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L'éconduite - En réponse à « L’absente » de Lionel Duroy, Editions Julliard

Extraits

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Littérature française

Méfiez-vous des écrivains

S'ils le voulaient vraiment, les gens ordinaires pourraient connaître des destins extraordinaires. Luc Esline en est tellement convaincu qu'il décide de faire des habitants de son immeuble les héros de son nouveau roman. Le gentil couple de l'appartement d'à côté est-il au bord du crime passionnel ? Le dentiste misanthrope du rez-de-chaussée cache-t-il un secret épouvantable ? A moins que ce soit le patron de presse arrogant du dernier étage, qui est bien discret sur sa jeunesse militante ? Il suffit d'observer, d'écouter, d'additionner deux et deux et de faire preuve d'un brin d'imagination pour que la vie des autres prenne une surprenante dimension. Ecrivain scrupuleux, Luc Esline inscrit avec soin les faits et gestes de ses personnages tels qu'il les a observés. Et le soir, sur un autre cahier, il écrit le roman qu'ils auraient pu vivre, qu'ils auraient dû vivre et qu'après tout ils ont peut-être vécu. Mais attention ! Raconter publiquement la vie des autres, c'est prendre le risque de modifier le cours de leur existence. Il est peu probable qu'ils vous le pardonnent.

01/2002

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Littérature française

Colères

A l'écart de tout lieu commun, loin des bégaiements de la morale ordinaire, dire ce qui est vrai. Pour la première fois, Lionel Duroy a écrit dans l'urgence. À travers les personnages de son roman, il a tenté de saisir, au moment même où ils les éprouvaient, les sentiments violents qui nous traversent quand nous sommes confrontés à des conflits douloureux avec les personnes qui nous sont le plus proches. Ici, et dans le même mouvement, un enfant et la femme aimée. " Comment avons-nous pu rater à ce point notre propre aventure familiale ", écrit-il, " alors qu'à chaque instant nous avons eu le sentiment de bien faire ? " Doit-on vivre pour écrire ? Doit-on écrire pour vivre ? Ces questions hantent Lionel Duroy depuis toujours. Inlassablement, il écrit pour déchiffrer ce chaos d'émotions, de sensations dans lequel le plongent les événements de sa vie. Il écrit pour ne pas faiblir. Pour ne céder ni à la facilité, ni au découragement. Pour refuser les compromis. Il faut traquer le mot, ciseler la phrase, trouver la musique qui permet de creuser au plus profond, d'atteindre au plus intime de soi-même l'endroit où le plaisir est le plus vif et la douleur la plus intolérable.

03/2011

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Littérature française

Echapper

Dans son roman La Leçon d'allemand, l'écrivain allemand Siegfried Lenz raconte l'histoire du jeune Siggy qui tente de comprendre comment son policier de père qu'il aimait tant a pu persécuter pendant la guerre un de ses plus proches amis, peintre de son état, que les nazis accusaient d'être un artiste dégénéré. Lionel Duroy a toujours été fasciné par ce livre qui recoupe ses thèmes favoris : le rapport douloureux à la famille et à la filiation, qu'il a admirablement traité dans son roman le plus célèbre, Le Chagrin, et qu'on retrouve au coeur de son oeuvre, tout comme son obsession pour le destin des enfants de tortionnaires qui l'a poussé à écrire L'Hiver des hommes. L'idée lui est venue d'écrire la suite de La Leçon d'allemand. Il n'en fera rien, bien sûr, mais partira néanmoins s'installer quelques semaines à Husum, dans le nord de l'Allemagne, où se situe l'action de ce roman. L'endroit lui est d'autant plus précieux que, quelques mois auparavant, il y a entraîné pour un dernier voyage la femme qu'il a tant aimée et qu'il savait avoir perdue. Dans cette région austère et magnifique, au bord de la Baltique, il s'engage dans une quête multiple et obsessionnelle où il cherche à retrouver à la fois le souvenir si précieux des derniers moments passés avec sa femme, à visiter les lieux où se déroule le roman de Lenz, que celui-ci se révèle avoir en grande partie inventés, mais aussi à retrouver les endroits où a vécu Emil Nolde, le peintre ayant servi de modèle au personnage de Lenz. Le récit de cette quête tendre et légèrement hallucinée est le sujet de ce roman très singulier qui marque une étape très importante dans l'oeuvre de Lionel Duroy. Car ce livre est aussi le récit d'une libération. Comme si, en effectuant ce voyage et en écrivant ce livre, Lionel Duroy s'était affranchi de toutes les contraintes qu'il s'était imposées toute sa vie. A la fin d'Echapper, le lecteur découvre un homme et un écrivain totalement libre.

