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Sciences politiques

Comités d'action lycéens. Les lycéens gardent la parole

Leçons de physiologie générale et comparée, par Raphaël Dubois,... I. Phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. II. Biophotogénèse, ou production de la lumière par les êtres vivants Date de l'édition originale : 1898 Sujet de l'ouvrage : Physiologie comparée -- Ouvrages de référence Contient une table des matièresAvec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/1968

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Poésie

Poétique N° 123

Arthur Danto. L'Art contemporain et la clôture de l'Histoire. Arthur Danto confronte ici sa conception de l'histoire des arts visuels aux deux grands " récits " interprétatifs qui ont accompagné et organisé cette histoire depuis la Renaissance : celui, classique, instauré au XVIe siècle par Giorgio Vasari, pour qui l'histoire de la peinture traduisait un progrès constant de la représentation, et celui, " moderniste ", qu'a illustré Clément Greenberg, défenseur d'un art libéré de toute fonction figurative, et de plus en plus centré sur sa propre essence. Ainsi relativisée par cette confrontation, la théorie de Danto, qui se veut " post historique " et dégagée des critères esthétiques jusque-là dominants dans la définition de l'art, s'ouvre sur une perspective plus vaste, qui dépasse les traits spécifiques de l'art contemporain et les querelles souvent stériles qui s'y attachent. Elle suggère une vision au second degré, où les théories successives s'articulent à leur tour en une histoire de la philosophie de l'art. Dans ce livre d'un humour ravageur, ce philosophe peu banal, qui est aussi l'un des critiques les plus influents de ce siècle, nous offre l'expression la plus stimulante de sa pensée sur l'art.

09/2000

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Communication - Médias

Communications N° 109 : Les Arts et les âges de la vie

Ce volume est né de la conviction que, pour comprendre l'importance anthropologique des arts, il faut prendre en compte le fait que les humains créent et interagissent avec les arts tout au long de leur vie, de la petite enfance à la vieillesse. Pourtant, à ce jour, on n'a accordé que peu d'attention à la question de l'évolution des pratiques créatrices et des conduites esthétiques au fil de la vie, en particulier pendant l'enfance, l'adolescence et la vieillesse. Le numéro est organisé autour de trois questions. La première est celle de la représentation des âges de la vie par les arts. Si les oeuvres d'art ont grandement contribué à la diffusion de certains systèmes des âges de la vie, elles ont aussi permis d'interroger leur signification. La deuxième question est celle de l'évolution des activités créatrices tout au long de la vie. Selon la conception dominante en Occident, les artistes atteignent le sommet de leur créativité durant les années qui s'étendent de l'entrée dans la vie d'adulte aux premières manifestations de la vieillesse. En réalité, ce biais fausse notre compréhension de la diversité des parcours de vie artistiques. La troisième question est celle des conduites esthétiques. Leur évolution au cours de la vie n'a été que peu étudiée à ce jour, sinon en termes de psychologie développementale (pour l'enfance) ou de déficits cognitifs attentionnels (pour la vieillesse). Il en résulte notamment une mécompréhension de la spécificité des pratiques esthétiques des enfants et du délicat équilibre entre la spontanéité de la curiosité et l'acculturation sociale dont elles témoignent. Or, du fait de la pression sociale, cet équilibre est souvent perdu à l'âge adulte.

11/2021

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Poésie

Haïkus. Instants du quotidien

Ce nouveau volume des " Classiques en images " propose de renouer avec la tradition du poème court japonais à travers une sélection de 60 haïkus exclusivement consacrés aux gestes de la vie quotidienne. Ce recueil célèbre avec poésie et raffinement la vie de chaque jour avec ses gestes répétitifs (d'écrire une missive jusqu'à enfiler ses chaussettes, se laver les dents...). Ses instants d'oisiveté une fois le travail accompli (allumer la bougie, se peindre les ongles...) ou de joies partagées avec l'enfant (la têtée, le coucher...). La poésie qui partage notre quotidien permet aussi de s'en éloigner sans le fuir.

