Recherche

Jian Ma

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Les villes ouvertes

L'ensemble des poèmes inclus dans ce volume constitue un étrange survol où l'espace et le temps, confondus, font apparaître toute une géographie de villes ensevelies : entre autres Syracuse, Athènes, Rome Impériale, Memphis, Thèbes, Byblos, Jérusalem, Troie, Delphes, Babylone, Sparte. Successivement elles montent à la surface d'une mémoire heureuse. La cadence d'une écriture de poète et celle d'univers enfuis, multipliés par l'histoire, ramènent le lecteur à une réalité sensuelle. Soudain des paysages peuplés d'êtres et de constructions ensoleillés recréent une nostalgie fondamentale : beauté, plénitude, silence.

01/1965

ActuaLitté

Littérature française

D'herbe et de nuit vetu

Antoine Bellut, rédacteur dans un journal de province, est scandalisé par une série d'articles acceptés par le directeur et formant un reportage sur la mort d'un chemineau du voisinage. Nous avons d'une part les lettres de Bellut à un mystérieux personnage, sans doute le bailleur de fonds du journal, lettres écrites dans le style involontairement cocasse d'un petit journaliste provincial. L'autre partie du livre, c'est le pseudo-reportage. Le reporter essaye de reconstituer la vie et la mort du clochard, il va voir les paysans qui l'ont connu. Petit à petit, une étrange et mystérieuse figure émerge du récit : ce clochard, c'est une espèce de divinité des bois ; et le reporter, qu'on soupçonne être un charmant jeune homme, dans sa quête du disparu, finit par rencontrer la femme de sa vie. L'étrangeté, la poésie et le sortilège de ce récit sont si grands qu'ils rendent fou le malheureux Bellut, mais ils sauront certainement charmer le lecteur.

01/1955

ActuaLitté

Littérature française

Fautrier l'enragé

Nouvelle édition en 1989.

10/1989

ActuaLitté

Philosophie

L'universalité de l'herméneutique

Depuis l'Antiquité, la philosophie prétend à l'universalité. Les autres sciences roulent sur des objets particuliers, la philosophie promet une considération universelle de l'être dans sa totalité, le plus souvent afin d'en expliquer le principe. La philosophie, dans son acception onto-théologique, s'est ainsi comprise comme science a priori de ce qui est. La découverte moderne de l'ordre interprétatif l'a cependant mise dans un embarras : car si tous les savoirs, y compris la philosophie, ne sont que des interprétations, aucune prétention à l'universalité ne paraît plus possible. A tout le moins, la philosophie ne peut défendre sa légitimité que si elle s'établit sur l'universalité de l'interprétation. Ce qui met en question la philosophie pourrait alors seulement devenir l'occasion d'une nouvelle attestation. Cette théorie est l'affaire de l'herméneutique. Ce livre se propose d'en reconstruire l'histoire afin de préparer une conception herméneutique de la philosophie, qui ne renonce ni à l'être, ni à l'a priori, ni à l'universalité. C'est l'enjeu de l'ontologie universelle du langage élaborée dans le sillage de Heidegger et Gadamer, en conformité avec le dessein implicite de toute la tradition herméneutique, de saint Augustin à Schleiermacher et Dilthey. Mais si l'herméneutique se met à l'écoute du langage, c'est pour montrer que le discours procède toujours d'un horizon de sens qui l'excède, qu'évoquait la primitive notion, réhabilitée ici, d'un " verbe intérieur ". L'herméneutique voudrait ainsi affoler la fixation sur le langage effectif et propositionnel qui régit plusieurs formes, analytiques et phénoménologiques, de la pensée contemporaine. J. G.

