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Correspondance croisée (1935-1954)

Extraits

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Empire colonial

La souveraineté monétaire dans l'empire colonial français 1879-1939

Piastre pour l'Indochine, bons de caisses pour les Antilles et la Réunion, francs du Togo et du Cameroun sous mandat ou encore franc tunisien... La diversité des pièces et de l'iconographie monétaire diffusées par la métropole dans son empire colonial sous la IIIe République interroge les caractéristiques de la souveraineté française dans les différents territoires. Au coeur de l'Etat colonial, la monnaie révèle une relation politique, administrative et financière complexe et parfois conflictuelle entre Paris et les administrateurs coloniaux. Les acteurs institutionnels, ministères des Finances et des Colonies, gouverneurs coloniaux, Banque de France, banques coloniales et Monnaie de Paris discutent les contours d'une souveraineté française en construction dans un empire en expansion. A travers l'enjeu de la répartition des bénéfices qu'elle procure, la monnaie métallique dévoile la souveraineté métropolitaine, à laquelle se confronte celle des territoires protégés comme la Tunisie, où la souveraineté du Bey est préservée. En empruntant à l'histoire économique et monétaire ainsi qu'à l'histoire de l'Etat et à l'histoire des empires coloniaux, mais aussi à la numismatique, cet ouvrage dessine des souverainetés aux frontières incertaines, négociées au sein de l'Etat.

06/2021

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Aventure

La fortune des Winczlav Tome 3 : Danitza 1965. Edition limitée

Nerio Winch a enfin remis la main sur les champs pétrolifères autrefois concédés par Milan Winczlav aux Cherokees. La première marche vers une fulgurante ascension, qui lui permettra de faire taire les sarcasmes sur sa petite taille. Aidé par Sid, son frère de lait noir, Nerio ne reculera devant rien, pas même l'illégalité... Pendant ce temps, Jovan et Aliana Winczlav, jeunes parents installés au Montenegro, s'apprêtent à subir les foudres de la police du maréchal Tito... La conclusion emballante de la grande saga Winczlav, éclairant en creux le personnage de Largo Winch ! Van Hamme dresse un portrait passionnant et sans concessions de Nerio Winch, futur père de Largo, aussi dur et sans scrupules que son fils sera humaniste. Berthet, comme toujours, est impeccable d'élégance.

09/2023

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Mer

La marine française sur les mers du monde 1860-1939

Incarnation de la puissance de l'Etat, la marine de guerre française connaît à partir du milieu du XIXe siècle, sous le coup de la révolution industrielle, une mutation sans précédent. Dans les arsenaux, les coques se couvrent de métal, la propulsion à vapeur se substitue aux voiles. Mines, torpilles et bombes ajoutent encore à la puissance de destruction de l'artillerie. Et après les cuirassés, c'est au tour des sous-marins et des porte-avions de prétendre à un rôle décisif dans la guerre navale. A la fois populaire et méconnu, le métier des marins s'en trouve transformé. La formation technique et théorique est renforcée, car il faut s'adapter aux machines et aux armes modernes. Et même si les conditions de vie sont améliorées, naviguer sur un bâtiment de guerre reste une expérience à part, liée à une mission, servir l'Etat. Il s'agit toujours d'explorer, de conquérir, de combattre, mais aussi de négocier et de s'interposer au nom de la France. Expéditions et escales sont l'occasion d'une diplomatie navale à grand spectacle comme de rencontres individuelles. Parmi les premiers à découvrir de nouvelles terres et de nouvelles cultures, les marins rêvent et font rêver. A travers les clichés conservés dans les fonds et collections du Service historique de la Défense, images privées et officielles, ce livre fait revivre, en temps de paix comme en temps de guerre, l'histoire de la marine de guerre française entre le second Empire et la veille de la Seconde Guerre mondiale.

