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Mon enfant, mon égal

Extraits

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BD tout public

Les robots aussi croient à l'amour fou

" Je suis le robot RW 2743 J. J'ai été fabriqué en Californie en novembre 2083. Ma spécialité est l'empathie artificielle. Mes concepteurs tentent avec moi une expérience unique : ils me chargent de mener la vie des H. Je dois me mêler à la population, trouver un métier, me rendre utile et survivre par mon travail. On m'appelle Johnny Bing. "

08/2017

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le palais de Paul

"Je m'appelle Paul et je vis à l'Elysée. Depuis que mon papa a été élu président, difficile de s'ennuyer, je ne suis jamais tranquille. On me dit que je dois être raisonnable. Mais moi, j'ai 7 ans et j'ai envie de m'amuser ! " D'après le podcast aux 15 millions d'écoutes "Encore une histoire" .

03/2022

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Thrillers

Les poupées

" Ils diront que je suis fou. Que je tue pour jouer. Vous seuls connaîtrez mon secret. Mais êtes-vous prêts ? Jouez avec moi ! " Une voyante en crise. Un flic bourru comme on n'en fait plus. Une jeune psy à qui on ne la fait pas. Une série de meurtres à la mise en scène macabre. Une course contre la montre terrifiante.

02/2022

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Poésie

J'abrite un secret

J'ai perdu mes carnets / J'ai perdu mon cadenas / J'ai peur pour mes secrets / Je ne me sens plus chez moi / J'ai la tête entrouverte / Le souffle raturé / Je suis seule près des mots / Et du jardin d'été / Pourtant il y fait froid / Pourtant il y fait gris / Pourtant il y fait nuit / En plein après-midi.

05/2021

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Immigration

Ici il fait trop froid, là-bas il fait trop chaud. Histoires d'exil

" L'exil habite nos imaginaires depuis des siècles. Il est romancé, raconté, admiré, dénigré. Pourtant, dans mon cocon familial, il n'a jamais été évoqué. Ce vide a ouvert une trappe dans laquelle les clichés se sont engouffrés. Cette quête de sens commence donc par la rencontre avec des immigrés sri lankais, comme mon père. Entre dérision et nostalgie, ils nous racontent ce qu'ils ont ressenti en arrivant et ce qu'ils aimeraient transmettre à leurs enfants. Au fur et à mesure de mes questionnements, les idées reçues tombent. Le froid apparaît comme une claque, qui assomme, et c'est la première chose dont ils se souviennent. Au fil de mon enquête, je me rapproche d'une culture dans laquelle la pudeur habille la douleur, où la communauté et les valeurs de justice prennent le pas sur l'individualité. Puis, je me tourne vers leurs enfants. Que savent-ils déjà de ce lointain pays et de leur histoire familiale ? Il y a une multiplicité de réponses et de liens au passé, mille et une manières de s'approprier cette autre culture et de lui appartenir. C'est cette palette de regards sur l'exil qui m'aide à composer ma propre voie, à appréhender les silences, à me rapprocher et me détacher à la fois de cette partie de moi. " A travers de nombreuses rencontres, interviews, croquis et aquarelles, et grâce à un éclairage sur l'histoire de la guerre civile sri lankaise, Mélanie Mariyanayagam cherche à percevoir d'un peu plus près ce qu'a été l'exil pour ceux qui sont partis et surtout, ce qui se joue pour ceux qui en héritent.

07/2022

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Littérature française

On est toujours le patron de quelqu'un

Sophie Blanche a un mari (" mon mari ") et un enfant (" mon fils "). Sa vie est bouleversée lorsqu'elle est amenée à travailler en Belgique, d'abord pour un éditeur grotesque (" le petit patron "), ensuite au sein d'un groupe de presse médiocre dirigé par " Le patron ". Lorsqu'une belle-soeur désaxée envahit son foyer, les catastrophes se succèdent. " Le microcosme ne peut pas être mon sujet ", nous dit la narratrice ; et elle ajoute : " seul compte le pire ". Elle finira par pratiquer un des plus étranges métiers oubliés, et retrouvera le goût de rire.