06/1993

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

VERS UNE PHILOSOPHIE SCIENTIFIQUE. La dispersion de l'information

On ne peut aborder les problèmes philosophiques ou scientifiques sans se donner des règles de pensée, c'est à dire une logique, ou sans définir avec précision les concepts fondamentaux que l'on utilisera, tels ceux d'inforamtion ou de vérité. La science détermine des rapports objectifs et intemporels entre les choses qui peuplent notre monde. Mais pour la science, le temps est réversible, aussi bien à travers ses équations différentielles, que dans ses invariants (conservation de l'énergie, etc.). Or, pour tous les phénomènes réels que nous connaissons, le temps est essentiellement irréversible. Cette contradiction, liée à une rupture de symétrie, aurait pour origine la non prise en considération du hasard et des " lois de dispertion " dans le déterminisme scientifique. A la dispersion de l'énergie dans le monde physique (second principe de la thermodynamique), correspond la dispersion de l'information dans le monde vivant. Leur intégration dans la théorie de la pensée, conduit du déterminisme classique au déterminisme probabiliste et de la logique classique à la logique dialectique. Ce bouleversement théorique conduit à réintépréter les questions de l'origine et de l'évolution des êtres vivants, comme celles de la pensée ou de la personnalité, en s'appuyant sur toutes les données de la science contemporaine.

09/1998

ActuaLitté

Religion

Introduction au "Yi-King". Aux sources symboliques du swastika

Des millions de Françaises prennent la pilule, une contraception hormonale ou un traitement de la ménopause. Mais la plupart ignorent toujours comment fonctionnent ces médicaments et quels effets ils peuvent avoir sur leur corps. La vérité, c'est qu'on vous cache la vérité depuis 50 ans ! Des centaines d'études ont été publiées sur les effets nocifs et le scandale des pilules de 3e et 4e générations n'est que le premier épisode de ce qui pourrait être la plus grande déroute médicale du 21e siècle. Saviez-vous que les hormones de synthèse sont au cancer du sein ce que l'amiante est au cancer de la plèvre ? En 1975, on découvrait 7 000 cas de nouveaux cancers du sein par an en France. En 2013, nous approchons des 60 000 cas, et chez des femmes de plus en plus jeunes... Cancers, AVC, thrombo-embolies, dépressions, perte de libido, autisme chez les enfants... de nombreux effets secondaires graves et plusieurs maladies sont impliquées. Les femmes ont peur à juste raison, nombreuses sont celles qui veulent changer, mais les labos et les médecins résistent. Ce marché colossal ne disparaîtra pas pour quelques morts, pour quelques handicaps... Avec ce livre, les femmes vont enfin comprendre que la pilule n'est pas un bonbon inoffensif. Elles vont comprendre comment fonctionnent la contraception hormonale et le THS. Tout le monde va enfin savoir pourquoi les autorités médicales et la plupart des médecins se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux. Enfin, les femmes pourront choisir en connaissance de cause les nouvelles alternatives contraceptives, sans danger, à leur disposition. La contraception du futur est en marche avec les biotechnologies écologiques !

05/1991

ActuaLitté

Littérature française

La chambre

"Le personnage du récit que je suis en train de lire est entré dans une chambre d'hôtel à la nuit tombante. J'en étais là de ma lecture quand je me rendis compte que le volume avait été mal broché. Bien entendu, cette erreur avait été commise à l'endroit du récit où, croyais-je, une parole décisive devait être prononcée, un secret révélé. Je ne puis que l'imaginer. Ma lecture demeurera hypothétique. Que s'est-il passé ? En ce temps mort qui sépare l'instant où une information est émise de celui où elle est perçue, le moment où il apprend qu'il est pestiféré de celui où il comprend qu'il doit vivre en pestiféré, entre ce qu'il a conscience de devoir faire et le geste qu'enfin il ébauche, quelque chose a peut-être eu lieu. Serait-ce le mystérieux frôlement d'une plume d'ange ? ou quelque apparition sous l'aspect d'une femme qu'il aurait aimée, qu'il a perdue sans doute et qu'il veut retrouver, non seulement par la pensée et par le glissement dans le sommeil, mais aussi dans la trame d'un incessant discours, à la fois souvenir et invention, soumis à une écriture dont le narrateur est le maître avant d'en devenir l'exécutant ? Poursuivre ma lecture est imaginer un autre récit".

05/1968

ActuaLitté

Poésie

Relations

L'auteur s'efforce ici de se maintenir dans un espace occupé bien connu de lui et qu'il s'imaginait contrôlable parce qu'il était à la mesure de son regard. Sans doute l'espace de la quotidienneté vécue, et il prend souvent la forme d'un jardin. Mais, si privilégié qu'il soit, il est à la merci de tout langage interposé qui le dénature et qui, à son tour, ne se reconnaît plus dans le miroir que l'objet lui a tendu. C'est que des relations mal déchiffrables se sont développées entre eux et s'accumulent.