10/2012

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Généralités

Comme ils ont aimé. Paris-Berlin-New York 1929-1939

Le 14 octobre 1929, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir passent leur première nuit ensemble. A Paris, la jeune Lee Miller se précipite chez Man Ray pour y apprendre le métier de photographe ; de son côté, F. Scott Fitzgerald noie son chagrin avec Ernest Hemingway au bar du Ritz car Zelda ne l'aime plus. A Berlin, la très magnétique Marlene Dietrich entame le tournage de L'Ange bleu. Une carrière l'attend. Bertolt Brecht, lui, multiplie les amantes mais c'est pour mieux servir la grande cause du théâtre... Les années trente filent dans une douce folie et les moeurs, affranchies de toute entrave morale, encouragent les aventures amoureuses. Liberté adulée le jour et la nuit, jusqu'à l'étourdissement, avant l'exil, brutal, auquel sont bientôt condamnés quelques-uns des artistes de cette grande fresque reconstituée dans le moindre détail. De fil en aiguille, d'écrivain en artiste, de star en poète, Florian Illies brosse par petites touches une autre histoire de l'entre-deux-guerres, celle des amours saisis dans leur tumulte, à l'orée d'une guerre qui s'annonce inévitable depuis le krach boursier et la prise du pouvoir par les nazis...

11/2022

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BD tout public

24 heures du Mans. 1964-1967 : le duel Ferrari-Ford

En 1963, Ford, l'emblématique constructeur américain, cherche à changer son image et à conquérir un nouveau type de client, plus jeune et dynamique. La décision est donc prise de se lancer dans la compétition automobile, là où les constructeurs européens ont acquis leurs lettres de noblesse, et de défier Ferrari sur les terres mancelles ! Pour l'édition de 1964 des 24 Heures du Mans, les meilleurs ingénieurs planchent sur un modèle inédit : la GT 40. Rapides, mais peu fiables, les Ford laissent malheureusement très vite le champ libre aux redoutables Ferrari 275P. Mais les Américains n'ont pas dit leur dernier mot et reviendront les années suivantes ! Ainsi, de 1964 à 1967, les deux constructeurs n'auront de cesse de se défier et leur duel offrira à la course du Mans une de ses époques les plus mythiques !

10/2014

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Généralités médicales

La médecine chez les Peuls du Cameroun septentrional (1754-2013)

Voici mis au jour plusieurs aspects de la société peule d'hier et d'aujourd'hui. Cette société jouissant d'un grand équilibre ne peut être réduite aux activités pastorales. Elle regorge de connaissances endogènes autant dans ce domaine que dans ceux de la pharmacopée et de la médecine traditionnelle ou historique.

09/2014

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Histoire de France

Guerre à Mende. Journal de l'arrière-front (1914-1918)

Lorsque éclate la Première Guerre mondiale, Albert Jurquet est chef de division à la préfecture de Mende, en Lozère. Dès le 26 juillet 1914, il tient un journal, auquel il mettra un point final quatre ans et demi plus tard, le 31 décembre 1918. Ce journal de l'arrière, tenu secret, ne sera redécouvert que dans les années 2080. Il s'agit d'une sorte de défouloir, un témoignage inédit sur la guerre et une vraie réflexion, dans lequel, à l'abri de la censure militaire très stricte à l'époque, Albert Jurquet nous fait partager ses opinions politiques, religieuses et morales en fonction des événements locaux, nationaux et internationaux.

02/2014

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Histoire de France

Sinnamary, 1914-1918. Les soldats sinnamariens de la Grande Guerre

Située au coeur des vastes savanes qui caractérisent ce seuil de l'Ouest guyanais, la ville de Sinnamary est dotée d'un passé historique très riche, qui remonte aux premières occupations amérindiennes de l'ère pré-coloniale. En 1914, commune essentiellement agricole, vouée à l'élevage du gros bétail et aux cultures vivrières, sa situation sur le fleuve en fait aussi le lieu privilégié pour le commerce des comptoirs, qui sont nombreux à alimenter en vivres, outils et matériaux les sites de production aurifère du Haut-Sinnamary, dans la zone de Saint-Elie. Si ce n'était la présence symbolique d'un monument aux morts au centre de la commune, que resterait-il du souvenir même de la Grande Guerre ? La participation des Sinnamariens au premier conflit mondial, sur un grand nombre de théâtres d'opération, a disparu de la mémoire collective. Et pourtant, si l'on considère la modeste population d'alors, ils furent assez nombreux à être appelés à partager le sort de leurs frères d'armes de la "Mère patrie". A travers le parcours de ces jeunes soldats dans la guerre 1914-1918, c'est une séquence aujourd'hui méconnue voire oubliée de l'histoire de la ville qui est évoquée.