05/2010

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Littérature française

Montézaut, L'honneur de la tribu. Pouvoir 2

Nous mettrons fin, dans des élections justes et transparentes, à cette dictature ambiante et à cette gabegie qui font la honte de tout le pays ! Au PRAC, nous ne pouvons pas comprendre l'absurde code électoral que le pouvoir vient de faire confectionner. Qu'on nous exige trois dents en or, je l'accepte, car je possède trois dents bien dorées depuis une vingtaine d'années. Quant à mon village, j'y suis pratiquement tout le temps. J'ai quatre enfants tous bien portants. Dieu merci ! Mais pourquoi diantre, faut-il qu'il y ait un gaucher parmi eux ? Pourquoi ? C'est là toute l'absurdité ; c'est là toute la bêtise de ce texte taillé sur mesure pour maintenir N'Zrama au pouvoir et en faire un président à vie comme Nambékan 1er l'Unique de triste mémoire ! Mais croyez-moi, chers camarades, je serai candidat, car je ferai tout pour avoir un enfant gaucher d'ici les élections ! Je suis encore jeune et ce n'est pas la puissance des reins qui me fait défaut. Je suis tout de même un bon Enleveur de femmes ! Montézaut était persuadé que tôt ou tard, il prendrait ce fauteuil présidentiel : et alors, il comblerait toute sa famille et toute sa tribu. Prendre ce fauteuil coûte que coûte et quoi qu'il en coûtât, pour l'honneur des vrais Mangeurs de criquets ; tel était le sens profond de son action contre N'Zrama qui ne pensait qu'à sa seule famille et à ses prétendus romans. Trop, c'était trop ! Il fallait ce fauteuil bien rembourré, bien posé sur le sol marbré du palais présidentiel. Le fauteuil tout en cuir, un cuir en peau de tigre qui ne s'abîme jamais !

08/2015

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Littérature érotique et sentim

Accidentelle

J'ai écouté mon père toute ma vie. Je l'ai toujours dans ma poche, sur mon lecteur MP3. Ma mère n'a jamais voulu m'expliquer leur rencontre, mais surtout pourquoi je n'ai jamais connu mon rocker de paternel. Je pensais qu'il s'agissait là de son unique secret. J'avais tort. Quand elle a disparu, il a fini par se pointer. Du jour au lendemain, j'ai eu un pass VIP pour le monde de paillettes qui est le sien. Je n'avais pourtant rien demandé. Trois raisons me poussent quand même à m'accrocher : mon groupe de chant, un beau jeune homme aux yeux bleus nommé Jake et la curiosité qui habite mon âme. Celle qui hante les enfants accidentels... Et comme mon père est le seul à connaître la vérité, je dois tenir.

10/2019

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Non classé

Un homme si grand dans l'entrée du jour

J'écris afin de toucher de la plume l'essentiel, ce que le monde énervé ou la mort prématurée nous fait manquer. Surtout pour retenir un peu les âmes belles d'ici. Voici donc un enfant qui recherche celle de son père, afin de bien grandir. C'est un chemin entre innocence et douleurs, quand la réalité de l'absence parfois ne saute pas au visage. Ma douleur à moi n'est pas arrivée à l'heure. Elle avait déjà loupé l'annonce du décès, même les obsèques. Elle a pris son temps pour grimper jusqu'à mon coeur, beaucoup de temps, beaucoup d'années. Mon Papa est mort très tôt, un siècle avant l'éclosion de ma conscience. C'est comme ça, les véritables héros sont fragiles du coeur, ils aiment trop, ça leur fatigue les valves. J'avais huit ans et une demi-tonne d'insouciance. Après, il m'a fallu chercher, deviner, inventer : son visage, son regard, sa voix, dont il me restait si peu. Et chercher ce qui construit un homme. De mes trop rares années avec lui, et des quelques récits qui me furent offerts sur sa vie, il me reste quand même un joli fil : être un Homme, c'est être libre à tout prix. Je me suis emparé assez vite de cette formidable utopie qui amuse les enfants et encombre les adultes. Mais que la barre est haute ! Comment être digne d'un homme six fois évadé de la guerre et des camps allemands, lui qui a toujours su remonter du pire des découragements ? Au-delà de ce défi, je ne peux m'empêcher de relier son histoire à celle des évadés de l'Afrique et de l'Asie qui aujourd'hui tentent le vaste pari de la Méditerranée, et viennent frapper à notre porte, à ma porte, comme mon Papa tout perclus de faim et de neige fit le pari de frapper à la porte d'une ferme hollandaise, en janvier 1944, en se demandant qui ouvrirait.

