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Paul Delaunay

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Beaux arts

Bauhaus. 1919-1933

Pendant les 14 années que dura la brève période de l'entre-deux-guerres, l'école allemande d'art et de design du Bauhaus bouleversa le visage de la modernité. Mettant en pratique ses idéaux utopiques, cette école pionnière entreprit de réunir les beaux-arts, l'artisanat et la technologie, fusion qui s'appliqua aux moyens et aux pratiques artistiques, du cinéma au théâtre, de la sculpture à la céramique. Ce livre a été réalisé en collaboration avec le Bauhaus-Archiv/Museum für Gestaltung de Berlin qui abrite à ce jour la plus importante collection sur l'histoire du Bauhaus. Documents, études, photographies inédites, croquis, plans, maquettes et prototypes retracent les oeuvres réalisées ainsi que les grands principes et les personnalités qui ont formé ce collectif d'artistes idéalistes, au fil de ces trois lieux d'implantation à Weimar, Dessau et Berlin. Des clichés pris sur le vif pendant les séances de gymnastique aux croquis réalisés par des élèves de Paul Klee, des immenses plans architecturaux au cendrier si élégant de Marianne Brandt, la collection vibre des couleurs, des matières et des formes géométriques caractéristiques de l'oeuvre d'art "totale" , concept au coeur de la vision du Bauhaus. A l'heure du centenaire du Bauhaus, cet ouvrage de référence résume parfaitement l'énergie et la rigueur du Bauhaus, qui ne fut pas qu'un mouvement précurseur du modernisme mais posa aussi les bases de la formation artistique, selon lesquelles l'expression créative et les idées novatrices conduiraient à des oeuvres autant fonctionnelle qu'esthétiques. Le livre aborde notamment le travail d'artistes tels que Josef Albers, Marianne Brandt, Walter Gropius, Gertrud Grunow, Paul Klee, Ludwig Mies van der Rohe et Lilly Reich.

02/2019

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Histoire de France

Sylvestre-Farmer Résistants W.O. De l'ombre à la lumière

Poursuivant son travail de Mémoire de la Résistance, Danièle Lheureux présente les parcours de ces Hommes de l'Ombre qui ont participé activement aux événements de la Seconde Guerre Mondiale dans la région Nord-Pas-de-Calais. Paul Breynaert intègre la résistance dans la Section Duguesclin de Louis Huyghe et rejoint ensuite le réseau "W. O" . Au printemps 1944, il participe aux missions de renseignements sur les bases de V1-V2. A partir du débarquement, les actions se multiplient. Après un séjour au "maquis" de Bouvines, il rejoint le PC de Lille. De retour dans la vie civile, Paul Breynaert achève ses études de médecine. Il est interne à Seclin, à Mazingarbe, puis s'installe à Béthune. Il est conseiller municipal à Mazingarbe, à Béthune où il est maire pendant six ans. Georges Renaud intègre le mouvement "Voix du Nord" , puis le réseau Sylvestre. Adjoint du chef des groupes Action, il réalise de nombreuses opérations diverses, en particulier sur les zones de V1-V2, le bureau du S. T. O de Lille... Il co-dirige les combats sur le secteur lillois. Camille Campion, cheminot à Arras, et Ernest Vicogne, ouvrier agricole à Berlancourt-le-Cauroy, sont recrutés par Henri Dewispelaere, boulanger à Arras. Camille Campion intègre les équipes de réception des parachutages. Il est désigné instructeur. Les deux hommes sont chargés du renseignement. Ils font partie de ceux appréhendés le 14 décembre 1943. Ils sont déportés et ne revoient plus la France. Michel Mollet, employé agricole à Mérignies, est recruté comme agent de renseignements. Il a participé à la Libération de son secteur. Un hommage particulier est rendu à Georges Bayart, tué à Pont-à-Marcq le 10 juillet 1944.

05/2013

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Histoire de France

L'affaire Bolo. Trahisons, menées secrètes et haines politiques durant la Grande Guerre

De tous les scandales de trahison qui ont éclaté au coeur de la Grande Guerre, l'affaire Bolo est sans doute celui qui, à l'époque, a le plus profondément marqué les esprits, bien plus que l'affaire Mata-Hari dont on écrira la légende des années après. Pendant des mois et des mois, l'opinion publique en a suivi les développements avec une curiosité passionnée. La personne de Paul Bolo, poursuivi pour intelligences avec l'ennemi, fascine. Figure du Tout-Paris de la finance et de la politique, Bolo a un passé rempli d'aventures et de mésaventures et un présent fait de spéculations financières, de richesses et de mondanités. Il a ses entrées à l'Elysée. Il est un ami intime de Joseph Caillaux. Ce personnage de roman ne serait-il qu'un aventurier de haut vol ? Aurait-il trahi en pactisant avec les Allemands ? Les soupçons qui pèsent sur lui, bientôt les accusations d'intelligences avec l'ennemi qu'on formule à son encontre, sont-ils justifiés ? On dénonce un scandale antipatriotique mais ne veut-on pas en réalité fabriquer une affaire politique ? A travers Bolo, ne cherche-t-on pas surtout à jeter le discrédit sur Joseph Caillaux, l'adversaire de Raymond Poincaré et de Georges Clemenceau, celui qui s'oppose à leur ligne jusqu'au-boutiste et souhaiterait que l'on privilégie la recherche de solutions de paix ? Le livre de Christian Feucher est le récit de cette affaire. C'est le portrait d'un personnage hors du commun, Paul Bolo. C'est la relation des enquêtes menées par le contre-espionnage français et les magistrats instructeurs du Conseil de Guerre. C'est l'histoire des haines politiques qui, en ces circonstances, ont vu s'affronter Caillaux, Poincaré et Clemenceau.

