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Mélanie Perreault, Marion Arbona

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Histoire de France

Journal de l'Elysée. Tome 2, 1968-1969, Le Général en Mai

En 1968 et 1969, le Journal de l'Elysée de Jacques Foccart devient la chronique haletante d'un séisme politique aux multiples répliques, qui annonce et prépare, souvent à l'insu des protagonistes, un véritable changement d'époque. Le plus proche conseiller du chef de l'Etat dévoile au jour le jour, de son poste d'observation privilégié à la présidence de la République, mais aussi parfois à Matignon ou rue de Solferino au siège du SAC, la face cachée des événements de mai 68, lorsque de Gaulle perd pendant un temps l'intelligence et le contrôle de la situation. Il rapporte ensuite, nombreux détails inédits à l'appui, comment le Général, après sa fameuse disparition du 29 mai, reprend magistralement en main la direction du pays avec l'aide de quelques-uns. Il retrace enfin, comme témoin et acteur de ce psychodrame, la lente détérioration des relations entre de Gaulle et Pompidou depuis l'été 1968 jusqu'au référendum-suicide de 1969. Douze mois pendant lesquels le chef de l'Etat tente vainement de réaliser d'ultimes grandes réformes -la participation, la régionalisation...-, cependant que le prétendant de plus en plus déclaré à sa succession, qui ne comprend guère et ne supporte pas la froideur de l'Elysée à son endroit, se débat dans l'affair Markovic. Avec ce deuxième tome de son Journal, Jacques Foccart, le seul homme à s'être entretenu tous les jours pendant plus de dix ans avec le premier président de la Vème République, nous livre la suite de son témoignage " pour l'Histoire ". Un document exceptionnel déjà salué par toute la presse lors de la parution du premier volume. " Au-delà de ces matériaux pour l'histoire du temps présent, le témoignage est passionnat et fait revivre de Gaulle de façon saisissante. (...) Tout y est : les coups de gueule, les bons mots, mais aussi les découragements et les ressaisissements, cet étonnant mélange de réalisme, presque de fatalisme, devant les travers de l'Histoire et d'obstination inlassable à vouloir dominer le cours des choses, la vision de la France et du monde autant que les tracasseries du quotidien. " Gérard Courtois (Le Monde) " Pour comprendre le rapport ambigu entretenu par de Gaulle avec l'Histoire, c'est une clef. " Alain-Gérard Slama (Le Figaro)

04/1998

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Pape François

Du plus grand désordre à l'ordre parfait. Lettre au Pape François

Comment la nature construit-elle des ouragans ? Et peut-on apaiser ces structures auto organisées ? Pourquoi avons-nous laissé les phénomènes chaotiques envahir les soupapes de sécurité alors qu'elles sont chargées de protéger les populations, les installations et l'environnement ? Et comment apporter le calme dans ces dispositifs, afin d'échapper à de graves accidents ? Notre monde est un mélange subtil d'ordre et de désordre ; il est longtemps resté en partie incompréhensible. Les découvertes en physique au cours des deux derniers siècles ont conduit à des bouleversements considérables, repris pour l'essentiel dans ce livre écrit avec le souci de le rendre accessible au grand public. Ce texte rappelle les séismes successifs qui ont ébranlé la science et ont permis d'éclaircir les notions d'ordre et de désordre, de lumière et de matière, de bien et de mal disent les philosophes, notions qui interpellent l'humanité depuis l'Antiquité. Dans les années 1970, la théorie du chaos bouscula notre vision déterministe du monde et les structures dissipatives mirent en évidence l'émergence d'ordre lorsqu'un système dissipatif est poussé loin de l'équilibre. Or certaines de ces structures dissipatives jaillissantes sont néfastes pour le genre humain, car le monde microscopique, en s'organisant peut prendre le contrôle de notre monde macroscopique et conduire à des désastres. C'est ainsi qu'une tempête tropicale peut devenir un ouragan, c'est-à-dire un énorme moteur thermique mobile sur la surface de l'océan qui vient s'essouffler sur les terres habitées en y semant la désolation. On propose donc de détruire cette structure dissipative dangereuse en supprimant l'ordre qui s'est introduit lors de sa formation. Mais est-il permis d'éliminer de l'ordre dans la nature ? L'ordre dans un ouragan, par exemple, n'est pas parfait ; il reste à un niveau élevé de désordre mesuré par l'entropie, nouvelle appellation du désordre. Par ailleurs, il semble humainement impossible d'obtenir un système en ordre parfait, donc à entropie nulle (sans aucun désordre), comme le fut notre Univers dans ses premiers instants. Des manifestations de même nature sont décrites, avec suffisamment de précision dans la Bible. Il était tentant de les analyser en physicien et non en théologien, afin de ne pas sortir de notre domaine de compétence. C'est le sens de la lettre adressée au Pape François et aux autorités religieuses ; elle constitue le fil directeur de ce livre.

01/2021

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Questions du quotidien

Régénération. Votre programme santé : antivieillissement, prévention, guérison

Régénérer = rajeunir, revitaliser et renouveler Une exploration des dernières découvertes scientifiques pour prendre le contrôle de sa santé et stimuler les incroyables capacités d'auto-guérison de son corps. La médecine moderne et la santé humaine se trouvent à un carrefour décisif. Et il s'avère que c'est nous - et non nos gènes - qui sommes aux commandes ! C'est nous qui pouvons décider de la façon d'utiliser et de nourrir ce miracle de l'évolution qu'est notre corps. En associant l'analyse des dernières découvertes scientifiques à notre sagesse ancestrale la plus profonde et à des pratiques bénéfiques pour la santé, Sayer Ji, fondateur de GreenMedInfo, propose un programme éprouvé pour prévenir et gérer les affections les plus courantes de notre époque : cancers, maladies cardiaques, maladies neurodégénératives, et syndrome métabolique. Les théories aujourd'hui désuètes et les dogmes scientifiques ont longtemps entravé la compréhension de notre potentiel inné et inexploité de régénération et de guérison profonde. Mais la Nouvelle Biologie montre que le temps biologique n'est pas une spirale infernale, et que les maladies chroniques ne sont pas une fatalité. Dans son exploration approfondie et réfléchie de la Nouvelle Biologie, Sayer Ji met en lumière : - la vérité sur le dépistage du cancer et des maladies cardiaques, et ce qu'est réellement la prévention ; - la manière de renverser les formes de dégénérescence les plus courantes en utilisant des approches fondées sur l'alimentation ; - la façon dont le corps extrait l'énergie de sources autres que les aliments, comme l'eau ou la mélanine et des pistes pour donner un sens aux recommandations nutritionnelles contradictoires et aux philosophies alimentaires dépassées. Ce guide propose de nombreux conseils pratiques : alimentation, sport, réduction du stress, qualité de vie, etc. " Le destin de votre corps est la résilience, pas la maladie. " Régénérer " signifie " rajeunir, revitaliser et renouveler ". Ces mots sont porteurs de grandes promesses, surtout pour ceux d'entre nous qui ont le sentiment que quelque chose ne va pas, souvent dans leur corps, mais de plus en plus dans leur âme. J'ai écrit ce livre dans l'espoir de pouvoir aider ceux qui souffrent de maladies ou de symptômes persistants, à s'arrêter et à envisager qu'il s'agit là d'un message de leur corps, leur signalant que dans ce qu'elles consomment, respirent ou pensent, il y des éléments toxiques ou biologiquement incompatibles avec le bien-être. " Sayer Ji

09/2021

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Nouvel âge

Les enfants indigo. Comprendre et accompagner ces enfants à la sensibilité "extra-ordinaire"

Mieux comprendre ces enfants extra-ordinaires Le jeune Lucas, âgé de 5 ans, m'est adressé car l'école le décrit comme ayant " un problème de communication ". Seul, il ne se mélange pas aux autres, parle " dans le vide " et son comportement intrigue ses proches. Lors du premier entretien avec les parents, ces derniers évoquent d'emblée un événement : lorsque Lucas avait 4 ans, son jeune frère Alex, âgé de 20 mois, est mort noyé dans la baignoire, en sa présence. Son père m'explique que Lucas a un " ami imaginaire " et qu'il dit des choses " bizarres ". Dès notre première rencontre seul à seul, Lucas m'impressionne par sa sensibilité, son application et la force particulière qu'il dégage. Mon téléphone vibre alors qu'il est en train de dessiner. Tout en continuant son oeuvre avec application, il me dit sans me regarder : " C'est une dame qui ne peut pas venir ce soir ; mais il y a une autre dame qui va téléphoner après et prendre sa place. " Je le remercie pour son avertissement... qui se révélera exact. Psychologue clinicienne et psychothérapeute depuis plus de quarante ans, Patricia Serin a côtoyé très tôt " l'extra-ordinaire ", appelé autrefois " paranormal ". Une EMI à 19 ans lui a définitivement permis d'acquérir la certitude qu'il existait une autre forme de réalité, un monde invisible perçu par un nombre croissant de personnes ne présentant aucun signe de déséquilibre mental. Aujourd'hui, il semble qu'une vague de nouveaux enfants, spirituellement plus éveillés que ceux des générations précédentes, émerge depuis les années 90. Sensibles, réceptifs, clairvoyants, ces enfants atypiques possèdent une conscience différente de la nôtre avec un fonctionnement et un regard différents sur la vie. Ils ne rentrent dans aucune norme ; ni pédopsychiatrique, ni éducative, ni scolaire. Ce phénomène reconnu outre-Atlantique est encore très marginalisé en France. En intégrant le réseau de l'INREES en 2011, Patricia Serin a eu la chance de recueillir un nombre conséquent de témoignages de parents d'enfants aux vécus extra-ordinaires. Le but de cet ouvrage est de permettre au grand public de mieux comprendre ce phénomène indigo, de l'identifier et de trouver des pistes de compréhension, de soutien et d'accompagnement. Ces Indigos, créatifs, férus de justice, à la conscience écologique chevillée au corps, sont-ils une chance pour le monde de demain ?