01/2015

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Littérature française

Le chagrin

"À l'origine de ma venue au monde, de notre venue au monde à tous les onze, il y a l'amour que se sont déclaré nos parents. Toutes les souffrances qu'ils se sont infligées par la suite, toutes les horreurs dont nous avons été les témoins, ne peuvent effacer les mots tendres qu'ils ont échangés durant l'hiver 1944." De l'Occupation jusqu'à nos jours en passant par la guerre d'Algérie et Mai 68, des avenues chics de Neuilly aux cités dortoirs de Rueil, Lionel Duroy retrace l'itinéraire chaotique d'un enfant, puis d'un homme, pris au piège d'une odyssée familiale désastreuse. Un roman poignant qui fouille les mentalités françaises des cinquante dernières années.

03/2010

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Littérature française

Ecrire

"A l'origine de l'écriture, il y a tout ce de quoi nous sommes faits, nos années d'enfance, ceux qui nous ont aimés et ceux qui nous ont haïs. Cet héritage marque profondément le regard que nous portons sur la vie - il a profondément influencé tous mes livres, aussi bien les romans que les documents. Et brusquement, j'ai cessé d'écrire, je me suis interrompu, et même immobilisé, comme pour essayer de comprendre ce qui me pousse depuis tant d'années à écrire. A écrire toujours le même livre, comme si je n'en finissais pas de régler mes comptes. Ecrire est le résultat de cette réflexion. "

03/2005

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XXe siècle

Sommes-nous devenus des criminels ? Vie du maréchal Paulus

Servir et obéir. C'est ainsi que les militaires légitiment le droit de tuer impunément. Mais doit-on obéir quand l'ordre reçu est immoral ? Aujourd'hui, les généraux russes sont confrontés à ce dilemme. Doivent-ils continuer d'obéir à Poutine ? Cette interrogation a conduit Lionel Duroy à s'intéresser au destin du maréchal Friedrich Paulus, commandant de la VIe armée allemande à Stalingrad et, à ce titre, comptable de la mort de milliers d'hommes. Pourquoi a-t-il continué d'obéir à Hitler, pour lequel il n'avait plus aucun respect, avant d'appeler à le renverser ? Lionel Duroy s'est glissé dans sa tête pour raconter son histoire.

03/2024

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Photographie

Rencontres avec Stéphane Duroy

Quatre projets principaux portant sur l'Angleterre, Berlin et les pays de l'Est, et les Etats-Unis : ainsi se résument les quarante-cinq années de parcours de Stéphane Duroy. Artiste à la parole rare, il se raconte ici dans une conversation chronologique embrassant l'ensemble de son itinéraire : son rapport à l'Histoire et au monde d'aujourd'hui, sa relation à la photographie avec laquelle il prend ses distances depuis une dizaine d'années... Un entretien-manifeste par le photographe de L'Europe du Silence.