10/2021

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Sociologie

Communications N° 106 : Post-censure(s)

Numéro dirigé par Catherine Brun et Philippe Roussin Dans la définition libérale de la démocratie qui prévaut aujourd'hui, liberté d'expression et démocratie semblent se confondre : idées et écrits doivent pouvoir circuler sans entraves. Tel est, depuis les Lumières, le récit du libéralisme, qui a souvent placé la lutte contre la censure au coeur de l'histoire du modernisme artistique et littéraire. C'est ce récit que les démocraties libérales ont opposé à la situation de la création et de l'art des régimes totalitaires, dans les périodes de guerre froide comme aujourd'hui. Depuis plusieurs décennies, la foi dans les vertus et les bénéfices de la liberté d'expression a, pourtant, été largement remise en cause tandis que la notion de censure s'est elle-même considérablement élargie : elle ne désigne plus seulement les interdictions prononcées par l'Eglise ou l'Etat mais un processus social continu de filtrage des opinions conduisant à un conformisme idéologique et artistique. L'attention des censeurs s'est aussi déplacée de l'imprimé aux média visuels et à l'internet. Par ailleurs, les Etats ne sont plus désormais les seuls ni même les premiers acteurs de la censure. Enfin, dans les sociétés libérales, où l'Etat affiche sa neutralité en matière de moeurs, la " société civile " a surgi comme source critique et normative potentielle, modifiant le visage de la censure en la privatisant. Les exemples de pressions abondent, ces dernières années, ainsi que les poursuites intentées par diverses associations ou communautés. C'est sans doute que nous sommes à l'ère de la " post-censure ", celle des opérations civiles, médiatiques, numériques, multinationales de recouvrement ou de neutralisation de gestes créatifs, d'énoncés (fussent-ils haineux), d'informations ou d'images jugés perturbateurs et de ce fait " offensants ".

07/2020

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Poésie

Poétique N° 134 / 2003-4

Comme dans la nouvelle éponyme d'Henry James, un jeune peintre s'efforce en vain de rivaliser avec une célèbre Madone de Raphaël. Après plusieurs mois de tentatives avortées, un conservateur de musée le trouve, tel le héros de la nouvelle, hagard et désespéré, devant une toile complètement vierge, craquelée et décolorée par le temps. Mais plus d'un siècle a passé depuis l'époque de James, et l'avisé conservateur réconforte notre peintre, et le félicite : sa toile intacte et pourtant fatiguée constitue d'ores et déjà un chef d'œuvre de l'art contemporain. On l'intitulera, comme il se doit, La Madone du Futur. Cette variation imaginaire illustre bien, cum grano salis, le propos que poursuit Arthur Danto à travers une éblouissante série d'essais consacrés, pour l'essentiel, à l'art de notre temps : le même objet, monochrome plus ou moins blanc, qu'on aurait autrefois tenu pour la trace d'un échec, peut aujourd'hui valoir pour un superbe accomplissement artistique. Entre James et nous, les critères d'évaluation - et même de définition - de l'art ont plus changé qu'ils n'avaient fait entre Raphaël et James : ils doivent désormais moins à l'appréciation esthétique qu'à l'interprétation historique et philosophique.

05/2003

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Poésie

Poétique N° 122

Arthur Danto confronte ici sa conception de l'histoire des arts visuels aux deux grands " récits " interprétatifs qui ont accompagné et organisé cette histoire depuis la Renaissance : celui, classique, instauré au XVIe siècle par Giorgio Vasari, pour qui l'histoire de la peinture traduisait un progrès constant de la représentation, et celui, " moderniste ", qu'a illustré Clement Greenberg, défenseur d'un art libéré de toute fonction figurative, et de plus en plus centré sur sa propre essence. Ainsi relativisée par cette confrontation, la théorie de Danto, qui se veut " post historique " et dégagée des critères esthétiques jusque-là dominants dans la définition de l'art, s'ouvre sur une perspective plus vaste, qui dépasse les traits spécifiques de l'art contemporain et les querelles souvent stériles qui s'y cachent. Elle suggère une vision au second degré, où les théories successives s'articulent à leur tour en une histoire de la philosophie de l'art. Dans ce livre d'un humour ravageur, ce philosophe peu banal, qui est aussi l'un des critiques les plus influents de ce siècle, nous offre l'expression la plus stimulante de sa pensée sur l'art.