11/1968

ActuaLitté

Philosophie

Systèmes de la nature

Les positivistes conçoivent les théories scientifiques comme des agences de symboles sans interprétation directe, qui fournissent des moyens de prédire et d'agir. Les philosophes ont une excuse s'ils dédaignent les sciences, car en quoi des formalismes vides, qui ne disent rien sur la nature, les concernent-ils ? Ces langages vides seront laissés aux spécialistes qui les construisent et les emploient. La réaction anti-scientiste la plus remarquable eut lieu au tournant du siècle (Boutroux, Meyerson...). Ces philosophes de tendance réaliste n'ont pas osé rompre avec les présupposés de l'idéalisme. Contrairement à ce qu'ils croient, l'identité est d'abord dans l'objet, ou, comme disent certains, dans " l'Etre ". Les nécessités de pensée inhérentes à chaque attitude philosophique possible, excluent qu'une métaphysique réaliste fasse une part à l'idéalisme. Boutroux et Meyerson sont oubliés, le positivisme survit, il procure une espèce d'infaillibilité. Assurer la cohérence est plus facile qu'atteindre la vérité et la signification. La science renferme des moyens d'approfondissement conceptuel qui conduisent normalement à une connaissance de choses. L'auteur le montre à l'aide d'exemples qui se rapportent à la problématique de la causalité et du déterminisme.

01/1985

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Contes de la mort des pays de France

De nos jours, la mort a été bannie de la société humaine, et nos cimetières autrefois serrés autour de nos églises ont été rejetés loin des villes et des hommes. La modernité a voulu tuer la mort, en oubliant ce que nous transmettaient les traditions orales d'antan : les défunts demeurent, de façon mystérieuse, dans le domaine des vivants. Si la mort prédispose à l'évocation des craintes les plus diverses, c'est qu'elle est avant tout un passage : passage d'un état à l'autre et d'un monde à l'autre, avec tout ce que cette traversée comporte de souffrance et d'inconnu. Jean Markale nous emmène ici dans cet inconnu à la fois terrifiant et merveilleux, où les morts sont à la fois les ennemis qu'il faut conjurer et les alliés qu'il faut savoir se concilier. A travers 82 contes et légendes issus de tous les "pays" de la France ancienne, il nous invite à l'écoute de ce monde de la nuit avec lequel nous devons vivre, sous peine de fausser le subtil processus du devenir humain.

02/1997

ActuaLitté

Philosophie

Dialogue avec Heidegger. Tome 3, Approche de Heidegger

Les textes jusqu'ici proposés au lecteur ne rejoignaient Heidegger qu'à partir des penseurs dont la parole avait avant lui porté au langage la question de l'être en mode philosophique. Heidegger cependant n'est pas un nouveau philosophe. Sa pensée n'est pas une nouvelle " thèse sur l'être " qui répondrait encore une fois à la question de l'étant par où il est. Avec lui, c'est bien plutôt cette question qui devient à son tour question. Sur quoi repose donc la possibilité même de la question posée traditionnellement par toute philosophie, sans que jamais aucune ne se soit avisée de ce qu'abrite en elle, dans l'inapparence du " non-dit ", une telle question ? Cette tentative d'approche de la question de l'être est par elle-même l'unique approche possible de la pensée de Heidegger.

09/1974

ActuaLitté

Théâtre

L'esprit fort

La comédie de L'Esprit fort, a été représentée à l'Hôtel de Bourgogne vers 1630, et publiée en 1637. Son auteur, avocat au Parlement de Paris, est surtout connu pour avoir participé à la " Querelle du Cid", contre Corneille. Il semble que les contemporains de Claveret et les critiques plus récents ne lui aient jamais pardonné d'avoir pris ce parti. La pièce raconte, sous la forme d'une pastorale actualisée, mais sans chaîne amoureuse, les amours des trois filles du gentilhomme campagnard, Cloridan, qui vit prés de Versailles, avec quatre jeunes nobles. L'un d'eux est l'Esprit fort, venu de Paris. L'intrigue est basée sur la tromperie du héros, Orilame, qui, pour conquérir l'une des soeurs, feint d'aimer les deux autres, ce qui provoque quiproquos et situations amusantes, dont une montre de poche, qui trahit l'esprit volage, est la malicieuse héroïne. La comédie présente deux personnages particularisés : le gentilhomme campagnard et ancien combattant, Cloridan, et l'Esprit fort, "galant de la Cour", et "homme à la mode", en 1630. Claveret est un des premiers à avoir respecté avec soin les unités de temps et de lieu et, si son intrigue n'est pas unifiée au sens classique du terme, elle est souvent comique et plaisante.

