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Catalogue d'objets d'art, bronzes d'art et d'ameublement, tableaux. de la collection de feu M. Adolphe Salomon

Extraits

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Poésie

Et toi mon coeur pourquoi bas-tu

Fait des proses et des poèmes que je connais - ou connaissais - par cœur, ce livre n'aspire à rien d'autre qu'à donner un peu de plaisir, et peut-être d'émotion, à ceux qui le liront. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d'admiration, d'une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi : il m'arrive de les dire au soir quand il tombe sur la ville, sur la campagne, sur la neige ou au matin qui se lève sur la mer. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon cœur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l'ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j'ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l'esprit et au cœur, ces mots ailés aux lecteurs. Avec pourtant un dessein nonchalant - changements de lumière, passage du temps, résonances, contrepoints - qu'au fil des pages chacun découvrira. Plaisir. Emotion. Jusque dans les vers et les proses les plus simples de ce livre, il y a encore autre chose une élévation, une hauteur, une sorte d'appel vers ailleurs. " La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffit pas. " Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence. J. 0.

10/2003

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Littérature française (poches)

Presque rien sur presque tout

Avant le tout, il n'y avait rien. Après le tout, qu'y aura-t-il ? (...) Que seraient les hommes sans le tout ? Rien du tout. Ils n'existeraient même pas puisqu'ils sont comme une fleur et comme un fruit du tout. Nous sommes un très petit, un minuscule fragment du tout. Mais que serait le tout sans les hommes ? Personne ne pourrait rien en dire puisqu'il n'y a que les hommes pour en parler. Le tout, sans les hommes, serait absent et mort. (...) Il y a un roman plus vaste que le roman des hommes, c'est le roman du tout. Du tout d'abord tout seul. Premier tome. Formidable, mais inutile. Big bang. Galaxies. Soupe primitive. Diplodocus. Puis des hommes dans le tout. Deuxième tome. Plus beau encore (...) Voulez-vous qu'un homme, qui n'est qu'un homme, quelle misère ! mais qui est un homme, quelle gloire ! raconte aux autres hommes, même misère et même gloire, cette grande Big Bang story, ce grand roman du tout ? Presque tout. Presque rien. Presque rien sur presque tout.

01/1998

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Littérature française

Au revoir et merci

"Trente-sept ans, bourgeois, vie sexuelle normale, plus d'argent que la moyenne, bonne santé, bonnes études, ni beau ni laid, un certain appétit pour la gloire, à défaut pour la publicité : je me présente. Quoi faire ?". Issu d'une lignée d'aristocrates qui ont su se rendre illustres à travers l'histoire de France, suffisamment nourri de préjugés pour les dominer avec un cruel humour, Jean d'Ormesson se pose constamment une interrogation rieuse, lucide et sans illusion sur son rapport à la famille, à la société, à l'époque dont il est le filtre et le témoin. Il se situe, par-dessus tout, avec ironie et gravité, en face de son irrésistible vocation d'écrivain. À travers une féroce autocritique, le lecteur voit peu à peu se dessiner et prendre un étonnant relief les grands thèmes secouant notre fin de siècle. Les problèmes vitaux sont posés, dans ce texte, sur un ton de véhémence souvent farceuse, parfois tendre. Mais ils sont soutenus du début à la fin par une volonté courageuse : y voir un peu plus clair dans l'homme d'aujourd'hui comparé à celui d'autrefois apparaît ici comme un devoir.

03/1976

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Littérature française

Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée

Dans ce livre - est-ce un roman ? est-ce un essai ? - l'auteur d'Au plaisir de Dieu fait un bilan plein d'humour et de malice de sa propre vie, de sa réussite éclatante, qui le surprend lui-même. Il évoque d'abord la mémoire de son père, ambassadeur de France, dont il trace un admirable portrait. Qui est ce "vagabond" qui passe sinon Jean lui-même ? Quand dit-il la vérité ? Quand rêve-t-il ? La jeune Irlandaise Lady Ann a-t-elle existé ? A-t-elle connu avec Lord Fitz-Gerald, colonel aux Gardes, un amour tragique ? Leur histoire est si belle que nous ne cherchons pas à démêler la fiction de la réalité. Autre épisode étonnant de ce livre, c'est celui de l'arrivée des Vikings au Pérou, au X ? siècle. Cette épopée maritime est un chapitre de La Gloire de l'Empire, alors que l'histoire de Lady Ann est un chapitre d'Au plaisir de Dieu. L'histoire, la poésie, les deux sources d'inspiration de l'écrivain. Ce livre, comme seul un fervent de Chateaubriand pouvait en écrire (la prose de Jean nous fait penser plus d'une fois à celle du vicomte - au fait, sont-ils parents ?), s'achève sur une profession de foi religieuse que l'on ne peut lire sans émotion. Et de dessous son ombrelle trouée, le vagabond prestigieux nous jette un regard plein d'ironie et d'amitié.