05/2000

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Poésie

Poétique N° 137

La rhétorique classique définissait la métalepse comme la désignation figurée d'un effet par sa cause ou vice versa, et plus spécifiquement la métalepse " de l'auteur " comme une figure par laquelle on attribue à l'auteur le pouvoir d'entrer lui-même dans l'univers de sa fiction, comme lorsqu'on dit que Virgile " fait mourir Didon " au IVe livre de l'Énéide. De cette façon de dire, la narratologie moderne s'est autorisée pour explorer sous ce terme les diverses façons dont le récit de fiction peut enjamber ses propres seuils, internes ou externes : entre l'acte narratif et le récit qu'il produit, entre celui-ci et les récits seconds qu'il enchâsse, et ainsi de suite. Mais la fiction littéraire n'a pas le monopole de ces pratiques transgressives, et l'on tente ici d'en évoquer quelques effets, désinvoltes ou inquiétants, qu'on trouve à l'œuvre dans d'autres arts : en peinture, au théâtre, au cinéma, à la télévision, partout en somme où la représentation du monde, d'Homère à Woody Allen, se met elle-même en scène, en jeu, et parfois en péril.

03/2004

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Poésie

Poétique N° 132 / 2002-11

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des oeuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

11/2002

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Poésie

Poétique N° 126

" Ce livre est né d'un constat : après une éclipse qu'on eût pu croire définitive, je me suis étonné que la mosaïque ressorte de l'ombre dans la seconde moitié des années quatre-vingt-dix, et surtout qu'elle reparaisse au grand jour avec une vitalité si conquérante qu'il est devenu pratiquement impossible de lire un essai sur quelque sujet que ce soit, d'ouvrir son journal, d'allumer son poste de télévision, ou même de faire un pas dans la rue, sans que cette très vieille connaissance ne se rappelle obstinément à votre bon souvenir. Ce succès s'explique sans doute par le fait que tout, dans ce monde, est maintenant mosaïque, et qu'il suffit d'un ordinateur pour réaliser ce genre de produit en un tournemain. Mais ne peut-on supposer que le déferlement et la captation auxquels on assiste tiennent aussi aux propriétés de la mosaïque elle-même ? Si elle dispose aujourd'hui d'un potentiel de séduction et d'une force de répondant quasi irrésistibles, ne le doit-elle pas d'abord à ses polarités internes, à ses valeurs associées, et aux atouts accumulés d'une histoire riche en revirements comme en métamorphoses ? Telle est la voie que j'explore dans ce livre, en prenant pour champs d'investigation principaux l'art et la littérature. "

05/2001

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Poésie

Poétique N° 119

Jean-Marie Schaeffer Pourquoi la fiction ? Jamais l'humanité n'a consommé autant de fictions que de nos jours, et jamais elle n'a disposé d'autant de techniques différentes pour étancher cette soif d'univers imaginaires. En même temps, comme en témoignent les débats autour des " réalités virtuelles ", nous continuons à vivre à l'ombre du soupçon platonicien : la mimèsis n'est-elle pas au mieux une vaine apparence, au pire un leurre dangereux ? Pour répondre au soupçon antimimétique et mieux comprendre l'attrait universel des fictions, il faut remonter au fondement anthropologique du dispositif fictionnel. On découvre alors que la fiction est une conquête culturelle indissociable de l'humanisation, et que la compétence fictionnelle joue un rôle indispensable dans l'économie de nos représentations mentales. Quant aux univers fictifs, loin d'être des apparences illusoires ou des constructions mensongères, ils sont une des faces majeures de notre rapport au réel. Et cela vaut pour toute fiction. Les œuvres d'art mimétiques ne s'opposent donc pas aux formes quotidiennes plus humbles de l'activité fictionnelle : elles en sont le prolongement naturel.