05/2019

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Littérature française (poches)

L'enfant de l'absente. Récit

Quand une jeune immigrée africaine qui vient d'être renversée par un autobus arrive en urgence à la clinique du Pr Lapouge, Bastien Ségurel, l'anesthésiste, ne sait pas encore qu'il va être le complice actif d'une terrifiante expérience médicale. La jeune femme, qu'aucun papier n'a permis d'identifier, est dans un coma dépassé et enceinte de quelques mois. Le fœtus, lui, est intact. Le Pr Lapouge, chef de clinique ambitieux, voit alors en elle l'occasion de tenter l'inconcevable : la transformer en " mère-machine ". Elle sera maintenue en vie jusqu'au terme de sa grossesse, et l'enfant mis au monde. L'oncle de la jeune femme, retrouvé grâce à l'enquête de l'inspecteur Veyrier, arrive de Côte d'Ivoire et exige ce que sa sagesse lui dicte : ramener le corps de sa nièce en Afrique et mettre un terme à cet injustifiable acharnement procréatif. Mais le respect dû à la personne humaine sera-t-il suffisant pour mettre un frein à la mégalomanie du pouvoir médical ?

02/1999

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Littérature française

Dans l'ombre de l'absente

Dans un village de montagne, une jeune fille disparaît après avoir été violée lors de la fête annuelle de jeunesse. Vingt ans plus tard, trois hommes se souviennent, hantés par l'image de l'absente : il y a un jeune homme secret et velléitaire, qui n'a pas osé se déclarer ; il y a son compagnon de débauche, séducteur et instable ; il y a le père de la jeune fille, qui se perd peu à peu dans l'errance à la recherche de sa fille disparue. Face à cette absence étouffante, les personnages se retrouvent pris dans une quête où la vérité s'affronte à la culpabilité, la tristesse et la folie.

12/2016

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Littérature francophone

L'absente de tous bouquets

"Tu n'as jamais cultivé ton jardin." C'est avec ces mots adressés à sa mère récemment disparue que l'écrivaine ouvre ce journal de deuil. Arrivée au Québec en 1957, pour épouser un Grec fantasque qu'elle passera sa vie à attendre, madame Mavrikakis n'a jamais voulu prendre racine dans le nouveau monde. Repliée sur elle-même et sur ses enfants — qu'elle aurait rêvé de garder sous cloche jusqu'à la fin de sa vie —, elle n'a cultivé que la nostalgie de la France, son pays natal. Filtrés par le chagrin en de mélancoliques et tendres fragments, les souvenirs de cette mère possessive et " surprenante " — l'adjectif en dit long — lèvent le voile sur la complexité et la beauté d'une relation filiale tissée de culpabilité, d'incompréhension, de férocité même, mais surtout d'un immense amour. L'Absente de tous bouquets se lit également comme un discret art poétique où s'éclaireraient la fascination pour les fantômes, le goût de la solitude et la passion pour la langue que l'on retrouve dans tous les livres de Catherine Mavrikakis. Dans sa détestation du Canada, sa chère maman entretenait en effet son accent français, que la petite fille avait obligation de soigner, et un formidable florilège d'expressions idiomatiques et surannées rappelant la lointaine patrie.

05/2021

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Littérature française

L'absence

"... Claude ne viendra pas. S'il venait j'entendrais son pas, de très loin, son pas hésitant, il suspendait le pied gauche au moment de le poser, il retardait son pas comme s'il réfléchissait, il semblait boiter, je reconnaîtrais son souffle, son souffle trop lent, son coeur trop lent, son coeur d'enfant blessé, déjà blessé d'être né. Chaque geste, chaque mot le déchirait, il était trop intelligent, trop sensible, nous n'avons pas su le protéger, nous ne l'avons pas même rencontré. Il voyait mal parce qu'il regardait trop loin, son regard toujours au-delà, je parle, il écoute, il fait semblant d'écouter, il comprend mieux que s'il écoutait, il se lève, il m'embrasse sur la tempe, il balance entre la tendresse et la courtoisie, il s'en va, il se retourne, il me regarde encore, cette manière de vous rassurer, de vous consoler, lui il était inconsolable..." Le premier vendredi de novembre, Claude Hartmann est parti pour Venise, emmenant sa mère mourante. Dix jours ils ont vécu ensemble, dix jours, une vie. Elle est morte. Il a disparu. Ainsi commença, ou finit, son absence...