10/2023

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Aquitaine

Abécédaire amoureux de Sarlat

Sarlat est une petite cité dont la réputation et le prestige ont, depuis longtemps, dépassé les frontières même de l'hexagone. La capitale du Périgord noir cumule tellement d'atouts : une densité patrimoniale exceptionnelle, une gastronomie unique, un marché vivant, une nature environnante épargnée.Sarlat, c'est ma ville.Parcourue en tous sens depuis l'enfance, j'ai longtemps habité son secteur sauvegardé et j'y travaille depuis près de trois décennies. Après en avoir même été l'élu, la cité périgourdine constitue l'épicentre de mes paysages intimes, le coeur de mon petit bout de planète qui comprend aussi une portion de la rivière Dordogne, quelques pechs boisés et une poignée de villages de la vallée. Espace minuscule qui fonde pourtant en partie l'identité d'un homme. Cet enracinement assumé permet de s'ouvrir tranquillement sur autrui et sur le monde car "L'universel, c'est le local moins les murs" comme l'écrivit joliment Miguel Torga. Certes il y a les belles pierres blondes, incandescentes au soleil couchant. Mais à mes yeux, Sarlat est avant tout précieuse par les générations successives de femmes et d'hommes qui forgèrent ici une manière de vivre singulière, authentique, réconfortante.Le poids de l'histoire millénaire incite à une certaine modération en même temps qu'à un profond désir de justice et de liberté. Belle leçon immortalisée par La Boétie dont le propos audacieux irrigue encore la pensée de tous ceux qui ne veulent pas se rendre. La beauté, partout sous nos yeux, nous rend particulièrement sensible à sa préservation sourcilleuse. Cette même beauté qui fonde notre attractivité touristique, donc notre richesse et beaucoup de nos emplois. Profondeur historique et goût des belles choses ne seraient rien sans le dernier élément du triptyque–la gourmandise–qui nous ramène aimablement à nos racines paysannes, à nos corps et à nos fraternités. Car la cuisine d'ici doit être partagée.En suivant l'ordre imposé par l'alphabet, ce livre se présente sous la forme d'une libre déambulation entre autobiographie, anecdotes historiques, portraits et perceptions sensibles. Un drôle de mélange entre passé, présent et...futur désirable. Un amour vache, parfois, mais une célébration sincère. Grâce aussi aux photographies de mon ami Andrea Polato et à la belle préface d'Anne-Marie Cocula-Vaillières, la grande historienne du Périgord, nous espérons faire vibrer votre "coeur intelligent" pour notre petit joyau calcaire

06/2021

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Policiers

L'Evangile obscur

En l’an 28 de notre ère, Yeshuâ, fils de Yôsef et de Myriam, exerce le métier de charpentier dans le village de Nazareth. Ce soir-là, il s’endort dans l’atelier où il couche d’ordinaire. Au bout de quelque temps, il est réveillé par le contact d’une lame qui commence à lui entailler le front, à l’endroit où sa peau porte d’étranges cicatrices dont il ignore l’origine. Il ouvre les yeux et voit une forme voilée qui s’enfuit vers la maison familiale. Le père de Yeshuâ semble reconnaître l’assaillant mais il n’a pas le temps d’exprimer sa surprise : le spectre lui a plongé sa lame dans la poitrine et Yôsef rend le dernier soupir dans les bras de son fils.La même nuit à Sepphoris, grande ville située non loin de Nazareth, Imânouel, fils d’un riche Pharisien, regagne en titubant la demeure de son père après avoir fait la tournée des tavernes. Il sombre dans un lourd sommeil dont il n’émerge que sous l’effet du coup que vient de lui porter un individu dissimulé par un voile épais. L’agresseur l’a frappé au front avec une pierre, là où sa peau porte d’étranges cicatrices dont il ignore l’origine.Pour les deux jeunes gens, cette nuit marque le début d’une aventure hors du commun, qui va réunir leurs destins d’incroyable façon, éclaircir le mystère de leurs cicatrices et révéler le sens de leur vie.Partant du constat que Jésus (Yeshuâ) est sans doute l’inconnu le plus célèbre de l’Histoire, Jean-Marie Villemot revisite les Evangiles à la lumière de son imagination et propose des réponses à une énigme non résolue : Jésus n’a eu que deux ans de vie publique et l’on ignore presque tout des années « privées ».Etonnant mélange de récit au ton biblique et de roman d’aventures ponctué de meurtres, complots et trahisons, L’Evangile obscur pose aussi de manière poétique et ironique la question de la naissance et de la destinée. L’une des plus vieilles questions du polar.Passionné de jazz auquel il a consacré un guide, Jean-Marie Villemot est aussi l’auteur de la série Abel Brigand chez Rivages.

05/2010

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Théâtre

Vive le feu ! (On s'entend bien)

« On n'est pas du tout des Polonais, clame la Petite Fille, on est des Européens, des gens normaux ! » La pièce ébouriffante de Dorota Maslowska met en présence trois personnages féminins : la « Vieille Prostrée en fauteuil roulant », sa fille Halina et la « Petite Fille en Métal ». Trois générations : celle d'avant le déluge de la guerre, celle qui est née dans l'enclos du communisme et qui se tient désormais, sidérée, face à la télévision et aux rayons du supermarché, et enfin, la jeune génération, celle d'après la chute du Mur, incomprise, pour le moins. Tandis que la grand-mère évoque sans fin le matin d'été qui précéda l'entrée des Allemands dans Varsovie, la mère farfouille dans ses casseroles et profère un collage de phrases insensées : extraits de prospectus de grandes surfaces, de test psycho, de conseils conso. Contrairement aux ménagères du siècle dernier, elle ne rêve pas du grand amour (le mot et la chose semblent avoir disparu) : elle réactualise sans cesse le catalogue de tout ce qui lui manque et qu'elle n'aura jamais. La fillette interroge, raille, coupe la parole et le ronron des deux autres. Habitant la même et unique pièce, au énième étage d'un clapier, chacune vit dans une réalité séparée, chacune parle un langage différent, penchée sur son propre gouffre : pure nostalgie, pour la grand-mère, pure envie, ou sidération consumériste, pour la mère, et pure attente pour la Petite Fille, qui écoute le dehors : croyant parfois entendre qu'on frappe à la porte, elle se demande si ce n'est pas la Seconde Guerre mondiale, en personne, qui revient… Ces personnages plus ou moins possédés, qui se juxtaposent en restant séparés, démontrent ici l'inexistence du « Polonais moyen », l'absence d'un terrain commun qui permettrait aux gens de dire « nous ». Et s'il est bien une chose qui semble commune aux Polonais de Maslowska, c'est leur aversion pour la Pologne. Un Polonais, c'est-à-dire personne ? Une pièce à l'écriture jubilatoire, à lire comme un petit roman. Dans ce huis-clos, une petite fille, sa mère et sa grand-mère forment un mélange instable et détonnant… qui viendra peut-être à bout de la Pologne et de toutes les Nations !