04/1997

ActuaLitté

Cuisine

Le bouquin de la gastronomie

A travers les textes fondateurs de la gastronomie française, Jean Vitaux nous offre une plongée riche, gourmande et rigoureuse dans notre imaginaire culinaire. On découvrira, au gré de ces pages, comment nos aïeux du XVe siècle dégustaient du bouillon de tétine de truie agrémenté de fromage vieux et de girofle. On se souviendra qu'avant d'être un prophète abscons Nostradamus fut un théoricien du sucré dans son Traité des confitures. On ira saluer Rabelais, dont le nom même a donné un adjectif synonyme de plaisir et d'excès. On appréciera les doux aphorismes d'Alexandre Dumas, pour qui "la truffe embellit tout ce qu'elle touche" et "le vin [est] la partie intellectuelle du repas". On suivra les pas de l'admirable La Reynière, fils de fermier général, neveu de Malesherbes et créateur des premiers guides gastronomiques. On retrouvera bien sûr l'incontournable Brillat-Savarin, qui sut si bien mettre les saveurs en mots dans sa Physiologie du goût. On fera des pas de côté chez Maupassant, Proust, Flaubert, Balzac, Zola, Daudet, qui décrivirent par la fiction les habitudes alimentaires d'un siècle où la cuisine devint bourgeoise et qui vit la naissance de la restauration telle qu'on la pratique encore aujourd'hui. On savourera la prose de Marcel Rouff, de Joseph Delteil ou du merveilleux Jean-François Revel. On verra à quel point les plaisirs de la table n'ont jamais cessé d'être le terrain de querelles opposant anciens et modernes, cellesci culminant au coeur des années 1970 avec ce "Manifeste de la nouvelle cuisine" lancé par Henri Gault et Christian Millau qui mit à bas un siècle de suprématie du gras. Nicolas d'Estienne d'Orves

10/2020

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Fabulettes encore

"La lecture des fabulettes m'a projeté dans un monde que je n'osais plus soupçonner, de volupté, d'infini, de fleurs plus parfumées les unes que les autres. Chaque mot est une pierre de bonheur, chaque phrase est un voyage vers le bel Univers des contes d'enfants sages... Je viens d'un pays où les oiseaux sont le socle et le reflet du soleil. A chaque page j'ai rencontré l'oiseau bleu..." Jean-Michel Martial. "Il y a des écrits qui vous parlent, littéralement. En lisant les fabulettes de Jean Duino, sans aucun effort d'imagination, je les entends par l'auteur... J'envie déjà les petits et les grands qui se laisseront charmer par sa voix, ses fabulettes et sa guitare, enluminées par les superbes aquarelles de Gatou..." Joël Favreau.

02/2019

ActuaLitté

Religion

Prêtres et peuple sacerdotal

Prêtre dérive étymologiquement du mot grec presbyteros, traduction du terme hébreu zâqen. Le latin s'est contenté de transcrire : presbyter. Cela signifie littéralement l'Ancien. Toute communauté juive, en Palestine comme dans la Dispersion à travers le monde, était administrée par un collège d'Anciens ou "presbytres", élus à vie par la communauté elle-même. Ce collège d'Anciens, sanhédrin ou presbyterium, était investi, par imposition des mains, de l'Esprit imparti par Dieu à Moïse pour gouverner le peuple de Dieu ; Esprit que Moïse avait transmis à Josué et aux soixante-dix Anciens dont il est question dans le livre de l'Exode et des Nombres. [...] Il apparaît, à la lecture du Nouveau Testament, que les primitives communautés apostoliques calquèrent leur organisation - du moins en partie - sur cette institution juive du presbytérat. C'est ainsi qu'au livre des Actes des Apôtres, il est question des presbytres qui administraient l'Eglise de Jérusalem. Leur rôle ne se limitait pas à recevoir et gérer les offrandes mais, conjointement avec les Apôtres, au nom de l'Esprit Saint, ils interprétaient la Loi, comme on le constate lorsque fut soulevé le problème de savoir si l'on devait astreindre ou non à la circoncision et aux pratiques mosaïques les fidèles venus du paganisme. En outre, au cours de leurs voyages missionnaires, Paul et Barnabé "désignèrent par imposition des mains des presbytres dans chaque Eglise ... puis les confièrent au Seigneur en qui ils avaient cru".