01/1986

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Littérature étrangère

L'absence

Quatre personnages anonymes, une femme, un soldat, le joueur et le vieil homme, réunis par l'aventure de l'espace quotidien le découvrent au fur et à mesure qu'il s'étend devant eux : le plus proche devient un paysage lointain, un terrain vague devient l'immensité, une étendue dénudée le désert. A chaque pas naissent des paysages inconnus, c'est le regard qui les fait apparaître. Les endroits les plus banals deviennent des terres inconnues. Peut-être le voyage s'est-il déroulé à travers un grand pays vide ou aux confins immédiats d'une ville, on ne sait, mais il révèle aux voyageurs les lignes du sol, sa consistance, ses dimensions et les transforme en lieux d'être. La fin du voyage, aussi fortuite que le début, sépare ce groupe rassemblé par le visible et rend chacun des voyageurs à sa solitude initiale. Le "guide" qui les a conduits est peut-être l'absence. Ce qu'ils ont en commun, c'est ce qu'ils ont vu. Georges-Arthur Goldschmidt.

04/1991

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Littérature française

L'absence

Désirant retrouver son père qu'elle n'a jamais connu, Lizzie quitte son Angleterre natale pour s'installer à Paris. Malgré elle, la jeune fille va éveiller ses perceptions intuitives et découvrir qu'elle est capable de voir au-delà des apparences de chacun. Sur les traces de sa famille paternelle, sa quête la conduira à la rencontre d'une réalité qu'elle ne soupçonnait pas.

06/2023

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Littérature française

L'absence

Perturbée par la tragique perte du grand-père qui l'a élevée et percevant cela comme une injustice, une jeune femme peine à faire son deuil. Elle prend un congé sabbatique et part pour tenter de se ressaisir et reprendre le dessus loin de chez elle. Sur le chemin du départ, elle perd subitement le contrôle de son véhicule. Commence alors une aventure fantasque et déroutante qui, à la fin, lui offre une autre vision des choses, mettant ainsi un terme à l'oppressant sentiment d'injustice qui minait sa vie.

10/2022

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Littérature française

L'absence

L'auteur, sous le mode d'un roman-confession, restitue à la première personne le long cheminement d'un jeune homme français qui grâce aux femmes qui ont jalonné sa vie intime, recherche sans relâche son père qu'il n'a jamais rencontré, un italien du Nord, dont il ne connaît que peu de choses par sa mère. Il commence sa quête dès l'âge adulte en Italie sous le mode d'une quasi-enquête policière, mobilise toutes les personnes de son entourage, mais rencontrera de nombreux obstacles pour atteindre son but.

11/2014

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Littérature française

L'absence

"l'absence" est une pièce intimiste à trois personnages qui évoque de façon onirique le thème de la disparition et le cheminement douloureux de la reconstruction

03/2018

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Littérature française

L'absence

« Quelques flashs flous auxquels je ne comprends pas grand-chose. Des lumières, des formes qui bougent, perdues dans un brouillard noir et épais comme de la mélasse. Quelques instants ou toute une éternité, quelle différence, quelle importance, puisque je ne peux y trouver un sens ni faire la différence. Aucune sensation, pas de position. Pas d'environnement. La seule chose qui compte, c'est que je peux réfléchir. Des lumières, ou plutôt des impressions de lumières. Je ferme les yeux, il n'y a pas de différence. Ça ne me surprend pas tellement. Peut-être que les lumières sont dans ma tête. Je suis déjà venu. Je reviendrai sûrement. C'est certain. Mais c'est difficile de savoir quand. C'est différent à chaque fois. La première fois, j'étais complètement désorienté et je ne savais pas quoi faire ; j'étais sans repères. Je n'avais pas d'indice. C'était la première fois, c'était ma naissance. Ma mort. » Le narrateur est confronté à une problématique de taille : comment faire sa vie quand on est hanté par la mort ? Mélangeant les genres, flirtant avec le fantastique, adaptant les styles d'écriture à l'évolution de son personnage, Etienne St-Denis livre un roman psychologique troublant qui happe le lecteur à l'image de son héros en sursis, jusqu'à son final résonnant longtemps en mémoire.