05/1978

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BD tout public

Les rues de Lyon N° 28 : La Grande Brasserie. 3 siècles de bière en terre lyonnaise

Où comment comment la bière et les brasseries naquirent à Lyon.

04/2017

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Littérature française

Fille aux bluets. Un paysan de l'ancien régime

Mes doux loisirs / par Jeanne HenryDate de l'édition originale : 1881Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

08/2013

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Policiers

Les enquêtes de Louis Fronsac : L'éxécuteur de la haute justice

Une nouvelle enquête de Louis Fronsac. 1645 : la cour de France est déchirée, menacée de toutes parts. On a tenté de renverser Mazarin deux ans plus tôt. L'équilibre est fragile quand débarque des Pays-Bas celui qui se dit le fils du duc de Rohan. Agé d'à peine quinze ans, il pourrait devenir le chef de file des huguenots de France Mais le duc d'Enghien laisse entendre qu'il est un imposteur... L'ancien notaire, Louis Fronsac, désormais chevalier, est chargé de découvrir la vérité. Aidé de son ami de toujours, Gaston de Tilly, leur enquête les conduit en plein quartier de la Bastille. Un certain Jean-Baptiste Poquelin vient d'y installer son Illustre Théâtre et va bientôt les seconder.

09/2020

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Pléiades

Oeuvres. Réunit Au revoir et merci ; La gloire de l'Empire ; Au plaisir de Dieu ; Histoire du juif errant

"Je suis, à ma façon, un amateur d'histoire, un spectateur du bon Dieu. Dans la mesure de mes moyens, j'étais, j'essayais d'être, je suis toujours ou j'essaie d'être le témoin du temps qui passe et de ma propre vie. C'était l'ambition avouée de La Gloire de l'Empire et d'Au plaisir de Dieu. Au revoir et merci n'avait pas d'autre sens. Est-ce qu'il y a rien d'autre à faire, pour un écrivain, pour un homme, que de s'efforcer de comprendre notre monde et sa vie ? Est-ce qu'il existe d'autre tâche pour moi que de balancer mon fanal le long des trains étincelants du temps qui nous emporte ? Je suis une espèce de lampiste de l'histoire. Je suis une espèce d'agent secret de Dieu. Peut-être, un jour, tremblez, bonnes gens ! je m'en expliquerai à nouveau." Jean d'Ormesson, Au revoir et merci, préface de 1976. Comme on lui demandait un jour s'il n'avait pas été tenté de varier son style, Jean d'Ormesson répondit qu'il était au contraire heureux d'avoir pu rester identique à lui-même. "C'est pour cela, précisait-il, que vous retrouverez, par clin d'oeil et comme une marque de fabrique, dans chacun de mes livres un passage d'un livre précédent." Le lecteur découvrira ces discrets rappels dans les quatre ouvrages ici réunis et dont, c'est la première vertu d'un tel recueil, l'unité saute aux yeux : la préoccupation essentielle de l'auteur et de ses personnages, le trait commun à toutes les histoires auxquelles ceux-ci donnent vie (récit d'une jeunesse, histoire d'un Empire, histoire d'une famille, histoire sans fin des pérégrinations du Juif errant), c'est le temps. Le temps qui dure, le temps qui passe, celui contre lequel on remporte parfois des victoires plus ou moins éphémères : "Il n'y a qu'une chose sous le soleil qui mette un terme, pour un temps, à l'écoulement perpétuel : c'est l'amour." Entré en littérature pour des raisons (selon lui) "douteuses", Jean d'Ormesson a construit une oeuvre sur le "mélange du temps historique et du temps individuel", en héritier de Chateaubriand ("Chaque âge est un fleuve qui nous entraîne...") mais aussi, peut-être, de Borges : "La croyance générale a décidé que le fleuve des heures, le temps, s'écoulait vers l'avenir. Imaginer un sens contraire n'est pas moins raisonnable et en tout cas plus poétique." Etabli en lien avec l'auteur, préfacé par Marc Fumaroli, ce volume propose en outre, grâce à Bernard Degout, des notices retraçant la "carrière" des ouvrages inscrits à son sommaire, et de nombreux documents aujourd'hui inaccessibles, comme le magnifique article par lequel Jacques Le Goff salua en 1971 La Gloire de l'Empire, "oeuvre pionnière" marquant la naissance de "l'histoire-fiction".