04/2020

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Sciences historiques

Tous les personnages sont vrais

A 11 ans, condamné à mort par les médecins, je lis " Le Comte de Monte-Cristo " et je survis. J'y vois un rapport de cause à effet. Entre 11 et 20 ans, j'écris onze pièces de théâtre dont aucune n'est jouée. Je ne désespère pas. A 19 ans, je suis rédacteur en chef du journal d'un mouvement de jeunesse. Je ne trouve pas cela normal. A 20 ans, je vis mon premier amour, ce qui me semble cette fois d'une extrême logique. A 22 ans, je publie mon premier livre mais entre aussitôt au sanatorium pour une tuberculose. Ce donnant-donnant ne me satisfait pas. A 26 ans, je suis l'un des trois créateurs, à la radio, de " La Tribune de l'histoire ". L'émission durera quarante-six ans. Je n'en suis pas encore revenu. A 29 ans, la télévision s'offre à moi avec " La Caméra explore le temps ". Elle dure dix ans. On la supprime en plein succès. A 44 ans, on m'invite à parler seul devant une caméra. " Alain Decaux raconte " dure vingt ans. J'attends la chute. Elle ne vient pas. Je m'occupe comme je peux : je publie 68 volumes. En 1968, on joue - enfin - ma première pièce. En 1975, j'écris " Le Cuirassé Potemkine " pour Robert Hossein. Le bon peuple y court. Dix autres pièces suivront. En 1976, la Faculté me retombe dessus : double pontage coronarien. Je m'en sors. N'ayant jamais enseigné, je livre un combat pour que l'histoire retrouve sa place dans le cycle élémentaire dont on l'avait chassée. Je le gagne. En 1979, je suis élu à l'Académie française. Mes amis estiment que j'ai trop de chance. Ils ont tort : en 1987, nouveau pontage, beaucoup plus grave que le premier. Je reste en vie mais ce n'est pas ma faute. Je n'ai jamais songé à entrer dans un gouvernement. On me fait ministre malgré moi. Deux cents ans après la naissance d'Alexandre Dumas, mon idole, je le reçois au seuil du Panthéon. Je décide enfin de publier mes mémoires et de tout dévoiler de ma vie secrète. Toute chance en ce monde, dit-on, se paie par son contraire. Au lecteur de juger si je n'en suis pas un exemple parfait.

03/2005

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Théâtre

Ces années Castellucci. 1997-2014

"Les pages de ce livre donnent forme à tout ce que, au cours des ans, j'ai cherché à oublier. Seule la capacité de vision d'un spectateur combattant comme Jean-Louis Perrier pouvait témoigner de ces pans du passé, pas moi. C'est stupéfiant de relire ces témoignages et de voir combien la quantité était un des éléments prédominants, là où mon travail m'a toujours semblé tendre vers un espace sans contenu, un lieu de révélation, un renoncement au discours. J'ai toujours eu le soupçon que le théâtre était pour moi un travail sur le présent exprimé dans le langage du présage. L'auteur de ce recueil, au contraire, a voulu fixer les propos émis, a voulu relire mon travail à travers les pans du passé qu'il a connus comme critique et spectateur. Cependant, Jean-Louis Perrier ne s'est pas limité seulement à cela parce qu'il a voulu, de temps à autre, me faire parler. La richesse de son analyse m'aidera à prendre un recul supplémentaire, désormais, avec ce qui a été fait." Romeo Castellucci

11/2014

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Science-fiction

Le squelette sanglant

Bert, mon boss, a encore eu une de ces idées de tarés dont il a le secret : relever tout un cimetière de morts très anciens qui ne demandaient rien à personne. D'accord, c'est probablement un gros contrat qui devrait arranger la comptabilité de la boîte et pour une réanimatrice comme moi, il faut bien reconnaître que c'est plutôt valorisant, même si la petite Anita en a un peu marre d'être toujours là pour sauver les meubles et réparer les conneries des autres. Bref je vais sur place, où mon intervention est censée régler un conflit entre un promoteur et une vieille famille locale. Tout cela, bien sûr, pour construire un superbe complexe résidentiel de plus, blouser les petits actionnaires et s'en foutre un max dans la poche. A peine arrivée, je découvre qu'un tueur en série, nécrophile, nécrophage ou je ne sais quoi fait des ravages dans le coin. Sûrement un vieux copain à moi. Il y a des moments où l'on aurait envie de changer d'air !...