09/2014

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Romans historiques

Hommes et femmes dans la guerre. Pnt-Audemer 1914-1918

Ils s'appellent René, Julien, Louis, Raphaël, Raoul, Emile, Eugénie, Marie... Ils sont journalier, tanneur, typographe, maçon, pâtissier, agriculteur, matelassière, couturière... Ils ont en commun d'être nés ou d'avoir habité Pont-Audemer en Normandie. Tous vont connaître l'expérience de la Grande Guerre à travers cinq années marquées par l'immense sacrifice demandé. L'histoire d'hommes et de femmes ayant vécu l'expérience et le quotidien de la Der des der, dans cinq nouvelles romancées basées sur des faits réels.

07/2014

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Non classé

Ce jour qui fut si long. Creully, 6 juin 1944

Des années sombres au soleil de la Libération avec l'arrivée des Canadiens suivis des Anglais, René Lemars nous raconte le vécu d'un enfant de 10 ans, furetant parmi les armées libératrices, voisinant avec les hautes personnalités militaires de l'époque, tout cela au milieu d'une impressionnante concentration de matériels sophistiqués. Il conte également le parcours des libérateurs ainsi que les différentes batailles qu'ils ont livrées face aux troupes allemandes entre la côte et le bourg de Creully. Il nous décrit heure par heure "ce jour qui fut si long" , vu de l'intérieur.

05/2014

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Cinéma

Fictions nationales. Cinéma, empire et nation en Ouzbékistan (1919-1937)

L’Union des républiques socialistes soviétiques formait-elle un empire ? Comment les États-nations d’Asie centrale – et l’Ouzbékistan en particulier – ont-ils émergé et comment se sont-ils consolidés à la veille de la Seconde Guerre mondiale ? Comment se traduit la violence stalinienne dans la région ? C’est en étudiant le cinéma de fiction produit dans l’entre-deux-guerres en Ouzbékistan que Cloé Drieu répond à ces questions et expose précisément les mécanismes d’assujettissement, tant institutionnels que symboliques, de la périphérie ouzbèque au centre moscovite. En effet, le film, parce qu’il est au coeur d’enjeux politiques et économiques, mais aussi parce qu’il relève de la construction d’imaginaires, tant nationaux qu’impériaux, est un fil conducteur singulier. De 1924, date de naissance politique (création de l’Ouzbékistan soviétique) et cinématographique (réalisation du premier film de fiction), à 1937, date de la terreur stalinienne mais aussi du passage au cinéma parlant, le film suit les circonvolutions de l’histoire tragique des premières élites nationales dans le premier tiers du XXe siècle. Comment les cinéastes ouzbeks se sont-ils emparés de la caméra ? Quels regards ont-ils porté sur l’aventure révolutionnaire ? Comment l’ont-ils traduite cinématographiquement ? Et, finalement, comment ont-ils perdu, temporairement, l’usage de la « parole cinématographique » ? Fruit d’une dizaine d’années de recherches sur des documents filmiques et administratifs consultés dans les archives nationales ouzbèques ou dans divers sites archivistiques à Moscou, cet ouvrage offre un regard neuf sur l’histoire du cinéma soviétique, en s’intéressant à un cinéma national inconnu jusqu’alors. Mais surtout, en privilégiant un regard décentré pour donner la priorité à la périphérie, il permet de saisir la constitution des grandes matrices idéologiques, encore majoritairement à l’oeuvre aujourd’hui. En abordant les questions de domination, d’hégémonie et de violence, d’empire et de nation, de résistance et de consentement, il s’insère pleinement dans les débats actuels des sciences sociales.

07/2013

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Géographie

Août 1914 en Meurthe-et-Moselle - dictionnaire des communes sinistrées

Par arrondissement et par ordre alphabétique, les principales communes de Meurthe-et-Moselle dans la tourmente d'août 1914. Pillages en règle, maisons incendiées ou bombardées, fusillés... Nombreux témoignages d'époque, listes des victimes et témoins. Photos inédites.