08/1999

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Poésie

Poétique N° 152

La mondialisation et le développement des réseaux d'information bouleversent à ce point nos codes de communication, notre langage et notre littérature que nous oublions que le XIXe siècle, avec le brutal essor de la presse, fut plongé dans un bouleversement comparable. Le présent essai revient sur la naissance de cette civilisation du journal qui entraîna la France dans l'ère médiatique. Paradoxalement, la littérature se trouve au cœur de ce changement : alors qu'elle semble submergée par le nouveau régime communicationnel, elle constitue en effet le seul réservoir de formes poétiques disponible pour inventer l'écriture journalistique. Nourris par la matrice littéraire et informés par les exigences médiatiques, de nouveaux genres apparaissent alors dans les quotidiens, tels la chronique, le reportage, l'interview... Or ces genres manifestent un nouveau rapport au réel, à la fiction, à l'écriture de soi. La première révolution médiatique est donc également à l'origine de la plupart des grandes mutations littéraires du XIXe siècle, depuis l'invention du réalisme jusqu'à la naissance d'une poésie du quotidien. Dans notre environnement médiatique, cet essai témoigne de la capacité de la littérature à se réinventer.

11/2007

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Poésie

Poétique N° 133 / 2003-2 : Autobiographies

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des œuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

02/2003

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Poésie

Poétique N° 112 : Théâtre / Le texte et l'image

Laurence Mall Les luxes de l'autoportrait par hypothèse Annick Bouillaguet Blaise Cendrars, lecteur de lui-même Théâtre François Prodomidès Le théâtre de la lecture Guy Achard-Bayle Les jeux du nom et de l'état dans " L'Ile des Esclaves " Le texte et l'image Dominique Kunz Un sentiment d'image Liliane Louvel La description " picturale " Alain Séguy-Duclot Art décoratif et art iconique

11/1997

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Poésie

Poétique N° 114 : Flaubert / Proust

La vie est une longue série d'essayages et de retouches : on " bâti " peu à peu son identité, en suivant la mode, en cherchant son style. Un des apprentissages essentiels de la petite enfance est celui de l'identité narrative : savoir dire " je ", se construire une histoire, avoir ses mythes fondateurs et son système de valeur. Au lieu d'observer cette construction de l'identité dans l'enfance, on peut la saisir dans l'écart entre les brouillons dune autobiographie : influence des textes déjà lus, les doutes sur les souvenirs d'enfance, les rêveries sur les possibles inaccomplis et les tournants décisifs... Puis il examine en détail, brouillons à l'appui, la genèse de trois " classiques " du récit d'enfance ou d'adolescence : Les mots de Sartre, Enfance de Nathalie Sarraute et le Journal d'Anne Franck.

05/1998

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Poésie

Poétique N° 129

Jean-Michel Gouvard Eléments pour une grammaire de la poésie moderne _____ Claire Nancy Iphigénie, d'Euripide à Racine Eric Marty A propos de "Sensation" d'Arthur Rimbaud Maria Watroba Paludes, ab ovo Jean-François Jeandillou Nodier ou la naïveté linguistique _____ Raphaël Baroni Le rôle des scripts dans le récit

03/2002

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Poésie

Poétique N° 125 : Signatures

Gustavo Guerrero. Poétique et poésie lyrique. Selon une idée répandue dans les études littéraires, avant le romantisme, il n'existait aucune théorie de la poésie lyrique. Le silence de la Poétique d'Aristote sur l'art de Pindare et de Sapho et la lecture néo-classique de la Renaissance qui domine encore notre perspective historique sont à l'origine de ce préjugé. En fait, nombreux sont les documents de l'Antiquité, de la Renaissance et du XVIIIe siècle qui se réfèrent explicitement à une poésie qualifiée de lyrique. Qu'entendent-ils par là ? A quels textes, à quelles caractéristiques, à quelles classes font-ils allusion par cet adjectif ? Dans quel domaine spécifique l'utilise-t-on ? A quels problèmes théoriques répond-il ? Quel est son sens ? Quelle est su finalité ? Ce livre tente de répondre à ces questions en parcourant une longue période qui commence avec Pluton et se termine avec la naissance, au XVIIIe siècle, de la théorie expressive. Ainsi, oscillant entre mimèsis et expression, se dessine une histoire qui analyse la genèse et l'évolution d'un genre appelé à jouer un rôle décisif dans l'essor des littératures nationales en Europe et dans la mise en place de la révolution romantique.