09/2003

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Roman d'amour, roman sentiment

Broken Love

Pour ces deux coeurs brisés l'amour n'était pas prévu au programme. Devenir danseuse étoile ? C'est mon rêve depuis toute petite. J'ai quitté Aix-en-Provence pour intégrer l'Opéra de Paris à l'âge de 13 ans, mais jamais je n'aurais imaginé revenir ici, dans ces conditions. J'ai tout perdu : ma meilleure amie, mon petit copain et ma raison de vivre. Jusqu'à ce que je croise Mathias sur ma route. Il est arrogant et sexy à m'en faire perdre la tête. Moi, qui ne suis que rigueur et discipline... Il remet tout en question. J'avais tout pour être heureux : des amis dévoués, un job de rêve et les filles à mes pieds. Un décès a tout bouleversé. Depuis, ma vie est partie en lambeaux. Jusqu'à ce que je croise Juliette sur ma route. Elle est explosive, belle à se damner, et me fait ressentir des choses que je croyais impossibles. Moi, qui suis un phobique de l'engagement... Elle remet tout en question.

02/2021

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Poésie

Poème d’amour postcolonial

Hymne à l'amour, ode au désir, chant de libération, Poème d'amour postcolonial dessine une nouvelle mythologie américaine. Dans ce labyrinthe poétique dont Natalie Diaz est le Minotaure, les terrains de basket se transforment en églises, les rivières échangent des lettres d'amour et les femmes débordent de miel. Une odyssée lyrique et charnelle, qui célèbre les corps meurtris par l'Amérique - corps de femmes, corps indigènes, corps queer et marginalisés - et fait jaillir la lumière. Voix incontournable du paysage poétique contemporain, héritière de Joy Harjo et Louise Erdrich, Natalie Diaz s'élève contre la disparition des peuples natifs et leur relégation aux marges de l'Histoire. Poème d'amour postcolonial, son deuxième recueil, a reçu le prix Pulitzer 2021 de poésie. Au Musée national des Indiens d'Amérique, 68 pour cent des collections proviennent des Etats-Unis. Je fais de mon mieux pour ne pas devenir un musée e moi-même. Je fais de mon mieux pour inspirer, expirer. Je supplie : Laissez-moi être isolée mais pas invisible.

09/2022

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Romans historiques

Le marquis d'orgeves Tome 1 : Le trésor des fils de France

Tout Paris bruisse de la nouvelle. Là-bas, à Sainte-Hélène, l'empereur n'est plus. Pour moi aussi, la fin du voyage est proche. On a colporté mille légendes à mon propos et l'on m'a dit pire que le Diable. J'ai menti et volé bien souvent, c'est vrai. Et je ne compte plus les femmes dont j'ai brisé le cœur. Mais, dans les batailles, je n'ai jamais baissé la garde et beaucoup ont vu en moi le dernier justicier du royaume de France. J'ai vu mourir deux rois et s'effondrer le monde ancien. Je fus tour à tour le plus pauvre des hommes et le plus riche des coquins. Il ne me reste qu'à rétablir la vérité sur mon parcours, pour peut-être une dernière fois faire rêver quelques jeunes gens avides de liberté et rappeler à mes ennemis que je cache encore sous ma cape une lame à ne pas sous-estimer et des secrets d'État propres à les faire trembler.