03/2018

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Critique littéraire

Iliade. Tome 1, Chants 1 à 6, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIème siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

09/1998

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Religion

FREDERIC OZANAM. le bienheureux

La récente béatification du fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, Frédéric Ozanam, est l'occasion de redécouvrir une de ces personnalités d'hier dont le message reste toujours actuel. Né à Milan en 1813, au hasard de l'affectation de son père, médecin au service des armées de Napoléon, Frédéric Ozanam passa son enfance à Lyon puis vint à Paris pour faire ses études. Dès sa prime jeunesse, il fut marqué par la foi intense de ses parents, par la bonté de son père qui soignait gratuitement les indigents, et par la vocation sacerdotale de son frère aîné. Homme de prière, Frédéric eut très tôt l'intuition que la charité pratiquée par des hommes de foi profonde était le vecteur de toute action sociale efficace. Il mit cette idée en oeuvre dès 1833 en lançant avec quelques compagnons les Conférences de charité. Celles-ci devinrent rapidement la Société de Saint-Vincent-de-Paul, dont le développement fut extraordinaire dans toute l'Europe. Car Ozanam avait perçu avec acuité les enjeux fondamentaux de son époque, plongée dans le bouillonnement social de la révolution industrielle naissante : la réconciliation du catholicisme et de la société moderne, la protection des plus faibles face à l'indifférence des riches et à l'activisme des extrémistes. Ce précurseur du catholicisme social et de la démocratie chrétienne fut également un brillant intellectuel. Professeur à la Sorbonne, spécialiste de littérature médiévale italienne et d'histoire du Moyen Age allemand, cet historien à la vaste culture et à l'ambition philosophique élevée fit redécouvrir Dante et les poètes franciscains du XIIIe siècle à ses contemporains. Près de quarante ans après sa mort, survenue en 1853, ce sont les idées de Frédéric Ozanam qui inspirèrent l'encyclique Rerum novarum (1891), lesquelles demeurent aujourd'hui encore un des éléments clés de toute pensée sociale ennemie des extrêmes.

08/1997

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Religion

Romains 1, 18-32. Les fautes de païens

La seconde partie du chapitre I de l'épître de Paul aux Romains (1, 18-32) est d'une grande richesse. L'Apôtre blâme les païens qui refusent de reconnaître Dieu, malgré toutes les preuves qui rendent son existence manifeste, à commencer par la grandeur de la création. Au lieu de cela, ils honorent des images représentant des hommes ou des animaux. Mais cette attitude contient en elle-même sa propre punition, puisqu'ils sont livrés à des passions déshonorantes, dont Paul dresse la liste et parmi lesquelles l'inconduite sexuelle a une place particulière. Etudié dans sa perspective propre et situé dans la logique interprétative de l'épître, ce texte est d'abord replacé dans son contexte historique et lu à la lumière des sources juives. Comme toujours dans cette série, quelques étapes de l'histoire de son exégèse sont examinées : les Pères grecs et latins, les commentateurs du Moyen Age chrétien occidental et deux auteurs majeurs du XVIe siècle, Martin Luther et Jean Calvin. L'exégèse se confronte aux problèmes théologiques que pose la péricope : quelle peut être une connaissance de Dieu qui ne se fonde pas sur la Révélation ? du reste, est-il possible de connaître Dieu par la contemplation de la nature ? quelle est la relation de cause à effet entre le refus de reconnaître l'existence de Dieu et les péchés attribués aux Gentils ? Les exégètes s'interrogent aussi sur le péché "contre nature". On a de la sorte une série de commentaires d'une grande densité et d'un intérêt permanent, y compris dans les débats qui agitent nos sociétés. Ce volume est issu de la quinzième des "Journées bibliques" organisées par le Laboratoire d'Etudes des monothéismes/Institut d'études augustiniennes, UMR 8584 (CNRS-EPHE Sciences religieuses-PSL-Sorbonne Université) et l'EA 4378, Faculté de théologie protestante (Université de Strasbourg).

08/2020

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Religion

Entretiens de Lin-tsi

Première traduction mondiale d'un recueil d'entretiens et de sermons de l'un des plus célèbres maîtres du Tch'an (Zen) vers la fin de son âge d'or en Chine, à l'époque des T'ang. Lin-tsi (prononciation japonaise : Rinzai) disciple de Houang-po, est le fondateur de la branche la plus radicale de l'école ; celle qui devait mettre en pratique l'usage des koung-an (japonais : Koan). Cette école fleurit encore aujourd'hui au Japon où elle compte beaucoup de monastères. Dans un style direct, inimitable et très vert, qu'à su rendre en français le grand sinologue Paul Demiéville, nous avons enfin dans son expression la plus forte, son accent le plus humain et sa portée la plus large, la révélation complète d'un enseignement spirituel absolument unique en son genre. Il apprend à nous délivrer de la lettre et à chercher la vérité en nous-même en dégageant l'homme vrai, l'homme vivant des vaines spéculations et des recherches érudites. " Simplifiez-vous, détendez-vous, lâchez prise ", voilà les thèmes essentiels de cette doctrine sans système qui allait se propager comme une traînée de poudre dans tout l'Extrême-Orient... et tant séduire aujourd'hui un Occident fatigué par des siècles de ratiocinations. Par ses nombreux commentaires, M. Paul Demiéville nous fournit, de surcroît, des détails inédits sur le Tch'an, cette forme du bouddhisme qui nous en présence avec ce dont nous n'avons plus la moindre idée ! Le vécu, dans son expression immédiate, ou quelque chose de tel, que le penser, entièrement libéré de toute détermination, ne peut plus être du ressort d'aucune philosophie, ni d'aucune théologie. En somme, une praxis dans son fondement le plus naturel et le plus absolu.