10/2011

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Lecture 6-9 ans

La scène aux ados. Tome 8

Les 9 volumes disponibles de La scène aux ados et de Tous en scène regroupent 52 pièces originales d'environ 30 minutes, jouables notamment par des groupes d'adolescents et de jeunes adultes. Ils favorisent aussi le plaisir de lire le théâtre à l'école. Résumé de Voyage vers Wild West : 1920. La famine pousse Liborio et sa famille, comme des milliers d'autres Italiens, à monter dans le train pour Marseille. Il s'y installera, survivra à la guerre, aux différentes vagues d'immigration avant de retrouver son ami Buffalo Bill pour un ultime voyage. Résumé de Cette nuit j'ai rêvé que je creusais un tunnel : Il attend que quelque chose se passe. Quelque chose qui bouleversera le fil de son histoire, il le sait. Mais, pour que l'événement se produise, il faut qu'il soit seul ; sinon, il ne se passera absolument rien... Il était le premier arrivé ce matin. Donc c'est à lui que... Toi ? Non. Reviens demain ! Résumé La nuit : C'est la nuit. Une nuit chaude et lourde. La première de l'été. Un corps sans vie est retrouvé quelque part au fond d'un bois. Dans les fêtes insouciantes, dans les rues désertes de la ville, dans l'intimité des chambres, l'inquiétude gagne. L'angoisse contamine. Claire part à la recherche de Martin. Résumé de Le bruit des abeilles : Depuis le décès de sa mère, Cheewy entend dans la cheminée le bruit des abeilles. Pour échapper à sa cruelle belle-mère, il décide de s'enfuir avec ses frères et soeurs. Direction les grands espaces américains. Mais qu'attendent-ils de leur voyage ? Une épopée énigmatique où le réel flirte avec un souffle de légendes indiennes. Résumé de Une histoire à vieillir debout : Dans un parc, une bande de jeunes tombe sur un vieil homme réfugié dans une caisse en carton. Fuyant sa maison de retraite, il cherche le cimetière des éléphants pour y vieillir debout... De cette rencontre insolite et déstabilisante naîtront discussions et questionnements. Résumé de Circus Mundi : C'est un flash spécial qui nous informe du crash d'un avion. C'est le feuilleton à l'eau de rose de l'été. C'est un match de foot. C'est la météo. C'est... c'est une série de courtes scènes où se mêlent fiction et réalité... ou bien réalité et fiction. Tout se mélange et se contamine au rythme de ce flux effréné.

06/2011

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Littérature française

Les damnés de la terre. 1906-1910

Bien qu'Henry Poulaille ait choisi de qualifier son livre de roman, ce n'en est pas un, du moins au sens que l'on donne habituellement à ce terme. En effet, c'est dans sa propre vie que l'auteur a puisée pour écrire Les damnés de la Terre, publié pour la première fois en 1935. Le personnage central, un gamin de dix ans, nous fait revivre l'ambiance d'un quartier populaire du 15e arrondissement de Paris pendant les années 1906-1910, grouillant de vie, avec ses moments de gaieté, avec ses difficultés et ses drames. C'est la vie de tous les jours de ces damnés de la Terre, comme il a choisi de les appeler, faisant référence au refrain de l'Internationale. Car Poulaille a grandi dans ce quartier, dans ce milieu. C'est son monde, celui de sa famille et de ses proches, de ses copains de jeux et d'école. Avec son regard de gosse déluré, il a su observer et graver dans sa mémoire des scènes qu'il a pu restituer, sans misérabilisme ni condescendance, 30 ans plus tard. Cela donne un mélange de scènes pittoresques, ponctuée de dialogues que Poulaille a su transcrire, avec les accents et les savoureux tics de langage du parler populaire. Cela nous vaut aussi des passages pleins d'émotion, qui relatent les difficultés qui marquent la vie de ces hommes et de ces femmes du peuple. L'intérêt de l'ouvrage ne s'arrête pas là. Le narrateur côtoie le milieu de son père, ouvrier charpentier, militant actif de la CGT, dans laquelle le courant syndicaliste révolutionnaire était majoritaire. Il a été témoin des préoccupations, des luttes qui ont marqué cette période. Car dans ces années-là, le mouvement ouvrier était vivant et remuant ; il connaissait des événements qui font encore référence de nos jours : les discussions sur la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, les débats au sein de la CGT qui se conclurent par la célèbre charte d'Amiens, les grèves des postiers et des cheminots, durement réprimées par Clemenceau. Plusieurs des ouvrages d'Henri Poulaille, tirés aussi de sa propre vie, comme Pain de soldat et Le pain quotidien, ont régulièrement été réédité par les éditions Grasset. Mais c'est la première fois depuis 1945 que Les damnés de la Terre reparaît.

01/2007

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Musique, danse

ECRITS. Tome 2, Contrepoint à la ligne

Glenn Gould est à mon avis la personnalité la plus importante du monde musical actuel, non seulement en tant que pianiste, mais en tant que penseur du phénomène musical: compositeur, écrivain, sociologue, théoricien et prophète de nouveaux modes de communication, moraliste enfin. Aussi mon premier souci après sa mort, en octobre 1982, a-t-il été de mettre à la disposition du public français la totalité de ses écrits. Ce livre et celui qui l'a précédé - Le dernier puritain - contiennent à quelques très rares exceptions près, l'ensemble de la littérature gouldienne. Je me suis en effet efforcé d'y inclure tous les textes écrits à une époque ou une autre par Gould, quelle que soit leur destination (pochettes de disques, journaux ou périodiques, conférences). Mais je me suis aperçu en outre que dans certains cas il était possible d'y adjoindre quelques textes de scénarios radiophoniques, de films ou de télévision, à condition de les adapter aux nécessités de l'écrit, et parfois même de les monter par inserts à l'intérieur de textes déjà existants, auxquels ils pouvaient apporter un nouvel éclairage ou une nouvelle substance. Inutile de préciser que, ce faisant, j'ai eu le sentiment de me prêter à une procédure d'une nature foncièrement gouldienne, qui ma permis de recréer, à quelques années de distance, l'exaltation de ce que furent nos séances de travail en commun, et qui était également la seule méthode permettant d'offrir au lecteur le panorama le plus vaste possible de la pensée de Gould. Dans ce deuxième volume, j'ai choisi de regrouper ses écrits en six parties, consacrées à Bach, à Schoenberg, à ses essais critiques, à ses oeuvres personnelles tant musicales que radiophoniques, à ses analyses et à ses réflexions, dont un passionnant développement sur la musique en Union soviétique , parties que j'ai entrecoupées "d'interludes" morceaux pleins de fantaisie où Gould, avec le saisissant mélange de sérieux et d'humour qui le caractérise traite de l'esprit de compétition, des applaudissements au concert, de la musique d'avant-garde ou de la critique en général. J'ai pensé heureux de conclure ces deux tomes en musique, en publiant pour la première fois en France la partition intégrale de So you want to write a fugue, cette fugue fameuse écrite par Gould (paroles et musique) pour une émission de télévision, et largement diffusée ensuite par le disque.

11/1992

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Développement durable-Ecologie

Le cargo de la honte. L'effroyable odyssée du Probo Koala

"A 19h06, le premier camion citerne arrive sur la décharge d'Akouédo, à douze kilomètres du port d'Abidjan, et déverse plus de trente-six tonnes de déchets. Les émanations exhalent l'oeuf pourri, le cadavre très gâté, le concentré d'ail et le mercaptan, la molécule pétrochimique qui odorise le gaz du commerce. L'odeur est puissante, épaisse. La nappe s'étale et atteint très vite le village d'Akouédo. A deux heures du matin, les femmes sortent dans la rue, mains et pagnes protégeant le nez et la bouche. Qu'est-ce qui peut autant empuantir, mettre ainsi le feu aux bronches et donner le mal de tête ? Les toux se répondent en écho dans le village, les interrogations se transforment en sentiments de peur et de colère. Certains saignent déjà du nez, tous ont la sensation d'étouffer, d'être pris dans une tenaille invisible". En août 2006, le Probo Koala, navire vraquier affrété par la société Trafigura, troisième négociant de pétrole sur la planète, fut à l'origine de la catastrophe écologique survenue en Côte d'Ivoire en déchargeant, au port d'Abidjan, 500 tonnes de déchets toxiques. Ces derniers, répandus à terre en zone de décharge, entraînèrent la mort de 10 personnes et l'intoxication de 6 000 autres. Cet ouvrage, qui mérite amplement l'appellation de "thriller" , raconte comment le Probo Koala, à la fois tanker et usine flottante, en vient un jour à déposer sa mystérieuse cargaison sur le port d'Abidjan. Mystérieuse et assassine : les émanations sèment la mort dans la capitale ivoirienne, obligeant les dirigeants politiques du pays à faire croire qu'ils séviront - mais seuls les troisièmes couteaux seront finalement sanctionnés. Cette affaire révèle comment certaines compagnies transforment le monde, et surtout le tiers-monde, en poubelle, tirant de cette poubelle d'incroyables profits. C'est tout un système que les auteurs de ce livre mettent à nu : comment on mélange les carburants au mépris des normes pour en tirer un profit immédiat ; comment les circuits sont mondiaux et les navires, des paramètres sur ces circuits ; comment on étouffe les affaires pour continuer de faire des affaires. L'enquête est serrée, minutieuse, extrêmement informée. Elle se lit comme un roman. A terme, on regrette que ce ne soit pas un roman.