04/2015

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Policiers

Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour : Wartburg, 1210

Une nouvelle enquête du célèbre héros du Moyen-Age, Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour. 1209. L'armée des croisés vient de prendre Béziers et d'y massacrer tous ses habitants, hérétiques ou non. Terreur, pillage et violences vont désormais régner dans le Toulousain. C'est ce que redoute le chevalier Guilhem d'Ussel, dont le château a déjà été ravagé par ses ennemis. Il décide donc d'abandonner son fief et de traverser le royaume de France avec ses gens afin de les mettre à l'abri, un voyage qu'il sait périlleux à cause des brigands, des seigneurs rapaces et des bandes de croisés qui gagnent le midi. Parmi ces derniers, il n'imaginait pas reconnaître des chevaliers allemands qu'il a vaincus quelque quinze ans plus tôt et qui veulent leur revanche. Quand il partira pour le château de Warburg en Thuringe afin de revoir son ami, le minnesinger Wolfram, d'Eschenbach, ses ennemis se lanceront à ses trousses. Mais il découvrira que ses pires adversaires ne sont pas ces chevaliers qui complotent pour l'empereur Othon, ni la neige et les bandes de loups affamés, mais les sorcières de Goslar qui se rassemblent pour la nuit de Walpurgis et dont la plus redoutable a sacrifié sa belle-fille Blancheflor à cause de sa beauté.

04/2019

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Littérature française

Le bonheur à San Miniato

" Il y avait deux bouteilles de champagne dans le coffre de la voiture. Nous les débouchâmes toutes les deux et nous bûmes au goulot à la santé de Pandora. - Au passé ! dis-je en riant. - Au passé, vieux frère ! dit Javier. - Au passé ! dit Agustin. - A l'avenir ! dis-je en vidant la dernière des deux bouteilles. A l'avenir qui n'est rien d'autre qu'un passé en voie de fabrication. Nous avions bu pas mal. Nous avions un peu pleurniché. Nous arrivâmes à l'aéroport en faisant des zigzags et dans un état de gaieté inquiétant. Un policeman britannique nous regarda avec soupçon. - Nous sommes des partisans de l'avenir, lui dit Agustin. - C'est là, dit Javier, que nous avons l'intention de passer le reste de notre vie. Notre ami s'y installe. Nous l'accompagnons jusqu'à l'avion. Nous restâmes debout quelques instants, la tête un peu tournée, ne sachant plus de quoi parler. - Mon Dieu ! dit Agustin, qui était saoul comme un Polonais, qu'avons-nous fait de notre vie ? - Mais des souvenirs, lui dis-je. Nous en avons fait des souvenirs. Et peut-être une histoire. Il n'y a pas mieux qu'une histoire pour tâcher de sauver le monde. "

02/2004

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Livres 3 ans et +

Grosse colère

Robert a passé une très mauvaise journée. Il n'est pas de bonne humeur et en plus, son papa l'a envoyé dans sa chambre. Alors Robert sent tout à coup monter une Chose terrible. Une Chose qui peut faire de gros, gros dégâts... si on ne l'arrête pas à temps.