02/2001

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Poésie

Poétique N° 85

Gaétan Brulotte Petite narratologie du récit dit érotique Cécile Cavillac Fénelon et le mythe de l'origine des arts Pierre Campion Roman et histoire dans " L'Education sentimentale " Martine Reid Flaubert er Sand en correspondance Lecture, figure Eric Méchoulan Matière, vitesse et figure Philippe Jousset L'éloquence muette Discussion critique Pierre Force Figures impossibles

03/1991

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Poésie

Poétique N° 86

Gérard-Denis Farcy Pour une poétique générative du mythe d'Odipe Efim Etkind L'épigramme : la structure de la pointe Robert Ricatte Buzzati : les symboles et les vides Franc Schuerewegen Réminiscences Gérard Gasarian La figure du poète hystérique Philippe Dufour Le chaudron et la lyre Georges Mary Jeu d'espaces Document Kendall Walton Catégorie de l'art

05/1991

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Poésie

Poétique N° 148, Novembre 2006

Qu'entend-on par journal personnel en ce début de XXIe siècle, à un moment où le genre connaît un développement sans précédent ? Quels sont, du Journal de Stendhal au Mausolée des amants d'Hervé Guibert, les caractères de ces textes, qu'on les appelle journaux intimes, journaux littéraires, journaux de voyage, journaux de guerre... ? Tenter de répondre à cette question, c'est d'abord rencontrer la figure du diariste, source et objet du discours personnel, en retrait du monde et penché sur ses propres profondeurs, développant le discours qu'il ne tient pas devant autrui. C'est ensuite lire les notes quotidiennes comme autant de saisies de l'instant et de jalons du passage du temps, qui font du journal une " espèce d'histoire ", un récit apparemment sans structure, disparate et bigarré. C'est encore poser la question de la destination, ou plus précisément de la figure de lecteur que le texte pose ou présuppose : comment le diariste, qui affirme souvent n'écrire que pour lui-même, prévoit-il, voire met-il en place une lecture extérieure ? C'est enfin s'interroger sur le statut du genre : quelle littérarité le journal peut-il se voir reconnaître, par renversement des valeurs littéraires ? Car, finalement, décrire le journal, c'est se demander ce que peut être une littérature intime. Et c'est se demander ce qu'est la littérature.

11/2006

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Poésie

Poétique N° 117 / 1999-2 : Rhétoriques et poétiques

Comme le suggère sans doute un titre dont la constance ne doit (presque) rien à la paresse, on trouve dans ce livre des pages aussi diverses par leur âge que par leurs thèmes, et dont la mosaïque ne se recommande que par cette diversité. Leur propos est d'esthétique en général, de poétique en particulier, de musique parfois, de peinture souvent, mais le plus spécifique en apparence y a souvent trait au plus universel, et, comme il va de soi, réciproquement. Leur disposition, quoique nullement aléatoire, n'exige aucun respect de la part du lecteur, qui s'en affranchira même assez pour négliger, s'il veut, telle ou telle étape : sauter des pages est un droit qu'on acquiert avec chaque livre, et qu'on ne saurait exercer avec trop d'ardeur, puisque - l'étymologie nous l'assure lire - c'est choisir, et donc, bien évidemment, ne pas lire. Quelques-uns de ces objets pourtant - Stendhal, Proust, Venise - insistent, et signent.

03/1999

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Poésie

Poétique N° 99 : La description

Pierre Hartmann La leçon herméneutique Judith Schlanger L'érudition et ses ennemis Jean-Pierre Martin Raymond Queneau : le roman à voix basse Christophe Bident Le secret Blanchot La description Perrine Galand-Hallyn Descriptions décadentes Eric Le Calvez La description modalisée Cyrille Aslanoff L'adjectif dans la description claudélienne

08/1994

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Poésie

Poétique N° 100

Maarten ban Buuren Hystérie et littérature Yves Citton La preuve par l'Emile Daniel Grojnowski De Mallarmé à l'Art postal Annie Mavrakis Décrire l'invisible Mireille Noël Lisières de l'oeuvre de Julien Gracq Bruno Tritsmans Poétiques de l'Histoire chez Gracq et Jünger Document André Jolles, Johan Huizinga Clio et Melpomène Textes présentés et traduits par Silvia Contarini