05/2010

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Littérature française

La 628-E8. Un récit d'Octave Mirbeau

Dédiée au constructeur de l'automobile de Mirbeau, l'Angevin Fernand Charron, cette oeuvre inclassable n'est ni un véritable roman, ni un reportage, ni même un récit de voyage digne de ce nom, dans la mesure où le romanciernarrateur n'a aucune prétention à la vérité documentaire, ne se soucie aucunement de vraisemblance, et mélange allègrement les registres du vécu, du rêve et de la fantaisie. Hymne à la paix en Europe Dans sa voiture immatriculée 628E8, il parcourt le nord de la France, ce qui nous vaut une page superbement démystificatrice sur le règne de Louis XIV, la Belgique, dont les moeurs sont drôlement caricaturées et dont le roi Léopold II, affairiste sans scrupules, est vilipendé à cause du scandale du "caoutchouc rouge" au Congo, les PaysBas, où il retrouve le souvenir de Rembrandt, de Monet et de Van Gogh, et enfin l'Allemagne de Guillaume II, propre et prospère, qui constituerait un partenaire économique idéal pour une France trop souvent sale et tardigrade, pour le plus grand intérêt des peuples et pour garantir la paix en Europe. Hymne à l'automobile En même temps qu'un hymne à la paix et à l'amitié francoallemande, La 628E8 est un hymne à l'automobile, qui est le personnage principal du récit : elle contribue à l'essor économique, elle rapproche les peuples et elle bouleverse aussi notre perception du monde. Mais Mirbeau n'est pas pour autant dupe des illusions scientistes et il se méfie des ingénieurs qui, au nom du Progrès mythifié, se comportent souvent d'une façon irresponsable et menacent l'avenir de la planète. La Mort de Balzac Au beau milieu de son récit de voyage, le romancier a inséré, sans trop se soucier des coutures, les trois chapitres sur La Mort de Balzac, qui ont fait scandale et qu'il a dû retirer au dernier moment, alors que le volume était déjà imprimé, à la demande de la fille de Ewelina Ha ? ska, la veuve du grand romancier. Mirbeau y raconte en effet que celleci batifolait avec son amant, le peintre Jean Gigoux, pendant que Balzac agonisait dans une chambre voisine. Peu importe au romancier que l'anecdote soit controuvée, du moment qu'elle lui sert à exprimer sa conception de la guerre des sexes et à se venger, du même coup, de sa femme, l'exactrice Alice Regnault.

01/2023

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Littérature anglo-saxonne

Journal d'une femme noire. Edition

"Journal d'une femme noire" de Kathleen Collins réunit 4 nouvelles emblématiques de l'autrice, des lettres, des mini fiction et des extraits de journaux. A travers ses fictions construites sur la relation à l'autre et à l'amour (filial ou pas), Kathleen Collins donne à entendre, avec élégance et sincérité, la vie d'une femme noire américaine dans une société récemment affranchie de ses lois racistes. L'émancipation, la liberté d'être, la conscience de soi en tant qu'individu, la relation à l'autre et à la création traversent ses écrits. Mais se dessinent, en filigrane, les réactions les plus infimes provoquées par une peau noire ou blanche et le poids de l'Histoire sur l'amour entre personnes à la couleur de peau différente. Ces textes ont été écrits, il y a 40 ans, et pourtant ils sont d'une actualité redoutable. On entend James Baldwin dans cette appréhension du racisme mais aussi Peter Farelly avec son film "Greenbook : sur les routes du sud". Le racisme ne s'exprime pas qu'à l'extrême droite, il existe aussi - et peut-être surtout- dés lors qu'un individu est confronté à la différence : chaque groupe de personnes avec des couleurs de peau différentes nourrit les mêmes appréhensions. Cette réalité humaine continue de traverser nos sociétés et alimente bien des discours politiques. Kathleen Collins aborde ce sujet, éminemment politique et intime, avec un style qui se réinvente sans cesse pour le traiter de la manière la plus sensible et la plus vivante qui soit : multiplication des points de vue, second degré, sincérité, technique d'écriture issue du cinéma et des arts des années 60... La poésie et la cinématographie des nouvelles trouvent un écho profond dans les extraits de journaux, les pensées et les lettres. Ce mélange de fiction et non fiction permet d'introduire l'oeuvre de cette autrice majeure au public francophone. Une oeuvre qui raisonne profondément avec les revendications identitaires qui traversent notre société. Nous avons une chance énorme de pouvoir lire Kathleen Collins et peut-être encore plus aujourd'hui où l'on réhabilite le travail des femme dans l'Histoire. En 2021 les Editions du Portrait publierons les nouvelles non publiés en 2020 Kathleen Collins est mise en avant par le Women Prize for fiction 2020.

06/2020

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Chanson française

Cali. "Je dois encore vivre"

Vingt ans après la sortie de L'Amour parfait, et à l'occasion de la parution de son nouvel album, David Desvérité revient sur le parcours de Cali, examinant ce qui a fait de lui cet artiste qui a su toucher toute une génération. Sa première biographie La sortie de son album L'Amour parfait en août 2003 assoit d'emblée Cali dans l'univers de la chanson française. Les confessions d'un homme sensible terrassé par la déception amoureuse sont en phase avec l'époque. Il est alors assimilé par la critique aux écorchés vifs dévoilant sans pudeur leurs faiblesses et leurs désillusions, à la manière de Miossec ou Dominique A. " C'est quand le bonheur ? " inonde les radios et se transforme en un hymne générationnel repris en choeur lors de concerts survoltés, tandis qu'" Elle m'a dit " illustre le parfait mélange entre un texte d'une grande tristesse et un refrain joyeux facile à mémoriser. L'album s'écoule à plus de 500 000 exemplaires ! Le chanteur de trente-cinq ans, qui a signé chez EMI, est nommé aux Victoires de la musique 2004 dans la catégorie Révélations. Meurtri par la disparition de sa mère alors qu'il n'a que six ans, Bruno Caliciuri n'aura en réalité jamais cessé de courir après l'amour et l'affection dont ce décès l'a privé. A l'adolescence, Cali comprend que la musique constitue la pierre angulaire de son existence. Suit une période durant laquelle il monte différents groupes, joue dans les bals, fait des concerts dans de petites salles parfois peu remplies, balisant avec constance son chemin vers le succès. La ferveur du public apaisera tant bien que mal la blessure consécutive au deuil maternel. Après avoir enregistré huit albums originaux, Cali est devenu un artiste majeur. Auteur de trois romans et d'un recueil de poèmes, acteur pour le théâtre et le cinéma, Bruno Caliciuri s'est aussi affirmé en dehors de la chanson. Parallèlement, ses nombreux engagements - hérités d'une famille à la conscience politique aiguë -, ses prises de position critiquées, parfois raillées, ont dévoilé une personnalité sincère et entière. Cali a un tempérament exacerbé, hypersensible, démonstratif. S'il confesse volontiers exercer ce métier parce qu'il est toujours en quête d'amour, son public le lui rend bien. Vingt ans après la sortie de L'Amour parfait, l'évidence de cette alchimie ne fait plus de doute.

01/2024

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Cuisine

Brut de camargue. Cuisine sous influence locale

Armand Arnal est le chef du restaurant étoilé La Chassagnette, en Camargue, réputé pour sa cuisine de produits bio et locaux, issus de son propre potager et de son environnement local direct. Toutes ses inspirations culinaires, ses créations, ses désirs de cuisine, sont ainsi ancrés dans son quotidien immédiat, là où il vit en ce moment, ici, en Camargue. Hier c'était à New York ou Paris auprès d'Alain Ducasse. Demain ce sera peut-être au Kazakhstan ou à Madrid. Peu importe, sa façon de vivre et de cuisiner est toujours la même, il s'adapte à son milieu, comme un nomade. Les produits ? Il les achète toujours au plus près : il connaît ceux qui les cultivent, ceux qui les pêchent, il sait que tout est frais, de saison et de qualité, bien meilleur et moins cher que de les importer de l'autre bout du monde. Les gens qu'il aime, ses voisins, ses amis, sa famille l'inspirent tous les jours. C'est Marie sa belle-mère qui passe des heures à préparer un couscous digne des Milles et Une nuits et des petits flans de violet uniques, endémiques à la Camargue. C'est Jean Guy, son voisin, qui manie la cuisine à la braise comme personne. C'est Robert, l'encyclopédie vivante de la riziculture camarguaise qui lui a donné envie de cuisiner des galettes de riz. Et aussi Nico et ses écrevisses sauvages, Manu et ses agneaux bio, ou encore ses amis gitans qui lui ont transmis le goût de la cuisine tzigane, l'art de mitonner des plats pour le plus grand nombre, avec le peu que l'on a sous la main, selon leur philosophie du partage. A partir de ces rencontres et de ces saveurs, il mélange, il assaisonne, il mijote, et en tire une cuisine simple, facile à exécuter avec peu de technique et peu d'ingrédients. Armand Arnal ne nous propose pas ici un livre de chef, complexe et intimidant. Brut de Camargue, cuisine sous influence locale, coécrit avec Julien Fouin, est un livre de cuisine original qui mêle ses meilleures recettes du quotidien (cinquante environ) et les portraits de ces personnalités qui l'inspirent. Armand Arnal nous fait ainsi découvrir sa cuisine comme sa Camargue, sous la forme d'un carnet de route richement illustré, qui rend hommage à un territoire culinaire et culturel peu connus.