04/2000

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Romans de terroir

Le paradis pour demeure

Ca commence par une discrète virée à Paris, pour voir des filles. Quand on est agriculteur et célibataire dans un trou paumé près de Saint-Marcel-sur-Creuse, pas facile de trouver la perle rare. Bertrand rencontre ainsi Marianne, plutôt jolie fille et SDF au passé chargé, à qui il offre le gîte et le couvert contre rien. Et plus si affinités. Au village où il ne se passe jamais quoi que ce soit, la Parisienne, impulsive et grande gueule, provoque à tout va et, surtout, cherche des noises à Gilles dont Bertrand a toujours préféré se méfier. En fait, ici, tout le monde devrait se méfier de tout le monde. Même si Joël, le képi vissé sur la tête, veille... Entre humour noir et polar, un roman très actuel.

01/2013

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Littérature étrangère

Champs d'honneur

O.L.N.I, objet-littéraire-non-identifié ; attention, une fois entre vos mains, ce livre n'est pas à lâcher. Après, il sera trop tard... La prose de D. L. Birchfiel est hantée. La paranoïa générée par le traumatisme post-vietnamien n'y est pas pour rien. Cette écriture est heurtée, violente. Directe, elle frappe l'imagination et l'histoire des Indiens choctaws d'hier et d'aujourd'hui en échouant ses meurtrissures sur les rivages de la science-fiction. Birchfield est l'un des principaux représentants d'un courant d'avant-garde des nouveaux écrivains indiens, Natives American, incarné par Gerald Vizenor et ses auteurs, plus proches de la survivance active que des postures victimaires qui ne trompent plus personne. Ces pages sont hachées, underground et pour tout dire, masculines. Les mots de D.L. Birchfield sont une irruption dérangeante, mais salvatrice, dans le petit monde ronronnant des littératures ethnico-plaintives. Entre l'univers de l'armée américaine et celui des guerriers choctaws grondant sous la terre, il n'y a pas l'espace d'un papier à cigarette. Un redoutable panachage entre le surréalisme allumé du Chippeway Gerald Vizenor et la fantaisie débridée et noire du Paiute Adrian C. Louis.

04/2009

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Policiers

Solarsteinn

"Fruits défendus en terre du Nord. Solarsteinn rappelle que "science sans conscience n'est que ruine de l'esprit".

07/2019

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Non classé

Entre ciel et terre

A tous ceux que j'aime et qui illuminent ma vie. Spécialement à mes parents que j'aime tendrement. Ces quelques mots pour qu'ils aient le coeur au chaud. Je ne pourrais rien écrire sans ce qu'ils me donnent. Et qui me donne envie dire tout ce qui est beau. Pour eux, ces quelques rimes et ces jeux de mots.

05/2019

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Littérature française

Et toi mon coeur pourquoi bats-tu ? [EDITION EN GROS CARACTERES

Ce livre aspire à donner du plaisir et peut-être un peu d'émotion à ceux qui le liront. Il est fait de proses et des poèmes que je connais par coeur. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui à force de familiarité, d'admiration, d'une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi. Ils tournent pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Les textes réunis ici ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence.

11/2018

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2 : Le vagabond qui passe sous une ombrelle trouée ; La douane de mer ; Voyez comme on danse ; C'est une chose étrange à la fin que ce monde ; Comme un chant d'espérance ; Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Aux lecteurs abordant le continent d'Ormesson s'offrent deux entrées. D'un côté l'oeuvre du bâtisseur de cosmogonies, adressées au plus large public, mais suscitant l'intérêt d'astrophysiciens ; de l'autre celle de l'écrivain travaillant une matière intime. En réalité, les livres de Jean d'Ormesson entrelacent si bien ces deux aspects que l'interrogation sur le monde et la quête autobiographique n'y font qu'un. "Je ne crois qu'à l'anecdote et à la métaphysique", dit l'un de ses personnages. Ce second tome, dont Jean d'Ormesson a composé lui-même le sommaire, s'ouvre sur une renaissance. Le récit intitulé Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée (1978) marque un retour à la littérature après un passage à la direction du Figaro. Le volume se referme sur un autre texte autobiographique, Je dirai malgré tout que cette vie fut belle (2016), dans lequel l'auteur met sa vie en procès. Entre ces deux pôles, quatre livres décisifs. Roman des romans, La Douane de mer (1994) est animé par une gigantesque ambition littéraire, tandis que Voyez comme on danse (2001) s'épanouit au milieu des ruines de l'Histoire. Pour d'Ormesson "le monde est un puzzle", et il revient au romancier d'en assembler les pièces, quitte à faire vacilIer le genre du roman, comme dans C'est une chose étrange à la fin que le monde (2010), que vient compléter Comme un chant d'espérance (2014), son testament spirituel. L'immense popularité de Jean d'Ormesson a pu contribuer à masquer ses audaces. Or l'art de la conversation, dont il était un maître, trouve des échos surprenants dans des formes dialoguées qui bousculent les règles de la narration. L'oeuvre de l'un des plus égotistes de nos écrivains est ici éclairée par un stendhalien éminent : Philippe Berthier.