08/2015

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Droit constitutionnel

Réponse à une réplique de l'intendance

Réponse à une réplique de l'intendance / Administration militaire Date de l'édition originale : 1863 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Littérature française

En l'absence des hommes

Je ne suis plus un enfant. Il ne faut pas se fier aux yeux verts, à la peau de fille, à cette fragilité de l'apparence, à la gracilité. Il ne faut pas croire que les yeux baissés, c'est forcément de la timidité. Je sais ce que je fais. Seize ans, c'est l'âge des possibles. Je ne m'interdis rien. Pourquoi m'interdirais-je quoi que ce soit ? Eté 1916. Vincent découvre la passion dans les bras d'Arthur, jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées et, dans le même temps, ébauche une amitié amoureuse avec Marcel Proust... C'est le point de départ de ce surprenant roman, le premier écrit par Philippe Besson.

06/2001

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Musique, danse

A toi Lionel, mon fils...

Tu te souviens, Lionel, de cette nuit ? C'était au printemps. Tu étais revenu habiter chez moi pour quelque temps. Le premier soir, alors que tu arrivais et que nous ne nous étions pas revus depuis sept ans, j'avais quitté la maison pour une soirée prévue de longue date, parée, bijoutée, coiffée. Sans voir que cela t'énervait, que tu voulais me parler. Lorsque je suis rentrée au petit matin, tu écrivais. Et j'ai sorti cette phrase idiote : "Tu dors ?" Ce fut l'explosion. Tu m'as accusée de ne pas avoir changé, de m'intéresser plus à mes fringues et mes fêtes qu'a toi. Nous nous sommes engueulés comme jamais. J'aurais dû rester, certes, mais que me reprochais-tu vraiment ? De quoi moi, ta mère, étais-je coupable à tes yeux ? Aujourd'hui, le temps a passé, tu n'es plus là et je voudrais te dire, enfin, qui je suis. Révéler ce que je n'ai jamais dévoilé, à toi ni à personne. Te parler de ma famille, de celle que j'ai essayé de créer autour de toi, des personnages marquants de ma vie, des boîtes que j'ai montées dans le monde entier, de ceux qu'on appelle désormais les "people", princes de sang, princes de coeur, parfois aussi "princes-monseigneur". Je voudrais, pour toi qui terminais tes lettres en me disant "Attention, je suis jaloux", ôter le masque et dévoiler mon vrai visage. Parce que s'il y a beaucoup d'événements et émotions que tu sais déjà. je souhaite te les raconter tels que je les ai vécus, perçus, avec mes mots, ma vision, te confier en somme ce que toi, souvent, tu refusais d'entendre.

05/2010

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Tout-carton

Lionel : C'est à moi !

Parmi tous ses trésors, Lionel a un gros ballon, un grand râteau, une coquille d'escargot et un petit chat bleu. Tout ça, il le dit haut et fort : "C'est à moi ! " Jusqu'à ce qu'un énorme monstre glouton pointe le bout de son nez... Vite, lui donner quelque chose à manger pour ne pas se faire dévorer ! Une nouvelle histoire hilarante de Lionel, servie avec l'humour impertinent d'Eric Veillé.