03/2014

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Littérature étrangère

Un Pékin en Afrique. Textes humoristiques Tome 2 (1950-1960)

Second tome de l'anthologie des meilleurs écrits humoristiques de S J Perelman, Un pékin en Afrique recueille seize textes inédits parus dans le New Yorker entre 1.950 et 1960, période où l'auteur est au sommet de son art. Soit neuf nouvelles délirantes dans lesquelles Perelman joue les agents secrets mondains, parodie un polar culinaire à la française et nous livre la surprenante correspondance entre un Pandit indien et son blanchisseur parisien, suivies d'un récit de voyage où il nous embarque dans ses trépidantes pérégrinations africaines, de Nairobi à Zanzibar, tel un Groucho Marx enfilant la tenue de safari d'Ernest Hemingway - qu'il rejoindra d'ailleurs pour un finale hilarant. On comprendra pourquoi S J Perelman était considéré comme le plus grand écrivain humoristique américain par nombre de ses pairs, de Dorothy Parker à Woody Allen en passant par Donald Westlake.

04/2014

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Critique littéraire

Inventer le réel. Le surréalisme et le roman (1922-1950)

Peur vivre et penser, c'est le pouvoir de la poésie - en son sens étymologique - qu'il s'agit d'interroger. La poésie est création, et le mouvement qui amène l'homme à articuler sa parole propre n'est jamais anodin. Ni "la vie" ni la pensée ne sont faites d'habitudes mentales piétinantes. Poètes, donc : en ce sens les surréalistes l'étaient ou ont cherché à l'être, avec une force décuplée par l'angoisse des guerres et la révolte devant les injustices humaines. Ecrire n'est rien, si c'est répéter le monde. Ecrire est quelque chose si c'est ouvrir la voie à la pensée humaine, et tenter d'avérer ce qui pourrait être. Le roman, qui en tant que genre décrit le monde "tel qu'il est", se devait donc d'être interrogé - et durement. Les surréalistes l'ont fait. Si, après ce passage au crible, la prose narrative peut être reconstruite et reconduite, c'est au prix d'une réflexion plus philosophique que poéticienne, et d'autre part, selon des voies Ires différentes les unes des autres, car ce qui est visé est pour chacun de trouver son inconnu propre (Guy Rosolato). Il n'y a donc pas un roman surréaliste, mais des romans, d'une folle exigence, qui nous éclairent sur les modes les plus fondamentaux de l'invention.

04/2014

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Sciences historiques

Colis de guerre. Secours alimentaire et organisations humanitaires (1914-1947)

D’une guerre à l’autre se dessine une période d’âge d’or pour les activités caritatives, caractérisée par l’émergence de nombreuses institutions humanitaires, telles que le Joint, l’American Friends Service Committee (AFSC), OXFAM, CARE, mais aussi par l’influence décisive d’organisations telles que l’American Relief Administration (ARA), les différentes Croix-Rouge nationales, le Comité international de la Croix-Rouge ou la Commission for Relief in Belgium (CRB). Cet ouvrage propose un regard neuf sur l’histoire des organisations humanitaires. D’une guerre à l’autre, le livre propose une étude des actions d’entraide pour les populations souffrant de la faim à travers l’un des objets les plus emblématiques des actions de secours durant cette période, le colis alimentaire. En ouvrant le colis, en interrogeant son parcours depuis son lieu de fabrication et sa distribution aux bénéficiaires, il est possible de reconstruire une histoire de l’humanitaire à travers une histoire sociale et culturelle des actions philanthropiques. Compagnies du secours, les organisations philanthropiques mobilisent flottes de bateaux, trains, camions, alors que leurs colis sont entassés dans des palettes facilement transportables. Objet de l’économie de marché, le colis s’adapte aux attentes des donateurs, aux conditions logistiques et aux besoins des destinataires. Bref, le colis facilite la cristallisation d’une communauté de donateurs et d’un espace d’intervention humanitaire construit par l’engagement des organisations non-gouvernementales, des organisations internationales et des Etats en guerre.

