son poing droit un automatique Walter P. 38. Le Zimbabwe (la Rhodésie en 1976) s'engage dans une course à l'indépendance. Les Etats-Unis n'y sont pas vraiment opposés. Dans quel camp le pays va-t-il basculer ? Pour la CIA, il n'est pas question que cela tourne " à l'angolaise ". Malko y est envoyé pour " déminer " ce qui se trame et contrôler ainsi un processus de transition qui serait conforme aux vues américaines.

11/1990