09/2018

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Littérature française

Et moi, je vis toujours

Il n'y a qu'un seul roman - et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages : l'Histoire. Tout le reste est imitation, copie, fragments épars, balbutiements. C'est l'Histoire que revisite ce roman-monde où, tantôt homme, tantôt femme, le narrateur vole d'époque en époque et ressuscite sous nos yeux l'aventure des hommes et leurs grandes découvertes. Vivant de cueillette et de chasse dans une nature encore vierge, il parvient, après des millénaires de marche, sur les bords du Nil où se développent l'agriculture et l'écriture. Tour à tour africain, sumérien, troyen, ami d'Achille et d'Ulysse, citoyen romain, juif errant, il salue l'invention de l'imprimerie, la découverte du Nouveau Monde, la Révolution de 1789, les progrès de la science. Marin, servante dans une taverne sur la montagne Sainte-Geneviève, valet d'un grand peintre ou d'un astronome, maîtresse d'un empereur, il est chez lui à Jérusalem, à Byzance, à Venise, à New York. Cette vaste entreprise d'exploration et d'admiration finit par dessiner en creux, avec ironie et gaieté, une sorte d'autobiographie intellectuelle de l'auteur.

01/2018

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Littérature française

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle. Volume 2 [EDITION EN GROS CARACTERES

Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce " monde d'hier?" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : " Vous n'imaginiez tout de même pas, que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires?". Les aventures d'un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l'éternité, et qui nous emportera...

05/2016

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Littérature française

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle. Volume 1 [EDITION EN GROS CARACTERES

Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce " monde d'hier?" si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : " Vous n'imaginiez tout de même pas, que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires?". Les aventures d'un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l'éternité, et qui nous emportera...

05/2016

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Littérature française (poches)

Comme un chant d'espérance

" Il y a quatorze milliards d'années, une explosion se produit. En naissent les étoiles, les galaxies, le Soleil et la Lune, la Terre, la guerre du feu, l'acropole d'Athènes, la Grande Muraille de Chine, les Confessions de saint Augustin, Le Songe de sainte Ursule par Carpaccio et Le Songe de Constantin par Piero Della Francesca, La Cantate du café de Bach et La Vie parisienne d'Offenbach. J'écris ces mots. Et vous les lisez. Le monde s'est mis en marche. Que s'est-il donc passé ? " Jean d'Ormesson tente avec gaieté de percer le mystère du rien, c'est-à-dire du tout. Ravissements et surprises sont au rendez-vous de son épatante entreprise.

10/2015

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Littérature française

Dieu, les affaires et nous. Chronique d'un demi-siècle

Il est démocrate, il est libéral : cet écrivain n'a jamais cessé d'affirmer ses convictions. Si l'idée de faire de la politique ne lui a pas traversé l'esprit, le spectacle de la politique, du combat des idées, de la marche du monde l'a fasciné. Il s'est toujours engagé. Nous sommes liés au monde et il nous faut participer au grand jeu des événements qui nous entourent parce que nous dépendons de l'histoire et que l'histoire dépend de nous. Ces textes surprennent par leur fraîcheur et leur allant. Dix ou trente ans après, ils continuent d'exciter l'esprit et de donner les causes des événements actuels. On y trouvera des portraits de grands hommes, des reportages à l'étranger, bien sûr des commentaires et des prises de position sur la politique intérieure française. Il faut relire les écrits passés (et toujours actuels). Sinon comment juger ceux qui jugent et voir s'ils ont eu tort ou raison ? Comment savoir si un commentateur de l'actualité porte un regard juste sinon en vérifiant après coup ses analyses et ses prévisions ? Pour dire s'il est équitable, il faut attendre que la passion tombe et que l'histoire ait au moins commencé à faire son oeuvre. C'est donc un bel exercice de vérification auquel se livre l'auteur. Il s'est parfois trompé. Sur plusieurs points, les faits lui ont donné raison. Pendant toutes ces années, Jean d'Ormesson a observé le monde et les hommes et les femmes qui nous gouvernent. Prenez parti, dit-il, et trompez-vous sans trop de bassesses. Ceux qui ne défendent pas leurs amis sont ignobles. Ceux qui ne défendent que leurs amis sont aveugles. Il faut se débrouiller dans ce labyrinthe. C'est ce qu'on appelle l'honneur des hommes.