09/2012

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Romans historiques

Fenia, ou l'Acteur Errant dans un siècle égaré

A la fin de XIXe siècle, les Doukhobors, secte chrétienne communiste et pacifiste, sont persécutés par le tsar. Lev Tolstoï finance leur émigration vers le Canada, qu'organise son disciple Leopold Soulerjitski. Lors d'une escale, une fillette égarée d'un autreexode est adoptée par l'infirmière du bord et prend le nom de Fenia Koralnik. Pour échapper aux pogroms qui se multiplient, nombre de juifs fuient l'Empire russe. Parmi eux, Jacob "?Yankele?" Adler, le Grand Aigle du théâtre yiddish d'Odessa, qui s'en ira aux Etats-Unis constituer le socle de ce qui deviendra le théâtre de Broadway. Constantin Stanislavski et Vladimir Nemirovitch Dantchenko ont fondé le Théâtre d'Art de Moscou, au rayonnement international. Mais à théâtre nouveau, il faut un acteur nouveau, répondant à des exigences professionnelles autant qu'éthiques. Ainsi naît le Premier Studio, sous la houlette de Stanislavski et Soulerjitski. Une épopée fabuleuse pour ces jeunes studistes, au nombre desquels Fenia Koralnik. Ils vont connaître les prémices de la célébrité, traverser la révolution de 1905, la Première Guerre mondiale et la Révolution d'Octobre, accrochés à leur idéal. Les uns resteront en URSS et subiront la glaciation stalinienne? ; les autres entrelaceront leurs errances, Constantinople, Berlin, Paris, Londres, Riga ou Prague, souvent à la limite de la misère. Plusieurs émigreront aux Etats-Unis, où, à travers l'American Theatre Lab, le Group Theatre et l'Actors Studio, ils donneront naissance au prototype de l'acteur moderne et formeront nombre de monstres sacrés du théâtre et de l'écran. L'auteur, à travers le regard de Fenia, retrace le parcours erratique des plus importants, Jacob Adler et sa fille Stella, Richard Boleslavski, Michaël Chekhov, Maria Ouspenskaïa... Nous croisons et recroisons Maxime Gorki, Isadora et Lisa Duncan, Evgueni Vakhtangov, Vsevolod Meyerhold, Lénine et son Commissaire à la Culture Lounatcharski, Olga Tschekowa, star adulée par les dirigeants nazis et sans doute espionne de Staline, Louis Jouvet, Max Reinhardt, Lee Strasberg, Bobby Lewis, Lev Theremin, génial inventeur de la musique électronique et "?hôte?" du premier cercledu goulag, Elia Kazan, Yul Brynner, Marlon Brando, Marilyn Monroe et bien d'autres... D'Odessa à Broadway et Hollywood, une traversée épique du siècle et des continents, une lecture, par cet Acteur Nouveau, d'un monde et de ses utopies devenues souvent cauchemars. Unesaga passionnante? ; enrichissante aussi, tant l'idéal de ces acteurs et pédagogues tranche sur les aspects égotique et commercial sur lesquels se focalisent les médias.

01/2018

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Photographie

50s today

Les 50's sont dans l'imaginaire collectif, même dans celui de ceux qui n'ont pas vécu ces années d'insouciance. Ce livre nous montre les individus, les tribus, voire les masses de ceux et celles qui, aujourd'hui, se passionnent pour les années '50, musicalement, esthétiquement, et les revivent au cours de réunions publiques ou de festivals. Musicalement, les 50's ont marqué l'histoire à la fin de la Seconde Guerre mondiale grâce aux Big Bands qui divertissent les soldats et qui ont donné naissance à une multitude de styles musicaux : Swing, Doo Wop, Jive, Boogie-Woogie… autant de sonorités qui vont se mêler au Blues, à la Country western et au Gospel pour finalement faire le nid du Rockabilly et propulser Elvis Presley. Les teenagers de cette époque veulent vivre fort et vite, par la musique, la danse et la mécanique. Mais l'insouciance prend fin en 1963 après la mort de Kennedy et l'aggravation de la guerre du Vietnam. Toutefois, dans les années 1960, les artistes américains sur le déclin débarquent en Europe et la France remet au goût du jour d'anciens standards et perpétue le style. Dans les années 1980, deux groupes Américains débarquent en Angleterre : les Cramps et les Stray Cats. La relève est assurée. Enfin, dans les années 2000 débutent les premiers festivals consacrés aux 50's, où vont se croiser les nostalgiques aussi bien qu'une jeunesse qui s'identifie à la légèreté d'une époque. On y écoute de la musique, on y fait parader des Buick, des Cadillac et des « hot rod », engins modifiés pour la course. Les bikers se mêlent à la foule et les collectionneurs sont à la fête. Ces rencontres sont l'occasion de se relooker 50's, avec autant de soin chez les hommes (qui prennent le Marlon Brando de The wild one pour modèle) que chez les femmes dont les coiffures rivalisent comme les vêtements pour en faire des incarnations des pin ups de l'époque. Les spectacles burlesques les remettent sous les projecteurs, elles illuminent ces festivals. Le photographe Charles Chojnacki a parcouru la terre entière pour photographier ces festivals. C'est volontairement qu'il a choisi de ne pas situer géographiquement son travail, marqué par les anachronismes : décors ou accessoires contemporains ne sont pas masqués, car c'est bien de « Fifties TODAY » qu'il s'agit dans ce livre.

10/2015

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Actualité politique internatio

Devenir

Quand elle était petite, le monde de Michelle Robinson se résumait au quartier du South Side, à Chicago, où elle partageait, avec son frère Craig, une chambre de l'appartement familial, et jouait au ballon dans le parc du coin. Ses parents, Fraser et Marian Robinson, lui ont appris à être courageuse et à faire entendre sa voix. Mais très vite, la vie l'a entraînée plus loin : dans les amphithéâtres de l'université de Princeton, où, pour la première fois, elle a senti combien il était singulier d'être la seule femme noire de l'assistance ; dans la tour de verre et d'acier où elle a occupé un poste d'avocate dans un cabinet prestigieux. C'est là que, par un matin d'été, elle a vu entrer dans son bureau un étudiant en droit nommé Barack Obama, qui allait bouleverser le cours de sa vie. Michelle Obama dévoile ici les premières années de son mariage, quand elle s'efforçait de concilier sa carrière, sa vie de famille et l'ascension politique foudroyante de son mari. Elle révèle leurs débats quand il a envisagé de se présenter à l'élection présidentielle. Elle nous explique le rôle qu'elle a joué au cours de la campagne, dont elle a été une figure à la fois populaire et controversée. Avec une grâce souriante et une rare sincérité, elle nous raconte de l'intérieur les premiers pas de sa famille sous les feux des projecteurs du monde entier, avant de nous faire découvrir l'envers de huit années passées à la Maison-Blanche — huit années capitales au cours desquelles elle a appris à connaître son pays autant qu'à s'en faire connaître. Ce témoignage unique nous transporte de modestes cuisines de l'Iowa aux salles de bal du palais de Buckingham ; il nous fait partager des moments de chagrin bouleversants traversés avec une profonde résilience ; il nous accueille dans l'intimité d'une figure exceptionnelle — d'une femme attachée à mener une vie sans faux-semblant, et à mettre sa force et sa voix au service des plus nobles idéaux. En livrant pour la première fois son histoire avec audace et franchise, Michelle Obama tend à chacun un miroir et nous demande sans détour : qui sommes-nous et qui voulons-nous devenir ?