05/2004

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Beaux arts

Gauguin et l'école de Pont-Aven

"J'aime la Bretagne, écrit Paul Gauguin, j'y trouve le sauvage, le primitif." En tout, le peintre de La Vision après le sermon aura passé trente-quatre mois dans le village de Pont-Aven et au hameau du Pouldu, à raison de cinq séjours entre 1886 et 1894. Sur place, il s'est lié avec une vingtaine d'artistes qu'il a plus ou moins influencés durablement, tels Emile Bernard, Paul Sérusier, Charles Laval, Emile Jourdan, Ernest de Chamai1lard, Henry Moret, Maxime Maufra, Charles Filiger, Meijer De Haan, Roderic O'Conor, Jens Ferdinand Willumsen, Mogens Ballin, Jan Verkade, ou Wladyslaw Slewinski. A distance de l'impressionnisme, Gauguin a inventé en Bretagne un style de peinture s'affirmant par des aplats colorés superposés et séparés par des cernes, selon de nouveaux principes de composition et de formulation de l'espace qui établissent une relation inédite entre un thème perçu d'une manière symbolique et son expression plastique. Cette technique, qui sera appelée "synthèse" ou "synthétisme", marque l'une des premières ruptures avec la peinture traditionnelle, étape déterminante dans la genèse de l'art moderne du XXe siècle. Pour définir cette période, ces relations et cette esthétique, le vocable d'"école de Pont-Aven" s'est progressivement imposé. Désormais inscrit dans l'histoire, il regroupe des peintres de diverses origines - polonais, anglais, danois, irlandais - qui formèrent une incroyable colonie artistique dans ce village de Basse-Bretagne peuplé de 1500 habitants seulement. Directeur honoraire du musée des Beaux-Arts de Quimper, André Cariou signe une nouvelle synthèse sur l'histoire du mouvement. Une iconographie riche et des informations inédites nourrissent un texte vivant, tandis qu'une chronologie rigoureuse précise les différents séjours de Gauguin et les relations qui lièrent les peintres entre eux.

09/2015

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Beaux arts

Dans la lumière des peintres. Une vie avec Bonnard, Matisse, Miro, Chagall...

L'aventure des Maeght est une saga qui traverse le XXe siècle, ses deux Guerres, ses révolutions politiques, intellectuelles et artistiques, de Moscou à Berlin, de Paris à New York. Aimé et Marguerite Maeght, le fils d'un cheminot du Nord tué lors des premiers combats de l'été 1914 et la fille d'une lignée d'épiciers cannois sont devenus les amis et les marchands des plus grands artistes : Bonnard, Matisse, Braque, Miro, Giacometti, Léger, Chagall, Calder... Partis de presque rien, ils ont construit la plus importante galerie d'art moderne au monde puis la première Fondation en France, à Saint-Paul-de-Vence. Cette histoire unique, Adrien Maeght, leur fils, l'a vécue au plus près, dès sa plus jeune enfance. Editeur, imprimeur d'art, il a partagé l'existence, les joies, les espoirs et les affres de ces artistes. Cette histoire, il la raconte pour la première fois. Son récit dévoile l'intimité des peintres : la rencontre improbable en 1940 avec Pierre Bonnard et l'affaire du faux testament ; les séances de pose chez Henri Matisse filmées sous la surveillance de la belle Lydia ; la folle exposition des surréalistes et l'affaire de l'eau bénite de Saint-Augustin ; les séances de travail dans l'atelier de Georges Braque à Paris, ses courses de vitesse jusqu'à Varengeville, ses balades dans la campagne normande à la recherche de l'inspiration, ses relations orageuses avec Picasso ; les coulisses de la création de la Fondation de Saint-Paul-de-Vence avec Miro, Chagall, Giacometti et Sert ; l'influence des femmes russes, Nina Kandinsky, Nadia Léger, Vava Chagall... Amour, jalousies, amitiés, rivalités artistiques, argent, conflits de succession... Dans ce livre, rien n'est laissé dans l'ombre.

06/2019

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Beaux arts

Titres. Une histoire de l'art et de la littérature modernes

Cette étude entreprend d'analyser, pour la première fois, la façon dont des protagonistes de l'art et de la littérature modernes intitulèrent leurs oeuvres. Si c'est au milieu du XIXe siècle que les peintres commencent à donner à leurs oeuvres des noms qui sont davantage que des titres de convention, l'histoire a commencé bien plus tôt pour les écrivains et les poètes. Des années 1890 aux années 1920, c'est le récit d'une émulation entre le mot et l'image qui est ici raconté. Mettant en parallèle et en relation les pratiques développées par Paul Gauguin et Alfred Jarry, Paul Cézanne et Emile Zola, André Gide et Henri Matisse, Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso, Francis Picabia et Tristan Tzara, André Breton et Max Ernst, Donatien Grau met au jour une polarité entre deux lignées, l'une accordant à la forme employée, poème ou tableau, toute son attention, avec un refus du contexte, l'autre voyant dans l'oeuvre d'art picturale ou littéraire une matrice politique, n'existant que dans la relation à l'espace public. Examinant aussi bien des chefs-d'oeuvre que des documents méconnus et inédits, tout en prenant en compte les cheminements individuels de chaque figure évoquée, cet ouvrage propose une nouvelle généalogie des pratiques littéraires et picturales, écrite à la lumière des titres. En effet, la nomination par les peintres et écrivains de leurs oeuvres, source de bien des inventions, se révèle être l'outil majeur qu'ils partagent : image et texte portent également des titres, et c'est un signe de la liberté de l'artiste moderne que de pouvoir les concevoir. La prise au sérieux des titres modernes pourrait bien offrir la clef de compréhension des rapports intimes entre les arts dans une époque canonique, où beaucoup reste encore à découvrir.