08/2015

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Policiers

La vieille dame qui ne voulait pas mourir avant de l'avoir refait

Depuis qu'une mystérieuse « bande de vieux » exécute un à un leurs lieutenants, Zampierri et Stan-le-Slave, barons de la pègre, se perdent en conjectures. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il semblerait qu'une vieille dame veuille leur peau. Cette femme, c'est Pauline Verdi – quelques décennies au compteur, passées pour la plupart dans le militantisme armé. Espagne, Indochine, Algérie, elle a été de toutes les luttes antifascistes et anti-impérialistes. Et si elle réactive aujourd'hui ses anciens réseaux, c'est pour une raison bien personnelle : la famille. Et la vengeance...

02/2015

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Policiers

Les aventures d'Olivier Hauteville : La Bête des Saints-Innocents

1590. Pour conquérir son royaume que la Sainte Ligue lui refuse, le protestant Henri de Navarre met le siège aux portes de Paris. Durant trois mois, plus aucun vivre ne pénètre dans la capitale. Au point culminant de la famine, la dépouille d'une femme est retrouvée dans le cimetière des Saints-Innocents en partie dévorée. D'autres découvertes tout aussi macabres suivent. S'agit-il de crimes commis par des lansquenets affamés ou, plus terrifiant, de forfaits perpétrés par une bête diabolique ? Car le commissaire Louchart, forcené ligueur, est persuadé, de l'existence d'un loup-garou qui vient des enfers meurtrir les Parisiens à la demande de l'hérétique Henri IV. La plupart des Seize, ces bourgeois de la Ligue qui dirigent Paris en l'absence du duc de Mayenne, en sont comme lui convaincus. Mais Olivier Hauteville, revenu dans la capitale, craint un plan plus machiavélique encore.

03/2014

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Musique, danse

Le succès d'une amitié

Nous avons grandi pauvres dans des quartiers riches, nous avons essuyé les plâtres et vécu des drames, mais nous sommes toujours restés proches de ce que nous sommes. Nous avons enchanté des dizaines de milliers de fans et gagné plus d'argent qu'on n'en a jamais rêvé. Nous avons réconforté des gens et fait hurler des centaines d'autres. Nous avons fait des erreurs, nous avons fait de grandes choses. Nous avons été des stars, nous avons été des parias. Nous avons été sensibles à la misère du globe, nous l'avons parfois oubliée pour préférer nos intérêts. Nous n'avons jamais été meilleurs ni pires que les autres, nous avons juste réussi à être ce que nous voulions. Mais jamais, jamais, jamais, nous n'avons lâché l'affaire. Jamais nous n'avons baissé les bras. Nous sommes les acteurs de notre succès, nous ne devons rien à personne, à part à vous qui lisez ces lignes. Personne ne nous enlèvera ça. De la 9e Zone jusqu'à la scène de Bercy, nous avons été, nous sommes, et nous resterons la Sexion d'Assaut. Un groupe de huit adolescents liés par une amitié indéfectible qui nous a permis de tout inventer. Des refrains, des carrières, des vies. Nous avons tout fait ensemble, nous avons tout géré, le succès comme la tempête, les coups de chance et les coups de pute. Jamais nous ne nous sommes tirés dessus. Jamais. A cause de ce que nous avons traversé, nous sommes unis. Et nous le resterons.