11/2018

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Critique

Théories de théories

" Comme certains de mes livres, Théories de théories est une tentative de classement au moyen d'une forme. Son titre s'explique par le double sens du mot ''théorie'', c'est-à-dire une proposition générale sur un sujet donné et une succession d'êtres ou de choses à la file. (Quand on dit : il y avait une théorie de chats, cela signifie que plusieurs chats se suivaient les uns derrière les autres.) Il se passe en une journée, à partir du moment où, levé, on s'habille (" théorie des beaux vêtements "), et s'achève à la fin du jour ("théorie du coucher du soleil "). Entre les deux, je propose des théories sur tout ce que l'on appelle la vie, ou du moins la vie comme je l'entends. On y trouvera une théorie du désir, une théorie de l'amour, une théorie des ponts, si mal en point dans le monde de murs où nous vivons, une théorie des grandes vieilles actrices de théâtre, une théorie des mappemondes, une théorie du temps, une théorie de la couleur marron, une théorie du rire, une théorie du mot fin dans les livres, une théorie des odeurs, une théorie des fleurs coupées, une théorie de l'ombre et une théorie de la lumière, bien d'autres. Ces théories, pour moi, ressemblent aux bâtons de métal qu'on nous faisait frotter en classe de physique pour attirer la limaille de fer. Elles rassemblent ce qui est épars, à la merci des coutumes, des idées reçues, des superstitions, de l'ignorance, et proposent des interprétations plausibles. Elles ne cherchent pas à être ''vraies''. Théories de théories est, en quelque sorte, une boîte à outils. Je dois ajouter que ''théories'' ne veut pas dire abstrait. Mes théories, qui sont parfois longues, parfois courtes, le plus souvent des essais, quelquefois des fictions, se fondent sur des observations, des faits historiques, les remarques des auteurs les plus divers de tous les temps et de tous les pays. Des expériences sensibles, aussi. C'est mon livre le plus intime. A la fin, j'espère qu'on en aura retiré une certaine conception du monde, suivant ce que l'on pourrait appeler une pensée moirée, à la façon de la moire du tissu, changeante et variée comme la vie. "

09/2021

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Collège

Bibliocollège - La Belle et la Bête et autres contes. Bibliocollège - La Belle et la Bête et autres contes - n° 68

Collégiens de 6e-Thème : Le monstre, aux limites de l'humain - Trois contes intégraux (La Belle et la Bête, Riquet à la houppe, Le Vilain Petit Canard) annotés et des questionnaires. - Présentation des auteurs et du contexte d'écriture des contes. - Les textes. - Etude du genre des oeuvres et des thèmes principaux. - Présentation illustrée des personnages de l'oeuvre. - Les oeuvres dans l'histoire des arts : une riche iconographie commentée. - Groupement de textes : La face cachée des monstres. Dossier pédagogique (réponses aux questionnaires, séquence d'étude, pistes complémentaires et bibliographie) téléchargeable gratuitement par l'enseignant.

02/2023

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Poésie

Exactitudes

Rares furent les poètes qui connurent de leur vivant une gloire aussi éclatante qu'Anna de Noailles. L'oubli voire le dédain qui furent parfois son lot après sa mort en sont-ils la conséquence ? Elle a toujours conservé un public de fidèles, comme en témoigne le succès de plusieurs anthologies récentes de son oeuvre. Peut-être au fond a-t-elle surtout pâti de sa situation mondaine d'aristocrate fêtée, qui tendit toujours à occulter la vérité très humaine de ses poèmes. Si Anna de Noailles mérite d'être lue, c'est bien sûr pour l'éminente valeur de son oeuvre mais aussi, justement, par la résonance profondément humaine de celle-ci. Sceptique, voire nihiliste, passionnée et désespérée, elle rejoint les doutes les plus contemporains par son interrogation douloureuse d'une condition humaine vouée au désastre autant qu'à l'extase. Cette actualité paradoxale de la sensibilité d'une femme appartenant à un monde aujourd'hui disparu, on la retrouve à chaque page d'Exactitudes, recueil de proses paru en 1930, trois ans avant sa mort, et jamais réédité. On y admire la franchise d'une inspiration qui ne recule pas devant les aspects les plus physiques aussi bien de l'amour que de la mort. Qu'elle médite sur la dépouille d'une courtisane de l'Antiquité ou sur le désir impossible éveillé en elle par un beau marin entrevu lors d'un voyage, elle regarde la vérité avec une honnêteté impitoyable - qui justifie le titre du recueil - même si elle ne renonce jamais à l'ivresse sensuelle d'un style au lyrisme brûlant. Dans ce recueil de proses, cependant, la dimension autobiographique prend souvent le pas sur l'inspiration purement poétique. Le livre est ordonné au gré des expériences, des voyages et des souvenirs de toute une existence. Il permet, mieux que tout autre ouvrage d'Anna de Noailles, de découvrir son génie lyrique mais aussi d'entrer dans l'intimité du vécu le plus quotidien et le plus profond où il s'est ancré, depuis les années heureuses de la jeunesse jusqu'aux épreuves d'une vie tôt marquée par les deuils et la maladie. Anna de Noailles (1876-1933) devint célèbre dès la parution de son premier recueil, Le Caeur innombrable, en 1901. Cette aristocrate fut sans doute le dernier poète vraiment populaire qu'ait connu la France. On redécouvre aujourd'hui l'actualité de son oeuvre intemporelle.

04/2018

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3, Moby Dick, Pierre ou les Ambiguïtés

« Pour faire ouvre grandiose, il faut un sujet grandiose. » C'est sans doute Melville qui parle ici par l'entremise d'Ismaël, le narrateur de Moby-Dick (1851). Sur les conseils d'un ami, il décide d'utiliser ses souvenirs de marin baleinier pour son nouveau livre, rédigé dans la foulée de Redburn (1849) et de Vareuse-Blanche (1850) qui mettaient à profit son expérience dans la marine marchande et la marine de guerre. Très vite, ce récit documentaire sur la pêche de la baleine va s'enfler pour se métamorphoser en une épopée tragique et grandiose. Une fois remanié, le texte fait place à un navire-monde américain (le Pequod cosmopolite au nom indien) ; à un personnage métaphysique digne des grandes figures de la tragédie shakespearienne : Achab, le capitaine mutilé, monomaniaque, rejouant le destin d'un roi biblique ; à son affrontement mortel avec un cachalot blanc traqué comme on poursuit un innommable secret, mais qui incarne aussi les immaîtrisables violences de la nature ; à un équipage bigarrré, tour à tour foule, chour et peuple - toute une humanité où le drame le plus poignant côtoie la farce et le pittoresque. Considéré aujourd'hui comme un chef-d'ouvre, Moby-Dick - ici présenté dans une nouvelle traduction - n'a pas connu lors de sa publication le succès des précédentes aventures maritimes de Melville. Les comptes rendus parus dans la presse furent médiocres, voire hostiles. Au point que son auteur en conçut de la rancour et de la colère, qu'il insuffla dans le roman suivant : Pierre ou Les Ambiguïtés (1852). Ce dernier fit sombrer la baleine dans l'oubli tant il déchaîna de violence et de haine. Il dépeint les relations « ambiguës » (incestueuses ?) que Pierre, apprenti écrivain, entretient avec Lucy, sa fiancée, et avec Isabel, sa demi-sour. Tenu dès lors pour un auteur dangereux, irrévérencieux et dépravé, Melville fut notamment accusé d'avoir violé la sainteté des liens familiaux. Le présent volume contient les deux romans les plus ambitieux de Melville - qui sont aussi ceux que la critique a le plus éreintés. Pour cette figure majeure des Lettres américaines que la littérature n'a jamais fait vivre, l'échec était « la pierre de touche de la grandeur ». L'insuccès retentissant de Moby-Dick et de Pierre prouve qu'il avait touché au but.

09/2006

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Décoration

Marcel Gascoin. +Décorateur des trente glorieuses

Né au Havre, fils et petit-fils de marin, Marcel Gascoin (1907-1986) est marqué dès sa jeunesse par la précision de l'aménagement intérieur des bateaux. Il bénéficie d'une pratique dans une école professionnelle comme menuisier-ébéniste et d'un enseignement plus théorique à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs où il suit les cours de l'architecte Henri Sauvage, très engagé dans la recherche d'une nouvelle architecture du logement social. Invité à la première exposition de l'UAM en 1930 sur la recommandation de l'architecte Robert Mallet-Stevens, il en devient membre et prend part aux concours organisés en 1934, avec une cabine de bateau en acier réalisée dans les Ateliers Jean Prouvé et, en 1936, avec du mobilier scolaire. Dans le midi de la France pendant la guerre, il approfondit ses recherches et ses idées sur l'organisation rationnelle du foyer, met au point une gamme d'éléments modulaires pour la cuisine qu'il commercialise en 1946 sous la marque Comera et pose les bases d'un système de rangement intégré à l'architecture. En 1947, il est chargé de coordonner l'Exposition internationale de l'urbanisme et de l'habitation au Grand Palais. Sont présentés dix appartements prototypes, dont deux entièrement équipés par ses soins et huit sous sa direction. Deux ans plus tard, la Caisse d'allocations familiales de la région parisienne lui demande d'étudier un appartement type pouvant accueillir une famille de six enfants dans un espace restreint. Le projet, présenté au Salon des arts ménagers sous la dénomination de " Logis 49 ", remporte un succès considérable. Quelques années plus tard, il participera à la reconstruction du Havre sous l'égide d'Auguste Perret. Ce succès auprès du public le conduit à fonder l'ARHEC (Aménagement rationnel de l'habitation et des collectivités) en s'entourant des plus talentueux créateurs de l'après-guerre tels Pierre Guariche, Joseph-André Motte, Michel Mortier, Alain Richard, Pierre Paulin. Dans l'histoire des arts décoratifs, Marcel Gascoin est celui qui a inculqué les principes du courant rationaliste social d'avant guerre aux jeunes décorateurs, dont le but sera de produire dans les années 50 des modèles pour l'industrie, accessibles au plus grand nombre. Ce livre est réalisé à partir du très important fonds Gascoin conservé à la bibliothèque des Arts décoratifs.