11/2019

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Littérature française

Une idée de l'enfer

C'est l'histoire d'un homme qui joue. Pourquoi joue-t-il ? Pour jouir du moment ? Pour fuir quelque chose ? Paul gagne pourtant convenablement sa vie, il a une femme belle et intelligente qui réussit dans son métier. Rien de flamboyant dans son jeu, pas de casino, de roulette et de mélodrame. Non, le jeu le plus simple, le jeu en ligne, les paris sur des matchs de football. Et c'est précisément parce qu'il est plus simple, qu'il peut s'y adonner de chez lui, qu'il est le plus captivant, dans les deux sens du terme : il le captive, il en est captif. Sara se méfie, Sara souffre, Sara menace. Paul promet d'arrêter. Il recommence. Il ment. Croit à ses mensonges. Tente d'arrêter. Se désintoxique. Recommence. Et toujours en se donnant les justifications les plus habiles, les plus spécieuses, les plus mensongères, car c'est lui qui raconte l'histoire de son jeu. Et nous comprenons que c'est avec sa vie qu'il joue."Je ne la '' touchais plus '', comme elle disait, comme elle en souffrait. Pour le dire de façon vulgaire, je ne bandais pour rien d'autre que me mettre en jeu, miser de l'argent, risquer de le perdre, et, si je baisais quelqu'un, ce n'était jamais que les bookmakers, en me montrant plus perspicace qu'eux". Cet artiste de la confidence, jusqu'à quel point ne ment-il pas dans son récit même ? Ce qui est certain, c'est que "le jeu est plus fort que le joueur". Avec la finesse psychologique qu'on lui connaît, la délicatesse dans l'approche des sentiments violents, Philippe Vilain fait le portrait d'une passion, le portrait d'un couple, le portrait de la nocivité profonde de cette passion sur ce couple.

04/2015

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Religion

Montpellier

L'histoire du diocèse de Montpellier a pour cadre le département de l'Hérault. Il correspond aux cinq anciens diocèses de Montpellier-Maguelone, Agde, Lodève, Béziers et Saint-Pons de Thomières, auxquels il faut ajouter quelques paroisses des diocèses de Narbonne, Alais et Nîmes. Les origines chrétiennes ont été confiées à un assistant d'Histoire de l'Université Paul Valéry, Michel CHALON. Henri VIDAL, de la Faculté de Droit de Montpellier, Président de la Fédération historique du Languedoc-Roussillon, s'est chargé de la période médiévale. Les temps modernes sont présentés par Mireille LAGET, Maître-assistant d'Histoire, et l'abbé Xavier AZEMA, Docteur en théologie, auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle. Gérard CHOLVY, Directeur de l'U.E.R. d'Histoire à l'Université Paul Valéry, a veillé à la rédaction d'ensemble et rédigé les chapitres qui vont de la Révolution à nos jours. Auteur de deux thèses de doctorat sur la région, il a puisé sa documentation dans les archives et parfois dans le témoignage oral. Cette documentation permet d'aborder tout à la fois les courants spirituels qui animent les clercs et les laïcs, l'évolution des sentiments religieux – la « religion populaire », la pratique, la ferveur —, les œuvres et mouvements d'Action catholique à la veille de Vatican II… Le souci commun a été d'aller au-delà des aspects traditionnels de l'histoire ecclésiastique et d'aborder, par le biais de la vie du peuple chrétien, l'histoire des mentalités, riche en contrastes dans un pays qui vit s'affronter catholiques et protestants, Blancs et Rouges, le cardinal de Cabrières et Louis Lafferre, l'Eclair et le Petit méridional.

01/1976

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Sciences humaines importation

Anthropologie et Politique 1&2

On parle aujourd'hui d'un réveil des consciences mais où trouver la lumière capable d'éclairer sans tromper ? Sur quelle vision de l'homme fonder la politique ? Jean-Paul II peut être choisi comme guide pour répondre à la question anthropologique fondamentale qui vise à comprendre l'homme, et pour agir dans une situation politique où il est si facile de se convaincre que le sens de l'histoire a déjà décidé notre avenir. Ce que Jean-Paul II a enseigné, il l'a lui-même vécu. A partir de son expérience et de ses textes (plus de 250 extraits) mis en perspective dans un même livre, le lecteur trouvera un guide pour découvrir le parcours qui l'a conduit dans la situation dramatique du monde à se passionner pour l'homme et inverser "avec une force de géant" une situation politique que l'on croyait irréversible. "Celui qui suit attentivement ce parcours en retirera au moins trois fruits : l'affermissement de son jugement sur ce qu'il vit et est appelé à vivre, condition indispensable de la liberté intérieure au milieu d'un monde où les aveugles guident les aveugles ; une meilleure perception de ce qu'il peut apporter à notre société et de ce qui mérite qu'on se dépense pour elle, à l'heure où l'on a moins besoin d'action que de déterminer quelles actions servent le bien commun et la justice ; enfin, une plus grande proximité avec le Christ rédempteur, et par voie de conséquence la découverte du chemin de l'espérance, cette espérance qui affranchit du marasme ambiant, qui restaure l'amour du prochain, qui fait désirer Dieu" . Fr. Emmanuel Perrier, o. p. , Préface

03/2016

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Critique littéraire

Monsieur Maud. Parcours d'un journaliste esthète

Ce livre propose une anthologie de ses articles sur le cinéma (de Bette Davis à Pasolini, de Blade Runner à Douglas Sirk, Louella Interim aborde tous les genres avec un regard unique) et la mode (Yves Saint-Laurent, Jean-Paul Gaultier, Madame Grès, Chantal Thomas... il les a tous connus et a analysé leur style). Dans une première partie, le livre évoque le parcours et la personnalité de ce dandy d'un autre siècle en donnant la parole à ceux qui l'ont connu ou qui ont travaillé avec lui. Serge Toubiana, Serge July, Jean-Paul Gaultier, Gérard Lefort, Paquita Paquin dressent un portrait drôle et touchant de leur ami. Esthète, dandy...si ces épithètes n'étaient pas aujourd'hui galvaudés, ils définiraient parfaitement la vie et l'oeuvre de Marc Raynal, qui sous plusieurs noms de plume, (Maud Molyneux, Louella Interim, Dora Forbes), a animé pendant près de dix ans les pages mode et cinéma de Libération aux côtés de Serge Daney, Michel Cressole et Gérard Lefort. La plume de Maud Molyneux est unique : fantastique écrivain de la mode, sans doute le meilleur après Proust, c'est également un cinéphile ardent, qui célèbre avec amour, loin des dérives théoriques de la critique, le grand cinéma hollywoodien dans un style au classicisme épuré. Grand critique, Maud Molyneux fut également une personnalité aussi attachante que fascinante : à la fois érudit hors-normes (" quand on ne savait pas, on téléphonait à Maud ", témoignent aujourd'hui ses amis), pilier du Paris nocturne des années 70, passionné de mode et d'histoire du costume. Lire Maud Molyneux/Louella Interim aujourd'hui est une véritable redécouverte, celle de l'une des dernières grandes plumes de la presse culturelle.