04/1997

ActuaLitté

Lycée parascolaire

"Le médecin malgré lui", Molière

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des parcours de lecture. Chaque volume de la série COLLEGES propose un parcours de lecture possible dans une œuvre intégrale plus spécialement destinée à des lecteurs des classes de Collège. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins : - des repères font le point sur les notions, les méthodes, les outils utilisés, - des activités invitent à étudier des points précis, à formuler les découvertes, à s'exprimer par écrit, - des prolongements ou des dossiers complémentaires suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

01/1992

ActuaLitté

Religion

Périodiques missionnaires belges d'expression française, reflets de cinquante années d’évolution d’une mentalité (1889-1940). Sixième série-2

Les revues missionnaires constituent un genre littéraire assez particulier, qui connut son efflorescence à la fin du XIXe et au cours de la première moitié du XXe siècle ; ces publications étaient destinées à être diffusée dans un large public à des fins de propagande ou d'information concernant l'évangélisation dans les "territoires de missions " : régions où le christianisme est minoritaire et où les Eglises locales ne sont pas implantées définitivement ou complètement. Les dix-huit publications étudiées ici concernent surtout l'Afrique et l'Asie et plus spécialement l'actuel Zaïre, la Chine, les Indes et Ceylan. Il s'agit de périodiques missionnaires d'expression française, quinze catholiques et trois protestants, pour la période comprise entre 1889 et 1940. Cette analyse d'un aspect de l'outillage mental d'un groupe humain à une époque donnée a pour ambition de contribuer à recréer l'univers mental d'une population. La présentation des populations d'Afrique et d'Asie aux lecteurs belges est liée à l'idée que les Européens et donc souvent les missionnaires se faisaient d'eux-mêmes et de leur rôle dans le monde ; l'analyse des périodiques livre aussi une sorte de portrait-robot du missionnaire, ce personnage presque légendaire qui exerça tant d'attrait sur plusieurs générations de jeunes chrétiens.

01/1973

ActuaLitté

Policiers

A la santé d'Adolphe

" Mais que diable suis-je allé faire en Afrique ? J'y cherchais la considération et la fortune, et j'y ai trouvé les caïmans, les sangsues, le paludisme, et la cloche. Une fois, j'ai cru avoir de la chance : le jour où j'ai découvert cette valise pleine de billets verts à l'effigie d'un barbu américain. Mais pour le tintouin que ça m'a rapporté... j'aurais aussi bien pu me faire missionnaire ! "

06/1981

ActuaLitté

Littérature française

Les petits messieurs

L'auteur dans ce récit raconté à la première personne, a réussi cette performance de se transformer lui-même en un petit garçon, Raphaël Petit. Il est entré à l'intérieur de l'univers de l'enfance. D'où la saveur d'un langage directement appliqué à la vie de tous les jours : celle de l'école, celle de la rue, celle de la maison. Raphaël Petit entraîne ainsi le lecteur pendant quarante-huit heures de sa petite vie. Elève de huitième dans une institution religieuse, il a des amis, une institutrice, un abbé confesseur, des surveillants et des pions, et aussi un ennemi : un "grand" qui lui fait peur. Les événements laissent au petit observateur son appétit de vivre et l'insolence qui caractérisent sa génération. Il découvre la ruse, la violence, l'amitié, et joue avec beaucoup d'humour son rôle de futur petit homme.