10/2010

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Voile

50 problèmes & solutions

Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions ! Ce grand succès des Hors-série du magazine de Voiles et voiliers, est consacré aux différents soucis qui peuvent survenir en croisière. Depuis les difficultés intervenant lors d'une manoeuvre jusqu'aux pannes de moteur, en passant par les avaries sur la coque, les voiles ou le gréement. Des ennuis les plus bénins ou les plus triviaux, comme les toilettes bouchées, l'écoute qui surpatte, ou la panne sèche, aux plus préoccupants tels la voie d'eau, le démâtage ou la rupture de gouvernail. De l'imprévisible comme la panne de guindeau à l'impondérable qui s'est déjà produit et se reproduira, comme un mouillage qui chasse. Certaines avaries complexes ou rédhibitoires requièrent l'intervention d'un professionnel, ont été écartées. Les 50 problèmes ici recensés sont de ceux qu'un équipage doit pouvoir résoudre avec les moyens du bord, un peu de savoir-faire, de sens marin et de méthode. Les solutions proposées ne sont pas théoriques, elles ont été validées par l'expérience de la rédaction de Voiles et Voiliers, par celles des lecteurs qui racontent leurs fortunes de mer dans la rubrique "Ca vous est arrivé" du magazine, et par les tests que nous avons réalisés sur l'eau, avec la collaboration des Glénans, qui a mis à notre disposition du matériel et plusieurs bateaux pour simuler des avaries ou valider des solutions. La contribution des Glénans ne s'est pas limitée à une aide logistique. Parce qu'ils forment en toutes saisons des milliers de stagiaires lors de navigations dont le programme va du cabotage à la traversée océanique, parce que leurs bateaux en voient de toutes les couleurs, les responsables du secteur croisière et les personnes en charge de la maintenance des trente croiseurs de Concarneau ont fournis une mine de renseignements, de conseils et de retours d'expériences. Les techniques et les méthodes proposées au fil des pages ne prétendent pas à l'exhaustivité, il existe parfois des alternatives ou des variantes, mais elles sont éprouvées. Elles vous seront utiles, dans votre pratique quotidienne de la voile, ou lorsque surviendra l'imprévu. Le pire n'est pas toujours sûr, et les croisières ne sont évidemment pas des litanies d'avaries ou d'ennuis. Mais la meilleure manière de naviguer serein est précisément d'anticiper et d'être prêt à réagir lorsque surviennent les pépins.

06/2023

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XXe siècle

Ecumes amères . Marins pêcheur, la découverte d'un monde

Ecumes amères est le récit de personnages fréquentant une pension maritime de Boulogne, dans la seconde moitié du 20e siècle. Un lieu qui semble fictif, ouvert à tous vents et en même temps très fermé. "Ecumes amères" est la traduction d'une mer omniprésente. Ce sont aussi les écumes de la colère, de l'indignation, de la rancoeur, de la tristesse, de la mélancolie des différents personnages de ce livre dont le lecteur découvre la plus profonde intimité. A partir des souvenirs de Louisette, fille cadette des tenanciers du Lieu Charles et Simone, se croisent Fatty, un Anglais borgne et râleur, marin à mi-temps, Colly l'Africain, le Sage de la bande, enrôlé dans la Marchande, Le Gall, jeune Breton impétueux, débarqué à Boulogne au terme d'une nuit d'escale agitée, Paulo, un chasse-marée éclopé et alcoolique, qui vit avec d'autres gars désoeuvrés dans un bunker, Roland, pêcheur artisanal, en provenance du port voisin d'Etaples, qui est le point d'ancrage pour décrire, avec sa famille, la communauté maritime dont il est issu. Le lecteur découvre les secrets de chacun en entrant dans leur intimité, avec pour toile de fond la beauté et la rudesse de la mer. L'occasion d'évoquer la religion, le blasphème, le racisme, la famille, la bâtardise, la misère, la sexualité, l'injustice, la précarité, le courage... La personnalité des uns et des autres donne le relief à cette histoire, qui veille à proposer des rebondissements et des liens inattendus. L'amertume demeure au-delà du vécu. Dominique Dachicourt est né et a grandi à Etaples, dans une maison traditionnelle du quartier de la marine. Fils de pêcheurs, il ne prend pas le relais de ses aïeuls installés dans la cité portuaire depuis trois siècles. Après une dizaine d'années dans la fonction publique territoriale, il devient professeur des écoles, en France et en école européenne à Bruxelles. Il collaborera également, durant une vingtaine d'années, à la rédaction de nombreux articles dans la Voix du Nord en qualité de correspondant de presse. Il est l'auteur d'un recueil pour enfants "Histoires pour 1m20 et plus" . Poète, nouvelliste. Il est également lauréat de quelques concours de nouvelles, dont celui de la Société littéraire et culturelle Musanostra.

07/2023

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 202

Afin de bien symboliser le printemps, le numéro 202 de Solaris offre une belle variété de genres, ravivant les couleurs de l'imaginaire dans nos esprits. Les lecteurs verront fleurir l'inspiration de quatre plumes féminines et d'une masculine dans un volet nouvelles bien garni. Tout d'abord, puisqu'en lien direct avec l'illustration de couverture, Pascale Raud nous entraîne à la croisée des chemins dans " Le Caméléon ", où les genres se mélangent, tout comme le personnage qui se cherche, qui voyage dans le temps à la recherche de lui-même. Lecteurs courageux, vous serez mis à l'épreuve avec " Takwakin " d'Ariane Gélinas, une histoire toute en ambiance qui ne néglige pas les détails macabres bien intégrés au récit... de quoi faire frissonner les amateurs de fantastique horrifique les plus endurcis. Qui a dit que la science-fiction devait être fataliste ? Pas Isabelle Lauzon en tout cas ! Elle propose " Mnémose ", une vision d'un futur empreint d'un optimisme contagieux sans tomber dans la naïveté. Gageons que vous en terminerez la lecture avec un sourire aux lèvres. Quant à elle, Elisabeth Vonarburg fait découvrir aux nouvelles générations une histoire marquante dans sa carrière. Il s'agit de " Retour au Pays des Mères ", qui avait été publiée en 1983 dans le magazine Pour Ta Belle Gueule d'Ahuri. Ce qui n'empêchera pas à ceux et celles qui l'avaient lue à l'époque de revisiter ce classique. Seul représentant de la gent masculine parmi les nouvellistes de ce numéro, l'Européen Jean-Marc Ligny termine en beauté le volet fictions avec " Les Guerriers au bord du temps ", qui fait partie de l'univers de sa trilogie parue chez L'Atalante (AquaTM, Exodes et Semences). Du côté des essais, " La Décroissance physiologique dans la science-fiction : une jouvence indésirable ? " de Jean-Pierre Laigle continue une réflexion pertinente entamée au fil de sa lecture de nombreuses oeuvres de science-fiction : quel est le prix d'un retour vers la jeunesse corporelle ? Ensuite, Mario Tessier, notre Futurible maison, vous invite dans son petit cabinet des curiosités : là où vous découvrirez le fruit de ses recherches concernant " Les Figures de la Terre : plate, creuse, excentrique, et... ". Pour terminer le numéro, les critiques littéraires, dont le volet " Littéranautes ", qui donne une bonne idée de la production québécoise récente.