09/2008

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Critique

Gombrowicz mentaliste

EssaisCNL – G. Sebbag propose, dans son essai Gombrowicz mentaliste, un nouvel éclairage sur l'une des figures littéraires majeures du XXe siècle. L'écrivain polonais Witold Gombrowicz (1904-1969) a énoncé quelques intuitions fortes ? : mon moi est irréductible ? ; je parle en mon nom propre ? ; chaque moi est un cosmos qui exprime l'univers ? ; l'individu est menacé quand l'horizon humain est encombré par le grand nombre ? ; plus c'est intelligent, plus c'est savant, plus c'est bête ? ; à l'issue du duel à la grimace entre l'idéaliste et le matérialiste, ou du duel au pistolet entre l'analyste et le synthétiste, rien n'est tranché? ; la patrie polonaise n'a pas su reconnaître le génie de sa partie juive.

Ce livre, où sont dépeintes les nombreuses facettes du romancier polonais, n'est pas un essai sur mais avec Gombrowicz. Sebbag a passé au crible les voyances et les fulgurances de l'artiste Gombrowicz. Des visions et des idées, des plans et des séquences, des récits et des dialogues, plus actuels que jamais.

11/2021

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Suspense

Skeleton Creek Tome 3 : Le Crâne

Sarah et moi avons levé un mystère... pour nous retrouver plongés dans un autre. Nous pensions que le Crâne était une petite société secrète, limitée à notre petite ville. En fait, son influence néfaste dépasse les frontières de Skeleton Creek. Elle hante des lieux plus inquiétants les uns que les autres, aux quatre coins des Etats-Unis. Bien sûr, Sarah n'a pas pu résister, et elle se met de nouveau en danger. Plus tête brûlée que jamais, elle a pris sa caméra, et à présent elle sillonne en voiture les routes du pays, déterminée à découvrir ce que cache chacun de ces lieux. Moi, je suis coincé ici. J'écris tout dans mon journal, je l'aide comme je peux, à distance, en visionnant ses films et, comme toujours, en tremblant pour elle. Mais ce n'est pas le plus effrayant. Le plus effrayant, c'est que le fantôme de Joe Bush m'a envoyé une vidéo où il me met en garde. Il est de retour, il est là, à Skeleton Creek Lisez mon journal. Regardez les vidéos. Menez l'enquête.

10/2021

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Littérature française

Les comédies inhumaines

"Théorème... théorème... ça rime avec je t'aime. Mon théorème à moi, maintenant, c'est Laure Satriano. Mon théorème à moi c'est que si je l'embrasse bien, elle aimera ça. Et si elle aime ça, elle m'aimera davantage encore. Il ne faudra pas que j'oublie de fermer les yeux, d'y mettre de la passion comme dans les films. C'est Rémi qui me l'a expliqué. Si tu gardes les yeux ouverts quand tu roules une pelle, ça veut dire que tu le fais machinalement. Sans amour. Et les filles elles n'aiment pas ça." Que sont devenus l'humilité, l'humour et la poésie dans la banalité de nos vies quotidienne ? Il y en a partout... encore faut-il les voir et les accepter sans les diaboliser. C'est ce que je vous invite à découvrir à travers les personnages de ces seize nouvelles remplies d'émotion, de dérision, de sincérité... d'humanité. Recueil de nouvelles publié en 2006. Où comment grossir les traits jusqu'à la caricature, les défauts jusqu'à l'inhumain...

06/2017

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Littérature française

Oeuvres

" J'écris des romans depuis l'âge de quatre ou cinq ans. Revenant du Petit Cours La Fontaine, rue du Ranelagh, un genou légèrement écorché pendant la récréation, j'ai prétendu avoir été attaqué par un loup égaré avenue Mozart. Fort heureusement, j'avais pu le tuer avec un bâton. C'est bien mon premier roman. Faute de savoir écrire, je le parlais. Quatre-vingts ans plus tard, rendons justice à mes parents. Au lieu de se moquer de moi, ce qui, étant donné ma déjà grande susceptibilité, aurait brisé une carrière en herbe, ils feignirent de me croire et répandirent l'histoire dans leur entourage où des cris d'effroi et d'admiration accueillirent mon exploit. J'aurais dû les trouver pas mal crédules et même leur rire au nez, mais, on le sait, la vanité des auteurs est immense et, de toute façon, il est à peu près certain qu'à force d'entendre répéter cette fable, j'ai fini par y croire moi-même. " Michel Déon, Préface, 2006.