05/2011

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Critique littéraire

Iliade. Tome 3, Chants 13 à 18, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

05/1998

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Histoire internationale

La découverte de l'Arabie par les Français. Anthologie de textes sur Djeddah, 1697-1939

Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l'éveil de l'intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu'elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d'attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu'alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce parle biais de cette ville que les Français découvrirent l'Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d'un savoir français aujourd'hui oublié. Cette anthologie exhume les sources françaises de l'histoire de l'Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d'une précision remarquable sur Djeddah, souvent d'une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l'Arabie. L'occultation de l'Arabie dans l'imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu'ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d'un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d'Eve, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l'espace symbolique oriental.

02/2019

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Littérature française

Revue générale n° 2022/2. Dossier : Occident-Russie, la fracture

Depuis sa création en 1865, La Revue générale ne s'est jamais soumise à l'impératif de l'actualité immédiate. Il n'en reste pas moins que son souci d'offrir, sur des sujets contemporains, des mises en perspective plus larges s'est trouvé ravivé par le conflit qui s'est ouvert au début de l'année 2022 entre la Russie et l'Ukraine. La guerre est de retour aux portes du Vieux Continent, avec son cortège de faits tragiques, de déplacements de population, d'images frappées du sceau d'une inhumanité que l'on ne pensait plus revoir de sitôt, de nouvelles incertaines, tour à tour vérifiées et contredites à la vitesse du flux médiatique, de menaces globales. Avec sa sémantique aussi, et ses références lointaines, puisées dans des guerres passées, mais qui font encore aujourd'hui leur lot de victimes. Notre dossier rassemble des analyses et des réflexions portant sur les implications géopolitiques, diplomatiques, économiques ou encore culturelles d'événements qui redéfinissent pour longtemps les rapports entre d'une part la Russie et d'autre part l'OTAN, l'Europe, l'Occident. La fracture serait-elle consommée entre ces deux aires civilisationnelles ? Et tenter de la penser ne serait-il pas l'un des plus humbles moyens de la dépasser ? Attendre et espérer... Avec les contributions de Paul Ariès, Jeanne Augier, Nina Bachkatov, Jean-Baptiste Baronian, Alexandre Borisov, Bruno Colmant, Marc Danval, Raoul Delcorde, Guy Delhasse, Charles Delhez, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Renaud Denuit, Mark Eyskens, Christopher Gérard, Jean-Paul Glorieux, Pierre Guérande, Estelle Hoorickx, Jean-Claude Juncker, Theodoros Koutroubas, Père Georges Kovalenko, Jean Lacroix, Serge Model, Louis Morès, Silvana Panciera, Edouard Philippe, Gabriel Ringlet, Frédéric Saenen, Frédéric Vinclair, Tanguy de Wilde d'Estmael

06/2022

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Non classé

Karol coffret 1 et 2 : edition de la canoniation dvd

Coffret 2 DVD avec : - Karol, L'homme qui devint Pape qui raconte la vie de Jean-Paul II de son enfance en Pologne jusqu'à son élection. Karol Wojtyla a 18 ans en septembre 1939 lorsque les nazis envahissent la Pologne. Il est alors étudiant et se passionne pour le théâtre. Mais l'exode, les bombardements, les horreurs de la guerre, le ghetto de Cracovie, les déportations de ses amis juifs, la mort de son père et le combat mené sans relâche par son ami prêtre Tomasz Zaleski poussent peu à peu Karol vers sa vocation. Il travaille durement dans une carrière de pierres, puis étudie clandestinement au séminaire. A la mort de Tomasz, assassiné par les nazis, Karol décide de renoncer à l'amour de son amie Hania et d'endosser l'habit de prêtre... - Karol, Le combat d'un Pape qui retrace les années du pontificat. Au Vatican ou en Inde avec mère Teresa, au cours de ses nombreux voyages ou avec les jeunes lors des JMJ, avec les grands de ce monde ou avec ceux qui souffrent, nous retrouvons un destin exceptionnel, une vie entièrement donnée à Dieu, à l'Eglise et aux autres. N'ayez pas peur ! Pendant tout son pontificat, le pape Jean-Paul II a incarné cette phrase maintenant célèbre qu'il lançait le soir de son élection. Un homme de prière dont la foi profonde a motivé tout ce qu'il a entrepris. Un pasteur d'un immense charisme qui a parcouru les sentiers de la planète. Un homme courageux face à la maladie ou lorsque claquent les coups de feu place Saint-Pierre. Un prophète d'espérance et de paix, uniquement passionné par l'Evangile du Christ.