11/1994

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Poésie

Poétique N° 131

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des œuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

08/2002

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Poésie

Poétique N° 116

L'œuvre, au sens large, c'est l'activité, le travail, tout ce que l'homme a produit depuis des millénaires : outils, monuments, inventions. Mais on réserve de plus en plus ce terme aux objets, matériels ou idéaux, qui incorporent un ensemble de signes esthétiques mis en ordre par un esprit créateur, à ces systèmes symboliques qui contribuent à renouveler les productions culturelles héritées de la tradition. On peut en ce sens opposer aux produits anonymes de l'activité humaine les œuvres et les textes signés par leurs auteurs. Le sceau de l'œuvre, c'est d'abord le nom de l'auteur ou de l'artiste. Mais c'est aussi, entre autres, la marque stylistique qu'y " imprime " son créateur, lors même que son nom n'y figure pas ou plus. Quelles sont la nature et la fonction de ces diverses formes de " signature " ? Ont-elles toujours existé au cours de l'histoire ? De quelle manière le sceau de l'auteur est-il toujours présent dans les divers types d'œuvres ? Telles sont les questions qu'explore ce livre novateur, à la croisée de l'esthétique, de la poétique et de la sociologie.

11/1998

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Poésie

Poétique N° 102 : La parole et la voix

La parole et la voix Franc Schuerewegen Bruit qui persiste Rachel Boué L'écriture à haute voix Arnaud Rykner Théâtre et exorcisme Joëlle de Sermet Pour une nouvelle glose Maria Tortajada Le "petit heurt" Jean-François Perrin La scène de réminiscence avant Proust Jean-Luc Gallardo De la discorde à la discordance Sarga Moussa Limites de la description Michael Issacharoff, Lelia Madrid Cognition, référence, lecture

05/1995

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Poésie

Poésie

Manuel de l'ouvrier mécanicien... . Principes de mécanique générale / par Georges Franche,... Date de l'édition originale : 1903-1913 Collection : Bibliothèque des actualités industrielles ; nº 94-101, 152, 154 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/1968

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Sociologie

Communications N° 68 : LE CINEMA EN AMATEUR

Laurence Allard L'amateur : une figure de la modernité esthétique Gérard Leblanc Le petit autre Roger Odin La question de l'amateur André Huet Au-delà des images inédites Alain Bergala Le mariage mis a nu par ses cinéastes, même Marc Ferniot Mon oncle te le poulet noir Laurent Creton L'économie et les marchés de l'amateur Bernard Germain Madame Kodak contre l'amateur, ou les conquêtes du super-8 Gabriel Menager, Roger Odin La presse du cinéma amateur : brève note et bibliographie Laurence Allard Espace public et sociabilité esthétique Gilles Olivier Pierre Guérin, amateur de cinéma et cinéaste amateur Muriel Beltramo Quand les grévistes (nous) font leur cinéma... Michèle Gellereau, Muriel Molinié La lettre vidéo Kristian Feigelson Télévisions de proximité Patricia R. Zimmermann Cinéma amateur et démocratie Bibliographie

05/1999

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Histoire de France

Projets pour la France

Traité pratique du divorce et de la séparation de corps, ouvrage contenant l'analyse complète de la procédure et de la jurisprudence française et étrangère relative au divorce,... par M. Robert Fremont,... Date de l'édition originale : 1884-1885 Contient une table des matièresAvec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/1968

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Poésie

Poétique N° 92

Dario Gibelli Le paradoxe du narrateur dans " Roger Ackroyd " Romain Gaudreault, Monique Noël-Gaudreault Graphes et textes plurilinéaires Lyne Bansat-Boudon Le sentiment contemplé Jean Kaempfer Faut-il tuer la Dame aux camélias ? Sylvie Durrer Paroles et portraits Guy Poitry Diderot et la " loi des appels " Document Charles Batteux Quatorze remarques sur la " Poétique " d'Aristote suivi de Littérature et morale Textes choisis et présentés par Michel Charles

11/1992