09/2006

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Poésie

De l'Oulipo et de la Chandelle verte

"Du début à la fin, toute la poésie de Jacques Bens dit "je", ne dit presque que "je". Elle met en scène quelqu'un qui parle à la première personne. Il parle en vers. Il se raconte. L'opus bensi, comme il dit, est monomaniaque de la narration de soi. Je ne dis pas cela de manière critique. Un des "pronunciamento" les plus stupides est, si on l'applique à la poésie : "Le moi est haïssable". De quel "moi", d'ailleurs, s'agit-il ? D'un "autre" ? qui serait "mon semblable, mon frère", "hypocrite lecteur" ? Pas du tout. C'est un "je" uniquement déterminé par ses mots, ses vers, ses aventures, ses postures devant le monde. Ceux qui ont connu Jacques Bens l'y reconnaîtront, ou pas, peu importe ; l'y reconnaissent et ne l'y reconnaissent pas, fatalement. Et ceux qui ne l'ont pas connu, s'y reconnaîtront ou pas, peu importe. Distinguons donc : il y a le poète : Jacques Bens, et son personnage : J. B". Jacques Roubaud.

03/2004

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Poésie

L'arbre aux poèmes

Moi, dans ce recueil de poèmes, j'ai voulu défendre à ma façon notre belle nature si chère à mon coeur. Les fleurs, les arbres, les ruisseaux, les oiseaux, tout ce qui a un rapport avec notre belle campagne française, sans oublier les animaux, les êtres humains vivant encore en milieu rural qui eux, prennent le temps de vivre et de profiter au maximum de cet air pur et bénéfique. Venez vous relaxer un petit moment, à l'ombre de mon grand arbre, en prenant le temps de savourer les minutes qui passent, l'air frais du petit matin qui caresse tendrement votre visage, et abandonnez-vous au son de la musique de mes petits poèmes qui vous transporteront au loin, le temps d'un instant. Croyez-moi, prenez le temps de vivre et de savourer cette vie qui n'est pas toujours rose, bien sûr, mais qu'il faut savoir apprécier, auprès de ceux que l'on aime, le temps qu'ils sont toujours sur terre. Après, il est trop tard et l'on pense, si j'avais su...

05/2019

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Littérature française (poches)

Bleu de chauffe

Mon patron s'appelle Dolto. C'est un petit homme suave d'une quarantaine d'années assez rond à l'extérieur mais géométriquement pourri et sans pitié à l'intérieur. Aidé par trois garçons baraqués, il vient de déménager le coffre-fort de l'entreprise. Le coffre-fort de son entreprise. Et cela de nuit, un mardi, alors qu'il était censé être en vacances. J'ai pris des photos. Le coffre a été embarqué dans une camionnette blanche que j'ai photographiée aussi. Il se croit malin Dolto, mais avec moi il a tout faux, il est tombé sur un os, un os de Mamout. Mamout c'est mon nom, moi je ne descends pas du singe comme je dis toujours. Avec ses lunettes à double foyer Dolto vous regarde toujours par en dessous et quand il vous parle on dirait qu'il vous suce. Mais il s'agit juste d'une impression parce qu'en réalité il est en train de vous enculer et ça, vous ne le sentez pas. Vous avez mal après. Mais après il est trop tard...

01/2007

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Littérature française

Carnivale

"C'était sous un ciel bleu, de la couleur de ma carrosserie, par 360° de solitude, comment as-tu pu me faire ça, Cantaloupe ? Comment as-tu pu me refiler un secteur pareil, Chérie ? J'avais ma pile de contrats posée sur le siège arrière, la prochaine ville était à je ne sais combien de bornes, mon quota n'était pas fait, j'étais dans le rouge, comme tous les mois depuis des mois et c'était Le dernier mois de l'année, je ne me plains pas, d'accord, plus qu'un malheureux contrat à placer pour boucler la boucle, mais non, quota ou pas, tout le bureau se casse à heure fixe, on ferme, basta, et moi, je suis coulé, je repars pour une vie sur ces secteurs de misère, laisse-moi un délai, c'est rien, c'est beaucoup, une chance de sortir du cycle, Chérie, le temps de réaliser mon chiffre, je t'en prie, pour clôturer ce compte qui me plombe depuis des années, depuis toujours, depuis que je suis chez Ponzi."