10/1963

ActuaLitté

Histoire ancienne

L'Egypte et la vallée du Nil. Tome 1, Des origines à la fin de l'Ancien Empire 1200-2000 av J-C

La vallée du Nil a toujours constitué une zone de contact privilégiée entre Afrique, Asie et Méditerranée. Ce carrefour de routes a vu naître une des plus anciennes civilisations, celle des Pharaons, qui s'est élaborée au cours d'un très lointain passé, et dont les traits caractéristiques sont fixés aux environs de 3500 av. J.-C. Cette lente gestation est évoquée dans le présent volume de l' " Histoire de l'Egypte et de la vallée du Nil ". Les cultures primitives de pêcheurs, chasseurs, cueilleurs qui, au XII e millénaire avant notre ère, peuplaient le nord-est de l'Afrique, ont peu à peu donné naissance à une société hiérarchisée gouvernée par un souverain unique. Les tailleurs de silex du Paléolithique final sont les ancêtres directs des bâtisseurs des grandes pyramides et des incomparables sculpteurs de l'Ancien Empire.

07/1992

ActuaLitté

Religion

Parole du passant

Durant deux ans et demi, les chroniques de Jean Sulivan dans le mensuel chrétien Panorama Aujourd'hui furent un rendez-vous essentiel pour des milliers de lecteurs passionnés, attirés par cette "parole du passant" qui réveille, stimule, et bouscule même jusqu'à parfois déconcerter. Ces chroniques regroupées ici ont gardé, dix ans plus tard, leur pleine actualité. Chrétiens ou agnostiques, on ne peut que se sentir appelés par cette voix qui nous invite à vivre libres - d'une liberté vécue intérieurement. La quête spirituelle de Sulivant, qui n'est pas sans rappeler par certains côtés celle des Orientaux, s'exprime dans une langue étrangère à tous les conformismes, enracinée dans le quotidien, toujours vivante parce qu'éclairée à la lueur de ce qu'il nomme l'instant éternité. Le passant s'est éloigné vers d'autres horizons, mais sa parole demeure pour nous nourriture de l'âme.

01/1991

ActuaLitté

Philosophie

Dieu

De même que tous les chemins mènent à Rome, il a pu sembler pendant très longtemps que tous les chemins de la raison spéculative mènent à Dieu. Les temps ne sont plus où cette conviction exprimait le consensus de tous les philosophes, quoi qu'il en soit par ailleurs de leur prise de position sur l'objet même de cette recherche. Mais la philosophie ne peut pas non plus oublier que l'itinerarium mentis ad deum, bien avant d'aboutir aux "preuves" dites de l'existence de Dieu, fait partie de l'héritage de la raison occidentale. Ce sont quelques aspects majeurs de cet héritage, et ses tenants et aboutissants contemporains, qui font l'objet propre de ce volume. Comme pour les volumes précédents, il s'agit d'une recherche commune entreprise par des enseignants de la Faculté de Philosophie de l'Institut Catholique de Paris, ainsi que de quelques collègues qui ont accepté de s'agréger à cette recherche. Que la question de Dieu soit présente à l'horizon de cette collection depuis ses débuts, apparaît à la lecture de presque chaque volume. Au moment où la collection entre dans sa dixième année d'existence, il a semblé nécessaire de centrer la recherche autour d'une question déjà si fortement contextualisée.

04/1985

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

L'au-delà

La question de l'au-delà et de la survie, problème métaphysique fondamental, est présent à la pensée des hommes de toutes les époques et de toutes les civilisations. Ces interrogations anciennes sont formulées aujourd'huide manière particulière et inédite.

01/1997

ActuaLitté

Littérature française

MAIS IL Y A LA MER

Juan Ramon Rimaz, retiré au bord d'un rivage à la fois familier et secret, a découvert quelque chose qui a fait craquer ses habitudes. Qui fut-il ? Que lui est-il arrivé ? Comment fut rendu possible le "scandaleux" dénouement ? Des personnages, les uns burlesques ou fanatiques, les autres tendus dans une quête d'impossible, circulent près de la mer : un cardinal qui semble en même temps que la vie découvrir l'évangile et s'étonne ; des amants qui s'éveillent d'un rêve ; une femme qui n'en finit plus de peindre en attendant un prisonnier. Les événements, à travers des rencontres, se nouent invisiblement qui permettent à Juan Ramon d'entrer dans son destin. Mais ce que Ramon expérimente mystiquement, le narrateur ne le peut saisir qu'esthétiquement : d'où un perpétuel décalage entre l'expérience et le récit. Cette distance, par rapport à l'anecdote, en élargit la signification. Dans ce livre, la satire se marie à l'humour et à la poésie, comme le lyrisme à l'ironie, la férocité à la tendresse. Cette oeuvre, qui ne s'est voulue ni polémique ni apologétique, n'existe d'abord que pour le plaisir d'écrire dans une certaine lumière.