08/2017

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Littérature française

Un verre de rosé très clair très frais Tome 3 : Sylvie

Enfin tranquilles ! Le calme est revenu. Que d'émotions ! Toscane et Vincent sont parents de Tess et de Robinson et vivent un destin charmant. Céline s'est remise d'un terrible accident et avec Frédéric ils ont non sans mal gommé des souvenirs douloureux pour construire un avenir ensemble. Sébastien se remet de ses émotions et hésite entre nostalgie et futur, Mathilde et Henri cultivent leur bonheur à la Romieu, Sylvie et Julien ont trouvé un équilibre de vie malgré les distances... Pour eux aussi tout semble aller pour le mieux. Et pourtant ! La vie réserve des surprises, bonnes et mauvaises, tout dépend du sens... Entre vérité, chaos, cataclysme et dérive, Sylvie va devoir s'aventurer sur des chemins inconnus pour trouver les clés du passé et ouvrir la porte de l'avenir. Balayée par le vent d'Autan, le Mistral et le Sirocco, Sylvie devra miser sur le temps pour espérer retrouver le goût de vivre. Une part de vie anéantie, qu'importe ! Les roses refleurissent bien parmi les ruines de Taormine... Sylvie, épaulée et soutenue par Julien, Sébastien, Toscane, Vincent, Mathilde, Henri, Céline, Frédéric, Sofia di Fa et Mario, doit relever le défi qui s'impose à elle pour écrire les jours d'après. Toujours rédigé sous forme de scénario, cadencé par des scènes inattendues, posées, amusantes, effroyables, enthousiastes, passionnées, ce troisième tome garde un rythme rapide, avec une part belle à l'humour et où l'amitié fredonne les airs d'une vie en rose... Aude ERMET est née à Toulouse dans les années soixante. C'est dans cette ville qu'elle a grandi et suivi des études en sciences politiques. Les deux ans passés à Paris pour suivre un enseignement journalistique lui ont permis d'intégrer Sud Radio après des stages à TF1 et à France Inter. Riche de différentes expériences dans la communication et dans la publicité elle a eu le plaisir d'organiser la venue de nombreux auteurs pour présenter leurs derniers romans, recueils, essais... Sa passion pour Toulouse a conduit Aude ERMET à s'impliquer dans le fonctionnement de la Ville, elle est depuis presque dix ans Chef du Protocole. En parallèle, Aude ERMET s'est lancée dans l'écriture d'une saga en quatre tomes "Un verre de rosé très clair, très frais" , Toscane, puis Céline, aujourd'hui Sylvie et bientôt Sébastien.

09/2021

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Escape Game

Escape Game. Au coeur de la Bretagne : Perdus en forêt de brocéliande ; Echoués sur l'île de Bréhat ; Piégés dans la tour Dorée

Direction la Bretagne pour 3 énigmes palpitantes imprégnées des légendes celtes et des embruns du large ! Une boîte de jeux collector pour vivre des émotions uniques ! Cette nouvelle boîte de jeux GEO vous propose trois escape games inédits au coeur de la Bretagne, dans des sites fascinants : la forêt de Brocéliande, l'île de Bréhat, et la Tour Dorée de Camaret, sur la presqu'île de Crozon. Chaque enquête fonctionne à l'aide de 40 cartes présentant différentes énigmes à résoudre pour dompter la magie des druides, apprivoiser la nature sauvage et résister au vent marin. Car ces aventures entre terre et mer vous réservent mille péripéties qui animeront à coup sûr votre voyage ! Perdus dans la forêt de Brocéliande - Vous participez avec des amis à un stage d'initiation au druidisme, et partez 3 jours explorer la forêt de Paimpont, accompagné d'un guide. Malheureusement, au lendemain de votre première nuit à la belle étoile, votre guide s'est volatilisé, ne laissant derrière lui qu'un message laconique : " Ici commence votre initiation ". De l'Arbre d'or à la Fontaine de Jouvence, saurez-vous retrouver votre chemin ? Enquête dans la Tour Dorée - Avec votre groupe d'historiens, vous êtes sur la piste d'un mystérieux carnet que le célèbre architecte de Louis XIV, Vauban, aurait caché dans l'une de ses constructions. Et s'il s'agissait de la tour Dorée, qui domine la presqu'île de Crozon ? Dépêchez-vous, vous n'avez que 45 minutes avant que le gardien n'effectue sa prochaine ronde... Echoués sur l'île de Bréhat - En vacances du côté de Paimpol, vous décidez de louer un voilier pour partir avec des amis à la découverte de l'île de Bréhat. Hélas, à cause du vent et des courants, votre embarcation finit par s'échouer sur les rochers du nord de l'île, près du phare du Paon. Pour espérer rentrer chez vous avant la tombée de la nuit, vous allez devoir surmonter bon nombre d'obstacles et faire preuve de détermination. Le coffret contient aussi un livret qui permettra au maître du jeu d'animer la partie, notamment en dévoilant de précieux indices aux participants... Etes-vous prêt à relever les nombreux défis qui vous attendent en terres bretonnes ? A vous de jouer ! Un cadeau idéal pour se rassembler et créer des moments conviviaux en famille ou entre amis.

10/2021

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Poésie

Aérogramme

Aérogramme, a été écrit pour le frère disparu, d'abord en pensant à lui, mais vite la masse invisible des effacés est apparue plus imposante que jamais. Tous ces jeunes corps égarés, offrandes aux guerres, à la famine, au travail, où sont-ils passés ? à peine abimés, retournés au grand tas. Le frère fait partie de ce grand tas de corps-là. Né juste après la deuxième guerre mondiale, à une période où l'Europe a beaucoup procréé. Avec la guerre, tant de disparus, il fallait des corps neufs de garçons pour relancer la production et des corps neufs de filles pour la reproduction. Des corps pour aller travailler à l'usine, ou ailleurs, des corps ponctuels et obéissants. Cependant de tout temps il y eut des réfractaires, le frère fut l'un d'entre eux. Il aimait lire et se promener à pied, ne voulait pas qu'on l'enferme, ni à l'école, ni à la chaîne. Pour le mater, on l'a emprisonné, d'abord au pensionnat, puis en Maison d'arrêt. Pour lire, la prison c'était bien, pour la promenade c'était moins bien. Il en est sorti avec la conviction que nul n'enfermerait plus son corps. Il a pris la route vers l'Inde, la terre où les dieux sont aussi nombreux que les parias et pas plus sacrés que les vaches. Le pays où l'on peut renaitre plein de fois, dans plein d'autres corps, quand celui qu'on habite est usé. A vingt-cinq ans le sien était déjà très abîmé par la prison et la drogue. Mais son errance fut un mouvement joyeux que retranscrivent les aérogrammes écrits à chaque halte. D'autres que lui sans cesse disparaissent, engloutis sans avoir eu le temps de poster une lettre. Mais leurs pas, comme ceux de mon frère, sont une écriture. La première de toutes les écritures. Parallèlement, on suit les différentes scènes de Camarades, film de Marin Karmitz a tourné en 1969 à Saint-Nazaire, ville ouvrière détruite pendant la guerre, reconstruite juste après, décor parfait pour ce film militant, dans lequel le frère fut figurant. Durant 32 secondes, le frère réapparaît, mais plus Frédérique Guétat-Liviani a regardé cet extrait plus l'image de son frère est devenue obscure. Elle a pensé alors qu'il lui fallait réécrire le film, ailleurs et autrement. Ecrire un film qui ne se projette pas.

11/2023

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Récits de mer

Journal du citoyen Conseil, commandant La Pique. (1793-1801)

La frégate Fleur de Lys, lancée à Rochefort quelques années après sa grande soeur Hermione, connaîtra les méandres de la Charente, la rade d'Aix, effectuera des missions de reconnaissance le long des pertuis avant que n'éclatent les grands bouleversements de la Révolution. C'est là qu'elle changera de nom en devenant La Pique et scellera ainsi son destin à l'Histoire. Partant en avril 1794 pour les "isles du Vent", elle connaîtra son premier combat naval au large de la Guadeloupe en janvier de l'année suivante. Captive comme son capitaine, amenée en Angleterre, réparée pour servir à la flotte ennemie, elle prendra le nom de HMS Pique. Son capitaine, prisonnier pendant presque une année à Portsmouth, libéré, échangé, ne tardera pas à repartir vers la Guadeloupe, nommé chef de la force armée de l'île de Saint-Martin. En 1800, il est mis à la retraite, n'ayant pas été compris dans la réforme et la réorganisation de la Marine. Alors, pourquoi après tant de services rendus à la République, ce capitaine, servant au Commerce, nommé sur les vaisseaux de la République par la Convention Nationale, peut-il être oublié des hommes ? Il est certes difficilement identifiable par les chercheurs, son nom ayant été changé. De Daniel de Monconseil, il est passé à Demonconseil, puis à citoyen Conseil tout court, à l'époque du "tutoiement obligatoire". Quant à la frégate, son destin sera définitivement scellé sur les côtes françaises en juin 1798. La HMS Pique livrera un ultime combat contre la frégate La Seine et finira près de la côte, au lieu du Grouin du Cou, au large de La Tranche-sur-Mer. Attaquée, démâtée, échouée, brûlée et coulée... puis oubliée ! Sa renaissance, comme un pied-de-nez à l'histoire, sera le fruit de la découverte de son ancre par le club d'archéologie sous-marine local. Remontée du fond des eaux, nettoyée, elle est aujourd'hui honorée tout près de la plage de la Tranche. Depuis peu, à une courte distance, un canon miraculé de La Seine fait aussi face à la mer. Le capitaine Conseil n'a laissé ni journal de bord ni mémoires. C'est à partir de documents originaux inédits que l'auteur a retracé sa vie, d'homme, de marin, de serviteur de la République, et de celle de son navire, dans ce Journal.

06/2021