08/2021

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Monographies

Lionel TRAN

La découpe des tôles d'acier s'effectue par vaporisation du métal au découpeur plasma. Les assemblages sont réalisés par soudage. Les patines sont obtenues par oxydation chimique et organique, peinture et techniques mixtes. Des navires cassés, déformés, oxydés. Des architectures distordues. Que reste-t-il ? La fin du voyage, le souvenir du capitaine, la ruine de tout au bout des géographies... Le travail de Lionel Tran explore ce fond tragique de l'aventure humaine, le sombre silence des finitudes au coeur de l'élément liquide des origines. Il nous dit la disparition, l'effacement, la bascule. Ses épaves sont des vanités, luttant contre les lois naturelles pour refaire surface dans l'épure des formes. Dire le grand naufrage pour calmer la tempête dans sa représentation même. 2. 11. 0. 0

10/2022

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Poésie

À toi l'absent(e)…

Une grande solitude amène à parler aux absents ; que ces absents soient des amis, des ennemis ; des vivants ou des morts ; Dieu lui-même. Par le fait même qu'ils soient absents, il n'y a pas de réponses. On parle dans le silence. Parfois, ce silence fait mal. On imagine. On interprète. A l'a(A)bsent(e), on peut tout confier : ses joies comme ses peines ; ses interrogations ; ses espérances ; ses fantasmes ; le temps qui passe... L'a(A)bsent(e), c'est ce tu (Tu) à qui l'on s'adresse ; ou bien ce "vous" , si la distance est plus grande. Aussi, ce peut être "elle" , "ils" , lorsqu'il n'y a pas d'intimité. Mais, tout comme "je est un autre" , selon les mots de Rimbaud, le "tu" peut renvoyer à nous-mêmes. Alors l'invocation, l'apostrophe deviennent monologue adressé à soi-même, sans que soit imaginée une oreille attentive (sa propre oreille est-elle plus "attentive" que celle de l'autre ? ). Au théâtre, plusieurs personnages interviennent, prennent parole. En poésie, le poète est seul à parler. Mais, en lui, une multitude de voix peuvent se faire entendre. Il est antenne des voix du monde.

03/2023

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Policiers

En l'absence de Monsieur J.

Quelques mois après l'armistice. Quelques mois après la "der des der". Au Palais de justice de Paris, comparaît l'assassin de Monsieur J Un soir de juillet 1914, il a abattu celui qui disait non à la guerre. Quatre ans et demi et plusieurs millions de morts plus tard, Hervé est là devant ses juges... Ainsi débute, le roman de Pierre Dharréville, par l'évocation de ce jour sombre de l'année 1914 qui inaugura vraiment le XXe siècle et lança le mécanisme fou de ses horreurs. Sans doute, avec la mort de Monsieur J s'est écrite la première défaite de l'humanité... C'est en tout cas la conviction de Marius, un solide jeune homme du Midi devenu proche de J après l'avoir rencontré à Carmaux parmi les mineurs. Alors Marius n'imagine pas manquer ce procès tant retardé. Encore hébété d'avoir survécu à la boucherie des tranchées, il assiste aux débats, chaque jour plus mal à l'aise. Les brillants orateurs ne sont plus dans le camp de la victime. De qui fait-on le procès ? On rend hommage à J. mais on l'enterre. On l'encense mais on l'embaume surtout. L'assassin répond mal, ou si peu, de son crime. Rendre vie à J dérange... Sur les bancs du public, aux côtés de Marius, deux journalistes. Eléonore que tant d'injustice exaspère et Marcel qui observe, goguenard, les habiles plaidoiries de la défense. Marius ne peut accepter le verdict, Eléonore non plus. Leur vie à chacun se décide ce jour-là. Si leurs parcours diffèrent, s'éloignent, ils sont pourtant liés dans un même souffle d'indignation, dans l'énergie de la détermination à lutter pour la liberté de tous, ou peut-être tout simplement pour la dignité de chacun. Le roman s'attache ainsi aux destins de cette femme, de cet homme, et d'autres qu'ils croisent, au fil des années d'après procès. De Paris à Marseille en passant par les plages d'Ibiza en 1936, de la défaite de 1940 au sursaut de la Résistance dans le sud de la France. Ce ne sont pas les faits historiques qui importent mais la force de vie, de passion et d'engagement qu'ils libèrent parfois en chaque femme, en chaque homme. Eléonore, Marius ne sont pas des héros, juste des gens du commun qui tracent des chemins de convictions dans les soubresauts violents d'évènements qui les révèlent à eux-mêmes. Lui n'est pas de ceux qui renient leurs promesses, elle n'est pas de celles qui subissent les obligations ou restrictions de quelque condition que ce soit. Eléonore et Marius, vibrants et déterminés, fragiles aussi, au tournant d'un siècle sans ménagement, nous deviennent familiers, si intensément proches. C'est toute la force du roman de Pierre Dharrévile, réussir à nous captiver, nous entraîner dans les soubresauts de ces vies bousculées et denses, par la grâce, l'élégance d'une langue tour à tour souple, ronde et chatoyante quand le roman s'installe près de la Méditerranée, plus incisive, abrupte ou sarcastique quand les événements se durcissent et bégaient. Si l'absence de Monsieur J a bouleversé l'ordre du monde, elle a aussi construit et nourri l'aventure humaine et solidaire de beaucoup de femmes et d'hommes, ce livre leur rend hommage dans un tourbillon romanesque fait d'émotions, de tensions, de chaleur, non sans humour et légèreté aussi.