10/2014

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Beaux arts

Léon Rosenthal 1870-1932. Militant, critique et historien d'art

Cet ouvrage examine les différentes facettes d'un intellectuel, dont la personnalité, la carrière et l'oeuvre n'avaient jusque-là guère retenu l'attention : Léon Rosenthal. Son parcours de militant socialiste, brièvement adjoint au maire de Dijon et animateur de l'Université populaire, est étudié au sein de la SFIO de Jaurès et jusque dans son appartenance aux "majoritaires de guerre". Le normalien, agrégé d'histoire et professeur au lycée Louis-le-Grand, est également pris en compte. Ce sont aussi les activités multiples et complémentaires du critique et de l'historien d'art qui sont étudiées, permettant de mieux connaître l'érudit et le vulgarisateur de la peinture et de la gravure du XIXe siècle, le théoricien de la reconstruction urbaine d'après la Grande Guerre, le défenseur des arts décoratifs et de l'architecture - entre Art Nouveau et Art Déco -, le promoteur de l'art social et de l'art français, le collaborateur de nombreux journaux et revues, le titulaire de la chaire d'histoire de l'art à la Faculté de Lyon et le conservateur du Musée des Beaux-Arts de Lyon.

01/2014

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Histoire de France

La source. Mémoires d'un message : Oudjehane, 11 mai 1956

"La jeune fille débouchait du sentier qui menait à la source. D'un buisson, un soldat a surgi, il a couru vers elle. Elle a posé sa cruche à ses côtés et lui a fait face. Le soldat l'a renversée. Elle a hurlé. Depuis sa maison, son père l'a entendue et s'est précipité à son secours. Il s'est jeté sur le soldat, l'immobilisant à terre. D'autres soldats sont arrivés." (Nour) "Alors qu'elle effectuait une opération de contrôle dans une mechta du douar d'El Ancer, une section de parachutistes a été attaquée par une bande rebelle appuyée par la population. Le combat a été très violent, allant jusqu'au corps à corps. Les militaires ont eu un tué et un blessé, 79 rebelles ont été abattus." (La Dépêche de Constantine). Ce jour-là, 11 mai 1956, dans le village d'Oudjehane, près de la moitié de la population fut tuée. Pourquoi ? Que s'est-il réellement passé ?

09/2013

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Beaux arts

La peinture me regarde. Ecrits sur l'art, 1974-2019

Il n'est pas anodin que la première question de l'entretien disposé par Christian Prigent en préambule de ses écrits sur la peinture soit la suivante : "Qu'appelez-vous 'poésie' ? " Lui-même n'en cache pas la raison : "Je ne suis pas un critique d'art. Je regarde la peinture à partir de ce qui m'obsède : le langage poétique. C'est peut-être une façon de ne pas voir comme il faudrait. Mais c'est une façon de voir. Il y a des précédents". "Peinture comme poésie" : tel est donc le mot d'ordre que le lecteur trouvera richement décliné au fil de ces quelques cinquante textes écrits entre 1974 et aujourd'hui. Issues de diverses revues et réparties en plusieurs sections, ces analyses critiques concernent tantôt les peintres de Supports/Surfaces (Dezeuze, Viallat, Arnal, Boutibonnes...), tantôt des phénomènes de la peinture ancienne revus par l'oeil moderne (anamorphoses, motifs non figuratifs du Livre de Kells...), tantôt la peinture de grands peintres du siècle dernier (Twombly, Bacon, Hantaï...), tantôt celle de contemporains et "amis" de l'auteur (Pierre Buraglio, Mathias Pérez...), tantôt enfin d'autres disciplines artistiques à l'origine de questionnements semblables (la gravure, l'image pornographique, la photographie...). Loin cependant d'accumuler des analyses disparates, le livre les enserre dans une armature conceptuelle. Ce qui les apparente, c'est en effet cette même expérience qui fonde aux yeux de Christian Prigent l'identité de la poésie et de la peinture : celle d'un "désarroi" de la représentation, dans lequel la moindre forme se désigne elle-même comme insuffisante en regard du réel informe. Or cette expérience n'est pas uniquement un constat critique, elle est la sensation même dont l'auteur déclare partir lorsqu'il écrit : "Je crois que ce qui fait écrire, c'est la conscience à la fois douloureuse et jouissive de cette 'différence' entre la polyphonie inaraisonnable de l'expérience et le monologue positivé et médiatisé". . Ces essais sur la peinture ne sont donc en rien des à-côtés de l'oeuvre, mais le révélateur du questionnement d'un écrivain pour qui, non moins que peinture et poésie, poésie et critique sont intimement liés.