03/2014

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Critique

L'atelier en acte(s). Espace de création, création d'espace

En continuité avec la pensée de Paul Valéry, René Passeron définit en 1971la poïétique comme " la promotion philosophique des sciences de l'art qui se fait " , ajoutant que, pour elle, la peinture se comprend comme " un phénomène d'atelier " - à l'inverse de l'esthétique qui la conçoit comme " un phénomène de galerie, de musée, de lieu public " . Dans cette perspective poïétique, interrogeant les conduites créatrices depuis (avec) la question du lieu, cet ouvrage collectif pluridisciplinaire se propose d'aborder ce phénomène qu'est l'atelierà la lueur de toutes les disciplines qu'intéresse la recherche-création : de l'atelier de peinture au studio virtuel de création numérique, de l'atelier d'écriture au studio de danse, de l'in situà l'in vivo ou l'in silico, c'est ainsi l'atelieren acte(s)à la croisée des arts qui en motive les analyses croisées. En quoi l'atelier - quelles qu'en soient les dénominations : studio, fabrique, workshop, laboratoire... - participe-t-il de ce que le philosophe Michel Guérin propose sous le néologisme de " topoïétique " ? Car si créer veut dire " donner lieu (au lieu) " , la dimension topique se révèle un trait essentiel de la poièsis, et l'atelier constitue alors de façon paradigmatique ce lieu singulier/commun, réel/symbolique, fixe/mouvant... qui donne lieu au lieu de l'oeuvre. Avec les contributions de : Chloé Baudry, Richard Bégin, Gwenaëlle Bertrand, Céline Cadaureille, Claire Chatelet, Camille Deslauriers, Maxime Favard, Thibault Fayner, Romain Fohr, Anne-Laure George-Molland, Jean-Marie Gleize, Karleen Groupierre, Marie Joqueviel-Bourjea, Loig Le Bihan, Joanie Lemieux, Sabine Macher, Patrick Marcolini, Alix de Morant, Rodolphe Olcèse, Lydie Parisse, Chloé Persillet, AMarie Petitjean, Karine Pinel, Mathieu Pradat, Valérie Provost, Jean-Paul Quéinnec, Cécile Sans, Mattia Scarpulla, Stéphane Trois Carrés, Eric Villagordo.

09/2023

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Ouvrages généraux

Les orateurs de la guerre froide

Si tout le monde a en tête le Je vous ai compris de De Gaulle, le Un rideau de fer s'est abattu à travers le continent européen de Churchill ou le Ich bin ein Berliner de Kennedy, peu en revanche connaissent vraiment le reste des discours d'où proviennent ces fameuses paroles et encore moins les contextes historiques. Les 5 ouvrages de la collection Les grands discours de l'histoire offrent la possibilité d'aller au-delà de ces " phrases choc " en permettant la lecture des différents discours dans leur entièreté, tout en resituant chacun d'entre eux dans son époque. Ces prises de parole les plus célèbres du vingtième siècle ont, à l'époque, choqué, ému ou tout simplement touché le plus grand nombre, et résonnent encore aujourd'hui avec la même vivacité qu'hier. Sont rassemblés dans ce deuxième volume onze discours prononcés dans le cadre de la guerre froide. 1. WINSTON CHURCHILL, le 5 mars 1946 Le discours de Fulton 2. HARRY S. TRUMAN, le 12 mars 1947 La doctrine Truman 3. GEORGE C. MARSHALL, le 5 juin 1947 Sur l'aide à l'Europe 4. PAUL-HENRI SPAAK, le 28 septembre 1948 La base de notre politique, c'est la peur 5. NIKITA KHROUCHTCHEV, le 25 février 1956 Nous devons abolir le culte de l'individu 6. JOHN F. KENNEDY, le 26 juin 1963 Ich bin ein Berliner 7. WILLY BRANDT, le 28 octobre 1969 L'Ostpolitik 8. JEAN-PAUL II, le 2 juin 1979 Discours aux autorités civiles polonaises 9. LECH WALESA, le 16 décembre 1980 Inauguration du Monument des Martyrs 10. HELMUT KOHL, le 16 novembre 1989 Le vent de la liberté 11. MIKHAÏL GORBATCHEV, le 25 décembre 1991 Je mets fin à mes fonctions de président

03/2024

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Littérature française

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, est la fille gâtée de Lucien Vogel, éditeur d'avant-garde, et d'Yvonne de Brunhoff, soeur du créateur de Babar. Adolescente à l'aube des années 30, Maïco danse aux bals russes, pose pour Vogue, croise Aragon, Picasso, Gide, Malraux, bien d'autres... Apprentie peintre à Berlin en pleine montée du nazisme, elle en revient métamorphosée et se tourne vers la photo. Elle fréquente alors les jeunes Capa, Cartier-Bresson, Gerda Taro, qui, comme elle, voient en l'URSS le seul rempart contre le nazisme. En 1933, son reportage clandestin au camp de Dachau est un scoop mondial. Elle rencontre alors Paul-Vaillant Couturier, rédacteur en chef de L'Humanité, leader communiste et prophète vénéré des " lendemains qui chantent " . Coup de foudre absolu. L'amour et la politique ne feront désormais qu'un. A la mort de Paul, en 1937, la jeune veuve de 25 ans incarne les espoirs du héros du Front Populaire. Résistante de la première heure, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, son courage est inébranlable. Libérée par l'Armée Rouge, elle choisit de rester auprès des mourants et afin que " le monde sache l'horreur concentrationnaire " . Seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, Maïco avance sans faillir vers Göring et les accusés nazis, devant une assistance saisie par un " effroi sacré " , selon Joseph Kessel. Les images de sa déposition implacable font le tour du monde. " Regardez-moi, car à travers mes yeux, ce sont des centaines de milliers de morts qui vous regardent, par ma voix ce sont des centaines de milliers de voix qui vous accusent " . Devenue député, elle fera voter à l'Assemblée Nationale l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, sans jamais renier son dévouement à l'URSS et sa foi en l'idéologie stalinienne.