08/2014

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Romans historiques

L'absent

" Après La Bataille, après Il neigeait, voici le troisième volet de ma fin d'Empire. Je vous emmène cette fois en 1814. L'Europe envahit la France. Paris est assiégée et ses habitants voient apparaître des Cosaques entre les moulins de Montmartre. Replié à Fontainebleau, abandonné par ses maréchaux, Napoléon est bientôt obligé d'abdiquer. Il déprime, il cherche à se tuer, il se résout enfin à l'exil. Il traverse dangereusement la Provence et s'embarque sur un navire anglais pour son nouveau royaume, l'île d'Elbe, un rocher au large de la Toscane. Comment un homme qui a gouverné un continent va-t-il supporter de régenter une sous-préfecture ? Les quelques fidèles qui l'accompagnent ne brillent guère. Il est entouré d'espions et d'assassins, on vient le visiter de l'Europe entière comme un animal de zoo. Pour la première fois, et la seule de son existence, nous voyons l'Empereur de près. En France, ses anciens soldats se sentent humiliés par la monarchie revenue. Le soir, dans les casernes, ils trinquent à l'Absent. "

08/2003

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Policiers

L'absent

Léo est un jeune architecte qui rêve de participer à l'élaboration d'un monde meilleur au travers de ses réalisations, plus respectueuses de l'environnement et du bien-être humain. Le début de la concrétisation de son rêve se profile lorsqu'il remporte l'appel d'offres pour réhabiliter tout un quartier à Lyon, mais comme tous les rêves, le sien se confronte à la cruauté du monde réel. L'onde de choc se propage rapidement et frappe de plein fouet son bureau d'études, ce qui remet en cause son avenir. Léo et sa famille résisteront-ils à ce séisme ? Au fait ! Quelle famille ?

03/2020

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Littérature française

L'absent

Juin 1945. Edmond, prisonnier de guerre libéré brutalement de Prusse orientale par les Russes, revient au pays. Il retrouve sa terre natale en Côte d'opale, sa ferme, les siens et sa presque fiancée Estelle. Cinq ans de captivité l'ont profondément bouleversé, et il est désormais un être à moitié mort. Grâce à Balzac, cheval de trait à la robe bleutée, fidèle compagnon, il recontacte ses émotions, et le vivant présent en lui. Mais la société d'après-guerre est peu empathique à son périple de prisonnier « non évadé », et il n'a plus sa place…