02/1964

ActuaLitté

Littérature française

Le plus petit abîme

Un reportage sur le voyage qu'il entreprend à travers le Moyen-Orient et les Indes, tel est le prétexte initial de ce récit de Jean Sulivan (1914-1980). Cependant, à peine franchies les premières escales, Jean Sulivan est amené à découvrir et à fixer non pas les repères habituels et attendus, c'est-à-dire des tableaux pittoresques, grandioses et misérables, qui eussent exigé sa complicité vis-à-vis du monde extérieur, mais au contraire le cheminement de sa propre conscience prise dans un réseau de conscience universelle. Un va-et-vient s'organise entre le voyage réel et le voyage écrit, entre les images de Beyrouth, de Tiruchi et celles de son enfance, de sa vocation, entre ses rencontres actuelles (avec Varsha, Nikhil Mora, Abhis, Aruldas...) et ses souvenirs d'amitié (Ilaha, Brice Parain, Claude Simon...), ou les personnages vivants et morts de la vie quotidienne. Ce sont des fresques rapides, des statues ébauchées comme dans les temples des Indes. A aucun moment l'auteur ne se perd de vue, non pas pour recréer complaisamment l'être Jean Sulivan par rapport à la foi, mais au contraire pour tenter d'atteindre, à travers l'esthétique et comme malgré elle, une expression plus vraie de Dieu, après avoir traqué, déjoué, dissous les systèmes de conventions sociales, morales, humaines qui ne cessent de s'interposer entre l'Homme et la Lumière et la Vie, et par conséquent le Bonheur. Ce livre retrace un itinéraire qui est peut-être celui de la joie dans l'écriture en même temps que l'approfondissement d'une vocation.

05/1965

ActuaLitté

Littérature française

Les Bonnes leçons

Notre connaissance du passé se fonde sur les sources qui nous ont été transmises, mais cette transmission, surtout lorsqu'il s'agit de textes de l'Antiquité gréco-romaine, ne s'est pas faite sans erreurs de copie, apparemment mineures, mais qui peuvent engendrer d'énormes contresens historiques. Dans ce recueil d'essais, Jérôme Carcopino débusque certaines de ces erreurs, imperturbablement répétées des siècles durant : il montre par l'exemple comment, en corrigeant une seule lettre ou une seule syllabe dans un manuscrit ancien, un pan entier de l'histoire romaine ou grecque, jusqu'alors obscur, s'éclaire soudain : de la bonne leçon, ici expliquée et prouvée, jaillit une nouvelle vision de l'Histoire. Ainsi le lecteur découvrira-t-il, entre autres surprises, que le dieu Moloch, célébré dans Salammbô de Flaubert, était inconnu des Carthaginois et ne doit son existence qu'à la mauvaise lecture d'une inscription... Cet ouvrage est aussi une initiation, vive et souvent drôle, aux mystères de la critique verbale, discipline qui se révèle ici être aussi captivante que la résolution d'un problème de mots croisés. Jérôme Carcopino (1881-1970) est universellement reconnu comme l'un des plus grands historiens de ce siècle. Les bonnes leçons est le premier volume d'une série de rééditions de ses oeuvres les plus importantes.