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Littérature française

Femmes sur fond blanc

Le narrateur de ce roman s'appelle Paul Gauguin. Il est peintre et célèbre. Mais à la différence du postimpressioniste, il nait le 7 juin 1968, et s'envole vers la Thaïlande plutôt que la Polynésie, au début des années 1990, à Bangkok précisément, pour créer et se refaire une vie loin des Beaux-Arts d'Occident. Comme le Gauguin réel, toutefois, ce sont des filles, jeunes, qu'il représente. Pour cela, bientôt, on le vouera aux gémonies. En attendant, il nous raconte son histoire. Son histoire, c'est d'abord celle d'un enfant, fils d'un père bestial et d'une mère plus tendre, qui grandit à Noisy, se met à peindre, se creuse une place dans l'art jusqu'à son premier voyage vers l'Asie dont il ne reviendra jamais. Son histoire se mêle alors à celle de Bangkok, ville aux mille récits que ses habitants, locaux, putes, touristes ou artistes réfugiés, écrivent jour et nuit. De ses quartiers, ses districts, que Paul nous rapporte comme des contes urbains, fables parfois mystiques. Mais son histoire, surtout, c'est celle de Tip, prostituée royale dont il tombe amoureux et dont la peau semble faite d'une lumière qu'il lui faudra imprimer sur la toile, ou crever. C'est celle de toutes les femmes qu'il croquera sans trêve pour traduire, par les pigments, les gestes et les regards, l'Art qu'elles incarnent, et qui ailleurs est mort. De 1990 à nos jours, on le suit dans cette cité violente et sensuelle, les récits de ses anonymes et de ses stars de bars, ses oeuvres et ses passions. C'est le récit d'un Ulysse singulier, exilé en terre d'Asie, dont les pinceaux sont les armes, comme les mots celles de Jean-Noël Orengo.

02/2023

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Religion

Un admirable christianisme. Relire les Actes des apôtres

On le sait, à la fin du Ier siècle, la situation des chrétiens n'était guère enviable. Rupture avec le judaïsme, séduction d'un marché religieux foisonnant, brimades romaine... Dans tout cela, quel avenir pour le christianisme ? Aussi Luc, qui venait d'écrire son évangile, décide d'ouvrir un second volet, Les Actes des apôtres. Il s'agit de redonner courage à ses lecteurs et de les convaincre que le message de Jésus-Christ n'a rien perdu de son pouvoir. Pourtant, que de chemins semés d'embûches ! Et à côté des deux figures majeures, Pierre l'enthousiaste et Paul l'enrôlé à son corps défendant, quelle multitude de gens tout ordinaires dont Dieu a fait les témoins du Ressuscité! En proposant sur ces commencements du christianisme son regard à la fois d'historien et de pasteur, Luc a tracé des pistes fort stimulantes. Y compris pour nos temps de grands bouleversements. Cet ouvrage, rédigé par l'un des meilleurs connaisseurs des Actes des apôtres – il vient d'en publier un commentaire substantiel –, nous en fera avec finesse redécouvrir les enjeux et toute l'actualité. Publié en 2011 par les Editions du Moulin, traduit en italien, il a été vendu très rapidement à 3000 exemplaires. Malheureusement, les Editions du Moulin pour cause de cessation d'activité n'ont pu procéder à une réimpression. Cet ouvrage, malgré une demande régulière, aujourd'hui encore, est signalé comme indisponible sur tous les grands réseaux de librairies religieuses tels que La Procure, la Maison de la Bible, Siloé, etc. Il est le premier d'une série de cinq titres qui seront réédités en 2013-2014 : Vivre avec la mort. Le défi du Nouveau Testament. Paul de Tarse. Un homme aux prises avec Dieu ; Résurrection. Une histoire de vie ; L'homme qui venait de Nazareth. Ce qu'on peut aujourd'hui savoir de Jésus.

04/2013

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Romans de terroir

Les Dames du manoir

Maîtrise de lettres en poche, Clarisse Vincent a choisi un passionnant job d’été : classer et répertorier la bibliothèque de feu Paul Rambert Martin, une sommité de la littérature qui autrefois fut son maître. La réalité est beaucoup moins souriante. Dans le manoir délabré, l’accueil de la veuve est glacial. Surnommée "la Capitaine", elle a transformé en capharnaüm les pièces qu’elle occupe, et ne les délaisse que pour se disputer avec son voisin, à grand renfort d’éclats de voix et d’injures bien senties. Qu’importe ! Elle n’a pas affaire à la vieille originale, mais à son fils, Renaud, qui a commandé l’inventaire : il doit vendre la bibliothèque pour financer la réhabilitation de la demeure. C’est à ce prix qu’il assurera la revanche de son père. De quelle revanche a-t-il besoin ? Et pourquoi le fils ne porte-t-il pas le nom de celui qu’il vénère ? Quels psychodrames se jouent dans cette maison ? Clarisse se répète qu’elle est employée pour accomplir une tâche presque démesurée, et pas pour percer des mystères. Pourtant sa curiosité sommeillante est éveillée par Renaud Durieux, une énigme vivante, pleine de charme, et par la découverte fortuite du journal intime de Paul Rambert Martin. Elle pénètre alors un monde de souvenirs et de secrets. L’inventaire achevé, les livres en route vers leur destin, Clarisse restera au manoir… Une intrigue menée au rythme de vies trépidantes, au tempo des souvenirs brûlants de la Capitaine, si belle et influente au temps des orages de sa jeunesse. Claude Lafaye nous entraîne dans une épopée familiale où le passé enflamme le présent, et, par le jeu des ricochets de la vie, finit par dévoiler les secrets enfouis.

09/2013

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Littérature française

Allons voir plus loin, veux-tu ?

Il y a quatre personnages, très différents. Christine, qui dirige une agence de voyages, se sent épuisée sans raison. Tout devrait lui sourire pourtant. A cinquante ans, elle s'est organisée une existence active et libre. Mais, sans qu'elle ait jamais osé se l'avouer, la peur de vieillir la mine. Paul, le paysan, un homme sensible et doux, n'a jamais pu s'arracher à la famille de brutes dans laquelle il est né. Solange, guichetière à la SNCF, en veut au monde entier et d'abord à elle-même. D'où vient cette hargne qui l'habite ? Luc, à force de se battre pour sauver son couple du désastre, est au bout du rouleau, psychologiquement et matériellement. Il n'y a pas de liens entre ces deux femmes et ces deux hommes, sauf de brèves rencontres de hasard. Mais, tous les quatre vont vivre, dans des circonstances imprévues, ces moments où l'on est brusquement mis en face de soi-même et où l'on prend conscience des impasses où l'on s'est engagé. Chacun à sa façon accepte enfin de changer, de se libérer des entraves, d'échapper au sort auquel il se croyait condamné. Quand on change, tout change autour de soi. Christine, Paul, Solange et Luc se croiseront alors, se reconnaîtront. Leurs histoires n'en feront plus qu'une. Après les orages et les déchirements, une harmonie nouvelle naît, comme une chose due à ceux qui savent craquer quand il le faut et faire face quand il le faut, avec courage et humilité. On ne peut plus quitter les personnages d'Anny Duperey. Ce sont des amis fraternels. On n'oublie plus les scènes émouvantes, cocasses, violentes, subtiles, au cours desquelles ils se révèlent à eux-mêmes et à nous.