01/2017

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Poésie

L'absent

Ce livre est le récit d'une d'une disparition. Celle d'Ali Boulfra en 1958, et la quête plus d'un demi-siècle plus tard de sa fille, née cette même année. C'est cette absence que creuse Erwann Rougé, à travers les époques et les territoires : de la Kabylie à Rennes. Quête de fragments d'une existence, à travers des gestes simples, des paysages nets et durs, des souvenirs de guerre, pour tenter de percer l'énigme d'une vie inconnue. Il y a une rétractation de la lumière, de la terre et du silence qui passe dans ces poèmes en forme de pierres soufflées par le vent. Une forme de dépossession aussi, comme si nos origines au fond ne nous appartenaient pas vraiment ; tout semble glisser entre les doigts, les lieux déplacés de l'enfance, les murs brûlés, les mots dans l'air. La voix d'Ali traverse le récit, traverse le temps en fragments de lettres, en échos parvenus jusqu'à nous. La voix d'un homme qui a entendu parler les arbres, a vu la haute mer, a cherché des visages, et qui avait promis d'être là. Mais les voix suffisent-elles à peupler l'absence ? Que peut-on retrouver, retenir, conserver d'un homme parti "sans corps ni indice" ? La fuite ? "Le mouvement d'aimer" ? Le texte est traversé d'espace et de mystère, mais pas d'obscurité cultivée : un mystère simple et douloureux. L'eau du fleuve, la couleur de la terre, on voudrait faire parler le paysage, les goûts amers, les oliviers sur la colline, le soleil nu, les herbes sèches, le défilé des rapaces dans le ciel, le sable. C'est un retour aux origines oui, mais avant tout une première fois, on est venu chercher quelque chose, retrouver ce qu'il y a de soi dans un pays, sur une terre qu'on ne connaît pas. Mais rien ne dit rien. La poussière, la nuit, tout fait silence et au fond de ce silence réside l'absent : "l'absence de signe est la seule trace" , et c'est à cette trace invisible qu'il faut puiser de quoi être. Un dernier absent habite ce texte : Erwann Rougé lui-même qui s'efface du récit pour laisser parler les êtres et les ombres. Cet homme d'abord, Ali, dont le mystère reste entier - mort ou tout simplement disparu -, sa fille partie à sa recherche et qui est également la soeur de l'auteur, mais aussi la peinture en creux d'un pays pris d'un mouvement de rassemblement, de liberté et d'émancipation dans les rues d'Alger. Dans cette discrétion, dans cette retenue qui révèle la simplicité crue des choses, mais avec douceur et écoute, Erwann Rougé essaie de rendre à chacun sa présence et sa quête.

12/2021

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Littérature française

L'absent

Claire, brillante chercheuse en chirurgie cardiaque manque de confiance en elle. Elle s'interroge sur le lien entre sa timidité et l'absence d'un père dans sa vie. Une rencontre fortuite réveille en elle le désir de partir à la recherche de ses racines. La jeune femme n'a jamais su les circonstances de la mort de son père, tué sur la ligne Maginot. Sa quête va lui permettre de percer un secret de famille et de découvrir une vérité inconcevable. Ce récit plein de rebondissements pose entre autre la question de la connaissance de soi et de la transmission. Il fait également revivre la ligne Maginot tant décriée.

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Littérature française

L'absent

Un roman des origines plein de rebondissements ! 1970. Claire est une jeune femme brillante et une médecin-chercheuse de talent. La vie lui sourirait, si seulement sa timidité maladive voulait bien la laisser tranquille. Ce handicap social limite son épanouissement et la confine à l'intérieur d'elle-même. Lorsqu'elle manque une prise de parole décisive, c'en est trop : la jeune laborantine décide de remonter à l'origine de son mal-être, au mépris de la pudeur et des carcans familiaux. Très vite, l'absence du père remonte, prend toute la place. Ce père, Eugène de la Fontaine, qui serait mort sur la ligne Maginot en 1940. Ce père, qui a toujours été tu, nié. Claire prend son courage à deux mains, et se confronte à toutes ses angoisses pour partir sur les traces d'Eugène... Montez à bord de la 2 CV de Claire, pour un road trip riche en surprises et en rebondissements !

03/2024