11/2013

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Littérature française

Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit

Non pas suite mais peut-être complément du précédent roman, ce livre-ci se décline en trois parties et chacune correspond à une question ou à un constat que tout esprit un peu affuté pose. Un roman de société : "Tout passe." Nous vivons une époque de transition, les livres, la famille, les mœurs, les frontières, les monnaies jusqu'à la religion. Tout se sait puisque, par la Toile, chacun est immédiatement informé du sort de tous. Pour illustrer ce propos, se déroule une histoire sentimentale contemporaine où un bouddhiste milliardaire et communiste fait irruption dans une famille traditionnelle. Un roman d'amour : "Rien ne change." Un écrivain cherche sa voie et il ne s'en sort que par l'amour d'une femme, Marie. Il se donne à elle qui le rend à lui-même. L'amour est plus important que la littérature et que tout le reste. Il ne consiste pas à se regarder dans les yeux mais à regarder le monde ensemble. Le spectacle du monde entraîne leur étonnement et leur admiration, qui sont à la racine de toute connaissance. Le roman de société s'est changé en roman d'amour, qui lui-même va se changer en roman de l'univers. Un roman de l'univers : "Il y a au-dessus de nous quelque chose de sacré." Au grand-père - désormais classique - de l'auteur, à Pama le bouddhiste, à Marie, s'ajoute Dieu comme un des principaux personnages du livre. Car comment peut-on parler d'autre chose que de Dieu ? Suit une petite histoire de l'humanité par ceux qui l'ont pensée et faite : les philosophes et les scientifiques. Un combat s'est engagé entre Dieu et la science. La position de l'auteur, catholique et agnostique, est de laisser ses chances à Dieu. Ce livre est aisé et profond. On y retrouve ce qui a fait le succès des précédents ouvrages : la foi en la littérature, l'importance des sentiments, l'absence d'illusions, le goût du bonheur, la recherche de la vérité. Le tout comme soulevé par la grâce d'un style et d'une écriture ailée.

08/2013

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Littérature française

Le marquis de Sade : l'homme et l'écrivain, d'après des documents inédits, avec une bibliographie

Promenade en Égypte... / Harry AlisDate de l'édition originale : 1895Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur sur le site hachettebnf.fr

05/2013

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La Conversation

« Il y a des moments où l'Histoire semble hésiter avant de prendre son élan : Hannibal quand il décide de passer les Alpes avec ses éléphants pour frapper Rome au cœur ; César sur les bords du Rubicon ; le général de Gaulle à l'aube du 17 juin 1940, quand il monte dans l'avion qui va l'emmener vers Londres, vers une résistance qui peut paraître sans espoir. C'est un éclair de cet ordre que j'ai tenté de saisir : l'instant où Bonaparte, adulé par les Français qu'il a tirés de l'abîme, décide de devenir Empereur. » À travers une conversation imaginaire et décisive entre Napoléon Bonaparte et Jean-Jacques Régis Cambacérès, son deuxième consul, Jean d'Ormesson explore la tension entre l'esprit révolutionnaire républicain et le désir de puissance. Il met en scène un Cambacérès ensorcelé par le charismartique Bonaparte. Si tous les mots prêtés à Bonaparte ont bien été prononcés par lui, l'auteur forge ce dialogue fictif à la veille de l'avènement du Premier Empire, aux Tuileries, vers le début de l'hiver 1803-1804.

09/2012

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Policiers

La mort s'invite à Pemberley

Rien ne semble devoir troubler l'existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sour préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l'imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d'automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sour d'Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s'invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.Dans La mort s'invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l'ouvre de Jane Austen à son talent d'auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés et camper avec brio une intrigue à suspense. Elle allie une grande fidélité aux personnages d'Austen au plus pur style de ses romans policiers, ne manquant pas, selon son habitude, d'aborder les problèmes de société - ici, ceux de l'Angleterre du début du XIXe siècle.

05/2012

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Romans de terroir

Les larmes des Polonaises

Hiver 1922. Maria Duszenka, vingt ans, débarque avec son bébé en gare de Montceau-les-Mines dans le flot d'immigrants polonais embauchés par les Houillères. Accueillie dans l'humble logement de son oncle, elle revit. Bien que fille-mère, elle trouve un emploi de trieuse de charbon. La vie l'emmènera chez les métallos du Creusot, entre les tumultes de la guerre et les grandes grèves du Charbon et du Fer.

04/2013