08/2002

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Philosophie

Ce grand cadavre à la renverse

Pour BERNARD-HENRI LÉVY, ne pas s'attrister de l'état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme " un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis"? Et comment ne pas s'inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés? Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l'esprit de ses premiers livres. Et, pour qualifier la nouvelle pathologie qui menace, il propose une hypothèse provocante et féconde : la gauche n'a triomphé de sa première tentation totalitaire (le communisme) que pour verser dans une autre dont les sources sont à l'autre bord de l'échiquier politique (c'est-à-dire, bien souvent, à l'extrême droite) elle n'est sortie de la " barbarie à visage humain " que pour retomber dans 1'" idéologie française ". Au rendez-vous de cette " critique de la nouvelle raison progressiste ",Alain Badiou et Cari Schmitt ; une question de Michel Foucault ; l'Universel selon saint Paul ou selon Levinas ; une conversation avec Sarkozy ; le cas Royal ; les sophismes de Noam Chomsky ou de Régis Debray ; le spectre de Pierre Bourdieu ; le vrai visage de Tariq Ramadan ; la mémoire de Benny Lévy ; l'ombre d'un père magnifique ; un début d'autobiographie intellectuelle tissé, fil à fil, avec des fragments de biographie générationnelle. Et, à l'arrivée, deux injonctions dont il faut tout faire pour qu'elles ne soient plus contradictoires : il est moins que jamais question de quitter la " vieille maison " squattée par de mauvais fantômes - mais elle est, hélas, à reconstruire de fond en comble.

10/2007

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Littérature française

Confessions d'un homosexuel à Emile Zola

[...] mes lèvres brûlent de la volupté qu'on y a bu, ma poitrine est livide de baisers qui sont presque des morsures, dans mon corps a coulé tant de sève humaine qu'elle suffirait pour créer en peu de temps un peuple nombreux ! [...] l'idée qu'en goûtant le fruit défendu nous jetons dans le néant et la mort des êtres qui un jour seraient légion ne suffit-elle pas d décupler la joie des voluptés qui furent la gloire de Sodome ? [...] Pour ma part j'y contribue et n'en veux ressentir aucun remords ! C'est avec cette défense audacieuse du droit à la différence et à l'amour homosexuel que se terminent les parties inédites des Confessions qu'un jeune aristocrate homosexuel italien anonyme a envoyées d'abord à Emile Zola en 1889, puis une suite au docteur Saint-Paul en 1896. Quel cheminement intérieur parcouru par celui qui se disait atteint, dans les premières pages, d'une "affreuse maladie de l'âme" ! La découverte exceptionnelle du manuscrit de la longue lettre adressée au médecin et des parties censurées de la lettre à Zola révèle que les éditions successives sont non seulement amputées de près de la moitié du récit de l'Italien, mais qu'il a aussi été. remanié. Le sens des Confessions en a été changé pour le conformer aux théories du premier à les publier, le docteur Saint-Paul. Cette censure des propos les plus audacieux et les plus originaux désamorce l'intention de l'auteur de ces Confessions et leur portée politique et poétique - leur force agissante. Cette édition, enrichie de nombreux documents inconnus et du fac-similé de la lettre, présente pour la première fois le texte.dans son intégrité et son intégralité, un inédit. Ainsi rétabli, son éloquent et passionnant témoignage fait rayonner une vision singulière et heureuse de l'humanité.

11/2017

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Religion

LIBERTE, QUE DIS-TU DE TOI-MEME ? Une lecture des travaux du Concile Vatican II 1959-1965

" La question sur la liberté demeure vive. Il en a toujours été ainsi. L'homme ne cesse d'agir et de réfléchir sur son action. Mais aujourd'hui, elle se présente à nouveau sous sa forme essentielle : comment faire librement le bien ? Les circonstances concrètes de la liberté sont complexes. " Pour répondre à cette question sur la liberté, l'auteur s'est penché sur le Concile Vatican II. En lisant de nombreuses archives s'échelonnant du 25 janvier 1959, jour de l'annonce du Concile par Jean XXIII, au 8 décembre 1965, jour de sa clôture par Paul VI, l'auteur a écouté les interventions, s'est assis aux tables des Commissions, a recueilli les échanges d'idées et parcouru les projets de textes. Il a suivi minutieusement les travaux qui ont permis la rédaction du Décret sur les moyens de communication sociale, Inter mirifica, et de la Constitution Pastorale sur l'Eglise dans le monde d'aujourd'hui, Gaudium et spes. Cet ouvrage, unique en son genre, conduit à une compréhension renouvelée du Concile Vatican II. Sa lecture rend contemporain de l'événement conciliaire. Elle fait participer à sa passionnante réflexion sur la liberté pour répondre au souhait des évêques du Concile qui ont demandé une définition de la " vraie liberté ". Les préoccupations d'alors sont celles d'aujourd'hui. Ce livre publie de très nombreux documents inédits. Ils proviennent d'archives situées à Paris, Evry, Aix-en-Provence, Toulouse ainsi qu'à l'étranger : Cracovie, Malines, Louvain-la-Neuve. On découvre en particulier les interventions de Mgr Karol Wojtyla dont la pensée et l'action furent déterminantes au Concile Vatican II. C'est pourquoi l'ouvrage conclut par une analyse de textes de Jean-Paul II en montrant leur continuité avec la doctrine conciliaire.

11/1999

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Critique littéraire

Iliade. Tome 2, Chants 7 à 12, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

01/1999