08/2020

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Sciences politiques

Mon combat contre le féodalisme financier. 50 éditoriaux 1995/2012

Jacques Cheminade est l'ennemi de l'oligarchie financière et de son idéologie prédatrice, contre laquelle il s'efforce de servir la cause des générations à naître. La vision oligarchique, elle, veut régner sur ceux qu'elle considère comme des animaux, dont elle espère contrôler le " temps de cerveau disponible " et manipuler les préjugés. Le candidat à l'élection présidentielle de 2012 livre ici ses repères pour que son itinéraire aide le lecteur à voir où on le mène. Et se soulève avec un projet, sans tomber dans une dépression impuissante ou une rage autodestructrice.

01/2012

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Histoire internationale

Seth Sendashonga 1951-1998. Un rwandais pris entre deux feux

Ce livre honore la mémoire d'un Rwandais, Seth Sendashonga, qui s'est battu contre deux dictatures : celle qui a précédé et celle qui a suivi le génocide de 1994. Sa publication coïncide avec le quinzième anniversaire de son meurtre (le 16 mai 1998), mais prend date pour l'espoir que Sendashonga incarnait : celui d'un Rwanda où la vérité ne s'abîme plus dans le clivage hutu-tutsi.

05/2013

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BD tout public

Curiosity shop Tome 2 : 1915 - Au-dessus de la mêlée

L'Espagne, en 1915. La Grande Guerre ravage l'Europe. L'Espagne, neutre, est partagée entre les partisans de l'Entente, ceux de la Triple Alliance et ceux qui veulent profiter du drame : les contrebandiers. En ces temps incertains, Max Prado grandit comme elle peut. Depuis le décès mystérieux de son père, elle aide Luna Sadicario à gérer les affaires du Curiosity Shop, étrange magasin d'antiquités. Un vieil ami de Luna, Zarkowsky, lui propose d'aller à la recherche de la merveille des merveilles : la Table de Salomon, offrant connaissance et pouvoir à qui la possède. Cette dernière refuse, aussi Zarkowsky s'associe avec un autre trafiquant de la même trempe : le ténébreux Valsapena. Voulant détourner Luna de ses activités de contrebande d'armes, souhaitant aussi se plonger dans les mystères du passé plutôt que dans les frustrations du présent, Max force la main de son amie. Une nouvelle fois, voici donc Max face à Valsapena... Nous sommes en 1915. Le monde a commencé à basculer et ne sera plus jamais le même. Et Maxima non plus...

06/2012

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Littérature française

D'ocre et de cendres. Femmes en Algérie (1950-1962)

Alors que l'Algérie est en proie aux violences de la guerre d'indépendance, treize destins d'Oranaises évoquent la vie quotidienne de ces années de braise, avec ses alternances cruelles de gaité, d'amour, d'espoir et de drames.

04/2012

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Critique littéraire

Documents diplomatiques français. 1939 – Tome VI (26 août – 3 septembre)

Présenter la politique étrangère de la France dans tous ses aspects notables, tel est l'objet des volumes des Documents diplomatiques français : pénétrer dans le secret des chancelleries, suivre le regard des diplomates français aux quatre coins du monde et leurs négociations politiques ou commerciales, leur rôle culturel, voir comment s'élabore la décision de politique étrangère à Paris, assister grâce aux procès-verbaux aux entretiens entre les principaux responsables, voilà quelques-unes des possibilités offertes aux lecteurs avides d'une histoire fondée sur des sources irréfutables. Puisés dans les fonds d'archives du ministère des Affaires étrangères, ces documents, qui concernent les différentes périodes du XXe siècle, des plus récemment ouvertes à la consultation sur les années 1960, aux plus anciennes sur la Grande Guerre, sont sélectionnés avec objectivité et annotés avec soin par des équipes d'archivistes et d'historiens.