01/2021

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Littérature française

Stéphanette

Cette nouvelle est la première que j'ai écrite. Cela me reporte à quelque douze ans en arrière, à un certain déjeuner chez un ami, où M. de Mayol de Luppé, alors directeur de L'Union, me proposa, à moi intimidé, balbutiant et heureux, de "m'ouvrir ses colonnes" . J'écrivis, - avec quel amour et quel soin, mon vieux manuscrit, vous êtes là pour le dire ! - l'histoire de Stéphanette, qui n'était pas tout inventée par moi, loin de là. Hudoux a vécu , j'ai vu dans mon enfance la rue de l'Aiguillerie, avec ses maisons anciennes, aux pignons pointus, aux façades décorées de croisillons de bois , et les paysages que je peignais, je les avais sous les yeux : c'étaient nos chers noyers de la Buffeterie, plus touffus, plus gros, plus âgés que le logis lui-même, pas plus verts cependant , car du lierre, des vignes vierges, des rosiers grimpants, je n'en ai jamais vu tant qu'autour de nos fenêtres. C'était aussi la campagne boisée, incroyablement déserte, silencieuseâ¦

03/2022

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Réussite personnelle

Parentalité : se libérer des pièges liés à son éducation. Histoires de femmes chrysalides

A travers ces récits, l'auteure, coach d'accompagnement, a envie de montrer qu'il est possible de changer, d'évoluer, de choisir, d'apprendre à prendre soin de soi. Elle a envie de montrer que rien n'est figé et qu'il est possible de bannir les "toujours" ou les "jamais" , les "il faut que" , ou les "je dois" , les "sois fort" , "sois parfait" , "fais plaisir" , "fais vite" . Envie de partager des histoires de vie remplies d'humanité et d'humilité. A travers cette lecture, chacun pourra se questionner sur les choix ou décisions qui orientent sa vie : - pourquoi je continue à exercer un travail qui ne me plaît pas ? - pourquoi je reste avec un. e conjoint. e avec qui je ne me sens plus heureux. se ? - pourquoi je donne la priorité à mes enfants ? - qu'est-ce qui m'empêche d'agir autrement, de prendre soin de moi ? Pour cela, il est nécessaire d'apprendre à se connaître en identifiant : - ses besoins : Qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que je veux vraiment pour moi ? - ses limites : Qu'est-ce que je n'aime pas ? Qu'est-ce que je ne veux pas ou plus supporter ? - ses valeurs : Qu'est-ce qui est important pour moi ? Qu'est-ce qui me semble bon pour moi et pour ma famille ? Qu'est-ce que je souhaite transmettre à mes enfants ? - ses croyances : En quoi je crois ? Est-ce que cela m'appartient ou bien cela vient-il de mon éducation ? Qu'est-ce que j'ai envie de garder ou de rejeter ? Il s'agit donc, à travers ce livre, de montrer que l'on peut : - apprendre à se respecter en tant qu'être humain, dans toute sa dignité ; - apprendre à se connecter à ses émotions afin d'être soi et de développer des relations plus authentiques ; - apprendre à sortir des rôles que l'on nous a appris à jouer depuis l'enfance : le rôle de la "bonne" mère, le rôle de la "bonne" épouse, le rôle de la "bonne" fille ; - apprendre à oser et à s'affirmer dans toute son intégrité et ainsi gagner en estime de soi ; - apprendre à se respecter et à s'accorder autant de valeur que l'on peut en accorder aux autres afin de vivre des relations plus équilibrées et équitables ; - apprendre à communiquer avec bienveillance, c'est-à-dire sans jugement.