10/1990

ActuaLitté

Pédagogie

L'école et les représentations d'avenir des adolescents

Comment expliquer la formation des projets d'avenir des adolescents ? Les chercheurs comme Krumboltz, Ginzberg, Erikson ou Gottfredson mettent en avant les expériences familiales et sociales. Les résultats de leurs travaux sont rappelés dans ce livre. Cependant, les adolescents vivent d'autres expériences qui contribuent à la construction de leurs projets. Aujourd'hui, leur longue fréquentation de l'école joue un rôle fondamental dans ce domaine. Le système des qualités au travers desquelles les jeunes construisent leur image d'eux-mêmes et se représentent leur avenir est le reflet de l'organisation scolaire. Cette force des catégorisations scolaires se manifeste d'une manière particulièrement nette quand on rapproche les attentes d'adolescents en difficulté et celles de bons élèves. L'échec scolaire est associé à une identité " d'homme sans qualité ". Les jeunes qui délaissent l'école (ou que l'école délaisse...) en fin de scolarité obligatoire ne se perçoivent pas comme sujets porteurs de compétences. Dans le même temps, ils ne conçoivent pas les professions en termes de qualifications. Leur avenir se réduira-t-il à n'être qu'une succession de plus ou moins bonnes " places " ? Pour ceux qui réussissent en classe, les visions d'avenir se réduisent le plus souvent à des intentions d'études. Leur image de soi s'ancre essentiellement sur des qualités scolaires dont la structure constitue une transposition de l'actuel agencement des filières et des disciplines. Quant aux professions, elles sont avant tout évaluées en fonction de leur degré de prestige, c'est-à-dire de la sélectivité des études qui sont censées y conduire.

05/1993

ActuaLitté

Littérature française

Bonheur des rebelles

Ce volume comprend un roman, Le voyage intérieur, un récit, L'insurrection du Prince, et deux séries de nouvelles intitulées l'une Bonheur des rebelles - qui donne son titre au présent volume - et l'autre Série noire. Un jeune homme après un long renoncement à vivre, ses études enfin terminées, part à la découverte, guette l'aventure. D'étranges rencontres le conduisent au bord d'une révélation spirituelle inattendue... Mais les désirs sont plus forts qui l'entraînent à fuir. Le réveil sera pour plus tard ou jamais. Comme l'a écrit Robert Poulet, Le voyage intérieur pourrait bien être le roman de l'inaptitude morale. Un Prince que l'on hisse de force sur le trône décide d'être logique, passe les bornes, s'en prend aux tabous. Qu'arrive-t-il ? Tel est le sujet de L'insurrection du Prince. Plusieurs nouvelles de Bonheur des rebelles et de Série noire mettent en scène des personnages qui se débattent au milieu des nécessités sociales et de la toute-puissance des habitudes. Comment participer au monde sans se trahir ? Certains sont écrasés. D'autres survivent en se créant en marge un royaume d'amitié. Sans refuser le monde, ils tentent de s'en garder. D'autres enfin après un long sommeil, au bord de l'asphyxie, se mettent à exister...

06/1968

ActuaLitté

Littérature française

Les mots sous les mots. Les anagrammes de Ferdinand de Saussure

Jean Starobinski présente dans ce volume la totalité des textes relatifs à la théorie des anagrammes de Ferdinand de Saussure. Il a regroupé toutes les publications précédentes et y a ajouté de nouveaux textes inédits. Il commente la recherche de Saussure, en signale les principales étapes, rappelle toutes les hésitations du grand linguiste genevois, et les scrupules scientifiques qui lui défendirent de livrer les résultats d'une enquête systématique où de nombreux spécialistes reconnaissent aujourd'hui une découverte de première grandeur.

11/1971

ActuaLitté

Critique littéraire

Notes sur la vie littéraire

Durant plus de soixante années de vie littéraire, Jean Schlumberger a consigné dans ses Carnets intimes des discussions auxquelles il a participé, ainsi que des épisodes qui lui furent rapportés, autour de Gide, Claudel, Copeau, Martin du Gard, parmi les plus illustres des collaborateurs de La Nouvelle Revue Française. D'un côté un " juge " qui observe et note, de l'autre des écrivains qui s'expriment et se livrent, parfois malgré eux. Son approche tout à la fois tolérante et non complaisante des êtres, la pertinence de ses vues rendent son témoignage des plus précieux car il ne s'y mêle ni rancœur ni fiel. Et, parmi les surprises que révéleront ces Notes sur la vie littéraire, on retiendra assurément ses sentiments mitigés envers Proust et son rôle dans le refus initial de la Recherche. Ne pouvant prétendre avoir eu raison seul contre tous, Schlumberger, dont la discrétion était comme une seconde nature, avait préféré se taire. Il est temps de l'écouter.

01/1999