12/2012

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Littérature française (poches)

Journal / Charles Juliet Tome 2 : Traversée de nuit 1965-1968

Ce mot, "vivre", comment le comprendre ? Quelles significations lui attribuer ? Que doit-on faire de sa vie ? Quel sens lui donner - ou en recevoir ? Et s'il semble rigoureusement indispensable de se connaître, cet être que je suis, quel est-il ? Dois-je le subir dans tout ce qu'il est ? Ou bien puis-je le transformer ? Mais alors dans quel but, quelle intention ? Les notes rassemblées dans ce Journal font écho à ces questions qui jalonnent l'aventure de la quête de soi.

04/2013

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Critique littéraire

Documents diplomatiques français. 1939 – Tome V (13 août – 25 août)

Présenter la politique étrangère de la France dans tous ses aspects notables, tel est l'objet des volumes des Documents diplomatiques français : pénétrer dans le secret des chancelleries, suivre le regard des diplomates français aux quatre coins du monde et leurs négociations politiques ou commerciales, leur rôle culturel, voir comment s'élabore la décision de politique étrangère à Paris, assister grâce aux procès-verbaux aux entretiens entre les principaux responsables, voilà quelques-unes des possibilités offertes aux lecteurs avides d'une histoire fondée sur des sources irréfutables. Puisés dans les fonds d'archives du ministère des Affaires étrangères, ces documents, qui concernent les différentes périodes du XXe siècle, des plus récemment ouvertes à la consultation sur les années 1960, aux plus anciennes sur la Grande Guerre, sont sélectionnés avec objectivité et annotés avec soin par des équipes d'archivistes et d'historiens.

04/2012

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Littérature française

Tchad Liban Cambodge. Chroniques des années de paix 1950-1970

A la même époque, au milieu du siècle dernier, le Tchad, le Liban et le Cambodge ont été frappés et submergés par de terribles et soudaines vagues de violences qui les ont profondément meurtris et transformés. Le hasard et le déroulement de la carrière de Robert Mazeyrac l'ont conduit dans ces pays pendant leurs dernières années de paix et donc dans des mondes aujourd'hui presque disparus. Il a gardé de ces séjours des impressions fortes et de belles images qui forment la trame de ces chroniques.

04/2013

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Histoire de France

Paroles de poilus. Lettres et carnets du front (1914-1918)

Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...

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Histoire de France

Carnets de guerre 1914-1918 du Médecin Major Jules Beyne

Le médecin général Jules Beyne (1880-1968) est connu comme le fondateur de la médecine aéronautique en France : grâce à lui l’expertise du personnel navigant, la recherche et l’enseignement ont été développés entre les deux guerres mondiales. Mais rares sont ceux qui ont connaissance des épreuves qu’il a partagées, en tant que médecin de son régiment, avec les braves du 283e régiment d’infanterie pendant 1501 jours de guerre. Ce sont les notes, brutes, dans l’état où il les a écrites au jour le jour, que nous présentons. Ces notes dont il disait « En dehors des souvenirs qu’elles fixent ou qu’elles évoquent pour moi, [elles] n’ont d’autre valeur que leur sincérité dans le moment où elles furent écrites ». Cependant, à travers ses réflexions, ses inquiétudes, ses doutes, ses interrogations, on comprend comment un acteur du drame a vécu et analysé le conflit. Il raconte la retraite éperdue des survivants de son régiment décimé dans le combat d’Eton en août 1914.

05/2012

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Critique littéraire

Documents diplomatiques français. 1939 – Tome IV (25 juin – 12 août)

Présenter la politique étrangère de la France dans tous ses aspects notables, tel est l'objet des volumes des Documents diplomatiques français : pénétrer dans le secret des chancelleries, suivre le regard des diplomates français aux quatre coins du monde et leurs négociations politiques ou commerciales, leur rôle culturel, voir comment s'élabore la décision de politique étrangère à Paris, assister grâce aux procès-verbaux aux entretiens entre les principaux responsables, voilà quelques-unes des possibilités offertes aux lecteurs avides d'une histoire fondée sur des sources irréfutables. Puisés dans les fonds d'archives du ministère des Affaires étrangères, ces documents, qui concernent les différentes périodes du XXe siècle, des plus récemment ouvertes à la consultation sur les années 1960, aux plus anciennes sur la Grande Guerre, sont sélectionnés avec objectivité et annotés avec soin par des équipes d'archivistes et d'historiens.

01/2012