05/2022

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Droit

Parents : vos droits, vos obligations

Pour exercer l'autorité parentale, dois-je avoir reconnu mon enfant ? Mon ex ne paie pas la pension alimentaire de nos enfants. Ai-je le droit de l'empêcher de les voir ? Puis-je accueillir l'amie mineure de ma fille qui a fugué du domicile familial ? Peut-on déshériter l'un de ses enfants ? Quels sont nos droits et nos devoirs de parents ? Déboussolés par des injonctions contradictoires, nous nous interrogeons. La société nous renvoie sans cesse à nos responsabilités, sans que celles-ci soient toujours clairement définies. Comme tout ne se trouve pas dans les textes de loi, il importe de connaître les décisions de justice qui les interprètent. Passant en revue tous les domaines (filiation, autorité parentale, séparation, familles recomposées, scolarité, résidence, pratique religieuse, prise d'autonomie, amour et sexualité...), ce guide pratique et pédagogique répond avec clarté aux questions que nous nous posons tous. Une aide précieuse pour exercer le difficile métier de parent !

04/2019

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Eveil de la foi

Lumière dans nos vies, mon calendrier de l’avent . Mon calendrier de l'Avent avec QR code pour playlist chants Emmanuel

Un calendrier de l'Avent pour aider les enfants à vivre cette période comme un temps privilégié pour accueillir la lumière du Christ. Chaque jour, un sticker à coller pour peupler petit à petit la crèche , une petite carte à découper avec une parole de la Bible ou d'un saint , et une action simple à réaliser pour accueillir la lumière de Jésus dans nos vies.

10/2023

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Histoire d'entreprises

Pour l'amour de mon métier. Jusqu’au bout de mon rêve - L'expérience DRH Management et Gestion des ressources humaines

" Denis Perez nous livre le récit des missions les plus exaltantes qui ont marqué son itinéraire professionnel ; un parcours de vie, avec ses péripéties, ses échecs et ses succès. Ce spécialiste en management et gestion des ressources humaines nous fait découvrir les multiples facettes d'un métier qui ne se résume pas à être une technicité liée à la gestion des coûts sociaux comme l'actualité nous le présente parfois. Il nous fait partager sa passion et nous touche par sa sincérité, avec un souci permanent de placer "l'Humain" au centre de sa réflexion et de ses actions. Chacun d'entre nous pourra aisément s'y retrouver. Il a été directeur des ressources humaines dans les secteurs du logement social, de la métallurgie et a créé son cabinet conseil en 1993 ; Il forme actuellement des étudiants jusqu'au master RH au sein de trois écoles de commerce. " Philippe Vivet, Directeur adjoint ; Département contrôle ferroviaire de la Société Newrest.

02/2023

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Philosophie

Le cas Wagner. suivi de Nietzsche contre Wagner

Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire " intemporel ". Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, -et j'ai eu, à cela, mes raisons. " Bien et mal " : ce n'est qu'un cas particulier de ce problème. Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, -on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris SCHOPENHAUER, y compris tous les modernes sentiments d' " humanité "... Mon expérience la plus marquante fut une guérison. Wagner n'est qu'une de mes maladies.

09/1991

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Une promenade de santé. L'histoire de notre greffe

Voilà deux ans, le sociologue Christian Baudelot a vu sa femme Olga, elle-même chercheuse, atteinte d'une maladie incurable du rein, s'acheminer vers la dépendance et la mort. Comme sa mère et sa grand-mère avant elle. Découvrant qu'ils sont " compatibles ", ils tentent l'aventure de la greffe. C'est l'histoire de ce don, de leur greffe, qu'ils narrent ici à deux voix. " Je l'ai fait pour moi " clame d'abord le donneur. " Parce que j'ai vu le calvaire de mon beau-père dont l'épouse s'étiolait. " Mais l'explication est un peu courte et ce livre, précisément, nous invite à la subtilité. Il y a d'abord le parcours des combattants. Rapporté avec humour et précision. Il y a ensuite une réflexion profonde sur l'identité, l'intégrité. Qu'est-ce que donner une part de soi, qu'est-ce que soi ? Et puis il y a l'histoire d'après. De ce qu'on attend du don, de ce que cela déclenche chez l'un et chez l'autre. Des passions obscures qui sont alors mobilisées. En France, la médecine est réticente devant le don d'organe entre vivants. Parce que c'est compliqué. Oui, c'est compliqué. Christian et Olga Baudelot nous en font les témoins avec une sincérité magnifique, émouvante, avec une précision d'intellectuels vigilants. Et surtout, ils ont co-écrit une histoire d'amour, la leur, poignante et optimiste, qui donne à leur ouvrage une valeur universelle.

05/2008